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BAC Pondichéry 2010

D.Pinel, http://mathemitec.free.fr/
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Pondichéry 2010, Corrigé
EXERCICE 1

Partie A.
Supposons que sur I=[a,b] on ait f ≤ g : posons h = g – f.
> la fonction h est continue sur I comme différence de deux fonctions continues.
> la fonction h est positive sur I puisque f ≤ g sur I.
b
D’après le prérequis 2, on a alors ∫ h≥0.
a

D’après le prérequis 1, on a aussi ∫ h = ∫ ( g − f ) = ∫


b b b b
g−∫ f .
a a a a
b b b b
On a par conséquent ∫ g − ∫ f ≥ 0 ⇔ ∫ f ≤ ∫ g
a a a a

Partie B.
1a. On a f1 ( x) = ln (1 + x ) . Vu que lim ln( X ) = +∞ , par composition on obtient lim f1 ( x) = +∞ .
X →+∞ x →+∞

+ 1
1b. f1 dérivable sur I= ℝ et on a f1 '( x) = > 0 : la fonction est donc croissante sur I.
1+ x
1c. On a I1 = ∫0 ln (1 + x ) dx .
1

u = x + 1
u ' = 1 
On a  ⇒ 1 donc une IPP donne
v = ln(1 + x) v ' =
 1+ x
1 x +1 1
I1 = [( x + 1) ln( x + 1)]10 − ∫ dx = 2 ln(2) − ∫ 1dx = 2 ln(2) − [ x]10 = 2 ln(2) − 1 .
0 x +1 0

Interprétation : la fonction f1 étant continue, positive sur [0 ;1], l’intégrale précédente correspond à l’aire
géométrique du domaine compris entre la courbe, l’axe des abscisses, et les deux droites verticales d’équation x = 0
et x = 1.

2a.
> Pour tout x de [0 ;1], on a 0 ≤ x n ≤ 1 (car la fonction puissance est croissante sur [0;1] ),
donc 1 ≤ 1 + x n ≤ 2 et par croissance de ln, 0 ≤ ln (1 + x n ) ≤ ln(2) .
1
> L’intégration conserve l’ordre (voir prérequis) d’où 0 ≤ I n ≤ ∫0 ln(2)dx ⇔ 0 ≤ I n ≤ ln(2)
2b.
> Sur [0 ;1], on a x n +1 ≤ x n d’où 1 + x n +1 ≤ 1 + x n et ln(1 + x n +1 ) ≤ ln(1 + x n ) (car ln croissante)
> Par intégration sur [0 ;1], il vient I n +1 ≤ I n donc la suite est décroissante.
2c. D’après le 2a, la suite ( I n ) est positive donc minorée et d’après le 2b elle est décroissante : par conséquent elle
converge vers une limite L telle que 0 ≤ L ≤ ln(2) (d’après le 2a).

1 −x
3a. g est dérivable et on a g '( x) = −1 = qui est du signe de –x sur ℝ + donc négative : la fonction g est donc
1+ x 1+ x
décroissante.
3b.
> On a g(0) = 0 et comme g décroît, la fonction g est majorée par 0 sur ℝ + : la fonction g est donc négative sur ℝ + .
> En résumé, pour tout X de ℝ + , on a g ( X ) ≤ 0 ⇔ ln(1 + X ) ≤ X .
Appliquons cette inégalité à X = x n ∈ ℝ + , il vient ln(1 + x n ) ≤ x n
1 x n +1 1 1
3c. Comme l’intégration conserve l’ordre, on a par intégration I n ≤ ∫0 x n dx ⇔ I n ≤ [ ]0 ⇔ I n ≤ .
n +1 n +1
La suite étant déjà convergente, minorée par 0 le théorème des gendarmes nous permet de conclure que
lim I n = +∞ .
n →+∞

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EXERCICE 2

1. La droite D est parallèle au plan P si son vecteur directeur (à D) est orthogonal au vecteur normal de P.
1  1  1  1 
           
On a uD  −2  et nP  2  d’où uD  −2  . nP  2  = 1 – 4 + 3 = 0 : donc D // P.
3  1  3  1 
       
VRAI.

2. On peut essayer de résoudre le système formé par les 3 plans pour voir si un point satisfait à chacune des
équations.
 x − 2 y + 3z = 3  x − 2 y + 3z = 3
 
2 x + 3 y − 2 z = 6 ⇔  7 y − 8z = 0 ( L2 − 2 L1 ) . La dernière équation devient inutile.
 4 x − y + 4 z = 12 
  7 y − 8z = 0 ( L3 − 4 L1 )
On constate alors qu’en prenant par exemple y = z = 0 et x = 3, le système est vérifié. Ils ont donc au moins un
point en commun.
FAUX.

3. Vérifions si il existe un u et un t tel qu’un point satisfasse à chacune des équations.


7 + 2u = 2 − 3t 2u = −5 − 3t u = −1 u = −1
   
On aurait alors  2 + 2u = 1 + t ⇔ −5 − 3t = −1 + t ⇔ t = −1 ⇔ t = −1 : système sans solution.
 −6 − u = 3 + 2t −6 − u = 3 + 2t −6 − u = 3 + 2t  −5 = 1
   
FAUX.

4. Les coordonnées de A, B et C vérifient l’équation donnée : 3 points non alignés définissant un unique point,
VRAI.

5. C peut s’écrire comme bary de A et B ssi il est sur la droite (AB).


3  5 
     
AB  0  et AC  −2  ne sont visiblement pas colinéaires donc C n’est pas sur la droite (AB) et la réponse est :
 −3  2 
   
FAUX.

EXERCICE 3

1a. Il existe deux façons de perdre 1€ : tirer B puis R ou tirer R puis B


Construisons un arbre pondéré :
9
P ( X = −1) = P ( B, R ) + P ( R, B ) n+9 B
10
On a alors B n
10 n n 10 20n n + 10
= × + × = R
n + 10 n + 9 n + 10 n + 9 ( n + 10 )( n + 9 ) n+9
n 10 ( n + 9 ) B
1b. n + 10 R
P ( X = −6 ) = P ( R, R ) ( n − 1) ( n + 9 ) R
> on a n n −1 n2 − n
= × =
n + 10 n + 9 ( n + 10 )( n + 9 )
P ( X = 4 ) = P ( B, B )
> et 10 9 90
= × =
n + 10 n + 9 ( n + 10 )( n + 9 )

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E ( X ) = (−1) P ( X = −1) + (−6) P ( X = −6 ) + 4 P ( X = 4 )
1c. On a alors −6n 2 − 14n + 360 .
= ... =
( n + 10 )( n + 9 )

1d. Comme n est positif (nombre de boules R), E(X) est du signe du trinôme
 20 
−2 ( 3n 2 + 7n − 180 ) = −2 ( 3n 2 + 7n − 180 ) = −2  n −  ( n + 9 ) qui est positif pour 0 < n <
20
(donc au plus 6 boules R).
 3  3

2. Si Y désigne la variable aléatoire qui compte le nombre de boules rouge à chaque tirage, Y suit une loi binomiale
n
de B(20, p = ).
n + 10
On cherche n tel que P(Y ≥ 1) ≥ 0,999 ⇔ 1 − P(Y = 0) ≥ 0,999 ⇔ P(Y = 0) ≤ 0, 001 .
20 20 ր 1 n>0
 10   10 
n
10 10
Mais P(Y = 0) =   donc on cherche n tel que   ≤ 0, 001 ⇔ ≤ 0.00120 ⇔ n + 10 ≥ .
 n + 10   n + 10  n + 10 1
20
0.001
La valeur minimale de n est donc 5.

3a. On a P ( Z ≤ 50 ) = ∫0 0.01e−0.01x dx = [−e −0.01x ]50


50
−0.01× 50
0 = 1− e = 1 − e −0.5 .
P ( ( Z ≤ 60 ) ∩ ( Z ≥ 50 ) ) P ( 50 ≤ Z ≤ 60 ) P ( Z ≤ 60 ) − P ( Z ≤ 50 ) e −0.5 − e −0.6
3b. On cherche P( Z ≤50 ) ( Z ≤ 60 ) = = = = .
P ( Z ≥ 50 ) 1 − P ( Z ≤ 50 ) 1 − P ( Z ≤ 50 ) e −0.5

EXERCICE 4
1
Posons un +1 = un + n − 2 .
3
5 14 −14
1. On a u1 = − , u2 = − , u3 = ,
3 9 27
2a. Soit n supérieur à 4 et P(n) : “ un ≥ 0 ”.
1 67
> On a u4 = u3 + 1 = le sera donc P(4) est vraie.
3 81
1 1
> supposons qu’au rang n on ait un ≥ 0 : alors un ≥ 0 ⇔ un + n − 2 ≥ n − 2 ⇔ un +1 ≥ n − 2 .
3 3
Comme n > 3, on a bien le résultat voulu.

2b. Nous venons de prouver que pour un +1 ≥ n − 2 cad que un +1 ≥ (n + 1) − 3 soit encore un ≥ n − 3 .
2c. un est minorée par une suite qui diverge vers +∞ donc d’après les théorèmes de comparaison, elle tend aussi
vers +∞ .

21
3a. Soit vn = −2un + 3n − .
2
21 1  15 2 7 1 21  1
vn +1 = −2un +1 + 3 ( n + 1) − = −2  un + n − 2  + 3n − = − un + n − =  −2un + 3n −  et on a donc vn +1 = vn , suite
2 3  2 3 2 3 2  3
25
géométrique de raison 1/3 et de premier terme v0 = −
2
n
1 21 1 3 21
3b. On a donc vn = v0   et comme vn = −2un + 3n − ⇔ un = − vn + n − , on obtient
 
3 2 2 2 4
n n
1 1 3 21 25  1  3 21
un = − v0   + n − = ×   + n −
2 3 2 4 4  3 2 4

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3c.
Séparons les trois termes à la sommation :
n +1
1
k k 1−  
25  1  25 n  1 
> A = ∑   = ×∑  = ×  
n
25 3
.
k =0 4  3  4 k =0  3  4 1
1−
3
n
3 3 n
3 n ( n + 1)
> B = ∑ k = ×∑k = ×
k =0 2 2 k =0 2 2
n n
21 21 21
> C = ∑ − = − × ∑1 = − × ( n + 1)
k =0 4 4 k =0 4

La somme cherchée est alors A + B + C ! ouf !!

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