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Révision : Mathématique lycée

23 janvier 2018

1 Nombres
1.1 Alphabet grecque
α alpha ν nu
β beta ξ Ξ xi
γ Γ gamma o omicron
δ ∆ delta π Π pi
ε epsilon ρ rho
ζ zeta σ Σ sigma
ι iota τ tau
κ kappaχ ki
λ Λ lambda ψ Ψ psi
µ mu ω Ω omega

1.2 nombres entiers

N := {0, 1, 2, 3, · · · } , N∗ := {1, 2, 3, · · · }

Les nombre naturels sont utilisés pour la récurrence. Soit Pn est une assertion qui dépend
de n ∈ N, n > n0 . Si Pn0 est vrai et si Pn implique Pn+1 (hérédité), alors Pn est vrai pour tout
n > n0 .

Z := N ∪ {−n : n ∈ N}

1.3 nombres rationnels


p
Q= : q ∈ N∗ , p ∈ Z
q

Si z ∈ Q, il existe q ∈ N∗ , p ∈ Z tel que z = qp , mais cette écriture n’est pas unique. On a


p1
q1
= qp22 ssi p1 q2 = p2 q1 . On cherchera donc toujours à écrire z = qp tel que le plus grand
diviseur commun entre p et q soit égal à un. D’ailleurs on rappelle que
p1 p2 p1 q2 + p2 q1
+ =
q1 q2 q1 q2

1
1.4 nombres réels

R, R∗ = R \ {0}

soit x, y ∈ R

x x>0
valeur absolue |x| :=
−x x 6 0
identité remarquable x2 − y2 = (x − y)(x + y)

x∈Z
partie entière [x] :=
x 6 [x] < x + 1

La fonction valeur absolue f : R → R, f(x) = |x| est dérivable sur R∗ . Elle n’est pas dérviable
en x = 0. D’ailleurs

x2 = |x|.

1.4.1 Puissances
Soit n ∈ N∗
1
x∈R: xn := |x × ·{z
· · × x}, x ∈ R∗ : x−n = n
x
n-fois

x > 0 : x1/2 = x unique solution positive de t2 = x

x ∈ R : x1/3 = 3 x unique solution de t3 = x

x > 0, n pair : x1/n = n x unique solution positive de tn = x

x ∈ R, n impair : x1/n = n x unique solution de t3 = x

1.4.2 Résoudre des (in)équations


On note par S l’ensemble de solution d’une (in)équation.

∅ a<0
|x| = a ⇒ S =
{−a, a} a > 0.

∅ a<0
|x| 6 a ⇒ S =
[−a, a] a > 0.

Exercice 1. Résoudre sans calculer le discriminent


1. x2 − 1 = 0
2. x2 + 3x = 0
3. x2 − 6x + 9 = 0

Exercice 2. Résoudre les inéquations


1. (2x + 1)(x + 2) 6 0
2x+1
2. x+2
60

2
x−2 x
3. x+3
− x−1
60
Exercice 3. Résoudre
1. | − 3 + 4| = 7
2. |x − 11| 6 3

1.5 nombres complexes

C = {x + iy : x, y ∈ R} .

1.6 nombres complexes

2 Fonctions usuelles
f(x+h)−f(x)
Une fonction f : I → R est dérivable en x ∈ I si la limite lim h
existe. Dans
h→0
h6=0,x+h∈I

ce cas cette limite est f 0 (x). f est dérivaeble sur I, si f est dérivable en tout x ∈ I. Dans ce cas
f 0 : I → R, x → f 0 (x) est la fonction dérivée. F : I → R est une primitive de f, si F 0 : f.
Nous avons les règles de calcul suivantes :
Soit u, v dérivables
0 0 0
u u 0 v − uv 0
(uv) = u v + uv , =
v v2
Soit I = [a; b]. Si f admet une primitive F on a
Zb
f(x) dx = F(b) − F(a).
a

L’intégrale est aussi l’aire sous la courbe de f, « sous »veut dire veut dire par rapport à l’axe
des abscisses.

2.1 Polynômes et fonctions rationnelles


2.2 Logarithme et exponentielle
L’exponentielle exp : R → R exp(x) = ex est strictement croissante. On a
lim ex = 0, lim ex = +∞.
x→−∞ x→+∞

Sa fonction réciproque est ln :]0, +∞[→ R. On a donc


y > 0 : eln(y) = y
x ∈ R : ln(ex ) = x.
Rx 1
D’ailleurs ln(x) = 1 t dt.
ln(xy) = ln(x) + ln(y), ex+y = ex ey .
1
ln 0 (x) = , exp 0 (x) = exp(x).
x

3
On peut définir la puissance généralisée

α ∈ R, x > 0 : xα = eα ln(x)

Exercice 4. A partir de l’équation fonctionnelle ln(xy) = ln(x) + ln(y) pour x, y > 0 démontrer
que
1. ln(1) = 0
2. ln( x1 ) = − ln(x)
3. exp étant la fonction réciproque de ln. Pour tout x, y ∈ R on a exp(x + y) = exp(x) exp(y)
1
et exp(−x) = exp(x)

Exercice 5. Comparer les deux fonctions (domaine de définition, variations)


|1 + x|
f(x) = ln(1 + x) − ln(1 − x), g(x) = ln( )
|1 − x|

2.3 Fonctions trigonométriques

sin est strictement croissante sur [− π2 ; π2 ]


cos est strictement croissante sur [0; π]
sin2 (x) + cos2 (x) = 1, sin(−x) = − sin(x), cos(−x) = cos(x)
sin(x + y) = cos(x) cos(y) − sin(x) sin(y) cos(x + y) = cos(x) sin(y) + sin(x) cos(y)
π π
cos(x) = sin( − x), sin(x) = cos( − x)
2 2
0 0
sin = cos cos = − sin

Exercice 6. 1. Développer cos(a + b) et cos(a − b).


2. En déduire la transformation en somme de cos(a) cos(b).
3. Même chose pour sin(a) sin(b)
Exercice 7. Montrer que

cos(3x) = 4 cos3 (x) − 3 cos(x).


sin(x)
Exercice 8. On définit la fonction tan : x → cos(x)
1. Déterminer le domaine de définition D.
1
2. Montrer que tan 0 (x) = 1 + tan2 (x) = cos2 (x)

3. Étudier les variations de la fonction sur ] − π2 , π2 [ en précisant les limites aux bornes de l’in-
tervalle puis tracer l’allure du graphe.
4. Montrer que la fonction est periodique de periode π.

3 Limites

sin(x) cos(x) − 1 ex − 1 ln(1 + x)


lim = 1, lim = 0, lim = 1, lim = 1,
x→0
x6=0
x x→0
x6=0
x x→0
x6=0
x x→0
x6=0
x
eαx
α > 0, n ∈ N∗ : lim = +∞ lim eαx xn = 0, lim ln(x)n x = 0
x→∞ xn x→−∞ x→0+

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