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DES PENSEES PUISSANTES

J’AI VAINCU MES PEURS


Title: J’AI
Dis leur que je lesMES
VAINCU aimePEURS
Auteur : Joyce Meyer
Titre original anglais: Tell
PowerThem I Love Them
Thoughts
Editeur: P.T.W. (Prepare The Way)
Tel\Fax:(+202) 26678980 - 26678981
Traducteur : Joyce Meyer Ministries-Francophonie

Préparation graphique et technique:


PTW, Joyce Meyer Ministries Allemagne,
Joyce Meyer Ministries-Francophonie

N° de dépôt :
Numéro international:
2ième édition:

Tout droit d'imprimer en langue française est


réservé à l'éditeur.
Toute représentation ou reproduction – intégrale
ou partielle – faite sans le consentement de
l'auteur, est illicite

Prepare The Way


www.ptwegypt.com

Printed In Egypt by P.T.W, 2013


2
Pensée Puissante
1
Je ne vivrai pas dans la peur
Je ne vivrai pas dans la peur « Car ce
n’est pas un esprit de timidité (de lâcheté,
de crainte veule et servile) que Dieu nous
a donné, mais un esprit de force, d’amour
et de sagesse (de sérénité et d’équilibre, de
discipline et de maîtrise de soi). » 
2 Timothée 1 : 7

Aux États-Unis, la célèbre rubrique de conseils


aux lecteurs intitulée « Ann Landers », du
pseudonyme de la chroniqueuse, aurait reçu
jusqu’à dix mille courriers de sollicitation par mois.
Leur principal objet ? La peur. Pour reprendre les
3
termes de la Journaliste : « Les gens ont peur de
perdre leur santé, leurs biens et leurs proches. Ils
ont peur de la vie elle-même. » 

Cette affirmation n’est pas difficile à croire. Je


vois tellement de personnes régies par la peur. Parce
que celle-ci peut dominer toute la vie d’un individu,
je suis convaincue de l’importance de la pensée
puissante : « Je ne vivrai pas dans la peur. » Tant
que le joug puissant de la crainte n’est pas brisé,
nous en demeurons captifs, c’est-à-dire incapables
de suivre librement notre cœur ou même Dieu. Pour
jouir du plan parfait que le Seigneur nous réserve et de
toutes les bénédictions qu’Il souhaite nous offrir, nous
devons tout simplement refuser de vivre dans la peur.

Si la peur contrôle notre vie, nous ne profitons


de rien. Prenons l’exemple de Sarah, invitée à une
soirée. Bien que ravie d’avoir été conviée, la jeune
femme, lorsqu’elle arrive à la fête, se met à craindre
de ne pas avoir l’apparence adéquate. Elle se sent
alors mal à l’aise et commence à se comparer aux

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autres. Elle observe qui parle avec qui, puis part
mentalement dans l’analyse exagérée de ceux qui
lui adressent la parole et comment, sur quel ton. En
bref, elle redoute tellement d’être rejetée qu’il lui
est impossible de se détendre et de juste apprécier
ce moment.

Sarah est si obnubilée par sa personne qu’elle


n’est vraiment pas en mesure de s’ouvrir à autrui.
De ce fait, elle semble distante et peu amicale.
Comme vous pouvez le deviner, la jeune femme
n’est pas invitée à la soirée suivante et en déduit
ainsi que ses appréhensions quant à sa capacité à
être appréciée et intégrée étaient fondées. Ce qui est
triste dans cette histoire, c’est que c’est la peur qui
en a monté de toutes pièces le scénario.
Ce soir-là, le combat qui s’est joué sur le
champ de bataille de la pensée de Sarah a été si
acharné qu’elle en est restée confuse, ne pouvant
apprécier ni quoi, ni qui que ce soit. En effet, elle
était trop occupée à tenter de mettre de l’ordre
dans ses émotions et à lutter contre son ennemie,

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la peur. Parce que la peur engendre le tourment,
nous devons refuser de l’entretenir, ou bien nous
connaîtrons une vie malheureuse.

Réfléchissez-y

Prenez un moment pour réfléchir à ce que serait


votre vie si vous étiez libéré de la peur. En quoi
une vie sans aucune peur différerait-elle de votre
vie actuelle?

Comment la peur opère

S’il existe bien plus de variétés de peurs que


nous ne pouvons en nommer ou dénombrer, elles
ont toutes la même source et le même but. Elles
viennent de l’ennemi et ont pour objectif de nous
voler la vie que Jésus nous a offerte, au prix de la
sienne.

Nous avons tendance à penser que la peur est


juste une émotion ou un sentiment, pourtant elle
nous affecte aussi physiquement.
Dans son ouvrage intitulé Who Switched Off
6
My Brain? : Controlling Toxic Thoughts and
Emotions ?, le Dr Caroline Leaf fait remarquer
que la peur « déclenche plus de 1400 réactions
physiques et chimiques identifiées, active plus de
30 hormones et neurotransmetteurs différents » et
qu’elle est à l’origine de tout stress. Lorsque la peur
provoque un stress en nous, notre corps se retrouve
à « mariner» dans un mélange chimique toxique,
ce qui s’avère, bien entendu, extrêmement nocif et
dangereux pour notre bien-être corporel.
Satan utilise la peur de maintes manières pour
nous voler. En effet, la crainte de ne pas être accepté
tel que nous sommes nous pousse à développer une
personnalité factice qui étouffe notre être véritable
et dissimule ce que Dieu a originellement fait de
nous. La peur de l’échec nous empêche d’essayer
de nouvelles choses ou de nous aventurer à
entreprendre davantage dans que ce que nous avons
l’habitude de faire. La peur de l’avenir peut nous
gâcher toute réjouissance présente. Même une peur
comme celle de prendre l’avion peut nous amener
à nous priver de la découverte et du plaisir de lieux

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magnifiques et impressionnants que nous aimerions
visiter. La peur est à même de totalement nous
paralyser voire, aux stades les plus avancés, nous
conduire à des actes complètement irrationnels,
causant alors des problèmes d’ordre mental et
émotionnel.

Dans un de ses numéros d’août 1989, le magazine


hebdomadaire nord-américain Time publia une
histoire qui nous montre combien la peur peut
s’avérer profondément obsédante et destructrice.
À l’époque, un certain Charles Bodeck, ancien
trappeur à la retraite, avait été fortement effrayé par
le battage médiatique réalisé autour de la maladie de
Lyme. Cette forte appréhension venait du fait qu’il
avait plusieurs fois attrapé des tiques au cours de ses
anciennes expéditions. Craignant d’avoir été ainsi
contaminé et d’avoir contaminé son épouse, il avait
multiplié les rendez-vous et examens médicaux,
heureusement tous rassurants. En effet, les médecins
étaient formels : son épouse et lui-même n’étaient
nullement porteurs de cette maladie.

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Pourtant, la peur absolument infondée de cet
homme le dominait à un point tel qu’il finit par
abattre sa femme avant de retourner l’arme contre
lui. Lorsque les agents de police en charge de
l’enquête inspectèrent sa messagerie électronique,
ils y découvrirent une quantité impressionnante
d’informations relatives à la maladie de Lyme ainsi
qu’un message confirmant un futur énième rendez-
vous médical en vue d’un nouveau dépistage
bactériologique. Ce récit, et d’innombrables autres
moins dramatiques, nous prouvent combien la peur
menace puissamment notre vie. Je suis pleinement
convaincue qu’elle constitue l’instrument du diable,
son outil pour nous maintenir dans le malheur et à
l’écart de la volonté de Dieu. La peur épuise notre
courage, nous amène à tout noircir et empêche
notre progression. Des destinées sont anéanties par
la peur (de la souffrance, de l’inconfort, du manque,
du sacrifice, de la dureté potentielle de la vie, de la
perte d’amis, de la solitude, de voir sa réputation
ternie, d’être incompris, de passer à côté de Dieu,
etc., etc.). Par elle, l’ennemi corrompt notre foi.

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Ainsi, il nous répète : « Crois-moi, ça ne va pas
marcher.
Tes prières ne servent à rien. Tu n’es pas digne
aux yeux de Dieu. Tu es un échec. » La peur vous
dit toujours ce que vous n’êtes pas, ce que vous
n’avez pas, ce que vous ne pouvez pas faire et ne
serez jamais.
Mais le verset 15 de Romains 8 nous confie le
message contraire : « Car vous n’avez pas reçu
un esprit qui fait de vous des esclaves et vous
ramène à la crainte : non, vous avez reçu un esprit
d’adoption [Esprit qui vous conduit à être des fils
adoptifs de Dieu], par lequel nous crions : Abba !
Père ! » Vous n’avez pas à vivre esclave de la
crainte, ni à la laisser contrôler votre existence.
Vous pouvez être hardi, courageux et aventurier.
Le terme « Abba » était utilisé par les jeunes
enfants pour s’adresser à leur père. Cela équivalait
à « papa », moins formel que « père » et plus
intime. Jésus a affirmé que nous pouvions appeler
Dieu « Abba » parce qu’Il nous avait délivrés de
toute peur. Il prendra toujours soin de Ses enfants

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chéris et nous pouvons nous rapprocher sans peur
d’être rejetés. Quand nous courons à Lui, chargés
d’une difficulté ou d’une souffrance, Il nous
attend, bras ouverts, pour nous réconforter et nous
encourager.

L’ennui

Dieu vous a créé pour l’aventure, l’excitation


d’une vie palpitante exigeant de vous des pas de
foi hardis afin que Dieu intervienne en votre faveur.
Tellement d’individus mènent une vie qui ne les
satisfait pas, simplement parce qu’ils refusent
d’aller vers ce à quoi ils aspirent. Ils préfèrent
rester en « zone de sécurité », espace qui, s’il les
rassure, n’en est pas pour autant source de joie et
d’aventure. Ne laissez pas la peur vous priver de
la vie captivante que Dieu a pour vous ou anéantir
votre destinée. Même lorsque vous éprouvez de
la peur, ne permettez pas qu’elle vous mette à
l’arrêt ! Comme je me plais à le dire : « Ressens
la peur, mais avance quand même ! »L’ennui
résulte souvent de la monotonie. Je vous invite à
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apporter davantage de variété à votre vie. Tentez de
nouvelles choses. Quand vous commencez à sentir
que votre existence se tarit et perd de sa saveur,
ajoutez-y un peu de piquant en en changeant ne
serait-ce qu’un aspect. Il est temps de penser et de
déclarer : « Je ne vivrai pas dans la peur. »

Réfléchissez-y

La peur vous contraint-elle à mener une vie


rassurante mais ennuyeuse?

Dès les premiers symptômes Aux États-Unis,


nous avons une publicité qui conseille de prendre,
dès les premiers symptômes, un médicament sans
ordonnance contre le rhume, soignant ainsi le mal
sitôt perçu. Je suis moi-même une adepte de la
vitamine C au moindre mal de gorge ou nez qui coule.
Il est, en effet, sage de canaliser ou éradiquer un mal
à la source, avant qu’il ne prenne quelque ampleur. À
ce propos, la Bible nous exhorte à d’emblée résister
au diable (1 Pierre 5 : 8-9). Cela fait des années que

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j’applique ce principe contre la peur et je vous assure
que la différence est probante.
Je vous recommande vivement, à chaque fois que
vous vous mettrez à ressentir de la peur, quel qu’en
soit l’objet, d’immédiatement prier et confesser : «
Je ne vivrai pas dans la peur. » Vous observerez
des résultats étonnants car lorsque nous prions, Dieu
entend et répond.

En déclarant Sa Parole, nous renouvelons notre


âme et nous nous accordons avec Son plan parfait
pour notre vie. Quoi que Dieu veuille faire pour nous,
nous devons être en adéquation avec Lui afin d’en
bénéficier, d’en jouir (Amos 3 : 3). Le Seigneur
a un plan merveilleux pour chacun, mais ce n’est
qu’en renouvelant intégralement notre intelligence
que nous le rendrons réel (Romains 12 : 2). En
bref, nous devons apprendre à penser comme Dieu
pense et à parler comme Il parle. Or, aucune de Ses
pensées ou de Ses paroles n’est empreinte de peur.
Cette pensée puissante, «Je ne vivrai pas dans la
peur », vous permettra de remplacer la crainte par

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le courage. Formulez-la mentalement à chaque fois
que la peur se présentera et méditez-la également
quand vous ne serez pas dans la crainte.
Ainsi, vous serez bien mieux préparé à lui
faire front dès qu’elle se manifestera. Souvenez-
vous que cela va prendre du temps et veillez à
ancrer cette pensée puissante jusqu’à observer du
changement. Pour ma part, je continue de me la
répéter. Ce matin, au réveil, j’ai déclaré : « Dieu
est à l’origine de cette journée. Je vais l’apprécier
et je ne vivrai pas dans la peur. »

Pour déjouer tout esprit de crainte, Dieu m’a


appris à utiliser ce que j’appelle le « duo de
puissance », à savoir « je prie » puis « je dis ».
En effet, dès que la peur apparaît, je me mets à prier
Dieu afin qu’Il m’aide puis j’affirme que « je ne
vivrai pas dans la peur ». Vous aussi, usez de ce
duo de puissance au moindre état de crainte, et la
peur ne vous contrôlera pas.
Peut-être l’éprouverez-vous encore, mais vous
pourrez la dépasser en prenant conscience qu’il

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ne s’agit que d’une tentative du diable pour vous
empêcher d’apprécier la vie ou de faire quelque
progrès. Faites ce que vous devez, même si c’est
en ayant peur.

Réfléchissez-y

Que pouvez-vous faire pour empêcher la peur de


vous Contrôler ?

La peur ne disparaîtra pas

Parce que la peur ne nous quitte jamais


complètement, nous devons apprendre à la gérer
avant qu’elle ne se propage. Nous ressentons
notamment de la peur car nous sommes des êtres
vivants. Elle peut nous assaillir lorsque nous
accomplissons une chose nouvelle, lorsque les
obstacles nous semblent insurmontables ou que
l’aide dont nous estimons avoir besoin nous
manque. Cela ne signifie pas que nous sommes
lâches, mais juste humains. En revanche, nous

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faisons preuve de lâcheté si nous laissons nos
peurs dicter nos actions ou décisions, au lieu de
suivre notre cœur et de réaliser ce que nous savons
être salutaire pour nous. Émettre de la peur, c’est
simplement tenter d’échapper à ce qu’il nous faut
affronter alors qu’il faudrait y faire face. Notons
que ressentir de la peur et être apeuré sont deux
réalités distinctes. En effet, dans le second cas,
nous offrons à la peur le meilleur de nous-mêmes
en pâture. Par exemple, si je ressens de la colère, je
n’en suis pas moins à même de choisir d’en prendre
le contre-pied en agissant sciemment avec amour et
clémence. De la même manière, nous pouvons être
amenés à ressentir de la peur sans pour autant la
laisser décider à notre place.
Acceptons le fait que la peur ne sera jamais
totalement éradiquée, mais n’oublions pas que
nous pouvons vivre avec courage et hardiesse en
choisissant d’ignorer cette peur éprouvée, car Dieu
nous a promis de toujours être à nos côtés.
N’agissons pas sous l’emprise de la crainte. Le
terme « peur » ne se résume pas à avoir la bouche

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sèche, les mains ou les genoux qui tremblent, mais
à « s’enfuir de », « s’éloigner de » ce qui nous
attend, de ce à quoi Dieu souhaite que nous nous
confrontions. La peur n’est pas un sentiment,
mais un esprit malin qui le génère. Ainsi, quand
nous disons: « Je ne m’inclinerai pas devant la
peur » nous signifions en réalité : « Je ne fléchirai
pas par peur. » Car, elle nous amène à nous
diminuer, nous dérober, pour finalement « nous
retirer du jeu ». La peur diminue considérablement
notre foi, jusqu’à, si nous la laissons faire, l’anéantir.
Pour tout chrétien, la seule attitude envisageable
à l’égard de la peur est de la refuser. Ne reculez
devant rien par crainte. Imaginons que vous
projetiez quelque chose qui, selon vous, est une
volonté de Dieu. À ce moment-là, survient un
élément remettant en cause la viabilité de ce projet
ou révélant la désapprobation de certains. Vous
prenez alors conscience que pour accomplir ce que
Dieu attend de vous, il va peut-être vous falloir
vous séparer d’amis, renoncer à des ressources ou
à votre réputation. Le premier réflexe n’est-il pas

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alors de commencer à vous rétracter ?
Dieu le sait bien et c’est pour cette raison qu’Il
vous demande de ne pas vous effrayer. Qu’entend-
Il ainsi ? De faire un pas après l’autre, quel que
soit votre ressenti, et d’agir selon Sa volonté, car
cela est l’unique moyen de vaincre la peur et de
progresser.
J’ai décidé d’être confiante coûte que coûte, que
je me sente intérieurement en confiance ou non.
Parfois cela m’est facile, parfois moins, mais je sais
que je peux compter chaque jour, sur la présence
de Dieu et donc mener à bien ce qui est nécessaire
tout en me réjouissant. Je choisis d’être confiante
plutôt que craintive, même lorsque des situations
potentiellement anxiogènes apparaissent.

Je fais de cette assurance mon attitude et ne la


limite pas à un simple sentiment. Le diable déteste
que nous soyons confiants, convaincus de la
présence de Dieu et des moyens qu’Il nous donne
pour aller au bout de tout ce qu’implique notre vie.
Je vous exhorte à méditer sur cette pensée

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puissante : « Je ne vivrai pas dans la
peur. » Répétez-vous mentalement cette pensée,
encore et encore, afin de vous préparer en amont
à résister à la peur. Ayant déjà pris la décision
d’avoir le dessus, il vous sera plus aisé de ne pas
vous y soumettre quand la crainte surviendra.
En renouvelant votre intelligence à l’aide de
ces pensées puissantes, vous vous conditionnez
efficacement à affronter avec confiance toutes vos
futures circonstances.

Réfléchissez-y

Quelle est la seule attitude possible d’un chrétien


face à la peur ?

Agir malgré la peur

Lorsque la Bible dit que « Dieu ne nous a pas


donné un esprit de crainte », cela ne signifie pas
que nous n’en ressentirons jamais.
En réalité, par ces mots : « Ne crains point »,

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adressés à tant de personnes dans les Écritures,
Dieu les prévenait que la peur, bien des fois, les
assaillirait et qu’elles devraient faire avec.

Quand Dieu confia à Josué la tâche de faire entrer le


peuple d’Israël en Terre promise, Il lui rappela : « [
... ] Fortifie-toi et prends courage. Ne sois pas effrayé
ni épouvanté […] » (Josué 1 : 9). En somme, Dieu
lui disait : « Tu vas être attaqué par de nombreuses
peurs et tu vas être tenté de faire demi-tour, mais
il faut que tu continues d’avancer. » Qu’importe
votre ressenti, poursuivez votre progression et vous
arriverez à destination. Je ne suis pas en train de
suggérer que nous agissions de façon irraisonnée et
ignorions tout conseil, mais si nous avons la pleine
assurance d’être guidés par Dieu, alors nous devons
persévérer, sans tenir compte de notre état ou de ce
que disent les autres. Comme je me plais à le citer : «
Le courage, ce n’est pas d’ignorer la peur, mais de
progresser en sa présence. »

Imaginons qu’un homme souhaite désespérément


se reconvertir professionnellement parce qu’il déteste
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le poste dans lequel il se sent frustré et malheureux.
Admettons qu’il fasse partie du service comptabilité
d’une grande entreprise, mais qu’il aspire depuis
toujours à rejoindre l’équipe commerciale.
Il a la conviction d’être doué pour vendre ce en
quoi il croit vraiment. Pourquoi ne pas dans ce cas
simplement changer de métier ? Il entreprend la
démarche mais l’interrompt rapidement parce qu’il
se dit qu’au moins, au sein de son service actuel,
son salaire est garanti et versé régulièrement, alors
qu’en tant que commercial, il travaillerait à la
commission. Sa rémunération fluctuerait, exigeant
une meilleure planification ou un budget plus serré.
Puis, davantage de pensées lui viennent : Tu
vas devoir te bâtir une réputation dans la vente et te
constituer un portefeuille clients. Cela va demander
du temps. Il se peut que, pendant un moment, tes
revenus soient moins importants. Il va falloir te
passer de certaines choses, ta famille va devoir se
sacrifier. Et si cette période durait plus longtemps
que prévu ?
L’homme se retrouve alors effrayé par le changement

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auquel il aspire tant et continue, jour après jour, de se
rendre à ce travail qu’il déteste, frustré et malheureux.
Lui seul peut changer sa situation.

Il doit faire un pas de foi, repousser la peur et


refuser de demeurer piégé à un poste qu’il dénigre.
Dieu se tient à ses côtés, disposé à l’aider, mais cela
ne peut se produire que si cet homme place sa foi
en Lui. Dieu ne peut rien nous donner que nous ne
soyons disposés à prendre. À de multiples reprises,
la Bible nous répète de ne rien craindre parce
que Dieu est avec nous. Deux options s’offrent
donc : croire cette vérité et appuyer sur elle toutes
nos décisions, ou vivre petitement, souvent tristes, à
cause des changements, des risques ou des nouvelles
circonstances que la peur nous aura fait fuir.

Bien que par le passé je n’aie pas renvoyé aux


autres l’image d’une personne sujette à la peur,
j’ai en réalité connu de nombreuses années de
soumission à ce que je ressentais. Puis, j’ai fini par
apprendre à « agir malgré la peur ». J’entends par

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cela que j’ai appris à suivre mon cœur à chaque
fois que sa volonté était en accord avec la Parole de
Dieu et à continuer d’aller de l’avant même quand
la peur me faisait trembler et m’assurait que j’allais
rater. Le diable étant un menteur, nous pouvons
être quasi sûrs que ce qu’il annonce comme voué
à l’échec doit en fait réussir. Quand Dieu nous
encourage à nous détourner de quelque chose, Il
le fait en nous ôtant notre paix intérieure, jamais
en tentant de nous effrayer. Je le vérifie moi-même
au quotidien. En effet, il nous faut être attentifs
à cette paix et la laisser arbitrer notre vie. Que la
peur, en revanche, n’y ait nullement sa place. C’est
bien en priant et en déclarant : « Je ne vivrai pas
dans la peur » que je l’ai peu à peu dominée.
J’ai même appris à affirmer : « Certes, la peur se
présentera toujours à moi, mais je l’ignorerai et irai
de l’avant. » Alors que la peur nous encourage
à prendre les jambes à notre cou pour fuir nos
responsabilités, j’ai pris conscience que je devais
cesser de courir et demeurer suffisamment calme
afin d’observer ce que Dieu allait faire pour moi
si je laissais ma foi dépasser mes craintes. J’ai fini
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par constater qu’à chaque fois que Dieu m’oriente
dans une nouvelle direction pour mon bien, le
diable s’empresse de tenter de le contrecarrer au
moyen de la peur. Celle-ci est véritablement l’arme
favorite de l’ennemi. Il l’utilise de façon experte
jusqu’à ce que nous comprenions qu’à travers Dieu
nous détenons le pouvoir de la dépasser et de nous
concentrer sur notre progression.

Réfléchissez-y

Fuyez-vous quelque chose dans votre vie ? Si


oui, allez-vous maintenant vous appliquer à aller
de l’avant et voir ce que Dieu va accomplir pour
vous ?

Soyez rempli de foi

La peur est aux antipodes de la foi. L’ennemi use


de la peur, Dieu, Lui, nous nourrit par la foi. La
peur est la contrefaçon de la foi, la marque déposée
du diable. En d’autres termes, nous pouvons soit

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connaître et faire la volonté de Dieu en plaçant
notre foi en Lui, soit coopérer avec le diable, pour
son plan, via la peur. Lorsque nous cédons à la
peur, nous risquons de manquer ce que Dieu nous
demande de faire et, à la place, de répondre aux
attentes de Satan. Dans l’Ancien Testament, Job
admit que ce qu’il craignait lui arrivait (Job 3 : 25),
c’est-à-dire exactement ce que le diable souhaitait
pour lui et souhaite pour nous. N’oublions pas que
l’auteur de la peur c’est le diable, pas Dieu.

Reprenons le verset 7 de 2 Timothée chapitre 1


et rappelons-nous au quotidien de la vérité qui y est
exprimée, à savoir que Dieu ne nous a pas donné
un esprit de peur, mais un esprit de force. Ainsi,
refusons de vivre autre chose qu’une vie puissante.

Je désire vous soumettre une pratique que j’ai


eu l’occasion d’exercer avec intensité ces derniers
temps. En ce qui me concerne, elle s’est avérée très
utile et peut l’être pour vous également. Si la peur
frappant à la porte de notre vie, nous y découvre

25
remplis de foi, elle ne peut entrer. C’est pourquoi je
vous encourage vivement à confesser que vous êtes
rempli de foi et à méditer sur cette affirmation. Pour
ma part, je la formule de cette façon : « Je suis une
femme de foi. Je pense avec foi, parle avec foi et
marche dans la foi. » Je choisis aussi des passages
des Écritures en relation avec la foi et les examine.
Hébreux 11 : 6 en est un bon exemple : « Or, sans
la foi, il est impossible de Lui être agréable. Car
celui qui s’approche de Dieu doit [nécessairement]
croire qu’Il existe et qu’Il récompense ceux qui Le
cherchent [avec ferveur et assiduité]. » Plus je
médite sur la foi et ai la pleine assurance d’être une
femme qui en est remplie, plus je me sens forte et
énergique. Alors que la peur nous affaiblit en tous
points, la foi, elle, nous procure courage, hardiesse,
confiance et dynamisme au quotidien.

En 1 Timothée 6 : 12, l’apôtre Paul encourage


Timothée à « combattre le bon combat de la foi ».
Il nous faut tous mener ce combat salutaire. Méditer
et proclamer la Parole de Dieu en est assurément le
moyen. N’oubliez pas que nous sommes en guerre
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et que le champ de bataille en est la pensée. Si vous
avez pour manie de laisser votre pensée vagabonder
à sa guise, vous allez devoir apprendre à méditer
sur la Parole de Dieu. Ne vous découragez pas si,
en dépit de vos bonnes intentions, vous échouez à
maintes reprises.

Je vous garantis que chacun passe par là au


début de ce périple. Priez pour que la grâce de
Dieu vous y aide pleinement et ne vous contentez
pas d’« essayer ». Bien souvent, nous essayons
ardemment sans demander à Dieu de nous en donner
les moyens, pourtant Il n’a de cesse de vouloir nous
permettre de Lui obéir, à la seule condition que
nous Le sollicitions. Sollicitez-Le afin qu’Il vous
confère l’aptitude à vous concentrer sur les pensées
puissantes qui vous seront bénéfiques, au lieu de
vous perdre en pensées intruses qui vous desservent.
Lorsque Satan tente une attaque au moyen de la
peur, assurez-vous de bien être rempli de foi afin de
lui barrer toute entrée. La peur et la foi ne peuvent
coexister. Là où l’une demeure, l’autre n’est pas.
La Parole de Dieu bâtit la foi en votre cœur, alors
27
ayez-y recours et la peur ne pourra pénétrer dans
votre vie.

Réfléchissez-y

Comment pouvez-vous manifester de la foi plutôt


que de la peur ?

Libéré d’une grande peur

Je suis convaincue qu’il arrive pour certains


d’avoir tellement peur de déplaire (par leurs
parole leurs actes, leurs pensées, leurs valeurs,
leur apparence ou leurs choix) aux autres qu’ils en
développent une dépendance à l’approbation. Le
besoin d’avoir l’approbation d’autrui est tel que
ces individus sont au supplice lorsqu’ils ne l’ont
pas. Ils en viennent à prendre des décisions dans
l’optique d’être acceptés plutôt que dans celle de
suivre leur cœur ou d’obéir à la volonté de Dieu
pour leur vie. Je limiterai volontairement cette
partie car, devant l’étendue de ce problème, j’ai
été amenée à y consacrer un ouvrage entier dont

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je vous conseille vivement la lecture si vous vous
sentez concerné. Ce livre, actuellement disponible
en anglais et en espagnol, s’intitule Approval
Addiction (La dépendance à l’approbation).
Pour ma part, j’ai développé un besoin exagéré
d’approbation en l’absence d’une relation saine
avec mon père. Je n’étais pas dépendante de
l’assentiment de tous et, dans certains cas, me
moquais d’ailleurs complètement de ce que les
autres pouvaient penser. En revanche, dès qu’il
s’agissait de figures d’autorité, masculines tout
particulièrement, je recherchais à tout prix cette
reconnaissance. Depuis, j’ai compris que j’essayais
en fait d’obtenir de ces hommes en position
d’autorité ce sur quoi j’aurais dû pouvoir compter,
enfant, auprès de mon père.

Avez-vous peur de quelqu’un en particulier ?


Certaines personnalités vous effraient-elles ?
L’identification d’un problème constituant la
première étape pour le régler, je vous invite
expressément à isoler vos peurs récurrentes et à

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décider de les vaincre. Nombreux sont ceux qui
avouent avoir peur de figures incarnant l’autorité
dans leur vie, ce qui est regrettable puisque nous
sommes tous, sans exception, confrontés à cette
relation hiérarchique.
Par le passé, j’ai eu une employée qui me
craignait énormément à cause d’un ou de plusieurs
traumatismes hérités de son enfance. En plus de la
pénaliser, sa peur me mettait très mal à l’aise. Cette
jeune personne avait si peur de me déplaire qu’elle
finit par commettre des erreurs qu’elle n’aurait pas
faites si elle avait eu davantage confiance en elle.
Elle n’arrivait pas à se détendre et je sentais qu’il
me fallait prendre d’extrêmes précautions dans mes
moindres gestes et paroles afin d’espérer ne pas lui
faire perdre ses moyens... en vain.
Il devint très difficile de lui mentionner toute
modification ou correction à apporter, ainsi que de
communiquer avec elle de façon franche et directe.
J’en arrivai à un point où à cause de sa peur je me
sentais démunie complètement de ma capacité à
rester moi-même, je dus me libérer de ce fardeau

30
insoutenable et rompre notre collaboration. Ce qui
est triste, c’est que cette personne était charmante,
gentille et pleine d’attentions, aspirant à faire de
son mieux et à être reconnue. Toutefois, sa peur
l’empêchait systématiquement d’atteindre ce
qu’elle désirait tant. Cela me peine lorsque je vois
des individus craindre ainsi ceux qui ont autorité sur
eux, et malheureusement, ce schéma est fréquent.
Énormément de personnes ont été maltraitées dans
leur enfance ou leur adolescence par un représentant
de l’autorité et ont, de ce fait, tendance à transférer
leurs peurs sur d’autres pourtant totalement
étrangers au problème initial. J’arrive toujours à
discerner celui qui est à l’aise avec moi de celui qui
ne l’est pas et se montre anxieux. J’opte pour des
collaborateurs confiants car je sais qu’au-delà du
bon travail qu’ils accompliront, je pourrai profiter
d’une relation agréable avec eux.
Il est important d’avoir conscience que nos
peurs n’affectent pas que nous, mais aussi ceux qui
nous entourent. Rien ne m’est plus inconfortable
que d’avoir à prendre des gants pour m’adresser

31
à quelqu’un parce que je sais que, par peur, il va
se montrer susceptible, craintif et crispé. Je suis
désolée pour ces personnes et prie pour elles,
mais, au bout du compte, nos peurs ne peuvent
être domptées que si, individuellement, nous les
admettons et les affrontons en reprenant le dessus.
Peut-être êtes-vous dans ce cas de figure, à craindre
la désapprobation de certains ou celle d’un symbole
d’autorité en particulier.

Que vous luttiez contre cette peur ou une autre,


le chemin de la libération est le même : étudiez la
Parole de Dieu et appliquez-la à votre vie, priez et
renouvelez votre intelligence.

Réfléchissez-y

Souffrez-vous d’un besoin exagéré


d’approbation ? Autorisez-vous quelqu’un à vous
contrôler à cause de votre peur ?

Dieu est avec vous.

La vérité qu’il nous faut croire pour vaincre la


32
peur est que Dieu est avec nous. Cela fait toute la
différence et constitue l’élément clé nous permettant
d’obéir à ce que Dieu nous répète tant de fois dans
la Bible : « Ne crains point ». Si nous n’avons pas
l’assurance qu’Il est avec nous, nous aurons peur.
David a pu vaincre Goliath uniquement parce qu’il
savait que Dieu était à ses côtés. Il ne s’est pas reposé
sur sa propre aptitude mais s’en est remis à Dieu.
Nous avons beau ne pas toujours savoir exactement
ce que Dieu va réaliser, nous sommes en mesure
de nous détendre, sachant qu’Il fera ce qu’il faut,
en temps et en heure. Nous risquons facilement de
nous apeurer si nous nous projetons dans l’avenir
et pensons à tout ce qui nous est encore inconnu.
Deux manières d’envisager les choses s’offrent à
nous : avec pessimisme et crainte ou, au contraire,
avec l’excitation d’appartenir au mystère de Dieu,
sachant qu’Il connaît exactement ce qui va advenir
et qu’Il est là, tout près de nous, pour nous aider et
nous diriger.
Si nous ne savons que faire en situation
difficile, Dieu, Lui, le sait. Rien ne peut jamais Le

33
surprendre. Il connaît tout avant que cela n’arrive
et Il a déjà prévu notre délivrance. Par conséquent,
la seule chose qu’il nous faille faire est d’aller de
l’avant. Il nous suffit de nous concentrer sur chaque
étape, l’une après l’autre, sans nous inquiéter de la
suivante parce que Dieu sera là pour nous guider,
au moment opportun.
Dieu nous a assuré qu’Il est avec nous en tout
temps. Cette vérité puissante est à même d’anéantir
toute peur dans notre vie. Nul besoin de Le voir ou
de Le sentir pour y croire. La foi résulte du cœur,
pas de nos cinq sens. Dieu est avec vous ! Croyez-
le et commencez à vivre de façon courageuse.
Renouvelez votre intelligence en pensant et
confessant cette vérité: Dieu est toujours avec vous.
Plus vous aurez conscience de Sa présence, plus
vous vous sentirez en confiance.
Affirmez : « Je ne craindrai point. Je n’aurai pas
peur des hommes car Dieu est avec moi. » Alors
que vous entamez une nouvelle semaine et méditez
sur cette pensée puissante, je suis sûre que vous
commencerez à vous sentir plein d’assurance,
34
comme jamais auparavant. Vous n’avez qu’une vie
sur terre, alors vivez-la avec audace et ne laissez
jamais la peur vous voler le meilleur que Dieu a
pour vous !

Pack de puissance

« Car vous n’avez pas reçu un esprit qui fait de


vous des esclaves et vous ramène à la crainte : non,
vous avez reçu un Esprit d’adoption [Esprit qui
vous conduit à être des fils adoptifs de Dieu], par
lequel nous crions: Abba ! Père ! »
Romains 8 : 15

« Que dire de plus ? Si Dieu est pour nous,


qui peut être contre nous ? [Qui peut être notre
adversaire si Dieu est de notre côté ?] »
Romains 8 : 3

« L’Éternel est pour moi, je ne crains rien : Que


peuvent me faire des hommes ? »
Psaume 118 : 6

35
« Car ce n’est pas un esprit de timidité (de lâcheté,
de crainte veule et servile) que Dieu nous a donné,
mais un esprit de force, d’amour et de sagesse (de
sérénité et d’équilibre de discipline et de maîtrise
de soi). »
2 Timothée 1 : 1

36
Pensée Puissante
2
Je place toute ma confiance en
Dieu, je n’ai donc aucune raison de
m’inquiéter!
« Appuie-toi sur l’Eternel, crois et mets ta
confiance en Lui de tout ton coeur et de toute
ton âme, et ne te repose point sur ta propre
sagesse ou intelligence. »
Proverbes3 : 5

L’inquiétude n’a rien de bon et peut nuire à


notre existence. Si vous avez déjà été inquiet
ou anxieux, préoccupé, vous avez sûrement dû
connaître cette impression d’impuissance totale.
Pour cause, l’inquiétude ne sert absolument à rien .
37
En dépit du temps et de l’énergie qu’elle nous fait
perdre, elle ne change jamais nos circonstances.
En revanche, inquiétude et anxiété nous modifient,
affectant notre santé et notre humeur. Comme me
l’a récemment appris un chercheur en médecine,
87 % des maladies seraient liées à des modes de
pensée néfastes. Toutes les pensées négatives, dont
l’inquiétude est une manifestation, déclenchent
l’émission de substances chimiques nocives pour
notre organisme. Dans son ouvrage intitulé Who
Switched Off My Brain?( Qui a éteint mon cerveau?)
, le Dr Caroline Leaf explique que nous concevons
trente mille pensées par jour, susceptibles, si nous
ne les maîtrisons pas, de favoriser l’apparition de
pathologies. En bref, nous nous rendons malades !

Bien que nous inquiéter n’ait aucune vertu,


une multitude d’individus, dont vous peut-être,
semblent en souffrir. Certes, nous nous soucions
des problèmes de ce monde et de ceux dans notre
vie, mais jusqu’à quel point? Si nous n’y prenons
pas garde, nous pouvons facilement basculer dans

38
l’inquiétude et la crainte, donc dans le péché car
trop préoccupés pour nous en remettre à Dieu. Pire
encore, en nous alarmant, nous aidons le diable à
nous tourmenter. Pour ma part, me rappeler que
l’inquiétude n’est qu’une perte de temps stérile
me permet de mieux y résister. J’aime comparer
l’inquiétude à un rocking-chair: on s’y balance
d’avant en arrière, dans un mouvement perpétuel
et répété... qui ne mène nulle part et finit par lasser!
Elle nous empêche de vivre dans la foi et nous vole
notre paix. En y cédant, cela revient à affirmer: « Si
je fournis un gros effort, je peux trouver, tout seul,
une solution », soit le contraire de ce que Dieu
attend de nous, notre pleine confiance.
Pourquoi nous inquiétons-nous? Simplement
parce que nous nous refusons à confier à Dieu le
soin de gérer chaque situation de notre vie. Pour
la plupart d’entre nous, habitués à veiller sur nous-
mêmes, acquérir le réflexe systématique de tout Lui
remettre peut prendre du temps. Quoi qu’il en soit,
c’est en le faisant que nous apprenons.Il nous faut
oser ce pas de foi afin de voir la fidélité de Dieu à

39
l’oeuvre pour, ensuite, Le solliciter de plus en plus
facilement. Trop souvent, nous comptons sur nos
propres aptitudes, convaincus que nous réussirons
à gérer seuls nos difficultés. Toutefois, après nous
être bien fait du souci et fatigués en vain, nous nous
retrouvons généralement à court, sans la moindre
solution adéquate. Dieu, Lui, a la réponse pour
chacun des sujets nous rendant anxieux et inquiets.

De placer notre confiance en Dieu nous permet


d’entrer dans Son repos, havre de paix où il nous
est offert de jouir de la vie tandis que nous Le
laissons régler nos problèmes. Dieu se soucie de
nous ; Il veut résoudre nos difficultés et pourvoir
à nos besoins, cependant nous devons cesser d’y
penser et de nous en soucier. Je sais bien que cela
est plus facile à dire qu’à faire, mais rien de tel que
le moment présent pour initier un nouveau mode
de vie, sans inquiétude, sans angoisse ni peur. Le
temps est venu de vous mettre à penser et à affirmer:
«Je place toute ma confiance en Dieu, je n’ai donc
aucune raison de m’inquiéter! » Plus vous allez

40
réfléchir à cette vérité, plus vous vous surprendrez
à choisir la confiance plutôt que l’inquiétude.

Réfléchissez-y

Quel est votre principal sujet d’inquiétude?


Comment pouvez-vous remettre votre inquiétude
et votre sujetde préoccupation à Dieu?

Tout est une question de focalisation

A l’adolescence, notre fille Sandra eut des


poussées d’acné, ce qu’elle vécut très mal. Elle se
focalisait tellement sur ses boutons, en parlait tant,
qu’elle attirait sur eux l’attention des autres. Elle les
grattait, les pressait puis essayait de les camoufler
sous une telle épaisseur de maquillage qu’elle ne
faisait qu’empirer le choses. Par ailleurs, Sandra
était charmante, élancée, sportive, intelligente,
avec de beaux cheveux et beaucoup de charisme.
Mais, dans ces moment -là, elle ne voyait plus
que ces (quelques) vilains et détestables boutons!

41
Voici une bonne illustration de la façon dont nous
pouvons exagérer une situation lorsque nous nous
focalisons sur elle.
Il est normal que Sandra ait tenté de résoudre
son problème et que nous tentions de résoudre
les nôtres. Ce serait faire preuve d’un manque
de responsabilité si nous ne cherchions aucune
solution. Toutefois, il y a une grande différence
entre examiner une circonstance afin de savoir
que faire et se polariser sur cette dernière. Il arrive
fréquemment que nous nous concentrions sur nos
difficultés à tel point que nous manquons de prendre
en compte d’autres éléments pourtant essentiels.
Nous pouvons aussi être si préoccupés par ce qu’il
nous faut réaliser que nous omettons de voir ce que
Dieu a accompli. Si vous êtes tenté, maintenant,
de vous inquiéter à quelque sujet, prenez le temps
d’écrire toutes les bénédictions déjà reçues, ce
qui vous aidera à ne pas vous sentir découragé,
débordé par le problème. En cas d’épreuve, nous
devrions faire ce qui est de notre ressort et laisser
le reste. Pour reprendre une exhortation chère à

42
mon époux: « Fais ce qu’il te revient de faire
et décharge-toi de ton fardeau. » Lorsque, par
inquiétude, nous nous fixons sur quelque chose,
nous le ressassons, ce qui revient à le méditer.
L’anxiété, elle, nous pousse également à en parler
en boucle, « la bouche exprimant] ce dont le coeur
est plein» (Matthieu 12 : 34). Nous donnons ainsi
à notre problème des proportions démesurées. Au
lieu de méditer sur celui-ci, méditons plutôt sur la
fidélité de Dieu et rappelons-nous que nous n’avons
aucune raison de nous alarmer.
Nous pouvons consacrer tout notre temps,
notre attention et nos propos à ce qui ne va pas
dans ce monde ou, au contraire, choisir de nous
concentrer sur les bonnes choses. A nous de déci
der si nous souhaitons mettre l’accent sur ce
qui « cloche » avec tel membre de la famille,
tel ami ou collègue ou en chercher et souligner
sciemment le positif. Dix éléments vous chagrinent
et deux vous donnent satisfaction? Gardez bien
présents à l’esprit ces deux derniers et ils ne
tarderont pas à sembler plus importants.

43
C’est le moment idéal pour nous rappeler que nous
sommes en mesure d’être maîtres de nos pensées.
J’entends souvent des personnes déplorer: « C’est
plus fort que moi. Je ne peux pas m’en empêcher, je
suis un anxieux. » En vérité, celles-ci ont toujours
opté pour l’inquiétude à défaut de savoir comment
faire confiance à Dieu. Nous nous inquiétons avec
grand art parce que nous avons de l’entraînement.
Alors, exerçons-nous à mettre notre confiance en
Dieu afin d’en devenir pareillement experts. En
toutes circonstances, que votre premier réflexe soit
de Lui faire confiance, et non de vous tourmenter.
A haute voix, affirmez: « Je place toute ma
confiance en Dieu, je n’ai donc aucune raison de
m’inquiéter! »

Satan, l’ennemi de notre âme, ne veut pas que


nous grandissions dans la foi, mais que nous soyons
remplis d’inquiétude, d’anxiété et de peur. En nous
incitant avec application à nous focaliser sur nos
circonstances, il espère ainsi nous détourner de
Dieu. Chacun devrait développer l’habitude de se

44
fier davantage à ce qu’il sait dans son coeur qu’à
ce qu’il voit, pense ou ressent. En effet, pour ma
part, si mon coeur sait pertinemment que je peux
placer toute ma confiance en Dieu, ma tête, elle,
m’invite souvent à m’inquiéter. Dans Hébreux
12 : 2, nous sommes exhortés à nous détourner
de tout ce qui nous distrait pour « garder notre
regard fixé sur Jésus, qui fait naître la foi et la mène
à la perfection. » Lorsque nous nous tournons vers
Dieu, pensons à Lui et parlons de Sa bonté, nous
nous centrons sur notre foi et la voyons croître au
fur et à mesure que nous en faisons usage. Alors
que nous apprenons à faire confiance à Dieu,
nous goûtons, pas après pas, à Sa fidélité qui, en
retour, stimule notre foi. Et, tandis que notre foi
se développe, nos problèmes, eux, perdent de leur
emprise sur nous. De ce fait, nous nous inquiétons
moins.
Choisissons de penser à ce que Dieu peut
accomplir plutôt qu’à ce qui est hors de nos
capacités. Ressasser la difficulté de telle ou telle
situation ne mène qu’au désespoir, qu’à l’impression

45
de ne disposer d’aucune issue et d’être piégé.
Survient alors la panique entraînant des réactions
irrationnelles qui ne font qu’aggraver les choses.
Comme nous le confirme la Parole, Dieu nous offre
toujours une issue (l Corinthiens 10 : 13). Peut-
être ne l’entrevoyez-vous pas aujourd’hui, mais
elle existe bel et bien. Faites confiance à Dieu et Il
vous la révélera.

Réfléchissez-y

Au lieu de vous inquiéter, quelle situation actuelle


pouvez-vous décider de confier à Dieu?

Une autre forme d’inquiétude

Nous avons généralement tendance à considérer


que le terme « inquiétude» équivaut à celui
d’ « anxiété» ou encore qu’il renvoie à une
préoccupation excessive, souvent accompagnée de
troubles émotionnels. Toutefois, l’inquiétude, au
sens usuel, n’est pas la seule expression de l’anxiété.
En effet, il existe une autre forme d’inquiétude que
l’on peut qualifier de « raisonnement à outrance»
46
et qui se manifeste lorsque nous ressassons un
su jet, essayons mentalement de reconstruire le
déroulement d’un événement, de comprendre ce
que les individus pensaient alors, ou tentons de
prendre une décision dans une situation délicate. Ce
type de raisonnement engendre la confusion et nous
rend plus vulnérables, notamment à la tromperie.
Faire confiance à Dieu demande que nous
acceptions des questions sans réponse immédiate et
nous réjouissions que Lui sache ce que nous, nous
ignorons. Notre connaissance est partielle, celle de
Dieu totale.
Il n’est jamais surpris, ni dépourvu de solutions.
J’ai constaté qu’il m’est possible de méditer sur des
circonstances et d’arriver à en déduire de bonnes
pistes ou conclusions.
En revanche, si j’y réfléchis trop longuement au
point de commencer à ressentir de la frustration et
de la confusion, je sais que je suis allée trop loin.
De raisonner à outrance peut même nous amener à
élaborer un projet que nous pensons pertinent quand
il n’a, en réalité, aucun sens. La Bible nomme ces

47
initiatives, conçues de toutes pièces par l’homme,
les « oeuvres de la chair », Elles requièrent
beaucoup de notre temps et nous enferment dans
l’effort coûte que coûte ainsi que dans l’orgueil. Elles
ne produisent aucun bon fruit, mais nous gardent,
bien entendu, affairés. Nous pouvons littéralement
passer des années entières de notre vie, avec de
tels plans, sans jamais prendre conscience que seul
Dieu peut faire le nécessaire. Ne perdez pas votre
temps à réfléchir à tort, dédiez-le à la méditation de
pensées puissantes en accord avec la Parole . Tant
que nous ne Lui soumettons pas nos problèmes,
Dieu n’agit pas. En véritable « gentleman », Il
n’intervient pas sans y être convié. La Bible résume
très clairement cette idée: « Vous n’avez pas [ce
que vous désirez] parce que vous ne demandez pas
[à Dieu] » (Jacques 4 : 2).

Attention, en écrivant sur l’inutilité de raisonner


à outrance, je n’invite pas à la passivité face à nos
difficultés. N’oublions pas qu’une intelligence
oisive est un terrain de prédilection pour le diable. Il

48
nous faut être actifs comme il se doit. Dans l’Epître
aux Ephésiens 6 : 13, l’apôtre Paul nous enseigne
à affronter les épreuves en « prenant] toutes les
armes de Dieu afin de pouvoir [y] résister» puis
en « tenant] ferme après avoir tout surmonté ».
Si nous devons assurément mener à bien ce
que nous croyons juste et confirmé dans la paix,
épargnons-nous, néanmoins, la frustration de
l’ingérable. Par exemple, si nous souhaitons voir
évoluer sur certains points quelqu’un que nous
aimons, la meilleure méthode à observer est,
premièrement, de prier puis, seulement si et quand
Dieu nous le demande, d’agir en conséquence.
Tenter de changer des personnes de notre propre
chef peut s’avérer désastreux en termes relationnels.
Même si nous pensons bien faire, celles-ci risquent,
par incompréhension ou réticence, de l’interpréter
comme de la pression voire du rejet. De plus,
discerner le moment opportun pour aborder les
sujets délicats et sensibles est fondamental. Pour
que les choses se passent au mieux: prions et
remettons-nous en à Dieu d’abord. Lui seul est

49
en mesure de nous modifier, de travailler dans
notre coeur. Ne nous acharnons pas à nous rendre
malheureux en tentant d’agir à Sa place.
Auparavant, je voulais toujours tout comprendre
car cela me donnait l’impression d’avoir le
contrôle. « Ne pas savoir» m’était très désagréable.
Je ressassais en permanence des questions du
type : Pourquoi me suis-je comportée ainsi ?Je
me demande ce qu’un tel et une telle pensent de ma
décision d’acheter une nouvelle voiture? Pourquoi
Dieu n’a-t-Il pas encore répondu à ma prière
concernant ma promotion?Je me demande si je ne
fais pas quelque chose de mal ou peut-être n’ai-je
pas assez de foi ?Les « pourquoi » semblaient
perpétuels et me tourmentaient. J’accueillais men
talement toutes sortes de pensées intruses, faute de
ne jamais leur barrer l’accès.
Je m’interrogeais, m’inquiétais, me tracassais,
extrapolais, imaginais et étais anxieuse au point
d’achever la plupart de mes journées complètement
épuisée. Dieu finit par me montrer que j’étais
dépendante du raisonnement à outrance et qu’il

50
fallait que cela cesse. Ce sevrage ne s’est pas
fait en un jour. En effet, j’affirmais, au début de
chaque séance de gymnastique mentale: « Je ne
m’inquiéterai pas ni n’essaierai de tout résoudre »,
et progressivement, j’ai appris à remettre ma vie
entre les mains de Dieu.

Réfléchissez-y

Etes-vous enclin au raisonnement à outrance ?


Rappelez-vous qu’il s’agit d’une forme
d’inquiétude. Par conséquent, la prochaine fois
que vous vous mettez à raisonner de cette manière,
arrêtez immédiatement et décidez de confier à Dieu
le soin de tout résoudre pour vous.

Prenez du repos

Matthieu Il : 28 nous rapporte cette invitation


de Jésus: « Venez à moi, vous tous qui peinez et
êtes accablés par le poids d’un lourd fardeau, et je
vous donnerai du repos. Je soulagerai réconforterai

51
et rafraîchirai votre âme.] » Jésus veut soulager
nos fardeaux et nous offrir du repos . The Message,
traduction nord-américaine contemporaine de la
Bible, restitue ce passage en ces termes : « Etes-vous
fatigués? Exténués? Ereintés spirituellement? Venez à
moi. Suivez-moi et vous recouvrerez la vie. Je vous
montrerai comment réellement vous reposer. Marchez
et oeuvrez avec moi, observez comment je fais.
Assimilez les rythmes naturels de la grâce. Je ne vous
ferai rien porter de lourd ou d’inconfortable. Restez
en ma compagnie et vous apprendrez à vivre en toute
liberté et en toute légèreté » (Matthieu Il : 28-30).

« Vivre en toute liberté et en toute légèreté»


aux « rythmes naturels de la grâce », cela donne
envie, n’est-ce pas? Je suis sûre que vous avez
porté suffisamment de choses pesantes dans votre
existence. Moi aussi, j’ai eu mon « lot », mais
aujourd’hui, c’est la pleine liberté que je désire.
Qu’il est bon de savoir que nous n’avons pas à
nous inquiéter, à tout comprendre ou à porter les
fardeaux de notre vie! Je trouve cela plutôt reposant

52
de constater que je n’ai pas besoin de savoir tout sur
tout! Qu’il nous devienne facile d’affirmer: « Je
n’ai pas la réponse à ce dilemme et ne vais pas m’en
préoccuper car Dieu est aux commandes. Je Lui
fais confiance. Je vais me reposer sur Lui et vivre
en toute liberté et en toute légèreté! » Quand nous
fléchissons sous le poids des soucis, luttant, peinant
et nous angoissant, un congé mental et émotionnel
s’impose. Il est indispensable que nous permettions à
notre pensée, saturée de questions quant à la gestion
de nos problèmes, et à nos émotions, bien ballotées,
de récupérer. L’inquiétude n’est vraiment pas de tout
repos. Au contraire, elle nous en prive totalement.
C’est pourquoi, la prochaine fois que vous vous
sentirez accablé d’une lourde charge mentale, ou
inquiet et anxieux, surtout rappelez-vous qu’il vous
est possible de « vivre en toute liberté et en toute
légèreté », Pour cela, il vous suffit de vous reposer
sur Dieu. Si quelqu’un devait vous demander ce
que vous comptez faire pour régler votre problème,
répondez-lui que vous accordez une pause à votre
âme et que l’heure n’est pas à la réflexion.

53
Réfléchissez-y

Avez-vous besoin d’un congé mental et


émotionnel? Par quels moyens pouvez-vous
accorder du repos à votre âme aujourd’hui ?

Délestez-vous du poids de l’inquiétude

Savoir qu’il ne faut pas nous inquiéter est une


chose, cesser de le faire en est une autre. Ce qui m’a
notamment aidée à me détacher de l’inquiétude fut
de prendre conscience de son inutilité. A ce propos,
permettez-moi de vous poser quelques questions:
Combien de problèmes avez-vous résolu par
l’inquiétude? Combien de temps avez-vous passé
à vous tourmenter pour des événements qui ne se
sont finalement même pas produits? Avez-vous déjà
constaté que vous inquiéter améliorait votre situation?
Bien sûr que non! La Bible abonde de conseils sensés
et avisés sur la gestion de l’inquiétude.

Par exemple, l’apôtre Paul nous encourage


explicitement à « ne [nous inquiéter] de rien »,
54
mais en toutes circonstances, à « adresse[r] à Dieu
[nos prières et [nos requêtes, dans une attitude de
reconnaissance », afin de voir notre coeur et notre
pensée remplis de la paix de Dieu (Philippiens 4 : 6-7).

Dès que vous commencez à vous inquiéter ou


à vous sentir anxieux, remettez à Dieu, dans la
prière, ce qui vous préoccupe. Délestez-vous de ce
poids et attendez, pleinement confiant, que Dieu
vous montre quoi faire ou qu’Il agisse Lui-même
directement.
La prière est une arme puissante et efficace
contre ce mal. Je me souviens du refrain d’un vieux
cantique qui disait: « Pourquoi t’inquiéter quand
tu peux prier? » En effet, mieux vaut prier au sujet
de votre souci que de vous tracasser ou en parler
encore et encore.

La prière est le fil directeur pour une vie réussie.


Tout au long de Son séjour sur terre, Jésus eut
recours à la prière. Il confia absolument tout à Dieu,
jusqu’à Sa réputation et Sa vie. Nous pouvons faire
pareil. Ne troublez pas votre communication avec
55
Dieu. Ayez confiance en la prière simple et sincère.

Réfléchissez-y
A l’heure actuelle, pour quoi vous faut-il plutôt
prier que vous inquiéter?
Un choix s’impose à vous

L’inquiétude peut facilement devenir une


mauvaise habitude, de celles qui s’enracinent
profondément et dont on a du mal à se débarrasser.
C’est pour cette raison que beaucoup pensent: J’ai
essayé de ne pas m’inquiéter mais visiblement je
ne peux pas m’en empêcher. Moi aussi, je me disais
cela, avant de constater qu’il m’était plus facile de
remplir positivement mon âme que d’en évacuer le
négatif. Si vous suivez le programme de cet ouvrage
et vous imprégnez pleinement de pensées salutaires,
les néfastes, elles, n’auront plus aucune place. J’ai
hâte que vous puissiez apprécier tous les heureux
changements dans votre vie dès lors que vous
changerez votre manière de penser. L’apôtre Paul
encouragea les croyants en Christ à « marcher par
l’Esprit » afin de ne pas « accompli[r] les désirs
56
de la chair » (Galates 5 : 16). En clair, demeurons
occupés à faire ce qui est juste et le mauvais n’aura
pas le champ libre. De par nature, nous avons plutôt
tendance à combattre le négatif qu’à embrasser le
positif. Néanmoins, cela peut facilement s’inverser
alors que nous marchons par l’Esprit. Affirmez sans
attendre : « Je place toute ma confiance en Dieu,
je n’ai don c aucune raison de m’inquiéter! »

Pour moi, une autre stratégie très efficace


pour lutter contre l’inquiétude est de prendre
des mesures, et ce, sans délai. Sitôt que je la sens
poindre, je déclare fermement: « Non, je ne
vais pas m’inquiéter : cela n’apporte rien de
bon. » Pensez bien à résister d’emblée au diable
car plus vous attendez, plus cela peut être difficile.
Il est en effet peu commode de déloger un mauvais
mode de pensée établi. La théorie seule ne sert à
rien c’est notre « réactivité » qui demeure la clé
de la réussite. Nous devons réellement prendre des
mesures et agir en fonction de ce que nous savons.
Peut-être vous demandez-vous comment « marcher

57
par l’Esprit » au quotidien? Pour vous répondre
et vous y aider, je vais vous présenter maintenant
quatre alternatives sur lesquelles vous prononcer
Pour chacune d’entre elIes, notez que l’inquiétude
consiste à marcher selon la chair et l’autre option à
marcher par l’ esprit . Si vous avez à coeur de suivre
cette dernière, un quadruple choix s’impose :Vous
inquiéter ou adorer Dieu. Vous inquiéter ou placer
votre foi et votre confiance en Dieu. Vous inquiéter
ou obéir à Sa Parole. Vous inquiéter à votre sujet en
vous demandant « Que va-t-il m’arriver ? » ou
vous en remettre pleinement à Dieu afin de pouvoir
vous consacrer à être une bénédiction pour autrui.

Je m’inquiète ou j’adore Dieu?

L’inquiétude et l’adoration de Dieu sont aux


antipodes. Nous serions beaucoup plus heureux si
nous donnions la primeur au statut d’adorateur! Si
nous inquiéter offre à l’ennemi l’occasion de nous
tourmenter, adorer Dieu (en Lui exprimant notre
amour et notre profond respect) nous conduit en Sa
présence, où résident la paix, la joie et l’espérance.

58
Dieu nous ayant créés afin que nous L’adorions, je
ne crois pas qu’il nous soit possible de surmonter
nos épreuves et tentations sans devenir des
adorateurs. Dieu est bon, même lorsque nos
circonstances ne le sont pas ! S’Il ne répond pas
toujours immédiatement aux désirs de notre coeur,
c’est parce qu’Il connaît le moment opportun pour
toutes choses. Nous pouvons Lui faire entièrement
confiance. Dieu souhaite que nous développions
une relation personnelle profonde avec Lui et
un amour débordant pour Lui, au point de nous
apercevoir que nous ne pouvons pas vivre sans Lui.
C’est ainsi que nous acquérons l’attitude qu’Il
attend de nous. Connaître Dieu intimement est plus
important que voir nos souhaits instantanément
exaucés. Alors arrêtez de vous inquiéter, remettez
vos préoccupations à Dieu et vivez dans la grâce.
Cette dernière n’est pas qu’une faveur divine,
mais une véritable puissance! Ne perdez pas un
jour de plus à vous tourmenter. Définissez le
périmètre de votre responsabilité et n’empiétez pas
sur celui de Dieu. Quand nous faisons ce qui est
en notre pouvoir, Dieu intervient et fait le reste.
59
Donc, remettez-Lui vos soucis et votre personne,
adorez- Le et appliquez-vous à jouir de la vie
d’abondance et de plénitude qu’Il a pour vous. Dès
que l’inquiétude se manifeste en vous, interrompez
de suite ce mécanisme de pensée pernicieux en
déclarant: « Je ne m’inquiéterai pas. Je t’adore
et te glorifie, Seigneur. Tu es bon et je te fais
totalement confiance. »

Réfléchissez-y

Etes-vous un adorateur de Dieu ou un préposé à


l’inquiétude?

Je m’inquiète ou je vis par la foi?

Aux temps anciens, les soldats se protégeaient


souvent à l’aide de boucliers. Or, dans Ephésiens
6: 16, la Bible utilise le terme de « bouclier de
la foi ». C’est donc que la foi doit être une arme
défensive en cas d’assaut de l’ennemi. Cependant,
un bouclier n’a d’efficacité que s’il est levé et

60
brandi devant soi, mais aucune s’il est laissé à
terre ou de côté. Lorsque le diable nous attaque au
moyen de circonstances ou de pensées désagréables
suscitant l’inquiétude et la peur, nous devrions
avoir le réflexe immédiat de lever notre bouclier
de la foi. Comment? En décidant instantanément
de faire confiance à Dieu au lieu de tenter, en vain
, d’atteindre la victoire par notre seule inquiétude.
Il est alors très utile d’affirmer haut et fort: « Je
fais confiance à Dieu dans cette situation! » Dites-
le avec fermeté et conviction. Jésus para à chaque
tentation du diable d’un « Il est écrit » suivi de
la citation du verset qui la contrait (Luc 4) . Nous
pouvons faire de même. La Parole de Dieu est
puissante et redoutable pour l’ennemi, quel que soit
son stratagème.

La Bible est riche de récits fantastiques d’hommes


et de femmes de foi qui, dans des situations
en apparence inextricables, firent entièrement
confiance à Dieu et purent jouir de la délivrance
divine. Chacun d’entre eux dut placer toute sa foi et

61
toute sa confiance en Dieu, refusant de se soumettre
à l’inquiétude ou à l’anxiété. Si vous êtes un chrétien
qui, sans cesse, courbe le dos, comme sous l’effet
d’un poids perpétuel, c’est que quelque chose ne va
pas. Peut-être avez-vous eu foi en Christ pour votre
salut, mais cela ne signifie pas que vous vivez par
la foi. Le plus lourd des fardeaux qu’il nous faille
porter dans notre vie, c’est nous-mêmes. Gérer au
quotidien notre propre personne, notre existence,
nos sentiments, nos tentations, notre caractère et
notre intimité, tout ceci peut vite se transformer en
une charge écrasante si nous ne nous remettons pas
complètement, par la foi, entre les mains de Dieu.
Laissons également de côté les fardeaux de la santé,
de la réputation, du travail, du foyer, des enfants et
de tout ce qui nous préoccupe. La Bible nous le dit:
Dieu est fidèle (l Thessaloniciens 5 : 24). C’est
l’une de Ses caractéristiques majeures. En tous
temps et en tous lieux, nous pouvons compter sur
Sa présence et Ses interventions, pour nous. C’est
pourquoi nous devrions systématiquement Lui
accorder notre pleine confiance. Quand tel sera le

62
cas, nous serons en mesure de tout affronter.
Certes, vous connaîtrez toujours des situations
potentiellement préoccupantes, néanmoins, avec
l’aide de Dieu, vous pouvez les dépasser et jouir de
la vie. Apprenez à dire par votre bouche ainsi que
sincèrement dans votre coeur: « Seigneur, je place
toute ma confiance en Toi, je n’ai donc aucune
raison de m’inquiéter!
Il était une femme qui portait un lourd fardeau.
Elle n’en dormait plus et ne mangeait plus ; sa santé
était menacée... jusqu’à ce jour où elle trouva un
tract chrétien. Celui-ci relatait l’histoire d’Anne
qui, elle aussi, avait enduré des choses pesantes
mais avait fini par apprendre à toutes les confier
au Seigneur. Anne avait compris qu’elle ne pouvait
porter un tel poids, qu’il lui fallait laisser Dieu s’en
charger. Pour ce faire, elle les Lui avait remises
et abandonnées pour de bon, prenant soin de les
oublier. A chaque fois qu’une préoccupation surgit
ou ressurgit, remettons-la à Dieu, jusqu’à ne plus en
avoir aucune et ainsi connaître la paix parfaite. La
persévérance est fondamentale pour vaincre Satan.

63
Vous devez lui montrer que vous ne plaisantez pas.
Gardez votre bouclier de la foi toujours levé et
vous aurez la victoire. J’ai dû intégrer le fait que
Dieu n’interviendrait pas tant que je m’inquiétais.
Cependant, dès que je Lui fis confiance, Il mit Son
plan en oeuvre. A force de foi et de patience, je suis
devenue le témoin fasciné des miracles accomplis
par Dieu dans ma vie.

Réfléchissez-y

Allez-vous vous inquiéter ou bien prier et laisser


Dieu agir?
Aujourd’hui, comment pouvez-vous démontrer
votre foi en Dieu dans une situation pour laquelle
vous seriez enclin à vous inquiéter?

Je m’inquiète ou j’obéis à la Parole?

Lorsque nous avons des problèmes, il me paraît


essentiel non seulement de ne pas nous inquiéter,
mais également de continuer de mener à bien ce que
nous savons faire et de maintenir nos engagements.
Souvent, les individus qui connaissent des
64
difficultés personnelles se retirent de la vie normale
afin de se consacrer exclusivement à la résolution
de celles-ci. Ils en parlent à qui veut bien les
écouter et se « font du mauvais sang» en continu.
Toute cette agitation improductive les empêche de
faire ce qu’ils devraient, à savoir « faire le bien ».

Comme nous y exhorte le Psaume 37 : 3,


nous devrions « mettre] en l’Eternel toute notre
confiance et fai[re] le bien », nous nourrissant de Sa
fidélité . J’ai remarqué que de maintenir l’étude de la
Parole, la prière, mes rendez-vous et mes initiatives
de bénédictions pour autrui favorise l’apparition
beaucoup plus rapide de percées positives dans ma
vie. Aider les autres alors que nous traversons un
moment pénible est en fait un acte très puissant.
Cela nous permet de faire abstraction de nous-
mêmes et de notre problème tout en semant des
graines qui porteront leurs fruits. Si de sombrer
dans l’apitoiement, l’inquiétude, l’angoisse et la
négativité entrave le secours de Dieu, de placer
notre pleine confiance en Lui et toujours faire le

65
bien libère Sa puissance d’intervention dans notre
existence.

Nous pouvons pertinemment savoir qu’il est


mal de nous inquiéter mais persister, malgré tout,
dans cette voie. Nous devons avoir conscience
qu’aucune des promesses de Dieu à notre intention
ne se concrétisera tant que nous refuserons de
nous soumettre à Sa Parole. La théorie seule ne
résoudra rien. Il vous faut obéir par vos actes,
qu’importe votre ressenti. Vous aurez beau ne
pas être particulièrement d’humeur à honorer un
engagement ou à aider quelqu’un, cela ne change
rien, faites-le!

La Parole de Dieu nous enseigne à faire preuve


d’amour en toutes circonstances

N’utilisons pas nos problèmes personnels en


guise d’excuse pour justifier de la mauvaise humeur
ou froideur envers les autres.

N’oublions pas que nous « surmontons le mal


66
par le bien » (Romains 12 : 21). Mon conseil
est donc de placer en Dieu toute votre confiance
et de faire le bien encore et encore! Dans la Bible,
l’apôtre Paul partage avec nous combien il était
convaincu, en dépit de ses souffrances, que Dieu
prendrait soin des choses qu’il Lui avait confiées.
Il remettait ses problèmes à Dieu et refusait tout
bonnement de s’en inquiéter.
Il encourageait les autres à préserver
scrupuleusement ce qu’ils avaient appris et à
prendre soin de la précieuse vérité qui. leur
avait été confiée par le Saint-Esprit (2 Timothée
1 : 12-14). En d’autres termes, l’apôtre Paul nous
conseille de faire pleinement confiance à Dieu dans
les moments difficiles et de réaliser, sans relâche ,
ce qui est de notre ressort. Celui qui obéit connaît
toujours, au final, la victoire. Ma formule de base
pour triompher est: faites confiance à Dieu, ne vous
inquiétez pas, faites le bien et méditez sans cesse
sur la parole de Dieu, confessez-la, car c’est l’épée
de l’Esprit. Avec une telle arme, vous vaincrez
Satan.

67
Réfléchissez-y

Sur quels versets ou passages de la Parole de


Dieu souhaitez-vous méditer afin de vous aider à
ne plus vous inquiéter?
Quels engagements allez-vous maintenir même si
vous n’en avez pas particulièrement envie?
Connaissez-vous quelqu’un que vous pourriez
aider et ainsi « faire le bien» quand vous-même
traversez des moments difficiles?
Dieu est digne de confiance

En confessant la pensée puissante: «Je place


toute ma confiance en Dieu, je n’ai donc aucune
raison de m’inquiéter » et en la méditant, vous
vous constituerez un nouvel état d’esprit qui vous
permettra de mettre facilement votre espérance en
Dieu. Vous prendrez l’habitude de chercher ce qui
est bon et de l’accroître. La vie devient très agréable
lorsque nous apprenons à prier pour tout et à nous
inquiéter de rien. Je souhaite vous encourager à ne
pas vous désespérer si, dans un premier temps, il
vous paraît difficile de développer un nouvel état
68
d’esprit. Peut-être devrez-vous répéter cette pensée
puissante un millier de fois avant d’en percevoir
concrètement les effets. Surtout, rappelez-vous
qu’à chaque fois que vous vous la remémorez et
la prononcez avec conviction, vous progressez.
Satan tentera continuellement de vous persuader
d’abandonner, mais si vous vous appliquez à suivre
mes suggestions tout au long de cet ouvrage, je vous
assure que vous en apprécierez le résultat au temps
voulu par Dieu.

La plupart d’entre nous agissons de travers depuis


des années. Comprenez alors que ce n’est pas en
quelques jours ou quelques semaines que tout se
transformera. Le renouvellement de notre intelligence
est comparable à la reprogrammation d’un ordinateur.
Au cours de la dernière décennie, nous avons dû
changer à deux reprises l’intégralité du système
informatique de notre bureau principal. Et ce ne fut
pas du gâteau! Si cela s’avérait indispensable pour le
suivi et l’évolution de notre ministère, quelle gageure
pour nos collaborateurs! Ils durent se familiariser

69
avec de tout nouveaux systèmes de traitement de
l’information puis les exploiter au mieux, en dépit
d’un rodage technique éprouvant. Aujourd’hui, nous
nous accordons tous à les déclarer tellement plus
performants que les anciens... mais il a fallu nous
montrer tenaces !
C’est par notre foi et notre patience que nous
héritons des promesses de Dieu. (Hébreux
10 : 36) Quel que soit le temps nécessaire au
renouvellement de votre intelligence, à l’aide de
ces pensées puissantes, ne lâchez rien! Vous lui
apprenez actuellement à travailler pour, et non plus
contre vous. N’oubliez pas que là où va la pensée,
l’homme suit.
Réfléchissez-y
Pour quelle(s) situation(s) spécifique(s) vous
faut-il faire confiance à Dieu aujourd’hui?

Pack de puissance

« Venez à moi, vous tous qui peinez et êtes


accablés par le poids d’un lourd fardeau, et je vous

70
donnerai du repos. [ e soulagerai, réconforterai et
rafraîchirai votre âme.] »
Matthieu Il : 28

« Voici donc ce que je dis: marchez et vivez par


l’Esprit [Saint] [réceptifs au Saint-Esprit, dirigés et
guidés par Lui] ; et ainsi vous n’obéirez pas aux
convoitises et aux désirs de la chair (de la nature
humaine sans Dieu). »
Galates 5 : 16

« Humiliez-vous donc sous la main puissante


de Dieu, afin qu’Il vous élève au moment voulu.
Déchargez-vous de tous vos soucis [toutes vos
anxiétés, inquiétudes, préoccupations, une fois pour
toutes] sur Lui, car Il se soucie de vous avec affection
et prend soin de vous avec attention. »
1 Pierre 5 : 6-7

« Et qui d’entre vous, par ses inquiétudes et par


le souci qu’il se donne, peut ajouter une coudée à sa
taille ou un instant à la durée de sa vie? »
Matthieu 6: 27
71
72
Pensée Puissante
3
Dieu répond à tous mes besoins
avec abondance
« Bien-aimé, je souhaite (prie) que tu prospères
en toutes choses et que tu sois en bonne santé, à
l’image de ton âme (saine et prospère). »
3 Jean 1 : 2

Je crois qu’il est important que nous développions


ce que j’appelle un « esprit d’abondance »,
convaincus que Dieu pourvoira toujours à chacun
de nos besoins, en toute situation. Telle est la
promesse qu’Il nous adresse tout au long de Sa
Parole, et il est dans Sa nature de le faire pour Ses
enfants. D’ailleurs, l’un des noms hébreux donnés à

73
Dieu dans l’Ancien Testament, « Jéhovah-Jiré »,
signifie « L’Eternel qui pourvoit ». Nous sommes
enfants de Dieu. Il est notre Père et a plaisir, comme
un parent naturel, à nous offrir ce qui nous est
nécessaire.
Dave et moi avons quatre enfants. Ils nous aiment
; nous les aimons et, de ce fait, partageons tout ce
que nous possédons avec eux. En aucun cas nous
ne pourrions les laisser dans quelque nécessité alors
que nous jouissons de l’abondance. Or, Dieu est un
bien meilleur parent que nous.

Dieu possède tout et peut tout. Dans le Psaume


24 : 1, David affirme: « C’est à l’Eternel
qu’appartient la terre avec tout ce qu’elle contient,
le monde avec tous ceux qui l’habitent » et
le Psaume 50 : 10-12 rapporte les paroles de
Dieu qui, Lui-même, déclare: « Car tous les
animaux des forêts sont à moi, toutes les bêtes des
montagnes par milliers. Je connais tous les oiseaux
des montagnes, et tous les animaux sauvages
m’appartiennent.

74
Si J’avais faim, Je ne te le dirais pas, car le monde
est à moi, avec tout ce qu’il contient. » Parce que
l’intégralité des ressources célestes et terrestres sont
à l’entière disposition de Dieu, Il peut répondre
absolument à tous nos besoins. Il nous aime et veut
prendre soin de nous. Si nous L’aimons et faisons
de notre mieux pour peu à peu apprendre à Lui
obéir comme Il l’entend, Il s’assurera que nous ne
manquions de rien. Ce sont Ses enfants qu’Il veut,
par-dessus tout, bénir.

Réfléchissez-y

Etes-vous convaincu que Dieu vous aime et veut


pourvoir à tous vos besoins ?
Par le passé, en quoi Dieu a-t-Il pourvu à vos
besoins?
Bien plus qu’une affaire d’argent

Dans son Epître aux Philippiens 4: 19, l’apôtre Paul


assura aux partenaires de son ministère que « Dieu
pourvoira[it] [généreusement] à tous [leurs] besoins
conformément à Sa richesse, avec gloire, en Jésus

75
Christ. » Paul ne leur promettait pas que Dieu
leur donnerait tout ce qu’ils désiraient sinon qu’Il
subviendrait à tous leurs besoins. Bien souvent,
nous entendons par « besoins » les nécessités de
base de la vie, à savoir la nourriture, le logis, les
vêtements et l’argent pour se les procurer. Toutefois,
j’ai la conviction que Dieu nous a créés avec des
attentes plus variées et plus élevées. En effet, nous
ne pouvons pas vivre sans la sagesse, la force, la
santé, l’amitié et l’amour mutuel, ainsi que les dons,
talents et aptitudes qui nous permettent de mener à
bien ce que nous sommes supposés accomplir dans
la vie. Nos besoins sont donc considérables et Dieu
veut tous les combler tandis que nous Lui obéissons
et Lui faisons pleinement confiance. Nous devons
avoir la certitude qu’Il le veut pour nous et devrions
habituer notre intelligence à demeurer dans l’attente
à ce sujet.

Les collaborateurs à qui l’apôtre Paul écrivait ici


l’aidaient financièrement, obéissant ainsi à la loi
biblique de la semence et de la moisson (Galates

76
6 : 7). Si nous ne pouvons pas espérer récolter
ce que nous n’avons pas semé, attendons-nous
néanmoins, lorsque nous semons de bonnes graines,
à obtenir de bons résultats. Cette vérité s’applique à
chaque domaine de notre vie: la santé, les finances,
nos capacités, nos relations et tout autre champ
concernant notre bien-être. Si nous semons de
bonnes graines en prenant soin de notre corps, le
nourrissant et l’hydratant correctement, lui offrant
suffisamment de repos, à l’abri d’un stress excessif,
nous pouvons espérer récolter une bonne santé. Si
nous semons de la miséricorde, nous récolterons
de la miséricorde; si nous semons du jugement,
nous récolterons du jugement. Si nous pardonnons,
nous serons pardonnés. Si nous sommes aimables,
nous aurons des amis. Si nous faisons preuve de
générosité, nous recevrons de la générosité en
retour. Cette loi de la semence et de la moisson est
l’une des plus simples à comprendre et elle génère
une puis- sance extraordinaire dans notre vie.
Réfléchissez-y un instant... Vous souhaitez vous
lier d’amitié? Soyez avenant !

77
Qu’est-ce que la prospérité?

Pour reprendre les paroles de John Davison


Rockefeller Jr, entrepreneur multimilliardaire et
philanthrope nord-américain: « Je ne connais rien de
plus méprisable ni de plus pathétique qu’un homme
qui consacre toute la sainte journée à faire de l’argent
pour l’amour de l’argent. »
La véritable prospérité est bien loin de se limiter
à la fortune amassée. Dans 3 Jean 1 : 2, l’apôtre
la définit comme suit: « Bien-aimé, je souhaite
(prie) que tu prospères en toutes choses et que tu
sois en bonne santé, à l’image de ton âme (saine et
prospère). » A l’évidence, Jean en avait une vision
holistique, et nous le devrions également. Sans
aucune mention de l’aspect financier, ce verset
se concentre exclusivement sur le corps et l’âme.
Lorsque notre corps prospère, nous sommes forts
et en forme. Si un problème de santé nous afflige,
nous prions, attendons la guérison et continuons
de prendre soin de notre organisme, chaque action
bénéfique étant une « bonne graine », Lorsque

78
notre âme prospère, notre être intérieur s’épanouit.
La paix, la joie et le contentement nous habitent.
Nous vivons motivés par la certitude du sens de
notre destinée, du plan parfait que Dieu a pour nous.
Nous grandissons spirituellement et entretenons
avec nos prochains des relations fortes et aimantes.

Notre Père est le Dieu de l’abondance et Il veut


que notre vie soit comblée. Jésus nous l’a clairement
exprimé: « [...] Moi, je suis venu afin que vous
ayez la vie et que vous l’ayez en abondance.»
(Jean 10 : 10)

Est-ce mal de vouloir de l’argent ?

C’est un fait, l’argent est nécessaire ! Logement,


habillement, instruction, alimentation, transports et
loisirs, entre autres, en requièrent. En y réfléchissant,
la majorité des destinations où je me rends utilise
cet outil en échange de biens ou de services. Ce
n’est pas l’argent en tant que tel mais « l’amour de
l’argent [qui] est à la racine de tous les maux » (l

79
Timothée 6 : 10).
L’argent nous permet non seulement de subvenir à
nos besoins mais aussi d’être des bénédictions pour
nos prochains, particulièrement pour ceux qui ne
peuvent répondre, seuls, aux leurs. Grâce aux dons
que reçoit notre ministère, nous prêchons l’Evangile
en trente-huit langues, dans environ deux tiers du
monde. Nous offrons aussi de la nourriture et de
l’eau potable là où elles manquent, fondons des
orphelinats, apportons la Parole de Dieu en prison
ainsi que notre aide de maintes autres façons encore.

La volonté de Dieu n’est nullement que des


individus mauvais dominent financièrement le
monde tandis que Son peuple demeure dans le
besoin. Nous devrions nous appliquer à bien gérer
ce que Dieu nous donne, à bien l’investir, avec
respect et sans gâchis. Dans le livre des Proverbes,
il nous est plusieurs fois conseillé d’y être vigilants.
Peut-être avez-vous déjà lu la parabole bien
connue, relatée dans Matthieu 25 : 14-28, dans
laquelle trois serviteurs reçoivent de leur maître une

80
somme d’argent (des « talents ») proportionnelle
à leur capacité de gestionnaire. Le premier qui se
voit confier la plus importante (cinq talents, soit
environ cinq mille dollars américains actuels)
l’investit judicieusement et restitue ainsi le double
à son maître. Reconnaissant, ce dernier le félicite
et s’engage à lui attribuer davantage. Ce récit me
semble clairement confirmer que Dieu attend de
nous que nous soyons des investisseurs avisés
et nous récompense quand tel est le cas. Si nous
devons impérativement nous abstenir de tout amour
matériel ou appât du gain, veillons à optimiser nos
moyens. Mettons notre argent au service de Dieu et
de notre prochain, et n’essayons jamais de manipuler
Dieu ou autrui pour en gagner! Bien que l’argent
ne soit qu’une composante mineure de la véritable
prospérité, nous en avons besoin et pouvons
demander à Dieu d’y pourvoir en abondance.

Réfléchissez-y

Avez-vous une attitude saine et équilibrée

81
lorsqu’il s’agit de prospérité ?

Finies les mentalités de manque et de


rationnement

Nombreux sont ceux qui se révèlent incapables de


profiter de l’abondance que Dieu a pour eux, à cause
d’une mentalité de « rationnement », engendrée
par la peur constante de manquer. Ils craignent de
ne pas avoir assez de force pour agir, d’argent pour
honorer leurs obligations, de soutien et de soin
pour leurs vieux jours ou encore de potentiel pour
retrouver un emploi, dans l’éventualité où ils le
perdraient. La majorité de leurs pensées est dominée
par la peur. Ils voudraient plus d’amis, plus d’amour,
plus d’énergie. Leurs « j’ai besoin, j’ai besoin,
j’ai besoin » incessants les usent et les frustrent
spirituellement, mentalement, physiquement,
financièrement et socialement. Il arrive que ces
personnes en souffrance aient réellement connu
le manque à un moment donné et que, ainsi
marquées, elles redoutent toujours l’absence ou la

82
perte. Obnubilées par la crainte de ne jamais avoir
suffisamment, elles font parfois de leur existence
une vie étriquée, sans aucun partage.

Aux Etats-Unis, la Grande Dépression des années


trente eut notamment pour conséquence de voir
toute une génération profondément effrayée par
la perte et la pénurie. Elle produisit un effet quasi
irréversible sur certains qui conservèrent par la suite
les manies qu’ils avaient alors prises, telles que de
réutiliser les morceaux d’aluminium alimentaire.
La prospérité eut beau revenir, ils continuèrent de
se penser dans le manque. Il est certes facile de
prendre peur lorsque nous traversons une saison
faite de restrictions, mais c’est précisément à ce
moment-là que nous pouvons confier à Dieu le soin
de répondre à nos besoins.

Si actuellement vous vous trouvez dans une


situation économique difficile, je vous encourage
fortement à prendre conscience qu’elle s’achèvera
pour laisser place à une toute nouvelle saison.

83
Continuez de croire pleinement en l’aide de Dieu et
préparez-vous avec aplomb à prospérer dans tous
les domaines de votre vie. Si c’est un emploi dont
vous avez besoin, attendez-vous à ce que Dieu vous
favorise dans vos démarches.

L’impression de manque résulte, pour certains,


des conditions ou attitudes familiales avec lesquelles
ils ont grandi, et, pour d’autres, d’expériences
personnelles de perte vécues à l’âge adulte. Toutes
ces circonstances, quelles qu’elles soient, donnent
lieu à la peur d’être privé de ce que l’on possède
ou à celle de devoir toujours faire sans, et Dieu
ne veut pas cela. Je considère que d’agir comme
si Dieu n’allait pas répondre à nos besoins, ou ne
souhaitait pas les voir combler, relève de l’insulte à
Son égard. Nous devrions, au contraire, Le louer en
croyant fermement en Sa bonté et en attendant qu’Il
nous donne en abondance, comme Il nous le promet
dans Sa Parole.

En craignant de ne pas obtenir ce qui nous est

84
nécessaire, nous faisons précisément ce que Satan
souhaite. Car, si la volonté de Dieu a pour sésame
notre foi, celle du diable, elle, utilise la peur.
Adolescente puis jeune adulte, je dus pourvoir seule
à mes besoins. Je ne sollicitais de mes parents que ce
que je ne pouvais absolument pas obtenir autrement,
compte tenu des sévices sexuels que j’endurais. Si
je demandais quoi que ce soit à mon père, il me
fallait systématiquement le « rétribuer ». Afin
d’éviter cela, soit je m’assumais, soit je faisais sans.
Cette période de ma vie ancra en moi une telle peur
de manquer que j’appréhendais même de me servir
de ce que je détenais. Habituée à souffrir, quel ne
fut pas mon étonnement lorsque je compris que
Dieu aimait m’accorder ce qui était bon pour moi
et tenait à ce que j’en profite pleinement! Je dois
avouer qu’il me fallut du temps pour reconditionner
ma façon de penser en conséquence.
Rappelez-vous que la pensée est un champ de
bataille que Satan s’applique à parasiter en défiant
la Parole de Dieu, dans le but de nous convaincre
que ses mensonges sont réels. « Réfutez [toutes

85
ces pensées intruses] et amenez[-les] captive[s]
à l’obéissance de Jésus-Christ. » (2 Corinthiens
10 : 5) Considérez-vous comme un enfant de Dieu,
une personne qu’Il aime et est heureux de combler.
Semez de la bonne graine en aidant ceux dans le
besoin, abstenez-vous scrupuleusement de ressasser
ce qu’il vous manque et proclamez, à la place, que
vos attentes sont satisfaites. Voici plusieurs pensées
bibliques utiles que vous pourriez envisager de vous
répéter mentalement et à haute voix:
• Dieu pourvoi[t]à tous [mes] besoins
conformément à Sa richesse, en Jésus-
Christ » (Philippiens 4 : 19).
• Dieu me bénit et fait de moi une bénédiction
pour autrui (Genèse 12 : 2).
• Je donne et il m’est donné, « une bonne
mesure, tassée, secouée et qui déborde » (Luc
6 : 38).
• Dieu [me] donne tout avec abondance pour que
[j’]en Jouiss[e] (1 Timothée 6 : 17).
• Je sers Dieu et Il prend plaisir à ma prospérité
(Psaume 35 : 27).

86
Puisque nous recevons de Dieu à la mesure de
notre foi, il nous est vital d’adopter l’état d’esprit
adéquat. Ne vous prédisposez pas à une vie de
manque ; attendez-vous, au contraire, à l’abondance
divine, comme Dieu nous le promet dans Sa Parole.

Réfléchissez-y

Avez-vous développé la peur de manquer du fait


d’avoir été, à un moment donné, dans le besoin ?

De grandes espérances

J’aime ce vieux proverbe allemand qui dit : «


Commencez à tisser et Dieu vous fournira le
fil. » Pour que Dieu oeuvre dans notre vie, il nous
faut l’y laisser entrer. Comment ? En Lui offrant
toute notre confiance, en troquant toute éventuelle
mentalité de détresse et de manque pour un esprit
d’abondance, et en nous attendant fermement à
ce qu’Il soit fidèle à Sa nature et réponde à nos
besoins. La Bible nous enseigne que Dieu désire

87
patiemment bénir Ses enfants, mais qu’Il cherche,
pour ce faire, ceux qui comptent sur Lui (Esaïe
30 : 18).

Parfois, nous n’attendons rien en particulier, si ce


n’est de voir ce qu’il va se passer. D’autres fois,
nous pouvons tomber dans le piège d’anticiper
une déception, par habitude des déboires et par
peur d’espérer quoi que ce soit de bon. En raison
des traumatismes subis lors de mes jeunes années,
je devins une adulte extrêmement négative. Je
m’attendais toujours à une énième catastrophe, toute
proche, prête à me tomber dessus. Quel bonheur
que Dieu m’ait appris à envisager, sans douter,
l’arrivée d’éléments positifs dans mon existence.
Mon quotidien n’est certes pas dénué d’épreuves,
mais il m’offre beaucoup plus de raisons de me
réjouir que de le déplorer. Quand je m’attendais
à des problèmes, souvent je les récoltais, il en va
de même aujourd’hui... pour les bonnes choses.
Il m’arrive même d’obtenir davantage, parce que
Dieu est ainsi (lire Ephésiens 3 : 20).

88
Voici une histoire qui j’espère vous encouragera
à croire que Dieu peut faire bien plus que vous ne
l’imaginez. Avant la Guerre de Sécession (1861-
65), un certain Edmund McIlhenny dirigeait une
exploitation de sel et de sucre sur Avery Island,
île de sa belle-famille, en Louisiane. En 1863,
une invasion de « l’Union » l’obligea à quitter
domicile et entreprise pendant deux ans. A son
retour, en 1865, il retrouva ses plantations de canne
à sucre et ses mines de sel totalement dévastées.
Seuls quelques piments rouges continuaient de
pousser au jardin. Monsieur McIlhenny réfléchit
alors à ce qu’il pourrait en faire et mit au point une
sauce destinée, à relever les aliments insipides...
la très célèbre sauce Tabasco , aujourd’hui encore
produite par les McIlhenny, selon la même recette
vieille de 144 ans! Cet homme avait tout perdu
pendant la guerre; sa vie aurait pu être anéantie. Il
n’en fut rien car Dieu prit soin de lui, comme Il
prendra soin de vous si vous persévérez.

89
Mettez-vous à méditer et à affirmer : « Dieu
répond à tous mes besoins avec abondance. Je
compte pleinement sur Lui pour me combler dans
chaque domaine de mon existence. Il a un plan
parfait pour moi et je m’attends à un formidable
avenir. » Considérez-vous comme une personne
qui agit avec sagesse et qui, grâce à des réponses
appropriées, sait prendre de bonnes décisions, une
personne saine, remplie d’énergie et de vitalité.
Croyez en votre créativité et en votre ingéniosité.
Attendez-vous à être fréquemment convié, à vous
entourer de bons amis et d’une famille aimante.
Dieu veut que vous espériez de bonnes choses de Sa
part. Dans Jérémie 29 : Il, le Seigneur vous assure
qu’Il nourrit à votre intention des projets et des
pensées « de paix et non d’adversité ». Prenez-Le
au mot et placez de grandes espérances en Lui.

Réfléchissez-y

Quelles sont vos attentes ?

90
Dieu veut vous bénir

Il est des personnes qui ont reçu comme


enseignement que la souffrance et le dénuement sont
des vertus chrétiennes. Etre en mesure de garder
une bonne attitude dans les moments pénibles en
est une. Toutefois, Dieu ne souhaite nullement
que nous peinions sans relâche. Comme l’exprima
l’apôtre Paul, il vécut aussi bien des périodes
d’humiliation que des périodes de plénitude. En
dépit des épreuves que nous traversons tous, nous
pouvons et devrions toujours espérer la délivrance
de Dieu et le retour à une vie d’abondance.

Ne nous avisons jamais de percevoir Dieu


comme un dieu mesquin qui s’abstiendrait parfois
de répondre à nos besoins. Certes, nous n’obtenons
pas toujours immédiatement ce que nous désirons,
mais c’est que Dieu a alors une bonne raison. Peut-
être que le moment n’est pas le bon, que nous ne
sommes pas prêts à gérer cette bénédiction ou qu’Il
nous réserve mieux encore, quelque chose que

91
nous ne saurions demander. En aucun cas, ce n’est
parce qu’Il refuse que nous soyons bénis. Cette
considération est tout bonnement aux antipodes de
la personnalité de Dieu.

Si vous doutez ou vous interrogez sur l’intention de


Dieu de vous bénir, permettez-moi de vous apporter
un éclairage car il est indispensable que vous soyez en
accord avec Lui à ce sujet. Pour ce faire, le meilleur
moyen est de nous référer à ce que Lui-même nous
en dit. Dieu a oint Ses paroles afin de vous permettre
de transformer votre pensée et votre existence.
Tandis que vous les consultez, demandez-Lui de vous
amener à croire en Son désir de vous combler et de
vous bénir abondamment.

• « Que ce Livre de la Loi ne s’éloigne point de


ta bouche, mais médite-le jour et nuit, afin d’y obéir
et d’appliquer tout ce qui y est écrit; car c’est alors
que tu auras du succès dans tes entreprises, et que tu
prospéreras. » (Josué 1 : 8)

92
• « Béni (heureux, chanceux, prospère et
enviable) est l’homme qui ne marche ni ne vit selon
les conseils des méchants [....] mais qui trouve son
plaisir (et met toute sa joie) dans l’Eternel qu’il
médite jour et nuit ! […] et ainsi tout ce qu’il fait
prospère [vient à maturité]. » (Psaume 1 : 1-3)

• « L’Eternel est mon berger [qui me nourrit,


me guide et me protège]. Je ne manquerai de
rien. » (Psaume 23 : 1)

• « Les lionceaux éprouvent la disette et la faim,


mais ceux qui cherchent (se tournent vers, craignent)
l’Eternel ne manqueront de rien. » (Psaume
34 : 10)

• « […] Magnifié soit l’Eternel, qui prend


plaisir à la prospérité de Son serviteur! » (Psaume
35 : 27)

• « Il bénira ceux qui révèrent (craignent)


l’Éternel, du plus petit jusqu’au plus

93
grand. » (Psaume 115 : 13)

• « Et pourquoi vous inquiéter au sujet du


vêtement ? Etudiez comment poussent les plus
belles fleurs des champs : elles ne travaillent pas et
ne tissent pas. […] Si Dieu habille ainsi l’herbe des
champs, qui existe aujourd’hui et qui demain sera
jetée au feu, ne le fera-t-Il pas bien plus volontiers
pour vous, gens de peu de foi? » (Matthieu 6: 28-30)

• « Le voleur ne vient que pour voler, tuer et


détruire. Moi, je suis venu afin que vous ayez la vie
et que vous l’ayez en abondance (jusqu’à son plein,
son jaillissement). » (Jean 10 : 10)

Réfléchissez-y

Quel passage biblique, parmi ceux cités dans


cette partie, vous touche le plus ou vous semble
actuellement le plus approprié? Je vous encourage
à le mémoriser et à le méditer. Je sais d’expérience
que la Parole de Dieu a le pouvoir de complètement

94
transformer notre manière de penser. Comme bien
d’autres, j’avais besoin qu’elle agisse radicalement
sur ma façon de concevoir les bénédictions et
l’abondance en Christ.

Avant de prendre conscience de la puissance


des pensées, des mots et des actes, j’avais ce que
j’appelle un « esprit au rabais ». J’acquérais
toujours tout au prix le plus bas possible. Je
faisais mes courses dans les magasins de bric-
à-brac, les solderies et je fouinais même dans
le « panier aux bonnes affaires » de l’épicier,
des fois que... J’achetais le pain de la veille et
les produits « premier prix». Peut-être êtes-
vous en train de vous dire : En somme, une
personne économe. Quel mal y a-t-il à cela ? Ma
réponse : aucun. Si ce n’est que, me concernant,
cela allait trop loin. A mes yeux, j’étais quelqu’un
qui ne pouvait jamais s’offrir quoi que ce soit de
qualité. Je vivais avec la peur que si je dépensais ce
que j’avais, nous nous retrouverions « à sec » et
connaîtrions le manque. Mon mari, lui, voyait les
choses sous un tout autre angle.
95
Il ne dépensait pas l’argent qu’il n’avait pas. En
revanche, s’il en disposait, il n’hésitait pas à acheter
ce qu’il fallait, optant systématiquement pour la
meilleure qualité. Nous nous disputions beaucoup
à ce sujet et, un jour, bien agacé, il me dit: « Dieu
ne pourra jamais pleinement nous bénir tant que
tu ne te seras pas débarrassée de cette attitude au
rabais! » Sa remarque me mit très en colère... il
avait pourtant raison! Comment recevoir de Dieu
l’abondance si nous sommes incapables ne serait-
ce que de l’envisager ?
J’eus une autre occasion de recevoir une bonne
leçon. Nous avions besoin de changer de voiture.
J’avais bien une préférence mais, une fois chez le
concessionnaire, je n’osai me permettre un tel achat et
nous orientai vers un modèle meilleur marché. Dave
ressentit fortement qu’il me valait mieux acquérir
celui identifié initialement, puisque, de toute façon, il
rentrait dans notre budget. J’essayai de l’en dissuader,
argumentant que je m’habituerais à mon second
choix et qu’ainsi notre remboursement mensuel serait
moindre. La différence entre les mensualités des

96
deux véhicules était en réalité de cinquante dollars.
Dave eut le dernier mot et nous repartîmes avec le
véhicule le plus cher, un véritable régal à conduire!
A ma grande surprise, deux semaines plus tard, je
reçus une augmentation de salaire inattendue de...
cinquante dollars net. Mon attitude au rabais affectait
tous les domaines de mon existence. Je passais mon
temps à me convaincre mentalement d’acheter ou
de prendre moins que nécessaire, et toujours moins
cher. Par conséquent, je me sentais perpétuellement
défavorisée alors que je me privais moi-même. Je
crois que Dieu s’est servi de cette situation pour
m’aider à rompre ce mauvais mécanisme de pensée.
Je suis convaincue que je n’aurais jamais reçu cette
augmentation si j’avais acquis le véhicule bon
marché. Très souvent, Dieu veut nous offrir ce que
notre coeur désire mais ne le peut face à notre refus
d’accepter Son cadeau. Nous nous persuadons que
cela est trop bien pour nous ou tentons si fort de gérer
seuls notre avenir que nous vivons continuellement
dans la peur, passant à côté de ce que Dieu met à notre
disposition pour jouir du présent.

97
Soyons clairs: je ne suis pas en train de dire
que rechercher des bonnes affaires ou fréquenter
les vide greniers est la preuve d’une attitude au
rabais. En revanche, je ne laisse plus la quête du
meilleur prix diriger l’intégralité de mes achats.
J’ai une amie qui aime beaucoup chiner. C’est
un véritable passe-temps qu’elle partage avec sa
mère . Le nombre d’heures qu’elles consacrent à
arpenter les brocantes et les affaires incroyables
qu’elles y font m’étonnent à chaque fois. Dans
leur cas, ce n’est pas par peur qu’elles s’y livrent,
mais par plaisir et avec joie. Je ne cherche pas non
plus à encourager quiconque à contracter des dettes
en achetant au-delà de ses moyens. Au contraire,
concernant nos finances, nous devrions toujours
honorer le trio « épargner - donner - dépenser ».
Ne dilapidez pas tout ce que vous détenez, mais ne
redoutez pas de vous offrir ce dont vous avez besoin
afin de posséder des choses que vous appréciez.
Avant toute grosse dépense, priez et, si vous disposez
du budget nécessaire et sentez que Dieu en approuve
l’objet, faites-la sans crainte ni culpabilité. Si vous

98
vous reconnaissez ici, décidez de vous considérer
différemment. Vous êtes un être de grande valeur
et méritez de belles choses. Dieu veut vous bénir,
néanmoins il vous faut adopter une bonne image de
vous-même. Imaginez-vous comblé, proclamez que
Dieu répond à vos besoins et préparez-vous à voir
votre vie atteindre un nouveau niveau d’abondance.

Réfléchissez-y
Avez-vous une attitude au rabais ?
Comment pouvez-vous, dès maintenant,
commencer à développer un esprit d’abondance ?

Soyez paré à répondre aux besoins des autres

Tel qu’abordé dans la pensée puissante n° 5, la


prospérité n’a de sens que si elle est utilisée « à
bon escient », et Dieu nous bénit afin que nous
puissions être une bénédiction pour les autres.
Il veut que nous soyons parés à aider ceux dans le
besoin. Pour ce faire, il nous faut, nous-mêmes, ne
pas souffrir du manque.
Autrement, il s’avère très difficile de soutenir son
99
prochain. C’est une des raisons pour lesquelles Dieu
promet de pourvoir à notre intention, en abondance.
Car, pour aider autrui, il nous faut suffisamment de
force, de santé et de lucidité, ainsi que de l’argent
et des vêtements à partager, le cas échéant. Dans
2 Corinthiens 9 : 8, l’apôtre Paul nous enseigne
que « Dieu peut faire abonder toute grâce (toute
faveur, toute bénédiction matérielle) envers nous,
afin que nous possédions toujours à tout point de
vue de quoi satisfaire tous [n]os besoins et que nous
ayons encore en abondance pour toutes sortes de
bonnes oeuvres. » Au verset 10, il nous dit que
Dieu « fournit de la semence » à celui qui a à
coeur de semer.
Cette parole signifie que lorsque nous désirons
partager avec notre prochain et répondre à ses besoins,
non seulement Dieu nous comble personnellement,
mais Il nous donne aussi davantage afin que nous
soyons toujours en mesure de le faire.
Je vous encourage à vous concevoir mentalement
comme une personne généreuse. Cherchez comment
et à qui vous pouvez venir en aide. Plus vous vous

100
tournerez vers les autres, plus vous serez heureux.
Dans Matthieu 26: Il, Jésus affirma que « [n]ous
aurions] toujours des pauvres avec nous », et la
Bible comporte plus de deux mille versets relatifs
à notre responsabilité envers les démunis et les
nécessiteux. Etudiez combien Dieu n’a de cesse de
pourvoir et envisagez-vous comme un être qui donne
plutôt qu’un être qui se trouve perpétuellement dans
le besoin. Vivez dans une attitude d’espérance, à
l’image du roi David qui, dans le Psaume 27 : 13,
s’exclama: « Que deviendrais-je si je n’avais pas
l’assurance de voir l’amour de l’Éternel au pays des
vivants! » Attention, faire montre d’espérance ne
signifie pas nous attendre à ce que Dieu nous offre
tout sans que nous ne fassions quoi que ce soit,
simplement parce que nous y aurions droit. Nous ne
méritons concrètement rien de Dieu, mais dans Sa
grande miséricorde, Il nous permet de recevoir de
Lui le meilleur, à condition que nous vivions dans
une sainte espérance.
A nouveau, que votre vie ne soit pas une sempiternelle
quête aux économies et aux bonnes affaires, aux

101
dépens de vos véritables aspirations. Même si depuis
toujours vous connaissez le manque, cela peut changer
à condition que vous fassiez ce qui relève de votre
responsabilité. C’est-à-dire? Obéissez à Dieu, semez de
bonnes graines, ayez une vision d’abondance, pensez
et proclamez en accord avec la parole de Dieu, et ce
sans discontinuer. Certes, il vous faut faire avec vos
limites actuelles, mais ne croyez surtout pas qu’elles
soient une fatalité. La question de la prospérité me
semble très importante pour nous, humains, et Satan
s’applique ardemment à nous tromper à ce sujet. Il sait
que le sentiment de privation engendre l’apitoiement,
la jalousie, la convoitise et un mécontentement
permanent. Attelez-vous à radicalement remplacer
votre mentalité. Méditez et confessez: « Dieu répond
à tous mes besoins avec abondance. » Ce faisant, vous
allez développer une saine attitude qui vous permettra
de prospérer dans tous les domaines
de votre existence. Je souhaite clore ce chapitre
sur un passage des Ecritures à méditer.
Il exprime avec clarté et puissance ce que Dieu
veut faire pour vous. Je vous exhorte à le lire

102
comme un message personnel du Seigneur à votre
intention. Laissez-le imprégner votre cœur et
transformer votre manière de penser. Fondez celle-
ci sur les vérités que ce verset expose et vous serez
béni comme jamais.

Cependant, l’Eternel n’attend que le moment de


vous faire grâce, c’est pourquoi Il se lèvera pour
vous manifester Sa miséricorde (Sa bonté aimante).
Car l’Eternel est un Dieu juste. Bénis (heureux,
chanceux, enviables) tous ceux qui comptent
[ardemment] sur Lui! (qui espèrent en Lui ! ; qui
se confient en Lui !) [pour Sa victoire, Sa faveur,
Son amour, Sa paix, Sa joie, et Son immuable et
inégalable compagnie!]
(Esaie 30 : 18)

Réfléchissez-y
Etes-vous convaincu que Dieu a l’intention de vous
bénir et de faire de vous une bénédiction pour d’autres?

Aujourd’hui, que possédez-vous que vous


puissiez partager avec quelqu’un dans le besoin ?
103
Pack de puissance

« Et mon Dieu pourvoira pleinement à tous vos


besoins conformément à Sa richesse, avec gloire,
en Jésus-Christ. »
Philippiens 4: 19

« [ ... ] Magnifié soit l’Eternel, qui prend plaisir à


la prospérité de Son serviteur! »
Psaume 35 : 27

« Dieu peut faire abonder toute grâce (toute faveur,


toute bénédiction matérielle) envers vous, afin que
vous possédiez toujours à tout point de vue de quoi
satisfaire tous vos besoins et que vous ayez encore en
abondance pour toutes sortes de bonnes oeuvres. »
2 Corinthiens 9 : 8

« Et je ferai de toi une grande nation, et je te


bénirai [avec une abondante succession de faveurs],
et je rendrai ton nom grand, et tu seras une source
de bénédiction (pour d’autres). »
Genèse 12: 2
104
Pensée Puissante
4
Je vis dans le présent et en
apprécie chaque moment
« C’est ici la journée que l’Eternel a
faite, vivons-la dans la joie, exultons
d’allégresse! »
Psaume 118 .. 24

J’aime beaucoup ce proverbe qui dit: Hier


est de L’histoire ancienne. Demain demeure un
mystère. Et aujourd’hui est un cadeau, c’est pour
cela qu’on l’appelle le présent. Il est essentiel que
nous profitions de chaque instant de notre existence
et restions concentrés sur le présent. Au lieu de
nous attarder sur le passé ou de nous projeter dans

105
l’avenir, prenons conscience que le moment présent
est un cadeau de Dieu, à déguster immédiatement.
Alors, vivons-le et apprécions-le pleinement.
L’une de mes amies ne s’est mariée qu’à l’âge de
quarante-cinq ans. Cette union était si magnifique
et épanouissante qu’elle répétait souvent que son
époux était son cadeau de la part de Dieu.

Un jour, son mari fut hospitalisé pour une simple


intervention dont il ne revint jamais, emporté
par une infection. Sa mort causa à mon amie un
choc effroyable et un désenchantement accablant.
Cependant, elle est heureuse d’avoir su totalement
profiter de la vie avec son époux pendant les années
qu’ils partagèrent. Je suis si contente qu’elle le
prenne ainsi, plutôt que d’ajouter à la douleur de
sa perte un lot de regrets. Bien trop d’individus
s’avèrent si occupés qu’ils reportent sans cesse
les occasions de passer du temps en famille et
entre amis. Lorsqu’il est trop tard, ils se mettent
par conséquent à regretter de ne pas avoir fait de
meilleurs choix.

106
Le seul moyen d’éviter les regrets est, en effet, de
faire de bons choix et de jouir du présent. Chaque
instant est un cadeau de Dieu. Aujourd’hui, je
m’efforce d’en profiter, ce qui n’a pas toujours été
le cas. J’ai dû travailler dur pour y arriver car j’ai
continuellement besoin de tout planifier. Si je n’y
prête pas garde, je me retrouve à prévoir la tâche
suivante tandis que j’achève celle en cours, ce qui,
évidemment, me vole le moment présent. Bien
que d’être concentrée sur l’instant « t » soit une
bonne chose, il m’arrive d’en manquer la magie,
trop absorbée par mon travail.

Quand mes enfants étaient petits, je travaillais


la plupart du temps et avais du mal à lever le nez
pour me régaler de leurs adorables mots et gestes,
ne serait-ce que quelques minutes. Je suis passée à
côté de beaucoup de ces moments que je ne pourrai
jamais rattraper. Alors célébrons la vie et les
personnes que Dieu a placées sur notre chemin. La
vie est à apprécier, et non à craindre ou à regretter.
D’avoir grandi dans un foyer dysfonctionnel au

107
sein duquel nous ne savourions assurément pas
la vie, je me transformai en bourreau de travail,
tentant de trouver mon utilité et ma valeur via ce
que je faisais, plutôt que qui j’étais. Parce que mes
parents semblaient m’estimer davantage quand
j’étais active et productive, je pensais qu’il me
fallait également agir ainsi auprès de Dieu.
L’ambiance à la maison était très lourde et la peur
faisait, à cette époque, partie intégrante de mon
quotidien. Petite, je n’eus presque aucune occasion
de m’amuser et, une fois adulte, je me rendis compte
que je n’avais jamais été vérita blement heureuse
ni totalement détendue. Les sévices dont je fus
victime firent voler en éclats ce qui restait de mon
enfance. Certes, je devins une grande personne,
mais sans aucune trace de l’insouciance enfantine.
Tout adulte équilibré doit avoir gardé en lui une
part de ce petit enfant. Car bien que responsables,
nous devons aussi être capables de jouer et de nous
amuser. Ne manquons jamais une occasion de rire,
cela est bon pour la santé. D’avoir le coeur léger
nous rend même le travail plus agréable.

108
Cette pensée puissante, « Je vis dans le présent et en
apprécie chaque moment », peut révolutionner votre
existence. Si vous la laissez réellement transformer
votre manière de penser, vous allez véritablement
jouir de votre vie. Même si vous vous considérez
comme une personne « sérieuse », très appliquée,
n’oubliez pas de prendre le temps d’apprécier ce que
vous faites. Ne soyez jamais trop occupé pour vous
délecter de chaque aspect de votre quotidien.

Réfléchissez-y

Dans quelle mesure appréciez-vous et vivez-vous


réellement le moment présent?
• Beaucoup ?
• Un peu ?
• Vraiment peu ?
A quel point appréciez-vous les personnes qui
composent votre existence ?

Dieu souhaite que vous jouissiez de votre vie

Y croyez-vous? Moi, je vous assure qu’Il

109
souhaite ardemment que vous jouissiez de votre
vie. En effet, Dieu a notamment pour volonté que
vous en appréciez chaque instant. Comment puis-
je en être si sûre? Parce que Sa Parole l’affirme
à maintes reprises. Le roi Salomon, réputé pour
être un homme d’une grande sagesse, a écrit dans
Ecclésiaste 2 : 24 : « Le seul bonheur pour
l’homme consiste à manger, à boire et à faire jouir
son âme du bien-être, au milieu de son travail. Et j’ai
vu que cela aussi vient de la main de Dieu. » Par
cette formulation, Salomon montre que ce bien-être
éprouvé tandis que nous accomplissons nos tâches
est une volonté de notre part. Ceci ne signifie pas
que notre vie entière ne va être que fêtes et vacances.

Ce qui nous est exprimé ici, c’est que, grâce à


la puissance de Dieu, nous avons la possibilité
d’apprendre à nous réjouir de tout ce qui la compose,
y compris de ce que l’opinion jugerait ordinaire et
ennuyeux. Je déplore que de nombreuses personnes
envisagent uniquement de « faire avec» de larges
pans de leur existence, au lieu de prendre plaisir à

110
la présence de Dieu dans chacune de leurs actions.
Certes, il est des éléments de notre quotidien
plus agréables que d’autres mais, tout au long de
la journée, efforçons- nous de nous rappeler que
Dieu est avec nous et que le moment que nous
vivons maintenant est un de Ses cadeaux, pour
nous. J’eus beaucoup de mal à intégrer la notion
de « profiter pleinement de la vie », jusqu’à ce
que j’étudie ce que le Seigneur nous enseignait à ce
sujet. Aujourd’hui, je sais que telle est Sa volonté
et que profiter totalement de mon existence est non
seulement un droit, mais aussi une nécessité. Il me
faut aimer la vie pour moi-même, et pour Jésus qui
a payé le prix fort pour que j’y parvienne.

Lui-même justifia Sa venue sur terre en ces


termes: « Moi , je suis venu afin que vous ayez
la vie et que vous l’ayez en abondance (jusqu’à
son plein, son jaillissement). » (Jean 10 : 10)
Il déclara aussi: « Tout cela, Je vous le dis pour
que la joie qui est la Mienne vous remplisse vous
aussi , et qu’ainsi votre joie soit complète » (Jean

111
15 : 11), puis : « Demandez et vous recevrez, afin
que votre joie (votre plaisir et votre contentement)
soit complète. » (Jean 16 : 24) Lorsque Jésus
pria le Père (Jean 17: 13), c’est la joie qu’Il requit
à notre intention : « A présent, Je retourne auprès
de Toi, et Je dis tout cela pendant que Je suis encore
dans le monde, pour qu’ils possèdent en eux cette
joie qui est la Mienne, une joie parfaite [qu’ils
puissent expérimenter Ma joie accomplie, Ma
pleine délectation, en eux-mêmes, en leur âme, que
Mon contentement emplisse leur coeur]. » 
Face à de telles paroles, à une telle prière,
émanant de Jésus-Christ Lui-même et exprimant
si puissamment Son désir de nous offrir la joie,
comment pourrions-nous encore douter du fait que
Dieu veuille que nous soyons heureux et jouissions
de notre vie? Mais alors, si c’est le désir de Dieu,
comment se fait-il qu’autant d’individus demeurent
dans la tristesse et le malheur? Ce peut être parce que
nous, humains, n’arrivons pas à nous conditionner
mentalement à aimer notre existence. En effet,
nous sommes facilement enclins à basculer dans

112
un état d’esprit de survie et d’endurance laborieuse.
Toutefois, en le renouvelant positivement, vous
pourrez savourer la vie comme jamais auparavant.
En fait, plus vous apprécierez votre réalité, plus elle
vous sera agréable. Par conséquent, n’attendez pas
davantage. Méditez et répétez sans relâche: « Je
vis dans le présent et en apprécie chaque moment. »

Consacrer chaque soir quelques minutes à me


remémorer tout ce que j’ai accompli dans la journée
est un vrai bonheur pour mol. C’est incroyable
tout ce que nous pouvons mener à bien en un
jour! Malheureusement, nous nous en souvenons
souvent à peine, quand nous nous en souvenons,
accaparés par une multitude de sujets et étourdis
par notre rythme effréné. Chaque soir, méditez sur
votre journée et remerciez Dieu pour tout ce qu’Il
vous a permis de découvrir et de réaliser. Alors, si
vous avez commis des erreurs, vous apprendrez
d’elles, et si vous avez connu de belles victoires,
vous aurez le plaisir de les revivre par la pensée.

113
Réfléchissez-y

Estimez-vous votre quotidien « sans saveur» ou


l’appréciez-vous véritablement?

Il n’y a pas de mal à s’amuser

Lorsque je compris le sens réel du verset de Jean


10 : 10, je me mis en colère car l’ennemi m’avait
bel et bien dupée en m’amenant à penser qu’il
n’était pas important de prendre plaisir à la vie.
Sous l’influence du diable, cet imposteur, j’en étais
venue à croire, à tort bien entendu, qu’il y avait
quelque chose de mal à s’amuser. Il faut dire que je
ne vis jamais mon père apprécier un seul moment
de son existence. Non seulement il était incapable
de se divertir, mais il ne supportait pas non plus
que les autres le fassent. Je grandis donc avec l’idée
que cela ne devait pas être correct. Je me souviens
d’ailleurs qu’il m’ordonnait de me calmer à chaque
fois que je riais.

Peut-être que cela fait écho. A moins que ce ne


114
soient d’autres épreuves qui vous aient radicalement
assagi. De ce fait, à chaque fois que vous essayez
de vous détendre ou d’avoir une activité récréative,
vous éprouvez un vague sentiment de culpabilité.
Je conçois que ce dilemme puisse paraître étrange à
certains, mais je sais que nous sommes très nombreux
à y avoir été confrontés. Cette mentalité excessive
du « labeur avant tout» est, pour beaucoup, l’une
des causes majeures de recul dans leur relation avec
Dieu. A tort, ils s’efforcent de Le servir comme s’il
s’agissait d’une tâche, d’une « corvée », passant
ainsi à côté du plaisir même de Le connaître. Madame
Jeanne-Marie Bouvier de La Motte-Guyon, célèbre
mystique française du XVI ème siècle, écrivit qu’il
n’existait plus grande vocation pour tout enfant de
Dieu que celle de sincèrement l’apprécier. Lire ceci
me fit un effet mémorable, ce fut comme si j’étais
tout à coup soulagée d’un poids énorme. A l’époque,
je travaillais si dur pour tenter de plaire à Dieu que
l’idée de simplement prendre plaisir à Sa présence ne
m’avait même pas effleuré l’esprit. Je trouvai cela bien
triste de n’avoir jamais eu vent de telles informations
en plus de vingt ans de services dévoués au sein d’une
115
église. Je venais d’apprendre que Dieu voulait que je
L’apprécie, Lui et la vie qu’Il m’avait offerte.
Dieu a créé toutes choses pour que nous en
jouissions et cela commence en L’aimant. Il désire
aussi que nous nous appréciions les uns les autres,
ainsi que nous-mêmes.
La prochaine fois que vous ressentirez l’envie de
vous accorder une pause en allant vous promener au
parc ou en regardant jouer un enfant, faites-la sans
culpabiliser. Votre travail sera toujours là quand
vous reviendrez. Soyons clairs, je ne suis pas en
train de vous inciter à être irresponsable. J’ai juste
à coeur que vous preniez les mesures nécessaires
pour jouir de la vie tandis que vous accomplissez de
grandes choses. Vous avez travaillé d’arrache-pied
et avez besoin d’un jour de repos, alors prenez-
le. Vous en serez d’autant plus performant que
vous vous serez aéré l’esprit. Certes, nous vivons
dans une société « qui n’attend pas », mais il ne
tient qu’à nous d’en décider autrement. Si vous
ne voulez pas vous retrouver plus tard envahi par
les regrets, les « si j’avais su », mettez-vous, dès

116
aujourd’hui, à profiter de chaque instant.

Réfléchissez-y

Aujourd’hui, même si vous travaillez, comment


pourriez-vous vous amuser, vous détendre?
Choisissez, chaque jour, une chose que vous
aimeriez faire uniquement parce qu’elle vous met
en joie.

Etablissez un nouvel objectif

Quand j’entrepris d’apprendre à jouir de la


vie, je définis comme nouvel objectif d’apprécier
volontairement chaque chose que j’allais faire,
même celles que, normalement, je réalisais par
obligation. Par exemple, le matin, au lieu de me
dépêcher de me préparer comme d’habitude,
je décidai de profiter de chaque étape de ma
préparation. Bien que ces actions aient toujours
composé mon quotidien, je ne les avais jamais
considérées comme telles ni n’avais envisagé
pouvoir et devoir y trouver quelque intérêt.

117
En guise de pensée à répéter, je choisis alors: « Je
profite de ce moment dans ma vie et de la tâche en
cours. » En somme, ce que je réalisais avant par
routine et par contrainte, je le fais aujourd’hui pour
rendre gloire à Dieu.

Déjà au XVIIème siècle, le Frère Laurent de la


Résurrection, moine carmélite et auteur des Ecrits
et entretiens sur la Pratique de la présence de Dieu,
avait appris à le faire. Très peu friand des tâches
qu’il devait accomplir en cuisine, il découvrit que
s’il effectuait chacune d’entre elles pour l’amour
de Dieu, il pourrait jouir de Sa présence en toutes
circonstances. En appliquant ce principe à tous les
autres domaines de son modeste quotidien, il put
apprécier sa vie avec une extraordinaire intensité.

Beaucoup se mirent alors à admirer et à envier sa


simplicité, sa joie, sa paix, ainsi que l’aisance avec
laquelle, continuellement, il conversait avec Dieu.
Vous aussi, appliquez-vous à mener à bien chaque
aspect de votre quotidien pour l’amour de Dieu et
vous observerez combien, grâce au Saint-Esprit, vous
118
pouvez prendre plaisir à toutes choses. La joie n’est
pas uniquement le produit d’une distraction, elle naît
aussi de notre décision d’apprécier chaque moment
comme un cadeau rare et précieux venant de Dieu.

Des clés pour apprécier le moment présent

Souvenez-vous que toute journée que nous gâchons


ne se récupère pas. Assurez-vous donc de profiter de
chacune! Je souhaite partager avec vous un ensemble
de clés spécifiques qui m’ont aidée à savourer le
moment présent et ma vie à sa juste valeur. Je suis
sûre que de les mettre en pratique vous sera, à vous
aussi, très bénéfique.

Soyez à ce que vous faites

Lorsque le terme « polyvalent» devint à la


mode, tout le monde sembla vouloir l’adopter.
De nombreuses descriptions d’offres d’emploi
adoptèrent, et adoptent toujours, des formulations
comme « doit savoir faire preuve d’une grande

119
polyvalence », Si de jongler avec plusieurs tâches
diverses et variées s’avère nécessaire dans certaines
professions ou situations, je doute que cette
polyvalence, ou « multitâche » pour les Nord-
Américains, nous soit particulièrement salutaire et
bienvenue dans notre quotidien. Essayer de réaliser
trop de choses à la fois génère du stress et nous conduit
à n’en apprécier aucune. Certains peuvent être sur
plusieurs fronts en même temps tout en demeurant
calmes et concentrés. Toutefois, ces individus aussi
ont leurs limites, et celles-ci devraient toujours être
respectées. Quelles que soient nos capacités et nos
habitudes de travail, il nous faut rester conscients que
pression, confusion et irritation ne nous permettent
pas de profiter de l’instant.
Je vous mets au défi d’arrêter le cumul excessif
des tâches et d’apprendre à être à ce que vous
faites. Appliquez-vous à n’en exécuter qu’une à
la fois et engagez-vous à y prendre plaisir. Passe
encore, bien sûr, de lire un ouvrage tandis que vous
patientez dans une salle d’attente. Mais, résistez à
la tentation de mener de concert deux choses qui

120
requièrent toute votre concentration ou attention.
Par exemple, ne téléphonez pas tandis que vous
réglez une facture sur Internet, ne dressez pas la
liste des travaux à effectuer chez vous au beau
milieu d’une réunion, ne vous maquillez pas au
volant, ou encore ne répondez pas à un e-mail ou
sms en conduisant.

Certes, l’e-mail et le sms sont deux outils de


communication très pratiques et efficaces. Cependant,
ne nous laissons pas diriger par les « bip », au risque
de devenir tendus et impolis.
Ecouter exige de l’attention et faire semblant,
quand notre esprit est en réalité préoccupé par
dix autres sujets, est non seulement grossier,
mais aussi un obstacle relationnel. Dans la
version de l’Amplified Bible, Ecclésiaste 5 : 1
résume bien dée: « Offre ta pensée à ce que tu
fais. » Autrement dit, entraînez-vous à accorder
toute votre attention à ce que vous effectuez à
l’instant « t ». Puis, achevez votre tâche avant
d’en débuter une nouvelle. Ce type de concentration

121
requiert de la discipline, ce qui en vaut la peine car
cela vous aidera à apprécier le moment présent.
J’ai récemment progressé dans ce domaine en
décidant de ne plus répondre au téléphone lorsque
j’effectuais quelque chose d’important. Jusqu’alors,
j’avais pour habitude de prendre la communication
quoi que je fasse. Mais, je me suis aperçue que cela
m’irritait et me faisait « perdre le fil ».

Désormais, si je suis occupée, je vérifie l’identité


de celui qui tente de me joindre et ne décroche qu’en
cas d’urgence. Bien sûr, je rappelle par la suite,
mais ce n’est plus mon portable qui commande!

Nous ne pouvons profiter du temps présent et des


cadeaux qu’il renferme sans pondérer notre attitude
à l’égard du travail.

Luc 10 : 38-42 nous relate la visite de Jésus


à deux soeurs, Marie et Marthe. Marthe était
très « affairée aux multiples travaux domestiques
)~ (Luc 10 : 40). Marie, elle, alla s’asseoir aux

122
pieds de Jésus afin de L écouter. Marthe demeura
distraite par ses tâches et Marie déterminée à ne pas
passer à côté de la beauté de ce moment unique.
Jésus dit à Marie qu’elle avait fait un meilleur choix
que sa soeur. Il n’interdit pas à Marthe de travailler
mais déplora qu’elle le fît avec une attitude irritée
et négative. Bien que Jésus souhaite que nous
travaillions assidûment, Il n’en demande pas moins
que nous soyons suffisamment sages pour suspendre
notre tâche au profit du miracle de l’instant.

Si, de prime abord, il peut sembler facile de


cesser ce cumul d’activités, notre société ne nous y
invite pas particulièrement.
Par conséquent, soyez déterminé à prendre de
nouvelles habitudes, saines et équilibrées, dans ce
domaine. Cet ouvrage a bien pour objectif de vous
enseigner à maîtriser-votre pensée, et l’art de vous
concentrer sur vos actions en est une composante
essentielle.
En matière de polyvalence ou « multitâche » à
outrance, quels sont les « pièges» dans lesquels

123
vous tombez le plus souvent? Vous arrive-t-il
d’avoir la tête si pleine d’idées en tous genres que
vous avez l’impression d’avoir le périphérique à
heure de pointe à la place de votre pensée? Respirez
profondément, levez le pied et soyez décidé à ne
réaliser que ce que vous pouvez faire avec calme
et plaisir.

Soyez comme un petit enfant auprès de Dieu

Se comporter en adulte est considéré comme


une bonne chose, ce qui est généralement le cas.
Cependant, c’est avec une attitude de jeune enfant
qu’il nous faut nous approcher de Dieu. Pas de
façon puérile, sinon enfantine. S’il est une chose
indéniable, c’est que les jeunes enfants savent
facilement prendre plaisir à tout ce qu’ils font.
Daniel, notre « petit dernier », a toujours eu ce
caractère joyeux et prompt à l’amusement en toutes
circonstances. Je me souviens combien, petit, il
s’enchantait de tout. Je lui demandai de balayer le
patio... il dansa avec le balai! Je le mis au coin pour

124
le punir... il s’amusa avec le motif floral du papier
peint! C’est incroyable ce que l’on peut apprendre
en observant les enfants. Ils savent faire de tout, y
compris de leurs corvées et punitions, une source
de réjouissance. Ils pardonnent rapidement et font
confiance aisément.
Approchez-vous de Dieu avec une confiance
enfantine qui n’exige pas de toujours comprendre
les « pourquoi » qui sous- tendent chaque chose.
La plupart des parents connaissent la lassitude des
cent « pourquoi? » par jour que leur infligent
leurs bambins. Je pense que Dieu la connaît aussi.

Ayez une foi innocente, faites des prières


simples, soyez prompts à vous repentir et acceptez
sans tarder l’aide que Dieu vous apporte. Soyez
convaincus de la bonté de Dieu. Si vous avez besoin
de Son pardon, demandez-Lui, recevez-le par la foi
et ne perdez pas votre temps à vous sentir coupable
et condamné.
En instaurant une telle simplicité dans
votre relation avec Dieu, vous progresserez

125
spirituellement et l’apprécierez comme jamais
auparavant. N’oubliez pas que jouir de la présence
de Dieu dans tout ce que nous entreprenons, à
chaque instant, est notre but!

Réfléchissez-y

Citez trois caractéristiques enfantines que vous


pourriez mettre en pratique dans votre relation avec
Dieu.

Appréciez les autres

Il nous est assurément impossible de profiter


du moment présent si nous n’apprenons pas à
apprécier les autres, aussi différents soient-ils. La
raison est simple: nombreux sont les moments
que nous passons au contact de nos prochains.
J’ai lu récemment que la cause principale de notre
insatisfaction serait la présence, dans notre vie, de
personnes qui ne sont ou ne font pas comme nous
le voudrions. Je suis tout à fait d’accord, mais-

126
comment y remédier? Comment puis-je passer
une bonne journée si je dois, au cours de celle-ci,
côtoyer des individus qui me déplaisent?

Cela m’a été utile de prendre conscience que


même si ceux-ci m’incommodent, Dieu les aime
beaucoup. En revanche, Il n’aime pas que je fasse
preuve d’une mauvaise attitude envers qui que ce
soit.

Ne pouvant apprécier quelqu’un que je juge ou


critique, je me dis dans ce cas: « Joyce, la manière
dont cette personne se comporte ne te regarde
pas. » En réalité, d’être clémente envers autrui
m’aide grandement à jouir de mon existence, et je
vous recommande vivement d’essayer. Il y a peu, je
me suis trouvée dans un magasin de chaussures face
à une vendeuse qui, en dépit de ma présence et de
mon besoin de conseils, n’a ni quitté son téléphone
portable, ni interrompu sa conversation. J’ai bien
senti qu’elle avait hâte que je sorte de la boutique
afin de pouvoir poursuivre tranquillement. Comme

127
elle s’exprimait en espagnol, je n’ai pas saisi de quoi
elle parlait. Cependant, j’ai décidé de m’apaiser de
suite en pensant sciemment qu’il s’agissait peut-
être d’une urgence. Au lieu de perdre toute joie au
profit de la colère, j’ai opté pour l’indulgence et ai
préservé ma bonne humeur.
Dieu a créé une multitude de personnes, aux
caractères et personnalités très différents, et je
crois sincèrement qu’Il les aime toutes. La diversité
semble chère au Seigneur. Il suffit de jeter un
simple coup d’oeil à la nature qui nous entoure
pour le constater. Dieu a conçu la variété et a
affirmé que Sa création est bonne. Je vous exhorte
donc à accepter ceux qui sont différents de vous et à
apprendre à les apprécier, à l’instar de Dieu.
Nous rencontrons toutes sortes d’individus.
Certains par choix, d’autres parce que nos chemins
se croisent, simplement. Décidez de trouver un
moyen d’éprouver de la sympathie même envers
ceux qui vous dérangent, autrement beaucoup
de vos « moments présents » vous seront
désagréables.

128
Réfléchissez-y

Etes-vous souvent dans l’incapacité de jouir


pleinement de votre journée parce que, ce jour-là,
une personne n’est pas telle que vous l’aimeriez?

Jouissez d’un équilibre de vie

Le moindre déséquilibre dans notre vie constitue


une brèche dans laquelle Satan s’engouffre (1 Pierre
5 : 8). L’abus de toutes choses est préjudiciable,
même si celles-ci sont initialement bonnes. Le
travail est salutaire en tant que tel, mais trop de
travail conduit au stress qui génère, à son tour,
des maladies, la frustration, la dépression et des
séparations. La nourriture nous est indispensable,
mais nous sommes nombreux à savoir que mieux
vaut ne pas trop l’apprécier. L’organisation est un
atout, mais le perfectionnisme peut nous rendre
fous, nous et notre entourage. Le sommeil est
vital, mais quand nous en manquons, nous nous
déréglons physiquement et mentalement. De la

129
même manière, trop dormir nuit. En bref, quel que
soit le domaine impacté, tout déséquilibre entraîne
confusion et détresse dans notre vie, nous dérobant
la joie du moment présent.

Je crois véritablement que conserver une vie


équilibrée constitue l’un de nos plus gros défis. Je
vous encourage à régulièrement examiner votre vie
et à vous demander honnêtement si vous n’avez pas
laissé s’instaurer le déséquilibre dans un domaine en
particulier. Y a-t-il quelque chose que vous faites trop
ou pas assez? Un manque d’équilibre peut s’avérer
être à l’origine de l’incapacité à jouir de la vie.

Je n’ai pas toujours mené une vie saine mais je


peux remercier Dieu de m’avoir aidée à changer cela.
Aujourd’hui, j’ai atteint un niveau de stabilité que
je parviens, la majeure partie du temps, à maintenir.
Je vous encourage à faire de même. Equilibrez vos
activités et variez votre quotidien. Faites toutes
choses avec modération. Ainsi, vous éviterez
l’épuisement et pourrez jouir d’absolument tout.

130
Réfléchissez-y

Menez-vous une vie équilibrée?


Dans quel(s) domaine(s) de votre vie vous faut-il
progresser?
Comment le pouvez-vous?

Laissez le passé derrière vous

Votre passé peut s’avérer être une charge


insupportable pour votre vie présente. Ne tentez
donc pas de l’y intégrer.Alors, comment vous en
défaire? Un seul moyen: arrêtez d’y penser. Excluez
ce passé de vos réflexions et conversations. Satan
s’appliquera à vous le rappeler car il désire que vous
y restiez englué. Mais, s’il vous plaît, n’oubliez pas
que vous êtes maître de vos pensées et que vous
êtes en capacité de les choisir. Vous n’avez pas à
cautionner tout ce qui vous passe par la tête. Sans
l’ombre d’un doute, vous accrocher à votre passé
vous empêchera de jouir du présent et d’envisager
l’avenir.

131
Si vous vous débattez avec la culpabilité, la
condamnation, la honte, les remords ou les regrets
d’antan, sachez que Dieu vous pardonnera et vous
en libérera, à condition que vous le Lui demandiez.
Si vous éprouvez de la déception à cause d’erreurs
du passé, il est temps de vous en débarrasser et
de vous tourner vers l’avenir. En somme, il n’y a
pas de place pour le passé! J’ai récemment écrit
dans mon journal intime que je supprimais toute
fonction « marche arrière » de ma vie, et ce afin
de ne plus perdre mon temps à y repenser.

L’apôtre Paul était bien déterminé à vivre le


moment présent. Dans son Epître aux Philippiens
3 : 13-14, il écrivit: « Mes frères, je n’estime
pas m’en être moi-même déjà emparé, mais
je fais une seule chose [telle est mon unique
aspiration] : oubliant les choses qui sont derrière
et tendant avec effort vers celles qui sont devant, je
poursuis ma course vers le but pour remporter le prix
[suprême] que Dieu, du haut du ciel, nous a appelés à
recevoir dans l’union avec Jésus-Christ. » Utilisez

132
toutes les clés que je vous ai données et ajoutez les
vôtres au fur et à mesure de votre progression dans
votre nouvelle vie de réjouissance. Et par-dessus
tout, continuez de méditer et de confesser cette
pensée puissante: « Je vis dans le présent et en
apprécie chaque moment. »

Réfléchissez-y

Lorsque vous lisez Philippiens 3 : 13-14, et plus


particulièrement le passage: « oubliant les choses
qui sont derrière », quelle situation de votre passé
vous revient en mémoire?

Choisissez vos batailles

L’un des meilleurs moyens de savourer le


moment présent et d’éviter tout excès de stress est
assurément de refuser de vous laisser contrarier par
la moindre broutille. En d’autres termes, choisissez
vos batailles et ne faites pas des montagnes de petits
riens. Avant de consacrer temps, énergie et émotions

133
à un problème ou à une situation conflictuelle,
posez-vous deux questions. La première: « Est-ce
important? », et la seconde: « Combien de temps
et d’énergie dois-je y investir?
Ayez conscience de ce qui importe vraiment dans
la vie et concentrez-vous sur ces choses. Apprenez
à discerner les sujets mineurs des sujets majeurs.

Dans Exode 18 : 13-23, il est rapporté le


conseil judicieux que donna Jethro à Moïse, son
gendre. Moïse était alors épuisé d’avoir à gérer
personnellement tous les différends et les conflits
qui émergeaient au sein du peuple d’Israël. Peut-
être pensait-il qu’il devait supporter cette charge en
tant que dirigeant de la nation? En substance, Jethro
lui conseilla: « Toi, gère les affaires importantes et
délègue à quelqu’un d’autre ce qui l’est moins. » Il
ajouta: « Si tu agis comme je te le conseille et
que Dieu te dirige, tu pourras tenir bon et tous
ces gens rentreront en paix chez eux [dans leur
campement]. » (Exode 18 : 23)
Je suis sûre que vous avez suffisamment à gérer

134
dans votre vie et qu’il ne vous est pas nécessaire
d’y ajouter quelque contrainte. Alors, quand l’envie
de vous engager dans une « bataille»
vous guette, prenez un peu de recul et voyez
si « le jeu en vaut la chandelle ».

Réfléchissez-y

Considérez vos batailles actuelles. Desquelles


vous faut-il vous retirer et lesquelles valent-elles la
peine d’être menées?
Prenez conscience que vous ne pouvez pas
répondre aux attentes de tout le monde

Nous avons tous beaucoup de relations et la


plupart des personnes qui les composent attendent
quelque chose de nous. Moïse expliqua à Jethro
qu’il était en charge de l’intégralité des affaires
des Israélites car ceux-ci venaient tous à lui pour
le rencontrer et lui demander son aide. Parce qu’il
ne voulait pas les décevoir, il s’épuisait jour après
jour à tenter de répondre à leurs requêtes. Lorsque

135
nous nous comportons comme Moïse, nous faisons
davantage plaisir aux hommes qu’à Dieu, et en
devenons inefficaces. Certes, nous voulons tous
que les autres nous estiment, mais n’oublions pas
que, bien souvent, leurs attentes sont irréalistes,
motivées par leur seul égoïsme. Nous ne pouvons
savourer le moment présent que Dieu nous offre si
nous Lui désobéissons au beau milieu de celui-ci.

Réfléchissez-y

Etes-vous, la plupart du temps, épuisé à force


de vouloir faire plaisir à un trop grand nombre de
personnes?

N’attendez pas pour vous amuser

Notre ministère organise annuellement un


nombre assez conséquent de conférences au
cours desquelles je prêche et enseigne. Avant,
je considérais celles-ci uniquement comme une
facette de mon travail et me disais avant chacune:

136
Je mène à bien ma tâche et après, quand ce sera fini,
je pourrai m’amuser et me détendre.
Quelques années plus tard, je me mis à évaluer
le temps que je passais au pupitre et compris qu’il
me valait mieux profiter, sans délai, du moment
présent. Plutôt que d’attendre les rares périodes
de loisirs pour m’amuser, je décidai de le faire en
travaillant, à chaque prédication et enseignement.

Vous aurez à trouver vos propres manières d’aimer


chaque instant de votre vie. Certes, apprendre à
être heureux au travail en est une, mais il y en a
bien d’autres. Réfléchissez maintenant à ce que
vous pouvez faire pour trouver davantage de joie
en chaque expérience. Le moment présent étant le
seul garanti, ne remettez rien à plus tard. N’attendez
pas... d’être marié, retraité, vacancier ou parent d’un
enfant diplômé... pour profiter de la vie. Aucun
de nous ne sait de quoi sera fait demain, dans sa
vie et en ce monde. C’est pourquoi, vous qui êtes
vivant à l’instant « t », optimisez-le, étreignez-
le et célébrez-le. Je clorai cette partie avec un écrit

137
anonyme qui circule depuis des années et qui a déjà
encouragé des millions de personnes
à jouir de chaque journée, de chaque moment de
vie. Inspirez-vous en...

« S’il me fallait vivre ma vie à nouveau,


j’essaierais de commettre plus d’erreurs. Je me
détendrais. Je serais plus idiot que lors de ce
voyage. Je ne prendrais presque rien au sérieux. Je
serais plus fou. Je serais moins propre. J’oserais
davantage. Je voyagerais plus. J’escaladerais plus
de montagnes, me baignerais dans plus de fleuves
et regarderais plus souvent le coucher du soleil. Je
marcherais plus. Je mangerais plus de glaces et
moins de haricots. J’aurais plus de vraies bagarres
et moins d’imaginaires. Voyez-vous, je suis de ces
personnes qui vivent raisonnablement, sainement,
bien soignées, bien préservées, jour après jour et
heure après heure. Oh, j’ai eu mes bons moments
et, si c’était à refaire, j’en aurais davantage. En
fait, je n’essaierais pas d’obtenir autre chose que
cela. Juste des moments, l’un après l’autre, au lieu

138
de vivre chaque jour projeté dans l’avenir. J’ai été
de ces personnes qui jamais ne voyagent sans leur
thermomètre, leur bouillotte, leur bain de bouche,
leur parapluie et leur parachute.
Si c’était à refaire, j’irais dans des tas d’endroits,
ferais des tas de choses et voyagerais plus léger.
S’il me fallait vivre ma vie à nouveau, je quitterais
mes chaussures plus tôt au printemps et resterais
pieds nus plus tardivement en automne. Je ferais
bien plus l’école buissonnière. Je n’aurais pas de
si bonnes notes, à moins que cela n’arrive par
accident. Je ferais bien plus de tours de manège. Je
cueillerais plus de pâquerettes. »

Bien que mon objectif ne soit pas de vous inciter


à mener une vie de rébellion, je crois sincèrement
que cet écrit fait mouche. Soyons suffisamment
sérieux pour remplir nos objectifs sur terre, mais
pas trop pour ne pas tuer notre spontanéité créative.

Réfléchissez-y

Qu’attendez-vous? Décidez-vous à vivre

139
pleinement votre vie !
Pack de puissance

« C’est ici la journée que l’Eternel a faite, vivons-


la dans la joie, exultons d’allégresse ! »
Psaume118 : 24

« Moi, je suis venu afin que vous ayez la vie et


que vous l’ayez en abondance. »
Jean 10: 10

« Tout cela, je vous le dis pour que la joie qui


est la mienne vous remplisse vous aussi, et qu’ainsi
votre joie soit complète»
Jean 15 : II

Avec toute mon affection,

Joyce

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