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2ième édition:
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autres. Elle observe qui parle avec qui, puis part
mentalement dans l’analyse exagérée de ceux qui
lui adressent la parole et comment, sur quel ton. En
bref, elle redoute tellement d’être rejetée qu’il lui
est impossible de se détendre et de juste apprécier
ce moment.
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la peur. Parce que la peur engendre le tourment,
nous devons refuser de l’entretenir, ou bien nous
connaîtrons une vie malheureuse.
Réfléchissez-y
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magnifiques et impressionnants que nous aimerions
visiter. La peur est à même de totalement nous
paralyser voire, aux stades les plus avancés, nous
conduire à des actes complètement irrationnels,
causant alors des problèmes d’ordre mental et
émotionnel.
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Pourtant, la peur absolument infondée de cet
homme le dominait à un point tel qu’il finit par
abattre sa femme avant de retourner l’arme contre
lui. Lorsque les agents de police en charge de
l’enquête inspectèrent sa messagerie électronique,
ils y découvrirent une quantité impressionnante
d’informations relatives à la maladie de Lyme ainsi
qu’un message confirmant un futur énième rendez-
vous médical en vue d’un nouveau dépistage
bactériologique. Ce récit, et d’innombrables autres
moins dramatiques, nous prouvent combien la peur
menace puissamment notre vie. Je suis pleinement
convaincue qu’elle constitue l’instrument du diable,
son outil pour nous maintenir dans le malheur et à
l’écart de la volonté de Dieu. La peur épuise notre
courage, nous amène à tout noircir et empêche
notre progression. Des destinées sont anéanties par
la peur (de la souffrance, de l’inconfort, du manque,
du sacrifice, de la dureté potentielle de la vie, de la
perte d’amis, de la solitude, de voir sa réputation
ternie, d’être incompris, de passer à côté de Dieu,
etc., etc.). Par elle, l’ennemi corrompt notre foi.
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Ainsi, il nous répète : « Crois-moi, ça ne va pas
marcher.
Tes prières ne servent à rien. Tu n’es pas digne
aux yeux de Dieu. Tu es un échec. » La peur vous
dit toujours ce que vous n’êtes pas, ce que vous
n’avez pas, ce que vous ne pouvez pas faire et ne
serez jamais.
Mais le verset 15 de Romains 8 nous confie le
message contraire : « Car vous n’avez pas reçu
un esprit qui fait de vous des esclaves et vous
ramène à la crainte : non, vous avez reçu un esprit
d’adoption [Esprit qui vous conduit à être des fils
adoptifs de Dieu], par lequel nous crions : Abba !
Père ! » Vous n’avez pas à vivre esclave de la
crainte, ni à la laisser contrôler votre existence.
Vous pouvez être hardi, courageux et aventurier.
Le terme « Abba » était utilisé par les jeunes
enfants pour s’adresser à leur père. Cela équivalait
à « papa », moins formel que « père » et plus
intime. Jésus a affirmé que nous pouvions appeler
Dieu « Abba » parce qu’Il nous avait délivrés de
toute peur. Il prendra toujours soin de Ses enfants
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chéris et nous pouvons nous rapprocher sans peur
d’être rejetés. Quand nous courons à Lui, chargés
d’une difficulté ou d’une souffrance, Il nous
attend, bras ouverts, pour nous réconforter et nous
encourager.
L’ennui
Réfléchissez-y
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j’applique ce principe contre la peur et je vous assure
que la différence est probante.
Je vous recommande vivement, à chaque fois que
vous vous mettrez à ressentir de la peur, quel qu’en
soit l’objet, d’immédiatement prier et confesser : «
Je ne vivrai pas dans la peur. » Vous observerez
des résultats étonnants car lorsque nous prions, Dieu
entend et répond.
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le courage. Formulez-la mentalement à chaque fois
que la peur se présentera et méditez-la également
quand vous ne serez pas dans la crainte.
Ainsi, vous serez bien mieux préparé à lui
faire front dès qu’elle se manifestera. Souvenez-
vous que cela va prendre du temps et veillez à
ancrer cette pensée puissante jusqu’à observer du
changement. Pour ma part, je continue de me la
répéter. Ce matin, au réveil, j’ai déclaré : « Dieu
est à l’origine de cette journée. Je vais l’apprécier
et je ne vivrai pas dans la peur. »
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ne s’agit que d’une tentative du diable pour vous
empêcher d’apprécier la vie ou de faire quelque
progrès. Faites ce que vous devez, même si c’est
en ayant peur.
Réfléchissez-y
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faisons preuve de lâcheté si nous laissons nos
peurs dicter nos actions ou décisions, au lieu de
suivre notre cœur et de réaliser ce que nous savons
être salutaire pour nous. Émettre de la peur, c’est
simplement tenter d’échapper à ce qu’il nous faut
affronter alors qu’il faudrait y faire face. Notons
que ressentir de la peur et être apeuré sont deux
réalités distinctes. En effet, dans le second cas,
nous offrons à la peur le meilleur de nous-mêmes
en pâture. Par exemple, si je ressens de la colère, je
n’en suis pas moins à même de choisir d’en prendre
le contre-pied en agissant sciemment avec amour et
clémence. De la même manière, nous pouvons être
amenés à ressentir de la peur sans pour autant la
laisser décider à notre place.
Acceptons le fait que la peur ne sera jamais
totalement éradiquée, mais n’oublions pas que
nous pouvons vivre avec courage et hardiesse en
choisissant d’ignorer cette peur éprouvée, car Dieu
nous a promis de toujours être à nos côtés.
N’agissons pas sous l’emprise de la crainte. Le
terme « peur » ne se résume pas à avoir la bouche
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sèche, les mains ou les genoux qui tremblent, mais
à « s’enfuir de », « s’éloigner de » ce qui nous
attend, de ce à quoi Dieu souhaite que nous nous
confrontions. La peur n’est pas un sentiment,
mais un esprit malin qui le génère. Ainsi, quand
nous disons: « Je ne m’inclinerai pas devant la
peur » nous signifions en réalité : « Je ne fléchirai
pas par peur. » Car, elle nous amène à nous
diminuer, nous dérober, pour finalement « nous
retirer du jeu ». La peur diminue considérablement
notre foi, jusqu’à, si nous la laissons faire, l’anéantir.
Pour tout chrétien, la seule attitude envisageable
à l’égard de la peur est de la refuser. Ne reculez
devant rien par crainte. Imaginons que vous
projetiez quelque chose qui, selon vous, est une
volonté de Dieu. À ce moment-là, survient un
élément remettant en cause la viabilité de ce projet
ou révélant la désapprobation de certains. Vous
prenez alors conscience que pour accomplir ce que
Dieu attend de vous, il va peut-être vous falloir
vous séparer d’amis, renoncer à des ressources ou
à votre réputation. Le premier réflexe n’est-il pas
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alors de commencer à vous rétracter ?
Dieu le sait bien et c’est pour cette raison qu’Il
vous demande de ne pas vous effrayer. Qu’entend-
Il ainsi ? De faire un pas après l’autre, quel que
soit votre ressenti, et d’agir selon Sa volonté, car
cela est l’unique moyen de vaincre la peur et de
progresser.
J’ai décidé d’être confiante coûte que coûte, que
je me sente intérieurement en confiance ou non.
Parfois cela m’est facile, parfois moins, mais je sais
que je peux compter chaque jour, sur la présence
de Dieu et donc mener à bien ce qui est nécessaire
tout en me réjouissant. Je choisis d’être confiante
plutôt que craintive, même lorsque des situations
potentiellement anxiogènes apparaissent.
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puissante : « Je ne vivrai pas dans la
peur. » Répétez-vous mentalement cette pensée,
encore et encore, afin de vous préparer en amont
à résister à la peur. Ayant déjà pris la décision
d’avoir le dessus, il vous sera plus aisé de ne pas
vous y soumettre quand la crainte surviendra.
En renouvelant votre intelligence à l’aide de
ces pensées puissantes, vous vous conditionnez
efficacement à affronter avec confiance toutes vos
futures circonstances.
Réfléchissez-y
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adressés à tant de personnes dans les Écritures,
Dieu les prévenait que la peur, bien des fois, les
assaillirait et qu’elles devraient faire avec.
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auquel il aspire tant et continue, jour après jour, de se
rendre à ce travail qu’il déteste, frustré et malheureux.
Lui seul peut changer sa situation.
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cela que j’ai appris à suivre mon cœur à chaque
fois que sa volonté était en accord avec la Parole de
Dieu et à continuer d’aller de l’avant même quand
la peur me faisait trembler et m’assurait que j’allais
rater. Le diable étant un menteur, nous pouvons
être quasi sûrs que ce qu’il annonce comme voué
à l’échec doit en fait réussir. Quand Dieu nous
encourage à nous détourner de quelque chose, Il
le fait en nous ôtant notre paix intérieure, jamais
en tentant de nous effrayer. Je le vérifie moi-même
au quotidien. En effet, il nous faut être attentifs
à cette paix et la laisser arbitrer notre vie. Que la
peur, en revanche, n’y ait nullement sa place. C’est
bien en priant et en déclarant : « Je ne vivrai pas
dans la peur » que je l’ai peu à peu dominée.
J’ai même appris à affirmer : « Certes, la peur se
présentera toujours à moi, mais je l’ignorerai et irai
de l’avant. » Alors que la peur nous encourage
à prendre les jambes à notre cou pour fuir nos
responsabilités, j’ai pris conscience que je devais
cesser de courir et demeurer suffisamment calme
afin d’observer ce que Dieu allait faire pour moi
si je laissais ma foi dépasser mes craintes. J’ai fini
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par constater qu’à chaque fois que Dieu m’oriente
dans une nouvelle direction pour mon bien, le
diable s’empresse de tenter de le contrecarrer au
moyen de la peur. Celle-ci est véritablement l’arme
favorite de l’ennemi. Il l’utilise de façon experte
jusqu’à ce que nous comprenions qu’à travers Dieu
nous détenons le pouvoir de la dépasser et de nous
concentrer sur notre progression.
Réfléchissez-y
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connaître et faire la volonté de Dieu en plaçant
notre foi en Lui, soit coopérer avec le diable, pour
son plan, via la peur. Lorsque nous cédons à la
peur, nous risquons de manquer ce que Dieu nous
demande de faire et, à la place, de répondre aux
attentes de Satan. Dans l’Ancien Testament, Job
admit que ce qu’il craignait lui arrivait (Job 3 : 25),
c’est-à-dire exactement ce que le diable souhaitait
pour lui et souhaite pour nous. N’oublions pas que
l’auteur de la peur c’est le diable, pas Dieu.
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remplis de foi, elle ne peut entrer. C’est pourquoi je
vous encourage vivement à confesser que vous êtes
rempli de foi et à méditer sur cette affirmation. Pour
ma part, je la formule de cette façon : « Je suis une
femme de foi. Je pense avec foi, parle avec foi et
marche dans la foi. » Je choisis aussi des passages
des Écritures en relation avec la foi et les examine.
Hébreux 11 : 6 en est un bon exemple : « Or, sans
la foi, il est impossible de Lui être agréable. Car
celui qui s’approche de Dieu doit [nécessairement]
croire qu’Il existe et qu’Il récompense ceux qui Le
cherchent [avec ferveur et assiduité]. » Plus je
médite sur la foi et ai la pleine assurance d’être une
femme qui en est remplie, plus je me sens forte et
énergique. Alors que la peur nous affaiblit en tous
points, la foi, elle, nous procure courage, hardiesse,
confiance et dynamisme au quotidien.
Réfléchissez-y
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je vous conseille vivement la lecture si vous vous
sentez concerné. Ce livre, actuellement disponible
en anglais et en espagnol, s’intitule Approval
Addiction (La dépendance à l’approbation).
Pour ma part, j’ai développé un besoin exagéré
d’approbation en l’absence d’une relation saine
avec mon père. Je n’étais pas dépendante de
l’assentiment de tous et, dans certains cas, me
moquais d’ailleurs complètement de ce que les
autres pouvaient penser. En revanche, dès qu’il
s’agissait de figures d’autorité, masculines tout
particulièrement, je recherchais à tout prix cette
reconnaissance. Depuis, j’ai compris que j’essayais
en fait d’obtenir de ces hommes en position
d’autorité ce sur quoi j’aurais dû pouvoir compter,
enfant, auprès de mon père.
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décider de les vaincre. Nombreux sont ceux qui
avouent avoir peur de figures incarnant l’autorité
dans leur vie, ce qui est regrettable puisque nous
sommes tous, sans exception, confrontés à cette
relation hiérarchique.
Par le passé, j’ai eu une employée qui me
craignait énormément à cause d’un ou de plusieurs
traumatismes hérités de son enfance. En plus de la
pénaliser, sa peur me mettait très mal à l’aise. Cette
jeune personne avait si peur de me déplaire qu’elle
finit par commettre des erreurs qu’elle n’aurait pas
faites si elle avait eu davantage confiance en elle.
Elle n’arrivait pas à se détendre et je sentais qu’il
me fallait prendre d’extrêmes précautions dans mes
moindres gestes et paroles afin d’espérer ne pas lui
faire perdre ses moyens... en vain.
Il devint très difficile de lui mentionner toute
modification ou correction à apporter, ainsi que de
communiquer avec elle de façon franche et directe.
J’en arrivai à un point où à cause de sa peur je me
sentais démunie complètement de ma capacité à
rester moi-même, je dus me libérer de ce fardeau
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insoutenable et rompre notre collaboration. Ce qui
est triste, c’est que cette personne était charmante,
gentille et pleine d’attentions, aspirant à faire de
son mieux et à être reconnue. Toutefois, sa peur
l’empêchait systématiquement d’atteindre ce
qu’elle désirait tant. Cela me peine lorsque je vois
des individus craindre ainsi ceux qui ont autorité sur
eux, et malheureusement, ce schéma est fréquent.
Énormément de personnes ont été maltraitées dans
leur enfance ou leur adolescence par un représentant
de l’autorité et ont, de ce fait, tendance à transférer
leurs peurs sur d’autres pourtant totalement
étrangers au problème initial. J’arrive toujours à
discerner celui qui est à l’aise avec moi de celui qui
ne l’est pas et se montre anxieux. J’opte pour des
collaborateurs confiants car je sais qu’au-delà du
bon travail qu’ils accompliront, je pourrai profiter
d’une relation agréable avec eux.
Il est important d’avoir conscience que nos
peurs n’affectent pas que nous, mais aussi ceux qui
nous entourent. Rien ne m’est plus inconfortable
que d’avoir à prendre des gants pour m’adresser
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à quelqu’un parce que je sais que, par peur, il va
se montrer susceptible, craintif et crispé. Je suis
désolée pour ces personnes et prie pour elles,
mais, au bout du compte, nos peurs ne peuvent
être domptées que si, individuellement, nous les
admettons et les affrontons en reprenant le dessus.
Peut-être êtes-vous dans ce cas de figure, à craindre
la désapprobation de certains ou celle d’un symbole
d’autorité en particulier.
Réfléchissez-y
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surprendre. Il connaît tout avant que cela n’arrive
et Il a déjà prévu notre délivrance. Par conséquent,
la seule chose qu’il nous faille faire est d’aller de
l’avant. Il nous suffit de nous concentrer sur chaque
étape, l’une après l’autre, sans nous inquiéter de la
suivante parce que Dieu sera là pour nous guider,
au moment opportun.
Dieu nous a assuré qu’Il est avec nous en tout
temps. Cette vérité puissante est à même d’anéantir
toute peur dans notre vie. Nul besoin de Le voir ou
de Le sentir pour y croire. La foi résulte du cœur,
pas de nos cinq sens. Dieu est avec vous ! Croyez-
le et commencez à vivre de façon courageuse.
Renouvelez votre intelligence en pensant et
confessant cette vérité: Dieu est toujours avec vous.
Plus vous aurez conscience de Sa présence, plus
vous vous sentirez en confiance.
Affirmez : « Je ne craindrai point. Je n’aurai pas
peur des hommes car Dieu est avec moi. » Alors
que vous entamez une nouvelle semaine et méditez
sur cette pensée puissante, je suis sûre que vous
commencerez à vous sentir plein d’assurance,
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comme jamais auparavant. Vous n’avez qu’une vie
sur terre, alors vivez-la avec audace et ne laissez
jamais la peur vous voler le meilleur que Dieu a
pour vous !
Pack de puissance
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« Car ce n’est pas un esprit de timidité (de lâcheté,
de crainte veule et servile) que Dieu nous a donné,
mais un esprit de force, d’amour et de sagesse (de
sérénité et d’équilibre de discipline et de maîtrise
de soi). »
2 Timothée 1 : 1
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Pensée Puissante
2
Je place toute ma confiance en
Dieu, je n’ai donc aucune raison de
m’inquiéter!
« Appuie-toi sur l’Eternel, crois et mets ta
confiance en Lui de tout ton coeur et de toute
ton âme, et ne te repose point sur ta propre
sagesse ou intelligence. »
Proverbes3 : 5
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l’inquiétude et la crainte, donc dans le péché car
trop préoccupés pour nous en remettre à Dieu. Pire
encore, en nous alarmant, nous aidons le diable à
nous tourmenter. Pour ma part, me rappeler que
l’inquiétude n’est qu’une perte de temps stérile
me permet de mieux y résister. J’aime comparer
l’inquiétude à un rocking-chair: on s’y balance
d’avant en arrière, dans un mouvement perpétuel
et répété... qui ne mène nulle part et finit par lasser!
Elle nous empêche de vivre dans la foi et nous vole
notre paix. En y cédant, cela revient à affirmer: « Si
je fournis un gros effort, je peux trouver, tout seul,
une solution », soit le contraire de ce que Dieu
attend de nous, notre pleine confiance.
Pourquoi nous inquiétons-nous? Simplement
parce que nous nous refusons à confier à Dieu le
soin de gérer chaque situation de notre vie. Pour
la plupart d’entre nous, habitués à veiller sur nous-
mêmes, acquérir le réflexe systématique de tout Lui
remettre peut prendre du temps. Quoi qu’il en soit,
c’est en le faisant que nous apprenons.Il nous faut
oser ce pas de foi afin de voir la fidélité de Dieu à
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l’oeuvre pour, ensuite, Le solliciter de plus en plus
facilement. Trop souvent, nous comptons sur nos
propres aptitudes, convaincus que nous réussirons
à gérer seuls nos difficultés. Toutefois, après nous
être bien fait du souci et fatigués en vain, nous nous
retrouvons généralement à court, sans la moindre
solution adéquate. Dieu, Lui, a la réponse pour
chacun des sujets nous rendant anxieux et inquiets.
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réfléchir à cette vérité, plus vous vous surprendrez
à choisir la confiance plutôt que l’inquiétude.
Réfléchissez-y
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Voici une bonne illustration de la façon dont nous
pouvons exagérer une situation lorsque nous nous
focalisons sur elle.
Il est normal que Sandra ait tenté de résoudre
son problème et que nous tentions de résoudre
les nôtres. Ce serait faire preuve d’un manque
de responsabilité si nous ne cherchions aucune
solution. Toutefois, il y a une grande différence
entre examiner une circonstance afin de savoir
que faire et se polariser sur cette dernière. Il arrive
fréquemment que nous nous concentrions sur nos
difficultés à tel point que nous manquons de prendre
en compte d’autres éléments pourtant essentiels.
Nous pouvons aussi être si préoccupés par ce qu’il
nous faut réaliser que nous omettons de voir ce que
Dieu a accompli. Si vous êtes tenté, maintenant,
de vous inquiéter à quelque sujet, prenez le temps
d’écrire toutes les bénédictions déjà reçues, ce
qui vous aidera à ne pas vous sentir découragé,
débordé par le problème. En cas d’épreuve, nous
devrions faire ce qui est de notre ressort et laisser
le reste. Pour reprendre une exhortation chère à
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mon époux: « Fais ce qu’il te revient de faire
et décharge-toi de ton fardeau. » Lorsque, par
inquiétude, nous nous fixons sur quelque chose,
nous le ressassons, ce qui revient à le méditer.
L’anxiété, elle, nous pousse également à en parler
en boucle, « la bouche exprimant] ce dont le coeur
est plein» (Matthieu 12 : 34). Nous donnons ainsi
à notre problème des proportions démesurées. Au
lieu de méditer sur celui-ci, méditons plutôt sur la
fidélité de Dieu et rappelons-nous que nous n’avons
aucune raison de nous alarmer.
Nous pouvons consacrer tout notre temps,
notre attention et nos propos à ce qui ne va pas
dans ce monde ou, au contraire, choisir de nous
concentrer sur les bonnes choses. A nous de déci
der si nous souhaitons mettre l’accent sur ce
qui « cloche » avec tel membre de la famille,
tel ami ou collègue ou en chercher et souligner
sciemment le positif. Dix éléments vous chagrinent
et deux vous donnent satisfaction? Gardez bien
présents à l’esprit ces deux derniers et ils ne
tarderont pas à sembler plus importants.
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C’est le moment idéal pour nous rappeler que nous
sommes en mesure d’être maîtres de nos pensées.
J’entends souvent des personnes déplorer: « C’est
plus fort que moi. Je ne peux pas m’en empêcher, je
suis un anxieux. » En vérité, celles-ci ont toujours
opté pour l’inquiétude à défaut de savoir comment
faire confiance à Dieu. Nous nous inquiétons avec
grand art parce que nous avons de l’entraînement.
Alors, exerçons-nous à mettre notre confiance en
Dieu afin d’en devenir pareillement experts. En
toutes circonstances, que votre premier réflexe soit
de Lui faire confiance, et non de vous tourmenter.
A haute voix, affirmez: « Je place toute ma
confiance en Dieu, je n’ai donc aucune raison de
m’inquiéter! »
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fier davantage à ce qu’il sait dans son coeur qu’à
ce qu’il voit, pense ou ressent. En effet, pour ma
part, si mon coeur sait pertinemment que je peux
placer toute ma confiance en Dieu, ma tête, elle,
m’invite souvent à m’inquiéter. Dans Hébreux
12 : 2, nous sommes exhortés à nous détourner
de tout ce qui nous distrait pour « garder notre
regard fixé sur Jésus, qui fait naître la foi et la mène
à la perfection. » Lorsque nous nous tournons vers
Dieu, pensons à Lui et parlons de Sa bonté, nous
nous centrons sur notre foi et la voyons croître au
fur et à mesure que nous en faisons usage. Alors
que nous apprenons à faire confiance à Dieu,
nous goûtons, pas après pas, à Sa fidélité qui, en
retour, stimule notre foi. Et, tandis que notre foi
se développe, nos problèmes, eux, perdent de leur
emprise sur nous. De ce fait, nous nous inquiétons
moins.
Choisissons de penser à ce que Dieu peut
accomplir plutôt qu’à ce qui est hors de nos
capacités. Ressasser la difficulté de telle ou telle
situation ne mène qu’au désespoir, qu’à l’impression
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de ne disposer d’aucune issue et d’être piégé.
Survient alors la panique entraînant des réactions
irrationnelles qui ne font qu’aggraver les choses.
Comme nous le confirme la Parole, Dieu nous offre
toujours une issue (l Corinthiens 10 : 13). Peut-
être ne l’entrevoyez-vous pas aujourd’hui, mais
elle existe bel et bien. Faites confiance à Dieu et Il
vous la révélera.
Réfléchissez-y
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initiatives, conçues de toutes pièces par l’homme,
les « oeuvres de la chair », Elles requièrent
beaucoup de notre temps et nous enferment dans
l’effort coûte que coûte ainsi que dans l’orgueil. Elles
ne produisent aucun bon fruit, mais nous gardent,
bien entendu, affairés. Nous pouvons littéralement
passer des années entières de notre vie, avec de
tels plans, sans jamais prendre conscience que seul
Dieu peut faire le nécessaire. Ne perdez pas votre
temps à réfléchir à tort, dédiez-le à la méditation de
pensées puissantes en accord avec la Parole . Tant
que nous ne Lui soumettons pas nos problèmes,
Dieu n’agit pas. En véritable « gentleman », Il
n’intervient pas sans y être convié. La Bible résume
très clairement cette idée: « Vous n’avez pas [ce
que vous désirez] parce que vous ne demandez pas
[à Dieu] » (Jacques 4 : 2).
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nous faut être actifs comme il se doit. Dans l’Epître
aux Ephésiens 6 : 13, l’apôtre Paul nous enseigne
à affronter les épreuves en « prenant] toutes les
armes de Dieu afin de pouvoir [y] résister» puis
en « tenant] ferme après avoir tout surmonté ».
Si nous devons assurément mener à bien ce
que nous croyons juste et confirmé dans la paix,
épargnons-nous, néanmoins, la frustration de
l’ingérable. Par exemple, si nous souhaitons voir
évoluer sur certains points quelqu’un que nous
aimons, la meilleure méthode à observer est,
premièrement, de prier puis, seulement si et quand
Dieu nous le demande, d’agir en conséquence.
Tenter de changer des personnes de notre propre
chef peut s’avérer désastreux en termes relationnels.
Même si nous pensons bien faire, celles-ci risquent,
par incompréhension ou réticence, de l’interpréter
comme de la pression voire du rejet. De plus,
discerner le moment opportun pour aborder les
sujets délicats et sensibles est fondamental. Pour
que les choses se passent au mieux: prions et
remettons-nous en à Dieu d’abord. Lui seul est
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en mesure de nous modifier, de travailler dans
notre coeur. Ne nous acharnons pas à nous rendre
malheureux en tentant d’agir à Sa place.
Auparavant, je voulais toujours tout comprendre
car cela me donnait l’impression d’avoir le
contrôle. « Ne pas savoir» m’était très désagréable.
Je ressassais en permanence des questions du
type : Pourquoi me suis-je comportée ainsi ?Je
me demande ce qu’un tel et une telle pensent de ma
décision d’acheter une nouvelle voiture? Pourquoi
Dieu n’a-t-Il pas encore répondu à ma prière
concernant ma promotion?Je me demande si je ne
fais pas quelque chose de mal ou peut-être n’ai-je
pas assez de foi ?Les « pourquoi » semblaient
perpétuels et me tourmentaient. J’accueillais men
talement toutes sortes de pensées intruses, faute de
ne jamais leur barrer l’accès.
Je m’interrogeais, m’inquiétais, me tracassais,
extrapolais, imaginais et étais anxieuse au point
d’achever la plupart de mes journées complètement
épuisée. Dieu finit par me montrer que j’étais
dépendante du raisonnement à outrance et qu’il
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fallait que cela cesse. Ce sevrage ne s’est pas
fait en un jour. En effet, j’affirmais, au début de
chaque séance de gymnastique mentale: « Je ne
m’inquiéterai pas ni n’essaierai de tout résoudre »,
et progressivement, j’ai appris à remettre ma vie
entre les mains de Dieu.
Réfléchissez-y
Prenez du repos
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et rafraîchirai votre âme.] » Jésus veut soulager
nos fardeaux et nous offrir du repos . The Message,
traduction nord-américaine contemporaine de la
Bible, restitue ce passage en ces termes : « Etes-vous
fatigués? Exténués? Ereintés spirituellement? Venez à
moi. Suivez-moi et vous recouvrerez la vie. Je vous
montrerai comment réellement vous reposer. Marchez
et oeuvrez avec moi, observez comment je fais.
Assimilez les rythmes naturels de la grâce. Je ne vous
ferai rien porter de lourd ou d’inconfortable. Restez
en ma compagnie et vous apprendrez à vivre en toute
liberté et en toute légèreté » (Matthieu Il : 28-30).
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de constater que je n’ai pas besoin de savoir tout sur
tout! Qu’il nous devienne facile d’affirmer: « Je
n’ai pas la réponse à ce dilemme et ne vais pas m’en
préoccuper car Dieu est aux commandes. Je Lui
fais confiance. Je vais me reposer sur Lui et vivre
en toute liberté et en toute légèreté! » Quand nous
fléchissons sous le poids des soucis, luttant, peinant
et nous angoissant, un congé mental et émotionnel
s’impose. Il est indispensable que nous permettions à
notre pensée, saturée de questions quant à la gestion
de nos problèmes, et à nos émotions, bien ballotées,
de récupérer. L’inquiétude n’est vraiment pas de tout
repos. Au contraire, elle nous en prive totalement.
C’est pourquoi, la prochaine fois que vous vous
sentirez accablé d’une lourde charge mentale, ou
inquiet et anxieux, surtout rappelez-vous qu’il vous
est possible de « vivre en toute liberté et en toute
légèreté », Pour cela, il vous suffit de vous reposer
sur Dieu. Si quelqu’un devait vous demander ce
que vous comptez faire pour régler votre problème,
répondez-lui que vous accordez une pause à votre
âme et que l’heure n’est pas à la réflexion.
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Réfléchissez-y
Réfléchissez-y
A l’heure actuelle, pour quoi vous faut-il plutôt
prier que vous inquiéter?
Un choix s’impose à vous
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par l’Esprit » au quotidien? Pour vous répondre
et vous y aider, je vais vous présenter maintenant
quatre alternatives sur lesquelles vous prononcer
Pour chacune d’entre elIes, notez que l’inquiétude
consiste à marcher selon la chair et l’autre option à
marcher par l’ esprit . Si vous avez à coeur de suivre
cette dernière, un quadruple choix s’impose :Vous
inquiéter ou adorer Dieu. Vous inquiéter ou placer
votre foi et votre confiance en Dieu. Vous inquiéter
ou obéir à Sa Parole. Vous inquiéter à votre sujet en
vous demandant « Que va-t-il m’arriver ? » ou
vous en remettre pleinement à Dieu afin de pouvoir
vous consacrer à être une bénédiction pour autrui.
58
Dieu nous ayant créés afin que nous L’adorions, je
ne crois pas qu’il nous soit possible de surmonter
nos épreuves et tentations sans devenir des
adorateurs. Dieu est bon, même lorsque nos
circonstances ne le sont pas ! S’Il ne répond pas
toujours immédiatement aux désirs de notre coeur,
c’est parce qu’Il connaît le moment opportun pour
toutes choses. Nous pouvons Lui faire entièrement
confiance. Dieu souhaite que nous développions
une relation personnelle profonde avec Lui et
un amour débordant pour Lui, au point de nous
apercevoir que nous ne pouvons pas vivre sans Lui.
C’est ainsi que nous acquérons l’attitude qu’Il
attend de nous. Connaître Dieu intimement est plus
important que voir nos souhaits instantanément
exaucés. Alors arrêtez de vous inquiéter, remettez
vos préoccupations à Dieu et vivez dans la grâce.
Cette dernière n’est pas qu’une faveur divine,
mais une véritable puissance! Ne perdez pas un
jour de plus à vous tourmenter. Définissez le
périmètre de votre responsabilité et n’empiétez pas
sur celui de Dieu. Quand nous faisons ce qui est
en notre pouvoir, Dieu intervient et fait le reste.
59
Donc, remettez-Lui vos soucis et votre personne,
adorez- Le et appliquez-vous à jouir de la vie
d’abondance et de plénitude qu’Il a pour vous. Dès
que l’inquiétude se manifeste en vous, interrompez
de suite ce mécanisme de pensée pernicieux en
déclarant: « Je ne m’inquiéterai pas. Je t’adore
et te glorifie, Seigneur. Tu es bon et je te fais
totalement confiance. »
Réfléchissez-y
60
brandi devant soi, mais aucune s’il est laissé à
terre ou de côté. Lorsque le diable nous attaque au
moyen de circonstances ou de pensées désagréables
suscitant l’inquiétude et la peur, nous devrions
avoir le réflexe immédiat de lever notre bouclier
de la foi. Comment? En décidant instantanément
de faire confiance à Dieu au lieu de tenter, en vain
, d’atteindre la victoire par notre seule inquiétude.
Il est alors très utile d’affirmer haut et fort: « Je
fais confiance à Dieu dans cette situation! » Dites-
le avec fermeté et conviction. Jésus para à chaque
tentation du diable d’un « Il est écrit » suivi de
la citation du verset qui la contrait (Luc 4) . Nous
pouvons faire de même. La Parole de Dieu est
puissante et redoutable pour l’ennemi, quel que soit
son stratagème.
61
toute sa confiance en Dieu, refusant de se soumettre
à l’inquiétude ou à l’anxiété. Si vous êtes un chrétien
qui, sans cesse, courbe le dos, comme sous l’effet
d’un poids perpétuel, c’est que quelque chose ne va
pas. Peut-être avez-vous eu foi en Christ pour votre
salut, mais cela ne signifie pas que vous vivez par
la foi. Le plus lourd des fardeaux qu’il nous faille
porter dans notre vie, c’est nous-mêmes. Gérer au
quotidien notre propre personne, notre existence,
nos sentiments, nos tentations, notre caractère et
notre intimité, tout ceci peut vite se transformer en
une charge écrasante si nous ne nous remettons pas
complètement, par la foi, entre les mains de Dieu.
Laissons également de côté les fardeaux de la santé,
de la réputation, du travail, du foyer, des enfants et
de tout ce qui nous préoccupe. La Bible nous le dit:
Dieu est fidèle (l Thessaloniciens 5 : 24). C’est
l’une de Ses caractéristiques majeures. En tous
temps et en tous lieux, nous pouvons compter sur
Sa présence et Ses interventions, pour nous. C’est
pourquoi nous devrions systématiquement Lui
accorder notre pleine confiance. Quand tel sera le
62
cas, nous serons en mesure de tout affronter.
Certes, vous connaîtrez toujours des situations
potentiellement préoccupantes, néanmoins, avec
l’aide de Dieu, vous pouvez les dépasser et jouir de
la vie. Apprenez à dire par votre bouche ainsi que
sincèrement dans votre coeur: « Seigneur, je place
toute ma confiance en Toi, je n’ai donc aucune
raison de m’inquiéter!
Il était une femme qui portait un lourd fardeau.
Elle n’en dormait plus et ne mangeait plus ; sa santé
était menacée... jusqu’à ce jour où elle trouva un
tract chrétien. Celui-ci relatait l’histoire d’Anne
qui, elle aussi, avait enduré des choses pesantes
mais avait fini par apprendre à toutes les confier
au Seigneur. Anne avait compris qu’elle ne pouvait
porter un tel poids, qu’il lui fallait laisser Dieu s’en
charger. Pour ce faire, elle les Lui avait remises
et abandonnées pour de bon, prenant soin de les
oublier. A chaque fois qu’une préoccupation surgit
ou ressurgit, remettons-la à Dieu, jusqu’à ne plus en
avoir aucune et ainsi connaître la paix parfaite. La
persévérance est fondamentale pour vaincre Satan.
63
Vous devez lui montrer que vous ne plaisantez pas.
Gardez votre bouclier de la foi toujours levé et
vous aurez la victoire. J’ai dû intégrer le fait que
Dieu n’interviendrait pas tant que je m’inquiétais.
Cependant, dès que je Lui fis confiance, Il mit Son
plan en oeuvre. A force de foi et de patience, je suis
devenue le témoin fasciné des miracles accomplis
par Dieu dans ma vie.
Réfléchissez-y
65
bien libère Sa puissance d’intervention dans notre
existence.
67
Réfléchissez-y
69
avec de tout nouveaux systèmes de traitement de
l’information puis les exploiter au mieux, en dépit
d’un rodage technique éprouvant. Aujourd’hui, nous
nous accordons tous à les déclarer tellement plus
performants que les anciens... mais il a fallu nous
montrer tenaces !
C’est par notre foi et notre patience que nous
héritons des promesses de Dieu. (Hébreux
10 : 36) Quel que soit le temps nécessaire au
renouvellement de votre intelligence, à l’aide de
ces pensées puissantes, ne lâchez rien! Vous lui
apprenez actuellement à travailler pour, et non plus
contre vous. N’oubliez pas que là où va la pensée,
l’homme suit.
Réfléchissez-y
Pour quelle(s) situation(s) spécifique(s) vous
faut-il faire confiance à Dieu aujourd’hui?
Pack de puissance
70
donnerai du repos. [ e soulagerai, réconforterai et
rafraîchirai votre âme.] »
Matthieu Il : 28
73
Dieu dans l’Ancien Testament, « Jéhovah-Jiré »,
signifie « L’Eternel qui pourvoit ». Nous sommes
enfants de Dieu. Il est notre Père et a plaisir, comme
un parent naturel, à nous offrir ce qui nous est
nécessaire.
Dave et moi avons quatre enfants. Ils nous aiment
; nous les aimons et, de ce fait, partageons tout ce
que nous possédons avec eux. En aucun cas nous
ne pourrions les laisser dans quelque nécessité alors
que nous jouissons de l’abondance. Or, Dieu est un
bien meilleur parent que nous.
74
Si J’avais faim, Je ne te le dirais pas, car le monde
est à moi, avec tout ce qu’il contient. » Parce que
l’intégralité des ressources célestes et terrestres sont
à l’entière disposition de Dieu, Il peut répondre
absolument à tous nos besoins. Il nous aime et veut
prendre soin de nous. Si nous L’aimons et faisons
de notre mieux pour peu à peu apprendre à Lui
obéir comme Il l’entend, Il s’assurera que nous ne
manquions de rien. Ce sont Ses enfants qu’Il veut,
par-dessus tout, bénir.
Réfléchissez-y
75
Christ. » Paul ne leur promettait pas que Dieu
leur donnerait tout ce qu’ils désiraient sinon qu’Il
subviendrait à tous leurs besoins. Bien souvent,
nous entendons par « besoins » les nécessités de
base de la vie, à savoir la nourriture, le logis, les
vêtements et l’argent pour se les procurer. Toutefois,
j’ai la conviction que Dieu nous a créés avec des
attentes plus variées et plus élevées. En effet, nous
ne pouvons pas vivre sans la sagesse, la force, la
santé, l’amitié et l’amour mutuel, ainsi que les dons,
talents et aptitudes qui nous permettent de mener à
bien ce que nous sommes supposés accomplir dans
la vie. Nos besoins sont donc considérables et Dieu
veut tous les combler tandis que nous Lui obéissons
et Lui faisons pleinement confiance. Nous devons
avoir la certitude qu’Il le veut pour nous et devrions
habituer notre intelligence à demeurer dans l’attente
à ce sujet.
76
6 : 7). Si nous ne pouvons pas espérer récolter
ce que nous n’avons pas semé, attendons-nous
néanmoins, lorsque nous semons de bonnes graines,
à obtenir de bons résultats. Cette vérité s’applique à
chaque domaine de notre vie: la santé, les finances,
nos capacités, nos relations et tout autre champ
concernant notre bien-être. Si nous semons de
bonnes graines en prenant soin de notre corps, le
nourrissant et l’hydratant correctement, lui offrant
suffisamment de repos, à l’abri d’un stress excessif,
nous pouvons espérer récolter une bonne santé. Si
nous semons de la miséricorde, nous récolterons
de la miséricorde; si nous semons du jugement,
nous récolterons du jugement. Si nous pardonnons,
nous serons pardonnés. Si nous sommes aimables,
nous aurons des amis. Si nous faisons preuve de
générosité, nous recevrons de la générosité en
retour. Cette loi de la semence et de la moisson est
l’une des plus simples à comprendre et elle génère
une puis- sance extraordinaire dans notre vie.
Réfléchissez-y un instant... Vous souhaitez vous
lier d’amitié? Soyez avenant !
77
Qu’est-ce que la prospérité?
78
notre âme prospère, notre être intérieur s’épanouit.
La paix, la joie et le contentement nous habitent.
Nous vivons motivés par la certitude du sens de
notre destinée, du plan parfait que Dieu a pour nous.
Nous grandissons spirituellement et entretenons
avec nos prochains des relations fortes et aimantes.
79
Timothée 6 : 10).
L’argent nous permet non seulement de subvenir à
nos besoins mais aussi d’être des bénédictions pour
nos prochains, particulièrement pour ceux qui ne
peuvent répondre, seuls, aux leurs. Grâce aux dons
que reçoit notre ministère, nous prêchons l’Evangile
en trente-huit langues, dans environ deux tiers du
monde. Nous offrons aussi de la nourriture et de
l’eau potable là où elles manquent, fondons des
orphelinats, apportons la Parole de Dieu en prison
ainsi que notre aide de maintes autres façons encore.
80
somme d’argent (des « talents ») proportionnelle
à leur capacité de gestionnaire. Le premier qui se
voit confier la plus importante (cinq talents, soit
environ cinq mille dollars américains actuels)
l’investit judicieusement et restitue ainsi le double
à son maître. Reconnaissant, ce dernier le félicite
et s’engage à lui attribuer davantage. Ce récit me
semble clairement confirmer que Dieu attend de
nous que nous soyons des investisseurs avisés
et nous récompense quand tel est le cas. Si nous
devons impérativement nous abstenir de tout amour
matériel ou appât du gain, veillons à optimiser nos
moyens. Mettons notre argent au service de Dieu et
de notre prochain, et n’essayons jamais de manipuler
Dieu ou autrui pour en gagner! Bien que l’argent
ne soit qu’une composante mineure de la véritable
prospérité, nous en avons besoin et pouvons
demander à Dieu d’y pourvoir en abondance.
Réfléchissez-y
81
lorsqu’il s’agit de prospérité ?
82
perte. Obnubilées par la crainte de ne jamais avoir
suffisamment, elles font parfois de leur existence
une vie étriquée, sans aucun partage.
83
Continuez de croire pleinement en l’aide de Dieu et
préparez-vous avec aplomb à prospérer dans tous
les domaines de votre vie. Si c’est un emploi dont
vous avez besoin, attendez-vous à ce que Dieu vous
favorise dans vos démarches.
84
nécessaire, nous faisons précisément ce que Satan
souhaite. Car, si la volonté de Dieu a pour sésame
notre foi, celle du diable, elle, utilise la peur.
Adolescente puis jeune adulte, je dus pourvoir seule
à mes besoins. Je ne sollicitais de mes parents que ce
que je ne pouvais absolument pas obtenir autrement,
compte tenu des sévices sexuels que j’endurais. Si
je demandais quoi que ce soit à mon père, il me
fallait systématiquement le « rétribuer ». Afin
d’éviter cela, soit je m’assumais, soit je faisais sans.
Cette période de ma vie ancra en moi une telle peur
de manquer que j’appréhendais même de me servir
de ce que je détenais. Habituée à souffrir, quel ne
fut pas mon étonnement lorsque je compris que
Dieu aimait m’accorder ce qui était bon pour moi
et tenait à ce que j’en profite pleinement! Je dois
avouer qu’il me fallut du temps pour reconditionner
ma façon de penser en conséquence.
Rappelez-vous que la pensée est un champ de
bataille que Satan s’applique à parasiter en défiant
la Parole de Dieu, dans le but de nous convaincre
que ses mensonges sont réels. « Réfutez [toutes
85
ces pensées intruses] et amenez[-les] captive[s]
à l’obéissance de Jésus-Christ. » (2 Corinthiens
10 : 5) Considérez-vous comme un enfant de Dieu,
une personne qu’Il aime et est heureux de combler.
Semez de la bonne graine en aidant ceux dans le
besoin, abstenez-vous scrupuleusement de ressasser
ce qu’il vous manque et proclamez, à la place, que
vos attentes sont satisfaites. Voici plusieurs pensées
bibliques utiles que vous pourriez envisager de vous
répéter mentalement et à haute voix:
• Dieu pourvoi[t]à tous [mes] besoins
conformément à Sa richesse, en Jésus-
Christ » (Philippiens 4 : 19).
• Dieu me bénit et fait de moi une bénédiction
pour autrui (Genèse 12 : 2).
• Je donne et il m’est donné, « une bonne
mesure, tassée, secouée et qui déborde » (Luc
6 : 38).
• Dieu [me] donne tout avec abondance pour que
[j’]en Jouiss[e] (1 Timothée 6 : 17).
• Je sers Dieu et Il prend plaisir à ma prospérité
(Psaume 35 : 27).
86
Puisque nous recevons de Dieu à la mesure de
notre foi, il nous est vital d’adopter l’état d’esprit
adéquat. Ne vous prédisposez pas à une vie de
manque ; attendez-vous, au contraire, à l’abondance
divine, comme Dieu nous le promet dans Sa Parole.
Réfléchissez-y
De grandes espérances
87
patiemment bénir Ses enfants, mais qu’Il cherche,
pour ce faire, ceux qui comptent sur Lui (Esaïe
30 : 18).
88
Voici une histoire qui j’espère vous encouragera
à croire que Dieu peut faire bien plus que vous ne
l’imaginez. Avant la Guerre de Sécession (1861-
65), un certain Edmund McIlhenny dirigeait une
exploitation de sel et de sucre sur Avery Island,
île de sa belle-famille, en Louisiane. En 1863,
une invasion de « l’Union » l’obligea à quitter
domicile et entreprise pendant deux ans. A son
retour, en 1865, il retrouva ses plantations de canne
à sucre et ses mines de sel totalement dévastées.
Seuls quelques piments rouges continuaient de
pousser au jardin. Monsieur McIlhenny réfléchit
alors à ce qu’il pourrait en faire et mit au point une
sauce destinée, à relever les aliments insipides...
la très célèbre sauce Tabasco , aujourd’hui encore
produite par les McIlhenny, selon la même recette
vieille de 144 ans! Cet homme avait tout perdu
pendant la guerre; sa vie aurait pu être anéantie. Il
n’en fut rien car Dieu prit soin de lui, comme Il
prendra soin de vous si vous persévérez.
89
Mettez-vous à méditer et à affirmer : « Dieu
répond à tous mes besoins avec abondance. Je
compte pleinement sur Lui pour me combler dans
chaque domaine de mon existence. Il a un plan
parfait pour moi et je m’attends à un formidable
avenir. » Considérez-vous comme une personne
qui agit avec sagesse et qui, grâce à des réponses
appropriées, sait prendre de bonnes décisions, une
personne saine, remplie d’énergie et de vitalité.
Croyez en votre créativité et en votre ingéniosité.
Attendez-vous à être fréquemment convié, à vous
entourer de bons amis et d’une famille aimante.
Dieu veut que vous espériez de bonnes choses de Sa
part. Dans Jérémie 29 : Il, le Seigneur vous assure
qu’Il nourrit à votre intention des projets et des
pensées « de paix et non d’adversité ». Prenez-Le
au mot et placez de grandes espérances en Lui.
Réfléchissez-y
90
Dieu veut vous bénir
91
nous ne saurions demander. En aucun cas, ce n’est
parce qu’Il refuse que nous soyons bénis. Cette
considération est tout bonnement aux antipodes de
la personnalité de Dieu.
92
• « Béni (heureux, chanceux, prospère et
enviable) est l’homme qui ne marche ni ne vit selon
les conseils des méchants [....] mais qui trouve son
plaisir (et met toute sa joie) dans l’Eternel qu’il
médite jour et nuit ! […] et ainsi tout ce qu’il fait
prospère [vient à maturité]. » (Psaume 1 : 1-3)
93
grand. » (Psaume 115 : 13)
Réfléchissez-y
94
transformer notre manière de penser. Comme bien
d’autres, j’avais besoin qu’elle agisse radicalement
sur ma façon de concevoir les bénédictions et
l’abondance en Christ.
96
deux véhicules était en réalité de cinquante dollars.
Dave eut le dernier mot et nous repartîmes avec le
véhicule le plus cher, un véritable régal à conduire!
A ma grande surprise, deux semaines plus tard, je
reçus une augmentation de salaire inattendue de...
cinquante dollars net. Mon attitude au rabais affectait
tous les domaines de mon existence. Je passais mon
temps à me convaincre mentalement d’acheter ou
de prendre moins que nécessaire, et toujours moins
cher. Par conséquent, je me sentais perpétuellement
défavorisée alors que je me privais moi-même. Je
crois que Dieu s’est servi de cette situation pour
m’aider à rompre ce mauvais mécanisme de pensée.
Je suis convaincue que je n’aurais jamais reçu cette
augmentation si j’avais acquis le véhicule bon
marché. Très souvent, Dieu veut nous offrir ce que
notre coeur désire mais ne le peut face à notre refus
d’accepter Son cadeau. Nous nous persuadons que
cela est trop bien pour nous ou tentons si fort de gérer
seuls notre avenir que nous vivons continuellement
dans la peur, passant à côté de ce que Dieu met à notre
disposition pour jouir du présent.
97
Soyons clairs: je ne suis pas en train de dire
que rechercher des bonnes affaires ou fréquenter
les vide greniers est la preuve d’une attitude au
rabais. En revanche, je ne laisse plus la quête du
meilleur prix diriger l’intégralité de mes achats.
J’ai une amie qui aime beaucoup chiner. C’est
un véritable passe-temps qu’elle partage avec sa
mère . Le nombre d’heures qu’elles consacrent à
arpenter les brocantes et les affaires incroyables
qu’elles y font m’étonnent à chaque fois. Dans
leur cas, ce n’est pas par peur qu’elles s’y livrent,
mais par plaisir et avec joie. Je ne cherche pas non
plus à encourager quiconque à contracter des dettes
en achetant au-delà de ses moyens. Au contraire,
concernant nos finances, nous devrions toujours
honorer le trio « épargner - donner - dépenser ».
Ne dilapidez pas tout ce que vous détenez, mais ne
redoutez pas de vous offrir ce dont vous avez besoin
afin de posséder des choses que vous appréciez.
Avant toute grosse dépense, priez et, si vous disposez
du budget nécessaire et sentez que Dieu en approuve
l’objet, faites-la sans crainte ni culpabilité. Si vous
98
vous reconnaissez ici, décidez de vous considérer
différemment. Vous êtes un être de grande valeur
et méritez de belles choses. Dieu veut vous bénir,
néanmoins il vous faut adopter une bonne image de
vous-même. Imaginez-vous comblé, proclamez que
Dieu répond à vos besoins et préparez-vous à voir
votre vie atteindre un nouveau niveau d’abondance.
Réfléchissez-y
Avez-vous une attitude au rabais ?
Comment pouvez-vous, dès maintenant,
commencer à développer un esprit d’abondance ?
100
tournerez vers les autres, plus vous serez heureux.
Dans Matthieu 26: Il, Jésus affirma que « [n]ous
aurions] toujours des pauvres avec nous », et la
Bible comporte plus de deux mille versets relatifs
à notre responsabilité envers les démunis et les
nécessiteux. Etudiez combien Dieu n’a de cesse de
pourvoir et envisagez-vous comme un être qui donne
plutôt qu’un être qui se trouve perpétuellement dans
le besoin. Vivez dans une attitude d’espérance, à
l’image du roi David qui, dans le Psaume 27 : 13,
s’exclama: « Que deviendrais-je si je n’avais pas
l’assurance de voir l’amour de l’Éternel au pays des
vivants! » Attention, faire montre d’espérance ne
signifie pas nous attendre à ce que Dieu nous offre
tout sans que nous ne fassions quoi que ce soit,
simplement parce que nous y aurions droit. Nous ne
méritons concrètement rien de Dieu, mais dans Sa
grande miséricorde, Il nous permet de recevoir de
Lui le meilleur, à condition que nous vivions dans
une sainte espérance.
A nouveau, que votre vie ne soit pas une sempiternelle
quête aux économies et aux bonnes affaires, aux
101
dépens de vos véritables aspirations. Même si depuis
toujours vous connaissez le manque, cela peut changer
à condition que vous fassiez ce qui relève de votre
responsabilité. C’est-à-dire? Obéissez à Dieu, semez de
bonnes graines, ayez une vision d’abondance, pensez
et proclamez en accord avec la parole de Dieu, et ce
sans discontinuer. Certes, il vous faut faire avec vos
limites actuelles, mais ne croyez surtout pas qu’elles
soient une fatalité. La question de la prospérité me
semble très importante pour nous, humains, et Satan
s’applique ardemment à nous tromper à ce sujet. Il sait
que le sentiment de privation engendre l’apitoiement,
la jalousie, la convoitise et un mécontentement
permanent. Attelez-vous à radicalement remplacer
votre mentalité. Méditez et confessez: « Dieu répond
à tous mes besoins avec abondance. » Ce faisant, vous
allez développer une saine attitude qui vous permettra
de prospérer dans tous les domaines
de votre existence. Je souhaite clore ce chapitre
sur un passage des Ecritures à méditer.
Il exprime avec clarté et puissance ce que Dieu
veut faire pour vous. Je vous exhorte à le lire
102
comme un message personnel du Seigneur à votre
intention. Laissez-le imprégner votre cœur et
transformer votre manière de penser. Fondez celle-
ci sur les vérités que ce verset expose et vous serez
béni comme jamais.
Réfléchissez-y
Etes-vous convaincu que Dieu a l’intention de vous
bénir et de faire de vous une bénédiction pour d’autres?
105
l’avenir, prenons conscience que le moment présent
est un cadeau de Dieu, à déguster immédiatement.
Alors, vivons-le et apprécions-le pleinement.
L’une de mes amies ne s’est mariée qu’à l’âge de
quarante-cinq ans. Cette union était si magnifique
et épanouissante qu’elle répétait souvent que son
époux était son cadeau de la part de Dieu.
106
Le seul moyen d’éviter les regrets est, en effet, de
faire de bons choix et de jouir du présent. Chaque
instant est un cadeau de Dieu. Aujourd’hui, je
m’efforce d’en profiter, ce qui n’a pas toujours été
le cas. J’ai dû travailler dur pour y arriver car j’ai
continuellement besoin de tout planifier. Si je n’y
prête pas garde, je me retrouve à prévoir la tâche
suivante tandis que j’achève celle en cours, ce qui,
évidemment, me vole le moment présent. Bien
que d’être concentrée sur l’instant « t » soit une
bonne chose, il m’arrive d’en manquer la magie,
trop absorbée par mon travail.
107
sein duquel nous ne savourions assurément pas
la vie, je me transformai en bourreau de travail,
tentant de trouver mon utilité et ma valeur via ce
que je faisais, plutôt que qui j’étais. Parce que mes
parents semblaient m’estimer davantage quand
j’étais active et productive, je pensais qu’il me
fallait également agir ainsi auprès de Dieu.
L’ambiance à la maison était très lourde et la peur
faisait, à cette époque, partie intégrante de mon
quotidien. Petite, je n’eus presque aucune occasion
de m’amuser et, une fois adulte, je me rendis compte
que je n’avais jamais été vérita blement heureuse
ni totalement détendue. Les sévices dont je fus
victime firent voler en éclats ce qui restait de mon
enfance. Certes, je devins une grande personne,
mais sans aucune trace de l’insouciance enfantine.
Tout adulte équilibré doit avoir gardé en lui une
part de ce petit enfant. Car bien que responsables,
nous devons aussi être capables de jouer et de nous
amuser. Ne manquons jamais une occasion de rire,
cela est bon pour la santé. D’avoir le coeur léger
nous rend même le travail plus agréable.
108
Cette pensée puissante, « Je vis dans le présent et en
apprécie chaque moment », peut révolutionner votre
existence. Si vous la laissez réellement transformer
votre manière de penser, vous allez véritablement
jouir de votre vie. Même si vous vous considérez
comme une personne « sérieuse », très appliquée,
n’oubliez pas de prendre le temps d’apprécier ce que
vous faites. Ne soyez jamais trop occupé pour vous
délecter de chaque aspect de votre quotidien.
Réfléchissez-y
109
souhaite ardemment que vous jouissiez de votre
vie. En effet, Dieu a notamment pour volonté que
vous en appréciez chaque instant. Comment puis-
je en être si sûre? Parce que Sa Parole l’affirme
à maintes reprises. Le roi Salomon, réputé pour
être un homme d’une grande sagesse, a écrit dans
Ecclésiaste 2 : 24 : « Le seul bonheur pour
l’homme consiste à manger, à boire et à faire jouir
son âme du bien-être, au milieu de son travail. Et j’ai
vu que cela aussi vient de la main de Dieu. » Par
cette formulation, Salomon montre que ce bien-être
éprouvé tandis que nous accomplissons nos tâches
est une volonté de notre part. Ceci ne signifie pas
que notre vie entière ne va être que fêtes et vacances.
110
la présence de Dieu dans chacune de leurs actions.
Certes, il est des éléments de notre quotidien
plus agréables que d’autres mais, tout au long de
la journée, efforçons- nous de nous rappeler que
Dieu est avec nous et que le moment que nous
vivons maintenant est un de Ses cadeaux, pour
nous. J’eus beaucoup de mal à intégrer la notion
de « profiter pleinement de la vie », jusqu’à ce
que j’étudie ce que le Seigneur nous enseignait à ce
sujet. Aujourd’hui, je sais que telle est Sa volonté
et que profiter totalement de mon existence est non
seulement un droit, mais aussi une nécessité. Il me
faut aimer la vie pour moi-même, et pour Jésus qui
a payé le prix fort pour que j’y parvienne.
111
15 : 11), puis : « Demandez et vous recevrez, afin
que votre joie (votre plaisir et votre contentement)
soit complète. » (Jean 16 : 24) Lorsque Jésus
pria le Père (Jean 17: 13), c’est la joie qu’Il requit
à notre intention : « A présent, Je retourne auprès
de Toi, et Je dis tout cela pendant que Je suis encore
dans le monde, pour qu’ils possèdent en eux cette
joie qui est la Mienne, une joie parfaite [qu’ils
puissent expérimenter Ma joie accomplie, Ma
pleine délectation, en eux-mêmes, en leur âme, que
Mon contentement emplisse leur coeur]. »
Face à de telles paroles, à une telle prière,
émanant de Jésus-Christ Lui-même et exprimant
si puissamment Son désir de nous offrir la joie,
comment pourrions-nous encore douter du fait que
Dieu veuille que nous soyons heureux et jouissions
de notre vie? Mais alors, si c’est le désir de Dieu,
comment se fait-il qu’autant d’individus demeurent
dans la tristesse et le malheur? Ce peut être parce que
nous, humains, n’arrivons pas à nous conditionner
mentalement à aimer notre existence. En effet,
nous sommes facilement enclins à basculer dans
112
un état d’esprit de survie et d’endurance laborieuse.
Toutefois, en le renouvelant positivement, vous
pourrez savourer la vie comme jamais auparavant.
En fait, plus vous apprécierez votre réalité, plus elle
vous sera agréable. Par conséquent, n’attendez pas
davantage. Méditez et répétez sans relâche: « Je
vis dans le présent et en apprécie chaque moment. »
113
Réfléchissez-y
116
aujourd’hui, à profiter de chaque instant.
Réfléchissez-y
117
En guise de pensée à répéter, je choisis alors: « Je
profite de ce moment dans ma vie et de la tâche en
cours. » En somme, ce que je réalisais avant par
routine et par contrainte, je le fais aujourd’hui pour
rendre gloire à Dieu.
119
polyvalence », Si de jongler avec plusieurs tâches
diverses et variées s’avère nécessaire dans certaines
professions ou situations, je doute que cette
polyvalence, ou « multitâche » pour les Nord-
Américains, nous soit particulièrement salutaire et
bienvenue dans notre quotidien. Essayer de réaliser
trop de choses à la fois génère du stress et nous conduit
à n’en apprécier aucune. Certains peuvent être sur
plusieurs fronts en même temps tout en demeurant
calmes et concentrés. Toutefois, ces individus aussi
ont leurs limites, et celles-ci devraient toujours être
respectées. Quelles que soient nos capacités et nos
habitudes de travail, il nous faut rester conscients que
pression, confusion et irritation ne nous permettent
pas de profiter de l’instant.
Je vous mets au défi d’arrêter le cumul excessif
des tâches et d’apprendre à être à ce que vous
faites. Appliquez-vous à n’en exécuter qu’une à
la fois et engagez-vous à y prendre plaisir. Passe
encore, bien sûr, de lire un ouvrage tandis que vous
patientez dans une salle d’attente. Mais, résistez à
la tentation de mener de concert deux choses qui
120
requièrent toute votre concentration ou attention.
Par exemple, ne téléphonez pas tandis que vous
réglez une facture sur Internet, ne dressez pas la
liste des travaux à effectuer chez vous au beau
milieu d’une réunion, ne vous maquillez pas au
volant, ou encore ne répondez pas à un e-mail ou
sms en conduisant.
121
requiert de la discipline, ce qui en vaut la peine car
cela vous aidera à apprécier le moment présent.
J’ai récemment progressé dans ce domaine en
décidant de ne plus répondre au téléphone lorsque
j’effectuais quelque chose d’important. Jusqu’alors,
j’avais pour habitude de prendre la communication
quoi que je fasse. Mais, je me suis aperçue que cela
m’irritait et me faisait « perdre le fil ».
122
pieds de Jésus afin de L écouter. Marthe demeura
distraite par ses tâches et Marie déterminée à ne pas
passer à côté de la beauté de ce moment unique.
Jésus dit à Marie qu’elle avait fait un meilleur choix
que sa soeur. Il n’interdit pas à Marthe de travailler
mais déplora qu’elle le fît avec une attitude irritée
et négative. Bien que Jésus souhaite que nous
travaillions assidûment, Il n’en demande pas moins
que nous soyons suffisamment sages pour suspendre
notre tâche au profit du miracle de l’instant.
123
vous tombez le plus souvent? Vous arrive-t-il
d’avoir la tête si pleine d’idées en tous genres que
vous avez l’impression d’avoir le périphérique à
heure de pointe à la place de votre pensée? Respirez
profondément, levez le pied et soyez décidé à ne
réaliser que ce que vous pouvez faire avec calme
et plaisir.
124
le punir... il s’amusa avec le motif floral du papier
peint! C’est incroyable ce que l’on peut apprendre
en observant les enfants. Ils savent faire de tout, y
compris de leurs corvées et punitions, une source
de réjouissance. Ils pardonnent rapidement et font
confiance aisément.
Approchez-vous de Dieu avec une confiance
enfantine qui n’exige pas de toujours comprendre
les « pourquoi » qui sous- tendent chaque chose.
La plupart des parents connaissent la lassitude des
cent « pourquoi? » par jour que leur infligent
leurs bambins. Je pense que Dieu la connaît aussi.
125
spirituellement et l’apprécierez comme jamais
auparavant. N’oubliez pas que jouir de la présence
de Dieu dans tout ce que nous entreprenons, à
chaque instant, est notre but!
Réfléchissez-y
126
comment y remédier? Comment puis-je passer
une bonne journée si je dois, au cours de celle-ci,
côtoyer des individus qui me déplaisent?
127
elle s’exprimait en espagnol, je n’ai pas saisi de quoi
elle parlait. Cependant, j’ai décidé de m’apaiser de
suite en pensant sciemment qu’il s’agissait peut-
être d’une urgence. Au lieu de perdre toute joie au
profit de la colère, j’ai opté pour l’indulgence et ai
préservé ma bonne humeur.
Dieu a créé une multitude de personnes, aux
caractères et personnalités très différents, et je
crois sincèrement qu’Il les aime toutes. La diversité
semble chère au Seigneur. Il suffit de jeter un
simple coup d’oeil à la nature qui nous entoure
pour le constater. Dieu a conçu la variété et a
affirmé que Sa création est bonne. Je vous exhorte
donc à accepter ceux qui sont différents de vous et à
apprendre à les apprécier, à l’instar de Dieu.
Nous rencontrons toutes sortes d’individus.
Certains par choix, d’autres parce que nos chemins
se croisent, simplement. Décidez de trouver un
moyen d’éprouver de la sympathie même envers
ceux qui vous dérangent, autrement beaucoup
de vos « moments présents » vous seront
désagréables.
128
Réfléchissez-y
129
même manière, trop dormir nuit. En bref, quel que
soit le domaine impacté, tout déséquilibre entraîne
confusion et détresse dans notre vie, nous dérobant
la joie du moment présent.
130
Réfléchissez-y
131
Si vous vous débattez avec la culpabilité, la
condamnation, la honte, les remords ou les regrets
d’antan, sachez que Dieu vous pardonnera et vous
en libérera, à condition que vous le Lui demandiez.
Si vous éprouvez de la déception à cause d’erreurs
du passé, il est temps de vous en débarrasser et
de vous tourner vers l’avenir. En somme, il n’y a
pas de place pour le passé! J’ai récemment écrit
dans mon journal intime que je supprimais toute
fonction « marche arrière » de ma vie, et ce afin
de ne plus perdre mon temps à y repenser.
132
toutes les clés que je vous ai données et ajoutez les
vôtres au fur et à mesure de votre progression dans
votre nouvelle vie de réjouissance. Et par-dessus
tout, continuez de méditer et de confesser cette
pensée puissante: « Je vis dans le présent et en
apprécie chaque moment. »
Réfléchissez-y
133
à un problème ou à une situation conflictuelle,
posez-vous deux questions. La première: « Est-ce
important? », et la seconde: « Combien de temps
et d’énergie dois-je y investir?
Ayez conscience de ce qui importe vraiment dans
la vie et concentrez-vous sur ces choses. Apprenez
à discerner les sujets mineurs des sujets majeurs.
134
dans votre vie et qu’il ne vous est pas nécessaire
d’y ajouter quelque contrainte. Alors, quand l’envie
de vous engager dans une « bataille»
vous guette, prenez un peu de recul et voyez
si « le jeu en vaut la chandelle ».
Réfléchissez-y
135
nous nous comportons comme Moïse, nous faisons
davantage plaisir aux hommes qu’à Dieu, et en
devenons inefficaces. Certes, nous voulons tous
que les autres nous estiment, mais n’oublions pas
que, bien souvent, leurs attentes sont irréalistes,
motivées par leur seul égoïsme. Nous ne pouvons
savourer le moment présent que Dieu nous offre si
nous Lui désobéissons au beau milieu de celui-ci.
Réfléchissez-y
136
Je mène à bien ma tâche et après, quand ce sera fini,
je pourrai m’amuser et me détendre.
Quelques années plus tard, je me mis à évaluer
le temps que je passais au pupitre et compris qu’il
me valait mieux profiter, sans délai, du moment
présent. Plutôt que d’attendre les rares périodes
de loisirs pour m’amuser, je décidai de le faire en
travaillant, à chaque prédication et enseignement.
137
anonyme qui circule depuis des années et qui a déjà
encouragé des millions de personnes
à jouir de chaque journée, de chaque moment de
vie. Inspirez-vous en...
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de vivre chaque jour projeté dans l’avenir. J’ai été
de ces personnes qui jamais ne voyagent sans leur
thermomètre, leur bouillotte, leur bain de bouche,
leur parapluie et leur parachute.
Si c’était à refaire, j’irais dans des tas d’endroits,
ferais des tas de choses et voyagerais plus léger.
S’il me fallait vivre ma vie à nouveau, je quitterais
mes chaussures plus tôt au printemps et resterais
pieds nus plus tardivement en automne. Je ferais
bien plus l’école buissonnière. Je n’aurais pas de
si bonnes notes, à moins que cela n’arrive par
accident. Je ferais bien plus de tours de manège. Je
cueillerais plus de pâquerettes. »
Réfléchissez-y
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pleinement votre vie !
Pack de puissance
Joyce
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