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L’addiction aux réseaux sociaux, le mal

moderne

1) -Votre expérience :
Les réseaux sociaux et moi, nous avons une histoire compliquée,
certes les réseaux sociaux ont des conséquences positives : pour moi,
ça a été de belles rencontres et amitiés, de chouettes opportunités, des
informations et réflexions mais c’est aussi beaucoup de négativité et de
temps perdu. À mesure que le temps passe je suis devenue de plus en
plus addicte aux réseaux sociaux

Chaque matin, au réveil, je vérifiais Instagram. Scroll, scroll, scroll


parmi les petites images. Moyenne accordée à chacune d’entre elles : un
dixième de seconde d’attention. Cependant, un dixième plus un dixième
plus un dixième, cela finit par peser sur l’horloge. Quinze minutes de
mon temps disparaissaient déjà ainsi. Ensuite, check check, venaient les
courriels, Facebook puis Twitter (heureusement que je ne suis pas sur
Snapchat). A peine arrivée à l’université, je ne pouvais débuter ma
séance de travail sans réitérer ce cycle. Une fois attelée à la tâche, à la
moindre difficulté que je rencontrais, vite, il me fallait ma dose de scroll,
mes likes et mes petits messages légers.

2 ) Combien du temps vous passiez devant votre téléphone ?


Je ne compte pas le temps que je passe sur ces réseaux. Quand j’ai
commencé Instagram, je passais parfois près d’une heure à prendre, traiter
puis poster une photo. Sur Twitter, il m’arrivait de calculer pendant de longues
minutes comment faire pour partager au mieux mon message en moins de
140 caractères. Sur Facebook, je cherchais les meilleures tournures, les
meilleures icônes, les meilleures illustrations… pour partager un article tout
bête. Petit à petit, je me suis rendu compte que mon perfectionnisme s’était
reporté sur ma gestion des réseaux sociaux.

3 )- Pourquoi avez-vous recours à l’utilisation des réseaux


sociaux ?

J’ai commencé à utiliser les réseaux sociaux depuis mon


adolescence. Et cette période-là, je n’avais pas des amis, j’étais seule,
timide et isolée, et j’avais besoin de tisser de nouvelles relations, et de
me sentir valide, heureusement j’ai trouvé des amis virtuels qui m’ont
offert le soutien émotionnel dont j’avais besoin, ainsi ils m’ont donné
l’opportunité à exprimer mes idées et de partager mes problèmes avec
eux, ce que je n’avais pas trouvé dans ma vie quotidienne en dehors des
réseaux

4 Est-ce que l’usage des réseaux sociaux votre relationnelle ?


Au fur et à mesure des années, j’ai senti ma capacité de concentration
diminuer, et je suis devenue plus en plus isolée et renfermée, j’ai commencé à
perdre mes contacts avec mes amis et mes proches, j’ai fini par tomber dans
la dépression ce qui n’a fait qu’accentuer mon utilisation des réseaux.

5 Comment vous avez pu dépasser votre addiction et quelle est


votre sensation maintenant et comment votre vie est devenue
après que vous vous êtes libérée du cauchemar des réseaux
sociaux ?

C’était à l’hiver de l’année 2015, je suis partie pendant une quinzaine de


jours au Portugal en vacances. Alors je me suis dit que c’est le moment ou
jamais de me détoxifier des réseaux sociaux, de coups, je n’ai emporté avec
moi que quelques livres, crayons et cahiers pour tout bagage, j’ai dû prendre
mon ordi et un téléphone Nokia au cas où j’avais besoins de faire un appel.

Certes ce n’était pas facile de se déconnecter brusquement aux réseaux


sociaux, au contraire c’était pénible surtout aux premiers jours, j’avais l’envie
irrésistible d’aller vérifier mes courriels, de scroller indéfiniment devant la vie
des gens, de consulter l’évolution des likes à chaque publication, mais au fur
et à mesure que le temps passe de me sentir plus en plus étendue, présente
dans le moment et voire même plus heureuse.

A l’entrée de mes vacances, j’ai pris la décision de me couper


définitivement aux réseaux sociaux, cette décision n’étais pas facile pour moi,
mais elle a porté beaucoup de bénéfices dans ma vie, parmi ces bénéfices je
peux dire : j’ai gagnée plus de temps libre qui m’a permet de faire des autres
activités plus utile que scroller et cheker mes comptes, à savoir la méditation,
passer quality time avec mes amis et mes parents, ainsi que j’ai remarqué
que je suis devenue moins stressée, inquiète, et plus ouverte à la vie, et que
ma concentration a bien augmenté et par conséquent plus de productivité.

6 Quels sont les mesures à suivre pour protéger la vie privée dans les
réseaux sociaux :
C’est une question pertinente, je vous remercie pour cette
question, alors il y’en a beaucoup des choses à dire a propos ce sujet
mais je vais essayer à résumer et à simplifier un peu.

Tout d’abord il faut avoir l’habitude de lire les clauses légales car
parfois les sites des réseaux sociaux vous poussent à accepter des
conditions avantageuses à vous, Par exemple, d'après la déclaration des
droits et responsabilités de Facebook, chaque photo ou vidéo partagée
par d'autres utilisateurs reste sur le site, même une fois que vous avez
désactivé votre compte. Et ces données personnelles pourront être un
objet reformatage et commercialisation.

Ensuite, il faut utiliser le Wi-Fi public et les points d'accès avec


prudence. En effet, ces réseaux ne disposent d'aucun moyen de
cryptage pour empêcher la lecture des données que vous communiquez.
Si vous doivez utiliser un Wi-Fi public, assure-vous d’utiliser un VPN lors
de votre connexion.
De plus, il faut se méfier des courriers électroniques indésirables.
Parfois, ils peuvent contenir des liens de logiciels malveillants qui ont
pour but d’accéder à tes infos privées.
Enfin, il faut savoir que protéger votre confidentialité en ligne n'est
pas chose facile. Certaines personnes mal intentionnées veulent mettre
la main sur vos données personnelles, et sont prêtes à tout pour cela. Je
sais que cette affirmation a de quoi vous faire froid dans le dos, mais la
seule manière de conserver la confidentialité de vos données est de les
garder sous clé, soit dans un endroit sûr, soit dans un coin de votre tête.

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