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DE L'ASTROLOGIE
sous la direction de
Jacques Halbronn
La Grande Conjonction
18 rue de la Providence, Paris
Avant propos à la mise en ligne du
Livre Blanc de l'Astrologie
Paris,
JHB
31.03.09
PREMIER VOLET
L'ASTROLOGIE REVISITEE
LE BOTTIN ASTROLOGIQUE
Le XXe siècle aura été pour l'astrologie marqué par un postulat, celui de
la nécessité d'ancrer celle-ci sur une astronomie en marche, elle n'en est pas encore
revenue. A un autre niveau, l'astrologie aura été tentée par les grands paris du
nazisme et du communisme, dont elle est revenue. L'alliance avec la psychanalyse
aura également été une tentation pour légitimer le thème natal.
Il nous semble qu'à plus d'un titre le XXIe siècle adoptera d'autres options
et c'est donc de l'avenir de l'astrologie qu'il sera aussi question dans ce Livre Blanc.
Cet avenir passe par un changement des représentations qui ont cours quant à la
formation du savoir astrologique.
Ce Livre Blanc a vocation à éviter au lecteur de s'égarer dans le dédale
de l'astrologie et de se perdre dans le maquis des activités et informations
astrologiques -et cela vaut aussi largement pour les publications - telles que proposées
par les uns et les autres et cela n'aura fait que s'aggraver avec Internet. Certes, les
gens ont-ils directement accès à une multiplicité de sources et peuvent donc conduire
par eux-mêmes toutes sortes de recherches mais il leur manque un cadre pour cela
susceptible de les orienter. en cette jungle. Et paradoxalement, ce cadre doit se situer
en amont d'Internet. Le présent LBA se différencie de nos précédents Guides du
fait précisément qu'il est plus une propédeutique à Internet qu'un ouvrage fermé sur
lui-même. Le lecteur de ce début de XXIe siècle a évolué, en l'espace d'une dizaine
d'années, il a d'autres habitudes, d'autres facilités. Il lui suffit parfois d'un sigle,
d'un nom propre- c'est la donnée la plus précieuse - pour qu'il puisse suivre une piste
sans se décourager face à une documentation dispersée en une infinité de sources que
l'on ne trouve que dans de rares bibliothèques. En quelques secondes, ce lecteur peut
compléter les éléments qui lui sont fournis. C'est dire que les moeurs ont changé: le
monde est devenu plus indiscret et l'on retrouve plus facilement la trace d'une
personne, ses coordonnées; l'on peut, par soi-même, se faire ainsi une idée assez
précise de ses activités; l'on pourra donc plus difficilement nous taxer de diffuser
certaines informations prétendument confidentielles dès lors qu'on les trouve sur le
web, c'est notamment le cas des adresses, des courriels. Il suffit souvent, à présent,
de connaître un nom pour savoir comment entrer en contact.
En 1190, il y a plus de 800 ans, le philosophe juif Moïse Maïmonide, né
à Cordoue en 1138, rédigea en arabe un Guide des Egarés, que l'on peut aussi
traduire par Guide des Perplexes. Ces égarés ce sont aussi les adorateurs du Veau
d'Or qui respectent une Loi qui n'est pas la bonne. C'est un peu dans cet esprit que
nous avons conçu notre ouvrage en tant que guide en ses multiples acceptions. Mais il
ne s'agit certainement pas d'un guide astrologique signe par signe.... Il ne s'agit plus
comme dans les précédentes éditions d'informer mais d'orienter et nous avons pensé
que l'on ne pouvait pas séparer le contenant du contenu. D'où un propos plus
critique et plus créatif mais aussi plus engagé et probablement plus responsable.
En fait, notre ambition serait de présenter une Bible astrologique
comportant à la fois une dimension historique, celle du peuple des astrologues et une
dimension juridique, des Tables de la Loi.
A un niveau plus modeste, nous dirons que le présent ouvrage se présente
comme une propédeutique, un passage obligé pour l'apprentissage et l'exercice de
l'astrologie. Il convient, en effet, que les étudiants en astrologie acquièrent des bases
solides en cyclologie et en anthropologie cosmique. A partir de ce qui est acquis en
amont, s'ils le jugent bon, ils pourront toujours pratiquer en recourant à ces schémas
généraux, quitte à introduire des données complémentaires de leur choix, plus en
aval.
Si nous pratiquons un audit de l'astrologie actuelle, il y aurait à signaler
deux manques : d'une part, une cosmologie confuse et foisonnante et d'autre part une
anthropologie sans colonne vertébrale. Entre ces deux carences et insuffisances, le
thème astral se trouve livré à lui-même, étant réduit à servir de support aux
demandes astrologiques individuelles.
A contrario, il nous semble indispensable de fournir aux astrologues des
bases qui leur font défaut, à savoir des structures épurées tant en ce qui concerne les
phases cycliques que les clivages sociaux qui leur correspondent.
Car, au lieu de cela, les astrologues se contentent de voir le monde avec les
yeux de leurs clients en se servant d'un langage qu'ils ajustent, vaille que vaille, sur
les représentations idéologiques en vigueur, souvent de gauche. Or, c'est plutôt à
droite que se situe le fondement théorique de l'astrologie et c'est là qu'il faut l'ancrer.
Par ailleurs, les astrologues manquent cruellement d'un modèle cosmique
cohérent - nom de code MUC pour modèle uni-cyclique - qui puisse s'articuler sur
des données anthropologiques se situant en profondeur. Ils sont donc par trop en
surface tant parce qu'ils ne savent pas trier entre les astres ceux qui font sens pour
l'Humanité et tant parce qu'ils ne perçoivent pas l'Humanité dans ce qu'elle a de
structurellement constant.
On verra, tout au long de ce guide, que par delà la question de l'existence
d'un rapport minimal entre hommes et astres, ce sont les revendications exorbitantes,
c'est le cas de le dire, qui plombent le dossier de l'astrologie. En d'autres termes, les
véritables revendications des astrologues ne sont pas celles que l'on croit, elles
dépassent de très loin ce qui est mis en avant généralement. Ce décalage tient en ce
que les astrologues se jugent en mesure de démontrer le plus mais pas le moins, c'est
à dire s'appuient sur leur consultation au cas par cas et non sur des statistiques ou
des approches catégorielles. Le consultant en astrologie veut porter tout le poids de
l'astrologie sur ses épaules et il n'hésite pas pour ce faire à complexifier les
fondements théoriques de l'astrologie.
Comme en ce qui concerne nos travaux sur le corpus nostradamique, nos
recherches à propos du corpus astrologique impliquent une déconstruction et une
reconsidération de la genèse et de la chronologie propres au dit corpus. Nous avons
donc été amenés à conclure que l'astrologie, en ce qu'elle implique de liens entre
hommes et astres à des fins psychosociologiques, est un phénomène relativement
récent qui apparaît dans un monde déjà très largement constitué et auquel il
n'emprunte que certaines données jugées utiles. Un tel jugement va à l'encontre d'une
tendance très répandue dans le milieu astrologique actuel à placer le phénomène
astrologique à une date très éloignée dans le temps. Débat que l'on peut résumer
par le questionnement suivant : l'ordre astrologique est-il matriciel ou bien est-il un
ordre à la fois arbitraire et relevant d'un acte d'arbitrage au sein d'un monde encore
imparfait? En d'autres termes, l'astrologie apporte-t-elle la paix dans un monde
marqué par la dualité et l'anarchie ou bien est-elle au commencement du monde et
donc responsable du désordre du monde? Il semblerait que les astrologues, dans leur
grande majorité, aient une vision que l'on pourrait qualifier de déiste de l'astrologie,
perçue comme une architecture originelle alors que, pour notre part, nous pensons que
l'astrologie est une entreprise tardive d'ordre juridique. Opposition entre le récit de la
Création (Beréshit) adamique voire préadamique et la présentation des Tables de
la Loi (Merkaba) à une date bien ultérieure, postadamique. Pour nous, l'astrologie
appartient à ce second cas de figure, ce qui rejoint la diachronie biblique. L'homo
astrologicus est le Fils et non le Père. L'astrologie devrait donc retrouver une
posture filiale, affirmant ainsi sa modernité, au lieu de se prétendre en position
matricielle et archaïque. Débat entre ceux qui pensent que le monde est préexistant
à l'astrologie et ceux qui affirment qu'il est préexistant en l'astrologie.
Ce Libre Blanc de l'Astrologie s'inscrit sans doute dans le sillage d'un ouvrage
de Patrice Guinard qui s'intitule Astrologie : le Manifeste.(site CURA.free.fr)
avec lequel il sera intéressant de le confronter.,
Nous ne prétendrons certainement pas avoir réalisé un Dictionnaire
astrologique comme Henri Gouchon (Dervy), Jean Louis Brau (Larousse), ou
Catherine Aubier (Solar) mais peut-être, plutôt, une sorte d'encyclopédie
astrologique que l'on peut aborder par différents bouts – encore que nous n'ayons pas
adopté de dispositif alphabétique si ce n'est pour l'index des noms propres et des
sigles, et qu'il ne faut pas nécessairement lire comme un roman d'une seule traite,
d'ailleurs, on y trouvera certaines répétitions. Contrairement aux éditions
précédentes, nous avons préféré situer les informations au sein d'études d'ensemble
plutôt que de nous plier à un compartimentage dont l'astrologie n'a que trop souffert,
d'où l'importance, cette fois, de l'index placé à la fin pour ceux qui voudraient
savoir ce que nous écrivons au sujet de telle personnalité physique ou morale et qui
peut être distillé à différents endroits de l'ouvrage.
L'astrologie correspond à une étape majeure pour l'évolution de l'
Humanité, c'est dire qu'elle ne se situe nullement au commencement du monde mais
bien plutôt au stade d'une révélation intérieure de ce qu'une alliance/ lien/symbiose
entre les hommes et les astres pourrait signifier; c'est ce qui a conduit à édifier une
nouvelle humanité qui est la nôtre sans que l'humanité antérieure ait pour autant
disparu et n'ait renoncé à imposer son mode d'existence. Il n'y a pas d'astrologie
sans une certaine philosophie du Temps et ceux qui pratiquent l'astrologie en servant
une autre philosophie, préastrologique, la dénaturent et la dévoient.
Cet ouvrage vise à servir de propédeutique à toute personne désireuse de
s'engager à un titre ou un autre dans le champ de l'astrologie ainsi qu'à toute
personne en position d'accueillir la dite personne. On voudrait que cet ouvrage servît
d'interface entre tous ceux qui sont amenés à graviter dans un tel espace. Peut-être
faut-il y voir un fil d'Ariane pour ne pas se perdre dans le labyrinthe de l'astrologie -
et ce faisant ne pas perdre de précieuses années à errer d'autant que les personnes
qui sont fascinées par l'astrologie du thème natal sont souvent isolées et manquent
de repères - à moins d'y voir carrément un antidote aux effets pervers d'une
astrologie dévoyée.
Notre but est de nous intéresser davantage à la formation qu'à la fortune
de l'astrologie et du milieu astrologique, c'est à dire de fournir des clefs pour
comprendre comment l'astrologie en est arrivée à avoir le visage qu'elle offre de nos
jours et comment le monde des astrologues est structuré de la façon qui est la sienne
actuellement. Autrement dit, nous essayons de compléter des données que l'on peut
trouver ailleurs. De la même façon, dans le monde de moteurs de recherche (google)
qui est le nôtre en ce début du XXIe siècle, la situation est radicalement différente
que celle qui présidait dans nos précédents guides. Il s'agit moins d'informer de
façon exhaustive que d'orienter, de fournir des bases, des dossiers, un panorama sans
concession et sans lacune grave, à partir desquelles notre lecteur pourra surfer sur le
net. En ce sens, le présent guide nous parait être la meilleure façon de se retrouver
dans la jungle du web (toile d'araignée) en précisant que certaines données du
précédent guide ne sont pas reprises. A une époque où nous sommes saturés
d'information, le principe d'exhaustivité laisse la place à un principe de sélectivité
étant entendu qu'au nom d'un tel principe, il ne s'agit en aucune façon de passer
sous silence une personnalité ou une structure ayant marqué durablement le milieu
astrologique français. Nous pensons bel et bien fournir à notre lecteur le bagage
nécessaire pour ne pas se perdre dans le dédale de l'astrologie et lui avoir dressé un
état des lieux qu'en dépit d'Internet il aurait eu bien du mal à réaliser sans
guide. Car sur le web, les informations ne sont pas classées chronologiquement et le
passé et le présent s'y télescopent fréquemment.
JH
PREMIER VOLET
L'ASTROLOGIE REVISITEE
PREMIERE PARTIE
Du savoir au pouvoir astrologique
Dans le Sud-ouest:
INDIGO(en stand by actuellement parait-il)
2 allée Abel Boyer
Colomiers, 31770
tel 05 61 30 32 31
Veronique.BOUGEAREL@wanadoo.fr
Librairie La Licorne
8 RUE MALETACHE 31000 TOULOUSE
05 61 25 27 14
L'Incunable
16, rue de Nazareth. 31000 Toulouse
Dans l'Yonne...
L'or des étoiles
29 rue St Etienne 89450 VEZELAY
Tél: 0386333006 Fax: 0386333454
En Vendée:
ÂMES DE LUMIERE 27, rue de la Pajotière
85240 NIEUL / L'AUTIZE (FRANCE) Tél : 02 51 52 48 53
Bretagne
Les Chemins D'hermès
Petit Pont Gérouard
35120 Dol de Bretagne
Tel/fax : 02.99.48.25.73
< http://www.les-chemins-d-hermes.com>
http://www.les-chemins-d-hermes.com
email: information@les-chemins-d-hermes.com
Librairie de l'Irrationnel
7, Chaussée de la Madeleine. 44000 Nantes
"Dixdecoeur.com"
11, place du pilori, 44000 NANTES.
France (Loire-Atlantique)
Tél : 02 40 08 02 03
Fax : 02 40 89 13 99
<http://www.dixdecoeur.com>
pour tous renseignements : info@dixdecoeur.com
Astro-logic
librairie du boulevard Svob
Lorient
Région centre
Librairie la Clé du Triangle
52 rue du Port
63000 Clermont-Ferrand
tel.fax:04 73 90 97 29
Touraine
Librairie Ghimel
1, rue Marceau - 37000 TOURS
Tél. 02 47 64 73 45 Fax. 02 47 61 28 49
Sud-est:
"Librairie Holstein"
55 Rue des Fourbisseurs
84000Avignon
Tel. 04 90 86 16 67
3e Millénaire
LIBRAIRIE ESOTERIQUE / BOUTIQUE NEW-AGE
71, Rue de la Palud - 13006 Marseille
Tél.: (33) 0491550962 Fax: (33) 0491336685
Ouverture : Lundi : 14h - 19h et du Mardi au Samedi : 10h - 19h
Bruno DELEUZE email: 3e.millenaire@wanadoo.fr
L'étoile du Mage
10, rue de Cassis - 13008 Marseille
Téléphone : 04.91.25.66.38
Métro : Périer - Parking : Turcat-Méry
Ouvert du lundi au samedi de 09h30 à 19h00 sans interruption
Cadence
62, rue St Jean. 69005 Lyon
Paris
Editions Bussière
Editeur et libraire d'ésotérisme depuis 1927
34 rue St Jacques
75005 PARIS
M° Cluny Sorbonne
Tél.: 33 (1) 43 54 65 20 Fax: 33 (1) 40 51 06 53
Le site <http://www.editionsbussiere.com/>(Achats en ligne)
Diffusion Rosicrucienne
199, rue St Martin. 75003 Paris
LA TABLE D'ISIS
3, rue Fontaine
75009 PARIS
M° Blanche ou St Georges
Email: isistab@aol.com
La Hache solaire
51, Bd des Batignolles
75008 Paris
Tel.01 42 94 94 52 Fax: 01 42 94 26 87
email:lhstrad@compuserve.com
lundi au samedi 10/19h
Librairie ASTRES
33 boulevard Voltaire
75 011 Paris
Tél : 01 48 05 00 05 Fax : 01 48 05 82 00
Librairie de l'Epi
3 r Puteaux
75017 Paris
Tél: 01 44 90 91 31 Fax: 01 44 90 91 30
Librairie de l'inconnu
84, rue du Cherche-Midi
75006 Paris
01 42 22 02 16
Ouverture du lundi au samedi sans interruption de 10h à 19h.
Métro St Placide ou Rennes.
Catalogue gratuit.
Librairie Detrad
69, rue Lafayette
75009 Paris
01 42 80 32 82
47, rue de la Condamine. 75017 Paris
Objets et livres sur l'alchimie, l'astrologie, les Cathares, les Celtes,
Egypte, Kabbale etc...
Librairie du Graal
15 rue Jean Jacques Rousseau
75001 Paris
Tél: 01 42 36 07 60 Fax: 01 42 36 45 58
La librairie Occulte
76, rue Gay Lussac
75005 Paris
Tèl : 01 43 54 05 78
La Bibliotheca Astrologica
Le ventilage astrologique
Tout se passe comme si chaque individu ne pouvait disposer
que d'une parcelle d'humanité, n'étant même pas homme ou femme à
part entière mais un bout d'homme ou un bout de femme. Pour
l'astrologie, l'individu ne serait donc pas autonome puisqu'il n'aurait
qu'une facette de chaque planète et laisserait les autres facettes à autrui.
En réalité, la typologie astrologique se situe dans le temps et non dans
l'espace. Que l'on ne puisse pas être en même temps au four et au
moulin est une chose mais qu'il y ait ceux qui soient toujours au four ou
toujours au moulin en est une autre ?
En réalité, un tel résultat tient à une corruption de la pratique
astrologique qui a voulu transformer une cyclicité au regard de laquelle
nous traversons tous des états successifs en une typologie statique qui
voudrait que l'état de chaque astre, tel qu'il se présente au moment de
notre naissance, vaudrait pour toujours. Basculement anthropologique
évident et qui conduit à une toute autre idée de l'humain. Pourquoi ne
pas s'ancrer sur ce simple constat de notre ambiguïté par rapport au
Temps : tantôt, nostalgie de ce qui a eu lieu, tantôt attente de ce qui va
peut-être arriver ou revenir, balancement qui s'explique par la condition
cyclique de l'Humanité pour laquelle, en définitive, passé et futur se
distinguent bien malaisément.
Soulignons que le zodiaque n'a rien à voir avec le thème natal et
qu'il a vocation à baliser un cycle et non à déterminer le caractère de
l'individu.
L'Histoire de l'astrologie est marquée par la mise en place d'une
branche prenant ses distances par rapport à l'astronomie, pas totalement
certes, mais en tout cas au niveau d'un certain suivi. Avec la multiplicité
des cycles planétaires, le travail de l'astrologue était devenu assez lourd
et certains praticiens jugèrent bon d'élaborer des formules plus
commodes qui ne reposeraient que sur le moment de la naissance de
chacun.
Au départ, le thème natal servait à faire évoluer, à diriger les
planètes selon des progressions fictives du point de vue astronomique,
pratique qui s'est perpétuée jusqu'à nos jours notamment avec l'ACB de
Roger Héquet - grâce à l'aide de l'informatique qui facilitait désormais
considérablement la tâche - et qui fut défendue dans les années
Soixante par un Henri Gouchon. Mais Dane Rudhyar contribua
également, notamment par les traductions françaises qui furent faites de
ses ouvrages parus en anglais, à maintenir une certaine tradition
directionnelle. (1° pour 1 an)
Le principe de ces techniques qui permettent de ne pas recourir
aux transits ou aux révolutions solaires- même si d'aucuns n'hésitent pas
à tout combiner, syncrétisme oblige - consiste à faire bouger le thème
natal selon certaines correspondances de durée comme par exemple un
degré pour un an, un jour pour un an, ce qui signifie que pour connaître
le "ciel" dix ans après la naissance, on regarde où se trouvent les astres
dix jours après la naissance. Le passage d'un astre ainsi progressé dans
une nouvelle maison du thème déterminera un certain changement. Or,
le calcul des maisons relatif au mouvement diurne - les maisons
correspondant en quelque sorte à des tranches horaires - est lui aussi
marqué par plusieurs écoles si bien que le passage d'une maison à une
autre ne se produira pas au même moment selon le mode de
domification choisi. D'où un débat à ce sujet qui conduira le moine
italien Placidus de Titis à élaborer, dans son Primum Mobile, des
directions articulées sur un nouveau découpage des pointes ou cuspides
des maisons, ouvrage édité en français en 1998 par les soins de la
FDAF, malheureusement avec des maladresses dans la chronologie des
œuvres.
Mais par la suite, même les calculs à partir du thème parurent
fastidieux et l'on vit de plus en plus d'astrologues - et c'est de nos jours
la tendance fortement dominante- considérer les positions initiales
figurant dans le thème natal comme constituant le destin du né sans
même introduire de progressions à partir du radix qui n'aurait du n'être
que la racine, le point de départ. Le ciel sous lequel on naissait allait
ainsi suffire à l'astrologue qui ne s'évertuerait plus guère à le faire se
mouvoir artificiellement.
Et c'est ainsi que l'on se trouve actuellement, comme on l'a dit,
dans une situation où le thème fait du sur place. Si Mars est en maison
VI en gémeaux, à la naissance, cela va être désormais considéré comme
une information que le né devra traîner toute sa vie, comme une sorte
de carnet astrologique qu'il devra présenter à chaque entretien. D'où les
dérives psychologiques actuelles qui font d'une astrologie qui avait
vocation au cyclique et au collectif une science au service du statique et
de l'individuel.
On passait ainsi d'une psychologie périodique selon laquelle
selon les moments, l'on était dans telle ou telle position, en haut ou en
bas - pour prendre un cas de figure simple - à une psychologie arrêtée
où le né se trouverait une fois pour toutes en haut ou en bas. Etant
donné que nous passons tous par des hauts et des bas, il n'y a pas de
difficulté à nous convaincre d'être plutôt ceci ou plutôt cela puisque
nous sommes l'un et l'autre, il ne s'agissait plus que d'une question de
degré : un peu plus comme ceci, un peu moins comme cela, pourquoi
pas ? Les maisons astrologiques, à l'évidence, traitent des diverses
activités qui nous incombent et dont aucune ne saurait nous être
totalement étrangère. Si quelqu'un vient nous dire que telle activité
compte plus pour nous que telle autre, cela ne fait guère vraiment
problème. Il ne s'agirait donc pas d'une vraie typologie synchronique
fondée sur une division des tâches au sein de la société mais d'un
classement des activités de chacun au cours de sa vie, correspondant
d'ailleurs à ce que l'on appelle les âges de la vie, en ce qui concerne les
maisons : on ne se marie pas (maison VII) à n'importe quel âge, par
exemple. La vraie typologie, celle de la sexuation, étant ainsi recouverte
par une typologie factice puisque ne se situant pas sur le même plan :
dans un cas il s'agit d'une typologie exclusive : on est un homme ou on
est une femme alors que dans l'autre il s'agit d'une typologie successive :
on est au printemps, on est en été - chaque saison générant ses propres
activités- et ainsi de suite.
Le non dit de l'astrologie actuelle consisterait à déterminer pour
chaque personne les situations qu'elle préfère et nullement à fixer celles
qui lui seraient inconnues. L'on voit que l'enjeu n'est pas du même ordre
que celui de la sexuation. A vrai dire, l'enjeu de l'astrologie actuelle nous
semble assez dérisoire dans la mesure où il ne s'agit pour elle ni de fixer
durant quelle période la personne sera dans tel ou tel état - la prévision
d'événements ponctuels n'étant somme toute que d'un intérêt limité,
n'apportant pas de cadre pour développer une action - ni de préciser les
véritables limites liées à sa naissance, à savoir celles qui sont fonction de
la sexuation. Or, nous pensons que l'astrologie véritable ne peut exister
qu'en articulant la sexuation sur une cyclicité, la sexuation étant l'input et
le pronostic astrologique l'output.
L'entretien astrologique
Individualité et sexuation
Le facteur Chance
Reconnaissons que la clientèle de l'astrologue et de l'astrologie
se divise en deux populations fort distinctes, l'une recherchant une
certaine conduite de vie non seulement individuelle mais collective et
l'autre voulant savoir ce qui lui arrivera individuellement, et en quelque
sorte exceptionnellement. Entendons par là que nous sommes en
présence d'une population qui relève davantage de la divination que de
l'astrologie et qui veut savoir s'il n'y aurait pas moyen ou risque que les
choses ne se passent pas comme elles auraient du normalement se
passer, c'est à dire autrement.
Le facteur chance ou malchance est ici en oeuvre. L'on va voir le
voyant - et éventuellement l'astrologue- pour savoir si ce qui devrait
bien se passer ne va pas mal se passer ou inversement si ce qui se
présente mal ne pourrait aboutir heureusement.
Ce qui intéresse beaucoup de monde, c'est quand il y a des
bonnes ou des mauvaises surprises et non si tout est déjà joué en termes
de probabilité. Or, l'astrologie, stricto sensu, n'a que faire de ces
exceptions qui confirment d'ailleurs la règle. Elle n'est pas là pour
annoncer l'anormal mais bien le normal à condition bien entendu
d'avoir défini sa propre normalité laquelle parfois pour quelqu'un de
non averti peut sembler extraordinaire.
.C'est dire que la frontière entre normalité et anormalité est
relative puisqu’elle est largement fonction de l'image que l'on s'en fait.
Si quelqu'un ignore l'existence de phases, il trouvera anormal que les
choses changent dans un sens ou dans un autre. Face à une population
qui ne sait pas prévoir, il ne peut y avoir que des surprises dans le
moyen terme..
Cela dit, dans le court terme, une personne placée dans une
certaine situation sera encline à se demander s'il n'y aura pas un grain de
sable ou au contraire un coup de pouce qui la fera échapper à ce qui
pouvait raisonnablement être attendu.
C'est en direction d'une telle clientèle que certaines techniques
astrologiques ont été développées qui relèvent de la divination et qui de
facto viennent compléter les prévisions plus générales. On peut parler en
la circonstance d'une micro-astrologie par opposition à une macro-
astrologie.
On en arrive à la dialectique chance/malchance ; par hasard, le
résultat espéré ou craint ne se produit pas, du fait d'interférences, de
coïncidences, de malentendus, de confusions qui peuvent conduire à un
renversement de situation.
La para-astrologie a vocation à saisir le facteur chance et pour
certaines personnes, la chance leur tient lieu de morale parce que la
chance, bonne ou mauvaise, est le fait des bonnes ou des mauvaises
fées. qui décident de ce qui revient à l'un ou l'autre, sans que les
hommes aient à y redire. D'où tout un champ sémantique : la chance
qui tourne - représentée au Tarot par la Roue de fortune, le hasard qui
fait bien les choses, "ce n'est pas mon jour (de chance)", ce n'est pas de
chance ou avec un peu de chance, qui sait ? ..... Dans cette optique, tout
est jeu et on est plus ou moins "bon" joueur et il est recommandé de
faire contre mauvaise fortune bon cœur. Et puis il y a les veinards, ceux
qui sont nés sous une bonne étoile ou sous une mauvaise (en yiddish les
schlimazel). Le Tarot s'apparente à une sorte de poker du destin. Un para-
astrologue aura certainement besoin d'une certaine chance pour
"tomber" juste assez souvent, en employant, sans trop savoir pourquoi,
en cours de consultation, une expression qui fera tilt. L'utilisation d'une
telle terminologie est significative d'une appartenance à tel ou tel groupe
social.
Modèle et transfert
Année 2005
Patty Greemall et Cat Javor, Série Zodiaque, trad. de l'anglais, Paris,
Albin Michel
Philippe de Bailleul, Jean-Yves Espié, Françoise Miquel, Un si long chemin
astrologique, astrologie, psychiâtrie. Le destin est-il écrit?, Paris, Dervy
Jean-Pierre Wenger, Biographie. François Brousse, l'enlumineur des mondes, St
Cloud, Danicel productions.
Pierre Lassalle coll. B. Maffray, Manuel pratique de l'astrologie holistique. Les
bases du théme astral. Ed. de mortagne,
Marc Leguyon, La Lune et votre bien être, Paris, Albin Michel, 2005
Alexander Ruperti, Les cycles du devenir, Paris, Alphée, 2005
Anna Carlstedt, La poésie oraculaire de Nostradamus. Langue, style et genre des
Centuries. Cahiers de la recherche 28. Thèse Département de français,
d'italien et de langues classiques, Université de Stockolm et Université
Paris IV (en ligne sur le site diva-portal. org)
Marc Angel, Mieux se connaître par l'astrologie, Paris, Editions Solar-
Femme Actuelle.
Didier Colin, Capricorne, dixième signe du zodiaque, 20 ou 21 décembre-19
ou 20 janvier : horoscope 2006 Editions 1:
Didier Colin, Bélier, premier signe du zodiaque, 20 ou 21 mars-20 ou 21 avril
: horoscope 2006, Editions 1
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Application bucco-dentaires, Préface Pr. R. Zissu. Embourg, Ed. M.
Pietteur, 1998
Forums et sites
Bouquet de la FDAF :
1 les sites AEDAC, AGAPE, COMAC, CURA, FAES,
RAMS,RAO, Sep Hermès, Univers Site et Astrological
Association of Great Britain.
2 Les forums : Ariana (Richard Pellard), Milieu du Ciel (Laurence
Larzul), Langage des astres (Josette Bétaillole), Ciel Intérieur (Laurence
Allaire), Univers site.(Fanchon Pradalier)
On note l'absence de certains forums comme La Cle du CEDRA, ou
ceux de Marie-Christine Sclifet et de Roger Héquet.
Bouquet de Scarabelli.org
Cette sélection est plus motivée (cf sur le site) qu'une simple liste de
sites :
CEDRA (Cle), RAO, FDAF, CURA, Sep Hermés, Astrocours
(Labouré), Pleiade astrologique, Fallon Astro-graphics, Renaissance
Astrology, Astroguide (Bussien), Auréas Informatique, Asturgie (Marin
de Charette); Voie du milieu, Emmanuel le Bihan (courses).
2 La théorie du législateur X
5 Le biplanétarisme Jupiter-Saturne
Pour qu'il y ait cycle, il faut qu'il y ait un point de départ, c'est à
dire une conjonction entre deux facteurs. Si l'un des facteurs est une
planète, l'autre facteur peut fort bien être une étoile fixe, ce qui préserve
le temps de révolution de l'astre considéré. Le Zodiaque lui-même est
une succession de phases dont le point de départ serait une étoile et non
pas le point vernal comme on l'affirme généralement, pas plus que dans
un thème, l'ascendant ne saurait correspondre à l'horizon en tant que tel
mais à une étoile se levant au moment de la naissance.
Mais à partir du Xe siècle va progressivement, avec Albumasar
(Abou Mashar), s'imposer un biplanétarisme et notamment la
conjonction Jupiter-Saturne, les deux astres les plus lents du système
solaire tel que l'Antiquité et le Moyen Age le connaissait. Il y a une
déviance dans ce biplanétarisme qui renonce à l'étalon stellaire. Les
phases de ce cycle correspondent non pas tant aux signes zodiacaux
qu'aux quatre éléments auxquels sont associés les dits signes. Un angle
de 120° (trigone) sépare chaque conjonction, ce qui contribuera à faire
considérer cet angle comme bénéfique et ce aux dépends du carré de
90° alors que le carré est l'angle structurel par excellence - un équinoxe
est en carré avec le solstice qui le précède et celui qui le suit - et que le
cycle se divise en carrés et semi-carrés. Notre habitat n'est-il pas marqué
singulièrement par les angles droits, à commencer par les pièces dans
lesquelles nous vivons ou les meubles que nous y plaçons ? Le carré et
non le triangle... Quant au semi-carré (45°), il est à mi-chemin entre
deux carrés, ce qui n'est pas le cas du trigone (90° +30° = 120°). . Ne
dit-on pas contrecarrer pour indiquer que l'on ne laisse pas les choses se
dérouler comme prévu ? Et voilà que nos astrologues dénigrent le carré
et ne jurent que par le triangle, le "bon" aspect par excellence ! Cet angle
de 120° nous apparaît comme un apport syncrétique pour la théorie des
aspects initialement articulée sur le cycle lunaire et une base deux ou
quatre. Un tel découpage du ciel en triangles n'a plus rien de commun
avec le dit cycle. La fortune de cet aspect n'en est pas moins
remarquable : aspect particulièrement recherché par l'astrologue
amateur et dont on vient de noter qu'il sous-tendait la théorie des
grandes conjonctions. Bien plus, les quatre triangles -synonyme de
trigones- trois angles-, sens premier de l'aspect- du fait qu'ils sont liés
chacun à un Elément sont un vecteur fort de la psychologie
astrologique. Pourtant, nous avons bien là interférence avec une autre
astrologie qui n'a plus grand chose paradoxalement à voir avec le
quaternaire des saisons -on disait autrefois les Quatre Temps - en dépit
de la présence de quatre Eléments, puisque ces éléments se répartissent
entre trois saisons sur quatre, ce qui peut sembler assez bancal comme
dispositif. On ne voit d'ailleurs pas pourquoi l'on qualifierait
d'harmonique un aspect reliant deux planètes dont l'une est au début
d'une saison A et l'autre à la fin d'une saison B. Qu'ont-elles en
commun si ce n'est justement ce fameux triangle?.En fait, le trigone
(120°), le sextile (60°) et tout particulièrement le semi-sextile (30°) nous
semblent bien liés à la division du cercle en 12 alors que le carré (90°),
le semi-carré (45°) et le sesqui-carré (135°) correspondent à une division
du cercle en 8. Les deux systèmes auront fini par se combiner, encore
que Ptolémée ne dise mot des aspects de 45° ou de 135°, ce qui montre
qu'il privilégiait la division en 12 - d'où son dispositif ajustant le
septénaire sur le zodiaque - à la division en 8 pourtant beaucoup plus
simple à mettre en place, puisque fondée sur une succession de division
binaire: on passe du 1 au 2, du 2 au 4 et du 4 au 8, du 8 au 16, en
géomancie, pour arriver au 64 avec le I Ching ce qui exclue le 12 alors
que Ptolémée laisse entendre qu'il faut diviser d'abord en 2 puis en 6 ou
encore de 2 à nouveau en 2 puis en 3, le découpage binaire se trouvant
ainsi interrompu pour un découpage sénaire ou ternaire.(La seule
légitimité de la division en 12 est l'existence totalement aléatoire de 12
rencontres soli-lunaires mais cette division n'est pas techniquement
viable, la plus évidente étant de loin celle qui divise par moitié :
l'Homme tend à faire une pause à mi-parcours, à mi-chemin, à la mi-
temps. C'est là plus une donnée astronomique qu'anthropologique, plus
cérébrale que psychique et à notre avis elle n'a jamais été intégrée en
profondeur à la différence du 2, du 4 et du 8 qui se déploient par
dédoublements successifs. Ajoutons que si l'on divise d'abord en trois,
puis à nouveau en 3, on parvient à 9 mais non pas à 12. Aucun diviseur
ne donne le 12, - sauf le 12 lui-même - sauf à en changer en cours de
route. Certes, nous divisons nos montres en 12 et notre journée en 24
heures mais un tel découpage n’a selon nous rien d'évident. On notera
que la durée moyenne d'un film ou d’un match de foot ball est de 90
minutes, soit le seizième d'une journée. (durée de rotation de la Terre
sur elle-même).
En fait, les astrologues ne tiennent pas assez compte du
récepteur humain qu'ils tendent à surcharger de
responsabilités. Si d'un côté, ils tendent à lui refuser de
s'être autodéterminé par rapport aux astres et d'avoir
sélectionné les configurations célestes qui feraient sens
pour lui, de l'autre, ils supposent le dit récepteur d'être
capable d'enregistrer un nombre incessant et quasi-infini
d'informations d'origine céleste, notamment du fait de la
théorie des transits qui implique un flux permanent de
connexions entre les mouvements astraux et le thème natal,
tout au long de la vie.
Pour notre part, nous proposons de distinguer un subconscient
solaire très ancien, valable au niveau génétique et ne comportant qu'un
nombre très limité de catégories, telles que le masculin et le féminin, au
niveau de l’espace social, une alternance très fruste de phases, au niveau
du temps social, lequel subconscient est peu apte à se transformer et un
subconscient lunaire en constant renouvellement et différent d'un
milieu à l'autre, de par la langue, de par diverses pratiques sociales, ce
qui conduit notamment à distinguer le natif de souche de l'étranger,
naturalisé ou non. Souvent, l'on tend à confondre ces deux niveaux
d'automatismes, puisque c'est bien somme toute de cela qu'il s'agit. Le
fait de partager un même bagage solaire n'implique pas que l'on ait le
même bagage lunaire et vice versa.. Il serait bon que l’astrologie
introduisît les notions de solarité et de lunarité pour désigner et
distinguer l’inné et l’acquis. En fait, il vaudrait mieux parler d’un
premier déterminisme, solaire, et d’un second déterminisme, lunaire,
étant donné que ce qui est inné, instinctif,, est au départ aussi un acquis
mais beaucoup plus ancien, plus profond et par là plus universel .
L’astrologie serait une alternance entre ces deux déterminismes, l’un
renvoyant à des infrastructures basiques, supranationales, dont une
astrologie originelle fait partie tandis que l’autre est lié à des
superstructures culturelles, liées à l’éducation reçue dès l’enfance et
dont l’astrologie moderne est une manifestation.
En phase solaire, l’on relativisera, donc, l’importance du culturel par
rapport au naturel tandis qu’ en phase lunaire l’on considère que les
clivages sociaux sont indépassables, selon la formule du yin-yang. D’où
des périodes où certains problèmes semblent insolubles et où les
politiciens tendent à désespérer, ce qui peut les conduire à prendre des
mesures radicales, tantôt sur le plan sexo-racial (en phase solaire) ou sur
le plan socio-religieux (en phase lunaire), alternant racisme et
xénophobie. C’est dire que nos sociétés, du fait qu’elles vivent
alternativement sur deux registres sont en perpétuel mouvement, disons
qu’elles sont à géométrie variable, tantôt se situant sur le plan du primat
génétique, tantôt tentant de le dépasser en privilégiant le milieu. Il nous
semble donc que l’astrologie ait pour vocation principale de suivre un
tel ballet, qui ressemble quelque peu au jeu des chaises musicales,
diverses populations se retrouvant à tour de rôle sur la sellette, c’est dire
quelle pourrait être son utilité sociale. Il nous apparaît que si l’astrologie
s’est repliée sur le registre de la vie privée, c’est tout simplement parce
qu’elle n’avait plus guère l’oreille de la classe politique. Le XXIe siècle
devrait être celui de sa réhabilitation et lui permettre de retrouver la
place qui était la sienne au XVIe siècle et qu’elle a perdue quand le
pouvoir a cru pouvoir s’en émanciper et lui substituer d’autres
structures très proches en fait du projet astrologique initial, tel qu’il
s’était mis en place des millénaires plus tôt. Le problème que pose
l’astrologie est en fait celui-la : peut-on mettre en place un ordre
nouveau ou bien ne peut-on que conscientiser celui qui, de toute façon,
est subconsciemment, à l’œuvre, l’ humanité n’étant pas encore en
mesure de se déprogrammer ?
Or il nous semble essentiel de souligner à quel point notre
subconscient solaire n'accepte que des notions et des applications
simples à la différence de notre subconscient lunaire, lequel ne s'inscrit
pas dans une mémoire génétique car il a vocation à évoluer en
permanence et non pas à se figer. Le dilemme, pour les astrologues est
le suivant : soit affirmer une hérédité astrale génétique forcément
extrêmement rudimentaire, soit élaborer des modèles sophistiqués,
"matriciels", selon la formule de Patrice Guinard, dans son Manifeste (sur
le site CURA), et dans ce cas, l'astrologie n'est plus qu'un savoir en
mouvement nullement transmissible en dehors de cénacles fermés, sur
la base d'une culture livresque, le livre à notre connaissance n'étant pas
objet sur lequel le subconscient solaire peut se brancher dont nous
supposerons qu'il ne sait pas lire nos alphabets à moins que ceux-ci ne
s'articulent sur des objets matériels visibles de tous comme le sont
certains astres. En définitive, l'astrologie aurait surtout à nous dire
combien de temps nous est imparti pour agir dans tel registre et non quand
les choses vont nous arriver précisément. L'astrologie devrait parler de
risques, d'opportunités qui vont se présenter pour accomplir un certain
type d'action au cours d'une certaine plage de temps qui ne se comptera
ni en jours, ni en mois mais en années. Pour un individu isolé, il y a aura
des temps morts au cours de la période considérée mais au niveau
collectif, la période sera pleine de tout un ensemble de tentatives ou de
réalisations qui se chevaucheront et se succéderont. L'astrologie est un
habit trop grand pour être revêtu par une seule personne et il est
fâcheux que l'on cherche à ajuster cet habit au niveau de la dite
personne, ce qui revient à pousser celle-ci à la faute. De là à renoncer à
prévoir, certains comme P. Guinard ont franchi le pas. Or, le diagnostic
est le suivant, il concerne le mode d'emploi : l'astrologie ne fait pas dans
le sur mesure, c'est un transport en commun et non une voiture privée.
Un peu comme pour le ramadan, le neuvième mois du calendrier
lunaire musulman, le cycle des grandes conjonctions (Jupiter-Saturne) va
se promener tout autour du zodiaque en plus de huit siècles, tant et si
bien que les conjonctions ne se reproduiront pas indéfiniment dans le
même signe. Nous sommes là aux antipodes du système Etoile-planéte
permettant que les aspects aient toujours lieu au même endroit du ciel,
ce qui facilite singulièrement l'observation et le repérage.
Enfin, l'on dispose d'une astrologie qui ne se réfère pas au
thème natal et qui introduit une dimension collective, ce qui est la base
de l'astrologie mondiale. Par la suite, la technique des transits conduira à
relier, à faire le pont entre astrologie mondiale et astrologie individuelle
et donc thémique - que nous proposons désormais de qualifier
simplement de thématologie. . Mariage de la carpe et du lapin entre une
astrologie d'en haut et une astrologie d'en bas. A partir de ce cycle,
d'autres cycles se mettent en place notamment ceux qui combinent deux
planètes transsaturniennes tant et si bien que les cycles biplanétaires
vont se multiplier, chacun étant subdivisé en signes du zodiaque et
structuré par les aspects. L'inflation cyclique est déclenchée pour
longtemps.
Le problème, c'est que ce cycle conjonctionnel qui semble s'être
imposé à la conscience astrologique ; est un cadeau empoisonné de
l'astrologie arabo-musulmane, structure ignorée d'ailleurs dans
l'Antiquité et notamment absent du Tétrabible de Ptolémée, alors même
que l'on disposait des connaissances nécessaires pour le mettre en place,
tant astrologiquement ( les Quatre Eléments) qu'astronomiquement (les
révolutions planétaires). Ce cycle est soulignons-le parfaitement
étranger au symbolisme zodiacal auquel il substitue trois sous phases de
4 signes. La conjonction passe ainsi, inlassablement d'une sous-phase à
l'autre, tous les 20 ans. Mais paradoxalement, cela fait du trigone un
aspect critique. Il n'est que de lire la littérature du XVIe siècle sur les
changements de triangle, lesquels changements impliquent toujours un
trigone de 120° pour se rendre compte à quel la formation d'une
nouvelle conjonction au trigone de la précédente peut inquiéter les
esprits du point de vue de l'astrologie dite mondiale. Ainsi, ce trigone
jugé si favorablement en astrologie individuelle est annonciateur de
mutations profondes en astrologie collective..
Cette disposition triangulaire n'est aucunement en phase, au
demeurant, avec le cycle lunaire lequel fonctionne sur la base de carrés
puisque divisé en quartiers. Or, aucune conjonction entre deux planètes
ne restitue une telle articulation laquelle n'est possible que si l'on associe
une planète avec une étoile fixe vu que la planète la plus lente ne le sera
jamais assez et qu'au lieu de rester tranquillement à sa place elle aura
bougé ; c'est bien là la quadrature du cercle - dans tous les sens du
terme- de l'astrologie planétaire dès lors qu'elle abandonne le couple
étoile-planéte.
Le trigone est donc bien une donnée astronomique aléatoire due
au fait qu'entre deux conjonctions successives de Jupiter et de Saturne,
se produisant tous les 20 ans, il y a un écart d'environ 120° . Mais si l'on
considère d'autres conjonctions, on aura d'autres écarts. Prenons le cas
des conjonctions Saturne-Neptune, chères à André Barbault - mais
rappelons qu'on ignorait Neptune au Moyen Age - et qui se forment
tous les 36 ans, l'écart interconjonctionnel sera un carré, puisqu’en
1953, on était en balance et en 1989 en capricorne.
L'historien de l'astrologie doit essayer de comprendre comment
cet apport astronomique est venu perturber la tradition astrologique
avant de s'y intégrer. durablement. Tout comme le septénaire
(luminaires plus cinq planètes) s'est articulé sur les 12 signes - dans le
Tétrabible, faisant ainsi le lien entre astrologie et astronomie, de même,
grâce à Albumasar, l'astrologie mondiale allait pouvoir se doter d'une
mécanique articulant les données cycliques les plus objectives, à savoir
la périodicité des rencontres entre les planètes les plus lentes connues à
l'époque, sur la théorie des Quatre Eléments.
Il lui faudrait également réfléchir sur les raisons qui ont conduit
à la déchéance du modèle Jupiter Saturne auprès des historiens qui vont
renoncer, à partir du XVIIIe siècle, à fonder leur science sur les étoiles,
contrairement aux attentes d'un Jean Bodin. Selon nous, c'est le
développement du système parlementaire qui aura "tué" l'astrologie. ; à
partir du moment où les sociétés allaient progressivement se doter d'un
agenda politique, décrit par le menu dans une constitution - on pense à
l'exemple américain (1774) et à ses émules européennes - il n'était plus
nécessaire de regarder vers le ciel pour savoir quand mourrait le roi,
l'empereur, le pape, pour laisser la place à son successeur puisque le
changement se produisait au niveau du Premier ministre en Angleterre
ou du président du conseil en France, sous la IIIe République, ou du
Président aux Etats Unis. C'est pourquoi nous pensons qu'il faut
replacer l'histoire de l'astrologie dans le cadre d'une anthropologie du
Droit. : le mot même d'élection, notons-le, appartient au langage de
l'astrologie comme d'ailleurs celui de révolution.. Une nouvelle forme de
détermination du temps social se mettait en place.
1598 - Discours de la vérité des causes et effets des décadences, mutations, etc,
Lyon, Héritiers Benoist Rigaud
Quant à la révolution française, elle avait été annoncée par
Pierre d'Ailly, en 1414, sans qu'il ait eu besoin de recourir à Uranus,
astre dont on ne soupçonnait pas alors l'existence. Tout au long du
XVIe siècle, des dates censées correspondre à des mutations majeures
furent avancées.
Par ailleurs, il ne nous semble pas que ce soit le rôle d'une
planète de marquer le changement mais bien celui d'une phase, chaque
passage d'une phase à l'autre pouvant générer quelque changement. De
même, l'aspect de carré ne saurait impliquer davantage de changement
qu'un autre, tout aspect étant voué à générer du changement puisque
déterminant une nouvelle phase.
Ce qui est étonnant concernant l'intégration des nouvelles
planètes tient au fait que chaque nouvel astre oblige les astrologues à
leur trouver de la place dans le clavier planétaire en laissant entendre
que cette place n'est pas redondante par rapport au dispositif antérieur.
Vient compliquer le problème le fait que ces nouvelles planètes sont
liées aux signes du zodiaque et donc ce faisant n'introduisent pas de
donnée nouvelle. Dire qu'Uranus est la planète du Verseau, c'est
affirmer que le verseau est porteur des valeurs uraniennes. C'était
d'ailleurs la position d'un Jean Carteret dans les années cinquante qui
pensait que les signes annonçaient les planètes comme dans un tableau
de Mendeleïev. D'où l'attente de 12 planètes pour correspondre aux 12
signes, ce qui faisait que l'on attendait à son époque deux
transplutoniennes. L'astrologie se trouvait ainsi en panne ne pouvant
recourir à la totalité de son clavier mythologico-symbolique tant que les
astronomes n'auraient découvert deux planètes au delà de Pluton, plus
éloignées, plus lentes et plus invisibles encore. Mais par la suite, la
question des nouvelles planètes a été détachée de l'étalon zodiacal, avec
notamment la prise en compte des premiers astéroïdes dont le premier
découvert en 1801, et qui avait été négligé par les astrologues pendant
un siècle et demi, Claire Santagostini ayant contribué dans les années
Soixante à la faire intégrer le thème . La planche à planètes a fonctionné
à plein temps avec son lot de divinités empruntées, depuis quelques
années, à toutes sortes de mythologies. Nous dirons que le processus
d'intégration, à tous les niveaux, exige un travail, du temps et que l'on se
fait de nos jours une idée toujours plus désinvolte et simpliste des
conditions de l'intégration, qu'il s'agisse d'un savoir ou d'une population
immigrée.
L'astrologie moderne, ce faisant, abandonnait la voie de
l'analogie qui permettait de raccrocher autour d'un même concept
diverses notions au profit de l'équation "un astre pour une notion", ce
qui revenait à interdire à l'astrologie d'enrichir, de son propre chef, les
définitions des astres déjà connus et d'attendre que de nouveaux astres
soient découverts par les astronomes pour augmenter le clavier des
significations. On pense à ces gens qui se croient obligés d'inventer ou
d'emprunter un mot nouveau chaque fois qu'un nouvel objet, un
nouveau sens sont constitués ou révélés, ce qui contribue à la pléthore
du lexique. Une telle démultiplication, témoigne de la crise de la
fonction analogique, un tel éparpillement, des concepts astrologiques de
base, est le fait de l'invasion du champ proprement astrologico-cyclique
par la symbolique zodiacale d'une part et par la symbolique
astronomico- mythologique de l'autre. Il faut comprendre qu'il ne s'agit
pas comme l'affirme un Patrice Guinard d'un ensemble d'un seul tenant
qui serait inévitablement porteur d' une logique interne sous jacente qui
resterait à découvrir mais bien d'une compilation de divers documents
que l'on a réunis, au sein d'un canon astrologique, et qui peuvent
parfaitement être en redondance les uns par rapport aux autres. Parmi
ces documents, il nous semble tout à fait légitime de séparer le bon
grain de l'ivraie et de dégager un noyau dur. Le zodiaque et ses douze
stations décrit ainsi un mode de vie saisonnier, un véritable art de vivre
de l'humanité mais il pourrait se réduire à quatre voire à deux moments,
le féminin et le masculin, le Yin et le Yang, la Lune et le Soleil.
Mais avant tout, l'astrologie moderne en arrivait à ne plus
trouver d'intérêt à la lecture de manuels anciens ignorant ces nouveaux
astres ainsi qu'à laisser entendre que l'astrologie antique manquait de
certains outils. Querelle des Anciens et des Modernes.
Cet afflux d'astres conduit les astrologues à une surenchère: si
on leur demande si tel événement s'explique par l'astrologie, la réponse
n'est pas oui ou non mais il s'agit simplement de déterminer quelle est la
configuration qui correspond. Au delà d'une certaine masse critique,
l'astrologie peut prétendre à une forme d'omniprésence.
L'économie astrologique aura ainsi subi au cours de son Histoire
une succession de "chocs" astronomiques - comme l'on parle de chocs
pétroliers - à savoir avec Ptolémée (IIe siècle de notre ère) la théorie des
doubles domiciles des planètes (exemple Mercure devenant maître des
Gémeaux et de la Vierge), avec Albumasar (Xe siècle), la théorie des
grandes conjonctions et du cycle de 960 ans réduit ensuite à 800 ans, se
subdivisant en sous-cycles de 240 ans (réduits à 200 ans). et enfin à la
fin du XVIIIe siècle, l'émergence des planètes transsaturniennes mais
aussi de la théorie des ères précessionnelles qui aboutira au mythe de
l'Ere du Verseau, dont Paul Lecour sera un des hérauts. Force est de
constater que l'astrologie n'aura pas manqué de médecins à son chevet,
sans oublier les purges et régimes préconisés par un Kepler au début du
XVIIe siècle. et qui auront surtout abouti, toujours au nom de
l'astronomie et de considérations numériques, à augmenter le nombre
des aspects au delà de ceux qui étaient multiples de 30°; et développé la
technique des transits planétaires . Chaque fois, reconnaissons-le, la
proposition est alléchante, chaque fois elle consiste à raccorder
astrologie et astronomie - et il convient de se méfier de ces astronomes-
astrologues qui veulent avant tout ne pas se sentir écartelés - au prix de
ce qu'il faut bien appeler d'ingénieux expédients.
La légende dorée de l'astrologie
L'écueil de la surcontextualisation
Dès lors que l'on s'efforce de remonter dans le passé, l'on risque
fort de poursuivre trop loin. L'étude des sources et des origines est
souvent paradoxalement bien réductrice. Imaginons que je m'inspire
d'un ouvrage pour rédiger tel chapitre. Quelqu'un reconnaît le dit
ouvrage et va se mettre à affirmer que tout ce qui se trouve dans le dit
ouvrage aidera à mieux comprendre ce que je fais, puisque... c'est une de
mes sources. Transposons cela à l'Histoire de l'astrologie. Etant donné
que l'astrologie fait appel à des données astronomiques, certains ont
décidé que l'astronomie était la "source" de l'astrologie. Donc pour
mieux connaître l'astrologie, il n'y aurait qu'à se reporter à l'astronomie
et tant qu'à faire pourquoi pas l'astronomie actuelle même si ce n'est pas
l'astronomie concernée. En effet, il n'est que de supposer que c'est
l'intention qui comptait. En fait, nous explique-t-on, les astrologues
d'antan voulaient se servir du système solaire et ils ont pris ce qu'ils en
connaissaient. Maintenant que l'on sait mieux, il nous faut aller jusqu'au
bout de leur projet et nous intéresser au système solaire tel que nous
pouvons le décrire de nos jours, avec nos instruments. Ne s'agit-il pas là
de surcontextualisation, la source venant carrément prendre possession
du projet qui l'a impliqué ? Et s'il y a plusieurs sources, le même
processus devrait donc être suivi chaque fois au nom d'une mise à jour.
Il faudrait ainsi réécrire tous les ouvrages, dans tous les domaines, en
rafraîchissant leurs sources voire réécrire l'Histoire. C'est ainsi que dans
le cas de Christophe Colomb, il importerait moins de savoir ce qu'il a
découvert que ce qu'il imaginait découvrir. C'est faire bien peu de cas de
l'Histoire : trop d'histoire tue l'Histoire. Il y a des non-historienss qui
sont plus historiens que les historiens et font dans la surenchère. Ah tu
veux chercher des sources et bien allons-y !
En revanche, au sein d'un corpus bien défini, il nous semble
tout à fait légitime de vouloir y mettre un peu d'ordre. Il ne s'agit plus là
des sources mais de déterminer ce que le savoir en question avait
élaboré et qui a pu être perturbé précisément par le retour aux sources.
On pense notamment à l'intrusion de l'astronomie dans le
développement de l'astrologie, à différents moments de son Histoire,
depuis la prise en compte de la précession des équinoxes et la mise en
place du système des domiciles tel qu'il figure chez l'astronome-
astrologue Claude Ptolémée en passant par la théorie des grandes
conjonctions d'Albumasar au Xe siècle de notre ère, par les
simplifications de l'astronome astrologue Johannes Kepler jusqu'à
l'intégration des planètes post-saturniennes, y compris les astéroïdes.
L'astronomie, au nom de son statut de source de l'astrologie, n'aura pas
cessé de perturber l'astrologie et elle continue à lui demander des
comptes comme l'atteste le dernier Que sais-je sur l'astrologie, rédigé
par des astronomes (2005)
Ainsi, l'on ne saurait nous accuser de surcontextualisation,
lorsque nous essayons de restituer les conditions qui furent celles de
l'astrologie, à un certain stade fondateur. Ce sont ceux qui veulent
"moderniser" l'astrologie qui sont, eux, victimes d'un tel travers puisque
leur argument est fondé sur l'idée de s'en tenir au seul projet et de le
reprendre à leur compte, sans s'occuper de ce que ce qui a été entrepris
entre temps et qui a laissé des marques indélébiles dans notre mémoire
subconsciente.. Et peu importe que les données utilisés par ceux qui ont
fondé l'astrologie antique aient été fausses ou incomplètes. L'on nous
objectera que l'on ne saurait dès lors négliger ce que les astrologues ont
fait de l'astrologie. On se heurte à ce moment là à un autre problème de
source: l'astrologue n'aurait-il pas son mot à dire sur ce qu'est et doit
être l'astrologie puisque c'est bien pour l'astrologue, n'est-il pas vrai, que
s'est constituée celle-ci ?
Nous nous portons en faux contre une telle affirmation:
:l'astrologie n'est pas faite pour les astrologues, elle est le fait de
l'Humanité. Les astrologues sont arrivés plus tard. Là encore plusieurs
histoires de l'astrologie se confrontent : l'une qui voudrait que les
astrologues aient cherché à décrypter le cosmos et en aient tiré des
enseignements toujours à actualiser puisqu’un tel décryptage ne cesse
de se poursuivre et l'autre, celle que nous préconisons, qui soutient que
certaines sociétés ont décidé de se référer à un certain ciel utile de façon
à mieux s'organiser et dans ce cas il importe peu que le ciel ainsi utilisé
ne soit pas le nec plus ultra du savoir astronomique. Quant aux
astrologues, ils sont arrivés, selon nous, après la bataille, quand le lien
entre les hommes et les astres était déjà en place et leur travail était
censé être de gérer un tel lien tel qu'il s'était établi, dans les faits, et non
pas tel qu'il aurait pu ou du s'instituer. Mais comme ces astrologues
étaient aussi peu ou prou des astronomes et cela restera vrai jusqu'au
XVIIe siècle inclus, ils furent tentés de mettre en place une synthèse
entre Astrologie et Astronomie. C'est contre cette synthèse toujours en
cours - les échanges entre astrologues et astronomes, sous les formes les
plus diverses, des astronomes vers les astrologues et/ou des astrologues
vers les astronomes, n'ayant au fond jamais cessé - que nous nous
dressons en demandant que tant les astronomes que les astrologues
laissent la place aux anthropologues car, pour reprendre la formule de
Kepler, entre ces deux corporations, il existe un Tertium Interveniens qui
est concerné par la dimension juridique, politique, sociale du
phénomène, ce sont les anthropologues.
.
.
TROISIEME PARTIE
ANTHROPOLOGIE DES TYPOLOGIES ASTROLOGIQUES
L'on sait que le nom des planètes est aussi celui de dieux et
déesses des panthéons mythologiques. Le christianisme a accepté
l'astrologie et son cortège de divinités planétaires sous réserve que
lorsque l'on parlait de Vénus ou de Jupiter on désignât non pas des
dieux mais des planètes.
Or, une telle évolution qui conduisit à attribuer aux divinités des
astres nous apparaît, en tant qu'historien de l'astrologie, comme une
déviance manifeste, même si elle est déjà attestée dans le Tetrabiblos et
plusieurs siècles avant l'ère chrétienne.
En effet, la littérature astrologique témoigne de ce que des
attributions mythologiques ont été effectuées par rapport au zodiaque
et qui ne correspondaient aucunement à des planètes, puisque ne
portant pas le nom de planètes, c'est notamment le cas chez Manilius
(Ier siècle de notre ère) dont le dispositif des domiciles comporte des
dieux non situés sur le plan planétaire, du moins de son temps. Il
semble donc que les deux approches aient cohabité et que c'est celle de
Ptolémée qui l'aurait finalement emporté.
Selon nous, ce sont les phases d'un certain cycle planétaire qui
ont été associées aux divinités, ce qui est confirmé par le fait que tel
secteur est placé sous l'influence de telle divinité. Quand on dit que les
Gémeaux sont dominés par Mercure, il ne s'agit pas, contrairement à ce
que croient les astrologues depuis 2000 ans, de la planète mais bien du
dieu. En se référant au dieu, l'on veut ainsi indiquer la tonalité
spécifique de la phase assignée au dit dieu. Initialement, les planètes ne
portaient pas de noms de dieux mais leurs phases étaient associées à des
dieux. D'ailleurs, certains signes zodiacaux pourraient trouver leur
origine en tant qu'allégorie de quelque divinité.
La méthode des maîtrises comme moyen privilégié encore
aujourd'hui d'interpréter un thème se distingue de celle des domiciles du
fait précisément que les domiciles concernent des dieux alors que les
maîtrises s'articulent sur la présence des planètes dans le thème, mais en
faisant usage du dispositif des domiciles.
Bien évidemment, c'est du fait de cette assimilation des dieux
aux planètes que l'on assiste de nos jours à l'intégration de nouvelles
planètes, inconnues de l'Antiquité, dans le clavier astrologique en
accordant au nom accordé aux dites planètes par les astronomes la plus
grande importance, on pense notamment, depuis 1977, à Chiron, astre
circulant entre Saturne et Uranus mais aussi à Pluton, à Neptune, à
Uranus, à Cérès, à Junon, à Vesta et à d'autres encore découverts
depuis quelques années et recourant à d'autres mythologies, hindoue,
amérindienne ou inuite...
L'on posera la question suivante : quels sont les besoins de
l'Humanité - du moins de celle qui était concernée il y a quelques
millénaires, en matière de planètes et d'archétypes dès lors qu'il s'agissait
d'établir une cyclicité sociale ? Prenons un exemple simple, l'installation
de feux de signalisation, ce qui n'est pas selon nous sans rapport avec la
dite cyclicité puisqu'il s'agit non pas seulement que les voitures avancent
ou s'arrêtent mais en ce que les dits feux permettent une alternance,
notamment lors d'un croisement de voies mais aussi entre
automobilistes et piétons. Ce n'est pas parce que l'on dispose de plus de
deux couleurs dans le spectre chromatique que l'on devra envisager
autant de couleurs pour la signalisation qu'il existe de couleurs
disponibles.. L'on ne va pas inventer des cas de figure supplémentaires
dans le cadre de la signalisation du trafic uniquement parce que cela est
virtuellement possible. L'instrumentalisation est fonction des
connaissances mais aussi des besoins et si les connaissances génèrent
des besoins inutiles, cela fait problème. C'est le cas au demeurant avec
tous ces astres qui sont mis en circulation inlassablement par
l'astronomie moderne et que des astrologues comme Jean Billon se
croient obligés de prendre en compte.
De même ce n'est pas parce que j'emprunte quelques mots à une
langue que je suis intéressé par tous les mots de cette langue à moins de
croire que cette langue n'existe que pour l'affaire qui m'intéresse. Ainsi,
n'est-ce pas parce que l'astrologie a recouru à quelques éléments d'un
ensemble qu'elle est preneuse de tout l'ensemble en question. Certains
soutiendront que si et comme on dit qui vole un œuf vole un bœuf.
Il importe de comprendre que l'astrologie apparaît dans un
monde qui ne l'a pas attendue pour exister, qu'il s'agisse des archétypes
ou des planètes et pas forcément les uns liés aux autres. Ouvrier de la
onzième heure, l'astrologie se sert de ce qui existe mais uniquement
dans la mesure de ses besoins et de ses moyens d'intégration et de
traitement d'une certaine quantité d'information.
La genèse du Zodiaque.
La symbolique soli-lunaire
Le cycle de la lunaison
L'axe du Dragon
En tout état de cause, aussi bien les maisons que les signes
comportent une dimension cyclique avérée, au niveau des significations
qui leur sont assignées. Ce sont, selon nous, d'abord et avant tout des
outils prévisionnels qui n'ont aucunement vocation à se figer au sein du
thème natal. Que l'on puisse dresser un thème pour décider d'une date
au sein d'une structure cyclique se conçoit - tout comme le médecin qui
choisissait le moment où la Lune serait ou ne serait pas dans tel signe
pour opérer tel ou tel organe, sur la base d'un système de
correspondances appelé Homme Zodiaque, bien connu en
iconographie. Que l'on fixe l'accouchement à telle heure pour que les
astres soient bien placés, à la rigueur mais justement la position des
astres dans le zodiaque ne permet guère de liberté de manœuvre à la
différence de leur position en maisons. Au niveau de l'interprétation du
thème natal, on en arrive à une absurdité: ce qui caractérise un cycle,
c'est qu'il s'impose à nous, tôt ou tard, en chacune de ses phases,
autrement dit nous ne pouvons que nous reconnaître tout au long du
cycle. Quant aux aspects ils ont également une dimension
essentiellement cyclique puisque tout cycle implique d'examiner les
écarts donc les aspects entre deux points célestes. Vouloir les placer
dans le thème natal conduit à accorder des orbes - d'où une certaine
tolérance dans l'approximation - tant il est rare que l'aspect soit exact
le moment venu. Tout se passe comme si une astrologie dynamique -
cyclique avait laissé la place, durant une longue période, à une
astrologie statique et qu'en dépit d'un meilleur accès aux données
astronomiques, les astrologues aient conservé cette ancienne recette de
préparation des ingrédients célestes, sous la forme d'un potage ou
d'une potée où tout viendrait se mélanger. L'astrologue ne risque donc
guère de faire chou blanc quand il nous propose de nous identifier
plutôt à telle maison ou à tel signe puisque nous les avons tous en
nous, en quelque sorte.
Aspects et transits
Eléments:
série : Feu-terre-air-eau, trois fois répétée dans le même ordre
L'Ere du Verseau
Le Tarot
NOUVELLE ANTHROPOLOGIE
POUR LES ASTROLOGUES
Astrologie et symbiose
Astrologie et clivages
Cycle et phase
La question du repérage
La femme et l'étranger
Un savoir à appliquer