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10/02/2016

STRUCTURES MIXTES

Analyse des sections mixtes

EZRAN Sylvie – Setec Tpi 11 février 2016

Organisation du module
• 3 cours magistraux
– Sylvie EZRAN

• 4 applications
– Olivier CARREE
– Simon GELEZ
– Wasoodev HOORPAH
– Jean-Louis MICHOTEY
– Nicolas MUNIER

• 1 composition

1
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Organisation du module
• 3 cours magistraux
– Analyse des sections mixtes (poutres)
– Connexion (poutres)
– Applications au Bâtiment (poteaux et dalles)

Sommaire
• 1- Introduction
• 2- Spécificités des sections mixtes
• 3- Largeur participante et analyse globale
• 4- Vérification des sections
– 4-1 Analyse plastique des sections
– 4-2 Analyse élastique des sections
• 5- Conclusion

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Chapitre 1

INTRODUCTION

Mixité
• La mixité dans la construction est l’association de deux
matériaux de natures différentes. Leur interaction est
assurée par une connexion.
• Le but est de tirer le meilleur parti des matériaux constitutifs.
• L’association la plus fréquente utilise l’acier et le béton.
• Mais il y a d’autres possibilités: acier + bois, acier + verre…

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Constat dans la réalisation des ponts


métalliques avant 1960
• Indépendance des matériaux acier et béton :
– la dalle de couverture en béton ne sert qu’à résister à la flexion
transversale, locale, entre les poutres,
– Les poutres métalliques résistent seules à la flexion générale.

• Lors des épreuves réglementaires de chargement, les flèches


observées sont toujours inférieures aux flèches calculées.

• Les liaisons entre le béton de la dalle et les poutres


métalliques ne sont pas vérifiées.

• On constate en pratique des fissurations de la dalle sur les


appuis intermédiaires.

Intérêt de la connexion
h
h

Éléments indépendants b

Comportement bilame

h
h

Éléments solidaires b

Comportement monolithique

Effort de glissement
(*) Avec deux matériaux et deux sections équivalents

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Intérêt de la connexion
• Dans le cas de l’association acier / béton:
– Le béton est efficace en compression et l’acier en
traction,
– Le béton peut assurer la stabilité de l’acier,
– Le béton protège l’acier de la corrosion et vis-à-vis
du feu,
– L’acier apporte sa ductilité,
– Les coefficients de dilatation thermique sont très
proches.
• => les matériaux sont donc compatibles et
complémentaires !

Développement et précautions
• Développement de la mixité :
– Rationalité théorique en vue d’optimiser les
structures,
– Utilisation des ordinateurs pour le calcul des
structures (sollicitations et vérifications).
• Précautions à prendre :
– Assurer la connexion,
– Limiter la fissuration de la dalle :
• Action du retrait et du gradient thermique
• Béton tendu sur appuis intermédiaires

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Applications
• Bâtiment :
– Poutres
– Poteaux
– Dalles
• Ponts :
– Poutre(s) de tablier

Poutres mixtes dans le bâtiment

Profilé P.R.S. Tube

Dalle pleine Dalle nervurée Dalle mixte


coulée en place avec éléments avec tôle profilée
préfabriqués

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Connexion
Goujons

Cornières

DALLE

POUTRE
CONNEXION = « COUTURE »

Poreaux dans le bâtiment

Poteaux mixtes

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Tabliers de ponts

Bipoutres mixtes

Matériaux NF EN 1992 et 1993

• Béton :
– Classe : C20/25 à C50/60
– Résistance caractéristique en compression : fck
– Module d’élasticité sécant (court terme) : Ecm
– Coefficient partiel de sécurité : γc = 1,5

• Armatures :
– Classe : FeE 400 à 500 (haute ductilité exigée)
– Limite d’élasticité : fyk
– Module d’Young : E = 210 000 Mpa
– Coefficient partiel de sécurité : γs = 1,15

• Acier :
– Nuances S235, S275, S355, S420 et S460
– Limite d’élasticité : fy
– Module d’Young : E = 210 000 Mpa
– Coefficient partiel de sécurité : γM0 = γM1 = 1,0

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Réglementation NF EN 1994
(Référence NF P 22 411 1-1)
• Eurocode 4 : Calcul des structures mixtes acier-béton
– Partie 1.1 : Règles générales et règles pour les bâtiments
Juin 2005
– Partie 1.2 : Règles générales et calcul du comportement au feu
Février 2006
– Partie 2 : Règles générales et règles pour les ponts
Février 2006

• Annexes nationales (/NA) :


Avril 2007
Octobre 2007
Mai 2007
• Eurocodes propres à chaque matériau :
– Eurocode 3 pour l’acier
– Eurocode 2 pour le béton

Chapitre 2

SPECIFICITES DES SECTIONS MIXTES

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Bilan des actions

• Comme pour toute étude de structure, il est important de faire d’abord le


bilan de l’ensemble des actions qui s’appliquent. On distingue :
– Les actions permanentes (poids propre de la poutre, poids de la dalle,
superstructures…),
– Les actions variables (charge d’exploitation, charge de trafic, neige, vent…),
– Les effets de la température,
– Les actions accidentelles (séisme, choc…),
– Les effets du retrait et du fluage.

Retrait du béton
• Le retrait du béton est une déformation imposée dans la section de béton
comprimée qui a trois origines physiques possibles :
• Retrait thermique εth
Il s’effectue à court terme et traduit la différence de température existant
au moment du durcissement entre le béton et la charpente métallique.
• Retrait endogène εca
Il s’effectue à court terme, juste après la mise en œuvre du béton, et
traduit la poursuite de l’hydratation du ciment après la prise, ce qui
entraîne une diminution du volume initialement mis en œuvre.
• Retrait de dessiccation εcd
Il s’effectue sur le long terme, pendant la vie de l’ouvrage, et traduit une
évaporation progressive de l’eau contenue dans le béton.

• Le retrait est nommé S (shrinkage) dans les combinaisons d’actions.

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EN 1994-2 et EN 1994-2/NA §7.4.1 (5) (6)


Retrait thermique εth
• Lorsque l’action mixte devient effective, au fur et à mesure de la prise du béton, il
convient de tenir compte de l’effet du retrait thermique apporté par la différence
de température entre l’acier et le béton. Il n’est pris en compte que pendant ou à
la fin de la phase de construction, pour l’état limite de service, afin de définir les
zones où une traction est attendue.
• A moins que des mesures spécifiques ne soient prises pour limiter les effets de
l’échauffement dû à l’hydratation du ciment, il convient par simplification
d’adopter une différence de température constante entre la section en béton et
la section en acier (béton plus froid) pour déterminer les régions fissurées et pour
limiter l’ouverture des fissures.
• Pour la détermination des contraintes dans le béton, il convient d’utiliser le
module d’élasticité à court terme.
• Pour limiter les effets de l’échauffement dû à l’hydratation du ciment, il convient
d’utiliser un ciment à faible exothermie pour les dalles d’épaisseur moyenne
supérieure à 35 cm.

∆T α th = 10-5 / °C
ε th = α th ∆T (°C ) = e dalle - 15(cm)
2

Coefficients de dilatation linéaire


• Acier de structure : αth=1,2 . 10-5/°C
• Béton : αth=1,0 . 10-5/°C

Pour les structures mixtes acier-béton


• Acier de structure : αth=1,0 . 10-5/°C

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EN 1992-1-1 §3.1.4 (6)


Retrait endogène εca

Déformation due au retrait endogène ε ca (t) = βas ( t ) ε ca ( ∞)


(retrait au jeune âge)

Avec déformation finale due au retrait endogène :


Impossible d’afficher l’image.

Et loi d’évolution du retrait endogène :

β as ( t ) = 1 - e -0,2 t

t âge moyen du béton exprimé en jours 18 % en 1 jour


67 % en 31 jours
98 % en 365 jours
99 % en 530 jours

Il rentre dans les vérifications à la fin de la construction et à long terme.

EN 1992-1-1 §3.1.4 (6)


Retrait de dessiccation εcd
Déformation due au retrait de dessiccation (retrait en temps infini)
Impossible d’afficher l’image.

ε cd ,0 Retrait de dessiccation de référence


(t - t s ) 2 Ac
β ds (t, t s ) = 3 h0 =
(t - t s ) + 0,04 h 0 u
t s = 1 jour Age du béton quand commence la dessiccation

Ac Aire de la section de béton


u Périmètre exposé à la dessiccation

kh Coefficient dépendant du rayon moyen h0


Il entre dans les vérifications à court terme et à long terme.

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EN 1992-1-1 Annexe B2

Retrait de dessiccation εcd


Retrait de dessiccation de référence
( -α ds 2 f cm f cm 0 )
ε cd ,0 = 0,85 × (220 + 110 α ds1 ) e  10-6 × β
  RH
α ds1 et α ds2 traduisent la rapidité de prise du ciment
Classe de α α
ciment ds 1 ds 2

CEM 32,5 N S 3 0,13


CEM 32,5 R, CEM 42,5 N N 4 0,12
CEM 42,5 R, CEM 52,5 N, CEM 52,5 R R 6 0,11

f cm = fck + 8 MPa Résistance moyenne à la compression du béton


f cm0 = 10 MPa
β RH = 1,55 [1 - (RH/RH 0 )3 ] = 1,356
RH = 50 % Humidité relative
RH 0 = 100 % RH0 constante

Retrait du béton
pour les structures mixtes de bâtiment
EN 1994-1-1 Annexe C et 1994-1-1 §3.1 (4)

Pour les dalles de hauteur hors tout inférieure ou égale à 20 cm :

Sinon les valeurs sont calculées selon l’EN 1992-1-1.

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Prise en compte du fluage du béton


EN 1994-1-1 §5.4.2.2
• Le fluage du béton est une déformation évolutive sous charge constante.

• Dans une structure mixte, les charges de flexion longitudinale ayant une
courte durée d’application sont reprises par une section mixte
homogénéisée. Le coefficient d’équivalence est n0 = Ea / Ecm

• L’effet du fluage du béton, qui ne joue que pour les charges ayant une
longue durée d’application, est pris en compte par une diminution de la
section résistante du béton, en divisant l’aire du béton par un coefficient
d’équivalence nL.

• Cette méthode reste une méthode simplifiée, qui n’est valable qu’à
condition :
• qu’une seule des deux semelles de la poutre soit mixte, (double action mixte
avec les deux semelles non fissurées)
• que le fluage soit linéaire, c’est-à-dire que la contrainte de compression dans
le béton du hourdis, sous ELS quasi permanent, reste limitée à 0,45 fck.
Gk,sup (ou Gk,inf) + (1,0 ou 0) S + 0,5 Tk
EN 1994-2 §7.2.2
EN 1992-1.1 §7.2 (2)

EN 1994-1-1 §5.4.2.2
Coefficient d’équivalence
nL = n0 (1 + ψL Φ(t1,t0))
Le coefficient nL dépend du type de chargement.

n0 coefficient d’équivalence pour un chargement de courte durée

n0 = Ea / Ecm

ψL Facteur multiplicateur de fluage


dépendant du fluage et du coefficient de vieillissement
et des caractéristiques de la section
Φ(t1,t0) Coefficient de fluage
dépendant de l’âge t1 du béton au moment considéré
et de l’âge t0 du béton au moment du chargement

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EN 1994-1-1 §5.4.2.2
Coefficient d’équivalence
nL = n0 (1 + ψL Φ(t ,t )) 1 0

n0 coefficient d’équivalence pour un chargement de courte durée


fck 25 30 35
n0 = Ea / Ecm
n0 6,9 6,6 6,3

Ea Module d’élasticité de l’acier 210 000 MPa


Ecm Module sécant d’élasticité du béton pour un chargement de courte durée

Ecm (MPa) = 22 (fcm /10)0,3 . 103

fck Résistance du béton exprimé en MPa


fcm = fck + 8
n0 s’exprime en écrivant l’égalité des déformations à l’interface entre acier et béton :
εa = σa/Ea = εc = σc/Ecm soit σa/σc = Ea / Ecm = n0

EN 1994-1-1 §5.4.2.2
Coefficient d’équivalence
nL = n0 (1 + ψL Φ(t ,t )) 1 0

ψL Facteur multiplicateur de fluage


dépendant du fluage , du coefficient de vieillissement
et des caractéristiques de la section

Charges permanentes 1,10


Retrait 0,55
Déformations imposées 1,50

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EN 1992-1-1 Annexe B1
Coefficient d’équivalence
nL = n0 (1 + ψL Φ(t ,t )) 1 0

Φ(t,t0) Coefficient de fluage défini par l’Eurocode 2 Annexe B

Φ(t1,t0) = φRH β(fcm) β(t0) βc (t1,t0)


φRH =[ 1 + (1 – RH/100) α1 / (0,10 . h01/3)] α2 RH humidité relative en %

h0 (mm) = 2 Ac / u Ac section transversale de béton


u périmètre en contact avec l’air
β(fcm) = 16,8 / fcm1/2 fcm (MPa) résistance moyenne du béton à 28 j

β(t0) = 1/ (0,1 + t00,2) t0 (en jours) âge du béton à la mise en charge

βc (t1,t0) = [(t1-t0)/(βH+t1-t0)]0,3 coefficient de développement du fluage


t1 (jours) âge du béton à l’instant considéré
βH = 1,5 [1+(0,012 RH)18] h0 +250 α3 ≤ 1500 α3
α1 = (35/fcm)0,7 ≤ 1 α2 = (35/fcm)0,2 ≤ 1 α3 = (35/fcm)0,5 ≤ 1

Planification du chantier
• Pour un jour considéré J
• Pour une section fixée dont le béton a été coulé au jour J1
• Pour une charge donnée appliquée au jour J0
Alors
• Age du béton à l’instant considéré : t1 = J - J1
• Age du béton au moment du chargement : t0 = J0 - J1

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EN 1992-1-1 Annexe B1
Coefficient d’équivalence
« En fin de vie » : nL = n0 (1 + ψL Φ(∞,t )) 0

Φ(∞,t) = φRH β(fcm) β(t0) βc (∞,t0)


φRH =[ 1 + (1 – RH/100) α1 / (0,10 . h01/3)] α2 RH humidité relative en %

h0 (mm) = 2 Ac / u Ac section transversale de béton


u périmètre en contact avec l’air
β(fcm) = 16,8 / fcm1/2 fcm résistance du béton à 28 jours

β(t0) = 1/ (0,1 + t00,2) t0 (jours) âge du béton à la mise en charge

βc (∞,t0) = 1 coefficient de développement du fluage

Coefficient d’équivalence pour les


bâtiments et les ponts
• Pour les bâtiments tels que : EN 1994-1-1 §5.4.2.2 (11)

– αcr ≥ 10 facteur par lequel le chargement de calcul devrait être


multiplié pour provoquer une instabilité élastique (structure rigide),
– Non précontraints par des déformations imposées contrôlées,
– Et qui ne sont pas principalement destinés au stockage.
• Les effets du fluage dans les poutres mixtes peuvent être pris en
compte en remplaçant les aires de béton Ac par des aires d’acier
équivalente Ac/n pour les chargements à long terme et à court
terme. n est le coefficient d’équivalence moyen :

n = 2 x Ea / Ecm = 2 n0 Varie de 12 à 14

• Dans la pratique, la valeur de nL varie de 13 à 16, selon les cas de


charges, dans les calculs de ponts mixtes courants où le phasage
est pris en compte.

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Chapitre 3

LARGEUR PARTICIPANTE ET
ANALYSE GLOBALE

Traînage de cisaillement

Rapport : largeur 2b /portée L non


négligeable

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Traînage de cisaillement

∫A c σ x dx = beff σ max
• La répartition des contraintes n’est pas uniforme dans la section
droite (hypothèse de Navier). On définit donc par simplification une
largeur efficace de la dalle béton.

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Largeur efficace de la dalle


EN 1994-1-1 §5.4.1.2
L1 L2 L3

Le = 0,85 L1

L1 / 4 L1 / 2 L1 / 4 L2 / 4 L2 / 2 L2 / 4 L3

beff,0

beff,0 = b0 + Σ βi bei avec bei = Le / 8 ≤ bi et βi = 0,55 + 0,025 Le / bei ≤ 1

Le distance entre points de moment nul et b0 entraxe des connecteurs


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Largeur efficace de la dalle


EN 1994-1-1 §5.4.1.2
L1 L2 L3

Le = 0,85 L1 Le = 0,7 L2

L1 / 4 L1 / 2 L1 / 4 L2 / 4 L2 / 2 L2 / 4 L3

beff,1 beff,2

beff,i = b0 + Σ bei avec bei = Le / 8 ≤ bi

40

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Largeur efficace de la dalle


EN 1994-1-1 §5.4.1.2
L1 L2 L3

Le = 0,25 (L1 + L2)

L1 / 4 L1 / 2 L1 / 4 L2 / 4 L2 / 2 L2 / 4 L3

beff,12

beff,i = b0 + Σ bei avec bei = Le / 8 ≤ bi

41

Largeur efficace de la dalle


EN 1994-1-1 §5.4.1.2
L1 L2 L3

Le = 2 L3

L1 / 4 L1 / 2 L1 / 4 L2 / 4 L2 / 2 L2 / 4 L3

beff,23 beff,3

beff,i = b0 + Σ βi bei avec bei = Le / 8 ≤ bi et βi = 0,55 + 0,025 Le / bei ≤ 1

42

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Largeur efficace de la dalle


EN 1994-1-1 §5.4.1.2
L1 L2 L3

L1 / 4 L1 / 2 L1 / 4 L2 / 4 L2 / 2 L2 / 4 L3

beff,0 beff,1 beff,12 beff,2 beff,23 beff,3

Cette largeur efficace variable est prise en compte pour le calcul des contraintes.
43

Largeur efficace de la dalle


EN 1994-1-1 §5.4.1.2 (4)
L1 L2 L3

L1 / 4 L1 / 2 L1 / 4 L2 / 4 L2 / 2 L2 / 4 L3

beff,0 beff,1 beff,12 beff,2 beff,23 beff,3

Pour le calcul des sollicitations avec une analyse globale élastique, on peut
utiliser des largeurs constantes par travées.
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Zones fissurées
EN 1994-1-1 §5.4.2.3 (2)
• Dans un premier temps, une analyse globale non fissurée est
menée. Elle permet de déterminer les zones où le béton de la dalle
est fissuré (contrainte > 2 fctm). EN 1994-1-1 §5.4.2.2 (8)
• Dans un deuxième temps, une analyse globale fissurée est menée.
Elle modifie l’introduction de certaines actions (retrait, gradient).

EN 1994-1-1 §5.4.4.4 (5)


• L’analyse globale fissurée redistribue les sollicitations. La
redistribution est limitée dans le cas des bâtiments.

• Il est admis de prendre en compte l’effet de la fissuration sur 15%


de la portée de part et d’autre d’un appui intermédiaire, si tous les
rapports entre portées sont supérieurs à 0,6.
EN 1994-1-1 §5.4.2.3 (3)

Chapitre 4

VÉRIFICATION DES SECTIONS

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Rappel concernant les différentes


possibilités de calculs
• Calcul PLASTIQUE-PLASTIQUE : EN 1994-1-1 §5.5
• Les sollicitations sont déterminées avec les règles de plasticité
(redistribution des efforts après apparition de rotules plastiques).
• Les sections sont déterminées par les lois de plasticité.
• Nécessite des sections transversales plastiques de classe 1.

• Calcul ELASTIQUE-PLASTIQUE :
• Les sollicitations sont déterminées suivant les lois de R.D.M.
• Les sections sont déterminées par les lois de plasticité.
• Nécessite des sections transversales compactes de la classe 2.

• Calcul ELASTIQUE-ELASTIQUE :
• Les sollicitations sont déterminées suivant les lois de R.D.M.
• Les sections sont déterminées par les lois de l'élasticité.
• Réservé aux sections transversales de classes 3 et 4.

Attention, la classe d’une section peut être modifiée si le moment change de signe!

Vérifications
• La vérification d’une poutre mixte est établie
aux états limites:
• Etats limites ultimes (ELU):
– Vérification / moment résistant, EN 1994-1-1 §6.2.1

– Vérification / effort tranchant, EN 1994-1-1 §6.2.2

– Vérification de la connexion. EN 1994-1-1 §6.6

• Etats limites de service (ELS):


– Vérification des critères de déformations et de
vibrations, EN 1994-1-1 §7.31 et 7.3.2

– Vérification de la fissuration du béton.


EN 1994-1-1 §7.2.2 et 7.4

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Chapitre 4-1

ANALYSE PLASTIQUE DES SECTIONS


(ELU)

Analyse plastique des sections


• Possible seulement si la section métallique
est de classe 1 ou 2.

• Dans ce cas, on calcule un moment résistant


plastique :
– Indépendant du chargement
(historique, durée d’application des charges),
– Indépendant des coefficients d’équivalence,
– On suppose une distribution plastique du
diagramme des contraintes.
– La résistance du béton tendu et des armatures
comprimées est négligée.

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Justification en plasticité
EN 1994-1-1 §6.2.1.2 (1)

Résistance plastique des matériaux

51

Justification en plasticité
Exemple de méthode numérique :
5000
Béton
250
50

750

1660
Acier

850

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Justification en plasticité

Caractéristiques de la section et des matériaux

Rappel : on réduit la limite élastique pour des épaisseurs supérieures à 16 mm.


Dans cet exemple, l’indice c signifie compression et l’indice t signifie traction).
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Justification en plasticité

Recherche de la position de l’axe neutre plastique (ANP)

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Justification en plasticité

Recherche de la position de l’axe neutre plastique :


calcul des résultantes et des bras de leviers
55

Justification en plasticité
Recherche de la position de l’axe neutre plastique

N
N

25,54 + N = 42,40 − N
L’ANP est dans la semelle supérieure.
2 N = 42,40 − 25,54
N = (42,40 − 25,54) / 2 = h × 335× 0,750 N est l’effort de compression dans la semelle
42,40 − 25,54 supérieure pour avoir ΣNc = ΣNt.
z ANP = 1,630 − 56
2 × 335× 0,750

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Justification en plasticité
Calcul des efforts dans chaque section élémentaire

=> On vérifie bien l’équilibre des efforts normaux !

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Justification en plasticité
Calcul du moment plastique Mpl,Rd

58

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Justification en plasticité
• Cette méthode revient à :
– Déterminer la position de l’axe neutre plastique tel que ΣNc = ΣNt = Nresult
– Calculer le moment plastique M = Nresult x z
– Elle peut être utilisée avec :
• Un moment positif : on prend en compte la contribution du béton dans la dalle,
• Un moment négatif : on prend en compte la contribution des armatures tendues dans la
dalle.

0.85fck/γc 0.85fck/γc Nresult


Nresult
fsk/γs

fy/γM z fy/γM

Nresult Nresult

fy/γM fy/γM fy/γM


M>0 M<0

Justification en plasticité 0.85fck/γc Fs


Fc
fsk/γs

Fa Fa

fy/γM fy/γM
M>0 M<0
• Position de l’axe neutre plastique (ANP) :
– Sous l’effet du moment positif, l’ANP est généralement dans la dalle ou dans la
semelle supérieure de la poutre acier,
– Sous l’effet du moment négatif, l’ANP est généralement dans la semelle
supérieure ou dans l’âme de la poutre acier.

• Pour déterminer la position de l’ANP, il faut comparer :


– Pour un moment positif : Fc<Fa et Fa-Fc>2bftffy/γM => ANP dans l’âme
– Pour un moment négatif : Fa>Fs et Fa-Fs<2bftffy/γM => ANP dans la semelle
• Avec Fa = effort capable de la poutre acier
• Avec Fc = effort capable de la dalle béton
• Avec Fs = effort capable des armatures tendues

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Chapitre 4-2

ANALYSE ELASTIQUE DES SECTIONS


(ELU)

Caractéristiques mécaniques
d’une section mixte

Béton
Aciers passifs

Acier

Lorsque la dalle en béton est comprimée, on néglige les aciers passifs.

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Caractéristiques mécaniques
d’une section mixte

Béton
Gb
Section B
Inertie Ib

Ga
Acier
Section A
Inertie Ia

Caractéristiques mécaniques
d’une section mixte
A l’interface acier-béton,
la déformation est identique :
εb = εa
σb / Eb = σa / Ea
σb = Eb / Ea σa = σa / n
n est appelé coefficient d’équivalence.

Pour homogénéiser la section,


on transforme la section de béton
en une section d’acier équivalente A’ = B/n

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10/02/2016

Caractéristiques mécaniques
d’une section mixte

B ; Ib
Gb

S = A + B/n b
c
G
c distance entre les CdG acier et béton a
a = c.B/(n.S) Ga

b = c.A/S
I = Ia + Ib/n + c2 A.B/(n.S) A ; Ia

Calcul des caractéristiques mécaniques

bi

hi

zi

∆ ∆

3 cas selon que le béton soit non fissuré, partiellement fissuré ou complètement fissuré.
66

33
10/02/2016

Calcul des caractéristiques mécaniques


Béton non fissuré
Elément Largeur Hauteur Distance Surface Moment Inertie Inertie Inertie
/∆ statique propre Huygens /∆

b h z S H Io Ih I∆
b.h3
données b.h b.h.z b.h.z2 Io+Ih
12

1 Dalle de béton

2 Renformis

3 Semelle supérieure

4 Ame

5 Semelle inférieure

Calcul des caractéristiques mécaniques


Béton non fissuré
Elément Largeur Hauteur Distance Surface Moment Inertie Inertie Inertie
/∆ statique propre Huygens /∆

b h z S H Io Ih I ∆

b.h3
données b.h b.h.z b.h.z2 Io+Ih
12

1 b/n Dalle de béton

2 b/n Renformis

3 Semelle supérieure

4 Ame

5 Semelle inférieure

Total h S H I ∆

34
10/02/2016

Calcul des caractéristiques mécaniques


Béton non fissuré

I = I∆ – S . v’2 = I∆ – H2 / S (Huyghens)

v = h – v’ = h – H / S

v’ = H / S
v

h
v’

Total h S H I ∆

69

Calcul des caractéristiques mécaniques


Béton partiellement tendu
Il convient de calculer d’abord la hauteur de béton comprimé.
Cette hauteur permet de définir la position de l’axe neutre de la section mixte.
On écrit l’égalité des moments statiques (béton, acier) par rapport à cet axe supposé à
une distance y de la fibre supérieure du béton.

b
Hbéton = b y² / 2 n
Hacier = A y’ y hb
y’ = va + hb - y y’ va
On écrit : Hbéton = Hacier h
Ga ha
Équation du second degré en y

35
10/02/2016

Calcul des caractéristiques mécaniques


Béton partiellement tendu
Dans le cas d’une poutrelle laminée (section doublement symétrique) sans
renformis :
va = ha / 2
Il convient alors de comparer : b hb² / 2 n et A ha / 2
Si b hb² / (2 n) > A ha / 2 le centre de gravité est dans le béton.
Si b hb² / (2 n) < A ha / 2 le centre de gravité est dans l’acier.

y hb
a va
h
Ga ha

Calcul des caractéristiques mécaniques


Béton fissuré
Elément Largeur Hauteur Distance Surface Moment Inertie Inertie Inertie
/∆ statique propre Huygens /∆

b h z S H Io Ih I ∆
b.h3
données b.h b.h.z b.h.z2 Io+Ih
12

1 Aciers passifs sup. S1/nap

2 Aciers passifs inf. S2/nap

3 Semelle supérieure

4 Ame

5 Semelle inférieure

Total h S H I ∆

72

36
10/02/2016

Contrainte dans une section soumise à


un moment fléchissant
EN 1994-1-1 §6.2.1.5 (2)

My
σb(y) = y
n In
M G

My
σa(y) =
In

Contrainte dans une section soumise à


un moment fléchissant
• La contrainte dépend du phasage et de l’état de
résistance de la section.

M2 nv M3 ni
M1

M2 y M3 y
σb(y) = 0 + +
nv Inv ni Ini
M1 y M2 y M3 y
σa(y) = + +
Ia Inv Ini

37
10/02/2016

Phase 1 Ouvrage en construction


Mise en place de la charpente métallique

Section résistante : ACIER SEUL

75

Phase 2 Ouvrage en construction


Pose du coffrage

Poids du coffrage : 2,5 kN/m²


(dépend du projet)

Section résistante : ACIER SEUL

76

38
10/02/2016

Phase 3 Ouvrage en construction


Bétonnage de la dalle

Section résistante : ACIER SEUL

77

Phase 4 Ouvrage en construction


Décoffrage de la dalle

Section résistante : ACIER + BETON nL

78

39
10/02/2016

Phase 5 Ouvrage en construction


Pose des superstructures

Section résistante : ACIER + BETON nL

79

Phase 6 Ouvrage en service


Effet des charges d’exploitation

Section résistante : ACIER + BETON n0

80

40
10/02/2016

Calcul des contraintes dans une


section mixte
Prise en compte du phasage

• Les effets de la température et du retrait doivent encore être


ajoutés. 81

Retrait du béton
ε th Retrait thermique (1.10-4)
ε ca Retrait endogène (5.10-5 CT - 6.10-5 LT)
ε cd (t ) Retrait de dessication (2.10-5 CT - 1,8.10-4 LT)

Retrait à la mise en service


εcs (t ) = εca (t ) + εcd (t ) (7.10-5 à 1,7.10-4)

Retrait au temps infini


ε cs (∞ ) = ε ca (∞ ) + ε cd (∞ ) (2,4.10-4)

41
10/02/2016

Retrait du béton
εr
Nr=Ab Eb εr

Retrait du béton

Nr=Ab Eb εr

b
Gn Nr=Ab Eb εr

Mr=Nr . b

42
10/02/2016

Retrait du béton

Sollicitations :

Ea
Nr = Ab ⋅ Eb ⋅εr = Ab ⋅ ⋅εr M r = Nr ⋅ b
nr

Nr 1  Nr M r ⋅ y 
Contraintes dans σb = − +  + 
le béton : Ab nr  A I 
Section béton
Section complète homogénéisée

Contraintes dans Nr M r ⋅ y
σa = +
l’acier : A I

Retrait du béton

43
10/02/2016

Retrait du béton

3,29 = 4,807 / (5,40 x 0,263 + 0,80 x 0,049)

Retrait du béton
0,712 = 0,353 x 0,040 x 24.10-5 x 210 000
0,920 = 0,712 x 1,293

5400/15.4 = 353
40 2,10 = 4,807 / 0,2747 + 5,66 x 1,313 / 0,5087

1273 1313

44
10/02/2016

Retrait du béton

Retraits isostatique et hyperstatique


• Le retrait du béton ne développe que des efforts internes
dans une poutre mixte car ils équilibrent un système nul de
forces extérieures.

• Dans une poutre isostatique, le retrait ne crée donc pas de


réactions d’appui.
• Ces efforts génèrent une courbure dans la poutre.

• Si la poutre devient hyperstatique, les réactions


surabondantes vont s’opposer à la déformation et générer
des réactions hyperstatiques de retrait.
• Ces réactions forment un système de forces dont la résultante
est nulle.

45
10/02/2016

Retraits isostatique et hyperstatique


• On considère d’abord une travée isostatique AB de portée L et soumise à
la seule action du retrait.
• La poutre prend une courbure constante :
1 εr z=
I
=
nI
• = avec
ρ z aAa bB

• et une flèche à mi-portée qui vaut :


1 L2 ε r L2
y= ×
= ×
ρ 8 z 8
Ea
• Le moment vaut : M r ,iso = ε r × Eb × Ab × b = ε r × × Ab × b
nr

Retraits isostatique et hyperstatique


• On ajoute ensuite un appui médian en C. La réaction d’appui en C qui
annule la flèche en C est:
Rhyper = 48× E × I / L3 × y = 6 × E × I × ε r /(L × z)

• Pour que la poutre soit en équilibre, chacun des appuis A et B exerce une
réaction d’appui –Rhyper/2.

46
10/02/2016

Retraits isostatique et hyperstatique


• Les effets de ces réactions hyperstatiques s’ajoutent aux efforts
isostatiques. Ils se traduisent par un moment fléchissant Mr,hyper.

• Dans la première travée, à l’abscisse X :


M r ,hyper = −R / 2 × X = −3 × E × I × ε r / z × X / L

• Au niveau de l’appui C (X = L/2) :


M r ,hyper = −3 / 2 × E × I × ε r / z = −3 / 2 × E × ε r × I / z

• Soit :
M r ,hyper = −3 / 2 × Ea × ε r × Aa × a = −3 / 2 × Eb × ε r × Ab × b

Retraits isostatique et hyperstatique

Isostatique Hyperstatique

47
10/02/2016

Retraits isostatique et hyperstatique


EN 1992-1-1 §2.3.3
• Dans un calcul de poutre mixte, l’action du retrait est
introduite sous la forme d’un effort normal Nr appliqué
au niveau du centre de gravité de la dalle béton. Cet
effort se ramène au centre de la section mixte à l’effort
normal Nr et au moment fléchissant Mr = Nr b.
• Ces efforts sont dits isostatiques ou primaires.

• Les effets hyperstatiques ou secondaires sont la


différence entre :
– les sollicitations obtenues dans la modèle de poutre
continue hyperstatique par la RDM sous l’action des efforts
isostatiques,
– et les sollicitations isostatiques elles-mêmes.

Retraits isostatique et hyperstatique


• Dans les zones fissurées, EN 1994-1-1 §5.4.2.2 (8)
on ne prend pas en compte les effets du retrait
isostatique dans le calcul des effets
hyperstatiques.

EN 1992-1-1 §2.4.2.1
• A l’ELU, comme à l’ELS, l’enveloppe S des
sollicitations dues au retrait est affectée du
coefficient γSH = 1. Le retrait n’est pris en compte
dans le calcul qu’à condition que son action soit
défavorable.

48
10/02/2016

Actions thermiques

4 composantes EN 1991-1-5 section 4

∆TN Composante uniforme


∆TMy Gradient thermique linéaire suivant l’axe horizontal transversal du tablier
∆TMz Gradient thermique linéaire suivant la hauteur du tablier
Gradient thermique non linéaire suivant la hauteur du tablier
∆TE Composante non linéaire donnant lieu à des contraintes auto- équilibrées

Effet de la température

Variation uniforme Gradient thermique


de la température

49
10/02/2016

Effets des différentes composantes


• ∆TN donne une variation de longueur :
– dimensionnement des joints de chaussée
– dimensionnement des appareils d’appui
– efforts hyperstatiques dans certaines structures
(portiques, arcs…)
– efforts dans les rails continus des ponts rails
• ∆TM donne une rotation dans chaque section :
– dans une poutre isostatique (courbure, mais pas d ’effort)
– dans une poutre continue (courbure et efforts
hyperstatiques)

Gradients thermiques pour les tabliers


de pont mixte
Méthode 1 EN 1991-1-5/NA - §6.1.4.1
15°C 0°C

Méthode utilisée
pour les tabliers métalliques
et les tabliers en béton

0°C 18°C
∆TM,heat ∆TM,cool

Gradient thermique linéaire

50
10/02/2016

Gradients thermiques pour les tabliers


Méthode 2
de pont mixte
EN 1991-1-5 § 6.1.4.2
16°C -8°C 10°C -10°C
h 0,6 h
4°C 0°C

0,40 m
0°C Méthode utilisée
pour les tabliers mixtes
acier-béton
Comparable au calcul du
retrait

0°C -15°C 0°C 0°C


∆TM,heat ∆TM,cool ∆TM,heat ∆TM,cool

Procédure normale Procédure simplifiée


EN 1991-1-5/NA - §6.1.4.2 (1)

Gradient thermique
EN 1994-2 § 7.4.1 (6)
• Le gradient thermique est une action variable
appliquée sur une structure homogénéisée
avec un coefficient d’équivalence à court terme n0.
• Il est traité de la même façon que le retrait pour le
calcul de ses effets.
• La combinaison enveloppe thermique s’exprime
comme : EN 1991-1-5 § 6.1.5

∆TM + 0,35 ∆TN Avec ∆TN : enveloppe de la composante uniforme


0,75 ∆TM + ∆TN Avec ∆TN : enveloppe des gradients thermiques

• Les coefficients de combinaison sont :


ϕ0 = 0,60
ϕ1 = 0,60
ϕ2 = 0,50

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10/02/2016

Exemple de calcul du gradient

Gradient non linéaire positif (simplifié)

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10/02/2016

Gradient non linéaire négatif


(simplifié)

Chapitre 6

CONCLUSION

53
10/02/2016

Usage des structures mixtes


• Architecture :
– Grandes portées,
– Elancements plus grands pour les poutres et les poteaux…

• Coûts :
– Réduction de hauteur des poutres et grandes portées sans poteaux, donc plus de volume utile,
– Planning réduit…

• Fonctionnel :
– Protection incendie intégrée,
– Stabilisation des structures métalliques,
– Raideur plus grande…

• Méthodes :
– Préfabrication,
– Plus grande précision et interventions réduites sur site,
– Mais résistance au feu à prendre en compte et personnel qualifié requis…

• Technique :
– Capacité portante améliorée / solution BA,
– Grande rigidité,
– Redistribution plastique possible (bâtiment),
– Mais coordination nécessaire entre GC et CM…

Résumé
• Intérêt des sections mixtes :
– Optimiser les matériaux à condition de les connecter,
– Utilisation dans les domaines du Bâtiment et des Ouvrages d’Art.

• Spécificités des sections mixtes :


– Coefficients d’équivalence entre le béton et l’acier,
– Retraits à court terme et à long terme.

• Analyse globale et vérifications :


– Prise en compte du phasage (OAs),
– Prise en compte des retraits isostatique et hyperstatique, et du
gradient de température,
– Prise en compte de la fissuration du béton et du traînage de
cisaillement pour l’analyse globale et la vérification des sections,
– Analyse plastique ou élastique de la section transversale à l’ELU.

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10/02/2016

Bibliographie

• Construction métallique et mixte acier – béton « Calcul et


dimensionnement selon les Eurocodes 3 et 4 » – APK - Acier

• Guide méthodologique « Eurocodes 3 et 4 – application aux ponts


routes mixtes acier-béton» - Setra

• COMBRI – Guide de conception – « Application des règles


Eurocode » - Partie 1

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