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SCIENTIFIQUE
UNIVERSITÉ Dr MOULAY TAHAR – SAÏDA
Faculté de technologie
Master en : HYDRAULIQUE
Option : HYDRAULIQUE URBAIN
Présentée par :
Hachemaoui Djillali
Sadek Mohamed
Faculté de technologie
Master en : HYDRAULIQUE
Option : HYDRAULIQUE URBAIN
Présentée par :
Hachemaoui Djillali
Sadek Mohamed
2
Dédicace
Nous dédions ce mémoire :
A nos amis ;
Nous tenons à remercier aussi, tous ceux qui nous ont aidés de près ou de loin dans
ce modeste travail.
Le bassin versant de l’oued El Malleh se situe en zone semi-aride, touché par la récession
climatique d’une part et la forte pression anthropique d’autre part. Dans le cadre de ce travail, et
dans le but de mieux cerné le problème, notre étude portera dans une première phase sur un
diagnostic physico-géographique, afin de caractériser les différents facteurs naturels intervenant
dans les écoulements d’eau et dans une seconde phase, l’évolution des régimes pluviométriques
et hydrologiques et leurs conséquences sur les ressources en eau superficielle.
د انمانح ٓف مىطمت شًب خافت ٔ ،تأثش انحُض بانعُامم انمىاخٕت مه ٍخت اَ نضُغط انصٕىعت مه ٍخت حض َا ْ ٔمع ُ
َخنخٕت نهمىطمت ،بعذُ حهم انخصائض انبُٕٔىت ُٕ
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أخشِ ٓ ،ف مدال انذساست ٍَبذف انتطشق نهمشكم لمىا كمشحهت َأ ّ
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عت انمغٕإثت َانتسالطاث َتأ ٕثشا عهّ انمُاسد انمإئت انس ٕ
اس ىت تاج َاستخالص انخصائض انسابمت لم•ىا بذساست وُ ٕ
تعتبش انىمزخت عمم ٌٕذ َسنُخٕا فعاال ٓف مدال ٕتسٕش انمُاسد انمإئت سُاء ٓف انمدال انكٓم َأ انُىعٓ ٓ ،ف بهذان مثم اندضائش ٔعتبش لطاع انمُاسد انمإئت عامال
م َنٍزا استعمه•ىا ٓف ٌزي انذساست و ُمرج ٍانىذست أنشٕفت بممٕٕاسه
مٕعما نهى ُ
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ضت مع ممٕاط ى َ انثاوٓ ) (GR2Mنهذ•ساست انشٍٔشت ،لَ ذ تحصهىا عهّ وتائح خذ مش ٕ األَل ) (GR1Aنذساست اندشٔان انس ْ ُ
ُخدة عانٓ ) (Nashتُفق وسب ًت ) (%70مع معا•مم ُتافك خذ ممبُل.
Abstract
The water shed of Wadi El Maleh is situated in a semi-arid zone,hit by the climate recession
in one hand and the strong anthropogenic pressure in the other hand. As part of this work and in
order to better define this problem ,our study will focus in a first phase on a physical-
geographical diagnosis to characterize the different natural factors involved in water flows and in
a second phase , changes in rainfall and hydrological regimes and their impact on surface water
resources .
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Hydrologie et Modélisation pluie-débit : cas du bassin versant de l’oued El-
Malleh
Introduction générale
La rareté de l’eau douce et son inégale répartition géographique provoquent des conflits
juridiques et politiques entre de nombreux pays et bien des communautés humaines. Elle est
tellement précieuse que l’or a pris la couleur bleue.
De ce fait, l’eau en Algérie n’a jamais autant retenu l’attention des pouvoirs publics
secoués par les organismes spécialisés qui prévoient de graves pénuries à des échéances très
proches. Il est admis que des mesures sont nécessaires pour améliorer la capacité à s’adapter à la
variabilité hydrologique et aux phénomènes extremes (inondations et sécheresses) observés
aujourd’hui dans des circonstances dynamiques (notamment les pressions actuelles dues à la
démographie, à l’économie, à l’utilisation des terres et au développement régional).
Dans ce travail, nous avons opté pour la classe des modèles hydrologiques conceptuels
globaux tels que les modèles empiriques du Génie Rural mis au point par le CEMAGREF :
GR1A et GR2M.
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Organisation du mémoire
Les travaux entrepris dans le cadre de ce mémoire s’organisent autour de trois chapitres qui sont
développés comme suit :
La région d’étude se situe au Nord-ouest algérien, elle occupe du point de vue géographique une
situation privilégiée en raison de sa proximité par rapport à trois grandes villes à savoir: Oran au
Nord Est (70 km du Chef-lieu de la wilaya), Sidi Bel Abbès au Sud Est (70 km) et Tlemcen au
Sud-Ouest (75 km), ainsi qu’à sa façade maritime d’une longueur de 80 km, traversant huit
communes: Beni Saf, Bouzedjar, Terga, Sidi Ben Adda, Oulhaca El Gherraba, Sidi Safi,
Messaid, Ouled Kihel(figure1.1). La wilaya d’Aïn Temouchent s’étend sur une superficie de
2376,35 km2. Son relief est constitué par les ensembles physiques suivants:
- La plaine de la M’leta.
- Le Sahel d’Oran (plateau de Guemra, les djebels Touila, Hammar et Touita).
- Les hautes collines de Berkeche.
Le bassin versant d’Oued El Malah est situé dans la partie nord-ouest du territoire
national, appartient au grand sous bassin des côtiers oranais, abritant le chef-lieu de la wilaya
d’Aïn Temouchent et ses daïras limitrophes (Terga, El Malah..), soit approximativement entre
1° 9' 24" et 1° 26' 17" W de longitude et entre 35° 17' 22" et 35° 16' 37" N de latitude. Il est
délimité par la mer méditerranée au Nord, les montagnes des Berkeches au Sud, les monts de
Sebàa Chioukh au Sud Ouest, les monts de Tessala au Sud Est, la plaine de la M’leta à l’Est et
le bassin de Ouled El Kihel à l’Ouest(figure1.2).
Le bassin versant représente en principe, l’unité géographique sur laquelle se base l’analyse du
cycle hydrologique et de ses effets. Le bassin versant en une section droite d’un cours d’eau, est
donc défini comme la totalité de la surface topographique drainée par ce cours d’eau et ses
affluents à l’amont de cette section. Il est caractérisé par le contour qui passe par les crêtes des
collines, qu’on appelle (Lignes de partage des eaux), on parle alors de bassin versant
topographique délimité par la ligne des crêtes.
Le tracé de la ligne de crête est une opération délicate qui se fait sur la carte topographique. Dans
le cas de Ain temouchent la carte a était établie à l’échelle : 1/100 000 (figure1.3).
Figure 1.3 Délimitation du bassin versant oued el Maleh
La structure de l’Algérie du Nord est due aux mouvements hercyniens et alpins, qui ont
permis l’individualisation de plusieurs domaines:
Domaine tellien.
Domaine des plateformes (hautes plaines) comme la Méséta oranaise.
Atlas saharien.
La région d’Aïn Temouchent appartient au domaine tellien, caractérisé par une succession de
nappes de charriages, dont les racines se situeraient à l’emplacement de la méditerranée actuelle.
Après la mise en place des nappes, une alternance de transgressions et régressions marines devait
donner une succession de dépôts marins et continentaux. Ces dépôts sont couronnés du Miocène
post-nappe au Quaternaire. L’activité volcanique est apparue après l’épisode post-nappe (Mio-
plio-quaternaire). (HALLOUCHE B, 1986)
La région étudiée appartient au plateau d’Aïn Temouchent qui correspond à une terrasse néogène
et quaternaire, faiblement inclinée vers la mer à travers laquelle percent des îlots secondaires qui
créent des accidents sur la topographie généralement calme. Le long de sa bordure
septentrionale, le plateau d’Aïn Temouchent est bordé par une ligne de reliefs côtiers secondaires
découpés en plusieurs sections séparés par des étendues de formations néogènes.
Le substratum hercynien n’est que rarement visible et les seuls témoins ont subi des
transformations au cours de la tectogénèse tello-rifaine.
Dans la partie nord du domaine atlasique oranais, le substratum primaire affleure largement, il
forme le cœur des Traras et de la chaine de Fillaoussène. Il est constitué essentiellement de séries
carbonatées et gréso-pélitiques qui ont subi une tectogénèse hercynienne polyphasée intense
dévasée en mouvements précoces:
Anté-Dévonien moyen.
Anté-Viséen: phase majeure.
Post-Viséen.
Plusieurs phases de compressions hâtives, agissent dans les conditions qui définissent le
niveau structural moyen. Le substratum ancien est induré par une granitisation dont la plus
importante est celle de Nedroma (8Km²), essentiellement post-tectonique.
De plus, l’ensemble du futur domaine atlasique est découpé par plusieurs familles de grands
décrochements qui délimitent une mosaïque de blocs.
Le domaine tellien a connu une vaste compression durant la phase alpine dont les plis
sont orientés (NE-SW). Une émersion paléogéographique accompagne ce mouvement tectonique
allant d’Est en Ouest (d’Arzew jusqu’à Beni-Saf). Ce régime provoque des encrassements
ferrugineux épais. Elle comprend deux phases successives
C’est le résultat du premier affrontement entre les marges de "la plaque d’Alboran" et "la
plaque Africaine". Elle est d’âge lutétien. Cette phase est responsable de certains phénomènes
attribués à la tectonique miocène, en particulier épimétamorphisme des massifs littoraux à
schistosité.
Elle n’intéresse que faiblement la zone interne déjà tectonisé et indurée pendant la phase
lutétienne. Elle entraine une schistosité de flux à style isoclinal en plis couchés dans les zones
profondes comme le synclinal d’Aghlal et le Djebel Sidi Kassem. Les calcaires sont déformés
par écoulement. Les grès et pélites du Jurassique sont déformés par aplatissement. En outre la
compression est moins intense dans le Djebel Mendjel. Cette phase est accompagnée de failles
inverses provoquant l’écaillage et le chevauchement de l’allochtone vers le Sud. Une érosion à la
fin de cette première phase fait disparaitre la partie la plus haute de l’édifice structural.
Elle est caractérisée par une schistosité de fracture, de plan axial subvertical due à la
première phase. Les structures sont plus fines et rares. Les plis sont particulièrement aigus dans
le Djebel Sidi Kassem d’une orientation ''Nord-Sud''.
Donc, c’est la phase, pendant laquelle, le matériel des unités « tello-rifaines » acquière
l’essentiel de leur structure ,et se termine par la mise en place des unités allochtones
frontalement dans un avant fosse miocène qui est nommé "Bassin Synchronappe" ; celui-ci va
donner lieu à une accumulation de sédiments, dont la nature dépendra du secteur où se constitue
le dépôt, on observe dans la plupart des cas une épaisseur importante de marnes vertes
entrecoupées par des bancs gréseux, on peut également noter la présence de formations
conglomératiques.
A la suite des deux phases lutétienne et miocène qui finissent avec un comblement du
bassin synchro-nappe par les nappes telliennes et après la compression alpine, survient la
transgression du deuxième cycle post-nappe pendant le Néogène où vont s’emboiter les
différentes unités charriées du Nord vers le Sud, elle est caractérisée par une grande épaisseur
des dépôts. Au cours de cette période, une importante tectonique provoque la mise en place des
nappes dans les grands bassins. La limite d’avancée des nappes se trouve donc dans l’avant fosse
miocène qui constitue la partie septentrionale du domaine atlasique. Cette tectonique dessine les
traits essentiels de la structure actuelle.
1.2.1.1.4 Néotectonique
La clôture de la mise en place des ensembles alpins dans l’Oranie est marquée par un
volcanisme acide plio-Quaternaire (P. Guardia, 1975), c’est une tectonique récente représentée
en deux phases:
Tectonique du Messinien
Tectonique du Plio-Quaternaire
Les déformations du Plio-Quaternaire sont encore plus rares dans le Messinien. Elles
constituent des failles inverses et des décrochements suivants lesquels s’effectue le découpage de
l’orogenèse alpine du Nord au Pléistocène et par la suite l’association du volcanisme basaltique
alcalin d’Aïn Temouchent.
La tectonique actuelle est caractérisée par une activité sismique le long des grands
décrochements. (BABA HAMED K2006)
Figure 1.6: Carte morpho-tectonique (H.P.O d’Oran).
Il s’agit des massifs de Sidi Kassem, Mendjel, et Tounit (Aicha Touila), appartenant à une
unité charriée sur le para-autochtone de la région d’Aïn Temouchent. Le contact est souvent
jalonné par le Trias qui est représenté par des roches vertes, pélites violacées, dolomies noires.
Ces massifs sont marqués par la présence de métamorphisme et de déformation intense. On
connaît deux formations:
Attribuées à la base du Jurassique, elles comprennent dans le Djebel Sidi Kassem des
calcaires massifs finement rubanés, intensément recristallisés et très plissés avec un affleurement
local du silex par contre la formation est presque entièrement dolomitisée dans le Djebel
Mendjel, cette dolomitisation conçoit par endroits des calcaires sombres, des calcaires sombres à
silex noires, des calcaires clairs à silex clair et des calcaires à lits schisteux, prenant l’aspect de
"peau de serpent". Quelques passages dans ces calcaires sont peu transformés.
Sont en contact anormal avec les calcaires d’âge jurassique moyen à supérieur, les schistes
correspondent à d’anciennes pélites finement litées à niveau quartzeux très fins.Ils sont très
métamorphisés dans le Djebel Sidi Kassem, verdâtres et beaucoup moins recristallisés dans le
Djebel Mendjel.
La différence entre les schistes de Sidi Kassem et ceux du Djebel Mendjel serait essentiellement
due au métamorphisme plus intense dans le premier affleurement.( HALLOUCHE B, 1986)
1.2.1.3 Le volcanisme
Dans la région d’Aïn Temouchent, la phase volcanique principale a été rapportée au Quaternaire.
Ces coulées ont en général un substratum miocène supérieur ou villafranchien (Oued El Hallouf)
(Fig.1.8). Les émissions volcaniques du plateau néogène d’Aïn Temouchent couvrent une
surface de 450 km² entre Chaabet El Leham, le Djebel de Sidi Kassem et Ain Kihal du Nord au
Sud et entre l’Oued Souf et Tell et Sidi Safi de l’Est à l’Ouest (B.Hallouche, 1986). Bien que
l’érosion ait été intense, elle est restée régulière, le réseau hydrographique est peu imprimé dans
la topographie et les appareils volcaniques sont en général bien conservés (volcan de Sidi Ben
Adda 304m). La cuvette basaltique de Chaabet El Leham doit être apparemment attribuée à des
épanchements fissurais locaux.
Les formations volcaniques d’Aïn Temouchent sont formées de trois niveaux de produits de
déjections, de bas en haut on a: Les tufs, les brèches et les coulées.
Les Tufs
Ce sont les cendres et lapillis qui ont entraîné la formation de tufs cinéritiques très fertiles et
parfois très fins présentant des enclaves (nodules à olivine, bombes à hornblendes brunes,
fragments de gneiss à sillimanite) avec des cristauxd’orthoses, d’augites et de spinelles. Ces
formations sont bien visibles à Oued Sennâne au Sud de Guentret Saboun.
Ils sont de couleur rougeâtre à aspect induré, de faible densité. Composés de bombes
centimétriques à décimétriques, de nature scoriacée et renferment des minéraux ferromagnésiens,
leur épaisseur varie de quelques décimètres à un mètre.
C’est une formation litée, de couleur sombre contenant des blocs de calcaires, marnes ou grès
et des blocs d’origine volcanique de taille variable, ce sont des fragments de coulée.
Les Brèches
Scoriacées avec des éléments soudés entre eux. Elles sont de couleur rouge en raison du
remaniement des tufs sous-jacents au moment du dépôt de la brèche.
Brèches stromboliennes
Ce sont des bombes très caractéristiques des volcans stromboliens, formées soit de cônes
(Bengana) soit des pitons tels que Hammar Tizi, Snidig. Ces brèches sont bien litées avec des
enclaves d’origine profonde (enclaves de péridotites) ayant une taille de quelques centimètres à
un mètre.
Les Coulées
Les coulées et les amas de roches pyroclastiques du massif d’Aïn Temouchent occupent
de vastes étendues de très faible pente, légèrement inclinées vers la mer de direction du Sud au
Nord. Ces coulées sont massives, rarement prismées, de couleur sombre quand elles affleurent.
En raison de leur fluidité, elles s’y accumulent dans les thalwegs en formant de vastes plateaux
autour des cratères, les coulées ayant par ailleurs empreinté les lits des anciens Oueds entrainant
une profonde transformation du réseau hydrographique. Les produits de projection sont surtout
des scories de laves basiques renfermant des nodules à olivine, de gros cristaux d’augite et
parfois des enclaves constituées de "bombes à hornblende, nodules à olivine, fragments de gneiss
à sillimanite", de même que l’absence des feldspaths.
L’étude géologique complétée par les observations faites sur les forages a permis
d’individualiser les formations perméables suivantes :
Le Quaternaire est représenté par des alluvions et sédiments de pente, limons sableux, sables
argileux et poudingues. C’est une formation semi-perméable qui peut présenter localement une
perméabilité importante, se localisant essentiellement dans la région de Terga, la plaine de la
M’Leta et vers les vallées des Oueds, ainsi qu’au secteur de Hassi El Ghalla et à l’Est de
Boutlélis où les alluvions anciennes sont alimentées par l’aquifère des sables et grès du Pliocène.
Les apports d’eaux douces de l’aquifère des calcaires miocènes permettent d’obtenir des
mélanges acceptables et d’augmenter les réserves (H.P.O d’Oran).
Les alluvions composées d’argiles rouges à galets en bordure de la sebkha contiennent une nappe
peu profonde salée.
Le Calabrien comprend les alluvions et sédiments de la marge continentale, sables à Hélix
indurés des grès, galets et des carapaces calcaires.
1.2.2.1.2 Aquifère des basaltes Plio-Quaternaires
Les basaltes requièrent une grande importance sur le plan des ressources en eau
principalement en raison de leur extension dans la région. Le substratum de cette formation varie
suivant la localisation: ce serait parfois les formations sableuses du Pliocène et parfois les
calcaires et les marnes du Miocène. On distingue trois niveaux de bas en haut:
Le Pliocène est constitué, dans l’ensemble, par une alternance de sables, grès et des
marnes, qui surmontent les calcaires du Miocène supérieur du djebel Kéroulis (Djebel El Maïda).
C’est un aquifère à perméabilité d’interstices renfermant une nappe dont l’écoulement se dirige
du Nord vers le Sud, une partie de l’alimentation se fait par les calcaires blancs messéniens.
Dans la région de Sassel, l’écoulement de la nappe se fait du Nord- Est vers le Sud- Ouest, une
partie de ces eaux s’écoule vers la mer, l’autre partie s’écoule vers la vallée de Oued El Malah
(H.P.O d’Oran).
Le Jurassique inférieur intéresse le massif d’El Malah (les Djebels de Sidi Kassem,
Mengel, Touita) et Djebel Tounit, formé de séries carbonatées qui reposent sur la série primaire
schisto-gréseuse. La formation du calcaire jurassique se présente comme un ensemble fracturé
ayant une direction moyenne comprise entre N20° et N40° dont l’eau absorbée y circule, ces
calcaires comportent quelques sources telle que la source d’Ain Tounit (X = 151,051km, Y=
229,870km).
La nappe des calcaires liasiques a des réponses de forte amplitude aux variations extérieures car
elle se vidange rapidement après avoir été rechargée pendant les périodes pluvieuses, le
rabattement annuel est important.
Une formation aquifère a été distinguée dans le Djebel Houarya, composée d’une séquence
calcairo-dolomitique comprise entre les schistes primaires (qui forment un écran imperméable) et
les schistes du jurassique moyen et supérieur.
1.2.2.2 Piézométrie
Selon la carte piézométrique établie sur l’aquifère Plio-Quaternaire, nous pouvons constater
que :
À l’extrême Nord, les lignes de courants divergent, une partie s’échappe vers le Nord-
Ouest et l’autre partie vers le Nord- Est par contre à l’extrême Sud, elles se divergent
pour contribuer au drainage vers le Nord-Ouest.
Les lignes de courants paraissent provenir du Sud au Nord en convergeant pour
donner un axe de drainage dirigé vers l’extrême Nord-Ouest de la nappe.
Les courbes isopièzes sont un peu espacées au Nord, ce qui met en évidence un faible
gradient hydraulique donc un faible débit tandis qu’elles se resserrent dans le sens de
l’écoulement de la nappe pour donner un fort gradient hydraulique, ce qui traduit un
débit plus important. Ainsi, l’accroissement du gradient correspond à une zone bien
alimentée.
Les dépressions apparaissent généralement en courbes elliptiques, ces anomalies
peuvent être due à des pertes profondes ; à des diminutions locales de la perméabilité
(lentille imperméable) ; à des dépressions du substratum imperméable; et plus
fréquemment à l’action d’un pompage important (cône de dépression).
Figure.1.8: Carte piézométrique du bassin versant d’Oued El Malah "nappe du Plio-
Quaternaire" (2005).
La surface piézométrique présente des éminences situées au Sud vers la région d’Ain El
Kihel, ainsi que des dépressions dues aux effets de pompage des puits localisés au Nord-Ouest et
vers le Sud d’ Aïn Temouchent comme le montre la figure de la surface piézométrique de la
nappe représentée en trois dimensions:
km
L'oued présente en aval une pente régulière moins active, longeant la grande plaine de
Témouchent qui domine le relief. En revanche, la partie amont conserve son caractère
continental montagneux jouant un rôle générateur de perturbations pluviométriques fortement
orageuses dont les crues sont accentuées par les pentes abruptes du relief. Ajouté à l’état des
terrains hautement dégradés par toutes formes de l’érosion, cet aspect orographique, permettrait,
d'emmagasiner un volume significatif d’eau sous les dépôts alluvionnaires de la vallée.
La superficie et le périmètre du bassin versant d’Oued El Malah ont été déterminés sur la
carte topographique au 1/100 000 par digitalisation des contours de ce dernier.
P
KC =
2 A
Avec:
KC: Indice de compacité de Gravelius.
P: Périmètre du bassin en km.
A: Surface du bassin en km².
Le coefficient KC est supérieur à 1 lorsque le bassin est de forme allongée et proche de 1 pour un
bassin versant de forme quasiment circulaire.
Cette notion a été introduite pour pouvoir comparer des bassins entre eux du point de vue
de l’influence de leurs caractéristiques géométriques sur l’écoulement.
Soit "L" et "l" la longueur et la largeur du rectangle équivalent exprimées en km, "A" l’aire du
bassin versant exprimé en km², et KC l’indice de Gravelius.
On a:
2
L K C .A .1 1 2avec K =
C
2
2 .KC
2
l= K
C .
.A . 1 1 2avec K =
C
2
2 .Kc
L = 52,513 km.
Et:
l = 16,632 km.
1.4. Hydrographie
NU
R C=
N U 1
Où:
: Nombre de cours d’eau d’ordre "u",
RC1 = = 4,4.
RC2 = = 4,45.
RC3 = = 3,44.
RC4 = = 3.
RC5 = = 3.
Le rapport de confluence peut être aussi déterminé grâce à la pente de la régression linéaire. En
reportant sur un papier semi logarithmique (figure.1.13) le nombre des thalwegs "N u" en
ordonnée et l’ordre des cours d’eau "u" en abscisse, on obtient une droite dont l’équation est de
la forme suivante: Log Nu = ax + b.
log(100) log(10)
Avec la pente: a = 0,555.
= 4,1 2,3
La valeur de la pente "a" de la droite donne la valeur moyenne du rapport de confluence sur
l’ensemble du bassin.
RC = 3,593.
Figure.1.10: Rapport de confluence.
LU
RL =
LU 1
Où:
: Longueur moyenne des cours d’eau d’ordre "u".
La longueur moyenne des cours d’eau d’ordre "u" est la division de la longueur totale des
cours d’eau d’ordre "u" par le nombre de cours d’eau de cet ordre.
On peut aussi déterminer le rapport des longueurs à partir de la pente de la régression linéaire, en
reportant sur un papier semi logarithmique (figure.1.14) la longueur moyenne des cours d’eau
"Lu" en ordonnée et l’ordre "u" en abscisse.
log(10) log( 2)
Avec la pente: a = 0,3039.
= 4,3 2
La valeur de la pente de la droite donne la valeur moyenne du rapport des longueurs sur
l’ensemble du bassin.
Dd = L i
Avec:
Dd : Densité de drainage (km/km²).
: Longueur totale des thalwegs (km).
: Superficie du bassin (km²).
Dd = 1,48 km/km².
La valeur de la densité de drainage est égale à 1,48 km/km², ceci traduit que le bassin
présente dans son ensemble une formation géologique perméable, dont l’écoulement est plutôt
limité et centralisé et une infiltration importante.
La fréquence "F" des cours d’eau (densité hydrographique) est obtenue à partir du rapport
du nombre des cours d’eau à la surface totale du bassin.
F=
N i
A Où:
C’est le temps que met une particule d’eau provenant de la partie la plus éloignée du
bassin pour parvenir à l’exutoire. Pour son calcul, nous faisons appel à la formule de
GIANDOTTI:
1
4. A 1,5L 2
Tc=
0,8H mo H min 2
1
y
Avec:
TC: Temps de concentration (heure).
: Superficie du bassin (km²).
: Longueur du thalweg principal (km).
TC = 8,93 heures.
Le temps de concentration des eaux " TC" est la durée comprise entre la fin de la pluie
nette et la fin du ruissellement, il est fonction de la surface, de la lithologie, de la pluviométrie et
du relief.
C’est un coefficient qui tient compte à la fois de la densité des thalwegs élémentaires par
la densité de drainage :
CT = D d . F 1
Où:
Dd: Densité de drainage (km/km²).
F1: Fréquence des thalwegs élémentaires F1 = N1 A avec; N1: nombre de cours d’eau d’ordre
"1" et A: surface du bassin (km²).
N1 = 607 , A =873,44601 km² => F1 = 0,694 et Dd = 1,48 km/km².
CT = 1,028 km/km4.
Le bassin versant présente une fréquence faible (F1 = 0,694), ce qui traduit une
hiérarchisation moyenne du réseau hydrographique.
La basse valeur du coefficient de torrentialité (CT = 1,028 km/km4) est liée soit à la
faiblesse des précipitations ou encore à la forte perméabilité des formations lithologiques, cette
faible valeur est due aussi à la difficulté de représenter tous les thalwegs d’ordre inférieur qui
représentent une partie importante du réseau hydrographique.
Le relief joue un rôle important dans le comportement hydrologique du bassin versant. En effet,
plus la pente du terrain est forte, plus le ruissellement est important, induisant un temps de
concentration des eaux plus court et une infiltration plus faible, ce qui provoque la formation des
crues.
Partant de la répartition par tranches d’altitudes du bassin versant d’Oued El Malah, nous avons
pu établir la courbe hypsométrique et le diagramme des fréquences altimétriques.
La répartition par tranches d’altitudes du bassin versant s’effectue à partir d’une carte
topographique par mesure des aires situées entre deux courbes de niveau successives.
Tableau.1.3: Répartition hypsométrique du bassin versant d’Oued El Malah.
La carte hypsométrique donnera une idée sur la proportion des tranches d’altitudes qui
procure une importance capitale pour les études hydrologiques du fait que la plupart des facteurs
météorologiques et hydrologiques sont influencés par l’altitude.
Figure.1.12: Carte hypsométrique du bassin versant d’Oued El Malah (H.P.O , 2005).
Elles sont obtenues directement à partir des cartes topographiques. L’altitude maximale
représente le point le plus élevé du bassin tandis que l’altitude minimale considère le point le
plus bas, généralement à l’exutoire. Ces deux données deviennent surtout importantes lors du
développement de certaines relations faisant intervenir des variables climatologiques telles que la
température, les précipitations et le couvert neigeux.
Hmoy
Ai = 305,2m.
i
.h
A
1.5.2.3 Altitude médiane
C’est l’altitude lue sur la courbe hypsométrique, au point d’abscisse 50% de la surface
totale du bassin. Cette grandeur se rapproche de l’altitude moyenne dans le cas où la courbe
hypsométrique du bassin concerné présente une pente régulière.
D’après la courbe hypsométrique (figure.1.23), l’altitude médiane du bassin d’Oued El Malah est
égale à 318 m.
La pente moyenne donne une bonne indication sur le temps de parcours du ruissellement
direct - donc sur le temps de concentration - et influence directement le débit de pointe lors d’une
averse.
Plusieurs méthodes ont été développées pour estimer la pente moyenne d’un bassin. Toutes se
basent sur une lecture d’une carte topographique réelle ou approximative. La méthode proposée
par Carlier et Leclerc (1964) consiste à calculer la moyenne pondérée des pentes de toutes les
surfaces élémentaires comprises entre deux altitudes données. Une valeur approchée de la pente
moyenne est alors donnée par la relation suivante:
im = D.
L
A
Où:
im: Pente moyenne (m/km ou %).
: Équidistance entre deux courbes de niveau (m).
: Longueur totale des courbes de niveau (km).
: Surface du bassin versant (km²).
Donc:
im = [(50 3262,12) 873,45] = 187 m/km.
La pente moyenne (187 m/km) est forte, ce qui présente une faible durée de concentration des
eaux de ruissellement dans les affluents.
Cette méthode de calcul donne de bons résultats, dans le cas d’un relief modéré et pour des
courbes de niveau simples et uniformément espacées.
Sur la courbe hypsométrique, on prend les points tels que la surface supérieure ou
inférieure soit égale à 5% de la surface totale. On déduit les altitudes H 5% et H95% entre lesquelles
s’inscrivent 90% de la surface du bassin, la dénivelée "D" est donc égale à H5-H95.
D
IG =
L
Où:
D: Dénivelée (m).
L: Longueur du rectangle équivalent (km).
Donc:
IG= 580 52,513 = 11 m/km.
La dénivelée spécifique donne une idée sur le relief d’un bassin versant d’après la
classification de l’ORSTOM, elle est calculée par la formule suivante:
DS I G . A
Avec:
IG: Indice global de pente (m/km).
: Superficie du bassin versant (km²).
Donc:
873,45 =326,42 m.
D S
11.
À partir de la dénivelée spécifique (DS = 326,42 m) et en se référant au tableau ci-dessous, on
constate que ce bassin versant est d’un relief fort.
Tableau.1.5: Classement du relief à partir de la dénivelée spécifique selon la classification de
l’ORSTOM
Caractéristiques
Paramètres Symbole Unités Valeurs
A
Surface Km2 873,45
P
Périmètre Km 138,32
KG
Coefficient de Gravelius - 1,32
Morphologie du L
Longueur du rectangle équivalent Km 52,51
bassin versant l
Largeur du rectangle équivalent km 16,63
824
Altitude maximale Hmax m 305,02
Altitude moyenne Hmoy m 0
Altitude minimale Hmin m 11
Pente globale Ip % 187
Pente de M.Roche Ig m/km 326,42
Relief
Dénivelée spécifique Ds m
Tableau1.7: Récapitulation des paramètres hydrographiques du bassin de l’oued El Maleh.
Dd 1,48
Temps de concentration Tc Heure
8,93
Réseau hydrographique Coefficient de torrentialité Ct -
1,028
Densité hydrographique F Km-2
0,9
Rapport des confluences Rc -
3,59
Rapport des longueurs Rl -
1,97
Chapitre 2 :
Étude des paramètres
hydrologiques.
2.1Etude des précipitations
Nous examinerons dans ce chapitre les paramètres climatiques, en particulier les précipitations,
les températures, l’évapotranspiration puis nous déterminerons le type du climat de la région
étudiée. En utilisant les données météorologiques recueillies auprès de l’Institut de Technologie
Moyen Agricole Spécialisé (I.T.M.A, AïnTemouchent) qui dispose d’une station installée à une
altitude de 330m, aux coordonnées géographiques indiquées dans le tableau.2.1
D’après la figure.2.1 nous remarquons une prépondérance d’un front déficitaire durant la
période comprise entre 1982 et 2000 où plusieurs valeurs annuelles se trouvent en dessous
de la moyenne annuelle qui est de 362,9 mm, par contre la décennie: 2000-2012 apparait
comme excédentaire avec une tendance à un retour des précipitations où l’on enregistre un
maximum pendant l’année 2008-2009 de 605,3 mm.
Mois S O N D J F M A M J Jt A An
Précipitations (mm) 16,7 34,6 60,6 39,7 58,4 46,4 41,5 34,1 22,5 4,1 1,4 2,9 362,9
Figure.2.2: Histogramme des précipitations moyennes mensuelles à la station d’AïnTemouchent
(1982/1983 – 2011/2012).
L’étude des précipitations saisonnières est importante car elle permet d’apprécier la variation
des précipitations et leur tendance.
Les précipitations saisonnières de la station d’AïnTemouchent sont données dans le tableau
suivant:
La figure.2.3 indique que la saison la plus humide est l’Hiver par contre la saison la plus sèche
est celle de l’Été.
Pour un très bon ajustement en prend une période de 30 ans. Pour cela on classe les
précipitations par ordre croissant (tableau 2.5)
Paramètre Résultat
P moyennes 362,86
Variance 11577,99
Ecart type 107,60
Coefficient de variation 0,29
Normale
Le calcul de khi-carré se basse sur la répartition de l’ensemble des pluies précipiter. Le nombre
de classe est donné par la relation suivante.
K= K= alors K=6
K : nombre de classe
n np 2
X²= n
i i avec npi =
npi K
Figure 2.4: Ajustement graphique des précipitations moyennes annuelles à la loi normale.
La figure2.4 présent l’ajustement des précipitations durant la période d’étude. Le nuage des
points obtenus s’alignent très bien autour de la droite d’Henry. On remarque aussi que les
précipitations observée ont un bon ajustement sauf pour les valeurs inférieur à 200mm.
Le comportement hydrologique d’un cours d’eau est lié à la diversité des facteurs
physico-géographiques. Nous disposons d’une série de données hydrométriques représentant 31
ans d’observation relevée à partir de la station hydrométrique de Turgo qui a pu contrôler les
écoulements de surface depuis 1975, donnant une série de débits suffisamment cohérente afin
d’évaluer les potentialités superficielles du bassin versant d’Oued El Malah. Les coordonnées de
la station Turgo sont indiquées au tableau ci-dessous.
Tableau2.9: Présentation de la station hydrométrique.
Tableau 2.10: Débits moyens annuels de l’Oued El Malah à la station Turgo (1975-2006).
Il convient de remarquer à partir de la figure.38, la tendance déficitaire des débits lors des 14
premières années (de 1975 à 1989) et des 10 dernières années (1996-2006) où plusieurs valeurs
annuelles se trouvent en dessous de la moyenne. On constate aussi une période excédentaire
(1989-1996) où toutes les valeurs annuelles se situent au dessus de la moyenne (0,55 m³/s).
Le coefficient d’immodération "R" est donné par le rapport des modules extrêmes:
Qm
R=
QM
Où:
QM : Débit moyen maximal (m³/s).
Qm : Débit moyen minimal (m³/s).
Qmoy
q= A
Le tableau ci-dessous regroupe les valeurs des débits moyens mensuels de la station Turgo.
Tableau 2.12: Répartition des débits moyens mensuels de l’Oued El Malah (1975-2006).
Mois S O N D J F M A M J Jt A Annuelles
Débits (m³/s) 0,26 0,46 0,75 0,60 1,10 0,80 0,94 0,44 0,45 0,28 0,24 0,24 0,55
Mois S O N D J F M A M J Jt A
Précipitations (mm) 14,23 28,41 59,72 34,84 55,87 48,4 39,13 30,39 24,31 4,1 1,27 2,83
Débits (m³/s) 0,26 0,50 0,87 0,52 1,25 0,80 0,93 0,45 0,49 0,29 0,25 0,25
Figure 2.8: Relation entre les débits moyens mensuels et les précipitations moyennes
mensuelles.
Le rapport entre les débits moyens mensuels et les précipitations moyennes mensuelles montre
qu’il existe une relation étroite c’est-à-dire un synchronisme entre les précipitations et les débits.
En effet, lorsque les précipitations augmentent le débit de l’Oued El Malah augmente en même
temps.
2.2.6 Hydraulicité
L’hydraulicité c’est un paramètre hydrologique qui nous permettons de comparer le flux dans un
cours d’eau durant une période par le calcul du rapport entre le débit moyen interannuelles et les
débits annuelles ou bien mensuelles.
L’analyse des résultats obtenus dans le tableau 2.14 nous permet de dire que 42% des années
hydrologiques sont déficitaires. Le reste des années de la période d’étude c'est-à-dire 58%
représente un excédant pluviométrique relativement remarquables. Pour cette classe, l’année la
plus marquée était celle de 1992/1993 avec une hydraulicité K= 2,75.
2.2.7Ajustement des débits
L’analyse fréquentielle des débits annuels, présente un grand intérêt dans l’élaboration des projets
d’aménagements hydrauliques. Dans le but de faire un bon ajustement, nous avons considéré une période
d’étude de 30 années.
4 L’écart-type sera : σ =
Paramètre Résultat
Q moyennes 0,545
Variance 0,125
Ecart type 0,354
Coefficient de variation 0,65
C = 0,65˃0,3 Cette valeur oriente, que l’ajustement ne suit pas le loi normal
Qmoy
On propose la loi log normal pour l’estimation des débits en différent temps de retour
2.2.7.2 Calcul de paramètre de test X2(khi-carré) :
Le calcul de khi-carré se basse sur la répartition de l’ensemble des pluies précipiter. Le calcul du
nombre de classe se calcule par la relation suivante.
K= n K= 31 alors K=5.17
K : nombre de classe
n i
X2 calculé ≤ X2 Tabulée.
retour
Temps de
U Q moy LOGQ Q
retour
Le test graphique figure 2.9, montre que les débits moyens annuels s’ajustent bien à la loi
Log-normal.
L’évapotranspiration réelle (tableau.23) se déduit à partir d’une relation (L. Turc) applicable à
toutes les régions, donnant de bons résultats sur 254 bassins dans le monde, elle s’écrit:
P
ETR =
P2
0,9
L2
ETR: évapotranspiration réelle annuelle (mm),
: précipitations moyennes annuelles (mm).
: 300+25T+0.05T3 avec : T: température moyenne annuelle (°C).
Avec :
Mois S O N D J F M A M J Jt A Année
t(°C) 23,8 20,65 15,04 12,92 11,9 12,3 14,4 16,4 20,0 23,8 26,4 26,9 18,7
I 10,62 8,563 5,297 4,211 3,697 3,896 4,96 6,07 8,16 10,61 12,42 12,8 91,28
I =91,28. et a =(0,016*91,28)+0,5 =1,9604.
ETP 10,48 7,931 4,258 3,163 2,672 2,86 3,91 5,07 7,46 10,46 12,84 13,3 84,43
calculée(cm)
f(λ) 1,03 0,97 0,86 0,85 0,87 0,85 1,03 1,09 1,21 1,21 1,23 1,16
ETP 10,79 7,693 3,662 2,689 2,325 2,431 4,03 5,53 9,02 12,66 15,79 15,5 92,08
corrigée
(cm)
Chapitre 3 :
Modélisation pluie-débit
L’aménagement de ponts et de barrages sur des oueds ou l’exploitation des cours d’eau pour
l’irrigation supposent une bonne connaissance de leurs crues et de leurs étiages. Ainsi, l’analyse
et la caractérisation précise de la variabilité des ressources en eau de surface constituent un
domaine de recherche indispensable, en ce sens qu’il doit déboucher sur l’élaboration de
scénarios permettant la prévision et la gestion de ces ressources.
La modélisation pluie-débit est une discipline des sciences hydrologiques qui s’intéresse
principalement au cycle hydrologique afin d’aboutir à un outil de travail exploitable dans
différents domaines. Le souci de la modélisation pluie-débit est de mettre à la disposition des
ingénieurs un outil permettant l’estimation ou la prévision des débits pour une étude
d’aménagement désirée (barrages, lacs, ponts…). Le modélisateur opère des choix de
représentation du système en ne retenant que les aspects qui lui semblent les plus pertinents, pour
tendre vers une solution la moins inexacte possible.
Si la modélisation pluie-débit représente un étroit domaine de l’hydrologie, elle n’en est pas
moins féconde en termes de production de modèles. Le développement des moyens de calculs
informatiques a certainement été l’un des facteurs majeurs ayant favorisé l’essor de ce secteur de
recherche depuis le début des années 60, avec la création de dizaines de modèles. Encore
aujourd’hui, de nouveaux modèles sont très souvent proposés dans la littérature. Ce
foisonnement tient d’une part de la diversité des approches possibles, qui font appel à des
concepts et des points de vue différents sur la manière de représenter la réponse d’un bassin
versant à des événements de pluie. Il tient certainement d’autre part d’un certain degré
d’ignorance sur la meilleure façon de modéliser la relation pluie-débit. Devant la complexité et la
diversité des systèmes observés, il est probable cependant que la solution miracle n’existe pas
(Perrin, 2000).
Les premiers modèles de simulation pluie-débit ont été proposés à la fin des années 50, est de
nombreux modèles ont été développés depuis, selon des approches très variées. Bien que la
représentation du comportement hydrologique d'un bassin soit apparemment un problème très
ordinaire, aucune solution satisfaisante n’existe à l’heure actuelle pour décrire le mécanisme de
la transformation de la pluie en débit. Une forte demande existe cependant, autant dans les
domaines de recherche liés à l'étude des hydro-systèmes que de la part des gestionnaires de la
ressource en eau. Dans un modèle hydrologique dit à réservoir la transformation de la pluie en
débit est décomposée en différentes composantes. Les équations qui les décrivent comportent des
paramètres qui ne peuvent être mesurés et qui doivent être obtenus par calage Fouchier, (2010).
3.3.1 Historique
Makhlouf (1994) a également travaillé sur un modèle mensuel en proposant une version à
deux paramètres, le modèle GR2M (Makhlouf et Michel, 1994), qui a par la suite été amélioré
par Mouelhi (2003).
Au pas de temps annuel, les travaux de Bouabdallah (1997), ont permis de jeter les premières
bases d'un modèle pluie-débit annuel, avec deux versions, à un paramètre (GR1A) et deux
paramètres (GR2A).
Par la suite, Mouelhi (2006-a) et (2006-b) a repris la chaîne de modélisation à pas de temps
mensuel, annuel et pluriannuel, en essayant d'identifier l'adaptation des structures des modèles au
pas de temps de fonctionnement, et en recherchant les cohérences de structures entre ces
différents pas de temps. Il a ainsi pu proposer un modèle mensuel (GR2M) à deux paramètres, un
modèle annuel (GR1A) à un paramètre et un modèle interannuel sans paramètres à caler.
La simulation du débit à l'exutoire d'un bassin versant est nécessaire voire indispensable pour de
nombreuses applications d'ingénierie et de gestion de la ressource en eau, telles que le
dimensionnement et la gestion d'ouvrages, la prévision des crues ou des étiages, la détection
d'impact, etc. C'est pour répondre à ces questions que le Cemagref a commencé à développer au
début des années 1980 des modèles hydrologiques (du Génie Rural – GR) permettant de faire le
lien entre la lame d'eau précipitée sur un bassin versant et son débit à l'exutoire (Michel, 1983).
Au-delà de leur aspect pratique, ces modèles ont soulevé des questions essentielles sur la façon
de représenter la transformation de la pluie en débit à l'échelle du bassin versant.
Bien que ces modèles soient parfois apparentes a des modèles conceptuels du fait de leur
structure a réservoirs, ce sont en fait des modèles empiriques : leur construction s'est faite sur la
base de grands jeux de données et en découvrant progressivement la structure permettant de
reproduire au mieux le comportement hydrologique du bassin versant (c'est-à-dire sa reponse aux
pluies). Les idées suivantes se sont progressivement imposées au cours du développement de ces
modèles pour permettre d'obtenir des modèles fiables et robustes (Mathevet, 2005) :
Le modèle GR1A (modèle du Génie Rural à 1 paramètre Annuel) est un modèle pluie-débit
global à un seul paramètre. Son développement a été initié au Cemagref à la fin des années 1990,
avec pour objectif de mettre au point un modèle de simulation pluie-débit robuste et fiable en
vue d’utilisations pour des applications d'évaluation et de gestion de la ressource en eau.
La structure du modèle est très simple puisqu'elle se résume à une simple équation, le débit (Qk)
de l'année k étant proportionnelle à la pluie Pk de la même année, avec un coefficient
d'écoulement dépendant de Pk, de la pluie Pk-1 de l'année k-1 et de l'évapotranspiration
potentielle annuelle moyenne E.
Le modèle GR1A s'écrit sous la forme d'une simple équation:
QK PK1 1
0,5
0,3 2
0,7P
P
1 K K 1
X .EK
Où :
Qk est le débit simulé de l'année k
Pk est la pluie observée de l'année k
Pk-1 est la pluie observée de l'année k-1
Ek est l'évapotranspiration potentielle de l'année k
X est le paramètre du modèle à optimiser
Le paramètre X traduit l'influence d'une ouverture du bassin sur l'extérieur non atmosphérique
(par exemple échange avec des nappes profondes ou avec des bassins adjacents dans le cas d'une
non-superposition des limites topographiques et géologiques) : si X est supérieur à 1, le système
perd de l'eau et si X est plus petit que 1, le système en gagne, le tout exprimé en fraction de
l'ETP.
3.3.3.2 Paramètre
Le modèle ne comporte qu'un paramètre optimisable, le paramètre X adimensionnel, qui apparaît
comme un coefficient modulateur de l'évapotranspiration potentielle. Sur un large échantillon de
bassins versants, la médiane de X vaut 0.7 et un intervalle de confiance à 90% est donné par
[0.13; 3.5].
La qualité de la méthode de calage est appréciée en évaluant les simulations du modèle, effectuée dans
la phase de contrôle, avec le critère classique de Nash-Sutcliffe (1970). Le critère classique est de la
forme suivante :
Qobs
n
i Qcalc 2
(1)
i
Nash 1 i1
i
i
Qobs
Qobs 2
Qobs : Débit observé au pas de temps i
i
Qcalc
i : Débit calculé au pas de temps i
Le critère de Nash, varie dans l’intervalle,]- ; 1] a l’avantage d’être d’interprétation facile. Un critère de
valeur 1 signifie que l’erreur du modèle est nulle (modèle parfait), on pratique on estime que le calage est
acceptable à partir d’une valeur du critère de Nash supérieur à 70%.
Calage du modèle
La procédure de calage a consisté à déterminer les paramètres optimisés à partir des différents
critères de qualité ; nous avons donc cherché à caler le paramètre X du modèle. En modifiant ce
paramètre jusqu’à l’obtention d’un critère de Nash optimum avec une valeur supérieur ou égal à
70% et un coefficient de corrélation acceptable. Les résultats obtenus sont regroupés dans le
tableau 3.1 et représentés dans la figure (3.4).
La période du calage choisie pour cette étude est celle allant de (1996 à 2004). Les résultats de l’analyse
du modèle GR1A, sont portés sur le tableau 3.1 et montrent par ailleurs que le coefficient de correction de
l’ETP X, est égal à 1,1 supérieur donc à 1. Ce paramètre traduit le transfert d’une partie des eaux
superficielles vers les nappes profondes. Ceci montre que le bassin de l’oued El-Malleh perd
effectivement de l’eau, dû probablement à la présence de zones de fissuration. Le critère de Nash obtenus
est égal 94,72%, avec un coefficient de corrélations acceptables (Figure 3.3).
Figure 3.4 : Résultats du calage du modèle GR1A avec les précipitations de la station
Figure 3.5 Résultats du calage du modèle GR1A avec les précipitations de la station
Le modèle GR2M (modèle du Génie Rural à 2 paramètres Mensuel) est un modèle pluie-débit
global à deux paramètres. Son développement a été initié au Cemagref à la fin des années 1980,
avec des objectifs d'applications dans le domaine des ressources en eau et des étiages. Ce modèle
a connu plusieurs versions, proposées successivement par Kabouya (1990), Kabouya et Michel
(1991), Makhlouf (1994), Makhlouf et Michel (1994), Mouelhi (2003) et Mouelhi et al. (2006b),
qui ont permit d'améliorer progressivement les performances du modèle. La version présentée ici
est celle de Mouelhi et al. (2006b). Cette version est considérée comme la plus performante. Sa
structure associe un réservoir de production et un réservoir de routage ainsi qu'une ouverture sur
l'extérieur autre que le milieu atmosphérique. Ces trois fonctions permettent de simuler le
comportement hydrologique du bassin.
La fonction de production du modèle repose sur un réservoir de suivi d'humidité du sol, très
similaire à celui existant dans le modèle GR2M. Du fait de la pluie P, le niveau S dans le
réservoir devient S1 défini par :
S X 1 P
S1 S ou tanh
1
X X 1
1
Le paramètre X1, capacité du réservoir, est positif et exprimé en mm. La pluie P1 en excès est
donnée par :
P = P + S – S1
S1 1 E
S S ou
tanh X
2
1 1 1 1
X 1
S
S 2
P S S
1/3 2 2
1 s2 3
X
1
La pluie totale P3 qui atteint le réservoir de routage est donnée par : P3 = P1+P2
Le niveau R dans le réservoir devient alors R1 : R1 = R+P3
Un terme d'échange en eau est alors calculé par : F = (X2 - 1).R1
Le paramètre X2 est positif et adimensionnel. Le niveau dans le réservoir devient :
R2 = X2.R1
Le réservoir, de capacité fixe égale à 60 mm, se vidange suivant une fonction quadratique. Le
débit est donné par :
2
Q R 2
R2 60
3.3.4.2. Paramètres
Le modèle a deux paramètres optimisables :
X1 : capacité du réservoir de production (mm).
X2 : coefficient d’échanges souterrains (-).
Sur un large échantillon de bassins versants, on obtient les valeurs données dans le tableau 19.
3.3.4.3. Calage du modèle
Dans ce cas nous avons cherché à caler les deux paramètres X1 et X2 du modèle jusqu’à
l’obtention des valeurs optimum des coefficients de détermination et du critère de Nash. La
période choisie pour le calage est celle comprise entre Janvier 1996 à Décembre 2003, soit
l’équivalent de 96 mois.
Après plusieurs manipulations sur le logiciel GR2M ; et pour trouver la meilleure simulation.
Les résultats obtenus sont regroupés dans le tableau 3.3
Figure 3.6 : Calage du modèle GR2M avec les précipitations de Terga (ETP de Turc)
D’après les valeurs du critère de Nash et les coefficients de détermination, ainsi que la bonne
superposition des courbes des lames d’eau écoulées calculées et mesurées (Tableau 3.3, et la
figure 3.6), le calage nous paraît acceptable pour la station choisi. La variation du réservoir de
production est importante et varie entre (0 mm à 180 mm) pour la station de Terga. L’évolution
du taux de remplissage du réservoir de routage reste assez modérée et varie en moyenne entre (0
mm à 22 mm).
Conclusion générale
Au terme de ce travail, mené sur le bassin versant de l’Oued El Malleh (Côtier Oranais), aux
nuances climatiques variées, nous avons essayé de dégager les grands traits de son
fonctionnement en se basant sur l’analyse de données pluviométriques et hydrologiques
observées
- L’analyse des données pluviométriques sur les 30 années considérées, montre clairement
un déficit pluviométrique. La station retenue dans cette étude affiche des précipitations
inférieures par rapport à la moyenne annuelle.
-
- Le bilan thermique est caractérisé par des fluctuations importantes de températures
puisque nous assistons à des hausses de températures qui peuvent atteindre parfois les
44°C. Ceci accentue le phénomène de l’évapotranspiration et l’assèchement des sols.
-
La diminution de la pluviométrie associée à l’accroissement considérable de la
température durant les deux dernières décennies a beaucoup influencé le régime des
écoulements dans l’oued El Malleh. Le module interannuel de la série est de 0,83 m 3/s,
valeur relativement faible par rapport à d’autres bassins versant voisins.
- L’analyse statistique du test graphique des débits moyens annuels montre qu’ils s’ajustent
bien à la loi log-normal.
-
- Les paramètres des modèles à pas de temps annuel GR1A mensuel GR2M du
CEMAGREF, caractéristiques du bassin versant de l’Oued El Malleh, ont été déterminés,
leur optimisation a été obtenue par des valeurs élevées de critères de qualité. La phase de
validation a donné de bon résultat confirmant le bon calage des modèles sur le bassin et
l’excellente performance quant à l’utilisation des modèles GR, pour des bassins à climat
semi-arides.
Bibliographie
Références bibliographiques
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préliminaire ».
KABOUYA M. (1990). Modélisation pluie-débit aux pas de temps mensuel et annuel en Algérie
septentrionale. Thèse de Doctorat, Université Paris Sud Orsay, 347 pp.
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semi-arid country. Revue des sciences de l’Eau, 4(4), 569-587.
MAKHLOUF Z., MICHEL C. (1994). A two-parameter monthly water balance model for
French watersheds. Journal of Hydrology, 162, 299-318.
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Développement empirique et comparaison de modèles sur un large échantillon de bassins
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Cemagref Antony, France, 323 pp.
PRRRIN., (2000). Vers une amélioration d'un modèle global pluie-débit au travers d'une
approche comparative. Thèse de Doctorat, Cemagref. Antony, Institut National Polytechnique de
Grenoble
Figures Page
Figure 3.4 : Résultats du calage du modèle GR1A avec les précipitations de la station
77
de Terga (ETP de Thornthwaite )
Figure 3.6 : Calage du modèle GR2M avec les précipitations de Terga (ETP de
81
Turc)
Figure 3.7 : la variation temporaire du niveau d’eau réservoir de production 81
Tableaux Page
Tableau 2.10: Débits moyens annuels de l’Oued El Malah à la station Turgo (1975-
2006).
Années S O N D J F M A M J Jt A
1982-1983 3,2 17,7 31,1 25,1 0,0 18,9 13,0 4,0 3,8 0,0 2,0 1,6
1983-1984 0,0 0,2 9,1 17,8 21,5 29,4 15,8 1,0 21,4 1,1 0,0 0,0
1984-1985 4,1 7,9 124,4 12,0 10,8 8,9 17,9 34,5 17,0 0,4 0,0 0,0
1985-1986 0,5 0,7 67,9 44,7 70,4 108 56,5 48,1 5,6 2,0 0,0 1,8
1986-1987 50,8 43,7 57,4 42,0 45,6 102 1,1 0,8 9,7 2,2 18,6 1,7
1987-1988 39,0 15,9 55,7 39,6 89,7 13,0 9,9 29,5 40,2 18,1 0,0 0,0
1988-1989 20,9 2,3 36,9 9,8 38,3 20,4 156 60,0 10,0 0,5 0,5 4,1
1989-1990 11,2 1,9 10,5 27,6 147,6 0,0 41,0 90,8 27,0 0,0 1,0 0,0
1990-1991 8,7 7,4 66,1 43,6 69,0 58,0 143 6,6 8,3 0,0 0,0 1,4
1991-1992 7,2 55,7 50,0 17,6 32,5 20,2 77,0 9,6 99,5 28,1 0,0 0,0
1992-1993 0,7 13,8 25,5 13,0 4,2 86,3 27,7 48,6 43,6 3,9 1,5 0,3
1993-1994 6,3 20,5 77,3 5,3 67,0 46,7 5,6 26,9 6,7 0,5 2,8 2,8
1994-1995 22,7 29,1 24,3 8,5 38,8 94,9 93,3 31,0 0,0 12,7 1,5 0,4
1995-1996 9,2 10,6 26,0 49,4 66,0 83,1 40,6 24,8 25,6 7,7 0,5 1,7
1996-1997 42,1 11,6 25,2 62,4 124,2 0,0 0,0 52,5 10,1 1,5 1,0 7,3
1997-1998 38,7 19,5 90,3 42,7 20,2 38,5 31,2 40,9 30,0 1,1 0,5 1,9
1998-1999 3,4 9,3 33,9 5,7 141,9 58,6 58,2 0,0 1,5 0,7 0,0 0,0
1999-2000 17,2 30,4 102,7 70,2 5,6 0,0 6,1 35,2 49,4 0,0 0,0 1,1
2000-2001 26,8 132,0 62,7 38,6 123,7 125,3 5,5 3,3 17,7 0,0 0,5 0,0
2001-2002 21,3 19,0 159,6 42,3 2,1 6,7 24,1 72,3 31,7 1,5 0,1 39,8
2002-2003 2,0 130,0 139,3 9,7 97,1 105,0 33,7 24,4 15,7 0,9 0,0 0,7
2003-2004 0,7 35,1 41,0 96,2 41,5 19,2 25,1 24,6 70,4 13,4 0,0 0,0
2004-2005 0,2 49,5 60,7 77,9 23,6 29,7 39,2 22,5 0,8 0,0 0,0 0,8
2005-2006 4,6 18,0 55,7 34,4 59,6 88,2 18,0 37,4 37,8 2,2 0,0 0,4
2006-2007 23,2 3,9 10,0 80,0 18,7 37,5 127,9 73,9 0,9 0,0 0,2 0,6
2007-2008 26,7 125,2 45,2 15,5 21,4 / 15,6 11,4 21,5 0,0 0,0 0,0
2008-2009 21,3 100,9 93,8 145,3 135,1 24,2 35,3 38,2 10,0 0,5 0,0 0,7
2009-2010 80,6 1,5 18,7 64,4 114,4 66,1 82,5 22,0 9,9 15,0 0,2 12,0
2010-2011 3,5 83,9 62,5 24,6 81,6 39,6 24,9 105,1 44,3 8,8 0,0 2,0
2011-2012 5,2 52,5 154,6 31,2 39,1 30,6 32,0 44,5 8,2 0,3 11,0 /
Moyenne 16,73 34,99 60,6 39,9 58,4 46,9 41,9 34,1 22,6 4,1 1,4 2,9
Annexe 4 : Débits moyens annuels et mensuels de l’Oued El Malah à la station Turgo (1975-
2006).
Années S O N D J F M A M J Jt A Annuée
1975-1976 0,34 0,37 0,57 0,67 0,59 1,44 0,60 0,54 0,65 0,35 0,30 0,28 0,56
1976-1977 0,26 0,37 0,37 0,46 0,74 0,49 0,37 0,31 0,28 0,26 0,25 0,25 0,37
1977-1978 0,23 0,27 0,34 0,29 0,42 0,46 0,40 0,39 0,29 0,26 0,25 0,24 0,32
1978-1979 0,25 0,56 0,39 0,64 0,45 0,89 1,09 0,31 0,22 0,21 0,20 0,18 0,45
1979-1980 0,22 0,26 0,28 1,03 0,70 0,51 3,47 0,32 0,27 0,26 0,18 0,20 0,64
1980-1981 0,23 0,26 0,22 2,77 0,80 0,92 0,54 0,50 0,37 0,21 0,18 0,17 0,60
1981-1982 0,17 0,17 0,17 0,28 0,38 0,92 0,26 0,21 0,20 0,13 0,11 0,11 0,26
1982-1983 0,14 0,32 1,87 0,85 0,35 0,49 0,28 0,21 0,17 0,15 0,14 0,13 0,43
1983-1984 0,13 0,14 0,15 0,34 0,31 0,40 0,29 0,16 0,18 0,15 0,12 0,12 0,21
1984-1985 0,12 0,15 0,27 0,29 0,34 0,30 0,30 0,29 0,28 0,18 0,19 0,20 0,24
1985-1986 0,19 0,17 1,46 0,30 0,85 3,45 0,70 0,40 0,27 0,22 0,20 0,21 0,70
1986-1987 0,27 0,30 0,31 0,35 0,47 1,09 0,34 0,23 0,22 0,20 0,21 0,21 0,35
1987-1988 0,22 0,26 0,35 0,30 3,27 0,33 0,33 0,25 0,22 0,20 0,20 0,19 0,51
1988-1989 0,27 0,19 0,27 0,25 0,27 0,29 1,96 0,36 0,23 0,31 0,24 0,20 0,40
1989-1990 0,23 0,21 0,28 0,35 9,82 0,42 0,43 0,86 0,72 0,37 0,51 0,42 1,22
1990-1991 0,33 0,45 0,59 0,78 0,71 0,70 1,67 0,50 0,56 0,51 0,37 0,41 0,63
1991-1992 0,40 0,46 0,59 0,40 0,43 0,46 0,68 0,39 3,19 1,25 0,64 0,89 0,82
1992-1993 0,88 1,17 1,62 1,55 1,69 1,91 2,34 1,87 1,68 1,17 1,13 1,03 1,50
1993-1994 1,03 1,60 1,71 1,52 2,37 2,21 1,62 1,42 1,12 0,89 0,63 0,61 1,40
1994-1995 0,15 0,49 0,64 0,40 0,42 0,29 5,51 1,54 0,87 0,11 0,08 0,14 0,89
1995-1996 0,29 0,96 1,14 1,82 2,04 3,62 1,65 0,18 0,14 0,10 0,11 0,09 1,01
1996-1997 0,30 0,12 0,13 0,30 0,76 0,17 0,12 0,14 0,09 0,06 0,06 0,06 0,19
1997-1998 0,29 0,08 0,99 0,28 0,17 0,16 0,15 0,14 0,15 0,05 0,05 0,05 0,21
1998-1999 0,05 0,06 0,09 0,10 2,63 0,23 2,31 0,12 0,09 0,07 0,06 0,08 0,49
1999-2000 0,08 0,17 0,89 0,90 0,24 0,22 0,18 0,23 0,31 0,10 0,09 0,09 0,29
2000-2001 0,09 3,76 0,91 0,30 1,20 0,66 0,30 0,16 0,15 0,13 0,11 0,09 0,65
2001-2002 0,12 0,26 5,03 0,22 0,21 0,23 0,30 0,69 0,39 0,14 0,09 0,12 0,65
2002-2003 0,09 0,15 0,66 0,10 0,70 0,96 0,35 0,28 0,26 0,19 0,25 0,29 0,36
2003-2004 0,33 0,16 0,19 0,28 0,29 0,17 0,17 0,17 0,18 0,16 0,13 0,14 0,20
2004-2005 0,13 0,15 0,22 0,20 0,16 0,18 0,17 0,15 0,13 0,12 0,11 0,11 0,15
2005-2006 0,12 0,12 0,58 0,21 0,22 0,30 0,19 0,18 0,17 0,18 0,16 0,13 0,21
Moyenne 0,26 0,46 0,75 0,60 1,10 0,80 0,94 0,44 0,45 0,28 0,24 0,24 0,55
Années S O N D J F M A M J Jt A
1998-1999 30,9 21,5 18,6 15,0 15,4 19,0 18,5 21,0 29,0 32,0 30,5 32,8
2000-2001 29,7 21,7 19,7 17,8 15,6 14,8 19,7 21,4 30,9 30,4 27,6 32,6
2001-2002 27,8 27,0 16,4 14,6 14,9 17,7 20,0 21,2 23,4 28,2 30,2 29,3
2002-2003 28,8 23,8 19,6 17,6 13,7 14,9 18,5 20,4 25,2 25,1 32,5 32,4
2003-2004 28,9 24,6 20,1 15,8 16,0 16,4 17,7 21,8 24,0 29,6 33,5 33,7
2004-2005 30,8 27,4 17,8 15,4 17,9 14,1 17,3 21,0 28,3 30,3 33,7 21,2
2005-2006 30,2 27,5 19,3 15,9 14,2 15,0 20,4 23,5 26,3 28,5 34,0 33,6
2006-2007 29,4 27,7 22,7 15,4 16,4 20,5 19,2 18,8 26,9 29,0 31,7 32,9
2007-2008 29,0 23,6 18,6 15,7 16,2 / 19,0 23,6 23,3 28,0 36,0 33,1
2008-2009 28,7 23,8 17,8 14,0 13,9 17,0 19,7 21,1 26,1 30,8 34,8 32,7
2009-2010 27,1 26,5 14,6 19,0 15,8 18,1 18,0 21,6 24,6 28,1 34,1 34,0
2010-2011 29,6 23,9 18,9 17,9 15,7 15,5 19,5 23,7 25,8 30,0 33,0 33,8
2011-2012 29,7 25,5 19,7 16,2 15,0 13,3 17,3 19,5 26,5 30,3 32,3 /
Moyenne 28,9 25,6 19,1 17 15,6 16,3 19 21,3 25,8 29 31,4 31,2
23,3
Années S O N D J F M A M J Jt A
1995-1996 17,9 18 8,59 10 10,4 8,0 9,6 12,6 12,0 17,2 18,8 19,0
1996-1997 18,0 14,2 12,6 10,0 10,0 9,8 10,0 12,0 15,3 17,0 17,1 22,5
1998-1999 18,0 12,9 10,5 9,5 8,3 7,0 10,3 13,0 15,0 17,8 22,0 21,7
1999-2000 16,9 17 10,0 7,8 8,5 10,4 10,0 11,0 15,0 17,0 17,3 19,0
2000-2001 17,9 13,9 10,5 10,4 8,7 10,6 12,5 11,2 13,3 18,3 17,3 21,3
2001-2002 19,1 17,0 9,9 9,2 7,6 9,0 10,0 11,4 13,2 17,8 25,6 20,9
2002-2003 19,6 15,1 12,2 10,5 6,9 7,1 10,1 10,7 13,9 19,3 21,9 21,7
2003-2004 18,9 15,7 11,9 8,6 8,3 8,8 8,8 10,6 12,6 18,0 27,4 32,5
2004-2005 19,4 16,7 9,8 7,8 5,5 4,8 9,4 11,2 15,9 16,9 22,4 33,7
2005-2006 18,6 16,9 10,7 8,0 7,0 7,7 10,3 13,0 15,7 17,4 21,2 21,5
2006-2007 18,9 17,08 14,7 9,3 8,3 9,9 8,5 10,6 15,5 18,0 20,6 21,0
2007-2008 18,7 15,3 10,7 8,6 8,1 / 9,3 11,7 14,3 17,2 24,3 22,1
2008-2009 19,6 15,79 10,0 7,0 7,6 7,4 9,3 10,3 14,7 19,2 22,5 21,8
2009-2010 18,9 17,0 8,6 10,7 9,3 9,9 10,2 12,6 14,2 18,1 22,6 22,3
2010-2011 19,4 15,23 11,5 9,7 8,3 7,6 9,6 12,9 16,0 18,7 21,6 22,6
2011-2012 19,5 16,1 12,7 8,7 7,2 5,3 9,4 11,2 14,9 30,4 21,3 /
Moyenne 18,7 15,69 11 9,16 8,2 8,2 9,8 11,6 14,3 18,6 21,4 22,6
14,1
Annexe 6 : Débits simulés ETP de turc
Débits annuels