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Première S
Rédaction :
J.P Busnel
P. Briand
G. Le Parc
Coordination :
P. Rageul
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©Cned-2011
Séquence 2
Séquence 4
Sommaire
p.5
1. Physique : Champs et forces
A. Notion de champ
B. Champ magnétique
C. Champ électrostatique
D. Champ de pesanteur
E. Champ de gravitation
Résumé
Exercices
2. Chimie : Piles et accumulateurs
A. Présentation des piles
B. Les accumulateurs
C. C
ouples oxydant/réducteur,
réactions d’oxydo-réduction
D. Polarité et réactions aux électrodes
Résumé
Exercices
Séquence 6
p.59
1. Physique : F
ormes et principe de conservation
de l’énergie
A. É
nergie d’un point matériel en mouvement dans le
champ de pesanteur uniforme
B. Frotttements, dissipation d’énergie
C. Les formes d’énergie
D. Principe de conservation de l’énergie
Résumé
Exercices
2. Chimie : Oxydation des composés organiques
oxygénés
A. Les aldéhydes et les cétones
B. L’oxydation des trois classes d’alcool
C. L’oxydation des aldéhydes
Résumé
Exercices
Séquence 8
1. Physique : Énergie électrique
A. L e courant électrique et le transfert d’énergie
associé
B. Convertir de l’énergie en énergie électrique
C. Conversion d’énergie électrique dans les appareils
électriques
D. Transport de l’énergie électrique
Résumé
Exercices
2. Chimie : Les acides carboxyliques et la chimie de
synthèse
A. Présentation des acides carboxyliques
B. Solubilité et pH
C. Obtention d’un acide carboxylique
D. Synthèse de molécules complexes
E. Nanochimie
Résumé
Exercices
Sommaire
Séquence 1 – SP12 1
E Savoir décrire le modèle de l’œil réduit et le mettre en correspondance avec l’œil réel.
1. Coupe de l’œil
iris
humeur vitrée
cristallin
pupille
nerf optique
cornée
6 mm 17 mm
Séquence 1 – SP12 3
du milieu extérieur.
EL
e cristallin est souple et relié à des ligaments.
EL
’iris : cloison en forme de disque coloré présentant en son centre une ouverture
circulaire de diamètre variable, la pupille.
EL
a rétine : membrane mince située au fond de l’œil ; elle est constituée de cellules
nerveuses sensibles à la couleur et à l’intensité lumineuse.
Cristallin lentille
modélisé par
Iris diaphragme
Une lentille sphérique est constituée d’un milieu transparent (le plus souvent du
verre) limité par deux calottes sphériques. Certaines lentilles n’ont qu’une seule
face de forme sphérique, l’autre est alors plane.
Les lentilles que nous allons étudier sont des lentilles minces : leur épaisseur e est
faible par rapport aux rayons des calottes sphériques.
4 Séquence 1 – SP12
Séquence 1 P hysiqu e
rayons des calottes sphériques ; ce sont des lentilles minces.
Activité 1 Si vous disposez d’un verre de lunette (pour myope) et d’une loupe vous pouvez
faire les observations suivantes.
Observez, à courte distance de la lentille, votre polycopié de cours :
Es i son image est plus grande, la lentille est convergente ;
Es i son image est plus petite, la lentille est divergente.
Conclure.
Symboles des lentilles minces
Sur les schémas de montage, il sera plus simple de représenter les lentilles par
les symboles suivants.
O O
Séquence 1 – SP12 5
Faisceau incident
Faisceau incident
c) Le centre optique
6 Séquence 1 – SP12
L’axe optique étant orienté dans le sens de parcours de la lumière, la valeur algébrique
OF' est positive, elle est appelée distance focale de la lentille et est notée f ’ : f ' = OF' .
Remarque Lorsque les rayons incidents sont parallèles entre eux (ils proviennent d’un point
objet situé à l’infini) sans être parallèles à l’axe optique, le point image est alors
situé dans le plan focal image, c’est-à-dire le plan perpendiculaire à l’axe optique
contenant le foyer image.
F’
O
F’ O
L’axe optique étant orienté dans le sens de parcours de la lumière, la valeur algé
brique OF' est négative, c’est la distance focale de la lentille notée f ’ : f ' = OF' .
Le plan perpendiculaire à l’axe optique et contenant F’ est appelé plan focal image ;
on a représenté sa trace en pointillés sur les deux figures ci-dessus.
Séquence 1 – SP12 7
Pour que des rayons lumineux soient parallèles à l’axe optique après passage dans
la lentille, il faut que leurs directions initiales passent par un point F situé sur l’axe
optique et appelé foyer principal objet.
Les points F et F’ sont situés sur l’axe optique à égale distance du centre optique
O, on peut donc écrire en valeur algébrique : OF' = - OF .
Cas d’une lentille convergente
F
O
Le plan perpendiculaire à l’axe optique et contenant F est appelé plan focal objet,
on a représenté sa trace en pointillés.
O F
Le plan perpendiculaire à l’axe optique et contenant F est appelé plan focal objet,
on a représenté sa trace en pointillés.
Activité 2 Une lentille placée à l’abscisse O a une distance focale f ’ égale à – 15 cm ; quel
symbole doit-on utiliser à la place du trait pour représenter la lentille.
Placer sur la figure ci-dessous le centre optique O et les foyers.
(Sur le schéma + 5 représente + 5 cm)
–50 –45 –40 –35 –30 –25 –20 –15 –10 –5 +5 +10 +15
8 Séquence 1 – SP12
Séquence 1 P hysiqu e
La vergence V d’une lentille s’ex-
La distance focale étant exprimée en prime, en fonction de la distance
mètre (m), la vergence est obtenue en 1
dioptrie (δ). focale f ’, par la relation : V = .
f'
Elle est positive pour une lentille conver-
gente et négative pour une lentille divergente.
f ’ – 5 cm 18 mm 5 mm 0,40 m
V (δ)
Banc d’optique
Séquence 1 – SP12 9
Quels sont les rayons utiles pour construire l’image B’ d’un point B ?
B
(2)
(1)
F’
F O
(3)
B’
F’
A F O
10 Séquence 1 – SP12
Séquence 1 P hysiqu e
image F’
B
F’ A’
A F O
B’
Le troisième rayon (en pointillé sur la figure ci-dessous) nous permet de vérifier
notre tracé.
B
F’ A’
A F O
B’
F’
O
–8 –7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 1 2 3 4 5 6 7 8
Séquence 1 – SP12 11
a) Relation de conjugaison
Activité 7 Un groupe de TP utilise une lentille de distance focale f ’ = 20,0 cm et un objet AB
de hauteur 3,6 cm (en fait une lettre d éclairée par une lampe). Ils forment sur un
écran l’image A’B’ de l’objet AB.
B +
F’ A’
A F O
B’
Ils effectuent plusieurs mesures en déplaçant l’objet AB. Les résultats de leurs
mesures sont dans le tableau ci-dessous.
Mesures 1 2 3 4 5
1
(en m-1)
OA
1
(en m-1)
OA'
1 1
−
OA' OA
1
(en m-1)
f'
Ne pas oublier que ces formules concernent des grandeurs algébriques ; sur le
schéma ci-dessus OA' est une grandeur positive, OA est une grandeur négative
et f ’ est une grandeur positive.
12 Séquence 1 – SP12
Séquence 1 P hysiqu e
la lentille ?
2 De la mesure 1 à la mesure 5, l’écran nécessaire pour voir l’image s’éloigne-t-il
ou se rapproche-t-il de la lentille ?
3 La position de l’écran par rapport à la lentille dépend-elle de la position de l’objet ?
1 1
4 Remplir le tableau et comparer à 1 ..
−
OA' OA f'
Recopier le résultat de la question 4 de l’activité précédente.
1 1 1
La relation − trouvée =
OA' OA f ' Relation de conjugaison de
dans l’activité précédente s’appelle la 1 1 1
Descartes : − = .
OA' OA f '
relation de conjugaison de Descartes.
B I +
F’ A’
A F O
J B’
Considérons les triangles ABO et OA’B’ ; ce sont des triangles semblables. Nous
A' B' OA'
pouvons écrire : = .
AB OA
Considérons les triangles A’B’F’ et OIF’ ; ce sont des triangles semblables. Nous pou-
A' B' A' F ' A 'B ' A 'B ' A 'F '
vons écrire : = avec OI = AB ce qui nous donne : = = .
OI OF ' OI AB OF '
A' B' OA' A' B' A' F '
= et =
AB OA AB OF '
Séquence 1 – SP12 13
A'B'
γ=
AB
OA'
OA
B +
A’
A O
B’
Considérons les triangles AB0 et OA’B’ ; ce sont des triangles semblables. Nous
A 'B ' AB A 'B ' OA '
pouvons écrire : = ce qui nous donne : = .
OA ' OA AB OA
14 Séquence 1 – SP12
Séquence 1 P hysiqu e
B
F’ A’
A F O
B’
Lorsque le grandissement est positif, l’image est de même sens que l’objet.
Lorsque le grandissement est négatif, l’image est renversée.
Si la valeur absolue du grandissement est supérieure à 1, la taille de
l’image est supérieure à celle de l’objet.
Le grandissement dépend, non seulement de la lentille, mais encore de la position
de l’objet par rapport à la lentille.
B’
Séquence 1 – SP12 15
B
F’
F O
A
Activité 10 Un montage est constitué d’un objet éclairé par une lampe (représenté ci-des-
sous), d’une lentille et d’un dispositif pour observer l’image de l’objet de hauteur
1,27 cm.
Caractéristiques de l’image
Construction 1
B
F’ A’
A O
B’
16 Séquence 1 – SP12
F’ A’
A O
B’
Construction 3
B’
B
F’
A’ A O
Activité 11 1 Avec quel(s) type(s) de lentilles peut-on former une image nette sur un écran ?
2 Construire les images de l’objet AB dans les deux cas suivants (la lentille
convergente est la même).
Séquence 1 – SP12 17
B
F’
A F O
B
F’
A F O
18 Séquence 1 – SP12
Séquence 1 P hysiqu e
Lorsque l’œil n’accommode pas, le cristallin est ‘‘aplati’’ et peu convergent.
Objet proche : 17 mm
Le cristallin est Iris
B
plus convergent
(plus bombé). A’
A B’
Cristallin Rétine
Diaghragme
Écran
Œil réduit B
F’
A O
17 mm
B Iris
A’
A B’
Cristallin Rétine
Diaghragme
Œil réduit
Écran
B
F’
Activité 12 En utilisant deux schémas comme ci-dessus représenter deux rayons lumineux
pour un objet à l’infini perçu distinctement par un œil normal. Faire figurer le
foyer principal image.
Séquence 1 – SP12 19
PR PP
Activité 13 Expérience : placez votre main à environ 40 cm de l’œil puis approchez-la pro-
gressivement de l’œil.
À partir de quelle distance de l’œil les contours de la main deviennent-ils flous ?
Quel est le punctum proximum correspondant à votre œil ?
Positions du punctum proximum et du punctum remotum pour un œil
normal
Le punctum remotum est situé à l’infini. L’œil normal voit net à l’infini sans accommoder.
Activité 14 L’œil sera modélisé par une lentille de vergence C = + 80 δ et un écran situé à
18 mm de la lentille.
Placer la lentille de vergence C= + 80 δ à la position 0 de l’échelle graduée et
placer ensuite l’écran.
1 Chercher par construction graphique la position de l’objet AB de hauteur 4 mm
qui permet d’avoir une image nette sur l’écran ; À est situé sur l’axe optique.
Relever cette position.
2 À quelle distance de la lentille (de l’œil modélisé) se trouve l’objet observé
nettement ?
20 Séquence 1 – SP12
Séquence 1 P hysiqu e
4 Influence de l’iris : rechercher sur Internet ou dans une encyclopédie quels
seraient les changements de l’image obtenue sur l’écran si l’on ajoutait devant
la lentille un diaphragme.
2) L’appareil photographique
a) Description
Un appareil photographique est constitué d’un objectif et d’un « capteur d’images »
(pellicules ou cellules).
Le boîtier de l’objectif comprend :
Eu n ensemble de lentilles,
Eu n diaphragme,
Ee t un obturateur.
Activité 15 Rechercher quelles sont les deux grandes familles de capteurs photosensibles.
Activité 16 Rechercher les différences existant entre un appareil numérique compact, un appa-
reil numérique « bridge » et un appareil numérique « réflex ».
La taille du capteur est-elle la même sur ces trois types d’appareils ?
Séquence 1 – SP12 21
La mise au point est l’opération qui consiste à régler la netteté de l’image. Dans
le cas de l’œil, on parle d’accommodation mais le phénomène est similaire.
Dans un appareil photographique, la mise au point se fait par déplacement de l’objectif.
Elle est optimale quand la surface des capteurs coïncide avec le plan où se forme l’image.
Lorsque l’objet est très éloigné, son image se forme dans le plan focal image de
l’objectif. La distance entre l’objectif et l’image est alors la plus courte.
À mesure que l’objet se rapproche, son image s’éloigne : on doit d’autant plus
écarter l’objectif de la surface sensible que l’objet à photographier est proche.
3. Comparaisons
a) Analogies
L’œil et l’appareil photographique fonctionnent presque de la même façon : cer-
tains constituants de l’appareil photographique ont exactement le même rôle que
certains éléments de l’œil.
La mise au point dans le cas de l’appareil photographique correspond à l’accom-
modation pour l’œil.
b) Différences
Les différences entre l’œil et l’appareil photographique sont notées dans le tableau
ci-dessous.
Oeil Appareil numérique Appareil argentique
Lentille élastique rigide rigide
Nombre d’expositions constamment constamment une seule fois
Images droite droite À l’envers
Résolution élevée moyenne basse
Images subjectives objectives objectives
22 Séquence 1 – SP12
Séquence 1 P hysiqu e
tage certain sur l’œil.
Diaphragme - Pupille
Cellules (ou film) - Rétine
Objectif - Cristallin
1. Décomposition de la lumière
Décomposition de la lumière blanche
Tout corps solide porté à haute température émet de la lumière blanche (filament
d’une lampe par exemple)
Nous avons vu en seconde que la lumière est déviée et décomposée par un prisme.
déviation dBleu
dRouge écran
Lumière
blanche
prisme
Séquence 1 – SP12 23
Laser
prisme écran
24 Séquence 1 – SP12
Activité 18 Si nous observons à travers un filtre rouge les caractères rouges sur fond blanc d’un
journal publicitaire, les caractères se distinguent mal du fond qui apparaît rouge.
Si nous observons ces mêmes caractères à travers un filtre vert : les caractères
apparaissent en noir sur fond vert.
Qu’observera-t-on à travers un filtre bleu ?
a) Synthèse additive
E Utilisons deux sources de lumière blanche, l’une munie d’un filtre de base rouge et l’autre
d’un filtre de base vert et superposons partiellement les deux faisceaux sur un écran.
Rouge
Jaune rouge + vert → jaune (J)
Vert
Séquence 1 – SP12 25
Bleu
Magenta
rouge + bleu → magenta (M)
Rouge
Eb
leu et la deuxième d’un filtre de base vert ; superposons les deux faisceaux
sur un écran.
Bleu
Vert
Bleu
Magenta
Jaune
Vert
26 Séquence 1 – SP12
Séquence 1 P hysiqu e
Chaque point de l’écran reçoit les trois
couleurs et les renvoie : c’est la syn- rouge + vert + bleu→ blanc
thèse additive.
{ }
bleu + rouge + vert → blanc ce qui donne : bleu + jaune → blanc
Le jaune est donc la couleur complémentaire du bleu.
{
rouge + vert + bleu } → blanc ce qui donne : rouge + cyan → blanc
Le cyan est donc la couleur complémentaire du rouge.
{ }
vert + rouge + bleu → blanc ce qui donne : vert + magenta → blanc
b) Synthèse soustractive
Un filtre coloré absorbe certaines couleurs et transmet les autres : la couleur
que nous lui attribuons est celle qu’il laisse passer.
Utilisons une source de lumière blanche, munie d’un filtre coloré de base vert.
Le filtre vert laisse passer le vert et absorbe les autres couleurs (bleu et rouge) ;
il « soustrait » le bleu et le rouge.
C’est la synthèse soustractive des couleurs.
Filtres primaires : rouge, bleu et vert.
Activité 19 Si nous utilisons une source de lumière blanche, munie deux filtres primaires
rouge et vert superposés, qu’observera-t-on sur un écran ?
Filtres secondaires : jaune, magenta, cyan.
Séquence 1 – SP12 27
Activité 21 Observons un magazine à travers des filtres colorés ; remplir le tableau suivant
en notant les couleurs observées
magenta
?
?
?
Jaune
? Cyan
28 Séquence 1 – SP12
Séquence 1 P hysiqu e
élabore alors la sensation colorée.
Le daltonien ne dispose pas des 3 canaux normaux pour former les couleurs ; le
daltonien ne forme les couleurs qu’à l’aide de 2 canaux quand l’un des canaux
est absent ou déficient.
La trichromie
La trichromie rassemble en une seule théorie les principes de la synthèse additive
et de la synthèse soustractive : trois couleurs suffisent à créer toutes les autres.
Ce système, qui découle du principe de la vision humaine, est donc basé sur trois
couleurs fondamentales : le rouge, le vert et le bleu (RVB ou RGB en anglais).
Le cercle chromatique permet d’appliquer le modèle trichromatique.
Couleur spectrale
La couleur spectrale correspond au mélange de certaines couleurs du spectre
continu de la lumière blanche (ou celui de l’arc-en-ciel). La proportion de chacune
de ces « couleurs » peut être déterminée en décomposant le faisceau coloré avec
un prisme. Toute lumière colorée est un ensemble de « composants spectraux ».
Couleur perçue
La couleur perçue est ce que l’œil transmet au cerveau grâce aux 3 types de cônes.
L’œil peut voir de façon identique différents mélanges de couleurs « spectrales ».
Séquence 1 – SP12 29
Quelle est la couleur d’un objet éclairé par une lumière blanche
Lors de la diffusion une partie de la
lumière blanche reçue est absorbée
éclairé par une lumière
tandis que l’autre est renvoyée et
blanche un objet possède la
donne sa couleur à l’objet : un objet
couleur de la lumière qu’il
rouge absorbe toutes les couleurs de la
n’absorbe pas.
lumière blanche, sauf le rouge.
Quelle est la couleur d’un objet éclairé par une lumière colorée ?
Si un objet n’est éclairé que par des lumières qu’il absorbe il semblera noir.
Exemple : un objet rouge éclairé par
une lumière bleue apparaît noir.
La couleur d’un objet dépend
Si un objet est éclairé par une lumière de la couleur de la lumière qui
qui comporte la couleur qu’il n’absorbe l’éclaire.
pas il garde sa couleur d’origine.
Exemple : un objet rouge éclairé par
une lumière jaune (mélange de rouge et de vert) apparaît rouge.
Objets colorés
Rouge Vert Bleu
Couleur de la lumière Rouge
Vert
Bleu Noir
Cyan
Magenta
Jaune Rouge
Blanc
Noir
30 Séquence 1 – SP12
Cristallin lentille
modélisé
par
Iris diaphragme
E Tout rayon passant par le centre optique d’une lentille ne subit aucune
déviation. (1)
E Le rayon issu de B parallèle à l’axe optique sort de la lentille avec une
direction passant par le foyer image F ‘. (2)
E Le rayon issu de B dont la direction passe par le foyer objet F, sort de la
lentille parallèle à l’axe optique. (3)
B
Relation de conjugaison de (2)
(1)
1 1 1 F’
Descartes : − =
OA' OA f ' F O
(3)
B’
Séquence 1 – SP12 31
B
On appelle grandissement
A'B'
le rapport : γ= A’
AB A O
On dit que l’œil accom-
mode pour que l’image se
B’
forme toujours sur la rétine.
Objectif - Cristallin
Synthèse additive
La superposition du rouge et du vert donne du jaune.
Il existe trois couleurs primaires : rouge + vert → jaune (J)
le rouge (R), le vert (V), le bleu (B).
La superposition du rouge et du bleu donne du magenta.
Il existe trois couleurs secon-
daires : le cyan, le magenta, le rouge + bleu → magenta (M)
jaune. La superposition du bleu et du vert donne du cyan.
bleu + vert → cyan (C)
Synthèse soustractive
32 Séquence 1 – SP12
œil modélisé
Appareil
objectif diaphragme Cellules (ou film)
photographique
Séquence 1 – SP12 33
Les phrases ci-dessous étant inachevées, le but de cet exercice est de les compléter
en remplaçant les pointillés par les mots qui conviennent :
a) Un rayon lumineux passant par le ......……………… d’une lentille en ressort paral-
lèlement à l’axe optique.
b) Un faisceau de rayons lumineux, parallèle à l’axe principal converge, à la sortie
de la lentille en un point appelé ......………………
c) Quand un objet ponctuel est situé dans le plan focal objet son image se trouve
......………………
Vergence +5δ + 10 δ – 10 δ + 20 δ
Type de lentille
Distance focale
Distance focale + 5 cm + 10 cm + 20 cm
34 Séquence 1 – SP12
Séquence 1 P hysiqu e
Vergence +5δ + 10 δ + 20 δ
3 On admet que deux lentilles accolées sont équivalentes à une seule qui aurait
pour vergence la somme des vergences de ces deux lentilles.
a) Faut-il augmenter ou diminuer la vergence pour augmenter la convergence
d’une lentille ?
b) Quel type de lentilles doit-on accoler à une lentille convergente pour diminuer
la convergence de cette lentille ?
–8 –7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 1 2 3 4 5 6 7 8
–8 –7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 1 2 3 4 5 6 7 8
–8 –7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 1 2 3 4 5 6 7 8
Séquence 1 – SP12 35
Banc d’optique
1er cas – Indiquer à quelle distance de la lentille se forme l’image et quel est le
grandissement.
A O
–8 –7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 1 2 3 4 5 6 7 8
A O
–4 –3 –2 –1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
A O
–8 –7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 1 2 3 4 5 6 7 8
36 Séquence 1 – SP12
Séquence 1 P hysiqu e
Données pour les affirmations 1 et 2 : on dispose d’une lentille convergente de
distance focale : f ‘ = 10 cm.
→ Affirmation 1 : Cette lentille a une vergence V = 0,10 δ.
B’
Séquence 1 – SP12 37
cherche les positions de la lentille (L) de centre optique O et de l’écran (E) telles que
A' B'
le grandissement transversal γ = = −1 . La distance objet-écran est alors D.
AB
Utiliser la relation de conjugaison de Descartes et l’expression du grandissement
pour obtenir f ' en fonction de D.
B L
+
O
A
Écran
38 Séquence 1 – SP12
Séquence 1 P hysiqu e
Deux lentilles minces convergentes L1 et L2, dont les axes coïncident ont pour
caractéristiques respectives :
centres : O1 et O2,
foyers objets : F1 et F2,
foyers images : F1’ et F2’,
O1 F’1 O2
F’2
Un rayon arrive sur L1 tout en étant parallèle à l’axe optique ; tracer le rayon entre
L1 et L2 puis après la lentille L2.
B L
+
O
A
X
Écran
Séquence 1 – SP12 39
algébrique OA' .
4 Montrer que la formule de conjugaison permet d’établir une relation entre x, D et
f ’, relation qui se présente sous la forme d’une équation du second degré en x.
Bleu
Rouge
Vert
40 Séquence 1 – SP12
Séquence 1 P hysiqu e
séparément les 3 faces du tétraèdre.
Projecteur Projecteur
bleu vert
Projecteur
rouge
Vert
Bleu
Cyan Noir
Magenta
Jaune
Blanc
Noir
Séquence 1 – SP12 41
Exercice 25 Imprimante
1 Quelles encres utilise-t-on dans une imprimante couleur ?
2 Qu’obtient-on en mélangeant les trois couleurs secondaires.
De quelle encre pourrait-on se passer ?
3 Quelles sont les lumières colorées diffusées par chacune de ces encres ?
4 Que se passe-t-il lorsque deux de ces encres sont mélangées ?
5 Quelle est la technique pour obtenir toutes les nuances de couleurs ?
42 Séquence 1 – SP12
A Système chimique
Séquence 1 – SP12 43
chimiques réagissantes).
À l’état final, le système est constitué des produits (espèces chimiques formées)
et des éventuels réactifs n’ayant pas réagi.
Exemple : lorsqu’on fait brûler un morceau de papier à l’air, à l’état initial, le sys-
tème est constitué du papier et du dioxygène de l’air (réactifs) ; tandis que, l’état
final est atteint lorsque tout le papier a brûlé : le système est alors constitué du
gaz issu de la combustion et du résidu noir de papier brûlé (produits).
B La transformation chimique
Lorsque la composition d’un système évolue dans le temps, on dit que ce système
subit une transformation chimique.
Au cours d’une transformation chimique, des réactifs ont été consommés tandis
qu’un ou plusieurs produits ont été formé(s).
On schématise une transformation de la manière suivante :
C La réaction chimique
Une transformation chimique est modélisée (représentée) par une (ou plusieurs)
réactions chimiques. Nous n’envisagerons cette année que des transformations
correspondant chacune à une seule réaction chimique.
44 Séquence 1 – SP12
Séquence 1 C him ie
des réactifs et des produits sous la forme :
réactifs → Produit(s)
Une équation chimique nous dit quels sont les réactifs et quels sont les produits
et dans quelles proportions, ces espèces interviennent lors de la transformation
chimique.
En 1777, le chimiste français Lavoisier (1743 – 1794) a énoncé la loi de conser-
vation de la masse lors d’une réaction chimique :
Au cours d’une réaction chimique, la somme des masses des réactifs ayant
réagi est égale à la somme des masses des produits formés.
Cette loi est une conséquence directe de la conservation des éléments lors d’une
réaction.
Une équation de réaction chimique fournit un bilan en quantités de matière
(c’est-à-dire en moles) entre les réactifs consommés et les produits formés, dans
les proportions des nombres (coefficients) stœchiométriques (nécessaires pour
ajuster l’équation).
On ajuste (équilibre) une équation chimique en respectant la conservation des
éléments chimiques ainsi que la conservation des charges électriques.
On raisonne maintenant en moles et non plus en entités élémentaires.
Activité 2 Écrire et ajuster l’équation chimique de la réaction entre le fer solide et le soufre
qui donne du sulfure de fer solide.
D Notion d’avancement
1. Tableau d’avancement
Prenons l’exemple de la réaction d’une solution d’hydroxyde de sodium (solution
aqueuse contenant des ions Na+ et HO-à l’état dissous) avec une solution de
sulfate de cuivre (II) (Cu2+ + SO42 – ) :
Versons 2 mL de solution bleue de sulfate de cuivre dans un tube à essais et ajou-
tons quelques gouttes de solution d’hydroxyde de sodium : on constate l’apparition
d’un précipité bleu d’hydroxyde de cuivre (II) : Cu(OH)2.
Séquence 1 – SP12 45
Équation de
réaction
Cu2+ + 2HO– → Cu(Oh)2
x n0 – x n’0 – 2x 0+x
Au cours de la
transformation.
46 Séquence 1 – SP12
Séquence 1 C him ie
Dans le cas où les réactifs ne sont pas en proportions stœchiométriques, un des
réactifs au moins a été entièrement consommé à l’état final : c’est le réactif
limitant ; en effet, sa disparition limite la réaction c’est-à-dire provoque son arrêt.
L’autre réactif ou les autres réactifs ne sont que partiellement consommés; on dit
qu’ils sont en excès.
Revenons sur l’exemple de la réaction d’une solution d’hydroxyde de sodium (Na+
+ HO – ) avec une solution de sulfate de cuivre (II) (Cu2+ + SO42 – ) :
L’équation chimique de la réaction est :
Cu2+ + 2HO– → Cu(OH)2
Dans un bécher de 150 mL, on verse 50,0 mL de solution de sulfate de cuivre à
C = 0,10 mol.L-1 à l’aide d’une fiole jaugée puis progressivement de la soude à
C’ = 1,0 mol.L-1 à l’aide d’une burette graduée.
La présence d’hydroxyde de cuivre est repérée par la formation d’un précipité bleu.
La présence d’ions cuivre Cu2+ dans une solution est repérée par la couleur bleue
de la solution.
La présence d’ions hydroxyde HO– dans une solution se fait en mesurant le pH
(très supérieur à 7).
L’abondance du précipité sera noté : + ou ++ ou +++ en fonction de la quantité
relative.
50 2 + Bleue 3 Cu2+
50 4 + Bleue 4 Cu2+
50 6 ++ Bleue 5 Cu2+
50 10 +++ Incolore 7
Séquence 1 – SP12 47
À l’état initial, l’avancement est nul. À l’état final, il est appelé avancement
maximal et noté xmax, de manière à compléter le tableau d’avancement :
Équation de
réaction
Cu2+ + 2HO– → Cu(OH)2
Au cours de la
x 5.10-3 – x 5.10-3 – 2x 0+x
transformation.
Au cours de la
x
transformation.
48 Séquence 1 – SP12
Séquence 1 C him ie
Faire alors le bilan de matière.
Quelle sera la couleur de la solution obtenue à l’état final après séparation du
précipité par filtration ?
On peut prolonger le bilan de matière en calculant la masse m ou le volume v
d’une espèce chimique à l’état final, à partir de sa quantité de matière n.
1. R
elation entre la masse et la quantité
de matière – Notion de masse molaire
Comme l’indique son nom, la masse molaire est la masse d’une mole d’entités
élémentaires. Elle est notée M et est exprimée en g.mol-1 ou g/mol.
La masse molaire va nous permettre de relier quantité de matière et masse .
D’après la définition de la masse molaire, on a la relation :
n : quantité de matière (mol)
m
n= m : masse (g)
M
M : masse molaire (g.mol–1)
Exemple : dans 100g d’eau, quelle quantité de matière ? (MH = 18 g . mol–1)
2O
mH O 100
nH O = 2 = = 5, 55mol .
2 MH O 18
2
Séquence 1 – SP12 49
Elément H C N O S
Masse molaire M
1 12 14 16 32
(g.mol-1)
2. R
elation entre le volume et la quantité de
matière d’un gaz – Notion de volume molaire
En 1811, le chimiste italien Avogadro, puis le français Ampère, émirent une hypo-
thèse qui conduira en 1814, après vérification expérimentale à la loi d’Avogadro-
Ampère (vue en classe de Seconde) :
Par exemple, 2 flacons identiques,
contenant, l’un du dihydrogène gazeux Des volumes égaux de gaz dif-
et l’autre du dioxygène gazeux, contien- férents, pris dans les mêmes
conditions de température et de
nent le même nombre de molécules. La
pression, contiennent le même
nature du gaz n’influe pas sur la quan- nombre de molécules (et donc la
tité de matière. même quantité de matière n).
Pour relier quantité de matière et
volume, on définit le volume molaire
Vm (en L.mol-1) (Litre par mole) qui est le volume d’une mole de gaz.
Ce volume dépend de la température et de la pression du gaz ; ainsi, dans les
Conditions Normales de Température et de Pression (CNTP) c’est – à – dire à 0°C
et à la pression atmosphérique, la valeur de Vm est de 22,4 L.mol-1.
De la définition du volume molaire, on obtient la relation :
50 Séquence 1 – SP12
Séquence 1 C him ie
Activité 11 Dans les CNTP, quel est le volume des gaz :
0,2 mole de H2
3 moles de N2
0,2 mole de O2
Activité 12 Quelle quantité de matière est contenue dans un litre de dioxyde de carbone ?
(CNTP)
Que peut-on dire du volume des gaz :
44g de dioxyde de carbone
71g de dichlore
pris dans les mêmes conditions ?
Séquence 1 – SP12 51
52 Séquence 1 – SP12
Séquence 1 C him ie
espèce chimique à l’état final ; on effectue ainsi un bilan de matière.
La relation entre quantité de matière et masse est :
m=nxM
m : masse de l’échantillon (g)
n : quantité de matière (mol.)
M : masse molaire du corps pur (g.mol-1).
Dans le cas des gaz, on définit le volume molaire : c’est le volume occupé par
une mole de gaz.
Ce volume dépend de la température et de la pression du gaz en question. Il est
noté VM et s’exprime en L.mol-1. Dans les conditions habituelles ( 20 °C et pression
atmosphérique) : VM = 24 L.mol-1.
La relation entre quantité de matière et volume d’un gaz est :
V = n x VM
V : volume du corps pur gazeux (L)
n : quantité de matière (mol.)
VM : volume molaire (L.mol-1)
Séquence 1 – SP12 53
54 Séquence 1 – SP12
Séquence 1 C him ie
transformation.
5 Déterminer alors le réactif limitant en calculant l’avancement maximal X
max.
6 En déduire la composition du système dans son état final.
Séquence 1 – SP12 55
Données du problème
EL
a seule espèce colorée dans le mélange réactionnel est la forme dite oxydée
du bleu de méthylène qui donne une coloration bleue. Elle est notée BM+(aq).
EL
a forme incolore du bleu de méthylène, dite réduite, est notée BMH(aq).
ED
ans les conditions de l’expérience, le glucose réagit avec le bleu de méthylène.
On admettra qu’il est introduit en large excès devant les autres réactifs.
e glucose est noté RCHO(aq). Sa masse molaire est M = 180 g.mol-1.
EL
2. Étude quantitative
L’erlenmeyer dans lequel l’élève réalise l’expérience est bouché hermétiquement et
contient un volume V(O2) = 48 mL de dioxygène et 5,0 g de glucose RCHO.
Le volume molaire des gaz dans les conditions de l’expérience vaut Vm = 24,0 L.mol-1.
2.1. Compléter de façon littérale et en respectant les notations, le tableau d’avancement :
56 Séquence 1 – SP12
Séquence 1 C him ie
l’erlenmeyer.
On réalise une série d’agitations successives qui permet de dissoudre tout le
dioxygène présent dans l’erlenmeyer.
2.3. En déduire la quantité de matière ni (BMH) susceptible de réagir avec la
quantité de matière initiale ni(O2) de dioxygène.
2.4. À partir de l’équation 1, montrer que la quantité de matière de glucose
n(RCHO) ayant réagi au cours de l’expérience est 4,0.10-3 mol. On pourra
s’aider d’un tableau d’avancement.
2.5. En déduire la masse m de glucose n’ayant pas réagi dans l’erlenmeyer. n
Séquence 1 – SP12 57
Sommaire
Séquence 2 – SP12 1
Séquence 2 – SP12 3
T en s c = 3,0.108 m.s–1
c
λ en m λ = cT =
υ
υ en hertz (Hz)
Activité 1 Remplacer sur le schéma ci-dessous les points d’interrogation par les longueurs
d’onde ou fréquences correspondantes.
104 ?
grandes ondes
Longueur 300 kHz
d’onde
(en m) Ondes
? hertziennes 30 MHz
FM
300 MHz
Télévision
10–3 ?
I.R.
10–6 3 1014
visible
10–7 ultraviolet
? 3 1016
rayons X
10–12 3 1020
rayons λ Fréquence
(en Hz)
Activité 2 1 Quelle est la longueur d’onde des ondes émises en modulation de fréquence
par la station de radio France Info (105,5 MHz) ?
2 France-Inter émet en grandes ondes sur la longueur d’onde 1849 m. Quelle est
la fréquence de cet émetteur ?
3 A quel domaine appartiennent ces ondes ?
4 Séquence 2 – SP12
Séquence 2 P hysiqu e
en longueurs d’onde
échelle des longueurs d’onde pour les différents domaines
Activité 3 Compléter le tableau suivant concernant les sous multiples de l’unité «mètre» en
suivant l’exemple donné.
Un micromètre Un nanomètre Un millimètre Un picomètre Un kilomètre
1 km
103 m
3. Domaine visible
Pour le domaine des ondes visibles, l’intervalle de longueurs d’onde est souvent
donné avec des valeurs arrondies
[400 nm ; 800 nm] plus faciles à retenir.
Les couleurs peuvent être associées à des intervalles de longueurs d’onde diffé-
rentes.
Le domaine des radiations lumineuses est encadré par le domaine des radiations
IR (infra rouge), et celui des radiations ultraviolettes.
Séquence 2 – SP12 5
Rayonnement ultraviolet
Les sources d’ultraviolet sont, avant tout, naturelles : le Soleil et les étoiles pro-
duisent des ultraviolets.
Les ultraviolets (UV) sont des ondes électromagnétiques dont les longueurs d’onde
sont comprises entre 10 et environ 400 nm.
B La lumière
1. Propagation de la lumière
a) Propagation rectiligne
La lumière se propage dans le vide, et dans les milieux transparents (air, eau, gaz,
verre, etc...).
Observons la lumière provenant d’un laser qui traverse une cuve remplie d’eau
et de sel non mélangé.
laser
6 Séquence 2 – SP12
Séquence 2 P hysiqu e
dans l’air mais pas dans le mélange Propagation rectiligne de la
d’eau et de sel. lumière : la lumière se propage
en ligne droite dans le vide et
dans l’air.
b) Vitesse de la lumière
2. Décomposition de la lumière
Tout corps solide porté à haute température émet de la lumière blanche (filament
d’une lampe par exemple).
Nous avons vu en seconde que la lumière est déviée et décomposée par un prisme.
déviation dBleu
dRouge écran
Lumière
blanche
prisme
Séquence 2 – SP12 7
Laser
prisme écran
c) D
écomposition de la lumière émise par une lampe à
mercure
On éclaire une fente avec de la lumière émise par une lampe à mercure ; le faisceau
obtenu est dirigé sur la face du prisme.
On observe sur l’écran des radiations distinctes : un spectre de raies.
8 Séquence 2 – SP12
Séquence 2 P hysiqu e
est caractérisée par sa longueur d’onde λ dans le vide ou dans l’air.
La longueur d’onde caractérise dans l’air et dans le vide une radiation
monochromatique.
La radiation rouge du laser utilisé est caractérisée par sa longueur d’onde : λ = 633 nm.
Les étoiles
Une étoile est un astre qui produit et qui émet de la lumière. Le Soleil est une étoile.
Il existe des milliards d’étoiles dans l’univers (Proxima du centaure, ….)
Les feux ou les combustions
Une combustion est une réaction chimique avec le dioxygène qui s’effectue avec
incandescence.
Par exemple, la combustion du sodium produit une flamme jaune.
Remarque : les vers luisants, les lucioles
produisent de la lumière à partir d’une
réaction biochimique.
Séquence 2 – SP12 9
Les lampes à décharge contiennent du gaz (du sodium par exemple) qui donne
une certaine couleur (jaune orangé par exemple). la lumière électrique s’obtient
par une décharge électrique entre deux électrodes.
Les tubes fluorescents contiennent un mélange de gaz rares et de vapeur de
mercure à basse pression.
Une décharge électrique entre deux électrodes produit, à l’intérieur du tube, une
lumière (UV) qui, en frappant un revêtement fluorescent, se transforme en une
lumière blanche.
La lampe fluo compacte est une adaptation du tube fluorescent à un usage
domestique. Le tube est miniaturisé, plié ou enroulé.
Les lasers
Activité 6 Rechercher la signification du mot LASER ?
En quelle année a-t-il été découvert ?
Ee t la densité d’énergie (il émet pendant des durées très brèves ce qui donne des
densités d’énergie extrêmement élevées).
L’utilisation des lasers peut présenter des risques pour l’homme en fonction de
la puissance du laser.
Si le faisceau laser est dirigé dans l’œil, le faisceau laser converge sur la rétine qui
peut alors être endommagée même avec des lasers de faible puissance (dès 1 mW).
10 Séquence 2 – SP12
Séquence 2 P hysiqu e
ampoule est traversé par un courant Le rayonnement thermique émis
électrique, sa température augmente par un corps chauffé correspond
fortement (entre 2200°c et 2500°C), ce à l’émission d’ondes électroma-
qui provoque une émission de lumière gnétiques.
blanche.
Un corps chauffé émet donc des ondes électromagnétiques : on dit qu’il rayonne.
Thermomètre Thermomètre
On remarque que la température du
côté droit est plus élevée que celle du Le cas idéal d’un corps qui
côté gauche ; on dit que le corps absorbe tous les rayonnements
« noir » rayonne mieux qu’un corps (quelque soit la longueur d’onde)
« blanc ». et qui ne diffuse rien est appelé
« corps noir ».
Cela s’explique par le fait que la surface
métallique blanche diffuse beaucoup
plus du rayonnement reçu alors que la surface noire en diffuse peu.
C’est un modèle qui est aussi un émetteur idéal lorsqu’il est chauffé ; le rayonne-
ment ne dépend alors que de la température.
Exemples se rapprochant du corps noir : le Soleil, le filament d’une lampe, ...
Séquence 2 – SP12 11
Le profil spectral d’un corps noir est la courbe représentant l’intensité de la lumière
(ou une grandeur comme la luminance) émise par ce corps en fonction de la lon-
gueur d’onde pour une température donnée.
Courbes du rayonnement (la luminance) en fonction de la longueur d’onde
(en nm).
4
3,5
T = 6000 K
2,5
T = 5500 K
1,5 T = 5000 K
1 T = 4000 K
0,5
λmax.(nm)
λmax. T (K.m)
12 Séquence 2 – SP12
Séquence 2 P hysiqu e
avec la température ? Loi de Wien :
Trouver une relation simple entre λmax. et T. λmaxT = 2, 9.10−3 K.m
En 1893, le physicien Wilhelm Wien
(1864-1928) a énoncé la loi reliant la
valeur de λmax et la température.
La longueur d’onde λmax , correspondant au maximum d’émission lumineuse, est
inversement proportionnelle à la température du corps chauffé.
T en Kelvin (K)
T = 6000 K
λ 300 350 420 450 470 500 550 600 700 800 1000
L 0,32 1,60 3,56 3,70 3,71 3,62 3,35 3,01 2,17 1,6 1,00
D Interaction lumière-matière
E l’effet photoélectrique,
Activité 9 Rechercher dans une encyclopédie ou sur Internet en quoi l’effet photoélectrique
a « bouleversé » la physique classique.
A la fin du 19è siècle, les physiciens essayaient de comprendre le spectre du
rayonnement des corps noirs en se fondant sur la physique classique ce qui ne
permet pas d’expliquer certains résultats expérimentaux.
Max Planck, réussit à trouver, en 1900, une loi du rayonnement en accord avec
les mesures expérimentales.
Planck considérait que la lumière n’était pas absorbée et émise de manière conti-
nue, mais uniquement de manière discrète, par l’intermédiaire de quanta.
14 Séquence 2 – SP12
Séquence 2 P hysiqu e
d’une plaque de zinc, cet électron est éjecté de la plaque. Einstein donne le nom
de photon à ce grain de lumière.
Les ondes électromagnétiques, des ondes radio aux rayons gamma, sont toutes
constituées de photons.
photon
métal é
c
E en joule (J) E = hυ = h
λ
λ en mètre (m)
Rayonnement IR Visible UV X
Séquence 2 – SP12 15
de la matière
En 1905, Niels Bohr utilise la quantification de la lumière pour expliquer les spectres
atomiques.
Lorsqu’un atome se désexcite et passe
d’un niveau d’énergie vers un niveau Les variations d’énergie de
d’énergie inférieur, il émet un photon l’atome sont quantifiées.
d’énergie.
L’atome ne peut exister que dans certains états d’énergie bien définis caractéris-
tiques de l’élément; chaque état est caractérisé par un niveau d’énergie.
La perte d’énergie d’un atome excité passant du niveau d’énergie E p vers un
niveau inférieur En s’accompagne de l’émission d’un photon d’énergie tel que :
∆E = E p − E n = h ν
E (en eV)
Ep
Émission
d’un photon
En
∆E = E p − E n = h ν
E (en eV)
Ep
16 Séquence 2 – SP12
Séquence 2 P hysiqu e
tronvolt : 1 eV = 1,6.10 – 19 J.
n= 0
8
n=6 –0,37
n=5 –0,54
n=4 –0,85
n=3 –1,51
n=2 –3,39
n=1 –13,6
Séquence 2 – SP12 17
Pourcentage
78,4 % 19,8 % 0,8 % 0,3 % 0,2 % 0,2 % 0,2 %
massique
Cette composition chimique est celle que l’on retrouve dans la plupart des étoiles
de notre Galaxie, à l’exception de celles qui sont situées dans le halo.
18 Séquence 2 – SP12
Micro- Ondes
γ X UV Visible IR ondes hertziennes λ
c = 3,0.108 m.s–1
c
E en joule (J) E = hυ = h
λ
λ en mètre (m)
Séquence 2 – SP12 19
20 Séquence 2 – SP12
Séquence 2 P hysiqu e
Calculer l’énergie E1 associée au photon de fréquence ν1 = 4.1014 Hz.
Calculer l’énergie E2 associée au photon de fréquence ν2 = 3.1016 Hz.
Recopier correctement la phrase suivante en choisissant les adjectifs qui convien-
nent parmi ceux proposés : « plus la fréquence d’une onde est élevée, plus son
énergie est (faible ou forte).
Exercice 6 Lampes UV
1 Citer deux sources de radiations ultraviolettes.
2 Citer une source de radiations infrarouges.
3 Choisir parmi les différents domaines spectraux ci après celui qui correspond
aux radiations UV, puis celui qui correspond aux radiations IR.
a - de 750 nm à 1 mm ;
b - de 400 nm à 750 nm ;
c - de 10 nm à 400 nm ;
d - de 0,001 nm à 10 nm
4 Citer une application des radiations ultraviolettes et une application des radia-
tions infrarouges.
5 a) Donner la valeur de la célérité, c, de la lumière dans le vide.
b) Calculer l’énergie d’un photon infrarouge de fréquence ν = 1,5.10-14 Hz.
Calculer la longueur d’onde λ, dans le vide, de l’onde associée à ce photon.
Exercice 8 Rayonnements UV et IR
1 Les ondes lumineuses visibles par notre œil ne représentent qu’une petite partie
du vaste domaine des ondes électromagnétiques.
Après avoir recopié le schéma ci-après, indiquer les domaines des radiations
de la lumière visible, des UV et des IR.
Séquence 2 – SP12 21
λ(m)
22 Séquence 2 – SP12
Séquence 2 P hysiqu e
0,25
0,2
0,15
0,1
0,05
λ
(nm)
500 1000 1500 2000
Séquence 2 – SP12 23
E (en eV)
–1,5
–1,9
–3,0
24 Séquence 2 – SP12
Séquence 2 P hysiqu e
On dispose d’une diode laser S émettant un faisceau lumineux monochromatique
de longueur d’onde λ = 0, 790 µm.
Quelle est la couleur de la lumière émise par cette diode laser ?
La lumière émise résulte d’une transition entre deux niveaux d’énergie E1 et E2
tels que E2 < E1.
E =0 niveau n
8
8
E5 = 1,38 niveau n = 5
E4 = 1,51 niveau n = 4
E3 = 1,93 niveau n = 3
E2 = 3,03 niveau n = 2
E1 = 5,14 niveau n = 1
3 La couleur jaune-orangé correspond à une transition concernant les deux pre-
miers niveaux (n = 1 et n = 2).
Représenter cette transition par une flèche sur le diagramme énergétique dans
le cas d’une émission.
Séquence 2 – SP12 25
Le tube fluorescent étudié est constitué d’un cylindre de verre qui contient un
gaz à basse pression. La paroi intérieure du cylindre est recouverte d’une poudre
fluorescente. Lorsque le tube est mis sous tension, une décharge électrique se
produit: des électrons circulent dans le gaz entre les deux électrodes. Les électrons
bombardent les atomes gazeux et leur cèdent de l’énergie.
Le schéma simplifié du circuit est donné ci-dessous :
0
–0,90 E4
–3,73 E3
–4,99 E2
–5,54 E1
–10,44 E0
etour vers E0. . Lors de la transition du niveau E1 vers le niveau E0, l’atome
3R
de mercure perd un quantum d’énergie.
a. Comment se manifeste cette perte d’énergie ?
b. Calculer la longueur d’onde λ 1→ 0 correspondante dans le vide.
c. Après avoir rappelé les limites des longueurs d’onde dans le vide du spectre
26 Séquence 2 – SP12
Séquence 2 P hysiqu e
se situe la radiation de longueur d’onde λ 1→ 0 .
Exercice 16 Le spectre de la lumière émise par une étoile contient un spectre continu auquel
se superposent des raies noires.
1 D’où provient le spectre continu ?
2 A quoi correspondent les raies noires ?
Certaines radiations de cette lumière sont absorbées par le gaz contenu dans
les couches périphériques de l’étoile.
3 Les raies noires peuvent être déterminées avec un spectroscope.
Avec le même spectroscope, un extrait du spectre d’émission de l’argon a
été élaboré. Les deux spectres juxtaposés, ci-dessous, ont la même échelle de
longueur d’onde.
Déterminer, en utilisant le spectre de l’argon, la longueur d’onde de la raie
marquée d’une flèche noire.
Séquence 2 – SP12 27
28 Sequence 2 – SP12
Séquence 2 C him ie
bance et notée A. L’absorbance est une grandeur sans dimension (sans unité).
Activité 1 Pour des solutions de même nature et de même concentration, quel autre facteur,
relatif à la solution, peut faire varier A ?
2. R
elation entre absorbance et concentra-
tion d’une espèce colorée
L’espèce colorée choisie est le diiode I2 en solution aqueuse. L’expérience consiste
à mesurer l’absorbance A de plusieurs solutions-étalon de diiode de concentrations
données.
Pour cela, il convient tout d’abord de réaliser le zéro d’absorbance (appelé aussi le
blanc) , c’est-à-dire régler la valeur de A sur 0 lorsque l’on place une cuve, conte-
nant uniquement le solvant des solutions étudiées, dans le spectrophotomètre (
afin de ne pas tenir compte de l’éventuelle absorbance du solvant).
Il suffit ensuite de régler la valeur de la longueur d’onde de la radiation lumineuse
et la mesure des absorbances peut commencer.
Les résultats expérimentaux donnent :
A=k.C
Séquence 2 – SP12 29
EL
a solution doit être limpide.
1. Chimie organique
La chimie organique peut être décrite comme la chimie des composés contenant
l’élément carbone. Dans la très grande majorité des molécules organiques, il est
associé principalement à l’élément hydrogène.
La chimie organique concerne des domaines très variés comme les molécules du
vivant (glucides, lipides, protides) ou comme des composés synthétiques (poly-
mères, colorants, produits pharmaceutiques).
En plus des atomes de carbone et d’hydrogène, les composés organiques peu-
vent contenir des atomes d’oxygène, d’azote, d’hydrogène, de soufre, d’halogène
(fluor, chlore, brome, iode) et plus rarement des métaux (chimie organométallique,
hémoglobine).
Il est possible de classer les composés organiques par familles : chaque famille
possède un groupe caractéristique (voir le cours de seconde) qui lui confère des
propriétés chimiques particulières. Nous les étudierons dans les séquences 4, 7 et 8.
2. S
tructures électroniques ; règles
du duet et de l’octet
Soient les éléments chimiques : hydrogène (Z = 1) , carbone (Z = 6), azote (Z = 7)
et oxygène (Z = 8).
30 Séquence 2 – SP12
Ces règles concernent donc les électrons des couches externes des
atomes. Seuls ces électrons entrent en compte dans la formation des liaisons
chimiques des molécules.
Notez que, parmi les 4 éléments pris en exemples précédemment, seul l’hydrogène
respectera la règle du duet, tandis que le carbone, l’azote et l’oxygène vérifieront
la règle de l’octet.
3. L
iaisons covalentes, formules dévelop-
pées et semi-développées
Une molécule est un assemblage d’atomes liés les uns aux autres par des liaisons
appelées liaisons covalentes ou liaison de covalence. Une molécule est neutre
électriquement.
Une liaison de covalence résulte de la mise en commun de deux électrons par
deux atomes, chaque atome apportant un électron. Le doublet d’électrons mis en
commun (ou doublet liant) est à l’origine de la liaison covalente établie entre les
deux atomes.
Ces liaisons covalentes sont représentées dans la formule développée que vous
avez déjà étudiée en seconde.
Dans la formule semi-développée, on ne représente pas les liaisons covalentes
reliant un atome d’hydrogène à un autre atome.
Exemple : eau de formule brute H2O.
La molécule est constituée de 2 éléments : oxygène O : (K)2 (L)6 et hydrogène H : (K)1.
L’atome d’oxygène contient donc ne = 6 électrons et l’atome d’hydrogène 1 élec-
tron dans leur couche externe. Donc l’oxygène forme 2 liaisons et chaque hydro-
gène 1 seule liaison.
La formule développée de la molécule d’eau est alors : H-O-H.
Remarque : on utilise souvent la notion de valence d’un atome pour décrire simple-
ment le nombre de liaisons que cet atome est susceptible de faire. La valence d’un
atome fixe de façon précise le nombre d’autres atomes auquel cet atome peut se lier.
Si un atome a une valence de 1, il ne pourra se lier qu’à un seul atome : il est alors
monovalent. Si sa valence est de 4, il pourra se lier avec 4 atomes : il est tétravalent.
Exemples : 1H : (K)1 : monovalent 2 4
6C : (K) (L) :tétravalent
Séquence 2 – SP12 31
Activité 7 Combien de doublets non liants possèdent les atomes d’hydrogène, d’oxygène et
d’azote engagés dans des liaisons covalentes à l’intérieur d’une molécule?
5. M
éthode pour écrire la formule de Lewis
d’une molécule
a) Écrire le nom et la formule brute de la molécule (la formule brute indique
seulement la nature et le nombre des atomes qui constituent la molécule).
b) A partir des numéros atomiques, écrire la structure électronique de tous les
atomes de la molécule. En déduire le nombre d’électrons de la couche externe
pour chaque atome.
c) Trouver le nombre de liaisons (valence) que doit former chaque atome pour
respecter la règle du «duet» ou de l’octet.
d) Ecrire la formule développée de la molécule en plaçant des doublets liants
(liaison) entre les atomes.
e) Déterminer le nombre de doublets non liants pour chaque atome en comptant
le nombre d’électrons de la couche externe non engagés dans des liaisons avec
d’autres atomes.
f) Répartir ces doublets non liants autour des atomes concernés.
Revenons sur l’exemple de la molécule d’eau de formule brute H2O.
La molécule est constituée de 2 éléments : oxygène O : (K)2 (L)6 et hydrogène H : (K)1.
L’atome d’oxygène contient donc ne = 6 électrons et l’atome d’hydrogène 1 élec-
tron dans leur couche externe. Donc l’oxygène forme 2 liaisons et chaque hydro-
gène 1 seule liaison.
La formule développée de la molécule d’eau est alors : H-O-H.
Chaque atome d’hydrogène a utilisé son électron de la couche externe pour réaliser
la liaison avec l’atome d’oxygène.
32 Séquence 2 – SP12
Séquence 2 C him ie
les liaisons avec les atomes d’hydrogène ; il lui reste donc 4 électrons qui vont
former deux doublets non liants.
La formule de Lewis de la molécule d’eau est alors :
H O H
(a)
On peut vérifier que chaque atome d’hydrogène est entouré de 2 électrons pour
respecter la règle du « duet » (les 2 électrons du doublet liant sont à compter)
tandis que l’atome d’oxygène est entouré de 8 électrons pour respecter la règle
de l’octet (2 doublets liants et 2 doublets non liants donnent 8 électrons).
Activité 8 En utilisant la méthode illustrée ci–dessus, établir la formule de Lewis des molécules :
– dihydrogène H2
– dichlore Cl2
– chlorure d’hydrogène HCl
– ammoniac NH3
– méthane CH4
– hydroxylamine H3NO
Dans tous ces exemples, les atomes ne forment entre eux qu’une seule liaison
de covalence.
Dans les exemples qui vont suivre, il faut envisager l’existence de plusieurs liaisons
entre certains atomes ; ce sont des liaisons multiples :
– 2 liaisons entre 2 atomes est appelée liaison double.(ou double liaison).
– 3 liaisons entre 2 atomes est appelée liaison triple. (ou triple liaison).
Dans le schéma de Lewis de la molécule, on place alors les tirets (représentant les
liaisons) les uns au dessus des autres.
1. La molécule de méthane H
Comme nous l’avons vu dans l’activité 8 la formule de Lewis du H C H
méthane peut être représentée par
C
Séquence 2 – SP12 33
Activité 10 Tenez à la main par les embouts 4 ballons de baudruche gonflés au maximum.
Est-il facile de les maintenir tous les quatre dans un même plan avec l’autre main?
Que se passe-t-il si on les laisse libres de se disposer dans l’espace autour de la
main qui les tient?
Pour pouvoir étudier la géométrie de la molécule de méthane, il faut donc représenter
simplement sur une feuille de papier (soit en deux dimensions) la structure spatiale
d’une molécule tridimensionnelle : on adopte alors la représentation de Cram :
Une liaison covalente dans le plan de l’écriture (plan de la feuille) est représentée
par :
Une liaison en avant du plan de l’écriture par :
Une liaison en arrière du plan de l’écriture par :
Ce qui donne la représentation de Cram du méthane :
La molécule a une structure tétraédrique, dans laquelle l’angle entre 2 liaisons
C- H est de 109°.
H
C
H
H
H
34 Séquence 2 – SP12
Séquence 2 C him ie
ter une position d’éloignement maximal, c’est – à – dire de plus grande stabilité
(moindre répulsion). Ainsi la formule de Lewis permet de prévoir la géométrie des
molécules simples.
les doublets non liants prennent même un peu plus de place que les doublets liants
autour de l’atome central puisque l’angle entre les 2 liaisons O – H est légèrement
inférieur à celui entre les liaisons C – H du méthane.
H3C CH3
CH3 CH3
CH3
Séquence 2 – SP12 35
a) H3C-CH=CH-CH2-CH2-CH3
b) H3C-CH=CH-CH=CH-CH3
c) H3C-CH=C=CH-CH2-CH3
d) H3C-CH=CH-CH2-CH=CH2
2. Indicateurs colorés
Les indicateurs colorés sont des acides ou des bases dont les formes acide et
basique conjuguées ont des teintes différentes.
Les indicateurs colorés peuvent être utilisés comme indicateur de fin de dosage
mais aussi pour indiquer l’état du système (valeur du pH) lors, par exemple d’une
synthèse ou d’une extraction en Chimie organique.
L’hélianthine est un indicateur coloré de formule :
O
O
N S
N N OH
Activité 15 A partir de sa structure, comment peut-on justifier pourquoi l’hélianthine est colorée ?
Jusqu’à pH = 3,1, l’hélianthine est rouge en solution aqueuse puis orangée jusqu’à
4,4 et enfin jaune au-delà de 4,4.
(1) : E (2) : Z
En effet, contrairement à la liaison simple C–C, la liaison double C=C est rigide
et ne permet pas la libre rotation des atomes autour d’elle-même, ce qui induit
2 arrangements atomiques différents, correspondant aux 2 formules ci-dessus.
Ces 2 molécules ont la même formule brute mais un arrangement d’atomes diffé-
rent donc ce sont des isomères. Des molécules isomères sont non superposables.
L’isomère (1) porte le nom d’isomère E , tandis que l’isomère (2) s’appelle l’isomère Z.
36 Séquence 2 – SP12
Séquence 2 C him ie
en effet, dans l’isomère E , les 2 atomes d’hydrogène portés par les atomes de
carbone doublement liés sont de part et d’autre de la double liaison , tandis que
dans l’isomère Z , ils sont du même côté.
O (E) 12
12
E-Rétinal Z-Rétinal
H O
OH
CH3
CH3
Rétinol
Séquence 2 – SP12 37
Les colorants
Les colorants
Un colorant est une substance, naturelle ou synthétique, qui, mise en contact
avec un support, dans des conditions appropriées, se fixe sur ce dernier de façon
durable en lui communicant une certaine couleur.
On distingue deux catégories de colorants : les pigments et les teintures.
EL
es pigments sont généralement insolubles dans l’eau et sont sans affinité
chimique vis-à-vis du support.
EL
es teintures sont absorbées par le support et se mélangent à sa couleur.
Les colorants sont utilisés dans différents domaines : alimentaire, textiles, pein-
tures …….
EL
es colorants alimentaires sont utilisés pour colorer un produit alimentaire
ou pour retrouver la couleur originale de ce produit.
Il existe des colorants naturels (comme la chlorophylle) et des colorants de
synthèse reproduisant certaines espèces naturelles ou n’ayant pas d’équivalent
naturel.
La Communauté Européenne attribue à chaque colorant alimentaire un code
commençant par la lettre E et le chiffre 1 :
C’est le cas du jaune tartrazine de code E 102 et dont la structure est :
NaOOC
N
N N SO3Na
N
OH
NaO3S
38 Séquence 2 – SP12
Séquence 2 C him ie
H3C N CH3
HO
CH3
O HO
S S N
HO O
O O
H3 C
E Lescolorants utilisés pour teinter les textiles sont appelés pigments : ils sont
aussi utilisés dans des domaines comme l’ameublement, les cosmétiques (coif-
fure), en maroquinerie (cuir) et en peinture.
L’indigo, jadis extrait de l’indigotier, est l’un des principaux pigments utilisés,
en particulier pour colorer les jeans. Il est de nos jours fabriqué par synthèse
industrielle.
Sa formule est :
O
Na+ O H
S N
O
O O
O–
N S
Na+
H O
O
La garance est une plante dont les racines contiennent de l’alizarine qui est un
colorant rouge. De nos jours celle-ci est obtenue par synthèse :
O OH
OH
Séquence 2 – SP12 39
espèces chimiques dont l’une de ces espèces prédomine par rapport à l’autre
en solution, et ce en fonction des propriétés du milieu. En fonction de l’espèce
qui prédomine, la couleur de la solution est différente. On distingue types d’in-
dicateurs colorés :
• Indicateurs colorés acido-basiques
• Indicateurs colorés d’oxydo-réduction
• Indicateurs colorés de complexation
• Indicateurs colorés de précipitation
Le bleu de bromothymol est une espèce possédant 2 formes : une forme dite acide
(jaune en solution aqueuse) et une forme basique (bleue) :
Br
HO OH
Br
O
S O
O
On détermine la structure de ces composés par des techniques d’analyse fine telle :
la spectrophotométrie, la chromatographie ou la résonance magnétique nucléaire.
Formule chimique ou (et) nom Nombre de liaisons conjuguées longueur d’onde (nm) couleur
CH2 = CH2 (1) 185 Incolore
CH2=CH-CH=CH2 2 215 incolore
CH2=CH-CH=CH-CH=CH2 ou C6H8 3 250 incolore
C8H10 4 300 incolore
C16H18 8 400 jaune vert
C18H20 9 425 jaune
béta-carotène 10 450 orange
lycopène 11 470 rouge
1 Expliquez pourquoi ces composés sont colorés à partir d’un nombre de liaisons
conjuguées égales à 8.
2 Expliquez les couleurs du béta-carotène (colorant naturel de la carotte) et du
lycopène (colorant naturel de la tomate).
Remarque : Les colorants verts ou bleus possèdent des atomes ayant des doublets
non liants qui se conjuguent avec les doubles liaisons (exemple de l’indigo) ou
des liaisons multiples engageant des atomes autre que le carbone. Ils possèdent
des groupements auxochromes (–OH, – C –OH, – NH2…).
O
40 Séquence 2 – SP12
Une liaison de covalence est la mise en commun de deux électrons par deux
atomes, chaque atome apportant un électron.
Le doublet d’électrons mis en commun (ou doublet liant) est à l’origine de la liaison
covalente établie entre les deux atomes.
A l’aide de la représentation de Lewis d’une molécule, on peut vérifier si les
règles énoncées plus haut sont respectées par chaque atome présent dans une
molécule en dénombrant les doublets d’électrons liants (participant à la formation
des liaisons) et les doublets d’électrons non liants (localisés sur certains atomes).
La formule de Lewis d’une molécule est sa formule développée dans laquelle les
tirets représentent les différents doublets (liants et non liants).
La disposition relative des atomes d’une molécule dans l’espace dépend de ces
doublets (liants et non liants) qui se repoussent entre eux. Voilà pourquoi une
molécule peut être linéaire, coudée, tétraédrique ou pyramidale lorsqu’elle est
contient au moins trois atomes.
Deux molécules sont isomères lorsqu’elles ont la même formule brute mais des
formules développées différentes.
L’absorbance d’une espèce colorée en solution est proportionnelle à sa concen-
tration en solution (loi de Beer-Lambert).
A = k.C
Séquence 2 – SP12 41
(ensemble) ; en effet, dans l’isomère E , les 2 atomes d’hydrogène portés par les
atomes de carbone doublement liés sont de part et d’autre de la double liaison,
tandis que dans l’isomère Z , ils sont du même côté.
H H H B
C C C C
A B A H
Isomère Z Isomère E
42 Séquence 2 – SP12
Exercice 4 Le formol
Le méthanal a pour formule brute CH2O . Sa solution aqueuse s’appelle le formol.
Écrire sa représentation de Lewis.
Séquence 2 – SP12 43
hydrogène H 1
carbone C 6
oxygène O 8
fluor F 9
H H
b H C H H
44 Séquence 2 – SP12
–8 –7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 1 2 3 4 5 6 7 8
B O
–40 –35 –30 –25 –20 –15 –10 –5 5 10 15 20 25 30 35 40
Intensité
7
Exercice 1 L’alcootest
Lors d’un contrôle d’alcoolémie, pour mesurer la quantité d’alcool dans le sang, on
réalise un prélèvement puis, par un procédé non indiqué ici, on décolore le sang.
On dose alors la quantité d’alcool présente dans le sang à partir de la réaction
d’oxydo-réduction entre CH3CH2OH(aq) et Cr2O72–(aq)réalisée en milieu acide :
3CH3CH2OH(aq) + a Cr2O72-(aq) + 16 H+(aq) = 3 CH3COOH(aq) + b Cr3+(aq)+c H2O
On dispose de 3,0 mol d’ions Cr2O72-,, de 100,0 mL d’éthanol liquide de masse
volumique 0,80 g/mL et d’un excès d’ions H+.
1 Trouver la valeur des coefficients a, b et c et ajuster l’équation chimique.
2 De quelle quantité initiale d’éthanol dispose-t-on ?
3 Construire un tableau de quantité de matière des espèces chimiques et faisant
apparaître l’avancement x.
4 Quel est le réactif limitant ? justifier la réponse.
5 Quelle masse maximale d’acide éthanoïque CH COOH peut – on obtenir ?
3
Données : Masse molaire atomique (en g.mol-1) : C : 12,0 ; O : 16,0 ; N : 14,0 ; H : 1,0.
On réalise des mélanges à partir d’une solution S contenant 8 mg d’ions fer (II) par litre.
1 Les mélanges préparés sont présentés dans le tableau ci-après.
Chaque mélange a une teinte différente. Dans tous les cas le volume total du
mélange est de 40 cm3.
Mélange n° 1 2 3 4 5 6 7 8
Solution S (cm3) 20,0 17,5 15,0 12,5 10,0 7,5 5,0 0
Eau distillée (cm3) 17,0 19,5 22,0 24,5 27,0 29,5 32,0 37,0
Solution d’hydroquinone (cm3) 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0
Réactif o-phénantroline (cm3) 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0
a. Indiquer la verrerie qu’il faut utiliser pour préparer les mélanges afin de res-
pecter la précision attendue. Choisir les réponses parmi le matériel proposé
ci-après et le nommer.
0,80
0,60
0,40
0,20
C(mg/L)
0,00
0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 3,00 3,50 4,00 4,50
Une autre espèce chimique indésirable pouvant être présente en petite quantité dans
le vin est le méthanol de formule brute CH4O, toxique par ingestion du fait de son
interaction avec le nerf optique (risque de cécité à haute dose).
Donner sa formule de Lewis ainsi que sa représentation de Cram.
Données :
Numéros atomiques (Z)
H : Z = 1 C : Z = 6 O:Z=8
Séquence 3 – SP12 1
E Connaître les ordres de grandeurs des distances très grandes et très petites et les
interactions fondamentales.
E Connaître et appliquer la loi de Coulomb
E Connaître la composition de l’atome, de son noyau et la définition de l’isotopie
E Connaitre l’ordre de grandeur des valeurs des masses d’un nucléon et de l’élec-
tron
E Savoir
que toute charge électrique peut s’exprimer en fonction de la charge élé-
mentaire e.
E Connaître la définition de l’activité et l’unité d’activité
E Connaître la définition de la demi-vie d’un nucléide
E Savoir écrire les équations des désintégrations radioactives
Séquence 3– SP12 3
galaxie.
Pour estimer les distances, on utilise alors l’année de lumière (ou année-lumière,
symbole a.l), égale à la distance parcourue par la lumière en une année (soit
environ 1013 km).
Notre Galaxie, la Voie lactée, a une forme spirale contenue dans un disque de
diamètre valant environ cent mille années-lumière.
L’univers est constitué de centaines de milliards de galaxie, certaines sont situées
à des distances de plusieurs milliards d’années lumière de la nôtre.
Dans les deux cas : à l’échelle astronomique comme à l’échelle atomique, la
matière a une structure lacunaire c’est-à-dire qu’elle est concentrée dans des
zones séparées par du vide.
Activité 1 Calculer la distance parcourue par la lumière en une année. Exprimer l’année
lumière en unité astronomique (UA).
Activité 2 A partir du cours ci-dessus, exprimez les ordres de grandeur des dimensions ou
des distances en mètre en utilisant les puissances de 10.
distance
noyau atome cellule Voie lactée
Terre-Soleil
Ordre de
grandeur (m)
4 Séquence 3 – SP12
Séquence 3 P hysiqu e
de la cohésion des systèmes suivants :
Système
noyau atome cellule Voie lactée
solaire
interaction
Gm m '
F =F'= avec G = 6,67.10–11SI
d2
Cette interaction gravitationnelle est toujours attractive ; les forces exercées sur cha-
cun des corps sont orientées l’une vers l’autre selon la droite qui rejoint les deux corps.
Activité 4 Sachant que l’interaction gravitationnelle est toujours attractive, représenter les
deux forces F et F ' exercées par le noyau de l’atome d’hydrogène sur l’électron
et par l’électron sur le noyau de l’atome d’hydrogène. Calculer leur valeur.
Séquence 3 – SP12 5
x = -x si x est négatif.
Activité 5 Représenter la force électrique F exercée par la particule de droite sur la parti-
cule de gauche et la force électrique F ' exercée par la particule de gauche sur la
particule de droite dans les quatre cas ci-dessous :
+ + + – – – – +
Activité 6 Sachant que l’électron est chargé négativement et le noyau est chargé positi-
vement, représenter les deux forces électrique Fe et Fe ' exercées par le noyau
de l’atome d’hydrogène sur l’électron et par l’électron sur le noyau de l’atome
d’hydrogène. Calculer leur valeur.
En vous aidant du résultat de l’activité 4, justifiez que la cohésion de l’atome est
davantage due à l’interaction électromagnétique qu’à l’interaction gravitationnelle.
Données : charge de l’électron (-1,6.10-19 C) ; charge d’un noyau d’hydrogène
(1,6.10-19C) ; rayon de l’atome d’hydrogène (d=50 pm)
Neutron 1,67.10–27 0
Un atome est formé d’un noyau autour duquel se trouve le nuage électronique
constitué d’électrons.
Les particules du noyau sont appelées nucléons, il en existe deux sortes : les protons
chargés positivement et les neutrons qui ne portent pas de charge électrique. La
masse d’un proton et la masse d’un neutron sont pratiquement égales.
6 Séquence 3 – SP12
Séquence 3 P hysiqu e
compense exactement celle d’un proton. La charge du proton est appelée charge
élémentaire e car c’est la plus petite charge électrique ayant été détectée dans l’univers.
On utilise cette charge élémentaire e pour exprimer la charge électrique des particules
chargées électriquement (noyaux atomiques, cortèges électroniques, ions…)
Le tableau ci-dessus résume les propriétés des ces trois particules. Il faut savoir
toute la masse de l’atome est concentrée dans son noyau.
Activité 7 Donner les ordres de grandeur des masses d’un nucléon et d’un électron et justifier
qu’on peut considérer que toute la masse d’un atome est contenue dans son noyau.
Activité 9 Justifiez que la cohésion du noyau de l’atome implique l’existence d’une interaction
beaucoup plus importante que l’interaction électromagnétique à courte distance.
Comment appelle-t-on cette interaction ?
2. Numéro atomique
Le numéro atomique Z (ou nombre de charge) est égal au nombre de protons que
contient le noyau. Comme un atome est électriquement neutre, le nombre Z de
protons dans le noyau est aussi égal au nombre d’électrons qui constituent le nuage
électronique autour du noyau. Il permet de connaître la charge électrique du noyau.
Activité 10 Le noyau d’un atome contient 39 nucléons et le numéro atomique de cet atome
est Z = 19. Combien y a-t-il de protons et combien de neutrons dans le noyau ?
Combien d’électrons dans le nuage électronique ? Quelle est la charge du nuage
électronique ?
3. Le noyau de l’atome
Représentation d’un nucléide
Le nombre total de nucléons est appelé nombre de masse, on le note A.
Pour déterminer la composition d’un noyau, il faut donc connaître deux nombres : Z et A.
Séquence 3 – SP12 7
Activité 11 A l’aide des valeurs numériques indiquées dans le tableau ci-dessus, calculer la
masse et la charge électrique du noyau de fluor : 199 F ainsi que la charge et la
masse de l’atome correspondant.
Isotopes
On appelle isotopes deux noyaux possédant le même nombre de protons mais un
nombre différent de neutrons, les deux nucléides auxquels ces deux isotopes appar-
tiennent ont donc même nombre de charge, mais un nombre de masse différent.
Deux noyaux appartenant à deux nucléides isotopes auront donc des propriétés
nucléaires différentes puisque leurs noyaux ne seront pas identiques. En revanche,
les atomes possédant ces noyaux auront le même nombre d’électrons (puisque les
noyaux possèdent le même nombre de protons) et comme les propriétés chimiques
ne dépendent que des électrons, les propriétés chimiques de ces atomes seront
donc identiques : les deux atomes appartiennent au même élément chimique, et
le symbole chimique X de l’élément auquel appartient le nucléide sera le même
pour deux isotopes.
Activité 12 On considère trois nucléides caractérisés par leur nombre de charge Z et leur
nombre de masse A :
Nucléide 1 : Z = 11, A = 22 ; nucléide 2 : Z = 11, A = 23 ; nucléide 3 : Z = 12, A = 24.
Quels sont, parmi ces trois nucléides, les deux noyaux isotopes ?
Rechercher, dans un tableau périodique, le symbole chimique de l’élément auquel
appartient chacun des atomes correspondants et écrire chaque nucléide sous la
forme AZ X .
8 Séquence 3 – SP12
Séquence 3 P hysiqu e
tanément correspondre à ceux d’un noyau stable ?
C Emissions radioactives
Séquence 3 – SP12 9
Activité 17 On dispose d’un échantillon ne contenant qu’un seul type de noyaux radioactifs
de demi-vie égale à une semaine. Si l’activité initiale de l’échantillon vaut 8,00.108
Bq, combien vaudra-t-elle au bout d’une semaine ? De trois semaines ? de cinq
semaines ?
1. Radioactivité α
10 Séquence 3 – SP12
Séquence 3 P hysiqu e
Le noyau père (celui qui a émis la particule) a donc perdu deux protons : le nombre
de charge diminue de deux unités, il a aussi perdu deux neutrons, soit au total
quatre nucléons : le nombre de masse diminue de quatre unités. Si on note Z le
nombre de charge du noyau père et A son nombre de masse, le noyau-fils (c’est-
à-dire le noyau restant après l’émission radioactive) aura donc pour nombre de
charge Z−2 et pour nombre de masse A−4.
2. Radioactivité β−
Un nucléide est dit radioactif β− (prononcer «bêta moins»), s’il se transforme en
émettant un électron. Comme l’électron possède une charge électrique opposée à
celle du proton, on lui attribue un nombre de charge égal à −1 et on lui attribue
un nombre de masse nulle puisqu’il n’y a pas de nucléons dans un électron.
Il peut paraître bien étonnant qu’un électron puisse sortir du noyau puisque celui-ci
n’en contient pas ! En fait, l’émission d’un électron correspond à la transformation
dans le noyau d’un neutron en un proton plus un électron, ce qu’on écrit en notant
3. Radioactivité β+
Un nucléide est dit radioactif β+ (prononcer «bêta plus»), s’il se transforme en
émettant un positon. Le positon n’existe pas naturellement et la radioactivité β+
Séquence 3 – SP12 11
4. Émission γ
La plupart des réactions radioactives (α, β− et β+ ) s’accompagnent de l’émission
d’un rayonnement γ (prononcer «gamma»). Il ne s’agit pas à proprement parler de
l’émission d’une particule matérielle mais d’un rayonnement électromagnétique
de même nature que la lumière visible mais de bien plus grande énergie (de plus
courte longueur d’onde). Le noyau obtenu à l’issue d’une désintégration α ou β
est souvent dans un état excité : il possède trop d’énergie (on le note alors avec un
astérisque : AZ X* ) et il perd cet excès d’énergie en émettant un rayonnement γ .
Comme il ne s’agit pas de l’émission de particules matérielles (même si l’on peut
considérer que les rayonnements électromagnétiques sont constitués de particules
appelées photons, ces particules n’ont ni masse ni charge), il n’y a pas lieu d’écrire
d’équation pour illustrer l’émission γ, mais il faut savoir que ces rayonnements
très énergétiques qui accompagnent la plupart des réactions nucléaires sont très
dangereux par leur capacité à détruire les cellules vivantes (ils sont utilisés pour
détruire des cellules malades en radiothérapie).
12 Séquence 3 – SP12
Séquence 3 P hysiqu e
Les substances radioactives émettent des rayonnements ionisants, c’est-à-dire
susceptibles d’arracher des électrons ou même de briser les molécules qu’ils ren-
contrent. Tous les rayonnements ionisants sont dangereux car ils peuvent réagir
avec les molécules des tissus biologiques qu’ils traversent. Au niveau de la cellule,
la lésion de l’ADN peut provoquer la mort de la cellule ou entraîner des mutations
dans la transmission génétique.
Il existe une irradiation naturelle due aussi bien au rayonnement cosmique qu’à la
radioactivité naturelle des roches (différente selon les sols), et même une radioac-
tivité naturelle d’environ dix mille becquerels émise par un corps humain (par le
potassium qu’il contient). A des doses très faibles et du fait des capacités régéné-
ratrices des cellules, la radioactivité reste inférieure au seuil d’apparition d’effets
significatifs mais la mise en présence d’objets contaminés peut provoquer de
graves maladies ou le même le décès des personnes irradiées selon la dose reçue.
Séquence 3 – SP12 13
EE
quation d’une désintégration α : AZ X → A-4 X+ 4 He
Z-2 2
Equation d’une désintégration β : Z X → Z+1
− A A X+ 0 e
-1
Equation d’une désintégration β : Z X → Z-1X+ e
+ A A 0
1
L’émission γ consiste en un rayonnement électromagnétique de haute énergie.
EL
’activitéA d’un échantillon radioactif mesure le nombre de désintégrations
par unité de temps. Elle s’exprime en becquerel (Bq) et se mesure à l’aide d’un
compteur Geiger.
EO
n appelle demi-vie T d’un nucléide le temps au bout duquel la moitié des
noyaux radioactifs a été désintégrée. Comme l’activité d’un échantillon est pro-
portionnelle au nombre de noyaux radioactifs, la demi-vie représente aussi la
durée au bout de laquelle l’activité d’un échantillon contenant ces noyaux a
été diminuée de moitié.
ET
ous les rayonnements ionisants sont dangereux car ils sont susceptibles de
léser les tissus biologiques qu’ils traversent.
14 Séquence 3 – SP12
Séquence 3 – SP12 15
ce noyau.
2 Comment peut-on expliquer qu’en dépit de cette force répulsive, le noyau soit
stable ?
16 Séquence 3 – SP12
Séquence 3 P hysiqu e
stable, indiqué en premier, et de deux nucléides radioactifs (l’un est radioactif
β − et l’autre β + ).
Préciser, pour chaque nucléide radioactif, le type de radioactivité observée et
écrire l’équation de désintégration.
Isotopes de l’iode : 127 119 133 12 11 14
53I ; 53I ; 53I ; isotopes du carbone : 6 C ; 6 C ; 6 C .
226 Ra (radioactivité α)
88
137Cs (radioactivité β−)
55
30 P (radioactivité β+)
15
218 Po (trois équations à écrire décrivant trois désintégrations successives: émis-
84
sion d’une particule α, puis émission par le noyau-fils d’une particule β− suivie
d’une nouvelle émission β−)
Séquence 3 – SP12 17
Activité
18,0 16,9 14,8 12,2 10,0 8,2 6,7 5,5 3,7 2,5 1,8 1,3
(en 106 Bq)
carbone 14 est radioactif β − et se désintègre avec une demi-vie T = 5700 ans.
On peut mesurer ainsi l’activité d’un objet fossile et la comparer à l’activité de la
plante vivante ayant servi à élaborer cet objet.
18 Séquence 3 – SP12
Séquence 3 P hysiqu e
Lors de la catastrophe de Tchernobyl, de nombreux corps radioactifs ont été rejetés
2 L’iode 131 déposé par le nuage radioactif peut ensuite être ingéré sous forme
d’aliment. Dans l’organisme, l’iode se fixe préférentiellement sur la thyroïde.
– Pourquoi la radioactivité est-elle dangereuse pour les organismes vivants ?
– P our la protection des populations, il est prévu de distribuer, en cas d’accident
nucléaire, des comprimés contenant un isotope non radioactif de l’iode. Quel
est l’intérêt de cette mesure de protection ?
Séquence 3 – SP12 19
A Solide ionique
1. Ions monoatomiques
20 Séquence 3 – SP12
Séquence 3 C him ie
Un ion monoatomique est un atome qui a perdu ou gagné un ou plusieurs élec-
trons. Il n’est donc plus neutre.
Un atome dont le symbole est X et qui gagne un électron devient un ion X − car
il possède un électron de plus autour du noyau que de protons dans le noyau et
porte donc globalement une charge «− e». Si l’atome X gagne deux électrons, il
devient un ion X 2− et de même X 3− s’il en gagne trois.
Un atome dont le symbole est Y et qui perd un électron devient un ion Y + car il
possède un électron de moins autour du noyau que de protons dans le noyau et
porte donc globalement une charge «+e». Si cet atome Y perd deux électrons, il
devient un ion Y2+ et de même Y 3+ s’il en perd trois.
Activité 3 Quel ion donne un atome de lithium (Z = 3) ? Même question pour l’atome de
chlore (Z = 17).
2. Ions polyatomiques
Un ion polyatomique est un groupe d’atomes (unis par des liaisons de covalence)
qui ont perdu ou gagné un ou plusieurs électrons.
Séquence 3 – SP12 21
De même, l’ion hydroxyde : OH− est une association de deux atomes (l’un d’oxy-
gène, l’autre d’hydrogène) qui a gagné un électron.
Quant à l’ion ammonium : NH+4 , il est formé d’un atome d’azote et de quatre
atomes d’hydrogène et cet ensemble a perdu un électron.
Activité 4 Combien d’atomes constituent l’ion H3O+ ? Quelle charge porte cet ion ? Mêmes
questions pour l’ion nitrate NO−3 .
Ainsi, le chlorure de sodium solide contient autant d’ions Cl− que d’ions Na+ alors
que le chlorure de magnésium contient deux fois plus d’ions Cl− que d’ions Mg2+ .
Dans un solide ionique, les ions sont régulièrement répartis, si bien qu’ils sont tous
retenus par les interactions électrostatiques avec leurs voisins.
Par exemple, supposons que, sur le schéma ci-
contre, l’ion central représenté en bleu soit un ion
Na+ . Il est attiré aussi bien par l’ion Cl− qui se
trouve au-dessus que par celui qui se trouve au-
dessous, aussi bien par l’ion Cl− qui est à droite
que par celui qui est à gauche, aussi bien par l’ion
Cl− qui est devant que par celui qui est derrière. Il
se trouve donc piégé par les six ions chlorure et de même, en poursuivant la figure,
on verrait que chaque ion chlorure est piégé par six ions sodium. L’ensemble est
très stable et il faut atteindre des températures élevées pour faire détruire cet
édifice et faire fondre les solides ioniques.
Activité 5 Combien d’ions ammonium NH+4 s’associent avec un ion phosphate PO3−
4 pour
former le solide ionique appelé phosphate d’ammonium ?
Activité 6 En prenant une longueur de liaison de 0,35 nm, déterminer la valeur de l’interaction
électrique entre un ion ammonium et un ion phosphate.
Donnée : e = 1,6.10-19 C ; k = 9.109 SI
22 Séquence 3 – SP12
Séquence 3 C him ie
1. ÉIectronégativité
Nous savons qu’une liaison de covalence résulte de la mise en commun entre deux
atomes d’un doublet d’électrons. Ainsi, dans la molécule de chlorure d’hydrogène,
l’électron appartenant à l’atome d’hydrogène est mis en commun avec un électron
appartenant à l’atome de chlore.
On représente alors la liaison par un trait entre les deux atomes : H-Cl.
Mais l’atome de chlore a une plus grande électronégativité que l’atome d’hydro-
gène : cela signifie qu’il attire davantage à lui le doublet d’électrons que ne le fait
l’atome d’hydrogène ; la liaison est dissymétrique, on l’appelle liaison polarisée :
tout se passe comme si l’atome de chlore portait une petite charge négative et
l’atome d’hydrogène, une petite charge positive. Attention : l’atome de chlore n’a
pas pris l’électron de l’atome d’hydrogène, sans quoi, on obtiendrait deux ions.
Il y a bien mise en commun d’électrons, mais cette mise en commun n’est pas
égalitaire. Pour représenter cette répartition inégalitaire du doublet d’électrons, on
+ –
peut écrire la molécule de chlorure d’hydrogène sous la forme : δ δ
H Cl
On indique ainsi clairement que la molécule, électriquement neutre, présente un
côté légèrement positif et un côté légèrement négatif. On dit alors que la molécule
est polaire.
Remarque il existe des tables donnant l’électronégativité des différents éléments, mais leur
utilisation ne nous sera pas nécessaire pour la suite de ce cours.
Séquence 3 – SP12 23
quement neutres soient attirés par une tige chargée électriquement. Supposons
que la tige soit chargée positivement (on lui a arraché des électrons en la frottant
énergiquement) : les molécules polaires des petits objets s’orientent de façon à
présenter à la tige leur côté négatif, et ils sont alors attirés.
24 Séquence 3 – SP12
Séquence 3 C him ie
raction électrostatique, plusieurs molécules d’eau si bien que chaque ion se
déplace avec, autour de lui, plusieurs molécules d’eau (on le précise parfois en
ajoutant le préfixe «aqueux» entre parenthèse et en indice après le symbole
chimique de l’ion)
Dans le cas d’un composé moléculaire et non ionique, il peut y avoir dissolution
dans l’eau si ce composé contient des liaisons polarisées qui vont entraîner l’exis-
tence d’interactions électriques entre les atomes de ce composé et les molécules
d’eau. Dans ce cas, le composé est dit «hydrophile», mais certaines molécules
sont «hydrophobes» : elles ne se dissolvent pas dans l’eau. Les détergents sont
des molécules dont une extrémité est hydrophile (attirant l’eau) et qui possèdent
une longue chaîne (constituée d’atomes de carbone et d’hydrogène) hydrophobe
(attirant les lipides : huiles et graisses).
Activité 8 Un détergent est un composé chimique doté de propriétés tensioactives qui per-
mettent de former des micelles avec les salissures qui sont ainsi emportées par
l’eau de lavage. Rechercher, dans une encyclopédie, ce qu’on appelle des micelles
et quelles propriétés particulières des tensio-actifs permettent leur formation.
3. É
quation de la dissolution dans l’eau d’un
composé ionique
Les composés ioniques, lorsqu’ils sont solides, s’écrivent sans préciser les charges
des ions comme s’il s’agissait de molécules. On traduit ainsi le fait que les ions
sont prisonniers les uns des autres. En revanche, quand le solide est dissous, on
écrit les ions séparément, en précisant leurs charges.
Ainsi, le phosphate de sodium contient 3 ions Na+ pour chaque ion phosphate
PO3− + 3−
4 . On l’écrit sous la forme : Na3PO4 quand il est solide et 3Na + PO4
quand il est dissous.
( )
L’équation de dissolution s’écrit donc : Fe2 SO4 → 2 Fe 3+ + 3 SO24− .
3
Activité 9 Écrire l’équation de dissolution dans l’eau du chlorure de fer(III) sachant que ce
composé ionique contient les ions Fe 3+ et Cl− .
Séquence 3 – SP12 25
2. C
oncentration molaire, concentration
massique
Si un volume V de solution contient une quantité de matière dissoute n d’une
espèce chimique X, la concentration molaire C de cette espèce chimique dans la
n
solution vaut : C = , elle s’exprime en mol.L−1.
V
Si on note m la masse de cette espèce chimique X dans un volume V de solution,
la concentration massique Cm de cette espèce chimique dans la solution vaut :
m
Cm = , elle s’exprime en g.L−1.
V
La concentration massique, en g.L−1, est aussi égale au produit de la concentration molaire,
en mol.L−1, par la masse molaire M (en g.mol−1) de l’espèce dissoute : C m = C .M .
26 Séquence 3 – SP12
Séquence 3 C him ie
solution d’eau sucrée.
Déterminez la concentration molaire C du saccharose dans cette solution ainsi
que la concentration massique Cm.
La masse molaire du saccharose vaut : M = 342 g.mol−1.
Concentration molaire de l’ion sodium dans cette solution : Na+ = 0,40 mol.L−1.
Concentration molaire de l’ion sulfate dans cette solution : SO2− = 0,20 mol.L−1.
4
4. Électroneutralité
Toutes les solutions aqueuses sont électriquement neutres. Ainsi une solution qui
Séquence 3 – SP12 27
SO2−
4 . L’équation d’électroneutralité s’écrira :
6. P
réparation d’une solution ionique
de concentration donnée
EC
omment préparer, à partir d’un composé ionique solide, une solution ionique
de concentration molaire donnée ?
Nous allons voir quel est le protocole opératoire sur l’exemple d’une solution de
sulfate de cuivre(II) dont on souhaite obtenir une solution de volume de 100 mL
et de concentration C = 0,100 mol.L−1 .
La première étape consiste à peser soigneusement, avec une balance de précision,
la masse m de sulfate de cuivre nécessaire.
28 Séquence 3 – SP12
Séquence 3 C him ie
on ajoute de l’eau déminéralisée jusqu’aux trois quarts. Il faut ensuite boucher la fiole et
agiter longuement pour dissoudre totalement le sulfate de cuivre. On complète ensuite,
avec de l’eau déminéralisée et on ajuste avec une pissette jusqu’au trait de jauge.
Activité 14 Sachant que le sulfate de cuivre a pour formule CuSO4 et que sa masse molaire
vaut : M = 159,6 g.mol−1, quelle masse m de sulfate de cuivre faudrait-il utiliser
dans l’exemple précédent ?
En fait, le sulfate de cuivre utilisé est pentahydraté, ce qui signifie que chaque
mole de sulfate de cuivre CuSO4 est accompagnée de cinq moles de molécules
d’eau selon la formule CuSO4, 5H2O.
Sachant que la masse molaire de l’eau vaut M’ = 18,0 g.mol−1, quelle masse m’
faudra-t-il prélever dans l’exemple précédent ?
7. E
xtraction d’un principe actif par extrac-
tion liquide-liquide
On peut extraire une espèce chimique
dissoute dans un solvant (1) si on dis-
Phase organique pose d’un autre solvant (2) dans lequel
l’espèce chimique en question est plus
soluble que dans le solvant (1).
Ceci suppose que les deux solvants ne
soient pas miscibles.
Phase aqueuse Prenons l’exemple de l’extraction du
principe actif (le diiode I2) contenu
dans un médicament : le Lugol : solu-
tion aqueuse brune contenant des
molécules de diiode et des ions iodure
I− ainsi que potassium K+.
Si on verse dans la solution aqueuse
contenant le diiode, du cyclohexane (sol-
vant organique) et qu’on agite, il suffit de
laisser ensuite le mélange reposer dans
Séquence 3 – SP12 29
aqueuse.
On constate que cette phase organique n’est pas incolore comme l’était le cyclo-
hexane pur mais qu’elle a une teinte violette alors que la solution aqueuse est
devenue beaucoup plus pâle : on a donc extrait une grande partie du diiode pour
la faire passer dans la phase organique. Il suffit ensuite de laisser s’écouler la phase
aqueuse pour ne conserver que le diiode dissous dans le cyclohexane.
30 Séquence 3 – SP12
Solide moléculaire
Une liaison de covalence résulte de la mise en commun entre deux atomes d’un
doublet d’électrons, mais si l’un des deux atomes est plus électronégatif que l’autre,
il attirera davantage le doublet d’électrons et la liaison sera polarisée.
Lorsqu’une molécule, du fait des liaisons polarisées, présente un côté légèrement
positif et un côté légèrement négatif, elle est dite polaire.
Les interactions entre molécules polaires (interactions de van der Waals, liaison
hydrogène) expliquent (même s’il ne s’agit en fait que d’interaction électrostatique)
la cohésion des solides moléculaires.
Séquence 3 – SP12 31
Électroneutralité
Toutes les solutions aqueuses sont électriquement neutres : les concentrations
ioniques dans la solution vérifient l’équation d’électroneutralité.
32 Séquence 3 – SP12
Séquence 3 – SP12 33
Exercice 5 Électroneutralité
En utilisant l’équation d’électroneutralité, calculer la concentration en ions sodium
Na+ dans les quatre solutions suivantes :
Première solution : solution de chlorure de sodium dans laquelle Cl− = 0,15
mol.L−1.
Deuxième solution : solution de chlorure de sodium et de chlorure de potassium.
Cette solution contient donc des ions potassium K + en plus des ions sodium et
chlorure.
Dans cette solution Cl− = 0,15 mol.L−1 et K + =0,07 mol.L−1
Troisième solution : solution de chlorure de sodium et de sulfate de sodium.
Cette solution contient donc des ions sulfate SO2− 4 en plus des ions sodium et
chlorure.
Dans cette solution [Cl– ] = 0,15mol L–1 et [SO24− ] = 3.10−2 mol L−1
n
34 Séquence 3 – SP12
Sommaire
Séquence 4 – SP12 1
A Masse et énergie
1. La relation d’Einstein
Les physiciens du début du siècle précédent constataient la très grande valeur de
l’énergie libérée dans les réactions nucléaires : lors des désintégrations radioactives
étudiées, cette énergie libérée se retrouvait sous forme d’énergie cinétique des
particules qui étaient émises à très grande vitesse ainsi que dans le rayonnement
γ qui accompagnait souvent ces réactions (l’énergie cinétique est l’énergie que
possède un corps en mouvement).
Mais ces mêmes physiciens butaient sur la question :» D’où les noyaux peuvent-ils
tirer cette formidable énergie qu’ils libèrent en se désintégrant ?»
En bâtissant sa théorie de la relativité, Einstein apporta la réponse à cette ques-
tion : masse et énergie ne sont en fait que deux manifestations apparemment
différentes de la même grandeur.
Ainsi, lorsqu’un système libère de l’énergie, sa masse diminue et lorsqu’il absorbe
de l’énergie, sa masse augmente.
Des mesures très précises ont confirmé que la libération d’énergie par les noyaux
s’accompagnait d’une petite diminution de leur masse. L’équivalence entre
masse et énergie s’étend à tous les phénomènes et pas seulement aux réactions
nucléaires, mais la quantité d’énergie libérée par les réactions chimiques est trop
faible pour qu’on puisse mettre en évidence la perte de masse (voir exercice 1).
Séquence 4 – SP12 3
Activité 1 Même dans les réactions nucléaires, il n’y a qu’une petite fraction de la masse qui
se trouve libérée sous forme d’énergie.
Imaginons toutefois que l’on sache transformer totalement la masse en énergie :
quelle énergie, exprimée en unité S.I, obtiendrait-on avec 1,00 kg de matière ?
A quelle durée de fonctionnement d’une centrale électrique de 1000 MW (soit 109 W)
correspond une telle énergie ?
B Cohésion du noyau
1. Énergie de liaison
Considérons un ensemble de Z protons et de N neutrons immobiles et extrême-
ment éloignés les uns des autres. La seule énergie E que possède ce système tient
à la masse des particules qu’il contient :
4 Séquence 4 – SP12
)
El
(
El = E − Eo = Z mp + N mn − mo c 2
E0 noyau
On écrit souvent cette relation sous la forme :
E l = ∆m c 2, dans laquelle ∆m, qui est appelé
défaut de masse, représente la différence entre la masse des nucléons séparés
et la masse du noyau :
∆m = Z mp + N mn − mo
Séquence 4 – SP12 5
nucléaire
2. É
nergie libérée lors d’une désintégration
radioactive
La conservation de l’énergie lors d’une réaction de désintégration radioactive
s’écrit :
Energie de masse du noyau père (initialement immobile) = Energie de masse du
noyau fils et de la particule émise + énergie libérée.
L’énergie libérée se retrouve sous forme d’énergie cinétique de la particule émise,
d’énergie cinétique du noyau fils (toujours beaucoup plus faible) et, éventuelle-
ment, d’énergie emportée par le rayonnement γ .
6 Séquence 4 – SP12
3. Courbe d’Aston
Nous avons vu, à la fin du paragraphe B.2, que les noyaux les plus stables sont
E
ceux dans lesquels l’énergie de liaison par nucléon l est la plus grande.
A
Si nous représentions sur un diagramme, l’énergie de liaison par nucléon en fonc-
tion du nombre A du nucléons, les noyaux les plus stables seraient ceux dont
l’ordonnée est la plus grande.
El
(en Mev/nucléon)
A
50 56 100 150 200 250
–2
–4
–6
–8
–8,8
Bien entendu, seules les valeurs entières de l’abscisse représentent des noyaux
(il n’existe pas de noyaux contenant des fractions de nucléons !). Par ailleurs, la
courbe réelle n’a pas exactement cette régularité.
Mais le point important est celui-ci : les noyaux les plus stables sont ceux dont
l’ordonnée est la plus faible (du fait de l’intervention du signe moins), donc ceux
qui se situent «au fond de la cuvette». Il s’agit des noyaux dont le nombre de
masse est voisin de 56 (fer, cuivre, cobalt…) mais comme le fond de la «cuvette»
est relativement plat, il suffit de retenir que les noyaux les plus stables sont ceux
dont le nombre de masse n’est ni trop grand ni trop petit.
Séquence 4 – SP12 7
D Fission nucléaire
8 Séquence 4 – SP12
Séquence 4 P hysiqu e
Dans les bombes atomiques à fission (bombes A) , on laisse cette réaction s’em-
baller et en très peu de temps, tout l’uranium va subir la réaction de fission,
l’énorme dégagement d’énergie qui en résulte provoque alors tous les dégâts que
l’on connaît. A la suite de l’explosion, les noyaux obtenus, qui sont radioactifs,
contaminent le territoire bombardé pendant de très longues durées et provoquent
des maladies dans la population des dizaines d’années après l’impact.
Dans les centrales nucléaires, au contraire, le nombre de neutrons est régulé par
des matériaux ayant la capacité de les absorber, de façon à maîtriser constamment
l’énergie produite, utilisée pour faire bouillir de l’eau destinée à faire tourner une
turbine.
Après utilisation, les barreaux d’uranium 235 contiennent de nombreux déchets
radioactifs (les noyaux obtenus à l’issue de la fission), ils peuvent être retraités pour
en retirer l’uranium 235 qui n’a pas réagi, mais de toute façon, les déchets ultimes
doivent finalement être stockés de façon à éviter toute contamination radioactive
et ce problème du stockage des déchets est l’une des difficultés importantes
rencontrées dans l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire.
2. Bilan énergétique
L’énergie libérée par une réaction nucléaire est la différence entre l’énergie de
masse totale avant la réaction (celle du noyau d’uranium 235 plus celle du neutron
provoquant la fission) et l’énergie de masse totale après réaction (celle des noyaux
plus celle des neutrons et électrons émis).
On trouve en moyenne une énergie libérée de 200 MeV par réaction de fission.
Ceci signifie qu’un gramme d’uranium peut libérer une énergie d’environ 8.1010J
alors qu’il faut brûler près de deux tonnes de pétrole pour obtenir ce même résultat.
Activité 7 Sachant que la fission d’un atome d’uranium 235 (de masse m = 3,9.10−25 kg)
libère, en moyenne, une énergie de 200 MeV, vérifier la valeur 8.1010 J qui corres-
pond à libérée par la fission d’un gramme d’uranium 235.
1 MeV = 1,6.10−13 J
E Fusion nucléaire
Les réactions de fusion dégagent énormément d’énergie, bien plus que les réactions
de fission pour une même valeur de la masse initiale.
Ces réactions sont à l’origine de l’énergie produite par les étoiles comme le Soleil
grâce à la fusion de l’hydrogène (voir exercice 9) .
Séquence 4 – SP12 9
le contact entre deux noyaux qui ont tendance à se repousser puisqu’ils sont tous
deux chargés positivement.
Ils ne peuvent approcher assez près l’un de l’autre pour enclencher la réaction de
fusion que s’ils vont très vite, c’est-à-dire s’ils sont dans un milieu extrêmement
chaud (de l’ordre de cent millions de degrés).
Dans les armes thermonucléaires (bombes H), cette température est atteinte par
l’explosion d’une bombe à fission qui élève assez la température pour enclencher
la réaction de fusion entre l’hydrogène 2 (deutérium) et l’hydrogène 3 (tritium).
Les recherches se poursuivent pour tenter de maintenir un plasma (gaz ionisé)
suffisamment longtemps à une température assez élevée pour que s’amorcent la
réaction de fusion.
Notons pour terminer qu’une partie de l’énergie géothermique (utilisation de la
chaleur des nappes d’eau souterraines chauffées par les réactions radioactives
ayant lieu dans le sol) et l’intégralité de l’énergie solaire (due aux réactions de
fusion dans le soleil) sont initialement de l’énergie nucléaire.
10 Séquence 4 – SP12
EO
n appelle énergie de liaison El du noyau la différence : El = E − Eo en notant
( )
E = Z mp + N mn c 2 l’énergie de masse des Z protons et N neutrons séparés
et en notant Eo = moc 2 l’énergie de masse de ces nucléons assemblés pour
former un noyau de masse m0.
Séquence 4 – SP12 11
ER
éaction de fusion : deux noyaux très légers fusionnent pour former un noyau
plus lourd.
Ces réactions sont à l’origine de l’énergie produite par les étoiles comme le
Soleil, grâce à la fusion de l’hydrogène.
12 Séquence 4 – SP12
Calculer, en MeV, l’énergie de liaison du noyau d’or 197 : 19779 Au et son énergie
de liaison par nucléon.
Données : masse du noyau d’or 197 : m0 = 3,26996.10−25 kg.
Masse d’un proton : mp = 1,6726. 10−27 kg ; masse d’un neutron : mn =
1,6749.10−27 kg.
Célérité de la lumière dans le vide : c = 3,00.108 m.s−1 ; 1 eV = 1,6.10−19 J.
Séquence 4 – SP12 13
14 Séquence 4 – SP12
Séquence 4 P hysiqu e
Lire attentivement le texte ci-dessous avant de répondre aux questions :
Dans la cuve du réacteur (1), les réactions de fission se produisant dans les barreaux
d’uranium 235 dégagent de la chaleur. Ces barreaux contiennent de l’uranium
enrichi contenant 3% d’uranium 235 fissile, alors que l’uranium naturel contient
surtout de l’uranium 238 et seulement 0,7% d’uranium 235. L’uranium 238 n’est
pas fissile, mais il absorbe des neutrons et se transforme après désintégrations
radioactives en plutonium fissile.
Les barreaux de contrôle (2) contiennent du cadmium qui a la propriété d’absorber
très fortement les neutrons, ce qui permet de réguler le flux de neutrons dans
le réacteur. En cas d’accident (rupture des canalisations du circuit primaire, ces
barres de sécurité tombent de façon à arrêter les réactions de fission. Toutefois,
le dégagement d’énergie ne s’arrête pas instantanément et l’échauffement brutal
et intense du cœur peut entraîner des surpressions provoquant d’énormes dégâts
et la dissémination de produits radioactifs.
6
2
3
4
7
1
L’eau, qui circule dans ce circuit primaire, maintenue sous forte pression par le
pressuriseur (3), va ensuite échauffer dans l’échangeur (4) l’eau du circuit secon-
daire puis est renvoyée par la pompe primaire (5) dans la cuve.
L’eau du circuit secondaire, échauffée dans l’échangeur, se transforme en vapeur
d’eau sous forte pression, elle fait tourner la turbine (6) qui entraîne l’alternateur
produisant le courant électrique.
La vapeur d’eau est ensuite refroidie dans le condenseur (par l’eau d’un fleuve et
l’air atmosphérique dans d’énormes tours de refroidissement) avant d’être envoyée
à nouveau par la pompe (8), sous forme liquide, dans l’échangeur.
Dans ces réacteurs, appelés réacteurs à eau pressurisée ou réacteurs REP), l’eau du
circuit primaire sert à la fois de fluide caloporteur (elle transporte la chaleur jusqu’à
l’échangeur) et de modérateur (elle ralentit par chocs les neutrons qui «sautent»
d’un barreau d’uranium à l’autre, les rendant ainsi plus efficaces).
Un tel réacteur fournit couramment une puissance électrique de 1000 MWe pour
une puissance thermique de 3000 MWth fournie par la fission de l’uranium.
Séquence 4 – SP12 15
doivent être changés, ils peuvent ensuite être retraités pour retirer l’uranium 235
qu’ils contiennent encore et le plutonium qui s’est formé, et les déchets doivent
ensuite être stockés.
Questions :
1 L’uranium 238, qui n’est pas fissile, se transforme par absorption d’un neu-
tron, en uranium 239 qui donne du plutonium 239 après deux désintégrations
radioactives β− . Ecrire les équations de ces deux désintégrations.
2 Qu’appelle-t-on «déchets» dans ce texte ? Quel problème pose leur stockage ?
3 Expliquer la différence entre MW (mégawatt électrique) et MW (mégawatt
e th
thermique).
4 Qu’appelle-t-on «enrichissement de l’uranium» ?
16 Séquence 4 – SP12
La chimie organique est la chimie des composés du carbone. Une molécule orga-
nique contient toujours les éléments carbone et hydrogène et, assez souvent, les
éléments oxygène et azote.
Jusqu’au début du XIX° siècle, les molécules organiques ne sont produites que
par les organismes vivants (animaux, végétaux). On pensait alors que seule «la
force vitale» permettait de les synthétiser.
Mais, en 1827, un chimiste allemand, Friedrich Wölher, réussit à synthétiser au
laboratoire une molécule organique à partir de composés inorganiques: l’urée.
Les composés organiques peuvent être classés par famille en fonction de leurs
propriétés chimiques ; en effet, on remarque que certains composés réagissent de
manière similaire vis-à-vis d’un réactif donné.
Cette analogie de comportement trouve son origine dans une analogie de structure :
les molécules d’une même famille possèdent le même groupe caractéristique. Un
groupe caractéristique est un atome ou un groupe d’atomes qui caractérise une famille.
A Les alcanes
1. Structure
C’est la famille des hydrocarbures (composés ne contenant que des atomes d’hy-
drogène et de carbone) la plus simple : les atomes de carbone ne sont liés que
par des liaisons de covalence simple.
Séquence 4 – SP12 17
donc CnH2n+2.
Dans ces alcanes linéaires, chaque atome de carbone est relié à deux atomes de
carbone voisins et à 2 atomes d’hydrogène à l’exception des atomes de carbone en
bout de chaîne qui sont reliés à un atome de carbone et à 3 atomes d’hydrogène.
Dans le tableau suivant, sont regroupés les noms des alcanes linéaires les plus
simples (à mémoriser) :
CH3-CH3 Éthane
CH3-CH2-CH3 Propane
CH3-CH2-CH2-CH3 Butane
CH3-CH2-CH2-CH2-CH3 Pentane
CH3-CH2-CH2-CH2-CH2-CH3 Hexane
CH3
2. Nomenclature
Lorsqu’on enlève un atome d’hydrogène à un alcane (formule brute CnH2n+2) ,
on obtient un groupement d’atomes de formule CnH2n+1 appelé : groupement
alkyle. Ce groupement est aussi appelé : « radical » lorsqu’il est lié à un atome
de carbone d’une chaîne carbonée (présence d’un tiret).
Le nom d’un tel groupement est obtenu en remplaçant la terminaison « ane » de
l’alcane par la terminaison « yle » .
18 Séquence 4 – SP12
CH3
ner sa structure fondamentale en retrouvant dans sa formule semi développée la
chaîne carbonée principale. Dans le cas d’un alcane, elle correspondra à la chaîne
carbonée linéaire la plus longue.
Ici, la chaîne carbonée principale possède 3 atomes de carbone : CH3-CH-CH3 ;
son nom dérivera donc du propane; il reste un groupe appelé groupe substituant
CH3 dérivant du méthane donc appelé : méthyle .
Numérotons les atomes de carbone de la chaîne carbonée ; quel que soit l’ordre
de numérotation adopté, le substituant méthyle est lié au carbone 2 , donc la
molécule s’appelle : 2-méthylpropane (on enlève le « e » à méthyle).
Un substituant est un atome ou groupe d’atomes qui remplace un atome d’hy-
drogène dans la structure fondamentale.
On choisit toujours la numérotation des atomes de carbone de la chaîne carbonée
qui donne le(s) plus petit(s) indice(s) de position aux substituants.
Séquence 4 – SP12 19
L’intérêt du modèle moléculaire est de nous donner une idée plus précise de la
structure spatiale de la molécule. On vérifie sur l’exemple précédent que la chaîne
carbonée d’un alcane dit « linéaire » n’est pas linéaire mais plutôt en « zig-zag ».
Signalons l’existence de formules topologiques dans lesquelles la chaîne carbonée
de l’alcane est représentée par une chaîne nue en zig-zag et porte autant d’atomes
d’hydrogène que nécessaire pour sa valence 4 .
B Les alcools
1. Structure
Considérons l’alcane le plus simple : le méthane CH4 et rem- H
plaçons un atome d’hydrogène par un groupe d’atomes :
– O-H. H C O H
Nous obtenons une nouvelle molécule de formule déve-
loppée : H
La molécule obtenue s’appelle le méthanol ; c’est le plus simple des alcools.
On appelle alcool un composé dans lequel un groupe caractéristique hydroxyle
– OH est lié à un atome de carbone tétragonal c’est-à-dire ne formant que des
liaisons covalentes simples (4 liaisons avec 4 atomes).
Un alcool est donc caractérisé par la présence de la structure : C O H
appelée fonction ou groupe caractéristique alcool.
L’atome de carbone qui est lié au groupe OH est appelé : carbone fonctionnel.
Le carbone fonctionnel peut être lié à des atomes d’hydrogène ou à des groupes alkyle.
La formule générale d’un alcool à chaîne carbonée saturée et non cyclique est
donc CnH2n+1OH.
20 Séquence 4 – SP12
Séquence 4 C him ie
La chaîne principale est la chaîne la plus longue contenant le carbone fonctionnel.
La numérotation de la chaîne est choisie de façon que le carbone fonctionnel ait
le numéro le plus petit.
Le nom de l’alcool est celui de l’alcane correspondant suivi du numéro du carbone
fonctionnel et suivi du suffixe « ol ».
Exemple : l’alcool de formule :
CH3 CH CH3
OH
La chaîne carbonée est à 3 carbones (propane) et le carbone 2 est le carbone
fonctionnel (quelque soit le sens de numérotation des atomes de carbone) : il
s’agit donc du propan-2-ol.
H
L’alcool secondaire le plus simple est obtenu pour : R et R’ : CH3 ce qui donne la
formule : CH3 CH CH3
OH
C’est le propan-2-ol.
Séquence 4 – SP12 21
R’’
22 Séquence 4 – SP12
Séquence 4 C him ie
linéaire ……………..lorsque le nombre d’atomes de carbone de la chaîne car-
bonée augmente, c’est-à-dire lorsque la masse molaire de la molécule augmente».
Afin de constater l’évolution de la ramification de la chaîne carbonée, voyons le
tableau suivant :
Hexane CH3-(CH2)4-CH3 69
CH3
2-méthylpentane 60
H3C CH3
CH3
H3C
2,3-diméthylbutane CH3 58
CH3
Alcools
155
Alcanes
71,4
–12,0
–95,4
n
–179
0 1 2.0000 4.0000 6.0000 8.0000 10.0
Séquence 4 – SP12 23
Activité 8 Montrer que la masse molaire d’un alcane à n +1 atomes de carbone et celle d’un
alcool à n atomes de carbones sont proches
Comparer alors, à partir du graphe précédent, les températures d’ébullition d’un
alcane à n atomes de carbone et d’un alcool à (n+1) atomes de carbone. Cette
différence est-elle due à la masse de la molécule?
Données : masses molaires atomiques de l’hydrogène (1g.mol-1), du carbone (12
g.mol-1) et de l’oxygène (16 g.mol-1).
L’origine de cette différence est due au caractère polaire de la liaison O-H et à la
présence de doublets non liants sur l’atome d’oxygène.
Il peut en effet s’établir entre molécules d’alcool des liaisons intermoléculaires (voir
séquence n°3 partie chimie) appelées liaisons hydrogène qui augmentent la cohé-
sion des alcools liquides et rendent plus difficile leur vaporisation que celle des alcanes.
Remarque : C’est l’existence de ces liaisons hydrogène qui permet d’expliquer
que l’eau, formées de molécule très petites, soit liquide en dessous de 100°C
sous une pression de un bar. Si cela n’avait pas été le cas, la vie n’aurait pas pu
se développer sur Terre.
2. Densité et miscibilité
La densité d’un liquide est le rapport de sa masse volumique sur la masse volumique
de l’eau (mesurées dans les mêmes conditions de température et de pression).
Activité 9 A partir du tableau recensant l’état physique de quelques alcanes paragraphe C.1. :
Comment évolue la densité d’un alcane lorsque sa chaîne carbonée augmente ?
D’autre part, on constate que la miscibilité des alcanes avec l’eau est très faible
(presque nulle) et, de plus, celle-ci diminue lorsque la longueur de la chaîne car-
bonée augmente.
En ce qui concerne les alcools :
Butan-1-ol 77
Pentan-1-ol 22
Hexan-1-ol 5,9
Heptan-1-ol 2,2
Activité 10 Les alcools sont-ils plus ou moins miscibles avec l’eau que les alcanes ?
Ceci est du aux liaisons hydrogène entre molécules d’eau et molécules d’alcool
puisque l’eau possède aussi des liaisons O-H.
24 Séquence 4 – SP12
Séquence 4 C him ie
augmente ?
D Distillation fractionnée
d’un mélange
Une distillation fractionnée est une méthode de séparation des constituants d’un
mélange de liquides miscibles de températures d’ébullition différentes. C’est aussi
une méthode de purification d’un liquide (rectification).
On construit pour cela le montage ci-dessous :
4 6
3
2
Séquence 4 – SP12 25
Activité 13 Utiliser les résultats ou les documents du cours afin de préciser le liquide récupéré
à la sortie du réfrigérant (distillat) lorsqu’on distille les mélanges suivants :
– heptane et hexane
– heptane et 2-méthylhexane
– hexane et hexanol
– méthanol et hexane
26 Séquence 4 – SP12
Séquence 4 – SP12 27
hydrogène.
La miscibilité d’un alcool avec l’eau diminue lorsque sa chaîne carbonée augmente.
Une distillation fractionnée est une méthode de séparation des constituants d’un
mélange de liquides miscibles de températures d’ébullition différentes. C’est aussi
une méthode de purification d’un liquide (rectification).
La distillation du pétrole est la principale application de cette technique.
28 Séquence 4 – SP12
Exercice 2 QCM 2
La molécule de modèle :
a) est un alcane
b) est un alcool primaire
c) est un alcool secondaire
d) s’appelle le butane
e) s’appelle le butan-1-ol
Exercice 3 QCM 3
La molécule de formule : CH3-CH2-CH2-CH2-CH2OH
a) est un acide carboxylique
b) est un alcool primaire
c) est un alcool secondaire
d) s’appelle le pentan-1-ol
e) s’appelle le pentan-5-ol
Exercice 4 QCM 4
La molécule de modèle :
a) est un acide carboxylique
b) est un alcool primaire
c) est un alcool secondaire
d) s’appelle le butan-1-ol
e) s’appelle l’hexan-3-ol
Séquence 4 – SP12 29
Exercice 6 Alcools
Donner la formule semi-développée et la classe des alcools suivants :
a) 2-méthylpropan-1-ol
b) 3-méthylbutan-2-ol
Exercice 7 Alcools 2
Donner le nom et la classe des alcools de formule suivante :
CH3 CH3
Exercice 9 Miscibilités
Classer les 3 alcools précédents par ordre croissant de miscibilité avec l’eau.
Exercice 10 Distillation
Identifier la ou les bonne(s) réponse(s) :
Une distillation permet de :
a) synthétiser une espèce chimique.
b) séparer les constituants d’un mélange de liquides miscibles de températures
d’ébullition différentes.
c) séparer les constituants d’un mélange de liquides miscibles de températures
d’ébullition très proches.
d) séparer les constituants d’un mélange de liquides non miscibles de températures
d’ébullition différentes.
30 Séquence 4 – SP12
Séquence 4 C him ie
1 Identifier le montage de distillation parmi les schémas suivants :
a) b) c)
Séquence 4 – SP12 31
Numéro atomique 51 52 53 54 55
Symbole Sb Te I Xe Cs
100
50
0 5 10 15 20 t (en jours)
Déduire de cette courbe la valeur (en jours) de la demi-vie de l’iode 131. (1 point )
Séquence 4 C him ie
soit divisée par quatre. La valeur trouvée est-elle en accord avec votre réponse
à la question précédente ?(1 point )
4 En ne considérant que des mois de trente jours, calculer, en mois, la durée
correspondant à quinze demi-vies de l’iode 131. Quelle sera, au bout d’une
telle durée, l’activité de notre échantillon ? (1 point )
5 L’échantillon initial contenait N = 1,00.1014 noyaux d’iode 131.
0
En déduire, en s−1, la constante radioactive λ de l’iode 131, définie comme le
quotient de l’activité (exprimée en Becquerel) sur le nombre de noyaux radioac-
tifs. Sachant que, pour toute source ne contenant qu’un seul type de noyaux
radioactifs, on obtient une valeur numérique égale à 0,69 en multipliant la
constante radioactive (en s−1) par la demi-vie (exprimée en seconde), retrouver
la période de l’iode 131 d’abord en secondes, puis en jours. (1 point )
–2
–4
–6
–8
–8,8
3 Lors d’une réaction de fission, un noyau d’uranium 235 heurté par un neutron
se scinde en deux noyaux fils comportant respectivement 95 et 139 nucléons.
(il y a simultanément émission de deux neutrons, de sept électrons, de neutrinos
et de rayonnement γ).
En admettant que l’énergie libérée est égale à la différence entre la somme des
énergies de liaison des deux noyaux obtenus (après fission) et l’énergie de liaison
du noyau d’uranium 235 et en utilisant l’équation de la droite (D), évaluer, en MeV,
l’énergie libérée par cette fission d’un noyau d’uranium 235. (1 point )
4 En fait, la fission d’un noyau d’uranium (de masse m = 3,9.10−25 kg), libère, en
moyenne, une énergie de 200 MeV. Quelle énergie, exprimée en joule, peut-on
obtenir avec 1,0 kg d’uranium 235 ? (1 point )
Remarque : seulement une fraction (un peu supérieure au tiers) de cette énergie
est convertie en énergie électrique
Chimie
Exercice 1 Texte à compléter (5 points )
Il s’agit simplement de compléter le texte ci-dessous en remplaçant les espaces
numérotés par l’expression ou par la valeur numérique qui convient. La notation
consiste à compter 0,5 point par espace correctement complété.
L’atome d’oxygène est plus [….(1) ….] que l’atome d’hydrogène, si bien que les
électrons de la liaison de covalence qui s’établit entre ces deux atomes sont plus
attirés par l’atome d’oxygène que par l’atome d’hydrogène : la liaison de covalence
est [….(2)….]. L’atome d’oxygène porte ainsi une petite charge électrique [….(3)
….], alors que les atomes d’hydrogène portent une petite charge électrique [….(4)
….]. Comme la molécule d’eau de formule [….(5) ….] a une forme «coudée» (les
trois atomes ne sont pas alignés), elle présente un côté positif et un côté négatif,
c’est une molécule [….(6) ….].
Séquence 4 C him ie
dissoudre du fait des interactions [….(7) ….] entre les ions et les molécules d’eau.
La solution obtenue contiendra des ions sodium Na+ et des ions sulfate
SO2−
4 , mais les concentrations de ces deux ions dans la solution ne seront pas
égales. En effet, supposons que la concentration en ions sodium ait pour valeur
Na+ = 0,20 mol.L−1, alors la concentration en ions sulfate vaudra :
SO2− = [….(8) ….] mol.L−1.
4
Comme l’équation de dissolution s’écrit : [….(9) ….] → 2 Na+ + SO24− et que
la masse molaire du sulfate de sodium vaut : M = 142 g.mol−1, il nous a fallu
dissoudre dans un litre d’eau une masse m = [….(10) ….] g de sulfate de sodium
solide pour obtenir ces concentrations.
Remarque – On néglige toute variation de volume de l’eau lorsqu’on ajoute le
sulfate de sodium dans l’eau.
Sommaire
Séquence 5 – SP12 1
A Notion de champ
Prenez votre crayon de masse m avec le bout des doigts (le crayon a pour seul
contact les doigts) et lâchez-le de n’importe quel endroit de l’espace ; il tombe.
Le crayon est donc soumis à une action à distance en n’importe quel endroit de
l’espace où on le place.
La notion de champ (ici le champ de pesanteur g ) permet de caractériser l’action
subie par le crayon enun point de l’espace sans se préoccuper des causes pro-
duisant cette action : P = mg .
En physique, un champ est la donnée, pour chaque point de l’espace, d’une gran-
deur physique ; par exemple le vecteur g (de valeur 9,8 N.kg–1, de direction la
verticale et orienté vers le bas).
Votre téléphone portable sonne ; son antenne a détecté un champ électroma-
gnétique.
La grandeur physique appelée « champ » peut être vectorielle (champ de pesan-
teur, champ électrique, vitesse des particules de fluide,...) mais aussi scalaire
(température, pression...).
Nous allons voir des exemples de champs scalaires puis nous étudierons plus en
détails les champs vectoriels.
Activité 1 Compléter le tableau suivant en donnant les résultats avec trois chiffres signifi-
catifs (exemple : 2,23.105).
b) La pression atmosphérique
La pression atmosphérique varie avec l’altitude (la pression diminue lorsqu’on
s’élève) et avec les conditions météorologiques. Une pression supérieure à la
pression atmosphérique normale correspond à des conditions anticycloniques
tandis qu’une dépression est caractérisée par une pression inférieure.
La pression atmosphérique normale est égale à 101325 Pa (1013 hPa) ce
qui correspond à 1013 mbar.
Activité 2 Replacer dans le tableau suivant les pressions correspondant aux conditions
météorologiques données.
Pression : 980 mbar ; 1050 mbar.
Pression atmosphérique
c) Champ de pression
Le champ des pressions est un champ scalaire.
Sur la carte, page suivante, d’un bulletin météorologique, une ligne (par exemple
1010) représente un ensemble de points où la pression est la même ; cette ligne
est appelée ligne de champ.
Séquence 5 P hysiqu e
1015
10
10
1010
1010
1005
1005
5
100
1005
10
05
00
10
1005
Activité 3 1 En utilisant la carte météo, déterminer la ligne de champ se trouvant au niveau
de la ville de Strasbourg en Alsace.
2 Quelle était la pression atmosphérique à cet endroit le 3 mai 2011 à 00 h ?
2. A
utres exemple de champ scalaire :
la température
Le champ des températures est aussi un champ scalaire.
Sur cette carte d’un bulletin météorologique, une ligne représente un ensemble
de points où la température est la même ; cette ligne est appelée ligne de champ.
EE
0 2
2 0
2 0
4 2
4
4
6
6
8
10
6
12
4 4
6 6
12
10
10
8 8
10
3. L
e champ de vitesses d’un fluide
en déplacement
Pour mener une étude complète d’une éolienne, il est nécessaire d’étudier ses
performances par des essais en soufflerie atmosphérique. Il faut alors caractériser
le champ de vitesse de l’air autour de l’éolienne en traçant à l’aide d’ordinateurs
les lignes de champ.
De même en météo, il est nécessaire de connaître la vitesse des vents ; Météo
France propose ainsi des cartes avec la vitesse des vents.
Activité 5 Observez la carte de vitesse des vents page suivante et localisez les régions de
France où le vent soufflait le plus fort le 4 mai 2011. Précisez également la direc-
Séquence 5 P hysiqu e
d’une recherche documentaire, trou- Le champ des vitesses du vent
ver le nom usuel de ce vent. donnent des informations sur
sa valeur définie par un nombre
mais aussi sur sa direction et son
Vent 850 hpa pour le 4/05/11 sens : le champ est vectoriel.
OO UTC (ech : 48 h)
B Le champ magnétique
1. A
ctions exercées par un aimant
ou un courant
Activité 6 Rechercher sur Internet ou dans une encyclopédie le nom du physicien danois
qui a observé le déplacement d’une aiguille aimantée à proximité d’un fil conduc-
teur parcouru par un courant électrique. En quelle année a été faite cette obser-
vation ?
En demandant l’aide d’une autre personne, vous pouvez réaliser l’expérience
avec une petite boussole de poche, une pile électrique de 1,5 V, 50 cm d’un gros
fil de cuivre.
Posez la boussole sur la table et placez le fil au dessus de l’aiguille dans la direc-
tion sud-nord du champ magnétique terrestre. Connectez le fil aux bornes de la
pile, observez et déconnectez rapidement.
Inversez les connexions avec la pile. Remarquez que l’aiguille se tourne dans la
direction opposée.
■ Les aimants
Il existe des aimants temporaires qui ne se conduisent comme des aimants que
lorsqu’ils sont placés dans un champ magnétique (exemples : le fer, le nickel, le
cobalt) et des aimants permanents qui, une fois aimantés, conservent une partie
de leur aimantation.
Un aimant possède deux pôles : le pôle Nord et le pôle Sud.
Séquence 5 P hysiqu e
pôle nord de l’aiguille est repoussé, c’est que le pôle de l’aimant approché est
un pôle nord.
Deux pôles de même nom se repoussent ; deux pôles de noms différents s’atti-
rent.
b) R
eprésentation du champ magnétique
par un vecteur
Le spectre permet de découvrir qu’il existe des directions
privilégiées du champ magnétique ; si l’on place une
aiguille aimantée sur une ligne, on s’aperçoit que
l’aiguille prend une posi- aiguille
tion (tangente à la ligne aimantée
considérée) et un sens
privilégié.
barreau aimantée
pôle sud
M B
S N
B
vectorielle, le champ résultant B de
Le champ magnétique étant une grandeur
de deux champs B1 et B2 est la somme vectorielle des deux
la superposition
champs : B = B 1 + B 2.
Activité 7 Représenter sur les lignes de champ tracées ci-dessous le vecteur champ magné-
tique au point M pour les deux cas suivants.
Pour mesurer la
valeur du champ
magnétique entre
les bobines, il suffit
de placer la sonde
comme indiqué sur
le schéma :
Activité 8 Compléter le tableau suivant qui donne des ordres de grandeur du champ
magnétique créé par :
E une aiguille aimantée
E électroaimant à supraconducteur
1,0.10-4 T
1,0.10-2 T
2,0 T
20 T
Si l’on place plusieurs aiguilles aimantées identiques assez loin les unes des
autres (loin de tout aimant ou courant), celles-ci s’orientent toutes parallèlement
entre elles.
Localement, ou dans une région limitée de l’espace, le champ magnétique ter-
restre peut être considéré comme uniforme.
Direction : droite inclinée dee 60° par rapport à l'horizontale
Caractéristiques : Sens : sens Sudd - Nord d'une aiguille aimantée
−5
Valeur : 4.10 T
Le champ magnétique terrestre
peut êtredécomposé en deux composantes (hori-
zontale Bh et verticale Bv ) : BT = Bh + Bv ..
Une aiguille aimantée sur pivot n’est sensible qu’à la composante horizontale de
valeur 2.10–5 T.
Le champ magnétique est dit uniforme dans une région de l’espace lorsque
le vecteur champ magnétique est constant dans cette région de l’espace ;
cela signifie que, dans cette région de l’espace, tous les vecteurs champs
magnétiques ont même direction, même sens et même valeur.
Lorsque le champ magnétique est uniforme, les lignes de champ sont parallèles.
Exemple Aimant en U
Les lignes de champ sont parallèles
entre les branches d’un aimant en U.
La valeur du champ magnétique est
constante entre les branches.
Activité 9 En utilisant les schémas ci-dessous, peut-on dire que le champ est uniforme ?
Séquence 5 P hysiqu e
Un solénoïde est une bobine cylindrique dont la longueur est grande par rapport
au rayon du cylindre ; cette bobine est constituée d’un certain nombre de spires
noté N.
Aimant droit
Solénoïde
On étudie
expérimentalement à l’aide d’un teslamètre la valeur du champ magné-
tique B créé par une bobine de longueur , comprenant N spires circulaires et
parcourue par un courant d’intensité I.
d (cm) 0 5 10 15 17,5 20
B (mT) 3,4 3,4 3,4 3,3 2,9 1,8
Que peut-on conclure quant à l’uniformité du champ magnétique ?
Solénoïde
Séquence 5 P hysiqu e
L’électrostatique étudie les interactions entre les particules chargées immobiles.
1. Interaction électrostatique
Lorsque nous approchons une tige d’ébonite frottée avec une peau de chat d’une
petite boule chargée suspendue à un fil isolant, sans la toucher, la boule s’écarte ; l’in-
teraction électrostatique est une interaction à distance.
Si nous remplaçons la tige d’ébonite par une tige de verre frottée avec de la laine,
la boule se rapproche de la tige.
ébonite verre
Il existe deux types de charges : les charges positives et les charges négatives.
Deux charges de même signe se repoussent ; deux charges de signes opposés
s’attirent.
Un objet macroscopiquement chargé est un objet auquel on a apporté ou retiré
des électrons ; la tige d’ébonite frottée avec de la peau de chat a reçu des élec-
trons ; la tige de verre frottée avec de la laine a perdu des électrons.
Disposez sur votre table de travail des petits morceaux de papier ; frottez ensuite
votre règle en plastique avec un chiffon et approchez cette règle des morceaux
de papier sans les toucher.
1 Qu’observe-t-on ?
La force qui s’exerce entre des particules chargées a déjà été étudiée dans la
séquence 3 et s’exprime par la loi de Coulomb dont voici la formulation vecto-
rielle :
qq '
FA →B = k u = −FB → A .
2 A →B
r
où k est une constante égale à 9.109 dans le système international des
unités et r la distance entre les charges en mètre (m).
q et q’ sont les charges électriques des particules en C (Coulomb).
B
FA B q’
F AB = r
B A
A
Cas où q et q’ de signes opposés
F
A B
B
q AB = r
F q’
B A A
q
Cas où q et q’ de même signes
E Remarque Deux particules chargées ou deux objets chargés dont les dimensions sont très
petites par rapport aux distances qui les séparent peuvent être assimilés à des
points chargés d’où le modèle de charges ponctuelles.
Le proton et l’électron dont les charges ont même valeur absolue e = 1,6.10–19 C
peuvent être considérés comme des charges ponctuelles.
Séquence 5 P hysiqu e
a) Définition
Plaçons une charge q en un point de l’espace M où existe un champ électrosta-
tique E ; cette charge est soumise à une force F .
F
Par définition, le champ électrostatique s’exprime par : E = .
q
Ce vecteur caractérise les propriétés électriques de l’espace au point M.
E M
M E
OM = r u r
O
O u Cas où q est positive q Cas où q est négative
Direction : celle de u
Caractéristiques du champ électrostatique E : Sens : celui de u ou de – u (selon le signe de q)
q
Valeur : E = k
r2
q>O q<O
On oriente chaque ligne de champ dans le sens du vecteur E . Les lignes de
champ s’éloignent des sources chargées positivement et se dirigent vers les
sources chargées négativement.
Le champ électrostatique étant une grandeur
vectorielle, le champ résultant E
de la superposition
de deux champs E1 et E 2 est la somme vectorielle des deux
champs : E = E1 + E 2 .
3. C
aractéristiques du champ électrosta-
tique créé dans un condensateur plan
Un condensateur plan est un dipôle constitué par :
E deux plaques conductrices planes et parallèles appelées armatures,
E et une substance isolante, appelée diélectrique, qui sépare les armatures. La
substance isolante peut être de l’air.
Relions le condensateur plan à un générateur de tension électrique maintenue
constante ; la tension aux bornes du condensateur est donc également mainte-
nue constante. L’armature reliée à la borne + du générateur se charge positive-
ment en surface; l’autre armature se charge négativement.
grains de semoule
dans l’huile
Entre les deux armatures, les lignes de champ sont parallèles et perpendiculaires
aux plaques ; le vecteur champ électrique est donc perpendiculaire aux plaques ;
il est dirigé de la plaque chargée positivement vers la plaque chargée négative-
ment ; le champ créé entre deux plaques parallèles est uniforme. Son sens est
celui du déplacement d’une particule de charge positive initialement immobile
qu’on placerait dans le champ électrique entre les deux armatures.
À l’extérieur des deux plaques, le champ électrique est pratiquement nul.
b) R
elation existant entre la valeur du champ
électrostatique et la tension entre les plaques
On peut rechercher expérimentalement cette relation ; pour cela, on utilise une
cuve au fond de laquelle a été placé un papier quadrillé ; deux électrodes de
cuivre sont placées face à face (à une distance d l’une de l’autre) sur deux des
bords de la cuve ; cette cuve est alors remplie de sulfate de cuivre. Les électrodes
sont reliées à un générateur électrique.
En déplaçant une pointe de cuivre M dans la solution (voir schéma ci-dessous),
on peut mesurer la tension UAM en fonction de la distance entre A et M.
v
d
+ —
électrode de cuivre
A M B
x
E
sulfate de cuivre
UAB
Sa valeur est égale à la tension (en V) existant entre les plaques divisée par la
U
distance (en m) : E = AB .
d
Cette relation nous permet de préciser l’unité de E ; la valeur du champ électrique
s’exprime en volt par mètre (V.m–1).
Remarque Pour que la valeur E du champ E soit positive, il faut que la tension U AB soit
positive, c’est-à-dire que le potentiel électrique VA soit supérieur au potentiel
électrique VB ; le champ est orienté dans le sens des potentiels électriques
décroissants c’est-à-dire vers les charges négatives. Son sens correspond bien à
celui du déplacement d’une particule chargée positivement placée entre les deux
armatures.
Direction : perpendiculaire aux plaques
Caractéristiques du champ E : Sens : des charges posiitives vers les charges négatives
U
Valeur : E = ABB
d
G
balle
Table
Direction : la verticale
Caractéristiques du poids P : Sens : vers le bas
Valeur : P = mg
m en kg
P en N P = mg
g en N.kg–1
1. L’interaction gravitationnelle
En 1687, Newton publie la loi de la gravitation universelle qui s’applique aussi
bien au mouvement de la Lune qu’à la chute d’une boule de pétanque.
Cette loi permet d’expliquer l’existence de la force exercée par la Terre sur la
Lune.
Newton considère que deux corps, du simple fait de leur masse, s’attirent mutuel-
lement et instantanément. Ces deux corps exercent des actions l’un sur l’autre :
on dit qu’ils sont en interaction.
Masse m’
B
FA B
Masse m Distance r
F
B A
m et m’ en kg
mm’
F en N F=G
r2 r en m
F est la valeur de chacune des deux forces FA →B et FB → A .
Séquence 5 P hysiqu e
Activité 15 Reproduire le schéma suivant et représenter force gravitationnelle
F exercée par
la Terre sur la Lune ainsi que la force gravitationnelle F ' exercée par la Lune sur
la Terre :
Lune
Terre
Activité 16 La Terre et la Lune peuvent être considérées comme des corps à symétrie sphé-
rique.
Données Masse de la Lune : 7,34.1022 kg ; masse de la Terre : 5,98.1024 kg ; distance entre
les centres : d = 384 000 km.
Exprimer et calculer la valeur de la force gravitationnelle exercée par la Terre sur
la Lune.
et champ de pesanteur
En toute rigueur, le champ gravitationnel aussi appelé champ de gravitation &
et le champ de pesanteur g ne sont pas confondus, mais ils différent très peu l’un
de l’autre ; leurs directions sont pratiquement les mêmes (à quelques minutes
d’angle près).
Localement, le champ de gravitation est donc pratiquement le même que
le champ de pesanteur.
Séquence 5 P hysiqu e
■ Champ scalaire, champ vectoriel
En physique, un champ est la donnée, pour chaque point de l’espace, d’une gran-
deur physique (par exemples : la pression, le vecteur champ de pesanteur). Le
champ est associé à des propriétés physiques qui se manifestent en un point de
l’espace.
+ Caractéristiques
E
Direction : perpendiculaire aux plaques
+
E Sens : dees charges positives vers les charges négativess
+ U
Valeur : E = PN
P N d
Tension UPN
Séquence 5 P hysiqu e
Exercice 1 Vrai ou faux
1 Les lignes de champ d’un champ magnétique uniforme sont parallèles.
Ligne
Vue de de champ
A
dessus
B C
2 Des petites boussoles ont été placées sur la limaille de fer ; représenter les
vecteurs champ magnétique aux points A, B, C et D.
Représenter par un vecteur le champ magnétique B détecté par l’aiguille au
point P.
2 Depuis juillet 1999, l’Union Européenne préconise une limite de 100 µT pour
le champ magnétique diffusé par les appareils électriques à destination du
public.
Quelle est l’unité du Système International employée pour exprimer le champ
magnétique ?
Quel est l’ordre de grandeur du champ magnétique terrestre ? Comparer le
champ magnétique terrestre avec un champ magnétique d’appareil électrique
de valeur 40 µT.
Séquence 5 P hysiqu e
Un solénoïde est formé par un fil conducteur enroulé sur un tube de carton. On
place à l’intérieur, au point O, une petite aiguille aimantée qui s’oriente comme
sur le schéma ci-dessous, lorsqu’un courant d’intensité I traverse le solénoïde.
P
O +
S N
1 Dessiner, sur votre copie, le vecteur champ magnétique B existant au point P.
Expliquer la façon de déterminer sa direction et son sens.
2 Dessiner quelques lignes de champ à l’intérieur du solénoïde.
N S I
1 Dessiner le vecteur champ magnétique B au centre de l’aiguille aimantée.
2 On inverse le sens du courant, que devient l’orientation de l’aiguille aiman-
tée ?
3 Lorsqu’on fait circuler dans le solénoïde un courant d’intensité I = 5 A, le
champ magnétique mesuré vaut B =3.10–3 S.I. Peut-on dire qu’il s’agit d’un
champ magnétique très intense ? Justifier.
Expérience I
On règle l’intensité du courant à 4,0 A.
On mesure la valeur du champ magnétique en différents points de l’axe du solé-
noïde.
Les résultats sont représentés sur le graphe page suivante, pour lequel l’abscisse
x est comptée à partir du centre O du solénoïde.
10-3
x
-20 0 5 20
40 cm
x’ I x
O
y’
Séquence 5 P hysiqu e
1 Le champ électrostatique créé entre deux plaques parallèles chargées positi-
vement et négativement est uniforme.
2 L’unité de la valeur du champ électrique est le V.m-1.
2 Un proton de charge e est placé entre les armatures ; déterminer les caracté-
ristiques de la force exercée par le champ électrique sur e.
Données e = 1,6.10–19 C.
Séquence 5 P hysiqu e
Exprimer et calculer la valeur du champ gravitationnel &L exercé par la Lune sur
un corps de masse m placé sur la Lune.
Comparer avec l’intensité de la pesanteur terrestre g. Conclure.
Données Masse de la planète Mars : 6,42.1023 kg ; masse du Soleil: 1,99.1030 kg ; distance
moyenne Mars-Soleil : 2,28.108 km ; G = 6,67.10–11 SI.
Quelles sont les caractéristiques du champ gravitationnel exercé par le Soleil sur
la planète Mars.
H H
Ce télescope, objet pratiquement ponctuel par rapport à la Terre, est noté H et a
une masse m (m = 12.10–3 kg). Les images qu’il fournira seront converties en
signaux électriques et acheminées vers la Terre via des satellites en orbite circu-
laire à une altitude égale à z (z = 35 800 km).
G G
Exprimer la valeur de l’intensité de la pesanteur que le télescope situé à l’altitude
z subit en fonction de g , R et z.
0
Calculer la valeur de ce champ pour z = z = 600 km et pour z=zG = 35 800 km.
H
Chapitre 2 C him ie
Chapitre
2 et accumulateurs
Chimie
Objectifs
E Distinguer
les différentes sortes de piles : piles salines, piles alcalines et piles à
combustible
E Connaître le principe de fonctionnement des accumulateurs
E Savoir reconnaître l’oxydant et le réducteur dans un couple oxydant/réducteur
E Savoir écrire les demi-équations redox
E Savoir écrire l’équation d’une réaction d’oxydo-réduction
E Déterminer la polarité des électrodes et les réactions aux électrodes
E Savoir relier la polarité d’une pile aux réactions mises en jeu aux électrodes
E Savoir modéliser le fonctionnement d’une pile
sèches, sont peu couteuses et se présentent sous forme bâton. Ces piles sont
utilisées pour fonctionner par intermittence. On les trouve dans des appareils à
faible besoin comme les réveils, les jouets, les lampes de poches ou les télécom-
mandes.
La force électromotrice E de la pile est aussi appelée « tension à vide », sa valeur
5 5
est indiquée sur la pile et vaut 1,5 V. La grandeur E peut être mesurée à l’aide
d’un voltmètre lorsque la pile ne débite pas de courant dans un circuit électrique.
Séquence
Une pile saline est constituée d’une électrode cylindrique en zinc reliée au pôle
Séquence
+ isolant
dioxyde de manganèse
électrolyte + poudre de carbone
gélifié
-
Lorsque la pile fonctionne, l’électrode de zinc est rongée et des ions
hydroxyde HO– se forment sur l’électrode de graphite.
Pour décrire le fonctionnement de la pile, on utilise deux demi-équations
redox se produisant chacune à l’une des électrodes de la pile :
À l’électrode de zinc (pôle négatif) : Zn(s) = Zn2+(aq) + 2 e −
C him ie
P hysiqu e
2 MnO2(s ) + 2 H2O(l ) + 2 e − = 2 MnO2H(s ) + 2 HO−(aq )
5 5
Les piles 4,5 V du commerce sont une association en série de trois piles bâton de
1,5 V comme le montre la photo suivante.
Séquence
Séquence
2. Les piles alcalines
La première pile alcaline a été conçue en 1959 par les chimistes Lewis Urry, Karl
Kordesch et P.A Marsal.
Ces piles ont une durée de vie plus longue que les piles salines, elles peuvent
également fournir un courant plus intense. Elles sont utilisées pour fonctionner
en continu dans des portables ou des baladeurs. Elles se présentent sous deux
formats différents : la pile bâton et la pile bouton. Leur force électromotrice E
varie de 1,3 V à 1,6 V selon leur composition.
Dans une pile alcaline, le pôle négatif est constitué de poudre de zinc Zn et le
pôle positif du dioxyde de manganèse MnO2.
L’électrolyte de la pile alcaline est une solution d’hydroxyde de potassium
(ou potasse) de formule (K+ + HO–). Cette solution basique, due à la présence
des ions HO–, contient des ions K+ dont le métal correspondant, le potassium
K appartient à la famille des alcalins. Le nom de cette pile provient donc de la
présence des ions K+ dans l’électrolyte.
Les demi-équations redox traduisant le fonctionnement de la pile alcaline sont :
À l’électrode de zinc (pôle négatif) : Zn(s ) + 2 HO−(aq ) = ZnO(s ) + H2O(l ) + 2 e −
Le principe des piles à combustible a été découvert en 1839 par le chimiste bri-
tannique William Grove. Mais leur utilisation réelle pour la NASA date seulement
des années 1960. En effet, ces piles alimentaient les ordinateurs de bord des
vaisseaux Gemini et Appolo et fournissaient également l’eau de consommation.
5 5
Une pile à combustible est constituée d’un empilement d’un grand nombre de
Séquence
cellules identiques.
Séquence
électrolyte
H2O
électrodes
Son principe de fonctionnement est simple : chaque cellule qui est composée de
deux électrodes séparées par un électrolyte acide, est alimentée continuellement
en dihydrogène et en dioxygène de l’air.
La réaction chimique ayant lieu entre le dihydrogène et le dioxygène produit
simultanément de l’eau, de la chaleur et de l’électricité qui peut alimenter un
moteur.
L’un des avantages des piles à combustible est de fonctionner avec des réactifs,
le dioxygène de l’air et du dihydrogène, qui sont disponibles en grande quantité.
Ce sont également des piles non polluantes car elles ne libèrent que de l’eau lors
de leur fonctionnement.
C him ie
P hysiqu e
1. Présentation
Un accumulateur peut fonctionner soit en générateur soit en récepteur.
5 5
Lorsque l’accumulateur fonctionne en générateur, il fournit de l’énergie élec-
Séquence
trique au système auquel il est relié et fait passer dans le circuit un courant élec-
trique de sens imposé par les réactions chimiques ayant lieu dans l’accumula-
Séquence
teur : il se décharge.
Lorsque l’accumulateur fonctionne en récepteur, il est relié aux bornes d’un
générateur de tension qui impose un sens du courant inverse au sens précédent
(lorsque l’accumulateur fonctionne en générateur) : il se charge.
Ils sont couramment appelés « piles rechargeables ». Ils ont une durée de vie très
supérieure aux piles salines ou alcalines car ils peuvent être rechargés un grand
nombre de fois.
Les accumulateurs nickel-cadmium (Ni-Cd) sont les moins chers mais les plus
5 5
polluants.
Séquence
C Couples oxydant/réducteur,
réactions d’oxydo-réduction
1. Couples oxydant/réducteur
Un couple oxydant/réducteur est constitué de deux espèces chimiques conju-
guées : un oxydant noté ox et un réducteur noté red.
Dans l’écriture du couple oxydant/réducteur, l’oxydant est toujours situé à gauche
de la barre / et le réducteur est situé à sa droite.
Un oxydant est une espèce chimique capable de gagner un ou plusieurs élec-
trons.
Un réducteur est une espèce chimique capable de perdre un ou plusieurs élec-
trons.
L’oxydant et le réducteur conjugué d’un couple oxydant/réducteur échangent un
ou plusieurs électrons, ils sont liés par une demi-équation redox :
ox + ne− = red
Cette demi-équation redox consomme des électrons : c’est une réduction.
red = ox + ne−
Cette demi-équation redox libère des électrons : c’est une oxydation.
Activité 1 Le métal cuivre de formule Cu(s) et l’ion cuivre II de formule Cu2+(aq) forment un
couple oxydant/réducteur.
Quel est l’oxydant et quel est le réducteur ? Écrire le couple correspondant et une
demi-équation redox.
C him ie
P hysiqu e
réducteur conjugué en vous aidant de la liste ci-dessous :
H2(g), H–(aq), I+(aq) , I–(aq), Ag2+(aq), Ag(s)
Activité 3 Écrire une demi-équation redox pour chacun des deux couples ox/red suivants :
5 5
Ag+(aq) / Ag(s) et Ni2+(aq) / Ni (s).
Séquence
Activité 4 Les demi-équations redox ci-dessous sont-elles des réductions ou des oxyda-
Séquence
tions ?
Cu 2+(aq ) + 2 e − = Cu ( s) Al (s) = Al 3+(aq ) + 3 e − I 2 (s) + 2 e − = 2 I −(aq )
2. Réactions d’oxydo-réduction
Une réaction d’oxydo-réduction met en jeu deux couples oxydant /réducteur.
Lors de cette réaction, il y a transfert d’électrons du réducteur de l’un des
couples à l’oxydant de l’autre couple.
Pour écrire une équation d’oxydo-réduction, cela nécessite de la méthode et du
formalisme car ce n’est pas aussi simple qu’avec les réactions acido-basiques.
Prenons un exemple :
Quand on plonge une lame de zinc Zn(s) dans une solution de sulfate de cuivre
( Cu2+(aq ) + SO24−(aq )), la couleur bleue caractéristique des ions cuivre Cu2+ dis-
paraît, un dépôt rouge de cuivre métallique Cu apparaît et des ions zinc Zn2+ se
forment.
Dans cette réaction, le métal zinc Zn et les ions cuivre Cu2+ sont les réactifs, le
métal cuivre Cu et les ions zinc Zn2+ sont les produits formés.
Ils appartiennent aux couples : Cu2+(aq) / Cu(s) et Zn2+(aq) / Zn(s)
E L es ions cuivre Cu2+ réagissent selon la demi-équation redox :
Cu2+(aq) + 2 e− = Cu(s).
Les ions Cu2+ gagnent deux électrons : ils jouent le rôle d’oxydant et subissent
donc une réduction.
E L e métal zinc Zn se transforme en ions Zn2+ selon la demi-équation redox :
Zn(s) = Zn2+ (aq) + 2 e− .
E L e métal zinc Zn perd deux électrons : il joue le rôle de réducteur et subit une
oxydation.
E L ’équation de cette réaction d’oxydo-réduction est la superposition des deux
demi-équations redox précédentes : Cu2+ (aq) + Zn(s) → Cu(s) + Zn2+ (aq).
afin que les deux demi-équations redox comportent le même nombre d’électrons.
En effet, lorsque les ions argent Ag+ réagissent avec le métal cuivre Cu, les deux
demi-équations redox sont les suivantes :
Ag+(aq ) + e − = Ag (s ) et Cu (s ) = Cu 2+ (aq ) + 2e −
5 5
+ 2+
L’équation d’oxydo-réduction est donc : 2 Ag (aq) + Cu(s) → 2 Ag(s) + Cu (aq) .
C him ie
P hysiqu e
métal aluminium Al(s).
Données Couples oxydant/réducteur : Ag+(aq) / Ag(s), Al3+(aq) / Al(s)
5 5
D Polarité et réactions
Séquence
aux électrodes
Séquence
1. Généralités sur les piles
Une pile transforme l’énergie chimique fournie par une réaction oxydo-réduction
en énergie électrique.
Elle est constituée de deux demi-piles et d’une jonction électrochimique per-
mettant de relier les deux demi-piles.
Chaque demi-pile est formée d’une solution ionique contenant un cation métal-
n+
lique Mn (aq ) dans laquelle plonge une électrode solide du métal M(s) cor-
n+
respondant. Le cation Mn (aq ) et l’électrode solide appartiennent au même
n+
couple oxydant/réducteur Mn (aq ) / M (s ).
Dans certains cas, l’une des électrodes est constituée d’un matériau conducteur
inerte comme le carbone graphite, c’est le cas pour la pile saline.
La jonction, un pont salin ou une paroi poreuse, permet d’établir une liaison
électrique entre les deux demi-piles tout en évitant le mélange des deux solu-
tions.
on en déduit le sens de circulation des électrons dans les fils extérieurs et les
lames puis la polarité des électrodes de la pile (pôle + et pôle –).
Séquence
Activité 8 Lorsqu’on relie la borne « V » d’un voltmètre à l’électrode d’argent d’une pile
argent-aluminium et la borne « COM » à son électrode d’aluminium, la tension
indiquée est positive. Quelle est la polarité de cette pile ?
E L e courant parvient à la pile par le pôle – : les électrons quittent donc la pile
par le pôle – car ils se déplacent en sens inverse du courant.
Au pôle – de la pile, il se produit une oxydation.
L’électrode reliée au pôle – d’une pile est l’anode car il s’y produit une oxy-
dation.
C him ie
P hysiqu e
et l’électrode d’aluminium est le pôle. Déterminer les demi-équations associées
au fonctionnement de cette pile.
5 5
s’écrivent :
Ag + (aq) + e − = Ag (s) et Pb (s) = Pb 2+ (aq) + 2e −
Séquence
1 Quelle demi-équation correspond à une réduction ? À une oxydation?
Séquence
2 Quelle électrode est la cathode ? L’anode ?
A
I I COM I
Séquence
e– e–
Séquence
- +
2e– I 2e–
Zn(s) Cu(s)
Zn2+(aq) Cu2+(aq)
SO42–(aq)
Zn(s)
Remarque Dans le pont salin, le passage du courant électrique est assuré par la circulation
d’ions sulfate, n’intervenant pas dans la réaction d’oxydo-réduction.
Les réactions aux électrodes, lors du fonctionnement d’une pile, sont les
suivantes :
Au pôle + de la pile, la cathode : le courant d’intensité I sort de cette
électrode, les électrons y arrivent donc il s’y produit une réduction.
Au pôle – de la pile, l’anode : le courant d’intensité I arrive à cette élec-
trode, les électrons la quittent donc il s’y produit une oxydation.
Ces réactions aux électrodes permettent d’obtenir l’équation de fonctionnement
d’une pile.
Cr2O27−(aq ) = 2 Cr 3+(aq ) + 8 e −
C him ie
P hysiqu e
2−
Le diiode I2 réagit avec les ions thiosulfate S2O3 (aq ).
1 Écrire les demi-équations redox correspondantes.
5 5
− 2− 2−
Données Couples oxydant/réducteur : I2(aq ) / I (aq ) et S4O6 (aq ) / S2O3 (aq ) .
Séquence
Séquence
Exercice 5 La pile plomb - cuivre
Dans une pile plomb-cuivre, la lame de cuivre plongeant dans une solution conte-
nant des ions Cu2+(aq) constitue le pôle + et la lame de plomb plongeant dans
une solution d’ions Pb2+(aq) correspond au pôle –.
1 Faire un schéma annoté de la pile.
Les piles utilisées pour certaines navettes spatiales utilisent la réaction entre le
dihydrogène et le dioxygène. Les réactions aux électrodes sont :
− −
Pour l’électrode A : H2 (g ) + 2 HO (aq ) = 2 H2O(l) + 2 e
1
Pour l’électrode B : O ( g ) + H2O(l ) + 2 e − = 2 HO−(aq )
2 2
1 Cette pile est-elle une pile saline, une pile alcaline ou une pile à combustible ?
Avancement
Quantités de matière (mol)
(mol)
5 5
État initial x=0
En cours
Séquence
x
de réaction
Séquence
État final xmax
Données Masses molaires exprimées en g.mol–1 : Li : 6,9 ; S : 32,1 ; O : 16,0 ; Cl : 35,5.
n
Sommaire
Séquence 6 – SP12 1
3 Si cette expérience pouvait avoir lieu sur la Lune où le champ de pesanteur est
moins important, l’effort à fournir serait-il plus important ?
Lors de cette expérience, le système reçoit de la personne cet effort – on parle
en physique de travail. Le système en prenant de l’altitude a gagné de l’énergie.
lever l’objet. C’est l’énergie potentielle de pesanteur. Cette énergie est d’autant
plus grande que la masse du système est grande, que l’altitude du système est
élevée et que le champ de pesanteur est important.
Remarque La définition de l’énergie potentielle de pesanteur, montre qu’elle est définie par
rapport à une altitude prise comme nulle. En fonction du problème, on pourra
prendre Epp = 0 (donc h = 0) à l’endroit qui semblera le plus judicieux. Par
exemple, le sol dans le cas de l’activité 1, le niveau de la mer pour étudier l’as-
cension d’un ballon, la surface de la table pour étudier un balle de ping-pong …
Activité 2 Calculer l’énergie potentielle de pesanteur qu’a acquis un alpiniste lorsqu’il monte
en haut du Mont-Blanc depuis la ville de Chamonix. La ville de Chamonix est
située à h1 = 1035 m d’altitude, le Mont-Blanc culmine à h2 = 4810 m, l’alpiniste
a une masse m = 90 kg, l’intensité du champ de pesanteur est g = 9,8 N.kg–1.
2. Énergie cinétique Ec
Activité 3 Une personne souhaite aider un enfant à faire du vélo. Pour cela elle le pousse et
lui communique ainsi une vitesse. On suppose que la route est horizontale. Tout
comme dans l’activité 1, la personne doit fournir un effort.
1 Si on fait cette expérience avec deux enfants de masses différentes, pour quel
enfant l’effort sera le plus important ?
2 Si on souhaite donner plus de vitesse à l’enfant, l’effort à fournir sera-t-il plus
important ?
Lors de cette expérience, la personne communique à l’enfant et son vélo une
énergie. L’altitude ne variant pas, il ne s’agit pas d’énergie potentielle de pesan-
teur mais d’énergie liée à la vitesse : l’énergie cinétique.
L’énergie cinétique est proportionnelle à la masse du système mais pas à sa
vitesse.
Séquence 6 P hysiqu e
d’un gain d’énergie cinétique. Alors que l’énergie potentielle de pesanteur est
une fonction affine de la hauteur de chute, la vitesse, elle, ne croit pas linéaire-
ment avec la hauteur de chute.
Les graphiques ci-dessous montrent l’évolution de la vitesse en fonction de la
hauteur de chute h et l’évolution du carré de la vitesse en fonction de la hauteur
de chute.
1 La valeur de la vitesse est-elle proportionnelle à la hauteur de chute ?
v(m.s–1) v2(m2.s–2)
4 16
+ +
+
3,5 14
+ +
3 + 12
+
+
2,5 10
+ +
2 8
+ +
1,5 6
+ +
1 4 +
0,5 2 +
0 h(m) 0 h(m)
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8
v = f(h) v2 = f(h)
Activité 5 Calculer l’énergie cinétique d’une voiture de masse m = 950 kg animée d’une
vitesse v = 90 km.h–1.
3. Énergie mécanique Em
L’énergie mécanique Em d’un système est la somme de son énergie cinétique Ec
et de son énergie potentielle de pesanteur Epp.
Em = Ec + Epp
Ec , Epp et Em s’expriment en joule (J).
Activité 6 Calculer l’énergie mécanique que possède un avion de ligne volant à h = 9500 m
d’altitude à la vitesse v = 850 km.h–1. On supposera l’énergie potentielle nulle si
l’altitude est nulle. La masse de l’avion est de 180 tonnes, le champ de pesanteur
a pour intensité g = 9,8 N.kg–1.
Séquence 6 P hysiqu e
0,65
0,1
+
0,05
+
0 + temps (s)
Ec 0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35
-0,05
0,25
Cependant, ce mouvement se fait avec
+
+
une perte d’énergie mécanique : celle-
0,2
ci décroit au cours du temps.
0,15 +
0,1
+
0,05
+
0 + temps (s)
0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35
-0,05
D Principe de conservation
de l’énergie
1. Principe de conservation
Un système est isolé, s’il est sans interaction avec l’extérieur et qu’il n’échange
pas d’énergie avec l’extérieur. Au sein d’un tel système, l’énergie peut exister
sous différentes formes (énergie thermique, chimique; mécanique …). Quelle que
soit l’évolution d’un système isolé, l’énergie totale du système reste constante.
C’est le principe de conservation de l’énergie.
Il peut y avoir des transferts d’énergie dans le système, mais la somme de toutes
les énergies reste toujours la même.
Exemple d’un système isolé : un mélange d’eau tiède et de glace dans un calo-
rimètre. On suppose que les transferts thermiques avec l’extérieur sont nuls. Si
on laisse évoluer le système, l’eau initialement tiède se refroidit au contact de la
glace qui se réchauffe et fond. Il y a un transfert d’énergie thermique de l’eau
vers la glace. Ce transfert ce fait sans création ou perte d’énergie. L’énergie du
système reste constante.
Séquence 6 P hysiqu e
transférée entre le milieu extérieur et le système.
Par exemple, une voiture roule sur une route horizontale. Elle possède donc une
énergie cinétique. Le conducteur freine et la voiture s’arrête. Le système (la voi-
ture) a perdu toute son énergie cinétique. Cette énergie cinétique a été transférée
au milieu extérieur son forme de chaleur au niveau des freins
( )
L’énergie libérée lors de cette réaction est ∆E = ∆m.c 2 = m X − mY − me .c 2.
Cette énergie est essentiellement transférée à l’électron émis sous forme d’éner-
gie cinétique. Pour une désintégration donnée, l’électron devrait avoir une éner-
gie bien fixée. Cependant, l’étude énergétique de l’électron, réalisée dès 1914,
montre que celui-ci emporte une énergie variable, et qu’en général une partie
de l’énergie libérée semble perdue. Ceci n’étant pas en accord avec le principe
de conservation de l’énergie, le physicien suisse Wolfgang Pauli propose en
1930 l’existence d’une particule non détectée qui emporterait avec elle l’éner-
gie manquante. Cette particule est appelée neutrino pour la radioactivité β +
et antineutrino pour la radioactivité β − . D’une masse extrêmement faible, sans
charge électrique, elle interagit très peu avec la matière et est donc difficilement
détectable. Il a fallut attendre 1956 pour réaliser la première mise en évidence
expérimentale du neutrino et valider ainsi l’hypothèse que Pauli avait faite 26 ans
plus tôt.
Dans l’équation de désintégration, le neutrino est noté 00 ν et l’antineutrino 00 ν.
Dans un système, l’énergie peut exister sous différentes formes. Si le système est
isolé, il peut y avoir des transferts d’énergie au sein du système mais l’énergie
totale du système reste constante. C’est le principe de conservation de l’énergie.
Séquence 6 P hysiqu e
Pour tous les exercices, on prendra pour l’intensité de la pesanteur,
g = 9,81 N.kg–1.
3 Le skieur a-t-il suffisamment d’énergie pour gravir sans effort la troisième
partie ? Si oui, quelle est sa vitesse à la fin de la troisième partie ?
1
5 L’énergie stockée dans le ressort comprimé a pour expression E = kx 2.
2
Déterminer l’expression de l’abscisse xmax maximale atteinte par la masse.
6 Ensuite le ressort se détend à nouveau jusqu’à reprendre sa longueur ini-
tiale. L’interaction solide-ressort cesse alors. Déterminer la vitesse du mobile
lorsque cesse l’interaction solide-ressort.
E Figure 1
Séquence 6 P hysiqu e
Date (s) 0 40.10–3 80.10–3 0,12 0,16 0,20
x (m) 0 5,9.10–3 1,97.10–2 3,79.10–2 5,85.10–2 8,04.10–2
v (m.s–1) 0 0,27 0,41 0,49 0,53 0,56
Exercice 6 La balançoire
Un enfant de masse m = 25 kg fait de la balançoire. Après s’être élancé, il se
laisse aller. On assimilera l’enfant à un système ponctuel situé en son centre de
gravité G. Lorsqu’il se balance, G est animé d’un mouvement circulaire de rayon
R = 2,3 m. Dans la position extrême, lorsque la balançoire est la plus écartée de
la verticale, les cordes de la balançoire font un angle α = 30 par rapport à la
verticale.
Dans cet exercice, on négligera les frottements. L’énergie potentielle de pesan-
teur sera prise nulle dans la position d’équilibre, c’est-à-dire lorsque la balançoire
est verticale.
1 Déterminer l’énergie potentielle de pesanteur lorsque la balançoire est dans
sa position la plus écartée de la verticale ?
2 Quelle est la vitesse de l’enfant dans cette position ? En déduire la valeur de
l’énergie mécanique dans cette position.
3 Que peut-on dire de l’énergie mécanique au cours de ce mouvement ?
2 On tire en l’air verticalement avec un tel pistolet. Quelle hauteur maximale
peut atteindre une bille.
3 L’expérience montre que les billes atteignent au maximum une hauteur h’ =
13 m.
a. Quelle est l’énergie dissipée par la bille au milieu extérieur ?
b. Quelle force est responsable de cette dissipation d’énergie ?
c. Cette énergie a-t-elle disparue, ou bien est-elle présente sous une autre
forme ?
Données
Nom du noyau
Uranium Uranium Neptunium Plutonium
ou de Neutron Proton Électron
(238) (239) (239) (239)
la particule
238 239 239 239 1 1 0
Symbole 92U 92U 93 Np 94 Pu 0n 1p −1e
1 u = 1,660 54 × 10–27 kg
c = 3,00 × 108 m.s–1
CHO
CH3 C CH3
O (e)
CH2OH CHOH CHOH CHOH CHOH C O
glucose H acétone citronellal
OH
P hysiqu
CH3
CHO
O
6 6
o
testostérone benzaldéhyde civettone
Séquence
Séquence
2. Les aldéhydes
Une molécule faisant partie de la famille des aldéhydes a son groupe carac-
téristique (groupe carbonyle C ) placée à l’extrémité d’une chaîne car-
bonée.
O
Pour obtenir la formule semi développée d’un aldéhyde à partir de celle d’un
alcane ayant la même chaîne carbonée, il faut substituer, sur un carbone qui se
trouve en bout de chaîne, un atome d’oxygène à deux atomes d’hydrogène. Ce
carbone situé en bout de chaîne doit conserver un atome d’hydrogène.
Par exemple, à partir de l’éthane, CH3 - CH3 on obtiendra l’aldéhyde :
CH3 -CH=O.
À partir du propane, CH3 -CH2 -CH3 , on obtiendra l’aldéhyde :
CH3 -CH2 -CH=O.
Pour nommer un aldéhyde, il suffit de remplacer le « e » des alcanes par la ter-
minaison « al ». Ainsi la molécule qui a pour formule CH3 -CH=O se nomme
l’éthanal et celle qui a pour formule CH3 -CH2 -CH=O se nomme le propanal.
P hysiqu
Ainsi la molécule qui a la formule suivante : CH3 CH CH2 C H
CH3 O
devra être nommée le 3-méthylbutanal puisque, quand on numérote les carbones à
partir de la fonction aldéhyde, le groupe méthyle se situe sur le carbone numéro 3.
6 6
Activité 2 Nomenclature des aldéhydes
Séquence
Donner le nom des aldéhydes suivants :
Séquence
H-CH=O et CH3 -CH(CH3 )-CH(CH3 )- CH2 -CH=O
Écrire la formule du butanal, puis du 2,3-diméthylpentanal.
3. Les cétones
Une molécule faisant partie de la famille des cétones a son groupe carac-
téristique (groupe carbonyle C ) à l’intérieur d’une chaîne carbonée. O
Pour obtenir la formule semi développée d’une cétone à partir de celle d’un
alcane ayant la même chaîne carbonée, il faut substituer, sur un carbone qui ne se
trouve pas en bout de chaîne, un atome d’oxygène à deux atomes d’hydrogène.
Comme les aldéhydes, les cétones possèdent donc un groupement carbonyle,
mais alors que le carbone du groupement carbonyle des aldéhydes porte aussi
un atome d’hydrogène, celui des cétones n’en possède pas. Cette différence est
suffisante pour que les aldéhydes et les cétones ne possèdent pas les mêmes
propriétés chimiques.
On ne peut trouver de cétone que si l’alcane possède au moins 3 carbones, ainsi,
à partir du propane CH3 -CH2 -CH3 , on obtiendra la cétone : CH3 -CO-CH3 .
Pour nommer une cétone, il suffit de remplacer le « e » des alcanes par la termi-
naison « one ». Ainsi la molécule qui a pour formule CH3 -CO-CH3 se nomme la
propanone (en fait, dans la vie de tous les jours, on l’appelle l’acétone).
d’alcool
Séquence
Remarque Le méthanol est un cas particulier puisqu’il ne possède qu’un seul carbone : il
faut savoir qu’il se comporte comme un alcool primaire.
C him ie
P hysiqu e
Il existe trois façons différentes d’oxyder un alcool. Faire brûler un alcool est la
manière la plus simple de l’oxyder. Lors d’une combustion complète, l’alcool se
transforme en dioxyde de carbone et eau. Il est, en général, très facile de faire
brûler un alcool ; l’éthanol, même mélangé à l’eau, s’enflamme facilement et
6 6
donne une combustion complète : les desserts « flambés », crêpes ou crèmes
glacées, sont très appréciés des gourmands !
Séquence
Séquence
Activité 6 Combustion de l’éthanol
Écrire l’équation chimique qui traduit la combustion complète de l’éthanol.
La deuxième manière consiste à faire réagir sur l’alcool des oxydants puissants. Il
est alors très difficile de savoir ce qui va se produire car, on constate que la chaîne
carbonée de la molécule d’alcool se fractionne et que cela peut aller jusqu’à
la formation de dioxyde de carbone, comme lors d’une combustion. Comme le
résultat d’une telle oxydation est très aléatoire, on ne l’étudie que pour des cas
très particuliers pour savoir, dans quelles conditions, on peut obtenir tel ou tel
produit.
La troisième manière est celle à laquelle nous allons nous intéresser plus particu-
lièrement : elle consiste à réaliser l’oxydation ménagée de l’alcool c’est à dire
à faire réagir le carbone porteur du groupement hydroxyle sans modifier le reste
de la chaîne carbonée.
Nous étudierons plus loin la manière de procéder pour réaliser une oxydation
ménagée, mais nous allons voir quels en sont les résultats suivant la classe des
alcools.
E Si l’alcool est tertiaire, une oxydation ménagée est sans effet sur lui.
d’un alcool ?
On peut réaliser une oxydation cata- papier au réactif de Schiff
lytique de l’alcool en utilisant comme papier ph
6 6
Remarque C’est parce que la réaction d’oxydation de l’éthanol est très exothermique (elle
dégage beaucoup d’énergie sous forme de chaleur) que le fil de cuivre peut rester
incandescent pendant plusieurs minutes.
C him ie
P hysiqu e
voisine de 56°C, on voit que des gouttes de liquide commencent à apparaître sur
les parois du réfrigérant. Le liquide que l’on recueille, dans l’erlenmeyer, possède
une odeur très caractéristique :
il s’agit de l’acétone (ou propanone).
6 6
Activité 9 Oxydation du propan-2-ol
Séquence
E P ourquoi le dispositif expérimental utilisé permet-il d’obtenir facilement de
Séquence
l’acétone pratiquement pure ? Comment appelle-t-on ce montage ?
E É crire la demi-équation qui traduit la transformation des ions permanganate
en ions manganèse (couple MnO−4 / Mn2+ ) en milieu acide.
E E crire la demi-équation qui traduit la transformation le propan-2-ol en propa-
none en milieu acide.
E En déduire l’équation de la réaction d’oxydation de l’alcool.
E
P hysiqu
1. Généralités
Les aldéhydes sont des réducteurs plus forts que les alcools primaires ; donc tous
les oxydants qui peuvent oxyder les alcools primaires pourront aussi oxyder les
aldéhydes. Par exemple, le dioxygène de l’air peut oxyder certains aldéhydes, à
froid et sans catalyseur, ce qui n’est pas possible pour les alcools primaires.
Mais ce qui est intéressant c’est que certains oxydants qui sont incapables d’oxy-
der les alcools primaires, peuvent par contre, oxyder les aldéhydes. On va étudier
les réactions données par deux de ces oxydants : la liqueur de Fehling et le réactif
de Tollens.
L’expérience est très facile à réaliser au laboratoire puisqu’il suffit de verser dans
un tube à essais de la liqueur de Fehling et quelques gouttes d’un aldéhyde. On
chauffe quelques instants sur la flamme d’un bec bünsen. Le contenu du tube qui
était bleu au départ devient de couleur rouge brique.
C him ie
P hysiqu e
Lorsque la liqueur de Fehling réagit, les ions cuivre complexés se transforment en
oxyde de cuivre (I), Cu2O qui est un solide de couleur rouge brique.
6 6
E É crire la demi-équation qui traduit la transformation des ions cuivre (II) com-
plexés Cu2+ complexé en oxyde de cuivre (I), Cu2O en milieu basique.
Séquence
É crire la demi-équation qui traduit la transformation d’un aldéhyde en ion
Séquence
E
carboxylate, en milieu basique.
E E n déduire l’équation de la réaction d’oxydation de l’aldéhyde par la liqueur
de Fehling
Remarque On a souligné que la liqueur de Fehling constituait un milieu basique. Dans ces
conditions, un acide carboxylique R-COOH ne peut pas exister, puisqu’il se trans-
forme spontanément (voir séquence n°8) en ion carboxylate : R-COO− .
Pour écrire les demi-équations électroniques en milieu basique, il est conseillé
de les écrire en milieu acide puis de rajouter des ions hydroxyde à gauche et à
droite de la flèche afin d’obtenir des H2O à la place des H+ qui ne peuvent être
présents en milieu acide. Il faut ensuite simplifier la demi-équation.
L’expérience est encore très facile à réaliser au laboratoire puisqu’il suffit de ver-
ser dans un tube à essais du réactif de Tollens et quelques mL d’un aldéhyde.
On place ce tube dans un bain-marie à 60°C environ et on attend. Au bout de
quelques instants, on constate qu’un miroir d’argent s’est formé sur la paroi du
tube à essais.
Pour préparer le réactif de Tollens, on doit verser goutte à goutte une solution
aqueuse d’ammoniac dans une solution de nitrate d’argent. Dans un premier
temps, il apparaît un précipité noir, mais si l’on continue à verser la solution
aqueuse d’ammoniac, ce précipité commence à se dissoudre. On arrête de verser
la solution aqueuse d’ammoniac lorsque la solution est redevenue limpide.
avec les ions hydroxyde, en formant un complexe qui a pour formule : Ag(NH3 )2+ .
P hysiqu
Il faut bien souligner que la réaction avec le réactif de Tollens se produit donc en
milieu basique.
6 6
Séquence P hysiqu
6 6 e
C him ie
Une molécule faisant partie de la famille des aldéhydes a son groupe carac-
Séquence
téristique (groupe carbonyle C H ) placée à l’extrémité d’une chaîne
carbonée.
O
Pour obtenir un aldéhyde, il faut substituer, sur le carbone qui se trouve en bout
de chaîne, un atome d’oxygène à deux atomes d’hydrogène.
Pour nommer un aldéhyde, il suffit de remplacer le « e » des alcanes par
la terminaison « al ».
Une molécule faisant partie de la famille des cétones a son groupe carac-
téristique (groupe carbonyle C ) à l’intérieur d’une chaîne carbonée.
Pour obtenir une cétone, il faut substituer, sur un carbone qui ne se trouve pas en
bout de chaîne, un atome d’oxygène à deux atomes d’hydrogène.
Pour nommer une cétone, il suffit de remplacer le « e » des alcanes par
la terminaison « one ».
E S i le carbone qui porte le groupement hydroxyle n’est lié qu’à un seul autre
carbone et donc à deux atomes d’hydrogène, on dit que l’alcool est primaire et
on note la classe (I) (un en chiffre romain).
E Si le carbone qui porte le groupement hydroxyle est lié à deux autres carbones
et donc à un atome d’hydrogène, on dit que l’alcool est secondaire et on note
la classe (II) (deux en chiffre romain).
E Si le carbone qui porte le groupement hydroxyle est lié à trois autres carbones,
on dit que l’alcool est tertiaire et on note la classe (III) (trois en chiffre romain).
Une oxydation ménagée d’un alcool consiste à faire réagir le carbone porteur du
groupement hydroxyle sans modifier le reste de la chaîne carbonée.
E Si l’alcool est tertiaire, une oxydation ménagée est sans effet sur lui.
Les aldéhydes sont des réducteurs plus forts que les alcools primaires ; donc tous
Séquence
les oxydants qui peuvent oxyder les alcools primaires pourront aussi oxyder les
aldéhydes.
Mais aussi, certains oxydants qui sont incapables d’oxyder les alcools primaires,
peuvent par contre, oxyder les aldéhydes : par exemple, la liqueur de Fehling et
le réactif de Tollens.
Dans la liqueur de Fehling, les ions Cu2+ sont dissimulés sous forme d’ions com-
plexes. Lorsque la liqueur de Fehling réagit, les ions cuivre complexés se trans-
forment en oxyde de cuivre (I), Cu2O qui est un solide de couleur rouge brique.
Dans le réactif de Tollens, les ions argent sont dissimulés sous forme d’ions com-
plexes : Ag(NH3 )+2.
Lorsque le réactif de Tollens réagit, les ions argent complexés se transforment en
argent métal et il se forme sur les parois du tube un miroir d’argent.
Séquence 6 C him ie
Exercice 1 Un alcool odorant
On utilise, en parfumerie, un alcool le 3,7-diméthyloctan-3-ol car il a l’odeur de
la lavande.
1 Écrire la formule semi-développée de cet alcool.
2 Si le pourcentage d’alcool transformé est de 50%, quelle masse d’acide acé-
tique se sera formée au bout des deux mois ?
Données Densité de l’éthanol : 0,79 ;
masses atomiques en g.mol–1 : H = 1 ; C = 12 ; O = 16.
1 Donner la formule semi-développée et le nom des deux produits que l’on peut
obtenir quand on fait subir une oxydation ménagée au méthanol
2 On fait réagir une solution de permanganate de potassium en milieu acide sur
6 6
e
C him ie
Cr2O2– 3+
et Fe 3+ / Fe2+ et en déduire l’équation de la réaction qui per-
P hysiqu
7 Cr
/
met d’éliminer les ions dichromate. Calculer la quantité (en nombre de moles)
d’ions dichromate qui n’avaient pas réagi sur l’éthanol.
2 Écrire les demi équations qui correspondent aux couples :
6 6
Cr2O27− / Cr 3+ et CH3 -COOH / CH3 -CH2OH et en déduire l’équation de la
réaction qui permet d’oxyder l’éthanol. Calculer la quantité (en nombre de
Séquence
moles) d’ions dichromate qui ont réagi sur l’éthanol et en déduire la quantité
(en nombre de moles) d’éthanol contenu dans le prélèvement de 10 mL.
Séquence
3 Comment a-t-on procédé pour réaliser la dilution des 100 mL de solution
S ? Quelle quantité (en nombre de moles) d’éthanol contenait les 100 mL de
solution S et donc les 100 mL de vin ?
4 Le degré d’un vin correspond au volume d’éthanol contenu dans 100 mL de
vin : quel était le degré de ce vin ?
Données Densité de l’éthanol : 0,79 ;
masses atomiques en g.mol−1 : H = 1 ; C = 12 ; O = 16
5 À quel alcool faut-il faire subir une oxydation ménagée pour obtenir cet aldé-
hyde ?
6 Si on fait subir une oxydation ménagée à cet aldéhyde, quel composé obtien-
dra-t-on ?
Volume molaire : 24 L.
4 À quel alcool faut-il faire subir une oxydation ménagée pour obtenir cette
cétone ?
Données Masses atomiques en g.mol−1 : H = 1 ; C = 12 ; O = 16.
Exercice 12 Glycémie
1 Le glucose a pour formule : CH OH-CHOH-CHOH-CHOH-CHOH-CH=O. Reco-
2
pier la formule et repérer les groupes fonctionnels en précisant leur nom.
2 On peut doser le glucose par la liqueur de Fehling. Ecrire l’équation
de la réaction sachant que le glucose se transforme en ion gluconate
CH2OH-(CHOH)4 -COO− .
e
C him ie
l’homme en bonne santé, ce taux est inférieur à 1, 0 g.L−1. Quelle masse mini-
P hysiqu
male d’oxyde de cuivre (Cu2O) obtiendrait-on à partir de 5 mL d’un plasma
sanguin qui proviendrait d’un homme dont le taux de glycémie serait supé-
rieur à la limite.
Masses atomiques en g.mol−1 : H = 1 ; C = 12 ; O = 16 et Cu = 63,5.
6 6
Données
Séquence
Exercice 13 Miroir d’argent
Séquence
On réalise l’expérience du miroir d’argent dans un tube à essais qui a un diamètre
de 20 mm et une longueur de 20 cm. On suppose que le fond du tube est plat.
1 Quel est le volume de réactif de Tollens que l’on a versé dans ce tube à essais
lorsqu’il est à moitié rempli ?
2 On ajoute 1 mL d’éthanal pur de densité 0,8. Quelle est la nouvelle hauteur de
liquide dans le tube à essais lorsqu’on le tient verticalement ?
3 Ecrire la réaction qui va se produire, dans ce tube à essais, que l’on place ver-
ticalement dans un bain-marie à 60°C.
On rappelle que le réactif de Tollens met en jeu le couple redox : Ag(NH3 )2+ / Ag
4 On admet que la réaction se produit sans variation du volume de liquide dans
le tube, que tout l’aldéhyde est oxydé et que tout l’argent se dépose sur la
paroi et le fond du tube de manière uniforme, partout où il y a du liquide.
Quelle est la masse d’argent qui va, dans ces conditions, se déposer sur les
bords du tube ? Quelle est l’épaisseur de la couche d’argent ?
Données Masse atomique en g.mol−1 : Ag =108 et la densité de l’argent : 10,5. n
Physique
Exercice 1 (5 points)
On branche un générateur haute tension aux bornes des deux plaques parallèles
(armatures du condensateur) distantes de d (d = 9,0 cm). Les charges négatives
s’accumulent sur la plaque N et les charges positives sur la plaque P.
La tension existant entre ces plaques UPN = VP − VN est égale à 900 V.
d
+
+
+
+
+
+
+
Tension UPN
Exercice 2 (5 points)
On prendra l’intensité de la pesanteur g = 9,8 N.kg–1.
5 Un avion est dans une phase d’ascension. Il se déplace en ligne droite à vitesse
constante v = 500 km.h–1. Sa masse est m = 15 tonnes. Sa trajectoire fait un
angle = 20 avec l’horizontale.
a. L’énergie cinétique ne varie pas lors de cette phase.
b. Chaque seconde, l’avion gagne 7,0.106 J d’énergie potentielle de pesanteur.
2 Dans cette demi-équation redox : 2 Br −(aq ) = Br (aq ) + 2 e − , l’oxydant est
− 2
l’espèce chimique Br(aq) .
4 Dans une pile, l’électrode où se produit une réduction est le pôle positif.
5 Dans le pont salin, le passage du courant est assuré par des électrons.
9 La force électromotrice d’une pile est la tension positive que l’on mesure à ses
bornes lorsque la pile ne débite pas de courant.
Exercice 2 (5 points)
On possède cinq flacons contenant les produits notés A, B, C, D et E, tous diffé-
rents. On ne connaît pas le nom des cinq produits mais on donne les informations
suivantes :
E c haque produit est un corps pur dont la molécule ne contient que des
atomes de carbone, d’hydrogène et d’oxygène.
E la chaîne carbonée de ces cinq produits possède 3 atomes de carbone et ne
renferme que des liaisons simples.
E parmi ces cinq produits, il y a deux alcools qui sont A et B.
2 On réalise une oxydation ménagée des produits A et B et on obtient les résul-
tats suivants : A conduit à C ou D, alors que B conduit uniquement à E. A
partir de ces résultats, pouvez-vous identifier les produits A, B, C, D et E ? Sur
lesquels d’entre eux le doute subsiste-t-il ?
Séquence 7 – SP12 1
Objectifs
E Savoir ce que peut produire sur un système un transfert thermique : une élévation
de la température ou un changement d’état.
E Savoir que, pour un système donné, l’énergie se conserve : ce système ne peut que
transformer une forme d’énergie en une autre forme. Connaître les différentes
formes d’énergie utilisables sur Terre et leurs caractéristiques.
d’un système
1. L’énergie cinétique
L’énergie cinétique d’un système correspond à l’énergie qu’il possède du fait
de son mouvement. On parle le plus souvent d’énergie cinétique, pourtant il
existe en réalité deux énergies cinétiques. Celle dont vous connaissez la formule
1
(Ec = .m.v 2 ) correspond à l’énergie cinétique de translation due en fait au
2
déplacement du centre d’inertie de ce système. Il faut savoir qu’un système se
déplace en translation si l’on peut admettre que tous ses points se déplacent,
à chaque instant, dans la même direction, dans le même sens et avec la même
vitesse que son centre d’inertie.
Mais un système peut être en mouvement sans que son centre d’inertie se
déplace ; c’est le cas de tous les dispositifs qui tournent autour d’un axe fixe pas-
sant par leur centre d’inertie. On dit alors qu’ils possèdent de l’énergie cinétique
de rotation dont vous n’avez pas encore à connaître la formule.
Dans le cas de systèmes qui possèdent un mouvement plus complexe parce qu’ils
se déplacent en roulant (par exemple, une boule qui roule sur un plan incliné),
leur énergie cinétique est alors égale à la somme de l’énergie cinétique de trans-
lation et de l’énergie cinétique de rotation.
2. L’énergie potentielle
Vous avez appris la formule donnant l’énergie potentielle de pesanteur quand on
peut considérer que le champ de pesanteur est uniforme (Epp = mgh), mais on
sait définir beaucoup d’autres énergies potentielles.
Si l’on comprime un ressort, on sait qu’il est capable de propulser un objet
lorsqu’il se détendra, on définit dans ce cas une énergie potentielle élastique.
Tout objet déformé et qui reprend sa forme initiale, dès qu’on cesse l’action de
déformation, peut posséder de l’énergie potentielle élastique.
Quand on maintient deux charges électriques de même signe très proches l’une
de l’autre, on sait qu’elles vont s’écarter l’une de l’autre dès qu’on va cesser de
les retenir. On dira alors que le système des deux charges électriques possédait de
l’énergie potentielle électrostatique lorsqu’elles étaient maintenues à proximité
l’une de l’autre.
Bien qu’il existe encore bien d’autres formes d’énergie potentielle, il faut préciser
qu’il est impossible de définir une énergie potentielle qui correspondrait à l’ac-
tion des frottements.
Séquence 7 P hysiqu e
Un système est constitué de particules microscopiques qui peuvent toutes possé-
der de l’énergie cinétique et de l’énergie potentielle. On appelle énergie interne
d’un système, que l’on note U, la somme des énergies cinétiques et des énergies
potentielles de toutes les particules qui constituent le système.
Il est impossible de calculer l’énergie interne que peut posséder un système mais
les physiciens se sont dotés de variables macroscopiques comme la température
qui permettent de calculer la variation d’énergie interne d’un système.
Vous savez, peut-être, que lorsque la température augmente, l’agitation des
particules microscopiques qui constituent le système devient plus importante.
On peut donc en conclure qu’une élévation de température permet d’augmenter
l’énergie interne d’un système, puisque l’énergie cinétique de chaque particule
sera plus grande. Nous apprendrons comment lier la variation d’énergie interne
aux variations de température.
B Élévation de la température
et (ou) changement d’état
lors d’un transfert thermique
Avertissement Les expériences utilisant une source de chaleur ne peuvent être réalisées qu’avec
précaution et qu’en présence d’un adulte.
1. T
ransfert thermique entre deux corps
possédant des températures différentes
Quand on place une casserole d’eau froide sur une plaque électrique, on constate
que la température de l’eau augmente : la plaque électrique a cédé de l’énergie,
sous forme de chaleur, à l’eau de la casserole. Retirons la casserole de la plaque
électrique ; on observe que la température de l’eau baisse parce que l’eau chaude
cède, à son tour, son énergie sous forme de chaleur au milieu extérieur qui était
plus froid.
Dans le deuxième cas, il est facile de vérifier qu’au bout d’une durée suffisam-
ment longue, la température de l’eau deviendra égale à celle de l’air qui l’envi-
ronne. Ces expériences simples illustrent une loi générale de la physique :
Remarque Il faut bien noter que le transfert thermique est un échange d’énergie désordon-
née alors que le travail est un échange d’énergie ordonnée. Comme il est très
Séquence 7 P hysiqu e
en chaleur (il suffit de taper dans ses mains pour les réchauffer), par contre,
comme il est moins aisé de passer du désordre à l’ordre, il sera plus difficile de
passer de la chaleur au travail (c’est néanmoins possible, dans une machine à
vapeur ou un moteur à explosion, par exemple).
Le transfert thermique entre deux corps possédant des températures différentes
peut se faire par trois mécanismes : la conduction, la convection et le rayonne-
ment.
E L a conduction : lorsqu’on laisse une cuillère métallique dans une casse-
role que l’on a mis à chauffer sur une plaque électrique, on se brûle les
doigts quand on essaie de l’attraper ; si l’on fait la même chose avec une
cuillère en bois, on ne subit pas la même mésaventure. Tout simplement
parce qu’il existe des corps qui conduisent bien la chaleur (en général, ce
sont les mêmes qui conduisent bien l’électricité, les métaux en particulier) et
des corps qui ne conduisent pas bien la chaleur (on les nomme isolants ther-
miques). Ces derniers sont très utilisés dans la construction des habitations
puisque « pour économiser l’énergie » il est important qu’il ne se produise
pas de transfert thermique entre l’habitation et l’air qui l’entoure.
E L a convection : il est bien connu que l’air chaud est moins dense que l’air
froid ; on utilise cette propriété pour faire voler une montgolfière. Le ballon
rempli d’air chaud s’élève au-dessus de l’air froid. À côté d’une source de
chaleur, un fluide (gaz ou liquide) va voir sa masse volumique diminuer et
va donc avoir tendance à s’élever mais lors de son déplacement, il s’éloigne
de la source de chaleur et donc se refroidit, et finit par redescendre. Ce
sont ces déplacements des fluides autour de la source de chaleur que l’on
nomme courants de convection qui explique qu’un radiateur ne chauffe pas
seulement l’espace situé près de lui mais toute la pièce.
Pour savoir si un fer à repasser est chaud ou froid, il suffit d’approcher (à distance
raisonnable) sa main de la semelle. Quels sont les deux phénomènes de transfert
possibles qui permettent d’expliquer ce fait ?
2. Q
uantité de chaleur reçue ou perdue
par un corps dont la température
est modifiée, sans changement d’état
On chauffe, à l’aide d’une source de chaleur qui délivre une énergie q constante
dans le temps, une masse m d’eau dans une casserole et on repère la tempéra-
ture à intervalles de temps réguliers.
Remarque On doit repérer une température et non la mesurer car, en sciences physiques,
une température ne constitue pas une grandeur mesurable. Sans rentrer dans
les détails, les températures ne sont pas mesurables parce qu’on ne sait pas en
définir simplement la somme. Si vous versez 2 L d’eau à 40°C dans 5 L d’eau à
25°C, vous pouvez tout de suite dire que le volume final est de 7 L mais vous ne
pouvez pas donner, par simple addition, la température finale.
Séquence 7 P hysiqu e
directeur.
E Pourquoi peut-on exprimer ces coefficients directeurs en K.s−1 ?
E omparer le rapport des coefficients directeurs des expériences (1) et (2) et le
C
rapport des masses d’eau chauffées ; même travail pour les expériences (1) et
(3). Quelle conclusion doit-on en tirer sur le rôle joué par la masse du corps sur
l’expression de la chaleur reçue par l’eau ?
On recommence la même expérience en remplaçant l’eau par du pétrole lam-
pant. On se contentera de chauffer 400 g de pétrole, sans toucher au réglage de
la source de chaleur. On obtient les résultats suivants :
La casserole et son contenu ont reçu, pendant une durée Dt , une énergie :
Q = q.∆t qui est proportionnelle au temps de chauffe puisque la chaleur reçue
par unité de temps q est constante. Or, les expériences montrent que la durée Dt
et l’augmentation de température ∆θ = θ(t) − θ (t = 0) sont proportionnelles. On
doit donc en conclure que l’énergie reçue par transfert thermique Q est propor-
tionnelle à l’augmentation de température.
La première série d’expériences nous a permis de montrer que, pour une même
quantité d’énergie reçue, l’élévation de température est proportionnelle à l’in-
verse de la masse. On peut en conclure que l’énergie reçue par transfert ther-
mique est proportionnelle à la masse de corps chauffé.
La deuxième série d’expériences nous a montré que, pour une même quantité
d’énergie reçue, l’élévation de température dépend de la nature du corps chauffé.
L’énergie reçue par transfert thermique est aussi proportionnelle à une grandeur
Il existe des tables des capacités thermiques massiques que l’on peut trouver
facilement sur « Internet ». On pourra alors vérifier les quelques propriétés citées
ci-après :
3
E La capacité thermique de l’eau est égale à 4 ,18.10 J.kg .K .
−1 −1
E Toutes les capacités thermiques massiques des solides et des liquides sont plus
petites que celle de l’eau : elles sont donc inférieures à 4 ,18.103 J.kg−1.K −1.
E La chaleur massique d’un corps à l’état liquide est toujours supérieure
à celle du même corps à l’état solide : ainsi pour la glace (eau solide)
c = 2,10.103 J.kg−1.K −1.
Séquence 7 P hysiqu e
un corps pur lors d’un changement d’état
On peut là encore réaliser une expérience en prenant des glaçons et en les pla-
çant dans la casserole qui contient un peu d’eau liquide. On mélange et on attend
que la température se stabilise aux environs de 0°C. On place alors la casserole
sur la même source de chaleur que lors des expériences précédentes (le « petit
feu » d’une cuisinière à gaz toujours réglé au minimum).
De nouveau, on relève la température toutes les 30 secondes mais on constate
qu’elle ne varie pratiquement pas. Il faut attendre que tous les glaçons aient fini
de fondre, pour que la température commence à s’élever vraiment. On vient ainsi
de vérifier une propriété importante : le changement d’état d’un corps pur se
fait à température fixe, lorsque la pression reste constante.
Quand un corps change d’état à température constante, il reçoit ou il cède une
énergie Q qui dépend de sa masse, de sa nature et du changement d’état envi-
sagé. Rappelons quels sont les divers changements d’état que peut subir un corps
pur :
condensation
Solide Gaz
sublimation
fu
n
sio
tio
isa
n
so
or
on
lid
cti
ifi
va
ca
fa
tio
ué
liq
n
Liquide
θ − θ 0 (K) 0 7,9 15,8 19,8 19,8 19,8 19,8 20,1 28,0 35,9 43,8
Séquence 7 P hysiqu e
E
ensuite en se servant de la formule Q = mc ∆θ (on utilisera pour m la valeur
trouvée à la question précédente).
E alculer l’énergie reçue par l’eau résultant de la fonte des glaçons d’abord
C
en utilisant la valeur de q, ensuite en se servant de la formule Q = mc ∆θ (on
utilisera pour m la valeur trouvée à la question précédente).
5. D
étermination de la température
d’équilibre lors d’un transfert thermique
Nous avons déjà dit que lorsqu’on met en présence un corps chaud et un corps
froid, le corps chaud cède son énergie au corps froid jusqu’à ce que les deux corps
possèdent la même température. Pour déterminer la valeur de cette température
d’équilibre, on applique le principe suivant : si deux corps n’échangent entre eux
de l’énergie que par transfert thermique, l’énergie reçue par le corps froid est
égale à l’énergie cédée par le corps chaud.
Pour que ce principe soit vrai, il faudrait que les deux corps n’échangent de l’éner-
gie que l’un avec l’autre pour qu’il n’y ait aucune perte vers le milieu extérieur.
Néanmoins, dans de nombreux cas, on obtient en appliquant ce principe à des
situations réelles, une valeur de la température d’équilibre très proche de celle
que l’on peut repérer expérimentalement à l’aide d’un thermomètre.
Pour un système de deux corps isolés thermiquement de l’extérieur, on a donc :
Q1 = Q2 .
en appelant Q1, la quantité de chaleur cédée par le corps chaud et Q2 la quantité
de chaleur reçue par le corps froid.
Exemple On mélange 3 litres d’eau qui sont à la température de 18°C, avec 2 litres d’eau
qui sont à la température de 26°C. Quelle sera la température d’équilibre des 5
litres d’eau.
L’énergie cédée par le corps chaud est donnée par : Q1 = m1.c eau .(θ1i − θf ).
L’énergie reçue par le corps froid est donnée par : Q2 = m2.c eau .(θf − θ2i ).
Si les 5 litres d’eau sont isolés thermiquement de l’extérieur, alors on peut écrire :
Q1 = Q2.
L’énergie interne d’un coprs pur égale à la somme des énergies cinétiques poten-
p p
tielles de toutes les particules qui le constituent : U = ∑ Ec + ∑ Ep .
n=1 n=1
Un solide possède une structure compacte et ordonnée : à l’intérieur de ce
solide, les particules sont le plus proche possible les unes des autres et elles sont
« immobiles », ce qui signifie qu’elles ne se déplacent pas les unes par rapport
aux autres. Toutefois, elles possèdent quand même de l’énergie cinétique car,
elles peuvent tourner sur elles-mêmes et vibrer autour de leur position d’équi-
libre. Pour chaque particule : Ec = E(rot) (vib)
c + Ec , mais cette énergie cinétique est
très inférieure à celle d’une particule qui se déplace en translation. Pour l’énergie
potentielle qui est due aux forces de cohésion, qui permettent aux particules de
Séquence 7 P hysiqu e
pesanteur. Plus un objet s’écarte de la Terre, plus son énergie potentielle aug-
mente ; plus les particules d’un corps s’éloignent les unes des autres, et plus leur
énergie potentielle dues aux forces de cohésion augmente. Dans un solide, l’éner-
gie cinétique des particules qui le constituent est faible et leur énergie potentielle
aussi puisqu’elles sont très proches les unes des autres, donc l’énergie interne
d’un solide est peu élevée.
Un liquide possède une structure compacte et désordonnée : à l’intérieur de ce
liquide, les particules sont au contact les unes des autres et elles se déplacent les
unes par rapport aux autres. Pour chaque particule : Ec = E(trans)
c + E(rot) (vib)
c + Ec ,
donc cette énergie cinétique est nettement supérieure à celle d’une particule
dans un solide. Comme ces particules se déplacent, elles sont « statistiquement »
plus éloignées les unes des autres que dans le solide. Dans un liquide, l’énergie
cinétique et l’énergie potentielle des particules qui le constituent est plus impor-
tante que dans un solide, donc l’énergie interne d’un liquide est nettement
plus élevée que celle d’un solide.
Un gaz possède une structure dispersée et désordonnée : à l’intérieur de ce gaz,
les particules sont éloignées les unes des autres et elles se déplacent rapidement
et, indépendamment, les unes par rapport aux autres. Pour chaque particule :
cette énergie cinétique est supérieure à celle d’une particule dans un liquide, car
elle se déplace plus vite. Comme ces particules sont éloignées les unes des autres
(trans)
leur énergie potentielle Ec = Ec + E(rot) (vib)
c + Ec , est nettement plus grande
que dans le liquide. Dans un gaz, l’énergie cinétique et l’énergie potentielle des
particules qui le constituent est plus importante que dans un liquide, donc l’éner-
gie interne d’un gaz est nettement plus élevée que celle d’un liquide.
Prenons un solide, à la température ordinaire, et apportons lui de l’énergie en le
chauffant. Dans un premier temps, l’énergie cinétique de chacune de ces parti-
cules augmente et, macroscopiquement, cette augmentation d’énergie cinétique
se traduit par une élévation de la température de ce solide. Mais, à force de voir
son énergie cinétique augmenter, une première particule du solide va vouloir
se déplacer. Pour cela, il faut qu’elle fasse varier son énergie potentielle. Ainsi,
successivement, toutes les particules qui constituent le solide vont devoir faire
varier leur énergie potentielle pour se mettre en mouvement. Pendant tout le
temps, que l’énergie potentielle des particules augmente, leur énergie cinétique
ne varie pas. Macroscopiquement, on voit donc le solide devenir liquide mais sa
température reste constante pendant tout le changement d’état.
Quand la dernière particule a augmenté son énergie potentielle, le solide s’est
entièrement transformé en liquide et l’énergie qu’on lui fournit va de nouveau
permettre aux particules d’augmenter leur énergie cinétique. Macroscopique-
ment, cette augmentation d’énergie cinétique se traduit par une élévation de la
température du liquide. Mais, à force de voir son énergie cinétique augmenter,
une première particule du liquide va vouloir se séparer des autres. Pour cela, il
faut qu’elle fasse varier son énergie potentielle. Ainsi, successivement, toutes les
particules qui constituent le liquide vont devoir faire varier leur énergie poten-
C La conservation de l’énergie :
quelques exemples pour divers
systèmes
1. Le sauteur à la perche
Le sauteur, de masse 80 kg, court sur la piste d’élan qui est horizontale ; son
centre d’inertie se trouve alors à 1 m au dessus du sol. Quand il plante sa perche
dans le « butoir », sa vitesse est de 9 m.s−1. La perche se plie alors, puis en
reprenant sa forme initiale, elle catapulte le sauteur qui s’efforce « d’enrouler
la barre » de telle sorte que son centre d’inertie s’élève juste à 10 cm au-dessus
d’elle. On peut considérer qu’au sommet de son saut, la vitesse de l’athlète est
nulle. Ensuite, le sauteur retombe dans la fosse de réception et, quand il prend
contact avec la fosse, son centre d’inertie se trouve, de nouveau, à 1 m au dessus
du sol. Dans ces conditions, le sauteur réussit son essai à 5,80 m.
Séquence 7 P hysiqu e
E
dans le « butoir » ?
E uelle est la hauteur maximale que pourrait sauter l’athlète si l’énergie méca-
Q
nique se conservait ?
E Comment expliquez-vous que le sauteur ait pu réussir son essai à 5,80 m ?
E uelle est la vitesse du sauteur lorsqu’il reprend contact avec la fosse de récep-
Q
tion ? En quoi ce résultat confirme-t-il votre réponse précédente ?
Dans les calculs, on pourra prendre : g = 10 S.I
2. Pain de glace
On fait glisser vers le bas un pain de glace, à vitesse constante, le long d’un plan
incliné qui fait un angle de 30° avec l’horizontale. L’ensemble du dispositif se
trouve à la température de 0°C. Sachant que le pain de glace a une masse de
50 kg, au départ, on se demande si, pour un parcours de 10 m sur le plan incliné,
la perte de masse du pain de glace sera sensible ou non.
3. La découverte du neutrino
L’étude de la découverte du neutrino est intéressante, car, avant que l’existence
de cette particule « indétectable » ne soit prouvée expérimentalement, certains
physiciens, au milieu du XXe siècle, en étaient arrivés à douter du principe de
conservation du capital énergie d’un système. On peut, par exemple, citer Niels
Bohr qui prétendait qu’il valait mieux mettre en doute un principe, que croire à
l’existence d’une particule invisible.
de photons de haute énergie) qui provient du fait que le noyau fils ZA+1Y se
forme en général dans un état excité et qu’il doit émettre un photon pour revenir
dans son état fondamental. Or un noyau possède des niveaux d’énergie quanti-
fiés (voir la séquence 2), ce qui implique que les photons, émis lors de la radioac-
tivité β − , ne peuvent posséder que des énergies bien particulières.
nombre d’électrons détectés D’autre part vous avez appris qu’on
peut calculer l’énergie produite par la
réaction nucléaire de désintégration
Résultat obtenu par Chadwick β − en écrivant que :
Enuc = (m(X) − [m(Y) + m(e)]).c2
Pour Pauli, le neutrino était une particule légère, neutre et qui interagissait peu
avec les autres particules. En fait, c’est Enrico Fermi qui donnera son nom à la
particule « invisible » imaginée par Pauli, en même temps qu’il bâtira la théorie
de l’interaction faible.
Entre 1952 et 1956, les physiciens Frederick Reynes et Clyde Cowan lancent une
grande série de recherches pour mettre en évidence l’existence du neutrino. Ils
travaillent à côté des réacteurs nucléaires et essaient de piéger les milliards de
Séquence 7 P hysiqu e
parviennent à leurs fins en travaillant auprès du réacteur nucléaire de Savannah
River.
Plus tard, on apprendra que la particule « invisible » qui apparaît lors de la
radioactivité β − , n’est pas, en réalité, un neutrino mais un antineutrino. C’est
lors de la radioactivité β+− que se forment les « vrais » neutrinos.
L’étude de ces particules mystérieuses reste d’actualité puisque, le 23 septembre
2011, un laboratoire du CERN a annoncé avoir mesuré une vitesse de déplace-
ment des neutrinos légèrement supérieure à la vitesse de la lumière… affaire à
suivre.
Exemple Un marathonien développe une énergie importante sur une longue durée tandis
qu’un coureur de 100 m transfère une énergie moins importante sur une durée
beaucoup plus courte. Le coureur de cent mètres développe une puissance plus
importante que le marathonien.
2. L’énergie musculaire
Il faut tout d’abord rappeler que, par définition, un système possède de l’éner-
gie lorsqu’il peut fournir du travail. L’être humain correspond à cette définition
puisqu’il peut se déplacer, donc acquérir de l’énergie cinétique, soulever des
charges, déformer des matériaux, en un mot fournir du travail. Mais tout cela
n’est possible que s’il se nourrit et pour cela, il lui faut trouver de l’eau potable
et des aliments. Trouver de l’eau sur Terre n’est possible que parce qu’il pleut : la
3. L’énergie solaire
Vous avez appris que le Soleil produit de l’énergie grâce à des réactions de fusion.
Pour l’essentiel, au cours de ces réactions, l’hydrogène se transforme en hélium. Il
rayonne ensuite cette énergie dont la Terre ne reçoit qu’une infime partie. On a vu
quel rôle l’énergie solaire joue pour les êtres vivants eux-mêmes, mais l’homme
peut aussi l’utiliser pour produire de la chaleur et (ou) de l’énergie électrique.
La première technique consiste à récupérer l’énergie solaire soit à l’aide de pan-
neaux, soit à l’aide de « fours » qui vont permettre de chauffer de l’eau (ou
d’autres substances). Avec les panneaux, on se contente de chauffer l’eau à
une température inférieure à 100°C et on se servira de cette eau chaude pour
les besoins domestiques. Avec les fours, on va produire de la vapeur d’eau qui
entraînera une turbine comme dans les centrales thermiques classiques. Les
pays qui possèdent des régions très ensoleillées (Espagne et Etats-Unis) ont déjà
construit des centrales électriques fonctionnant sur ce principe.
Séquence 7 P hysiqu e
assez faible production (la centrale solaire de Beneixama, en Espagne détient le
record en 2006 avec une puissance de 20 MW). En effet, pour fournir de grandes
quantités d’énergie électrique, il faut d’immenses surfaces de panneaux solaires.
Peut-être savez-vous que le Soleil a une durée de vie limitée et qu’il a déjà vécu
plus de temps qu’il ne lui en reste à vivre ? Les astrophysiciens les plus pessi-
mistes pensent que bien avant sa mort, dans environ 4 milliards d’années, la
vie sera devenue impossible sur la planète Terre et il chiffre à environ 1 milliard
d’années, la durée de vie encore possible sur notre planète. De toute façon, si on
rapporte cette durée à celle, moyenne, de la vie d’un homme (même si elle s’al-
longe de plus en plus), il s’écoulera bien des générations avant que l’alimentation
en énergie solaire ne pose de réels problèmes aux êtres vivants sur notre planète.
4. L’énergie éolienne
L’énergie éolienne est l’énergie que l’on peut créer grâce au vent, au moyen d’un
dispositif quelconque. Elle tire son nom de « Eole » qui était le dieu des vents
dans la Grèce antique. Cette énergie est une des premières à avoir été utilisée par
les hommes, aussi bien pour les transports (bateaux à voile) que pour des activi-
tés « agro-industrielles » telles que la transformation du blé en farine (moulins à
vent) ou le pompage de l’eau des nappes souterraines.
Aujourd’hui, les moulins à vent ne servent plus qu’à décorer les paysages et les
voiles sur les bateaux sont surtout utilisées pour faire du sport. Toutefois, des
projets de bateaux mixtes (moteur + voile) sont à l’étude ; le moteur ne devant
servir qu’en l’absence de vent. Par contre, on utilise l’énergie éolienne pour pro-
duire de l’électricité : les éoliennes, couplées à un générateur électrique, peuvent
produire, soit du courant alternatif (elles sont alors directement reliées au réseau
de distribution), soit du courant continu (elles alimentent alors un système qui
permet de stocker l’énergie électrique).
Comme l’existence des vents sur notre planète est liée indirectement à l’énergie
solaire qu’elle reçoit, les réserves d’énergie paraissent là encore « inépuisables ».
L
Activité 15 Énergie eolienne
Une éolienne est faite de trois pales de longueur
R = 30 mètres.
Lorsque le vent souffle à 15 m.s−1, on peut donc
considérer que l’air qui traverse, en une seconde, le
5. L’énergie hydroélectrique
L’énergie hydroélectrique est l’énergie qui utilise l’énergie cinétique d’un courant
d’eau pour produire de l’énergie électrique. On peut préciser que les premières
machines utilisées industriellement par l’homme ont souvent utilisées ce type
d’énergie : on peut citer, par exemple, les moulins.
L’énergie hydroélectrique est une énergie « inépuisable » puisqu’elle ne dépend
que du cycle de l’eau qui existera toujours tant que notre planète recevra le
rayonnement solaire actuel. Cependant, pour produire de l’électricité, en grande
quantité, il faut construire des barrages et noyer ainsi d’immenses surfaces, ce qui
pose des problèmes humains et écologiques. En France métropolitaine, il n’existe
pratiquement plus de sites où l’on peut implanter un barrage ; il a fallu aller en
Guyane pour construire le « grand » barrage de Petit-Saut à la fin du XXe siècle.
On peut toutefois noter qu’il existe, en France, de nombreuses micro-centrales
qui utilisent les chutes d’eau qui sont fréquentes sur les rivières pour produire du
courant qui est utilisé « in-situ » et dont le surplus est vendu à E.D.F.
Séquence 7 P hysiqu e
Rance sur l’énergie potentielle d’un grand volume d’eau : on stocke un maximum
d’eau à marée haute et on utilise cette eau stockée (comme l’eau d’un barrage
pour une centrale hydroélectrique) à marée basse. On peut aussi utiliser directe-
ment les courants d’eau, consécutifs aux flux et au reflux des marées : c’est ce
qui a été réalisé en Norvège. Cette usine fonctionne sur le principe des éoliennes,
sauf que c’est l’eau et non le vent qui fait tourner les pales.
Le principal problème à résoudre pour produire de l’énergie grâce aux marées,
est celui de la corrosion des éléments qui sont en contact avec l’eau de mer.
En effet, l’eau salée est bien plus corrosive que l’eau douce (ou le vent) et tous
les problèmes liés à la longévité des matériaux utilisés ne sont pas encore bien
maîtrisés.
7. L
’énergie produite à partir des combus-
tibles fossiles
Historiquement, c’est d’abord le charbon qui a été utilisé le premier au début de
l’ère industrielle (c’est-à-dire au XIXe siècle). Il a servi aussi bien pour les trans-
ports (sur terre, locomotives à vapeur et sur mer, bateaux à vapeur), que pour
le chauffage et que pour faire tourner les machines. Bien que son utilisation ait
diminuée (en pourcentage) aujourd’hui pour deux raisons :
E l’une écologique, puisque le charbon est le combustible qui, à quantité
égale, produit le plus de CO2 ,
E l’autre, en raison de la crise économique mondiale,
8. L’énergie nucléaire
On vous a expliqué, dans une séquence précédente, que pour produire de l’éner-
gie nucléaire, on ne possède encore qu’une seule possibilité : réaliser la fission de
l’uranium 235. C’est en effet le sel isotope naturel fissile qui existe sur notre pla-
nète. L’élément uranium n’est pas rare sur Terre, mais compte tenu des possibili-
tés d’exploitation des sites, on estime à environ 4 millions de tonnes les réserves
utiles en uranium. La consommation actuelle est d’environ 64 000 tonnes par an.
On peut donc facilement calculer que si la consommation mondiale n’augmente
pas, on pourra encore utiliser ces réserves d’uranium pendant au moins 60 ans.
Cependant ces calculs ignorent les progrès qui peuvent encore être réalisés pour
produire de l’énergie à partir des réactions de fission. À partir du jour où on maî-
trisera mieux la surgénération (ou surrégénération), les réserves pour produire de
l’énergie nucléaire deviendront quasiment inépuisables puisque le combustible
ne sera pas l’isotope 235 (abondance isotopique 0,7%) mais l’isotope 238 (abon-
dance isotopique 99%) et qu’on pourra aussi utiliser le thorium 232 qui est un
Séquence 7 P hysiqu e
La surgénération consiste à utiliser des noyaux qui au départ ne sont pas fissiles
mais fertiles (uranium 238 ou thorium 232). Ces éléments fertiles peuvent captu-
rer des neutrons et à la suite de réactions nucléaires se transformer en isotopes
fissiles, par exemple en plutonium 239 (qui n’existe pas à l’état naturel).
Quand la température d’un système varie mais que cette variation n’entraîne pas
de changement d’état de ce système, l’énergie reçue ou cédée, sous forme de
chaleur, est donnée par la relation :
Q = m.c.∆θ.
Séquence 7 P hysiqu e
On doit toujours préciser en indice de quel changement d’état il s’agit, mais il
faut savoir que la valeur de l’enthalpie de changement d’état massique est la
même quel que soit le sens dans lequel ce changement d’état s’opère.
Lorsqu’un système reçoit de l’énergie par transfert thermique qui provoque à la
fois une variation de la température et un changement d’état, on peut déterminer
la valeur de l’énergie reçue en décomposant le calcul en plusieurs étapes.
Parmi les énergies utilisables sur Terre, on distingue les énergies renouvelables,
c’est-à-dire, celles que l’homme aura « toujours » à sa disposition et celles qui
dépendent de réserves qui s’épuiseront un jour.
Parmi les énergies renouvelables, on peut citer l’énergie musculaire, solaire,
éolienne, hydroélectrique, marémotrice et la géothermie.
Parmi les énergies non renouvelables, on peut citer les combustibles fossiles
(charbon, gaz et pétrole) et l’énergie nucléaire.
Dans les exercices, la masse volumique de l’eau est égale à 1000 kg.m–3.
Séquence 7 P hysiqu e
Lorsque l’atmosphère est très pure et le soleil près du zénith, une surface ter-
restre de 1cm2 , placée perpendiculairement aux rayons solaires peut recevoir,
au niveau de la mer, une énergie qui peut aller jusqu’à 6 J par minute.
1 Calculer l’énergie que peut recevoir, dans ces conditions, une surface de 1 ha,
exposée ainsi pendant 1 heure.
2 On suppose que cette énergie est entièrement utilisée pour faire fondre de la
glace, la température étant de 0°C. Quelle est l’épaisseur de glace qui aura
fondu au bout d’une heure pour un hectare de glacier, situé au niveau de la
mer et dont la surface est perpendiculaire aux rayons solaires ?
80
température (en°c)
70
60
50
40
30
20
10
date (en min)
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Séquence 7 P hysiqu e
Un jour d’été, pour boire son verre d’eau, de contenance 200 mL, plus frais, Céline
y plonge des glaçons de masse m = 20 g qui sont à la température de –12°C.
1 Si la température de l’eau, dans le verre, est de 20°C, avant d’y ajouter les
glaçons, quelle devrait-elle être lorsqu’ils auront fini de fondre ?
2 Céline constate qu’en réalité, la température de l’eau dans son verre est de
13,5°C lorsque les glaçons ont fini de fondre. Evaluer l’énergie que le milieu
extérieur a cédé au verre de Céline pendant la fonte des glaçons.
Données Capacité thermique massique de l’eau à l’état solide : 2,1.103 J.kg−1.K −1,
capacité thermique massique de l’eau à l’état liquide : 4,2.103 J.kg−1.K −1,
température de solidification de l’eau : 0°C
et son enthalpie de fusion massique : 3, 33.105 J.kg−1.
Données Capacité thermique massique du platine à l’état solide : 135 J.kg−1.K −1,
et l’enthalpie de fusion massique de l’eau : 3, 33.105 J.kg−1.
2 En se basant sur son énergie mécanique maximale calculée en prenant pour
état de référence de l’énergie potentielle de pesanteur, le point le plus bas de
sa trajectoire, quel pourcentage de son énergie mécanique cette perte repré-
sente-t-elle, pour un parcours de 100 m ?
Pour évaluer, l’énergie musculaire qu’il dépense, ce cycliste fait alors l’hypothèse
que ce pourcentage d’énergie mécanique perdue sur un parcours de 100 m (cal-
culée comme on l’a fait précédemment), reste toujours le même quand il roule à
vitesse constante.
3 Quand le cycliste pédale pendant 100 m, sur une route plate, à la vitesse
constante de 15 km.h−1, quelle énergie musculaire ce cycliste dépensera-
t-il ? Même question s’il veut rouler à la vitesse constante de 30 km.h−1.
0,08
0,06
0,04
0,02
C him ie
P hysiqu e
1 méthane CH4
2 éthanol CH3-CH2-OH
3 butane C4H10
7 7
Les réactions de combustion sont des réactions très exothermiques : elles
Séquence
dégagent beaucoup de chaleur et sont utilisées pour cette raison.
Séquence
Une réaction de combustion complète consiste à faire réagir une espèce
chimique avec du dioxygène (soit pur soit présent naturellement dans l’air) en
présence d’une flamme; les produits de la réaction sont alors du dioxyde de car-
bone et de l’eau.
L’origine de l’énergie libérée par ce type de réaction provient de la rupture puis
de la formation de liaisons chimiques. Ainsi, lors de la combustion du méthane
dans le dioxygène, toutes les espèces chimiques sont à l’état gazeux; aussi il est
possible de calculer la chaleur de combustion du méthane en faisant le bilan des
liaisons formées et des liaisons rompues au cours de la réaction :
L’équation chimique de la réaction de combustion complète du méthane s’écrit :
CH4(g) + 2 O2(g) → CO2(g) + 2 H2O(g) .
réaction chimique. Les réactifs sont pris dans les proportions stœchiométriques
Séquence
Activité 2 Quelle est la chaleur de réaction dégagée par la réaction entre 1 mol de dihydro-
gène et 1 mol de dioxygène ?
C him ie
P hysiqu e
3,0 mol d’éthanol ?
Donnée Emol = –1244 kJ.mol–1.
7 7
2. Mesure de l’énergie libérée
Séquence
La mesure de l’énergie libérée lors d’une réaction de combustion est réalisée à
l’aide d’un calorimètre : il s’agit d’un récipient calorifugé c’est-à-dire isolé ther-
Séquence
miquement.
On se propose de déterminer expérimentalement la chaleur de combustion de la
paraffine : alcane solide de formule brute C25H52.
Pour cela, on utilise une bougie que l’on considère comme constituée seulement
de paraffine.
Le montage expérimental est le suivant :
thermomètre
pince isolée
maintenant la boîte
agitateur
boîte métallique en fer
ou en aluminium
bougie
E
m
P hysiqu
Q3 = 2 .Qcomb .
M
Avec Qcomb : chaleur cédée par la combustion de la paraffine.
C Stockage et conversion
de l’énergie chimique
Depuis le milieu du XIXe siècle et l’essor industriel, les besoins de l’Homme en
énergie se sont considérablement accrus.
L’énergie est puisée sous différentes formes ; parmi celles-ci l’énergie chimique
et plus précisément les combustibles fossiles (pétrole, gaz naturel et charbon)
constituent la source d’énergie la plus utilisée dans le monde : ils fournissent plus
de 80% des besoins, loin devant l’énergie nucléaire et les autres formes d’énergie
(hydraulique, éolienne, solaire).
C him ie
P hysiqu e
tion des produits finis (essences, fiouls, gaz…).
Le gaz naturel est aussi stocké dans des réservoirs mais sous pression à l’état
liquide, soit en surface (500 à 10 000 m3) soit en souterrain (50 000 à 200 000 m3).
7 7
2. Présentation de quelques carburants
Séquence
Parmi les combustibles fossiles, intéressons-nous aux carburants : substances
Séquence
dont la combustion permet le fonctionnement des moteurs thermiques. L’énergie
chimique contenue dans le carburant est donc destinée à être convertie en éner-
gie mécanique.
Les principaux carburants pour automobiles sont l’essence et le gazole. On
assiste depuis quelques années au développement des biocarburants qui sont
des carburants produits à partir de matériaux organiques non fossiles, animaux
ou végétaux. Exemples : le diester et le bioéthanol.
Enfin, le G.P.L. est présent dans nos stations-services depuis quelques temps
déjà. Le GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié) est un mélange de 50 % de butane et 50 %
de propane, provenant du raffinage de pétrole ou de gisements de gaz naturel.
Le bioéthanol est un additif utilisé dans les moteurs à essence. Le préfixe
« bio » indique que l’éthanol est produit à partir de matière organique végétale
(betterave, canne à sucre…) et non à partir du pétrole. Il peut être mélangé à
l’essence en des proportions allant de 5 à 85 %.
On les désigne par la lettre E suivie du pourcentage d’éthanol dans le mélange :
le carburant E85 contient 85 % d’éthanol et 15 % d’essence en volume.
Le diester (ou biodiesel) est obtenu par réaction chimique appelée réaction de
transestérification entre de l’huile végétale (ou animale) et un alcool (méthanol
ou éthanol).
Comme le bioéthanol, le diester n’est pas issu d’une énergie fossile.
Les carburants usuels (essence et diesel) n’ont pas une composition bien définie.
Ce sont des mélanges d’hydrocarbures qui varient avec l’origine géographique
du pétrole utilisé et les procédés de raffinage appliqués. La commercialisation
d’un carburant ne peut se faire que s’il vérifie un certain nombre de conditions
sur leurs propriétés physiques (densité, volatilité) énergétiques (pouvoir calo-
rique) et chimiques (indice d’octane, concentrations en certains composants).
Ainsi, l’essence super 95 doit avoir une densité comprise entre 0,72 et 0,78 kg/L
à 15 °C et un indice d’octane de 95 au moins.
Une étude similaire réalisée sur d’autres carburants donne les résultats suivants :
L’autre avantage des carburants dits écologiques est que leur bilan carbone est,
a priori, neutre car la quantité de carbone émis par leur combustion est égale à
celle fixée lors la photosynthèse des plantes choisies comme matière première
(betterave, canne à sucre…).
Ce n’est pas le cas des énergies fossiles : leur bilan carbone est négatif. Ils émet-
tent du CO2 à partir de carbone fixé depuis des millions d’années dans le pétrole,
le charbon, le gaz naturel…
Remarque L’utilisation d’un carburant à bilan carbone neutre peut avoir des conséquences
négatives sur l’environnement car la culture des plantes choisies comme matière
première nécessite des produits chimiques (engrais, pesticides) ainsi que de
grandes quantité d’eau (irrigation). Elle empiète également sur les terres agri-
coles dédiées à l’alimentation humaine.
Séquence 7 C him ie
On distingue alors les transformations chimiques exothermiques (le système
fournit de la chaleur au milieu extérieur) des transformations chimiques endo-
thermiques (le système prend de la chaleur au milieu extérieur).
Données Capacité thermique massique de l’eau à l’état liquide : 4,2.103 J.kg−1.K −1.
C him ie
P hysiqu e
masse volumique et la capacité thermique massique de la solution de nitrate
d’ammonium sont quasiment égales à celles de l’eau.
4 Quelle quantité de nitrate d’ammonium, exprimée en mol, a-t-on utilisée lors
de cette expérience ?
7 7
5 Quelle est l’énergie que cette réaction doit prendre au milieu extérieur
Séquence
lorsqu’on dissout une mole de nitrate d’ammonium ?
Séquence
Données Capacité thermique massique de l’eau à l’état liquide : 4,2.103 J.kg−1.K −1 ,
masses atomiques en g.mol−1 : H = 1 ; N = 14 et O = 16.
2 Éthane : C2H6.
3 Propane: C3H8.
4 Butane: C4H10.
Données Masses molaires (g.mol–1) : C = 12,0 ; O = 16,0 ; H = 1,0.
Emol = –1244 kJ.mol–1.
cane.
3 À partir d’un tableau d’avancement, calculer la masse de CO2 formé par la
combustion d’une mole d’hexadécane.
7 7
6 Quelle est la masse de CO2 produit par un véhicule diesel ayant parcouru le
trajet Rennes – Paris (350 km) et consommant une moyenne de 6 L de gazole
aux 100 km ? On assimilera le gazole à l’hexadécane de masse volumique
850 g/L.
Commenter le résultat.
Sommaire
Séquence 8 – SP12 1
A Le courant électrique et le
transfert d’énergie associé
1. Le courant électrique
a) Circuit électrique
Un circuit électrique est constitué par une suite fermée d’éléments conducteurs.
Un circuit est représenté par un schéma; chaque élément conducteur est repré-
senté par son symbole normalisé; les fils sont représentés de façon rectiligne avec
des changements de direction à angle droit.
Activité 2 Faire le schéma, d’un circuit comprenant en série une pile, un interrupteur et un
moteur, en utilisant le tableau page suivante.
Symbole
normalisé M
Dans un circuit, un point du circuit relié à plus de deux éléments conducteurs est
un nœud.
Une branche est une partie de circuit située entre deux nœuds consécutifs.
Les éléments conducteurs peuvent être considérés comme des «réservoirs com-
plètement remplis» de porteurs de charges susceptibles de se déplacer.
Exemples Dans un conducteur métallique comme le cuivre, ce sont des électrons ; dans une
solution conductrice, ce sont des ions.
b) L’intensité du courant
En un point du circuit, l’intensité du +
courant est la grandeur qui caracté-
rise la valeur du débit des porteurs
de charges. L’intensité du courant se
mesure avec un multimètre utilisé en
ampèremètre; cet ampèremètre doit A
être placé en série avec les autres I
éléments conducteurs de la branche
concernée. L’intensité a pour unité l’ampère (symbole A). On la représente par une
flèche sur le circuit allant dans le sens du courant électrique et par la lettre « I ».
Séquence 8 P hysiqu e
La différence de potentiel exis- G
tant entre deux points A et B
s’appelle la tension entre A et B
et est notée UAB : UAB = VA – VB.
A B
V 50 V 500
1 20
1 200
Voie A 2 10
5
Voie B 2
100
50
5 2 20
5
AC 1 mV AC 10 mV
GND GND
DC DC
GBF
Séquence 8 P hysiqu e
■ Valeur efficace d’une tension alternative sinusoïdale
Si on utilise un multimètre branché en voltmètre sur position alternatif, l’appa-
reil indique une valeur qui est différente de la tension maximale. Il s’agit de la
tension efficace.
U
La tension efficace U (ou Ueff ) est définie par : U = m .
2
La tension efficace correspond à la tension continue qui produit le même effet
thermique (même échauffement d’un conducteur).
Exemple La tension du secteur a une valeur efficace de 230V signifie qu’une lampe à
incandescence branchée sur le secteur éclairera de la même façon que si elle était
reliée à un générateur continu de 230V.
P en W
E en J E = P∆t
∆t en s
UAB
UPN
I P N
Séquence 8 P hysiqu e
■
W GW mW MW TW kW
watt
1
éclairage
2. C
onversion d’énergie
utilisant un alternateur
Les éoliennes, les centrales thermiques et les centrales hydroélectriques
produisent du courant alternatif sinusoïdal de même fréquence (50 Hz en
France) à partir d’alternateurs.
Séquence 8 P hysiqu e
■
Un aimant droit mis en mouvement devant l’une des deux faces d’une bobine
reliée à un voltmètre à zéro central, permet d’observer l’apparition d’une tension
(appelée tension induite) aux bornes
Aimant
de la bobine ; c’est le phénomène d’in- droit
duction électromagnétique.
Les lignes de champ du champ magné-
tique créé par l’aimant sont plus res-
serrées à l’entrée de la bobine quand
l’aimant se rapproche ; cette modifica- V Bobine
tion du champ permet d’expliquer le
phénomène observé.
Oscilloscope
Niveau Base de
ms 50
20
0,1
10
0,2
5
A XY Dual -B B 0,5
2
1
2 5 µs
Voie 2 10
5
Voie B 2 10
5
5 2 5 2
AC 1 mV AC 1 mV
GND GND
DC DC
du vent, de l’eau…
■ Les éoliennes
Dans une éolienne, le vent met en rotation des pales qui
sont reliées à l’alternateur.
turbine alternateur
courant
chaudière transformant électrique
l’eau en vapeur
eau
condenseur
source de chaleur
eau de refroidissement
vapeur d’eau
barres de contrôle
turbine alternateur
cœur du réacteur
échangeur
eau
fluide condenseur
eau de refroidissement
Activité 6 Comparer les deux types de centrales en précisant les circuits et éléments com-
muns.
Type de transformation
centrale au fioul
usine marémotrice
centrale au charbon
éolienne
centrale hydraulique
3. Piles à combustible
Une pile transforme l’énergie chimique en énergie électrique (voir le cours de
chimie de la séquence 5).
Une pile très étudiée actuellement est la pile à combustible. Elle permet d’obtenir
de l’énergie électrique sans émission de gaz polluants ni de dioxyde de carbone
(gaz à effet de serre) et peut être utilisée dans des véhicules électriques par
exemple. En effet son fonctionnement produit de l’eau à partir du dihydrogène
et du dioxygène de l’air.
Néanmoins la production du dihydrogène nécessite actuellement de l’énergie
d’origine thermique ou nucléaire car le dihydrogène n’existe pas à l’état natif sur
Terre. De plus, le dihydrogène est un gaz difficilement liquéfiable qui peut brûler
violemment.
Cette pile permettra d’obtenir de l’énergie sans émission de polluant lorsqu’elle
pourra être rechargée par de l’énergie électrique produite à partir d’énergies
renouvelables (solaire, éolienne, géothermique…). Son avenir est donc lié au
développement de ces énergies et à la résolution des problèmes de stockage et
de transport de l’hydrogène.
Séquence 8 P hysiqu e
dans les appareils électriques
Dans cette partie, les générateurs ne délivrent que des tensions continues (piles,
alimentations stabilisées,…) c’est-à-dire ne variant pas en fonction du temps.
V
Des mesures ont donné les résultats
suivants :
Activité 9 Calculer l’énergie échangée par une résistance de 100 Ω par transfert thermique
avec l’air extérieur lorsqu’elle est traversée par un courant d’intensité 10 mA
pendant 2 minutes.
Dans certains cas l’effet Joule provoque des pertes d’énergie; l’effet Joule corres-
pond alors à une dégradation d’énergie ; dans d’autres cas, l’effet Joule est utile.
Activité 10 Inventorier, dans la vie courante, les cas où l’effet Joule provoque des pertes et
les cas où l’effet Joule est utile.
Activité 11 Dans les habitations, on utilise des radiateurs électriques appelés convecteurs
radians.
Rechercher quel est le mode de transfert d’énergie de ces convecteurs.
L’étude de l’effet Joule est aussi l’occasion de rencontrer un nouveau mode de
transfert de l’énergie: le rayonnement, toujours associé aux effets thermiques et
même dominant dans certains radiateurs électriques et les lampes.
Séquence 8 P hysiqu e
Un générateur électrique convertit de l’énergie, autre qu’électrique, en énergie
électrique. Ainsi une pile convertit de l’énergie chimique en énergie électrique, un
thermocouple convertit de l’énergie thermique en énergie électrique.
interne est pratiquement nulle ; nous avons donc : U AB = E (c’est le cas d’une
alimentation stabilisée).
UAB
■ Conversion d’énergie
Considérons une pile en fonctionne- I P N
ment traversé par le courant d’inten-
sité I pendant une durée ∆t. UPN
)
Utilisons la loi d’Ohm : E gén = UPN I ∆t = (E − rI I ∆t ⇒ EI ∆t = UPN I ∆t + rI 2∆t .
Séquence 8 P hysiqu e
■
Générateur Circuit
Transfert d’énergie Transfert d’énergie électrique
(chimique,...) électrique
Transfert thermique
(énergie dégradée)
Environnement
Activité 13 Faire le bilan des transferts d’énergie qui se produisent dans une pile traversée
par un courant d’intensité 200 mA pendant 1 minute sachant que la tension à ses
bornes vaut 4,20 V, que la tension à vide à ses bornes vaut 4,50 V et qu’il possède
une résistance interne de 1,50 Ω.
Calculer la puissance électrique du transfert d’énergie du générateur au circuit.
M X
moteur électrolyseur lampe
A
U
Figure 2 V
Remarque Un récepteur, dans un domaine où sa caractéristique est linéaire, peut être modé-
lisé :
E par un dipôle ayant à ses bornes une tension E’,
I I
E’ r’I
U= E’+r’I
Le symbole utilisé pour modéliser la tension E’ n’est pas à connaître ; c’est juste
une aide pour étudier les circuits plus simplement. Pour un récepteur ou un
conducteur ohmique, les flèches tension représentant E’ et r’I sont en sens con
traire du sens du courant.
)
Utilisons la loi d’Ohm : E réc = U AB I ∆t = (E '+ r 'I I ∆t = E 'I ∆t + r 'I 2∆t .
Environnement
Activité 15 Faire le bilan des transferts d’énergie qui se produisent dans un moteur traversé
par un courant d’intensité 5,0 A pendant 5,0 secondes sachant que la tension à
ses bornes vaut 12 V et qu’il possède une résistance interne de 1,5 Ω.
Comment peut-on évaluer la rapidité du transfert d’énergie du circuit au moteur ?
2. A
ppareils électriques
d’une habitation
U
Poste de
distribution EDF a) É
nergie et puissance électrique
G
consommée dans une installation
domestique
Compteur
Dans une installation domestique tous les récepteurs sont
en parallèle.
fusible
EDF (générateur G) fournit une tension alternative sinusoï-
radiateurs
dale de fréquence 50 Hz.
Deux fils arrivent au compteur de l’installation (la phase et
le neutre).
La tension efficace U est de 230 V.
M Compte tenu du montage, tous les récepteurs sont à la
machine à laver même tension efficace U.
Séquence 8 P hysiqu e
reils montés en dérivation est la somme des puissances consommées
par chaque appareil.
Pour recevoir de l’électricité dans une habitation, le particulier choisit un contrat
auprès d’EDF qui s’engage à lui assurer une certaine puissance : 6 kW, 9 kW
pour les contrats courants et jusqu’à 18 kW pour les habitations chauffées à
l’électricité.
L’unité d’énergie utilisée par EDF est le kilowattheure (kWh).
L’unité légale de l’énergie selon le système international est le joule (J) ; dans ce
cas, P est en watt (W) et t est en secondes (s).
Pour passer d’un kilowattheure à un joule, il faut multiplier par : 1000 3600
soit 3,6.106.
Pour passer d’un joule à un kilowattheure, il faut diviser par : 3,6.106.
Activité 16 Calculer les énergies consommées (en kilowattheure et en joule) par les diffé-
rents appareils électriques suivants.
radiateur Plaque
Appareils Sèche-linge Micro-onde
électrique électrique
Puissance 1,0 kW 3400 W 750 W 1,6 kW
Durée de fonctionnement 8h 1 h 15 mn 5 mn 40 mn
Energie consommée
en kilowattheure
Energie consommée
en Joule
Activité 17 Calculer le coût total annuel maximal en euros de l’énergie électrique dépensée
par les appareils en veille du tableau suivant. Prix TTC du kWh : 0,129 euro.
Transfert
thermique
Environnement
Transfert thermique
(énergie dégradée)
Environnement
L’énergie électrique ne peut pas être stockée ; elle doit donc être trans-
portée par des lignes électriques du centre de production à l’utilisateur.
Lors du transport, une partie de l’énergie est dégradée sous forme d’effet
Joule.
1. P
roblème du transport : les pertes
en ligne par effet Joule
Une ligne de transport de résistance R parcourue par un courant alternatif d’intensité
2
efficace I perd par effet Joule la puissance PJ = RI .
À l’entrée de la ligne, la tension efficace est U et la puissance fournie P.
En courant alternatif, la puissance s’exprime par : P = kUI où k est un coefficient
appelé «facteur de puissance » (k = 1 pour une résistance). 2
2 P
La puissance perdue par effet Joule est donc égale à : PJ = RI = R .
kU
Séquence 8 P hysiqu e
Relation entre énergie et puissance
P en W
E en J E = P∆t
∆t en s
En courant continu (et aussi pour les conducteurs ohmiques sous tension
alternative), P = UI .
Énergie consommée
Exercice 4 Pourquoi le transport de l’énergie électrique se fait-il avec des lignes à très haute
tension ?
4 Exprimer et calculer la chute de tension lorsque la pile est parcourue par une
intensité de 18 mA.
Exercice 12 Modélisation
Un moteur électrique de jouet de f.c.é.m. E’ et de résistance interne r’ est alimenté
par une pile de f.é.m. E et de résistance interne r.
Séquence 8 P hysiqu e
Un moteur de résistance interne r ' (r ' = 2, 5 Ω ) a une force contre élec-
tromotrice E’ qui varie en fonction de la vitesse de rotation ω du moteur;
la f.c.é.m. a été calculée pour différentes vitesses de rotation exprimées en
tours par minute.
2 Exprimer et calculer l’énergie dissipée par effet Joule dans tout le circuit.
Tube
à
dégagement
Réfrigérant incliné
A Présentation
des acides carboxyliques
Les composés organiques peuvent être classés par famille en fonction de leurs
propriétés chimiques ; en effet, on remarque que certains composés réagissent
de manière similaire vis-à-vis d’un réactif donné.
Cette analogie de comportement trouve son origine dans une analogie de struc-
ture : les molécules d’une même famille possède le même groupe caractéris-
tique. Un groupe caractéristique est un atome ou un groupe d’atomes qui carac-
térise la famille.
1. Groupe caractéristique
O
Les acides carboxyliques forment une classe de compo-
R C
sés caractérisés par la présence du groupe fonctionnel
carboxyle : OH
O
P hysiqu
suivante :
R C
R peut être un groupe alkyle ou un atome d’hydrogène.
OH
2. Nomenclature
Séquence8 8
B Solubilité et pH
Dès l’Antiquité, on a établi le rapport entre la présence de certaines épidémies et
l’eau. Il a cependant fallu attendre le XIXe siècle pour démontrer l’origine d’épi-
démies comme le choléra dans l’eau de boisson.
Aucun autre produit alimentaire ne fait l’objet de contrôles aussi sévères.
Aujourd’hui, les normes européennes fixent à 62 le nombre de critères de pota-
bilité de l’eau. Parmi ceux-ci : le pH.
Le pH permet d’exprimer, par une valeur numérique, l’acidité d’une solution
aqueuse. Sa mesure est donc utilisée dans de nombreux secteurs de la recherche,
C him ie
P hysiqu e
agroalimentaire, médecine, pharmacie, métallurgie, écologie, etc.
Par exemple, on dose l’acidité d’un lait en vue d’apprécier son état de fraîcheur.
Le pH d’un lait frais est voisin de 6,6. Un lait frais est donc déjà légèrement acide.
Des bactéries peuvent provoquer sa transformation en acide lactique (ou encore
8 8
acide 2-hydroxypropanoïque), ce qui acidifie plus nettement le milieu.
Séquence
En pharmacochimie, le pH d’un médicament est nécessairement contrôlé en vue
de sa bonne assimilation par l’organisme.
Séquence
Les pluies acides posent un problème issu de l’industrialisation massive, qui, s’il
est bien identifié, n’a pas, de nos jours, reçu toutes les réponses sur les mesures
à prendre.
b) L’indicateur coloré
Un indicateur coloré est une substance qui change de couleur selon la valeur du
pH. Il se présente généralement sous forme d’une solution.
aqueuse :
Séquence
BBT (bleu de
Jaune 6,0 – 7,6 Bleu
bromothymol)
Pour mesurer le pH d’une solution à l’aide d’un indicateur coloré, il suffit d’en
ajouter quelques gouttes dans la solution et d’observer la couleur que prend la
solution.
Cette méthode est évidemment peu précise ; les indicateurs colorés sont plutôt
utilisés lors des dosages acido-basiques.
c) Le papier indicateur de pH
d) Le pH-mètre
C him ie
P hysiqu e
d’acide éthanoïque
Activité 3 Si on dépose une goutte de vinaigre qui est une solution aqueuse d’acide étha-
noïque sur du papier indicateur de pH dont l’échelle de teinte est représentée
8 8
ci-contre. Ce dernier prend une colora-
tion jaune orangée.
Séquence
Violet Violet
foncé clair Si on verse quelques gouttes de
Séquence
vinaigre dans un verre d’eau distillée
Rouge bleu et qu’on en dépose une goutte sur le
papier indicateur de pH, celui-ci prend
14 12
1 une coloration jaune.
10
bleu Si on dilue encore avec de l’eau dis-
Orange gris
2 9 tillée, le papier indicateur de pH prend
pH 1 - 14
une coloration verdâtre.
3 8
Jaune Interprétez cette expérience.
5 7 vert
orangé 6
Cette réaction est très limitée mais suffit pour que les ions H3O+ soient beau-
coup plus nombreux que les ions HO–. On dit qu’on est en milieu acide. Pour
caractériser une solution acide, on peut mesurer le pH qui est directement lié à la
concentration des ions oxonium.
Plus la solution est acide, plus la concentration des ions oxonium est élevé et
plus le pH est faible. D’autres solutés provoquent des effets similaires, leur nom
rappelle cette propriété acide (acides chlorhydrique, sulfurique, carboxyliques…)
Rappelons tout d’abord que la solubilité d’une espèce chimique dans un solvant
est la masse (ou la quantité en mol) maximale de cette espèce que l’on peut
dissoudre dans un solvant pour obtenir 1,0 litre de solution.
8 8
Lors de cette réaction, l’ion hydroxyde HO– arrache un proton H+ à l’acide car-
boxylique et le transforme en ion carboxylate RCOO–.
Du fait de son caractère ionique, cet ion carboxylate est beaucoup plus soluble
dans l’eau que l’acide carboxylique correspondant. Ceci est particulièrement véri-
fié pour les acides carboxyliques à longue chaîne carbonée..
Un ion carboxylate est beaucoup plus soluble dans l’eau que l’acide carboxylique
correspondant ; exemple : à 25°C, la solubilité dans l’eau de l’acide benzoïque est
de 2,4 g.L–1 tandis que celle du benzoate de sodium est de 600 g.L–1.
C him ie
P hysiqu e
laboratoire, il se présente à l’état pur sous la forme de cristaux blancs.
On veut extraire l’acide benzoïque d’une boisson au cola à l’aide d’un solvant. On
dispose de trois solvants : dichlorométhane, éthanol et éther éthylique.
8 8
solvant eau dichlorométhane éthanol éther éthylique
Séquence
Séquence
densité 1 1,2 0,8 0,6
Activité 4 1 Quel solvant faut-il choisir ? Donner les 2 raisons principales en expliquant.
Par la suite le solvant choisi sera désigné par le symbole S.
2 On procède à l’extraction en versant 100,0 mL de boisson et 20,0 ml de S dans
une ampoule à décanter. Après agitation vigoureuse et dégazage, on laisse
décanter. Que signifie la phrase : « on laisse décanter » ?
3 Faire un schéma (avec une légende très précise et justifiée) de l’ampoule et
de son contenu après décantation. Indiquer clairement dans quelle phase se
trouve l’acide benzoïque.
On récupère cette phase dans un flacon que l’on met de côté pour une analyse
ultérieure : c’est l’extrait E1.
D’autre part, on réalise la synthèse de l’acide benzoïque. On obtient alors des
cristaux blancs. Afin de les analyser, on en dissout quelques-uns dans un peu de
solvant S. Cette solution est appelée E2.
On procède à l’analyse des produits
obtenus par extraction (E1) et par syn-
thèse (E2).On prépare :
E Une solution de référence (appe-
lée E3) d’acide benzoïque pur
dans un peu de solvant S.
E Une solution de référence (appe-
lée E4) d’alcool benzylique dans
le solvant S.
On peut aussi raisonner, non pas sur les masses de produit, mais sur leur quantité
de matière (mol) : nexp
r= × 100 .
nthéo
La manipulation consiste à synthétiser de l’acide benzoïque C6H5COOH par oxy-
dation de l’alcool correspondant (alcool benzylique C6H5CH2OH) à l’aide d’une
solution de permanganate de potassium.
La réaction d’oxydation s’effectuant en milieu basique, les ions permanganate
sont réduits à l’état de dioxyde de manganèse. Pour écrire les demi-équations
rédox, il est conseillé de les écrire en milieu basique puis de rajouter des ions
hydroxyde à gauche et à droite de la flèche afin d’obtenir des H2O à la place
des H+ qui ne peuvent être présents en milieu basique. Il faut ensuite simplifier
la demi-équation (voir l’activité 6). Voici un extrait du protocole expérimental :
E P rendre le ballon bicol de 250 mL ; placer dans un des cols le thermomètre
(avec bouchon adapté) et dans l’autre col, l’extrémité du réfrigérant à eau.
E Régler la hauteur de l’ensemble de façon à placer le ballon dans le chauffe-
ballon avec agitateur magnétique.
E Introduire dans le ballon, successivement :
• 2,0 g de carbonate de sodium
• 100 mL d’eau distillée
• 4,5 g de permanganate de potassium
• 2,2 g d’alcool benzylique
C him ie
P hysiqu e
déduire l’équation-bilan de la réaction.
2 Des 2 réactifs mélangés au début quel est celui qui a été mis en excès ? Justi-
fier la réponse (Malcool = 108 g/mol Mpermang = 158 g/mol).
8 8
3 Calculer la masse théorique mthéo d’acide benzoïque que l’on peut obtenir si
la réaction est totale.
Séquence
Données Couples rédox : MnO−4 / MnO2 C6H5COO− / C6H5CH2OH
Séquence
Masse molaire acide benzoïque : 122 g.mol–1.
de molécules complexes,
biologiquement actives
8 8
1. L’aspirine
Dès l’antiquité, on utilisait les feuilles et l’écorce du saule blanc pour leur action
contre la fièvre et les douleurs. À partir du début du XIXe siècle, pharmaciens
et chimistes ont cherché à isoler la molécule qui était contenu dans les feuilles
et l’écorce du saule blanc et qui pos-
sédait de telles propriétés antipyré-
tiques (contre la fièvre) et antalgiques
(contre la douleur).
Après bien des recherches, on a décou-
vert que cette molécule pouvait être
l’acide salicylique, mais qu’utilisée
médicalement, telle que, elle présen-
tait deux inconvénients : l’agressivité
sur les muqueuses et le goût amer.
Pour éliminer ces deux inconvénients,
il fallait transformer l’acide salicylique
en acide acétylsalicylique.
La transformation de l’acide salicylique en acide acétylsalicylique porte le nom
d’hémisynthèse de l’aspirine. En effet, la synthèse complète comporte deux
étapes :
E obtention de l’acide salicylique à partir du phénol,
C him ie
P hysiqu e
On remarque une structure particulière de la chaîne car- OH
bonée sur cette molécule : il s’agit d’un noyau benzénique
CO2H
qui possède 6 atomes de carbone (1 à chaque sommet de
l’hexagone) reliés par trois doubles liaisons conjuguées
8 8
(voir le cours de chimie de la séquence 2). Quand on ne relie
un des ces carbone à aucun autre groupement, il est lié à
Séquence
un atome d’hydrogène. Il y a donc 4 atomes d’hydrogène non représentés pour
l’acide salicylique.
Séquence
Le fait que ces doubles liaisons conjuguées soient dans un cycle à 6 carbones
confère au noyau benzénique des propriétés chimiques particulières.
Par exemple, quand on essaie d’ajouter un groupement sur un carbone d’un
noyau benzénique, on n’y arrive pas.
Soit l’addition ne se fait pas, soit on ajoute 6 groupements (un sur chaque car-
bone). Par exemple, si on essaie d’ajouter du dichlore sur du benzène (qui est la
molécule la plus simple possédant un noyau benzénique), on aura toujours la
réaction : C6H6 + 3 Cl2 → C6H6Cl6
Quand tout est dissous, on arrête le chauffage puis on verse environ 50 mL d’eau
Séquence
Remarques À la suite du T.P, on doit repérer la température de fusion de l’aspirine sur le banc
Kofler pour voir si le produit synthétisé est pur ou non. Si l’on trouve 135°C, le
produit sera pur, sinon, il faudrait faire une nouvelle recristallisation.
On doit aussi peser l’aspirine synthétisé et on s’apercevra que l’on n’obtient
pas la masse calculée dans l’activité (voir rendement d’une synthèse dans la
séquence suivante).
La réaction qui s’est produite lorsqu’on a chauffé le mélange à reflux a pour
équation : O
C
CH3
OH O O
CO2H H3C C H2SO4 O CO2H
+ O H3C C +
H3C C 65°C OH
O
e
C him ie
E
P hysiqu
Données Masses molaires en g .mol −1 : C = 12, O = 16 et H = 1
8 8
L’acide salicylique et donc l’aspirine peut être obtenu à partir de la salicyline
naturellement présente dans l’écorce de saule à raison d’un ordre de grandeur
Séquence
de 1 mg par g d’écorce. Sachant que la production mondiale d’aspirine atteint
40 000 tonnes par an et que l’écorce représente environ 2 % du bois de l’arbre,
Séquence
donnez un ordre de grandeur de la masse de bois de saule nécessaire pour satis-
faire aux besoins. Comparer avec la production annuelle de bois (toutes essences
confondues) de l‘ordre de 109 tonnes et conclure
O H O-Na+
O Na+ OH OH
CO2- Na+ CO2-
4 à 7 bars H2O
+ CO2 + Na+
120-140°C
On obtient dans un premier temps du salicylate de sodium solide que l’on dissout
dans de l’eau pour obtenir des ions salicylate. On ajoute alors de l’acide sulfu-
rique et l’acide salicylique qui est beaucoup moins soluble, dans l’eau, que les
OH OH
CO2- CO2H
8 8
+ H3O+ + H2O.
Séquence
Séquence
L’aspirine est un « plus que centenaire » qui se porte bien car on continue à l’uti-
liser en France et dans le monde puisqu’on estime que les êtres, vivant sur notre
planète, consomment plus de 100 milliards de comprimés par an. Il faut dire
qu’avec le temps, on s’est aperçu que l’acide acétylsalicylique possédait d’autres
propriétés médicinales que celles qu’on lui avait attribuées au départ.
2. Le paracétamol
Le paracétamol possède, comme l’aspirine des propriétés antipyrétiques et anal-
gésiques mais il n’a pas d’action anticoagulante (ce qui peut être un bien ou un
mal, suivant le patient qui est traité) et il n’endommage pas la muqueuse gas-
trique, car il n’a pas de propriétés acides.
C him ie
P hysiqu e
et, quand la température de son contenu a suffisamment
baissé, on ajoute précautionneusement, et petit à petit, 7
mL d’anhydride acétique sans cesser d’agiter.
Lorsqu’on a fini de verser l’anhydride, on place l’erlenmeyer
8 8
dans un récipient contenant des glaçons et on attend que le
paracétamol qui se présente sous forme de cristaux rou-
Séquence
geâtres précipite. (voir photo 1)
Séquence
On filtre sur büchner et on va ensuite purifier le paracéta-
mol que l’on vient de synthétiser par recristallisation.
Pour cela, on dissout la paracétamol dans le plus petit
volume d’eau possible. On chauffe, si tout n’est pas dissous,
on rajoute un peu d’eau jusqu’à ce qu’il ne reste plus de
solide dans l’erlenmeyer (photo 2).
On place de nouveau l’erlenmeyer dans la glace, jusqu’à ce
que le paracétamol purifié ait fini de recristalliser.
On filtre de nouveau sur büchner et, après lavage à l’eau
glacée, on sèche sur papier filtre. On place le paracétamol
sur un verre de montre que l’on met dans une étuve à 70°C.
Le lendemain, on devra peser le paracétamol pur que l’on
a synthétisé, puis repérer sa température de fusion sur un
banc Kofler.
Le paracétamol se présente alors sous forme de cristaux
blancs.
OH OH
O
+ CH3 C
O
CH3 C OH
+ O
CH3 C
NH2 O H N C CH3
e
C him ie
d’environ 2 nm2 sur la face d’un cube. Donner l’ordre de grandeur du nombre
P hysiqu
d’entités présentes sur la face d’un cube de 20 nm de côté et sur celle d’un
cube de 2 mm. Quelle est la proportion d’entités qui se trouvent à la surface
du cube, dans les deux cas ? (On rappelle qu’un cube possède 6 faces !)
8 8
Sachant que seules les entités situées à la surface des solides peuvent réagir,
donnez une explication de l’efficacité des nanoparticules, dans les réactions
Séquence
chimiques mettant en jeu des solides.
Séquence
Aujourd’hui les chimistes n’ont plus besoin d’imaginer ce qui se produit
entre molécules ; ils peuvent visualiser directement les processus de
croissance et d’organisation à l’échelle des briques de base.
Ils ne peuvent encore « voir » ni les atomes ni les molécules mais ils sont main-
tenant capables de travailler sur un petit nombre d’entre eux et, à cette échelle,
ils se sont aperçus que les structures qu’ils pouvaient élaborer possédaient des
propriétés inattendues et très intéressantes.
On s’est aperçu en effet que le même matériel pris dans son état normal et trans-
formé en nanoparticules ne présente pas les mêmes propriétés. Par exemple, pour
un corps pur pris dans son état normal, nous avons vu que la température d’un
changement d’état est la même quel que soit le sens dans lequel il se produit :
l’eau se transforme en glace à 0°C et la glace fond à 0°C. Cette propriété n’est
plus valable pour le corps pur pris sous forme de nanoparticules. On attribue
cette différence au fait que quand un matériel est pris dans son état normal,
le nombre des atomes qui constitue sa surface, est nettement inférieur à son
nombre total d’atomes, alors que ce n’est plus du tout le cas pour un nano-objet
(voir l’activité 11).
La nanochimie sert donc à fabriquer, des édifices, à structure très particulière à
partir de briques élémentaires, qui possèdent une taille équivalente à quelques
nanomètres.
2. Les nanotubes
Les nanotubes sont les premiers produits
de la nanochimie. En fait, ils se sont
toujours formés, mais de manière aléa-
toire et en très faible quantité quand les
hommes ont commencé à faire brûler du
bois. Mais il a fallu l’invention du micros-
cope électronique (milieu du XXe siècle)
pour que l’on puisse voir ces nanotubes
et que les chimistes commencent à s’in-
téresser à eux.
Dans un cristal de graphène (substance isolée pour la première fois en 2004) les
atomes de carbone sont arrangés de manière très particulière (voir schéma) et
ils sont disposés sur une seule couche et forment ainsi un feuillet (comparable à
atomes sont aussi disposés ainsi, mais des couches innombrables sont empilées
les unes sur les autres ; pour obtenir le graphène, André Geim a donc dû extraire
une à une les couches du graphite (on parle alors d’exfoliation).
Quand ce feuillet s’enroule lui-même, (toujours comme on peut faire avec la
8 8
une structure qui est un tube cylindrique, fermé à ces deux extrémités, de 1 à 10
nanomètres de diamètre et de plusieurs micromètres de longueurs.
Séquence
Il existe des tubes multifeuillets soit parce que plusieurs feuillets se sont superpo-
sés, soit parce que le feuillet a fait plusieurs tours sur lui-même. (on peut toujours
visualiser la structure avec des feuilles de papier, sauf que si le diamètre du tube
est de 1 cm, sa longueur devrait être de l’ordre de 10 m !).
Si l’on s’intéresse tant à ces nanotubes, c’est qu’ils présentent des propriétés tout
à fait exceptionnelles. Ils sont aussi rigides que l’acier alors que leur densité est
beaucoup plus faible. Leur dureté est supérieure à celle du diamant.
Suivant la manière dont ils se sont enroulés sur eux-mêmes, ils peuvent être bien
meilleurs conducteurs que le cuivre ou bien posséder les propriétés des semi-
conducteurs ; c’est ainsi que des chercheurs ont réussi à fabriquer un transistor
sur un nanotube.
Ils peuvent aussi présenter des propriétés chimiques très intéressantes. En effet,
on peut remplir ces tubes d’autres composés et on obtient ainsi des nanofils. La
gaine de graphène de ces nanofils est particulièrement résistante et isole parfai-
tement la substance qui est enfermée à l’intérieur.
On sait qu’un objet qui reçoit de la lumière, en diffuse toujours une partie. Quand
on se trouve dans une pièce éclairée par une ampoule électrique, c’est grâce à
ce phénomène que nous pouvons voir les objets qui nous entourent et qui ne
sont pas lumineux par eux-mêmes, en effet, si nous éteignons la lumière nous
ne voyons plus ces mêmes objets. Les physiciens ont conçu le « corps noir »,
objet idéal qui ne diffuserait rien, parce qu’il absorberait tous les rayonnements
lumineux qu’il recevrait. Des chercheurs ont réalisé un « tapis de nanotubes » et
ils ont pu mesurer que ce tapis était très proche du « corps noir » idéal puisqu’il
absorbait 99,9% de la lumière qu’il recevait.
Pour finir, il faut quand même préciser que les nanotubes commencent à peine
à entrer dans le domaine industriel, même si certains envisageaient qu’en 2010,
on pourrait remplacer le filament de tungstène des ampoules électriques par
un nanotube ce qui les rendrait bien plus lumineuses et beaucoup moins gour-
mandes en énergie.
À l’heure actuelle, la fabrication des nanotubes, quelle que soit la méthode uti-
lisée, reste difficile et très coûteuse. Cependant, les choses risquent d’aller assez
vite puisqu’on parle, tous les jours, de nouveau progrès, dans tous les domaines :
quantité de produit obtenu dans l’unité de temps, pureté des nanotubes, lon-
gueur…
C him ie
P hysiqu e
Sans trop rentrer dans les détails, une nanoparticule est définie comme un nano-
objet si ces 3 dimensions sont inférieures à 100 nanomètres. Si l’on s’est fixé
des normes pour les nano-objets, c’est qu’on les soupçonne fortement d’être
8 8
toxiques en raison de leur facilité à pénétrer dans le corps humain (les nano-
particules traversent facilement la peau) et de leur capacité à déclencher des
Séquence
réactions chimiques néfastes pour la santé des êtres vivants.
Séquence
Malgré ces inconvénients, la recherche scientifique s’intéresse beaucoup aux
nano-objets depuis la fin du XXe siècle.
Parmi les nanoparticules métalliques, celles d’or ont été particulièrement étu-
diées. Quand on réduit de l’or à l’état de nanoparticules, la première chose que
l’on constate, c’est qu’il change de couleur : de jaune doré, il devient rouge vio-
lacé. Quand on éclaire une substance en lumière blanche, sa couleur dépend
des longueurs d’onde qu’elle absorbe ; on peut donc en conclure qu’à l’état de
nanoparticules l’or n’absorbe pas les mêmes longueurs d’onde que dans son état
normal.
Mais bien plus surprenant, alors que, dans son état normal, l’or est connu pour
sa faible réactivité, (si de tout temps on a fabriqué des bijoux en or, c’est parce
qu’il ne s’oxyde pas à l’air contrairement à beaucoup d’autres métaux), il devient
très réactif quand il est transformé en nanoparticules. Enfin, alors que, sous sa
forme normale, on ne lui connaît pas de pouvoir catalytique particulier, il devient
un très bon catalyseur quand on le transforme en nanoparticules : une équipe de
chercheurs japonais a montré que des nanoparticules d’or de dimensions infé-
rieures à 5 nanomètres peuvent catalyser l’oxydation du monoxyde de carbone
en dioxyde de carbone à une température inférieure à –50°C, alors que le cata-
lyseur classique (platine) ne peut réaliser cette opération que si la température
est supérieure à 100°C.
Séquence 8 C him ie
Les acides carboxyliques forment une classe de composés caractérisés par la pré-
sence du groupe fonctionnel carboxyle.
O
Un acide carboxylique possède donc la formule générale suivante : R C
R peut être un groupe alkyle ou un atome d’hydrogène. OH
Les propriétés acides d’une solution aqueuse peuvent être mises en évidence par
la mesure d’une grandeur physique appelée pH.
On peut obtenir et isoler un acide carboxylique, soit par extraction par solvant,
soit par synthèse.
Une hémisynthèse est la production par réaction chimique d’une espèce chimique
à partir d’une autre espèce chimique de structure proche souvent d’origine natu-
relle.
pirine comprend une autre étape qui transforme le phénol en acide salicylique.
Séquence
Séquence 8 C him ie
Choisir la ou les bonne(s) réponse(s).
Exercice 1 QCM 1
La molécule de formule : CH3-CH2-CH2-CH2-CH2OH
a. est un acide carboxylique
b. est un alcool primaire
c. est un alcool secondaire
d. s’appelle le pentan-1-ol
e. s’appelle le pentan-5-ol
Exercice 2 QCM 2
La molécule de formule : CH3-CH2-CH2-COOH
a. est un acide carboxylique
b. est un alcool primaire
c. est un alcool secondaire
d. s’appelle le butan-1-ol
e. s’appelle l’acide butanoïque
Exercice 3 QCM 3
La molécule de formule : CH3-CH2-CO-CH2-CH3
a. est un acide carboxylique
b. est un aldéhyde
c. est un alcool secondaire
d. s’appelle le pentan-3-ol
e. s’appelle la pentan-3-one
f. est une cétone
Exercice 5 QCM 5
Une solution aqueuse de pH = 4,0 :
a. est une solution basique,
b. est une solution acide,
Exercice 6 QCM 6
Soit les solutions :
A de pH = 2,0
B de pH = 3,5
Quelle est, de A ou de B, la solution la plus acide ?
C him ie
P hysiqu e
acide éthanoïque : CH3 - CO2H ; acide tartrique : HO2C - CH(OH) - CH(OH) - CO2H ;
acide malique : HO2C - CH2 - CH(OH) - CO2H ; acide lactique : HO2C - CH(OH) - CH3 .
1. La fermentation malolactique
8 8
Répondre aux questions suivantes en s’aidant du texte :
Séquence
1 Écrire l’équation-bilan correspondant à la fermentation malolactique.
Séquence
2 Quelle peut être la cause chimique des faits observés lors de l’ouverture d’une
bouteille contenant un vin dont la fermentation malolactique n’était pas ter-
minée à la mise en bouteille?
Front du solvant
ligne de dépôt
acide acide acide vin A vin B vin C
malique tartrique lactique
L’ion MnO2−
4 étant ensuite totalement réduit en dioxyde de manganèse, nous
pouvons négliger sa formation dans le bilan de la synthèse.
3 Écrire les demi-équations électroniques relatives aux couples
(MnO−4 / MnO2 ) et (CH3COO− / CH3CH2OH) en milieu basique.
E E n déduire l’équation-bilan de la réaction faisant disparaître l’excès d’ion
permanganate.
E E xpliquer pourquoi la formation d’ions acétate dans le milieu n’est pas
gênante pour la suite de la synthèse.
4 Expliquer la précipitation de l’acide benzoïque lors de l’acidification de la
solution. Pourquoi cette précipitation est-elle favorisée à basse température ?
C him ie
P hysiqu e
6 Afin de vérifier que le produit obtenu est bien de l’acide benzoïque, on réa-
lise une chromatographie sur couche mince sensible aux UV. On prépare une
solution éthérée d’acide benzoïque A, de benzaldéhyde B et du produit de la
synthèse C.
8 8
L’éluant utilisé est un mélange de 4 mL de cyclohexane et de 2 mL d’acétone.
Dans ces conditions Rf(benzaldéhyde) = 0,7 et Rf(acide benzoïque) = 0,25.
Séquence
Séquence
E essiner le chromatogramme obtenu dans l’hypothèse où l’acide benzoïque
D
obtenu est pur.
E essiner le chromatogramme obtenu dans l’hypothèse où l’acide benzoïque
D
obtenu contient encore des traces de benzaldéhyde.
hémisynthèse.
Données
dride acétique : 1,1.
Séquence
Rédaction :
J.P Busnel
P. Briand
G. Le Parc
Coordination :
P. Rageul
Ce cours est la propriété du Cned. Les images et textes intégrés à ce cours sont la propriété de leurs auteurs et/ou ayants droit
respectifs. Tous ces éléments font l’objet d’une protection par les dispositions du code français de la propriété intellectuelle ainsi que
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©Cned-2011
Corrigé de la séquence 3
Corrigé de la séquence 4
Corrigé de la séquence 5
Corrigé de la séquence 6
Corrigé de la séquence 7
Corrigé de la séquence 8
Activité 2 La lentille est divergente puisque la distance focale f ' est négative et égale à
−15 cm.
Foyer Foyer
image Centre objet
F’ optique F
–50 –45 –40 –35 –30 –25 –20 –15 –10 –5 0 +5 +10 +15
Séquence 1 – SP12 5
–8 –7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 1 2 3 4 5 6 7
Mesures 1 2 3 4 5
1
(en m-1) - 4,00 - 3,33 - 2,50 - 2,00 - 1,67
OA
1
(en m-1) 0,99 1,67 2,50 3,00 3,31
OA'
1 1
− 4,99 5,00 5,00 5,00 4,98
OA' OA
1
5,00 5,00 5,00 5,00 5,00
f'
6 Séquence 1 – SP12
Activité 8
Mesures 1 2 3 4 5
A'B' OA'
Aux erreurs d’expériences près, on vérifie bien la relation : γ = = .
AB OA
F’
A
F O
Séquence 1 – SP12 7
F’
A’
A F O
B’
Distance
lentille-écran
B Écran
O F’
A’
A F
B’
1 – On forme une image nette sur un écran avec une lentille convergente.
3 – La position de l’écran par rapport à la lentille dépend de la position de l’objet.
8 Séquence 1 – SP12
17 mm
Iris
Rétine
Cristallin
Écran
F’
Le foyer principal image se trouve sur la rétine (ou sur l’écran pour l’œil réduit).
Activité 13 Suivant l’œil, à partir d’une vingtaine de centimètres de l’œil, les contours de la
main deviennent flous (normalité : 15 cm).
Le punctum proximum correspondant à votre œil correspond à la distance
trouvée.
Remarque L’œil fatigue, pour observer sans fatigue il faut que l’objet soit à 25cm minimum.
1
Activité 14 1 La distance focale de la lentille s’exprime par : f ' = .
V
Application numérique : f ' = 0, 0125 m soit f '2 = 12, 5 mm.
On peut placer les foyers F et F' sur le schéma.
B F’
F
A B’
Séquence 1 – SP12 9
Activité 15 Les CCD sont surtout utilisés dans les appareils compacts et de plus en plus
délaissés dans les reflex. Les appareils reflex quant à eux, utilisent majoritairement
des capteurs CMOS (en 2009).
Activité 18 Si nous observons à travers un filtre rouge les caractères rouges sur fond blanc
d’un journal publicitaire, les caractères se distinguent mal du fond qui apparaît
rouge.
Si nous observons ces mêmes caractères à travers un filtre vert : les caractères
apparaissent en noir sur fond vert.
Qu’observera-t-on à travers un filtre bleu ?
10 Séquence 1 – SP12
Activité 20
Superposition des filtres Couleurs soustraites Observation sur l’écran
Activité 21
Couleur sur le magazine Couleur du filtre Observation
Magenta
Bleu
Rouge
Blanc
Cyan
Jaune Vert
Séquence 1 – SP12 11
12 Séquence 1 – SP12
Exercice 1 L’oeil
humeur vitrée
cornée
rétine
pupille
nerf optique
iris
cristallin
Séquence 1 – SP12 13
F’
O
10 cm
O F’
1
2 La distance focale de la lentille s’exprime par : f ' = ( f ' en m).
V
Vergence +5δ + 10 δ + 20 δ
Distance focale 20 cm 10 cm 5 cm
La lentille de vergence + 20 δ est la plus convergente car sa distance focale est
plus petite.
14 Séquence 1 – SP12
F F’
–8 –7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 1 2 3 4 5 6 7 8
Le rayon parallèle à l’axe optique sort de la lentille avec une direction passant
par le foyer image F ‘.
F F’
–7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 1 2 3 4 5 6 7 8
Le rayon dont la direction passe par le foyer objet F, sort de la lentille parallèle à
l’axe optique.
–8 –7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 1 2 3 4 5 6 7 8
Séquence 1 – SP12 15
Banc d’optique
E 1er cas La lentille est convergente et sa distance focale est égale à 3 cm.
Nous disposons de trois rayons particuliers utiles pour construire l’image B' du
point B.
Tout rayon passant par le centre optique d’une lentille ne subit aucune déviation.
B
F F’
A O
–8 –7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 1 2 3 4 5 6 7 8
Le rayon issu de B parallèle à l’axe optique sort de la lentille avec une direction
passant par le foyer image F'.
B
F F’ A’
A O
–8 –7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 1 2 3 4 5 6 7 8
On peut utiliser un troisième rayon pour vérifier notre construction : le rayon issu
de B dont la direction passe par le foyer objet F, sort de la lentille parallèle à l’axe
optique.
16 Séquence 1 – SP12
F’
A O A’
–4 –3 –2 –1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
B’
Séquence 1 – SP12 17
O F’
B’
18 Séquence 1 – SP12
F’
O
–60 –40 A’ –20 A 20 40 60
4 Construction graphique :
B
F’ A’
A O
–60 –40 –20 20 40 60
B’
Séquence 1 – SP12 19
Objectif - Cristallin
O1 F’1 O2
F2
20 Séquence 1 – SP12
Écran
B L
O A’
A
x
B’
3 OA' = OA + AA ' = − x + D .
1 1 1 1 1 1
4 − = ⇒ − = ⇒ ( x + D − x )f ' = (D − x ) x ⇒
OA' OA f ' D − x −x f '
x 2 − Dx + Df ' = 0 .
S i D > 4f ', cette équation du second degré admet deux solutions ; il existe
alors deux positions de la lentille qui permettent d’avoir une image A 'B' nette
sur l’écran.
Séquence 1 – SP12 21
Magenta
Rouge
Bleu
Blanc
Jaune
Vert
Cyan
22 Séquence 1 – SP12
Motifs colorés
Exercice 25 Imprimante
1 On utilise le jaune, le cyan, le magenta et le noir.
2 La juxtaposition des trois encres jaune, cyan et magenta permet d’obtenir du
noir.
On pourrait donc se passer de l’encre noire.
3 Le cyan absorbe le rouge et diffuse le vert et le bleu.
Le jaune absorbe le bleu et diffuse le rouge et le vert.
Le magenta absorbe le vert et diffuse le rouge et le bleu.
Le noir absorbe toutes les couleurs et n’en diffuse aucune.
4 Le mélange de deux encres ne diffuse que la couleur commune qu’elles
n’absorbent pas. Ainsi le mélange du jaune et du magenta conduit au rouge.
5 On obtient toutes les nuances de couleurs.
Séquence 1 – SP12 23
Activité 2 Fe + S FeS
Activité 3 D’après la formule du produit obtenu (Cu(OH)2), on déduit que ce sont les ions
Cu2+ et HO– qui ont réagi.
Les autres ions sont spectateurs.
Activité 6 2 moles de Cu2+ réagit avec 4 moles de HO– pour former 2 moles de Cu(OH)2.
3 moles de Cu2+ réagit avec 6 moles de HO– pour former 3 moles de Cu(OH)2.
Activité 7 a)
b) Le réactif cuivre est en excès lorsqu’il en reste dans le filtrat ; c’est le cas des
3 premières lignes.
c) Le réactif hydroxyde est en excès lorsqu’il en reste dans le filtrat ; c’est le cas
des 3 dernières lignes.
24 Séquence 1 – SP12
mCH 1, 6
4
Activité 9 nCH = = = 0,1 mol.
4 MCH 16
4
mNH 1, 7
3
nNH = = = 0,1 mol.
3 MNH 17
3
mCO 4, 4
2
nCO = = = 0,1 mol.
2 MCO 44
2
mC H = nC H × MC H = 0, 2 × 30 = 6 g
2 6 2 6 2 6
mH = nH × MH = 2, 5 × 98 = 245 g
SO 2SO4 SO
2 4 2 4
V(L)
Activité 10 Les unités sont cohérentes : VM (L/mol) =
n(mol)
Activité 11 Dans les CNTP : VM = 22, 4 L.mol-1
VH = nH .VM = 0, 2 × 22, 4 = 4 , 48 L
2 2
VN = nN .VM = 3 × 22, 4 = 67, 2 L
2 2
VO = MO .VM = 0, 2 × 22, 4 = 4 , 48 L
2 2
Séquence 1 – SP12 25
26 Séquence 1 – SP12
c) 2Ag+ + CrO2–
4 → Ag2CrO4
d) 5 Fe2+ + MnO2–
4
+ 8H+ → 5 Fe3+ + Mn2+ + 4H2O
2 2 SO2 + O2 → 2 SO3
SO2 O2 SO3
Séquence 1 – SP12 27
Quantité de
Avancement H2 O2 N2 H2O
matière (mol.)
Au cours de la
transformation X 5 – 2X 7–X 28 2X
(mol.)
État initial
0 0,1 0,2 0 0
(mol.)
Au cours de la
transformation X 0,1 – X 0,2 – 2X X 2X
(mol.)
28 Séquence 1 – SP12
Séquence 1 – SP12 29
V(O2 )
État initial 0 ni(BMH) ni (O2 ) = Excès Excès 0
Vm
État
x ni(BMH) – 2x ni(O2) – x Excès Excès 2x
intermédiaire
État final xmax ni(BMH) – 2xmax ni(O2) – xmax Excès Excès 2xmax
V(O2 ) 4 , 8 × 10−3
2.2. ni (O2 ) = = = 2, 0 × 10−3 mol
Vm 24 , 0
30 Séquence 1 – SP12
Séquence 1 – SP12 31
Activité 1
104 30 kHz
grandes ondes
Longueur 300 kHz
d’onde
(en m) Ondes
hertziennes 30 MHz
FM
10 300 MHz
Télévision
10–3 3.1011
I.R.
10–6 3.1014
visible
10–7 ultraviolet
10–8 3.1016
rayons X
10–12 3.1020
rayons λ Fréquence
(en Hz)
Séquence 2 – SP12 33
Activité 5 Les lampes halogènes sont des lampes à incandescence dont l’atmosphère
gazeuse contient des « halogènes » : dibrome Br2 ou diiode I2. Cela permet de
ralentir la détérioration du tungstène qui s’évapore.
3,5
T = 6000 K
2,5
T = 5500 K
1,5 T = 5000 K
1 T = 4000 K
0,5
34 Séquence 2 – SP12
La courbe (comprise entre les deux courbes 6100 K et 6200 K du corps noir) nous
permet de trouver la longueur d’onde maximale qui est égale à 470 nm environ.
2, 9.10−3
D’après la loi de Wien : λmaxT = 2, 9.10−3 K.m ; cela donne : T = soit
λmax
une température égale à 6170 K.
Un ordre de grandeur de la température du Soleil : entre 6100 K et 6200 K.
Activité 9 Dans l’effet photoélectrique, une plaque de zinc est éclairée par la lumière issue
d’un arc électrique.
Tant que sa fréquence est inférieure à un seuil caractéristique du métal, il n’y a
aucune émission d’électrons quelle que soit l’intensité du rayonnement.
Si la fréquence est supérieure au seuil caractéristique, l’émission d’électrons est
immédiate, même lorsque l’intensité lumineuse est faible.
La physique classique prévoyait qu’un rayonnement transportant suffisamment
d’énergie était capable d’arracher les électrons d’un métal ; c’était faux.
Séquence 2 – SP12 35
Activité 11
E (eV) 1 La transition est représentée par une flèche orientée vers
le bas.
n= 0
8
n=5 –0,54 c hc
ΔE = E 6 − E 2 = h ν = h ce qui donne : λ = .
λ E6 − E2
n=4 –0,85 Il faut convertir les énergies en Joule : 1eV = 1, 60 × 10−19 J.
6, 62.10−34 × 3, 00.108
λ= = 4 ,111.10−7 m soit 411 nm.
−19
( −0, 37 + 3, 39 ) × 1, 60.10
n=2 –3,39
n=1 –13,6
36 Séquence 2 – SP12
X UV Visible IR λ
Séquence 2 – SP12 37
Exercice 8 Rayonnements UV et IR
1 Les ondes lumineuses visibles par notre œil ne représentent qu’une petite
partie du vaste domaine des ondes électromagnétiques.
UV Visible 15 μm IR λ
10 nm 400 nm 750 nm 1 mm
38 Séquence 2 – SP12
0,25
T = 3600 K
0,2
T = 3300 K
0,15
T = 3000 K
0,1
T = 2700 K
0,05
T = 2500 K
Séquence 2 – SP12 39
2, 9.10−3
2 D’après la loi de Wien : λmax = .
T
Application numérique : λmax = 9730 nm.
Cette radiation se trouve dans l’infrarouge.
3 Le rayonnement terrestre reste « emprisonné » sur Terre ce qui contribue à
réchauffer la Terre.
40 Séquence 2 – SP12
–1,5
–1,9
–3,0
c) Cette transition correspond à une absorption car l’atome passe d’un niveau
d’énergie donné à un niveau supérieur d’énergie.
d) Si l’atome, dans son état fondamental, reçoit une radiation dont le quantum
d’énergie vaut 3,0 eV alors :
ΔE = E i − E 0 = E i − ( −5,1) = 3, 0eV ⇒ E i = 3, 0 − 5,1 = −2,1 eV.
L’énergie Ei ne correspond à aucun des niveaux d’énergie de l’atome donc la
radiation n’est pas absorbée par l’atome.
Séquence 2 – SP12 41
8
Il faut convertir les énergies en Joule :
niveau n = 5 1 eV = 1,60 × 10-19 J.
niveau n = 4 Application numérique :
niveau n = 3 6, 63.10−34 × 3, 00.108
λ= = 5,889.10−7 m
−19
( −3, 03 + 5,14 ) × 1, 60.10
niveau n = 2
soit 589 nm.
4 La longueur d’onde est d’autant plus petite que
niveau n = 1
l’écart entre les niveaux d’énergie est grand. La longueur
d’onde, la plus courte, du photon émis, correspond alors à la transition entre le
niveau d’énergie E s = −1, 38 eV et le niveau d’énergie E1 = −5,14 eV.
c h.c
ΔE = h ⇒ λmin = .
λ E 5 − E1
Application numérique : λmin = 3, 31.10−7 m soit 331 nm.
Cette radiation appartient au domaine des rayonnement U.V. ( λmin < 400 nm).
42 Séquence 2 – SP12
Distance entre la raie de longueur d’onde 451 nm et la raie étudiée : 13,5 mm ;
les 13,5 mm correspondent à 15,6 nm.
L a longueur d’onde de la raie marquée est donc λ = 451+ 15, 6 = 466, 6 nm
soit 467 nm.
La connaissance de la longueur d’onde de cette raie et des autres raies
présentes dans le spectre de l’étoile permettent ensuite de trouver les
éléments présents dans les couches périphériques de l’étoile.
Séquence 2 – SP12 43
Activité 2 a)
A
1,4
1,2
0,8
0,6
0,4
0,2
1 2 3 4 5 5,32 6 7
[I2 ](mmol/L)
Attention b) La courbe est une droite passant par l’origine d’équation : y ⊕188.x , donc :
1 mmol = 10–3 mol
l’équation de cette droite est du type : A = k.[I2 ]. Calculons la valeur de
1
A sans unité k : 188 L.mol−1. k= = 188 L.mol−1
−3
5, 32 × 10
Activité 3 On peut résoudre la question soit graphiquement, soit par le calcul : A = k.[I2 ].
d’où : [I2 ] = 2, 7.10−3 mol.L−1.
44 Séquence 2 – SP12
Activité 6 L’azote N (Z = 7) a pour structure électronique : (K)2 (L)5 ; il lui manque donc 3
électrons pour saturer sa couche externe (règle de l’octet) , donc l’atome formera
3 liaisons covalentes : valence 3.
L’oxygène O (Z = 8) a pour structure électronique : (K)2 (L)6 ; il lui manque donc 2
électrons pour saturer sa couche externe (règle de l’octet) , donc l’atome formera
2 liaisons covalentes : valence 2.
Activité 7 L’atome d’hydrogène utilise son électron de la couche externe pour former la
liaison covalente : il n’aura pas de doublet non liant.
L’atome d’azote utilise 3 électrons parmi les 5 électrons de sa couche externe
pour former les trois liaisons covalentes. Il lui reste 2 électrons qui vont former
un doublet non liant.
L’atome d’oxygène utilise 2 électrons parmi les 6 électrons de sa couche externe
pour former les deux liaisons covalentes. Il lui reste 4 électrons qui vont former
deux doublets non liant.
Cl : (K)2(L)8(M)7 donc 1 doublet liant et 3 doublets non liants pour Cl : donc :
CI CI
Chlorure d’hydrogène HCl : H – Cl
H
Méthane CH4 : C : (K)2 (L)4 : 4 liasons et pas de doublet non liant pour C
H
H C H
H
Activité 9 Dioxygène O2 : O O
Ethène C2H4 : H H
C C
H H
Dioxyde de Carbone CO2 : O C O
Séquence 2 – SP12 45
Activité 11 H H
C C
H H
H H
Activité 12 Il n’y a pas que les doublets liants qui se repoussent. Les deux doublets non liants
sont aussi à prendre en compte. Comme il y a 4 doublets d’électrons autour de
l’atome d’oxygène, ils vont se disposer selon un tétraèdre et l’angle entre les
deux liaisons O–H est donc proche de 109°.
Activité 13 Les répulsions entre doublets liants de la molécule donnent un angle de 109°
N entre les liaisons ; dans cette disposition, les doublets sont le plus éloignés
H possibles (répulsions minimales).
H
H Ici, les angles sont de 107°, car il y a 1 doublet non liant sur l’atome d’azote.
Activité 15 L’hélianthine est colorée car la molécule possède des doubles liaisons conjuguées
(les cycles, la liaisons N=N et les liaisons S–O).
46 Séquence 2 – SP12
Séquence 2 – SP12 47
1 1
1H = (K )
2 1
3Li = (K ) (L )
2 5
7N = (K ) (L )
2 6
8O = (K ) (L )
10
Ne = (K ) 2(L )8
2 8 1
11Na = (K ) (L ) (M )
2 8 8 1
19 K = (K ) (L ) (M ) (N )
Exercice 4 Le formol
La représentation du méthanal se fait en calculant préalablement le nombre de
doublets d’électrons externes :
d = (1× 4 + 2 × 1+ 1× 6 ) / 2 = 6 doublets.
Ce qui donne la représentation :
H
C O
H
48 Séquence 2 – SP12
Pour obtenir les formules semi développées, réecrivez les formules ci-dessus sans
les doublets non hauts.
Séquence 2 – SP12 49
H C C H ou H C C H
F F F H
H H F H
C C ou C C
H H H H
F F F H
50 Séquence 2 – SP12
Physique
Exercice 1 1 a) Le centre optique O est placé au point d’intersection de l’axe optique avec
la lentille.
La lentille étant convergente, la valeur algébrique f ' appelée distance
focale de la lentille est positive : f ' = OF' = 5 cm.
L es points F et F' sont situés sur l’axe optique à égale distance du centre
optique O : OF = - OF' = − 5 cm.
1
b) La vergence V s’exprime par : V = .
f'
1
Application numérique : V = = + 20 δ .
5, 0.10−2
c) Tout rayon parallèle à l’axe optique sort de la lentille avec une direction
passant par le foyer image F ‘.
Tracé des rayons lumineux à la sortie de la lentille.
F F’
O
6 5 4 3 2 1 5 6 7 8 5 6 7 8
– Tout rayon passant par le centre optique d’une lentille ne subit aucune
déviation.
– Le rayon issu de B parallèle à l’axe optique sort de la lentille avec une
direction passant par le foyer image F ‘.
– Le rayon issu de B dont la direction passe par le foyer objet F, sort de la
lentille parallèle à l’axe optique.
Séquence 2 – SP12 51
B
A’
A O
–30 –25 –20 –15 –10 –5 5 10 15 20 25 30 35 40
A'B' OA'
e) Le grandissement est donné par : γ = = .
AB OA
Application numérique : γ = − 1.
Exercice 2 1 L’œil perçoit les couleurs primaires (rouge, verte et bleue) grâce à 3 types de
cellules rétiniennes spécifiques appelées cônes.
2 La trichromie est basée sur trois couleurs fondamentales : le rouge, le vert et
le bleu. Ces trois couleurs suffisent à créer toutes les autres.
3 a) La juxtaposition des trois encres jaune, cyan et magenta permet d’obtenir
du noir.
b) Le cyan absorbe le rouge et diffuse le vert et le bleu.
c) Le mélange de deux encres ne diffuse que la couleur commune qu’elles
n’absorbent pas.
Le mélange du jaune et du magenta conduit au rouge.
4 Schéma page suivante.
52 Séquence 2 – SP12
λmax
(nm)
200 400 600 800 1000 1200 1400
Séquence 2 – SP12 53
Exercice 1 L’alcootest
2- + 3+
3 2 (aq) + 2Cr2O7 (aq) + 16H (aq) = 3CH3COOH(aq) + 4Cr (aq) + 11H2O
1 3CH CH OH
m ρ × V 0, 8 × 100
2 n= = = = 1, 74 mol avec M = 46 g/mol.
M M 46
État
1,74 – 3x 3,0 – 2x Excès 3x 4x Excès
intermédiaire
État final 1,74 – 3xéq 3,0 – 2xéq Excès 3xéq 4xéq Excès
5 D’après le tableau, on peut obtenir 3Xmax mol de CH3COOH soit 1,74 mol.
m = n.M = 1, 74 × 60 = 104 g
54 Séquence 2 – SP12
12, 5 × 8
2 C= = 2, 5 mg.L−1
40
H
Représentation de Cram :
H
C
H
H OH
Séquence 2 – SP12 55
Activité 2
Distance
Noyau Atome Cellule Voie lactée
Terre-Soleil
Ordre de grandeur
10-15 10-10 10-5 1011 1021
(m)
Activité 3
nucléaire
Interaction électromagnétique électromagnétique gravitationnelle gravitationnelle
forte
Activité 4
F F’
noyau électron
9,1.10−31 × 1, 67.10−27
F = F ' = 6, 67.10−11. = 4,1.10 - 47 N
−12 2
(50.10 )
Séquence 3 – SP12 57
F
+ + + F
–
F’ F’
F
– – – F
+
F’ F’
Fe Fe’
Activité 6 noyau électron
(1,6.10-19 ) 2
F = F ' = 9.109. = 9,2.10−8 N
(50.10−12 )2
L’interaction gravitationnelle est négligeable devant l’interaction électromagné-
tique à l’échelle des atomes et des molécules.
⎛F 9.10−8 ⎞
e
⎜ = = 2.1039 ⎟
⎝ F 4.10−47 ⎠
Charge électrique
4,2.10−18 − 4,2.10−18 0 4,8.10−19
en coulomb (C)
58 Séquence 3 – SP12
Activité 12 Les deux isotopes sont les nucléides 1 et 2 qui possèdent le même nombre de
protons (11) et un nombre différent de neutrons (respectivement 11 et 12).
Ces deux nucléides appartiennent à l’élément sodium de symbole Na : 22 11Na et
23Na .
11
Le troisième nucléide appartient à l’élément magnésium de symbole Mg : 24 Mg
12
Activité 14 Un tel noyau aurait 100 protons et seulement 50 neutrons, il serait très loin de la
vallée de stabilité et ne pourrait même pas se former !
Séquence 3 – SP12 59
Activité 17 Après chaque semaine écoulée, l’activité est divisée par deux.
Activité 20 Radioactivité β+ : 30 30 0 13 13 0
15P → 14 Si+ 1e ; 7N → 6 C+ 1e .
60 Séquence 3 – SP12
La force électrique entre deux particules est donc énormément plus grande
que la force gravitationnelle qui est négligeable, ce qui est conforme au texte.
3 La valeur de la distance d = 350 pm = 3, 5.10−10 m est trop grande pour que
l’interaction forte se manifeste entre les deux ions et comme nous avons vu
précédemment que l’interaction gravitationnelle est négligeable, la seule
force à considérer est donc la force électrique.
Séquence 3 – SP12 61
Isotopes du chlore : 35 37 38 40
17 Cl et 17 Cl ; isotopes de l’argon : 18 Ar et 18 Ar ; isotopes du
55Fe 56 Fe
fer : 26 et 26 ; Isotopes du cobalt : 59 58 63
27 Co et 27 Co ; isotopes du cuivre : 29 Cu
65 Cu
et 29 ; isotopes de l’uranium : 238 235
92U et 92U .
1 131I → 131 0
53 54 Xe+ −1e
A 1, 0.104
2 λ= = = 1, 0.10−6 s−1
N 1, 0.1010
62 Séquence 3 – SP12
4 Pour obtenir la demi-vie à partir de la courbe, il suffit de repérer sur cette courbe
le point dont l’ordonnée vaut 9,0.106 Bq. (soit la moitié de l’activité initiale :
quand l’activité est divisée par deux, le nombre de noyaux non désintégrés est
également divisé par deux). On trouve ainsi environ T = 10, 5 h soit 10 h 30
min ou encore 3,8.104 s.
Le produit λT vaut : 1, 8.10−5.3, 8.104 = 0, 68. Compte tenu de l’imprécision de
la détermination graphique et du nombre de chiffres significatifs concernant
No, cette valeur est compatible avec la valeur 0,69 mentionnée dans l’énoncé.
1 14 C → 147N+ 0
6 −1e .
2 L’arbre vivant absorbe constamment du dioxyde de carbone contenant une
très faible proportion de carbone 14 et maintient son taux de carbone 14 au
niveau de celui de l’air. L’arbre mort n’en absorbe plus et son taux de carbone
14 diminue par désintégration radioactive.
3 La proportion de carbone 14 diminue de moitié au bout d’une demi-vie (5700
ans).
4 La demi-vie du potassium 40 est beaucoup plus grande (plus de deux cent
mille fois plus grande) que celle du carbone 14. Si le carbone 14 est utilisable
pour dater des objets de quelques centaines à quelques milliers d’années (au-
Séquence 3 – SP12 63
1 131I → 131 0
53 54 Xe + −1e
2 La radioactivité est dangereuse pour les organismes vivants parce que les
particules ou rayonnements émis par radioactivité peuvent provoquer des
lésions sur les cellules des tissus vivants et sont susceptibles de provoquer
des mutations génétiques, des cancers ou le décès des êtres vivants irradiés.
omme l’iode se fixe sur la thyroïde, une absorption d’iode non radioactif
C
permet de «saturer» en iode la thyroïde qui n’absorbera plus par la suite
d’iode supplémentaire et ne fixera donc pas l’iode radioactif.
64 Séquence 3 – SP12
Activité 1 L’atome d’aluminium possède 13 protons dans son noyau, il y a donc 13 électrons
autour du noyau. La charge électrique du noyau vaut : 13 e , la charge électrique
de l’atome est nulle.
Activité 2 Quand l’atome d’aluminium aura perdu trois électrons, il sera devenu un ion
Al3+ .
Activité 4 L’ion H3O+ est formé de quatre atomes (un atome d’oxygène et trois atomes
d’hydrogène), il porte une charge +e.
L’ion nitrate NO−3 est formé de quatre atomes (un atome d’azote et trois atomes
d’oxygène), il porte une charge −e.
Activité 5 Trois ions ammonium NH+4 s’associent avec un ion phosphate PO3−
4 pour former
le phosphate d’ammonium.
La molécule d’ammoniac NH3 est polaire car elle présente un côté négatif :
l’atome d’azote et un côté positif: le centre de gravité du triangle formé par les
trois atomes d’hydrogène.
La molécule de méthane n’est pas polaire car le centre de gravité des petites
charges positives portées par les atomes d’hydrogène se trouve à l’endroit où est
placé l’atome de carbone. Il n’y a pas de côté positif et de côté négatif.
Séquence 3 – SP12 65
17,1
Activité 11 Quantité de saccharose dissous : n = = 5, 00.10−2 mol ;
342
5, 00.10−2
Concentration molaire C = = 1, 00 mol.L−1 ;
−3
50, 0.10
17,1
Concentration massique : C m = = 342 g.L−1 .
−3
50, 0.10
C . V 1, 0.10−2 × 50,0.10−3
Activité 13 Vi = f f = = 10,0.10−3 L, soit 10 mL.
Ci 5, 0.10 −2
66 Séquence 3 – SP12
Séquence 3 – SP12 67
68 Séquence 3 – SP12
Exercice 5 Électroneutralité
Première solution : Équation d’électroneutralité : ⎡⎢Na+ ⎤⎥ = ⎡⎢Cl− ⎤⎥ .
⎣ ⎦ ⎣ ⎦
D’où ⎡⎢Na+ ⎤⎥ = 0,15 mol.L−1.
⎣ ⎦
Deuxième solution : Équation d’électroneutralité : ⎡⎢Na+ ⎤⎥ + ⎡⎢K + ⎤⎥ = ⎡⎢Cl− ⎤⎥ .
⎣ ⎦ ⎣ ⎦ ⎣ ⎦
D’où ⎡⎢Na+ ⎤⎥ = 0, 08 mol.L−1.
⎣ ⎦
Troisième solution : Équation d’électroneutralité : ⎡⎢Na+ ⎤⎥ = ⎡⎢Cl− ⎤⎥ + 2 ⎡⎢SO24− ⎤⎥ .
⎣ ⎦ ⎣ ⎦ ⎣ ⎦
D’où ⎡⎢Na+ ⎤⎥ = 0, 21 mol.L−1.
⎣ ⎦
Séquence 3 – SP12 69
Séquence 4 – SP12 71
Activité 7 La fission d’un noyau d’uranium 235 (ce qui correspond à l’utilisation de
3,9.10-25 kg d’uranium 235) libère une énergie d’environ 200 MeV soit 3,2.10-11 J.
Avec une masse égale à un gramme (10-3 kg), on obtient une énergie d’environ :
3,2.10−11 −3 10
× 10 = 8,2.10 J ce qui correspond bien, approximativement, à la
−25
3,9.10
valeur donnée dans le cours (approximative elle aussi).
72 Séquence 4 – SP12
E 500.103
m= = = 5,6.10−12 kg.
(3,00.10 )
2 2
c 8
Cette valeur est si faible par rapport à la masse des réactifs (36.10-3 kg)
qu’elle est indécelable. On peut donc légitimement utiliser en chimie la loi
de Lavoisier et considérer que la masse des produits obtenus à l’issue d’une
réaction chimique est égale à la masse des réactifs initiaux.
2,50.10−10
soit = 1, 56.103 MeV
−13
1,6.10
E 1,56.103
Énergie de liaison par nucléon : I = = 7, 92 MeV / nucléon.
A 197
Séquence 4 – SP12 73
74 Séquence 4 – SP12
2 Les déchets d’une fission nucléaire sont les noyaux obtenus à l’issue de cette
fission. Comme ils sont fortement radioactifs, il faut absolument éviter toute
dissémination. Comme certains ont une demi-vie de plusieurs milliers d’années,
il faut trouver des sites géologiques très stables pour le stockage afin d’éviter
que les caissons de stockage ne soient éventrés par une catastrophe naturelle.
3 La puissance thermique (mégawatt thermique : MWth) représente l’énergie
totale dégagée par unité de temps par la fission de l’uranium.
L a puissance électrique MWe (mégawatt électrique : MWe) représente
l’énergie électrique par unité de temps que fournit le réacteur.
L e rendement ne peut être de 100% (il est compris entre 30% et 40%)
puisqu’une partie de l’énergie fournie par la fission est perdue dans le conden-
seur. La puissance électrique est donc toujours plus faible que la puissance
thermique.
4 L’enrichissement de l’uranium consiste à augmenter le taux d’uranium 235 qui
ne vaut que 0,7% dans le minerai naturel.
Séquence 4 – SP12 75
1 4 1H → 4 He +2 0 e
1 2 1
Remarque Au cours de cette réaction, il y a aussi émission de neutrinos et de rayonnement g.
2 Pour que les réactions de fusion entre noyaux d’hydrogène puissent se
produire, il faut que le milieu soit extrêmement chaud afin que les noyaux
soient animés de grande vitesse leur permettant de se rapprocher très près les
uns des autres malgré la répulsion électrostatique. La température nécessaire
pour que les deux noyaux se rapprochent suffisamment l’un de l’autre afin
que la réaction de fusion puisse s’amorcer est de plusieurs dizaines de millions
de degrés, température que l’on trouve dans les étoiles.
3 La puissance totale rayonnée par le Soleil vaut 4.1026 W, cela signifie que
l’énergie libérée en une seconde vaut : E = 4.1026 J.
E 4.1026
Perte de masse du Soleil en une seconde : = = 4,4.109 kg.
(3.10 )
2 2
c 8
76 Séquence 4 – SP12
Activité 1 Dans le cas présent, la chaîne carbonée contient 6 atomes de carbone ; il s’agit de
l’hexane. Il y a, de plus, 2 radicaux méthyles qu’on appellera diméthyl. Il convient
de numéroter la chaîne carbonée de la droite vers la gauche de manière à ce
que les substituants aient les indices de position les plus petits donc la molécule
s’appelle : 2,4-diméthylhexane.
CH3 OH
Activité 4
OH
Formule CH3 CH2 CH2OH CH3 CH2 CH CH CH3
CH3 C CH3
CH3 OH
CH3
Séquence 4 – SP12 77
Activité 9 La densité d’un alcane augmente lorsque sa chaîne carbonée augmente car
celui-ci passe de l’état gazeux à liquide puis solide.
Activité 10 Les alcools sont plus miscibles avec l’eau que les alcanes.
Activité 11 La miscibilité d’un alcool avec l’eau diminue lorsque sa chaîne carbonée
augmente.
78 Séquence 4 – SP12
Exercice 1 QCM 1
La molécule de formule : CH3–CH2–CH2–CH2–CH3
a) est un alcane
e) s’appelle le pentane
Exercice 2 QCM 2
La molécule de modèle :
a) est un alcane
d) s’appelle le butane
Exercice 3 QCM 3
La molécule de formule : CH3–CH2–CH2–CH2–CH2OH
b) est un alcool primaire
d) s’appelle le pentan-1-ol
Exercice 4 QCM 4
La molécule de modèle :
c) est un alcool secondaire
e) s’appelle l’hexan-3-ol
Exercice 5 Alcanes
Exercice 6 Alcools
La formule semi-développée et la classe des alcools suivants :
a. a) 2-méthylpropan-1-ol CH3
2-méthylpropan-1-ol CH CH2 OH
b) 3-méthylbutan-2-ol CH3
b. 3-méthylbutan-2-ol CH3 CH CH CH3
CH3 OH
Séquence 4 – SP12 79
Exercice 9 Miscibilités
La miscibilité d’un alcool avec l’eau diminue lorsque sa chaîne carbonée
augmente, donc l’ordre est :
3,3-diméthylpentan-2-ol < méthylpropan-2-ol < méthanol
Exercice 10 Distillation
Une distillation permet de :
b) séparer les constituants d’un mélange de liquides miscibles de températures
d’ébullition différentes.
80 Séquence 4 – SP12
53 l → 54 Xe + −1e.
xénon : 131 131 0
2 Lorsque l’activité initiale est divisée par deux, elle vaut 50.106 Bq et on lit sur
la courbe que la durée correspondant à cette valeur de l’activité vaut 8 jours.
Cette durée correspond à une demi-vie de l’iode 131.
Demi-vie de l’iode 131 : T = 8 jours.
3 Sur le graphique, on trouve que l’activité initiale est divisée par quatre (et vaut
donc 25.106 Bq) au bout de 16 jours.
A (en 106 Bq)
100
50
0 5 10 15 20
t (en jours)
Séquence 4 – SP12 81
A 100.106
5 Valeur de la constante radioactive : λ = o = = 1,00.10−6 s−1
No 1,00.1014
En utilisant la relation donnée dans l’énoncé : λT = 0, 69,
0,69
0,69
on calcule T = = = 6,9.105 s , ce qui correspond à
λ 10 −6
6,9.105 0,69
T= = = 8,0 jours , en accord avec la valeur déduite du
24 × 3600 10−6
graphique.
82 Séquence 4 – SP12
( )
235. 9,281− 235 × 7,226.10−3 = 1782 MeV.
( )
95. 9,281− 95 × 7,226.10−3 = 816 MeV.
( )
139. 9,281− 139 × 7,226.10−3 = 1150 MeV.
Énergie libérée par cette réaction de fission : (816 + 1150 ) − 1782 = 184 MeV.
Cette valeur est, bien entendu, approximative puisque l’énergie de liaison
n’est pas calculée avec une très grande précision.
4 Le nombre d’atomes d’uranium contenus dans 1,0 kg d’uranium 235 vaut
1, 0
donc :
3, 9.10−25
La fission d’un noyau d’uranium 235 libère, en moyenne, une énergie de 200
MeV, soit 2,00.108 eV ou 3,2.10-11 J.
L’énergie libérée par la fission d’un kilogramme d’uranium 235 vaut donc :
1, 0
3,2.10−11 × = 8, 2.1013 J.
−25
3, 9.10
Séquence 4 – SP12 83
CH3 +28
méthylbutane
CH3 CH CH2 CH3
84 Séquence 4 – SP12
OH OH
Séquence 4 – SP12 85
Activité 2
Activité 3 1 La ligne de champ se trouvant au niveau de la ville de Strasbourg est notée
« 1005 ».
2 La pression atmosphérique était de 1005 mbar.
3 L’unité de pression dans le système international (SI) est le Pascal (Pa).
Activité 4 La différence de température entre la Côte d’azur et l’Alsace le 4 mai 2011 à 00 h
était d’environ 10°C.
Activité 5 Le vent soufflait avec la plus grande vitesse dans les régions méditerranéennes
ainsi que dans la vallée du Rhône. Sa direction est nord-ouest / sud-est et son
sens va du nord-ouest vers le sud-est. Il souffle vers le sud-est.
Ses caractéristiques font penser au Mistral.
Activité 7 Le vecteur champ magnétique est représenté en M sur chaque schéma ; le vecteur
champ magnétique est tangent à la ligne de champ ; son sens est le sens Sud-
Nord de l’aiguille aimantée placée en M.
1 Barreau aimanté
Ligne B
S N
de champ M
2 Bobine plate
Activité 9 Lorsque le champ magnétique est uniforme, les lignes de champ sont parallèles,
ce qui n’est pas le cas sur les schémas suivants.
Limaille de fer
B(mT)
3,0
B = f(d)
2,0
1,0
d(cm)
5 10 15 20
Le champ n’est uniforme que sur 25 cm (2312,5) (en prenant B à 1,5 % près).
Près des extrémités (d = 20 cm), les valeurs deviennent très différentes de la
valeur au centre.
La valeur du champ magnétique reste constante à l’intérieur du solénoïde si l’on
ne se rapproche pas trop des bords; plus le solénoïde est long et plus on pourra
négliger les effets observés sur les bords.
Le champ magnétique est uniforme à l’intérieur du solénoïde pour un solénoïde
dont la longueur est très grande par rapport à son rayon.
B (mT)
3,0
2,0
1,0
I(A)
Activité 14 Électrophorèse
La méthode de l’électrophorèse est basée sur le déplacement d’ions sous l’effet
d’un champ électrique obtenu par un générateur de courant continu. Du fait de
leurs caractéristiques propres et en fonction des conditions de l’électrophorèse
Activité 15 La force gravitationnelle F exercée par la Lune sur la Terre a même direction et
même valeur que la force exercée par la Terre sur la Lune mais un sens opposé ;
elle est représentée par un vecteur F ' appliqué au centre de la Terre.
F
Terre Lune
F’
Activité 16 La Terre et la Lune peuvent être considérées comme des corps à symétrie sphérique.
+
O B
B
I
1 Le vecteur champ magnétique a même direction et même sens que l’aiguille
aimantée placée en ce point.
2 Si l’on inverse le sens du courant, les lignes de champ changent de sens ;
l’aiguille aimantée tourne de 180°.
S N I
X
B A
M N
X
S
Bo
Bo (mT)
3,00
2,00
1,00
I (A)
Le graphe obtenu avec B0 en ordonnée et I en abscisse est une droite passant par
l’origine nous avons donc B0 = k I.
B
Bh
Bs
45˚
E
D C
–q –q
+
2 Le champ électrostatique est uniforme dans le conden-
+ sateur.
Caractéristiques
+
E Direction : perpendiculaire aux plaques
+
Sens : dees charges positives vers les charges négativess
U
+ Valeur : E = PN = 7, 00.103 V.m−1
d
+
3 La force électrostatique exercée sur un électron placé
+
dans le champ E s’écrit : F = −eE ; elle a même direc-
tion que le champ E , un sens opposé et sa valeur F est
donnée par : F = eE . A.N. : F = 1,1.10–15 N.
sur un électron placé dans le champ de pesanteur g
4 La force exercée
s’écrit : P = mg .
A.N. : P = 8,9.10–30 N. Le poids est négligeable par rapport à la force élec-
trique.
g / L = 9,81 / 1,62 = 6
Le champ gravitationnel à la surface de la Lune est 6 fois moins intense que celui
à la surface de de la Terre.
GMS
La valeur du champ s’exprime par: = (r en m; MS en kg) ; cette valeur
r2
1, 99.1030
est égale à : = 6, 67.10−11 = 2, 55.10−3 N.kgg−1.
(2,28.10 )
2
11
L’intensité FL–>T de la force de gravitation exercée par la Lune sur la Terre est
donc égale à : 2,00 1020 N.
g 0 .R 2
Donc = 2
u = u.
(R + z)
Application numérique: (zM) = 8,18 N.kg–1 ; (zG) = 0,22 N.kg–1.
Activité 1 Un oxydant est une espèce chimique capable de capter un ou plusieurs élec-
trons : Cu2+(aq).
Un réducteur est une espèce chimique capable de céder un ou plusieurs élec-
trons : Cu(s).
Le couple correspondant s’écrit : Cu2+ (aq) / Cu(s).
Une demi-équation redox : Cu2+ (aq) + 2e– = Cu(s).
Activité 6 Demi-équations associées à la réaction entre les ions Ag+ et le métal aluminium Al :
Ag+ (aq) + e– = Ag
Al(s) = Al3+(aq) + 3e–
Activité 8 La tension mesurée est positive, elle correspond donc à la force électromotrice
E de la pile.
Le pôle + de la pile est relié à la borne « V » : c’est l’électrode d’agent et le pôle –
correspond à l’électrode d’aluminium.
2 Le couple ox/red formé par ces deux ions est : Cr O2− (aq) / Cr 3 + (aq).
2 7
1 Les réactifs sont les ions H+ et le métal fer Fe . Les produits de la réaction
(aq) (s)
2+
sont le dihydrogène H2(g) et les ions Fe(aq)
+ − 2 + −
2 2 H(aq) + 2 e = H2(g) et Fe(s) = Fe(aq) + 2 e .
+ 2 +
3 2 H(aq) + Fe(s) → H2(g) + Fe(aq) .
− 2 − − 2
2 I2 (aq) + 2 S2O3 (aq) → 2 I (aq) + S4O6 (aq)
– +
Pb Cu
solution solution
contenant contenant
des ions Pb2+ des ions Cu2+
En effet, le courant électrique sort de la pile par le pôle + (la lame de cuivre)
et rentre dans la pile par le pôle négatif (la lame de plomb), les électrons se
déplacent en sens inverse : ils sortent de la pile par la lame de plomb et ils y
arrivent par la lame de cuivre.
COM
A
électrons courant
– +
Al Zn
solution
solution
contenant
contenant
Zn2+
Al3+
Pont salin
COM
V
Zn Ag
Solution Solution
de nitrate de nitrate
de zinc d’argent
Pont salin
1
Pour l’électrode B : O (g ) + H2O( ) + 2 e − = 2 HO− (aq ).
2 2
mi 0, 4
n Lii = Li = = 5, 8.10−2 mol
MLi 6, 9
+ −
Équation 4 Li ( s ) +
2 SOCl 2(aq ) → 4 Li (aq)
+ 4 Cl (aq) + SO2 +
S( s )
Avance-
Quantités de matière (mol)
ment (mol)
État initial x=0 5,8.10–2 3,8.10–2 0 0 0 0
En cours de
x 5,8.10–2 – 4x 3,8.10–2 – 2x 4x 4x x x
réaction
État final xmax 5,8.10–2 – 4 xmax 3,8.10–2 – 2 xmax 4 xmax 4 xmax xmax xmax
Activité 2 Dans cet exemple, il est judicieux de prendre comme origine de l’énergie poten-
tielle, la ville de Chamonix. Ainsi, lors de son ascension, l’altitude de l’alpiniste
augmentera de h = h2 − h1.
Il acquière donc une énergie potentielle de pesanteur Epp = mgh = mg(h2 − h1).
Applica tion numérique : Epp = 90 × 9, 8 × ( 4810 − 1035) = 3, 3.106 J.
2 Plus on souhaite communiquer une grande vitesse, plus l’effort devra être
important.
Activité 6 1
Em = Ec + Epp = mv 2 + mgh
2
2
1 850
Em = × 180.103 × + 180.103 × 9, 8 × 9500
2 3,6
Em = 2, 2.1010 J.
Activité 7 1 L’analyse des courbes obtenues, montre que dans le cas des frottements
réduits, l’énergie mécanique se conserve, elle reste constante au cours du
mouvement.
2 Par contre, dans le cas où le coussin d’air est peu efficace, la présence des frot-
tements a pour conséquence une dissipation d’énergie mécanique qui décroit
au cours du mouvement.
3 En présence de frottement, l’énergie mécanique ne se conserve pas. En l’ab-
sence de mouvement, l’énergie mécanique se conserve.
De même au sommet :
1
Em = Ec + Epps = mv s2 + mghs
s s 2
1 2
= × 0, 7 × (2, 2) + 0, 7 × 9, 81× 1, 3 = 10, 6 J.
2
À la précision des données (deux chiffres significatifs), on trouve bien que
l’énergie mécanique est la même.
1
Donc Em = mv 02 + mgL1 sin α = 1, 8.104 J
2
(la vitesse doit être exprimée en m.s−1).
1 2E m
À la fin de la descente, Em = mv 12 soit v1 = = 21 m.s−1.
2 m
2 À la fin de la deuxième partie, la vitesse n’a pas changé puisque Epp = 0 tout au long
1 2E m
de cette deuxième partie, on a donc Em = mv 22 soit v 2 = = 21 m.s−1.
2 m
3 Au cours de la troisième partie, l’énergie mécanique est toujours la même.
Déterminons la hauteur h’ que le skieur pourrait atteindre sans effort. h’ est
atteint lorsque toute l’énergie mécanique est sous la forme d’énergie poten-
tielle de pesanteur (la vitesse est alors nulle).
E
Dans ce cas, mgh' = Em soit h' = m = 22 m.
mg
En raisonnant comme pour la première partie, la troisième partie représente
une montée d’altitude h3 = L 3 sin α = 30 m. Le skieur n’a donc pas assez
d’énergie pour gravir cette côte sans effort.
3 Dans un ressort comprimé, l’énergie est stockée sous forme d’énergie poten-
tielle élastique.
Exercice 6 La balançoire
1 L’énergie potentielle de pesanteur est donnée
par Epp = mgh. Pour déterminer h, il faut faire le Rcos α
schéma suivant : α
b. C
’est la force de frottement qui est responsable de cette dissipation d’énergie.
E Remarque Dans ce dernier cas, les indices sont inutiles puisque le groupement carbonyle
et le groupement méthyl ne peuvent être un sur le carbone 2 et l’autre sur le
carbone 3.
Il faut alors tenir compte que cette réaction se déroule en milieu basique où
n’existent que les ions hydroxyde HO−. Pour cela, on ajoute autant d’ions HO-
qu’il y a d’ions H+ , en tenant compte que :
HO− + H+ = H2O
2+ − −
On devra donc écrire : 2 Cucomplexé + 2 HO + 2 e = Cu2O + H2O
2 Le carbone qui porte le groupement hydroxyle est lié à trois autres atomes de
carbone : il s’agit d’un alcool tertiaire (III).
2 Le méthylpropan-2-ol qui est un alcool tertiaire ne peut pas subir d’oxydation
ménagée.
Le butan-2-ol qui est un alcool secondaire donnera une cétone lors de son
oxydation ménagée :
CH3 -CH(OH)-CH2 -CH3 → CH3 -CO-CH2 -CH3 . Il s’agit de la butanone
Le butan-1-ol qui est un alcool primaire donnera d’abord un aldéhyde, puis un
acide carboxylique lors de son oxydation ménagée :
CH3 -CH2 -CH2 -CH2 -OH → CH3 -CH2 -CH2 - CH=O → CH3 -CH2 -CH2 -COOH
Il s’agit d’abord du butanal ensuite de l’acide butanoïque.
Le méthylpropan-1-ol qui est un alcool primaire donnera d’abord un aldéhyde,
puis un acide carboxylique lors de son oxydation ménagée :
CH3 -CH(CH3 )-CH2 -OH → CH3 -CH(CH3 )-CH= O → CH3 -CH(CH3 )-COOH
Il s’agit d’abord du méthylpropanal ensuite de l’acide méthylpropanoïque.
2 Dans un litre de vin à 12°, il y a donc 120 mL d’éthanol ce qui représente une
masse de : m = ρ × v = 0,79 × 120 = 94,8 g
On rappelle que la masse volumique en g.cm−3 ou ce qui revient au même en
g.mL–1, s’exprime par le même nombre que la densité.
En milieu acide, il vaut mieux remplacer les ions H+ par des ions H3O+ et
donc écrire l’équation de la réaction d’oxydation :
2 MnO4− + 5 CH3 -OH + 6 H3O+ → 2Mn2+ + 5H2CO + 14 H2O
En milieu acide, il vaut mieux remplacer les ions H+ par des ions H3O+ et
donc écrire l’équation de la réaction d’oxydation :
4 MnO−4 + 5 CH3 - OH + 12 H3O+ → 4 Mn2+ + 5 HCOOH + 23 H2O
2 Pour un alcool secondaire, le carbone qui porte le –OH, doit être lié à deux
autres carbones. La molécule d’un alcool secondaire doit au moins comporter
3 atomes de carbone et comme A possède le nombre minimum de carbones,
on en déduit qu’il n’en possède que 3 et qu’il s’agit donc du propan-2-ol qui a
pour formule : CH3 -CH(OH)-CH3 .
Lors du test avec le mélange sulfochromique, le propan-2-ol qui est un alcool
secondaire s’est transformé en cétone ; le composé A’ est donc la propanone
(ou acétone) de formule : CH3 -CO-CH3 .
En milieu acide, il vaut mieux remplacer les ions H+ par des ions H3O+ et donc
écrire l’équation de la réaction d’oxydation :
Cr2O27− + 8 H3O+ + 3 CH3 -CH(OH)-CH3 → 3 CH3 -CO -CH3 + 2 Cr 3+ + 15 H2O
Cr2O27− + 14 H+ + 6 e − = 2 Cr 3+ + 7 H2O × 1
En milieu acide, il vaut mieux remplacer les ions H+ par des ions H3O+ et
donc écrire l’équation de la réaction d’oxydation :
Cr2O27− + 8 H3O+ + 6 Fe2+ → 6 Fe 3+ + 2 Cr 3+ + 15 H2O
X quelconque n2 − X n1 − 6.X
X final 0 0
n 4,2.10−3
On en déduit que : X f = 1 = = 7,0.10−4 mol
6 6
et donc que n2 = 7,0.10−4 mol.
En milieu acide, il vaut mieux remplacer les ions H+ par des ions H3O+ et
donc écrire l’équation de la réaction d’oxydation :
3 CH3 - CH2 - OH + 2 Cr2O27− + 16 H3O+ → 3 CH3 - COOH + 6 Cr 3+ + 27 H2O
Avancement 2 Cr2O2−
7 3 CH3 -CH2 -OH
X final 0 0
En milieu acide, il vaut mieux remplacer les ions H+ par des ions H3O+ et
donc écrire l’équation de la réaction d’oxydation :
2 MnO−4 + 5 CH3 -CH(OH)-CH2 -CH3 + 6 H3O+ → 2Mn2+ + 5 CH3 -CO-CH2 -CH3 + 14 H2O
2 On calcule la masse d’un litre de butanone en tenant compte que la densité
s’exprime par le même nombre que la masse volumique en g.mL−1.
m = ρ.V = 0,8 × 1000 = 800 g
y
avancement C x Hy O x CO2 H O
2 2
X=0 5, 0.10−2 mol 0 0
y
X quelconque 5, 0.10−2 − X x.X .X
2
X final 0 0,20 mol 0,20 mol
4 Si le composé réagit avec la liqueur de Fehling, on sait que ce ne peut pas être
une cétone, on peut donc éliminer la butanone. Par contre, il peut s’agir de
n’importe lequel des deux aldéhydes.
Si la chaîne du composé oxygéné est ramifiée, on peut éliminer le butanal
qui a une chaîne droite et en conclure que le composé oxygéné est le méthyl-
propanal.
Exercice 12 Glycémie
1 CH OH-CHOH-CHOH-CHOH-CHOH-CH=O
2
1 2 3 4 5 6
(1) correspond à une fonction alcool primaire
(2), (3), (4) et (5) correspondent à une fonction alcool secondaire
(6) correspond à une fonction aldéhyde.
3 Dans 5 mL de sang contenant plus de 1,0 g de glucose par litre, il y aurait plus
de : m = 5.10−3 × 1 = 5.10−3 g. de glucose, ce qui représente un nombre de
moles :
m 5.10−3 5.10−3
n= = = = 2, 8.10−5 mol.
M (17 + 14 + 4 × 30 + 29 ) 180
X quelconque 2, 8.10−5 − X X
2 Si on ajoute 1 mL d’éthanal, le volume dans le tube devient égal à 32,4 cm3 ,
puisque 1 mL équivaut à 1 cm3 . On en déduit la nouvelle hauteur de liquide
dans le tube à essais :
V 32, 4
H' = = = 10, 3 cm.
π.R2 3,14 × 12
4 On calcule le nombre de moles d’éthanal que l’on a versé dans le tube sachant
que la densité s’exprime par le même nombre que la masse volumique en
g.mL−1 : m = ρ.V = 0, 8 × 1 = 0,8 g, ce qui représente une quantité de matière :
m 0, 8 0, 8
n= = = = 1, 74.10−2 mol.
M (17 + 13 + 16 ) 46
On dresse le tableau d’avancement simplifié de la réaction :
avancement éthanal 2 Ag
X quelconque 1, 74.10−2 − X 2X
+
E
+
F
+
+
+
+
+
Tension UPN
électrostatique exercée sur un proton placé dans le champ E s’écrit :
2 La force
F = qE .
Elle a même direction que le champ E , même sens et sa valeur F est donnée
par : F = qE .
A.N. : F = 1,6.10–15 N.
3 Le poids du proton s’exprime par : P = mg .
A.N. : P = 1,7.10–26 N.
Exercice 2 1 Il est possible que l’énergie cinétique se conserve mais dans le cas général,
c’est l’énergie mécanique qui se conserve en l’absence de frottement. FAUX
1
2 Dans l’expression de l’énergie cinétique Ec = mv 2 , la vitesse doit être expri-
2 2
1 20
mée en m.s–1 et la masse en kg. Donc ici, Ec = × 2500 × = 3, 9.104 J.
2 3, 6
FAUX
d = v.Δt
h = dsinα
Chimie
Exercice 1 1 Des électrons sont produits lors d’une oxydation : VRAI
−
Une oxydation s’écrit : red = ox + ne
2 Dans cette demi-équation redox : 2 Br − → Br + 2 e − , l’oxydant est l’es-
(aq) (aq)
−
pèce chimique Br(aq) . FAUX
−
2 Br(aq) → Br(aq) + 2 e − est une oxydation, il se forme l’oxydant Br2(aq) ; Br(aq)
−
4 Dans une pile, l’électrode où se produit une réduction est le pôle positif. VRAI
Au pôle + d’une pile, il se produit une réduction : des électrons y arrivent pour
être consommés.
5 Dans le pont salin, le passage du courant est assuré par des électrons. FAUX
Dans le pont salin, le passage du courant est assuré par des ions. Les électrons
circulent uniquement dans les fils et les lames métalliques.
6 Lors du fonctionnement d’une pile, les électrons arrivent au pôle négatif. FAUX
Les électrons qui sont chargés négativement sont attirés par le pôle positif
de la pile, ils arrivent au pôle positif pour être consommés. Il se produit une
réduction au pôle positif.
Il y a une réduction au pôle positif d’une pile. Ici, d’après l’équation ci-dessus,
la réduction qui se produit est : Zn2+ + 2 e − = Zn, elle se produit à l’élec-
trode de zinc.
8 La première pile saline a été mise au point par le français Leclanché. VRAI
La première pile saline a été mise au point en 1867 par l’ingénieur français
Georges Leclanché.
`9 La force électromotrice d’une pile est la tension positive que l’on mesure à ses
bornes lorsque la pile ne débite pas de courant. VRAI
Exercice 2 1 A et B qui sont deux alcools dont la chaîne carbonée possède 3 atomes de car-
bone et ne renferme que des liaisons simples ne peuvent être que le propan-
1-ol et le propan-2-ol.
On ne peut encore identifier qui est A et qui est B mais ils ont pour formules :
CH3 - CH2 - CH2OH et CH3 - CH(OH) - CH3 .
3 E étant une cétone, elle ne pouvait pas réagir sur le réactif de Tollens. Par
contre D réagit sur le réactif de Tollens, et logiquement il se transforme alors
en acide carboxylique qui est donc C.
E Conclusion D est le propanal : CH3 -CH2 -CH=O et C l’acide propanoïque : CH3 -CH2 -COOH.
4 Ag(NH )+ + e − = Ag + 2 NH
3 2 3
CH3 -CH=O + 3 HO− = CH3 -COO− + 2 H2O + 2 e −
L’équation de la réaction d’oxydation de l’aldéhyde par le réactif de Tollens
s’écrira finalement :
−
Ag(NH3 )+
2 + e = Ag + 2 NH3 × 2
CH3 -CH=O + 3 HO− = H3 -COO− + 2 H2O + 2 e − × 1
− −
Soit 2Ag(NH3 )+
2 +3HO + CH3 -CH=O → CH3 -COO + 2 Ag + 4NH3 + 2H2O .
n
∆θ (en K) 0 1,2 2,4 3,6 4,8 6,0 7,2 8,4 9,6 10,8 12,0
Température des 0,400 kg
15,8 16,4 17,0 17,6 18,2 18,8 19,4 20,0 20,6 21,2 21,8
d’eau (°C)
∆θ (en K) 0 0,6 1,2 1,8 2,4 3,0 3,6 4,2 4,8 5,4 6,0
Température des 0,600 kg
16,2 16,6 17,0 17,4 17,8 18,2 18,6 19,0 19,4 19,8 20,2
d’eau (°C)
∆θ (en K) 0 0,4 0,8 1,2 1,6 2,0 2,4 2,8 3,2 3,6 4,0
12
E pour la première : α1 = = 4 , 0.10−2 K.s−1
300
6 −2 −1
E pour la deuxième : α =
2 300 = 2, 0.10 K.s
4 −2 −1
E pour la troisième : α =
3 300 = 1, 3.10 K.s
12
(en K)
10
date (en s)
0 50 100 150 200 250 300
1 1
α1 m m α m m
On constate que : = 2 = 1 et de même que : 1 = 3 = 1 ; on peut
α2 m1 1 α 3 m1 1
m2 m3
donc en conclure que l’élévation de la température de l’eau est proportionnelle
à l’inverse de la masse, ce qui veut dire que lorsqu’on multipliera par 2, par 3,
par « n » la masse d’eau, on divisera par 2, par 3, par « n » l’augmentation de
la température.
12
(en K)
10
2
date (en s)
30
25
20
15
durée de la fusion en 210 s
10
5
date (en s)
Les glaçons ont commencé à fondre à une date voisine de 25 s et ils ont fini de
fondre à une date voisine de 235 s. Il est difficile de rechercher une plus grande
précision lors de cette manipulation.
Comme nos résultats expérimentaux ne sont pas très précis, on peut admettre
qu’aux erreurs d’expériences près, Q1 = Q'1 . On peut évaluer le pourcentage d’er-
reur, en formant le rapport :
Q' − Q1 48
p= 1 = = 5, 5%.
Q'1 873
Avancement = 0 n1 n2 0 0
Une puissance de 1200 MW est égale à : 1, 2.109 W . Pour obtenir une pareille
puissance électrique avec des panneaux solaires, il en faudrait donc une surface :
1,2.109
S= = 9,2.106 m2 = 9,2 km2.
130
Cela représente une surface de panneaux solaires d’environ 3 km sur 3 km. Il
n’est pas absurde de penser qu’on pourra, un jour, réaliser une telle installation,
Volume d’air qui passe en une seconde dans le cercle engendré par
la rotation des pales : π R 2L = 4 , 2.104 m3 , ce qui correspond à une
2 Avec une telle énergie, on peut faire fondre une masse de glace égale à :
E 3,6.1010
m= = = 1,08.105 kg.
L f 3,33.105
On sait que la densité s’exprime par le même nombre que la masse volumique
en g.cm−3 . On en déduit le volume de glace qui peut fondre :
m 1,08.105 × 103
V= = = 1,2.108 cm3 .
ρ 0,92
E Remarque On a multiplié la masse par 1000 pour passer des kg au g.
Pour une surface de base de 1 ha, c’est-à-dire 108 cm2 , on voit que ce volume
correspond à une épaisseur de 1,2 cm.
En 1 heure, un glacier peut perdre environ 1 cm d’épaisseur de glace lorsqu’il
bénéficie d’un bon ensoleillement ; on comprend mieux le rôle que peut jouer le
réchauffement climatique sur la fonte des glaces aux pôles de la Terre.
2 L’énergie qui n’a pas servi à déformer le morceau de fer, a été transformée en
1
chaleur. On en conclut que E1 = 0,4 × .m.v 2 = 0,2 × 1× 152 = 45 J a servi à
21
déformer le morceau de fer et E2 = 0,6 × .m.v 2 = 0,3 × 1× 152 = 67,5 J a servi
2
à augmenter la température du morceau de fer.
3 Au bout des 10 coups de marteau, le morceau de fer a reçu 10 x 67,5 = 675 J
qui ont a servi à augmenter sa température.
Or, on sait que : Q = m'.c fer .∆θ = 675 J.
675
On en déduit que : ∆θ = = 3°C.
0,5 × 460
La température du morceau de fer passera donc de 19°C à 22°C après le
dixième coup de marteau.
On en conclut, qu’après s’être écrasé sur la cible, le projectile se trouve dans l’état
liquide et que sa température est de : θf = 327 + 99 = 426°C.
Les glaçons reçoivent de la part de l’eau contenue dans le verre une énergie :
Q2 = m2.c(sol) (liq)
eau .(θfus − θ2i ) + m2.L fus + m2.c eau .(θf − θfus ).
2 On peut considérer que l’énergie cédée par le milieu extérieur a permis de
faire passer la température du contenu du verre de 10,4°C à 13,5°C. Ce qui
veut dire que le milieu extérieur a fourni au contenu du verre de Céline :
Q = (m1 + m2 ).c(liq)
eau .∆θ
On fait l’application numérique :
Q = (0, 2 + 0, 02) × 4 , 2.103.(13, 5 − 10, 4 ) = 2, 86.103 J.
3 Quand le cycliste pédale pendant 100 m, sur une route plate, à la vitesse
constante de 15 km.h−1, son énergie potentielle et son énergie cinétique res-
tent constantes et si l’on calcule l’énergie mécanique comme indiqué, on trouve :
2
1 15
E = .m.v 2 = 0,5 × 75 × = 6,5.102 J.
2 3,6
En faisant son hypothèse, le cycliste aurait dû perdre 37,5% × E = 244 J et
donc il a fourni une énergie musculaire de 244 J sur un parcours de 100 m.
On recommence le même calcul quand il roule à 30 km.h−1 :
2
1 30
E = .m.v 2 = 0,5 × 75 × = 2,6.103 J.
2 3,6
En faisant son hypothèse, le cycliste aurait dû perdre 37,5% × E = 977 J et
donc il a fourni une énergie musculaire de 977 J sur un parcours de 100 m.
5 Les résultats montrent qu’il faut fournir peu d’énergie pour rouler à 15 km.h−1
sur une route plate. Il faut fournir presque autant d’énergie pour rouler à 15
km.h−1 dans une côte à 2% qu’à 30 km.h−1 sur une route plate. Enfin, il faut
fournir beaucoup plus d’énergie pour rouler à 30 km.h−1 dans une côte à 2%.
Tous ces résultats paraissent assez conformes à l’impression que l’on peut
ressentir quand on pédale sur un vélo, donc l’hypothèse du cycliste ne semble
pas absurde.
E Remarque Ce calcul restera purement théorique car les atomes de deutérium sont beaucoup
trop disséminés dans l’eau naturelle pour qu’ils puissent donner une réaction
nucléaire. Il faudrait transformer l’eau naturelle en eau lourde ( D2O ) pour qu’une
telle réaction devienne envisageable.
2 Quelles que soient les fluctuations des marchés, on voit que c’est le gaz qui
sera l’énergie la plus rentable pour une durée d’utilisation inférieure à 4 000 h
dans l’année.
3 Quelles que soient les fluctuations des marchés, on voit que c’est le nucléaire
qui sera l’énergie la plus rentable pour une durée d’utilisation supérieure à
6 000 h dans l’année.
Activité 2 La chaleur dégagée par la réaction entre 1 mol de dihydrogène et 1 mol de dioxy-
gène correspond à celle de la réaction entre 1 mole de dihydrogène et 0,5 mole
de dioxygène soit 241 kJ car il y a 0,5 mole de dioxygène en excès.
Activité 6 Ces carburants sont appelés « biocarburants » car ils ne proviennent pas du
pétrole ou de toute autre origine fossile.
3 Cette masse est dégagée pour une énergie de 5 MJ donc la masse de CO2
dégagé par MJ d’énergie produite est égale à : 352 / 5 = 70 g.
2 Le dioxyde de carbone est appelé gaz à effet de serre car il favorise l’augmen-
tation de température de l’atmosphère terrestre.
4 En faisant réagir 2, 5.10−2 mol de chacun des deux réactifs, on récupère une
énergie de 1,26.103 J . On en déduit que si l’on faisait réagir une mole de
chacun des deux réactifs, on récupèrerait une énergie de :
1,26.103
E= = 5,0.104 J = 50 kJ
−2
2,5.10
On a donc E = 5.104 J.mol–1 = 50 kJ.mol–1
E Remarque Dans les tables, cette énergie sera notée négativement car elle est perdue par le
système réactionnel.
Cette énergie a été reçue par le solide qui s’est dissous et on peut écrire
Q1 = Q2 avec Q l’énergie thermique reçue par le nitrate d’ammonium lors de
2
sa dissolution ; donc Q2 = 3,10.103 J.
) ) )
M = ( 2 × 14 + ( 4 × 1 + ( 3 × 16 = 80 g.mol−1.
m 10
On en déduit le nombre de moles : n = = = 0,125 mol.
M 80
5 En faisant réagir 0,125 mol de nitrate d’ammonium, on cède au milieu exté-
rieur une énergie de 3,1.103 J . On en déduit que si l’on faisait réagir une mole
de nitrate d’ammonium, on céderait au milieu extérieur une énergie de :
3,1.103
E= = 2,48.104 J.
0,125
On a donc E = 2,48.104 J.mol–1 = 24,8 kJ.mol–1
3 C H + 5 O → 3 CO + 4 H O
3 8 2 2 2
13
4 C H + O → 4 CO2 + 5 H2O
4 10 2 2
4 Cette masse est dégagée pour une énergie de 9,8 MJ donc la masse de CO2
dégagé par MJ d’énergie produite est égale à : 704 / 9,8 = 72 g.
5 Le résultat est presque identique à celui de l’essence. Les moteurs diesel
nécessitent un filtre à particule car ils émettent beaucoup de particules fines
nocives pour la santé.
6 Le véhicule consomme 6 L de gazole aux 100 km donc la consommation pour
les 350 km parcourus sera de 6 × 3, 5 = 21 L de gazole.
M 17850
soit une quantité : nhexa = = = 79, 0 mol.
m 226
D’après l’équation chimique de la réaction de combustion (en utilisant éven-
tuellement un tableau d’avancement) on déduit la quantité nCO2 de dioxyde
de carbone formé : nCO = 16 nhexa = 16 × 79,0 = 1264 mol.
2
Ce qui correspond à une masse de CO2 : mCO = n × MCO = 1264 × 44 = 55,6 kg.
2 2
La masse de gaz à effet de serre émis par un véhicule particulier est très
élevée. Il est nécessaire de réfléchir à des solutions alternatives (véhicule élec-
trique ?). n
Activité 3
Période T
2 La fréquence f d’une tension périodique est le nombre de périodes par seconde.
Activité 4
Amplitude Um V 500
1 200
Voie A 2
100
50
5 20
AC 10 mV
GND
DC
Activité 5
W GW mW MW TW kW
Activité 6 Les deux centrales sont constituées d’un circuit d’eau qui est chauffée permet-
tant de faire tourner la turbine; elles comportent toutes les deux un circuit de
refroidissement ; la partie turbine-alternateur est la même sur les deux centrales.
La seule différence concerne la chaudière à combustibles fossiles qui est rempla-
cée par le réacteur nucléaire pour chauffer l’eau.
Activité 8 1 U(V)
1,4
1,2
0,8
0,6
0,4
0,2
Activité 9 L’énergie Q échangée par transfert thermique avec l’air extérieur s’exprime par :
Q = RI 2∆t .
Application numérique: Q = 100 x (10.10–3)2 x 120=1,2J.
Activité 10 Effet Joule utile: dans les radiateurs électriques, les plaques de cuisson…
Pertes par effet Joule: dans les lignes de transport de l’énergie électrique, dans
les moteurs…
UAB (V)
Dipôle linéaire(V)
U1 4,0
U2
3,0
2,0
1,0
I(A)
0 0,2 I1 I2 1,0
U(V)
3,0
U2
U1 2,0
1,0
I (mA)
0 25 I1 100 I2
Activité 15 Le moteur absorbe une énergie électrique U AB I ∆t , convertit une partie de cette
énergie sous forme d’une énergie mécanique E 'I ∆t . Le complément rI 2∆t est
« dissipé » sous forme d’effet Joule.
Activité 16 La valeur de l’énergie consommée par les différents appareils électriques s’ex-
prime par : E = P ∆t.
75
Exemple de calcul : le sèche-linge E = 3, 400 × = 4 , 25 kWh.
60
Durée de fonctionnement 8h 1 h 15 mn 5 mn 40 mn
Énergie consommée
8,0 4,25 0,062 1,07
en kilowattheure
Énergie consommée
2,88.107 1,53.107 2,25.105 3,84.106
en Joule
Activité 17
Four encastré
9 78,8 10
programmable
Répondeur 6 52,6 7
Téléviseur 22 193 25
Magnétoscope 30 263 34
Transfert Rayonnement
d’énergie électrique Lampe 30 %
à basse Environnement
consommation
Transfert
thermique 70 %
Environnement
Lampe basse
Lampe à incandescence
consommation
Durée de vie 1000 h 10 000 h
Prix d’une lampe 0,5 € 10 €
Puissance électrique 75 W 20 W
Nombre de lampes utilisées
10 1
pour 10 000 h d’éclairage
Prix des lampes pour 10 000 h 10 0,5 = 5 € 10 €
Énergie consommée en une heure (en kW.h) 0,075 kW.h 0,020 kW.h
Énergie consommée en 10 000 h (en kW.h) 0,075 10000 = 750 kW.h 0,020 10000 = 200 kW.h
Coût de l’énergie pour 10 000 h
750 0,12 = 90 € 200 0,12 = 24 €
(prix moyen du kW.h : 0,12 €)
Coût total pour 10 000 h d’éclairage 5 + 90 = 95 € 10 + 24 = 34 €
Transfert Transfert
d’énergie électrique Batteur d’énergie mécanique
de cuisine œufs
Transfert
thermique
Environnement
Exercice 4 Pour une même puissance transportée, il y a moins de pertes en ligne dans une
ligne à 400 000 V que dans une ligne à 20 000 V.
U (V)
U1
U2
1,0
0,5
I (mA)
I1 I2
5 40
4 Lorsque la pile est parcourue par une intensité de 18 mA, la chute de tension
s’exprime par : E − U = rI .
Application numérique : E − U = 13, 8 × 0, 018 = 0, 25 V.
Exercice 8 Le rendement de conversion est égal au rapport de l’énergie utile sur l’énergie
UI ∆t U
consommée : η = = .
EI ∆t E
La tension aux bornes d’une pile ne peut pas être supérieure à la force électromo-
trice de la pile d’après le principe de la conservation de l’énergie ; le générateur
ne peut pas fournir plus d’énergie qu’il n’en reçoit.
La tension U serait égale à la force électromotrice de la pile si la résistance de la
pile était négligeable.
E rI E rI E rI
RI
3E 3 rI
RI
U (V)
U2
U1
I (mA)
I1 I2
Exercice 12 Modélisation
1 Schéma du circuit.
I (E, r)
M
(E’, r’)
E rI
I r’I
E’
récepteur
1,0
générateur
I (mA)
(tr. mn–1)
2 a. La tension aux bornes du moteur s’exprime par : U = E '+ r 'I avec ; d’autre
E − E ' E − kω
part : U = E − rI , ce qui donne : I = = .
r +r' r +r'
Application numérique : I = 0,5 A.
Transfert
d’énergie électrique Lampe à Rayonnement
Environnement
incandescence
Transfert
thermique
Environnement
cons = P ∆t .
2 L’énergie électrique reçue par la lampe s’exprime par : E
I P N
A B
M
2 L’énergie dissipée par effet Joule dans tout le circuit est égale à l’énergie per-
due par effet Joule dans le moteur et dans la pile et s’exprime par :
Qmot est l’énergie électrique dissipée par effet Joule dans le moteur.
CH3 O
Activité 2 La valeur du pH d’une eau minérale est indiquée sur l’étiquette : de l’ordre de 7.
La valeur du pH d’un shampooing pour bébé doit être de 7,0 ou proche de 7,0 car
on parle dans de nombreux cas de « pH neutre ».
Activité 4 1 Il faut choisir un solvant non miscible avec l’eau et dans lequel l’espèce à
extraire soit très soluble : c’est le cas de l’éther éthylique.
3 L’éther a une densité (0,6) inférieure à celle de l’eau (1,0), donc l’éther consti-
tue la phase supérieure.
Acide benzoïque
dans l’éther éthylique
Eau
2 L’acide benzoïque ne précipite qu’en milieu acide car il est peu soluble dans
l’eau et en milieu basique se transforme en ion carboxylate correspondant.
Avancement = 0 n1 n2 0 0
Avancement quelconque n1 − X n2 − X X X
Dans ce cas, il est évident que c’est l’équation : n1 − X f = 0 qui est solution du
problème puisque n1 est la moitié de n2 .
On déduit, du tableau d’avancement, la masse maximale d’aspirine que l’on peut
synthétiser :
masp = 3,6.10−2 × (9 × 12 + 4 × 16 + 8) = 3,6.10 −2 × 180 = 6,5 g.
Avancement nul n1 n2 0 0
Avancement quelconque n1 − X n2 − X X X
Dans ce cas, il est évident que c’est l’équation : n1 − X f = 0 qui est solution du
problème puisque n1 est plus petit que n2 .
On déduit, du tableau d’avancement, la masse maximale de paracétamol que
l’on peut synthétiser :
mpara = 5,0.10−2 × (8 × 12 + 2 × 16 + 14 + 9) = 5,0.10−2 × 151 = 7,5 g.
Exercice 2 QCM 2
La molécule de formule : CH3-CH2-CH2-COOH
a. est un acide carboxylique.
e. s’appelle l’acide butanoïque.
Exercice 3 QCM 3
La molécule de formule : CH3-CH2-CO-CH2-CH3
e. s’appelle la pentan-3-one.
f. est une cétone.
Exercice 4 QCM 4 O
La molécule de formule : CH3 CH2 CH CH2 C
a. est un acide carboxylique. OH
CH3
c. s’appelle l’acide 3-méthylpentanoïque.
Exercice 5 QCM 5
Une solution aqueuse de pH = 4,0 :
b est une solution acide.
Exercice 6 QCM 6
La solution A est la plus acide car son pH est le plus faible.
1 MnO− − −
4 + 3 e + 2 H2O = MnO2 + 4 OH et
C6H5CHO + 3 HO− = C6H5COO− + 2 H2O + 2 e −
2 Réaction initiale :
4 En présence d’acide chlorhydrique l’ion benzoate, soluble dans l’eau conduit à
l’acide benzoïque : CH3COO− + H+ = CH3COOH + H2O.
L’acide benzoïque est d’autant moins soluble dans l’eau que la température
est plus basse.
front du solvant 0
0,7
0,25
ligne de dépôt 0
A B C A B C
impur
O H O–Na+
300.103
X=0 n' = = 3,19.103 mol n = 3,375.103 mol 0
94
X quelconque n’ – X n–X X
O–Na+ OH
CO–2 Na+
4 à 7 bars
+ CO2
120 - 140 ˚C
réfrigérant à boule
erlenmeyer
contenant les réactifs
agitateur
magnétique chauffant
C
OH O CH3
O
CO2H O CO2H
H3C C H2SO4
+ O H3C C +
H3C C OH
O
Dans ce cas, il est évident que c’est l’équation : n1 − X f = 0 qui est solution du
problème puisque n1 est plus petit que n2 .
On déduit, du tableau d’avancement, la masse maximale d’aspirine que l’on peut
synthétiser :
)
masp = 2,9.10−2 × ( 9 × 12 + 4 × 16 + 8 = 2,9.10−2 × 180 = 5,2 g. n