7 EXEMPLES DE

STORYTELLING
A RECOPIER
IMMÉDIATEMENT
POUR CAPTIVER VOS
LECTEURS

DOUNIA BOUCHEMAL
TABLE DES MATIÈRES
Exemple n°1 • Début, milieu et fin : la structure express ..................................... 5

Exemple n°2 • L’histoire personnelle d’un PDG d’assurance ............................. 8

Bonus : L’histoire personnelle d’un storyteller acteur !! ........................................ 11

Exemple n°3 • La structure universelle à reproduire pour n'importe quel

contenu .................................................................................................................. 13
Sans storytelling................................................................................................... 13
Avec du storytelling .............................................................................................. 13
Pourquoi cette deuxième présentation générera-t-elle plus de ventes ? ............. 15

Exemple n°4 • Le storytelling de votre entreprise : Personnage, but, défi,

résolution ............................................................................................................... 17
Pourquoi cette histoire est puissante ? Elle répond aux 6 règles ......................... 18

Exemples n°5 • Détails, difficultés, valeurs : le storytelling de Picktochart ..... 20

Code couleur........................................................................................................ 21
Détails .................................................................................................................. 21
Difficultés ............................................................................................................. 22
Valeurs ................................................................................................................. 22

Exemple n°6 • La structure Pixar ......................................................................... 24

L’histoire de Nemo ............................................................................................... 24
La structure Pixar appliqué à Empower generation : L’ONG pro énergie durable et
féministe............................................................................................................... 25
Bonus : L’histoire de Netflix.................................................................................. 26

Exemple n°7 • J’analyse en détail un storytelling : 9 ingrédients qui

enchantent vos écrits ........................................................................................... 28
Légende ............................................................................................................... 29
1) Les verbes d’actions ........................................................................................ 30
2) Métaphores ...................................................................................................... 31
3) Comparaison ................................................................................................... 31
4) Hyperbole ........................................................................................................ 32
5) Questions rhétoriques ...................................................................................... 32
6) Dialogue........................................................................................................... 33
7) Répétition ou anaphore ................................................................................... 33
8) Visualisation..................................................................................................... 34
9) Interpeller le lecteur ......................................................................................... 34

1
Respirez…

C’est bon ? Allez, je vous le dis.

Moins d’une entreprise sur trois survit après 3 ans.

Et oui, le cap des 3 ans ne concerne pas que les couples.

Ça donne des frissons.

Vous connaissez la dure réalité. Investir toutes vos économies, travailler sans
compter vos heures, sacrifier du temps avec vos proches, ressentir des douleurs
atroces aux lombaires à force de taper sur votre clavier... mais disparaître.

De nos jours, rien de plus simple que de créer une entreprise sur Internet.

Mais combien gagnent correctement leur vie ? Très peu.

Normal, trop souvent leur histoire sonne creux.

Impossible de s’identifier.

Vous rêvez de vivre de votre business en ligne, vous rêvez de faire grimper votre
chiffre d'affaires. Mais vous n’y arrivez pas.

Plusieurs millions de blogs, d’e-commerces… c’est gigantesque. Votre site, c’est

un grain de sable dans un désert.

Ne vous faites pas d’illusions. Vendre des produits de qualité ne suffit plus.

On n’est plus à l’âge d’or d’Internet, où il suffisait de marketer agressivement pour

vendre.

Et même si vous êtes de très bonne volonté. Internet c’est la jungle.

Ultras pressés et assaillis par la pub, nous sommes terriblement capricieux.

On nous ennuie dès la première phrase ? Trop tard. On quitte le site à jamais. Et…
on s’en va chez le concurrent qui sait bien mieux raconter des histoires.

Regardez Nike, le leader du marché sportif.

3
Le rapport qualité prix n’est pas le meilleur du marché, loin de là.

Mais quel storytelling incroyable.

Nike parle aux personnes marginalisées. Elle leur raconte qu’il est possible de vaincre
les préjugés. Le héros, c’est le client. Il n’achète pas qu’une paire de chaussure, il
achète le changement.

Just do it.

S’inspirer des grands athlètes qui ont affronté le manque de considération,

l’intolérance, voire le racisme. Nike est un pur produit marketing.

Sans storytelling, vous n’existez pas, vous ne vendez pas. C’est le poumon de
votre business.

Vous devez apprendre à écrire des histoires. Facile à dire me direz-vous.

Oui c’est vrai. Sur le web francophone, on vous parle beaucoup du storytelling de
COCA et d’autres marques hyper connues, mais on ne vous dit pas COMMENT faire.

Théorie quand tu nous tiens...

On ne vous aide pas et vous en avez marre.

Et c’est là que j’interviens, je vous montre exactement comment faire pour raconter
vos histoires.

Je vous livre les 6 principales structures dont la structure Pixar à réutiliser

immédiatement. À la fin du guide, vous saurez écrire une histoire structurée,
cohérente et captivante à l’aide d’une des structures.

En bonus, j’analyse un storytelling et vous donne les 9 ingrédients à mettre

dans votre histoire pour enchanter vos lecteurs. Du jamais vu.

À la fin de chaque exemple, je vous indique ce qu'il faut retenir.

C’est parti.

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 Exemple n°1 •
Début, milieu et fin : la structure express

C’était un samedi soir comme les autres pour Loren, une entrepreneuse
passionnée qui développe sa propre ligne de vêtements. Après avoir tant sacrifié pour
son entreprise, elle aimerait rattraper le temps perdu avec ses amis autour d’un bon
dîner. (début)

Au début de l’histoire, on plante le décor et on présente le ou les personnages. C’est

la zone de confort, la routine, le monde ordinaire, rien d’extraordinaire ne se passe.

Ne zappez pas cette étape, elle est INDISPENSABLE pour éveiller la curiosité de vos
lecteurs.

Notez le samedi soir comme les autres qui souligne l’habitude.

Les plus grands scénaristes, écrivains, blogueurs, bref, les meilleurs storytelleurs
écrivent le début de leur histoire avec le plus grand soin.

Mais pourquoi s’embêter à décrire la zone de confort de notre personnage ? Pour

s’identifier, s’investir dans les défis qu’il devra surmonter.

Mais, une notification apparaît sur son téléphone… c’était un message de son plus
gros client : le colis n’est jamais arrivé !

Ensuite, survient l’incident qui déclenche l’histoire et bouleverse l’équilibre. L’intrigue

se lance et pousse Loren à agir.

Elle se précipite au bureau, cherche le numéro de suivi, tente désespérément d’entrer

en contact avec quelqu’un de la société d’expédition. Et là, elle découvre le
problème : sous une pile de colis, elle trouve la boîte contenant la commande du
client, emballée, étiquetée, prête à partir… elle avait complètement oublié de
l’envoyer ! (milieu)

5
On arrive au milieu de l’histoire. Le personnage se démène pour surmonter les défis
et rétablir l’équilibre. Dans cet exemple, Loren doit trouver une solution, les enjeux
sont grands : elle doit regagner la confiance de son plus gros client.

En cas d’échec, les conséquences sur son business peuvent être terribles : grosses
pertes financières, image de marque entachée...

Loren vérifie l’heure… 23 heures. Trop tard pour expédier le colis. Mais impossible
pour elle de laisser tomber son client qui a absolument besoin de sa commande pour
l’ouverture de son magasin, le lendemain. Ni une, ni deux, elle saisit la boîte, dévale
les escaliers et hèle un taxi en direction de l’aéroport. Après quelques supplications,
Loren obtient un vol de nuit pour Nice. Arrivée à destination, elle livre personnellement
la commande au client qui est très soulagé de l’avoir pour son ouverture. (fin)

Et c’est la fin ! Loren trouve des solutions, elle résout les problèmes. L’ordre normal
est rétabli : le client reçoit sa livraison.

Quelle est la morale de cette histoire ? L’engagement fanatique envers la clientèle

assurément… qui débourse des centaines d’euros pour ne pas décevoir son client.

Mais, j’ai préparé une fin alternative.

Le client a reçu sa commande, mais il reste très en colère et stressé par cet oubli.
Malheureusement, il met fin à leur relation. Loren a perdu son plus gros client, une
nuit de sommeil, une soirée entre amis, des centaines d’euros en billets d’avions.
Mais enfin, elle comprit que son entreprise devenait trop importante, lui demandait
trop d’énergie pour être gérée seule. C’est décidé, elle allait embaucher une aide à
temps plein.

Les fins “tout va bien dans le meilleur des mondes” ne sont pas forcément les
meilleures.

Vous pouvez tout à fait, créer une fin qui oblige le personnage à se remettre en
question, à trouver des solutions durables.

Loren n’obtient pas ce qu’elle veut mais ce dont elle a besoin.

6
À retenir

1. Début : On présente le/les personnages, sa zone de confort.

2. Milieu : Des problèmes perturbent l'état normal. Le personnage essaye de

surmonter les défis.

3. Fin : Le personnage résout le conflit. L'ordre normal est rétabli, le

personnage tire une leçon de ces péripéties.

7
 Exemple n°2 •
L’histoire personnelle d’un PDG
d’assurance

Je vous propose un petit exercice. Lisez cette excellente présentation et relevez la

structure de ce storytelling, selon ce modèle :

1) Le début : l’état normal des choses

2) L’incident déclencheur : un événement perturbe l’état normal

3) Le tournant : le chemin pris en réponse

4) Le conflit : les défis à relever en cours de route

5) La fin ou la résolution : la boucle est bouclée

Je me suis lancé dans cette activité parce qu’on m’a dit que ça rapportait bien, et c’est
vrai.

À 25 ans, j’étais le premier de mes amis à posséder une maison.

Mais une nuit, j’ai reçu un appel. Un très bon ami avait eu un accident de voiture et
était mort. C’était horrible.

Pire, j’ai découvert qu’il n'avait aucun plan pour subvenir aux besoins de sa famille.
Sa femme et ses enfants se sont retrouvés avec peu d’économies, beaucoup de
dettes et un avenir incertain.

Je n’ai jamais osé lui parler de l’avenir de sa famille. Nous étions amis et je ne voulais
pas qu’on m’assimile à ces vendeurs insistants que tout le monde évite en soirée.
Terrible erreur.

Mais depuis, je me suis donné pour mission d’aider le maximum de personnes

possibles à éviter le sort de mon ami.

8
Alors oui, le salaire est agréable, mais pour moi, rien ne vaut le fait de pouvoir
regarder un client dans les yeux en période de crise et lui dire : “Ne vous inquiétez
pas, vous être couvert”

Terminé ? Allez, on décortique ça ensemble :

1) Le début : notre personnage se concentre sur une carrière basée sur le gain
financier. Il ne se cache pas. Le salaire, la reconnaissance sociale étaient ses
seules sources de motivation.

2) L’incident déclencheur : la mort de son ami dans un accident de voiture.

Cet évènement tragique le choque, le bouleverse, le pousse hors de sa zone

de confort et à la réflexion.

3) Le tournant : Il se donne comme mission d’aider les autres à éviter les mêmes
erreurs.

4) Le conflit : le personnage craint de passer pour un vendeur d’assurance

cupide, surtout auprès de ses amis.

5) La fin : Il surpasse cette peur, ce défi, en pensant aux millions de personnes

qui ont besoin de confort et de sécurité en cas de pépin ou de drame.

Beaucoup n’ont pas vécu une histoire aussi dramatique.

Mais tout le monde a quelque chose à raconter. Je vous l'assure.

Si vous êtes là à lire mon guide sur le storytelling, vous avez de grands projets, vous
êtes en train de les réaliser, vous voulez évoluer… bref vous n’êtes pas une coquille
vide qui n’a rien à raconter !

J’ai été inspecteur du contrôle de la qualité pendant 5 ans et demi, puis en 2011, j’ai
été promu responsable principal de la qualité. En octobre 2014, j’ai été transféré dans
la région Ouest où j’ai été directeur de l’assurance qualité et je gérais une équipe de
27 inspecteurs avec un budget annuel de 42,7 millions de dollars…

Évitez à tout prix ce type de présentation. C’est barbant. On dirait un très mauvais
profil LinkedIn.

9
C’est vital à votre entreprise, vous devez raconter votre histoire personnelle. Ne pas
le faire, c’est courir à votre perte.

Maintenant que vous avez la structure, vous vous demandez comment la trouver
cette sacrée histoire.

Posez-vous ces questions :

- Qu’est-ce qui vous distingue ?

- Qu’est-ce qui vous motive ?

- Quel est votre incident déclencheur ?

- Quelle valeur offrez-vous ?

- Comment faites-vous la différence ?

- Quelles compétences avez-vous mises à profit pour résoudre les problèmes

auxquels vous avez été confronté ?

- Quels traits de caractère vous ont aidé à réussir ?

- Qu’est-ce que vous avez le plus apprécié dans votre travail ?

- Qu’avez-vous ressenti ?

- Que raconte votre entourage/ vos collègues sur vos réussites et vos échecs ?

Personne ne vous écoutera, personne ne se souviendra de vous si vous ne

transformez pas votre parcours en une histoire divertissante.

Le storytelling doit communiquer ce que vous faites, mais aussi pourquoi vous le
faites.

Présentation orale, pages à propos, pages de ventes… les occasions ne manquent

pas pour raconter votre histoire personnelle. Réfléchissez à la vôtre et appliquez
la structure en 5 points.

10
Bonus : L’histoire personnelle d’un storyteller acteur !!

J’ai poursuivi pendant la majeure partie de ma vie, une carrière banale dans le
marketing et les relations publiques (début/était normal).

J’aimais mon métier mais j’avais besoin de faire quelque chose de plus créatif
(incident déclencheur). Irrésistiblement attiré, je commence à prendre des cours
aux Cours Florent en parallèle. À force de travail et de motivation, ma seconde
carrière se lance sur scène et devant les caméras (le tournant)

Pendant des années, j’ai lutté pour garder ses deux mondes séparés (conflit). Je
travaillais dans la com le jour et le soir je m’éclipsais pour auditionner, répéter et jouer.

Mais plus je progressais dans l’acting et la communication, plus je me rendais compte

que ces deux mondes n’étaient pas si différents. Ces deux métiers exigent des liens
forts avec le public, une communication efficace, convaincante et surtout je devais
absolument raconter une histoire captivante. J’ai donc trouvé un moyen de réunir ces
deux mondes dans mes livres et mes ateliers. Maintenant, je fais ce que j’aime : me
produire sur scène et partager mes compétences en storytelling. J’aide les gens à
devenir des communicateurs plus compétents et plus sûrs d’eux, ce qui est très
gratifiant (fin/ résolution).

Ne faites pas un listing de tous les événements de votre vie ou de votre carrière.
Donnez un aperçu de qui vous êtes, piquez leur intérêt suffisamment pour qu’ils aient
envie d’en savoir plus sur vous.

11
À retenir

1. Le début : l’état normal des choses

2. L’incident déclencheur : un événement perturbe l’état normal

3. Le tournant : le chemin pris en réponse

4. Le conflit : les défis à relever en cours de route

5. La fin ou la résolution : la boucle est bouclée

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 Exemple n°3 •
La structure universelle à reproduire
pour n'importe quel contenu

Sans storytelling

Vous voulez perdre du poids ? Je vous l’assure, c’est possible. Il vous suffit de
3 choses : un planning nutrition détaillé, du sport et de la volonté.

Semaine par semaine vous constaterez des progrès insoupçonnés, jusqu’à perdre
vos 10, 20, 30 kilos en trop… quelle immense fierté ! Vous vous sentirez belle, en
forme, prête à conquérir le monde.

Cliquez ici pour découvrir ma formation minceur.

On ne veut pas de ce marketing fade. Vous n’êtes pas les seuls sur les programmes
minceurs. En face de vous se dresse une montagne de concurrents.

Comment exister ? En incorporant du storytelling. Parce que ça touche les gens. Les
histoires permettent aux lecteurs de s’identifier.

Je vous montre tout de suite comment faire.

Avec du storytelling

Je sais, vous avez tout essayé. Weight watchers, le régime hyper protéiné,
hypoglucidique, le low carb, le kéto.... Vous avez sacrifié le barbecue annuel avec
vos amis, l’éclair au chocolat du mercredi avec votre maman, le plateau repas devant
une série avec votre chéri, le resto du midi avec les collègues… au lieu de ça, vous
restiez seule au bureau à dévorer des crudités sans sel.

Rien n’a marché. Vous avez perdu quelques kilos, mais vous les avez repris aussitôt.
Ce que vous avez surtout perdu, c’est votre joie de vivre.

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Samedi après-midi, votre fille réclame une sortie au parc. Vous le savez très bien,
vous allez être épuisé. Mais bon, un moment avec votre chère fille ça ne se refuse
pas.

Allez, direction son aire de jeux préférée, chouette ! Elle trouve des copains pour jouer
avec elle au ballon.

Et là… c’est le drame. Le ballon est propulsé hors du square, il dévale la pente, votre
fille lui court après. Il se dirige tout droit vers la sortie du parc et vers la route, vous
paniquez, vous courez de toutes vos forces, vos poumons explosent, vous luttez de
toutes vos forces, vous sentez des douleurs atroces aux mollets, mais vous êtes trop
lente, vous ne le rattraperez jamais à temps.

Vous ne pouvez que crier aux passants de rattraper votre fille. Vous êtes sur le point
de vous effondrer, le souffle coupé, les joues en feu.

Heureusement, une femme qui entends les cris affolés stoppe votre fille net. Vous
vous effondrez, en larmes. C’est le jour où vous décidez que plus rien ne sera comme
avant. Vous allez perdre ces 30 kilos, pour vous, pour votre santé, pour votre fille. Et
non pas pour le diktat de la minceur. Vous vous êtes fait la promesse. (notez
l’élément déclencheur)

Et c’est là que j’interviens.

Tout le monde peut perdre du poids, mais c’est du boulot. Vous avez besoin d’être
guidé et qu’on vous dise ce que vous devez manger chaque jour, qu’on vous
accompagne à chaque entraînement.

Je vous propose d’être ce guide. Je vais vous montrer exactement quoi faire pour
perdre enfin du poids. Je serai avec vous chaque jour, pour vous motiver quand les
courbatures vous feront mal. Je vous aiderai à serrer les dents.

Oubliez tout ce que vous avez vu dans les programmes minceur. Vous êtes toutes
différentes, vous n’avez pas à vous adapter au régime bidule, c’est à lui de s’adapter
à vous.

Mais je propose qu’une solution qui fonctionne et un accompagnement dévoué, c’est

à vous d’agir. Vous allez perdre ces 30 kilos, pas moi. Je sais ce que ça fait, ça a

14
marché pour moi, j’ai bataillé très longtemps mais j’ai fini par vaincre mon obésité et
vous allez y arriver, vous aussi.

Imaginez, dans quelques mois… pouvoir jouer avec vos enfants sans être épuisé.
Retrouver le plaisir de manger sans culpabiliser. Sortir à nouveau et commander ce
délicieux tiramisu comme vos amis. Vous sentir légère, en forme et libre. Et pourquoi
pas réaliser votre rêve : la traversée du mont blanc.

Vous aurez la fierté d’avoir tenu votre promesse. Vous pourrez effacer toutes ces
années d’échec, vous, qui n'arriviez pas à mincir durablement, vous, qui vous vous
essouffliez à chaque activité. Car vous aurez perdu les 30 kilos.

Cliquez ici, pour découvrir mon programme minceur.

Pourquoi cette deuxième présentation générera-t-elle plus

de ventes ?

Donald Miller explique très bien la structure universelle dans “Story brand”.

Le héros perdu, le guide qui éclaire, encourage, aide, le combat et le triomphe

coût que coût.

En lisant cette histoire, vous avez vu un film. J’ai fait du lecteur un héros qui lutte
contre ses propres démons. Je me positionne comme son conseiller, son guide
qui révèle chez le personnage des forces insoupçonnées. Et à force de travail,
il triomphe de l’échec.

1) Le héros : le client

2) Le guide : vous

3) Le combat : le travail qu’effectue votre client avec l’acquisition de votre produit

ou formation

4) Le triomphe : le but de votre produit ou de votre formation

Cette structure marche pour n'importe quel business : coaching en amour,

agence immobilière, entreprise de piscine…

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On la retrouve dans les plus vieilles légendes et mythes, les romans à succès et les
plus grands films.

Vous n’avez pas besoin de la plume d’Hervé Le Tellier (prix Goncourt 2021).
Ressentez les problèmes qui empêchent votre audience de dormir. Apportez de
la compréhension, du lien, de la sincérité.

N’imposez pas l’attention, capturez-la. Ne vous posez pas comme un vendeur, mais
un conteur. Racontez-leur comment ils vont triompher grâce à votre produit. Et si
votre audience comprend qu’elle a besoin de vous, votre réussite est proche.

À retenir

1. Le héros : le client

2. Le guide : vous

3. Le combat : le travail qu’effectue votre client avec l’acquisition de votre

produit ou formation

4. Le triomphe : le but de votre produit ou de votre formation

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 Exemple n°4 •
Le storytelling de votre entreprise :
Personnage, but, défi, résolution

Je vous propose un exemple de Storytelling tiré de Rob Bisenbach, un excellent

storyteller !

Il travaillait avec une compagnie de bonbons et de chewing-gums qui souhaitait

démontrer sa qualité.

Voilà leur histoire : nos employés sont engagés à vous offrir de la qualité. Ils sont
en première ligne chaque jour et utilisent une technologie de pointe, pour tester les
impuretés en appliquant les 24 points de notre stricte liste de contrôle de qualité.
Votre chewing-gum sera frais et savoureux, comme le premier jour où il aura quitté
notre porte.

Le storyteller sait que cette histoire ne touchera pas les gens.

Il questionne alors Estella, une employée. Elle lui parle de ses enfants, ils l’appellent
candy lady. Ah intéressant, se dit Rob Biesenbach. Estella lui montre le code sur le
côté du produit qui indique quand il a été produit et surtout par qui ! Le storyteller tient
quelque chose, il la questionne sur ses enfants : “Je suppose qu’ils se rendent dans
les magasins pour acheter les bonbons de leur maman.”

Estella s’esclaffe : “Oh que oui, quand ils sont dans un magasin, ils ne peuvent
s’empêcher de s’écrier que c’est moi qui l’ai fait”

Voilà leur nouveau storytelling : Voici une entreprise sur laquelle vous pouvez
compter pour la qualité. Nos bonbons et chewing-gums sont excellents pour votre
famille parce qu’Estella est sur la ligne chaque jour pour s’assurer qu’ils sont assez
bons pour la sienne.

Excellent, c’est du génie.

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Je vous explique pourquoi. Mais avant, examinons la structure : personnage, but,
défi, résolution.

1) Personnage principal : Estella

2) But : Proposer des produire de qualités

3) Défi : Estella doit maintenir son attention sur la qualité face à une tâche
répétitive ; regarder passer des paquets de chewing-gum toute la journée.

4) Résolution : Estella résout ce problème en considérant que ses clients sont

tout aussi importants pour elle que ses propres enfants.

Pourquoi cette histoire est puissante ? Elle répond aux 6

règles

1) Faire appel aux émotions

Les meilleures histoires déclenchent des émotions. Essentiel pour provoquer

l’empathie du public et débloquer la prise de décision. Ici, l’amour qui unit Estella et
ses enfants nous touche, nous bouleverse.

2) Mettre un visage sur votre histoire

Personne ne s’intéresse au processus, aux machines, aux compétences

techniques. Les gens s'intéressent à l’humain. Incarnez votre marque dans un
personnage auquel vos clients peuvent s’identifier. Vos ventes vont grimper.

Qui ne s’identifie pas à Estella ? Une mère de famille dévouée. Qui souhaite le
meilleur pour ses enfants, comme n'importe quelle maman.

Votre personnage doit être un véritable individu. Votre histoire doit être humaine. Si
le problème existe, il touche des personnes réelles. Votre personnage doit être
proche de lui.

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 3) Les histoires puissantes nous connectent

Personne ne met les pieds dans une usine de bonbons. Personne n’organise des
visites, comme dans Charlie et la Chocolaterie.

Mais, tout le monde peut s’identifier à l’histoire d’Estella. Il ne s’agit pas d’une histoire
sur la fabrication des bonbons, les gens se moquent des 24 points du contrôle de
qualité. Il s’agit de l’histoire d’une mère qui veille à la santé et au bien-être de
ses enfants. Là, c’est sincère. Là, les gens vous font confiance.

4) Les histoires puissantes nous humanisent

Raconter une histoire, c’est s’humaniser. Ne pas le faire, c’est refléter l’image
d’une machine. Une machine qui ne ressent rien. Une machine glaciale. Personne ne
vous suivra. Personne ne vous fera confiance.

5) Les histoires bouleversent notre quotidien

L’histoire d’Estella ne parle pas des normes de fabrications ou des taux d’erreurs. Elle
parle de santé, d’amour, de plaisir, de sécurité, de famille. Ces histoires nous évadent
de notre quotidien, elles font appel à des valeurs universelles qui nous
rassemblent tous.

6) Les histoires puissantes montrent avant tout

Montrez qui vous êtes, ce que vous défendez, ne faites pas qu’en parler. Et c’est
l’une des choses que les histoires font le mieux.

À retenir

1. Personnage principal

2. But

3. Défi

4. Résolution

19
 Exemples n°5 •
Détails, difficultés, valeurs : le
storytelling de Picktochart

“Fini le blues du lundi”

Écrits sur un bout de papier en 2011, Ai Ching Goh et Andrea Zaggia étaient loin de
se douter que ces cinq mots marqueraient le début d'un voyage incroyablement
passionnant et enrichissant.

En fait, tout ce qu'ils savaient, c'est qu'ils voulaient travailler dans un endroit où deux
choses comptaient : les gens et la communication.

Ayant tous les deux quitté leur emploi, Ai Ching et Andrea ont fondé Yet Another
Studio, une agence de conception graphique basée à Penang, une île malaisienne
exotique connue pour la richesse de sa gastronomie et ses incroyables sites
patrimoniaux.

Mais l'idée initiale d'aider quelques clients triés sur le volet à communiquer avec un
plus grand impact visuel ouvre rapidement la voie à une plus grosse mission : mettre
les prouesses visuelles entre les mains de tous.

C'est ainsi que quatre personnes se mettent au travail, jour et nuit, dans un petit
entrepôt de Penang. Très vite, le premier site qui permet de créer seul de superbes
infographies apparaît : Piktochart.

Aujourd'hui, cette petite équipe s'est transformée en un merveilleux groupe de

personnes curieuses qui travaillent avec passion à la réalisation de cette mission. :
continuer à évoluer et apporter des outils encore plus performants aux plus de 10
millions de personnes qui utilisent Piktochart. Vous raconterez des histoires visuelles
étonnantes, quels que soient le format et la forme qu'elles prennent.

20
Et pour faire court, c'est à peu près comme ça que nous sommes arrivés là où nous
sommes aujourd'hui. (Et franchement, nous sommes impatients de connaître la
suite).

Maintenant, laissez-nous vous emmener en voyage. Enfin, si vous le souhaitez.

Découvrez Piktochart

Code couleur

Rouge : détails

Bleu : difficultés

Vert : valeurs

Détails

Vous l’avez vu dans les exemples, on réduit le nombre de mots au strict minimum,
on évite les phrases à rallonges. Le texte doit être fluide.

Rien ne vous empêche d’ajouter des détails croustillants.

Dans cet exemple, Piktochart raconte le storytelling de sa marque en partageant des

détails inutiles à la compréhension de l’histoire mais nécessaires pour captiver le
lecteur.

Avons-nous vraiment besoin de savoir que “Fini le blues du lundi” a été écrit sur un
morceau de papier ? Non.

Et l’entrepôt à Penang ? Non plus.

Pourquoi alors ?

Pour nous faire ressentir des émotions. Pour nous faire voyager. Pour qu’on ait
l’impression d’avoir été présents à l’entrepôt de Penang, quand ils travaillaient
d’arrache-pied.

21
Remarquez aussi les hyperboles (exagérations) très efficaces dans le storytelling : Ai
Ching et Andrea ont fondé Yet Another Studio, une agence de conception graphique
basée à Penang, une île malaisienne exotique connue pour la richesse de sa
gastronomie et ses incroyables sites patrimoniaux. C’est clairement une invitation
au voyage, à l’évasion.

Et souvenez-vous, les lecteurs ADORENT ça.

Ces détails anodins au premier abord enrichissent et donnent vie aux histoires.
Ils contribuent à créer des images vivantes dans l’esprit des lecteurs.

Difficultés

Le storytelling classique se structure en 3 temps (souvenez-vous le 1e exemple)

Début, milieu, fin. Au milieu, l’histoire présente les difficultés, ce que le personnage
doit surmonter pour triompher.

Piktochart saupoudre son storytelling de nombreuses difficultés : les

fondateurs qui quittent leur job sans trop savoir quoi faire, le travail acharné
dans le petit entrepôt jour et nuit (notez l’exagération)

Valeurs

Le but de la fin du storytelling de cette agence d’infographie est d’établir un lien

suffisamment fort pour déclencher chez le lecteur des actions immédiates ou
futures.

Et pour créer cette connexion, les entreprises doivent raconter leurs valeurs.

Piktochart le fait très bien. Ils se présentent comme une équipe passionnée qui
s’efforcent de démocratiser le marketing visuel.

L’histoire de leur entreprise peut être résumée en une courte phrase : “Nous voulons
que tout le monde soit capable de créer des images fortes”. Mais où est le storytelling
là-dedans ? Tous les autres outils de marketing peuvent dire la même chose.

22
Et surtout ils se montrent humains et vulnérables. Ils n’ont pas peur de le monter :
“tout ce qu'ils savaient, c’est qu’ils voulaient.” Comment ne pas s’attacher à des
personnes aussi humbles ? Qui parlent de leurs galères, de leurs faiblesses, de
leurs échecs.

À retenir

1. Détails : On raconte des détails qui attisent la curiosité du lecteur

2. Difficultés : On n'hésite pas à raconter les difficultés qu'on a rencontrés

pour provoquer de l'empathie chez le lecteur.

3. Valeurs : On affiche clairement nos valeurs pour que le lecteur s'identifie.

Cela provoque la prise de décision (l'achat)

23
 Exemple n°6 •
La structure Pixar

Pixar, quel succès incroyable. Avec pas moins de 17 films, le studio Américain nous
fait rêver depuis plus de 27 ans. Toy Story, Le Monde de Némo, Wall-e… c’est
incontestablement les maîtres du storytelling. Leurs techniques de narration sont
simples, claires mais tellement puissantes !

Alors comment apprendre à raconter des histoires pour son business comme Pixar ?

Regardez d’abord la structure.

1) Il était une fois……………….

2) Tous les jours………………...

3) Un jour………………………

4) À cause de cela……………..

5) À cause de cela……………..

6) Jusqu’à ce que finalement…...

L’histoire de Nemo

Il était une fois un poisson veuf nommé Marlin qui était extrêmement protecteur avec
son fils unique, Nemo.

Chaque jour, Marlin met en garde Nemo contre les dangers de l'océan et l'implore
de ne pas s'éloigner.

Un jour, dans un acte de défi, Nemo ignore les avertissements de son père et nage
en pleine mer.

A cause de cela, il est capturé par un plongeur et finit comme animal de compagnie
dans l'aquarium d'un dentiste de Sydney.

24
C'est pourquoi, Marlin part à la recherche de Nemo, avec l'aide d'autres créatures
marines.

Jusqu'à ce que finalement Marlin et Nemo se retrouvent, se réunissent et

apprennent que l'amour dépend de la confiance.

La structure Pixar appliqué à Empower generation : L’ONG

pro énergie durable et féministe

Il était une fois … des zones rurales du Népal où l’électricité n'était pas fiable. Et
comme tous les hommes avaient quitté les villages pour les villes, c'était aux femmes
de trouver un moyen d'obtenir de l'énergie tout en continuant à travailler dur.

Chaque jour... elles passaient 8 heures à ramasser du bois de chauffage et

dépensaient plus qu'elles ne pouvaient se le permettre en kérosène, juste pour
éclairer leurs maisons. Les enfants tombaient malades à cause de la fumée, et la
pauvreté écrasait les familles.

Puis un jour... une technologie solaire bon marché et fiable a été conçue, et deux
entrepreneurs sociaux ont décidé que l'accès à quelque chose d'aussi fondamental
qu'un éclairage fiable était un droit universel. Avec une expérience dans le domaine
des droits des femmes et de l'énergie durable, ils ont vu une opportunité d'aider les
villages népalais.

Elles ont donc décidé de relever le défi de la pauvreté énergétique et ont formé des
femmes pour qu'elles deviennent des distributrices de technologies d'énergie
renouvelable.

Grâce à cela, les femmes des zones rurales du Népal ont acquis un sentiment
d'autonomie et une expérience commerciale précieuse. Elles ont pu générer des
revenus en tirant parti de leurs relations au sein de la communauté tout en réduisant
directement le problème de la pauvreté énergétique.

Jusqu'à ce qu'enfin... les familles des zones rurales du Népal échappent à

l'obscurité grâce au travail acharné des femmes. Les enfants pouvaient étudier le soir.
Les femmes ont récupéré des heures de leur journée. Un nouveau mouvement social

25
est lancé : il continue de se développer et autonomise une nouvelle génération de
femmes d'Asie du Sud.

La fin peut être un résultat que vous imaginez. C’est très important pour le lecteur.

Facile non ? Cette structure s’applique à tous les écrits. Bien sûr, vous pouvez
modifier le “il était une fois” par d’autres formulations. Dans l’histoire d’Empower
Generation, le premier “ À cause de cela” est remplacé par “Elles ont donc décidé”.

Vous l’avez compris, adaptez les formulations à votre texte pour le rendre cohérent.

Bonus : L’histoire de Netflix

Il était une fois, un homme qui aimait regarder des films.

Et tous les jours, il les louait à la chaîne au vidéoclub du coin.

Un jour, très fatigué de ses allers-retours et en colère, il pense à toutes les personnes
qui ressentent la même chose.

C'est pourquoi, il a décidé de révolutionner le visionnage de films et séries

Il a donc créé une société pour fournir des films et séries à la demande.

En investissant massivement dans la technologie et la profonde compréhension du

consommateur.

Jusqu'à ce que finalement, la société qu'il créée devienne un leader mondial et que
son concurrent fasse faillite.

Depuis, le monde entier regarde des milliers de films et séries d’une façon totalement
inédite et dans un confort absolu.

26
À retenir :

1. Il était une fois……………….

2. Tous les jours………………...

3. Un jour………………………

4. À cause de cela………….

5. À cause de cela…………….

6. Jusqu’à ce que finalement…...

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 Exemple n°7 •
J’analyse en détail un storytelling :
9 ingrédients qui enchantent vos écrits

Ces pensées vous empêchent-elles de dormir la nuit ?

- Je bataille pour finir la moitié de ma to-do list.

- Je n’arrive pas à me concentrer à cause des distractions et des interruptions.

- Je consacre trop de TEMPS à des tâches insignifiantes, plutôt qu'à ce qui est
le plus important.

- Je me sens dépassé et frustré - j'ai peur que les choses ne changent jamais.

Pendant très longtemps, ces pensées m’ont obsédées. Je vous raconte ma petite
histoire.

Je n’ose pas vous l’avouer… je suis gênée. Pendant 10 ans, je n’ai pas pris de
vacances. 10 ans !

Puis un jour, tout a basculé.

Une amie m’appelle. Comme d’habitude, absorbée par mon travail, je laisse la
messagerie s’activer : "rappelle-moi". Je n’y prête pas attention.

Quelques jours plus tard, mon téléphone sonne à nouveau. J’hésite, mais je finis par
décrocher. D’une voix tremblante, elle m’annonce : "mon mari est mort".

Douche froide. Coup de massue. Mon monde s’écroule.

Quand je repense à ce moment tragique, je pleure encore. Comment j’ai pu laisser

tomber une amie qui avait besoin de moi ? J’ai privilégié le travail à ma vie personnelle.
Terrible erreur.

28
Mon ami est une personne exceptionnelle. Elle m’a toujours encouragé à voir le bon
côté des choses. Malgré les épreuves. J’ai fait tout mon possible pour l’aider à mon
tour.

Et j’ai travaillé sur moi. J’ai examiné ma vie. Comme elle me l’a toujours appris.

J’ai toujours été dépassé par le travail, les obligations de la vie quotidienne, mon
manque d’efficacité. Enfin, j'ai pris le temps de me remettre en question.

J’ai étudié les maîtres de la productivité : Jack Canfield, Dave Crenshaw et Angelique
Rewers.

J'ai mis en œuvre tout ce que j'ai appris, créé des systèmes commerciaux et
automatisé ce que je pouvais.

Je suis progressivement passée du statut de zombie surmené à celui d’une personne

qui réussit sans sacrifier ce qui est important pour elle.

Imaginez… finir vos journées à 16h, remplir votre passeport de timbres du monde
entier, dormir comme un bébé, ne ratez aucun spectacle de danse de votre fille, tout
en voyant votre chiffre d'affaires grimper !

C’est ma mission, celle dont je suis le plus fière. Aider mes clients à gérer leur temps
grâce à des moyens faciles. Vous n’avez pas besoin qu’une tragédie se produise pour
prendre votre vie en main. Je vais vous aider à accomplir ce qui est important en
moins de temps, afin que vous puissiez réaliser vos rêves les plus fous.

Légende

Verbes d'action

Métaphores

Comparaison

Hyperbole

Questions rhétoriques

29
Dialogue

Répétition

Visualisation

Interpeller le lecteur

1) Les verbes d’actions

Nous vivons dans un monde impatient. Impossible d’ennuyer le lecteur. Il quittera

votre page à tout jamais.

On évite les longues descriptions. Plongez directement le lecteur dans l’action.

Mais, vous n’avez pas besoin d’écrire un scénario à la Fast & Furious.

Par exemple, dans son livre Distraction, Damon Young commence son livre en
racontant la naissance de son fils :

Lorsque mon fils était un nouveau-né, il m'était souvent facile de calmer ses pleurs.
Tout ce que j'avais à faire, c'était de lui tapoter doucement le dos et de lui dire "chut"
dans l'oreille. Sans surprise, il commençait à se calmer. Ses cris de banshee se
transformaient en petits sanglots et il finissait par s'endormir sur mon épaule, comme
un petit paquet câlin. À d'autres moments, je lui chantais des gammes arabes, avec
autant de profondeur et de vibrato que possible. Il desserrait immédiatement les
poings, cessait de pleurer et me fixait avec d'immenses yeux bleus qui ne clignaient
pas. J'ai lu que la raison de ce phénomène était que les bébés ne peuvent accorder
leur attention qu'à deux ou trois choses à la fois.

Les verbes d’actions sont : pleurer, crier, dormir, chanter, fixer, tapoter, transformer,
dire…

Dans cet exemple, presque chaque phrase contient un verbe d’action.

Les verbes d’état : croire, aimer, penser, préférer, sembler, avoir besoin, vouloir,
sentir, être…

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Si vous utilisez trop de verbes d’état, le rythme de votre storytelling ralentit, les
lecteurs s’ennuient. Utiliser des verbes d’action pour garder les lecteurs
captivés.

2) Métaphores

Figure de style utilisée pour décrire un objet, une action ou une idée en le
comparant par un terme ou un ensemble de termes qui signifie normalement
autre chose. Mais le comparé et le comparant ont quelque chose en commun.

Par exemple :

- Grande bleue pour parler de la Terre

- Une déesse pour parler d’une femme magnifique

- L’or du soir pour un soleil couchant

- Coup de massue pour décrire un choc

- Un âne pour décrire un crétin

Pour donner du relief à votre histoire, saupoudrez-la de métaphores sans hésiter.

Notre cerveau est ultra stimulé par cette figure de style, il crée une nouvelle image
et un nouveau sens. Quand vous entendez “Tu es la lumière de ma vie”. Qu’est-ce
qui vous vient à l’esprit ?

Les métaphores renforcent ce que vous voulez dire. Elles subliment votre
histoire. Elles font rêver les lecteurs. Nous sommes d'accord : “Tu es très
importante pour moi” c’est fade, c’est moins impactant que : “Tu es la lumière de ma
vie”

3) Comparaison

Une comparaison met en relation deux termes à l’aide d’un outil comparant :
comme, tel, semblable… Tout comme la métaphore, son but est de créer une
image dans l’esprit du lecteur.

31
Par exemple :

- Cette bougie brille comme une étoile

- Dormir comme un bébé

- Elle est rouge comme une pomme

Le lecteur a besoin de vivre l'histoire. Et les comparaisons la rendent vivante.

4) Hyperbole

L’Hyperbole consiste à exagérer la réalité. Le but ? Créer une forte impression chez
le lecteur. Frapper son esprit.

Par exemple :

- Être mort de fatigue

- Souffrir le martyr

- Terrible erreur

- Exceptionnelle

- Mille fois

5) Questions rhétoriques

On pose des questions qui n’attendent pas de réponses.

Par exemple :

- Comment j’ai pu laisser tomber une amie qui avait besoin de moi ?

- Comment oses-tu ?

- Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter cela ?

- Avez-vous peur de ne pas réussir ?

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 - Quel est le sens de la vie ?

- Merveilleux, n’est-ce pas ?

De nombreux experts en écriture persuasive vous diront de ne pas les utiliser.

Alors oui, je suis d’accord. On est tous les jours bombardés par des publicités
qui abusent des questions rhétoriques : “Voulez-vous perdre 20 kg ?” Sans
blague.

Mais bien utilisées, elles font des ravages, depuis la nuit des temps.

Pourquoi même Barack Obama adore les utiliser ?

- Elles engagent votre public

- Elles influencent et persuadent

- Elles attirent l’attention

Si elles sont bien écrites, votre texte sera plus naturel et vivant. Les questions
rhétoriques sont utilisées dans les conversations. Elles permettent de créer une
connexion entre l’auteur et le lecteur.

Et dès que nous entendons une question, notre cerveau formule automatiquement
une réponse. Si la réponse est “oui”, l’auteur accepte un accord. Vous avez plus de
chances qu’il continue à être d’accord avec ce que vous dites. Le cerveau agit
comme s’il avait accepté verbalement un accord. C'est fou, n'est-ce pas ?

6) Dialogue

Les dialogues animent votre histoire. Ils attirent, captivent l’attention du lecteur
et donnent du rythme au texte. N’en abusez pas, mais pensez-y pour vos
prochaines histoires.

7) Répétition ou anaphore

Cette figure de style consiste à répéter un mot ou une série de mots en début de
phrase.

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Par exemple :

- Paris a froid, Paris a faim, Paris ne mange plus de marrons dans la rue Paris,
a mis de vieux vêtements de vieille, Paris dort tout debout sans air dans le
métro." (Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1926.)

- Chaque jour vous tentez d’écrire votre histoire, chaque jour vous échouez.
Jusqu’à ce que…

L’anaphore rythme le texte, communique de l’énergie, donne de l’insistance à

vos idées.

8) Visualisation

Imaginez… finir vos journées à 16h, réaliser vos rêves les plus fous…

Visualisation positive ou négative, si vous voulez provoquer des émotions chez

vos lecteurs, impossible de s’en passer.

Utilisez sans compter les émotions.

80% de nos décisions sont émotionnelles.

Fuyez la neutralité, le PIR ennemi du storytelling.

Trop impulsif, nous sommes tout sauf rationnels.

On aime vibrer, se sentir valorisé et reconnu.

Et les meilleurs vendeurs le savent.

9) Interpeller le lecteur

N’écrivez pas votre histoire sans impliquer votre lecteur. Le héros c’est le lecteur,
pas vous.

Posez des questions, demandez leur avis, utilisez-le “vous”

34
À retenir :

1. Verbes d'actions

2. Métaphores

3. Comparaisons

4. Hyperboles

5. Questions rhétoriques

6. Dialogues

7. Répétitions ou anaphores

8. Visualisation

9. Interpeller le lecteur

Une bonne histoire marchera 50 ans ou plus, vous marquerez les esprits.

Quand vous les touchez, les gens ne vous oublient pas.

Alors maintenant, pratiquez. Écrivez vos histoires, testez les 6 structures. Faites-les
lire à votre entourage et brillez !

Je suis Dounia Bouchemal,

Après une démission et une longue formation, je me lance en rédaction web. J’étais
trop excitée à l’idée de gagner ma vie en écrivant sur des sujets passionnants. Un
rêve éveillé…

Quelle naïve. Maintenant, j’en rigole et je ne regrette rien. Mais bon sang… qu’est-ce
que j’ai trimé.

D’après les formateurs, je pouvais vivre de la rédaction web en 6 mois. Mais ils n’ont
pas insisté sur un point : la concurrence. Elle était monstrueuse. J’ai décroché
quelques missions, mais rien de stable. Et c’est normal. Pour le même travail, certains
rédacteurs proposent moins de 1 cts le mot. Peu fière de moi… je gagne de quoi
payer mon loyer chaque mois. Pas plus. Sans réseau, très difficile de gagner sa vie.

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Le temps passe et mes maigres économies fondent comme neige au soleil. J’étais
tellement sûre de moi que j’avais démissionné (à ne pas reproduire chez vous). Donc
adieu les indemnités ! Ça devenait invivable. Je ne trouvais plus le sommeil. Je
suffoquais. Je ne voulais pas abandonner mon rêve.

Bon, je me reprends. Je dois me démarquer. Je lis tous les ouvrages possibles en

écriture. Je parcours le web anglophone. Et là je découvre… le storytelling. L’art de
captiver les lecteurs avec l’écrit. Rien à voir avec les contenus barbants qui pullulent
sur internet.

Je dévore tout ce qui touche au storytelling. J’écris, je m’entraîne tous les jours.

Je ne vais pas vous mentir. Pour subvenir à mes besoins, j’ai dû travailler. Je faisais
des boulots alimentaires mal payés et éreintants. De retour chez moi, je bossais mon
storytelling. Les semaines étaient interminables, mais je me rapprochais de plus en
plus de mon objectif.

Je démarche des entreprises et je leur propose de captiver leurs lecteurs. Ils ont
adoré. Les gens commentaient et les partages explosaient.

Le storytelling est nécessaire pour se démarquer, gagner les cœurs et vendre.

Grâce à cette compétence, je me suis démarquée, et je vis de mon activité. C’était

long, mais j’ai réussi. Maintenant, je veux vous aider à vous démarquer et à sortir du
lot. Comment ? En vous apprenant le storytelling.

Et si vous avez une question, contactez-moi sur mon adresse mail :

bouchemaldounia1@gmail.com

Je vous réponds avec plaisir.

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