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Prévenir la fissuration…
- Octobre 2006 -
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Ce document est le fruit du travail du groupe constitué de Participants au Pôle Structure
élargi pour la circonstance :
Bruno RADIGUET – BY TP
animé par Eric de BREBISSON (DV Construction), assisté pour la synthèse et la rédaction
par Jean-Baptiste CHARLIER, stagiaire DV Construction dans le cadre de son TFE.
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•Objectif :
L’objectif de ce document est de sensibiliser l’ensemble des intervenants d’un projet (conception,
BE, production…) sur le phénomène de retrait afin de prendre toutes les dispositions nécessaires
permettant d’en limiter les effets.
•Domaine d’application :
Le présent document peut s’appliquer à tout ou partie d’ouvrage en béton armé constitué de béton
« classique » (granulats normaux et <B60) utilisé dans une ambiance de température normale.
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Sommaire…
Introduction
Le matériau béton
Retour d’expériences
Annexes
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Introduction…
Définition du retrait
Préambule :
Il en résulte plusieurs types de retrait survenant avant, pendant et après la prise du béton.
On parle notamment de retrait plastique, endogène, de dessiccation et thermique.
Conséquences du retrait :
Le retrait total (addition des différents retraits) empêché peut conduire à la fissuration des
éléments en béton et peut bien entendu nuire aux propriétés de durabilité des matériaux.
Mise en garde :
Le retrait du béton et la fissuration qui en résulte sont inévitables, mais nous pouvons en
limiter les effets en agissant sur les paramètres suivant :
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La réglementation…
Avertissement !
- La liste des réglementations citées ci-après et auxquelles il convient de se référer n’est pas
exhaustive et certains thèmes peuvent être complétés afin de couvrir tous les types
d’ouvrages.
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La réglementation…
BAEL 91
Généralités :
-Dans le cas de pièces non massives à l’air libre, comportant un pourcentage moyen
d’armature (BAEL A.2.1,2) :
- 1,5.10-4 dans les climats très humides.
- 2.10-4 en climat humide, ce qui est le cas de la France, sauf son quart sud-est.
- 3.10-4 en climat tempéré sec, tel que le quart sud-est de la France.
- 4.10-4 en climat chaud et sec.
- 5.10-4 en climat très sec ou désertique.
-On peut légèrement dépasser ces limites en ne prenant en compte qu’une partie α du
retrait :
Lmax = distance maximum autorisée
- Si L < Lmax : α = 0
entre les joints.
- Si Lmax < L ≤ 1,25 Lmax : α = 4 (L/ Lmax - 1) L = distance entre joint prévue au
- Si L > 1,25 Lmax : α = 1 projet.
-Au delà de ces valeurs, on tient compte des effets du retrait en augmentant le ferraillage
Attention : Tolérance utilisée si des dispositions visant à conserver une certaine flexibilité de l’ouvrage existent.
Exemple : Disposition des palées de contreventement au voisinage du milieu de la longueur des bâtiments.
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La réglementation…
BAEL 91
Pour les éléments exposés tels que les balcons, loggias, acrotères, coursives ou partie
saillantes des bandeaux, les pourcentages minimums suivant doivent être appliqués (régions
humides et tempérées ou sèches) :
- Longueur ≤ 6m (ou 4m) : 0,2 % (0,16 % si ft28 > 2,4 MPa ou cure)
- Longueur ≥ 12m (ou 8m) : 0,4 % (Valable également pour les éléments qui sont solidaires à leurs
extrémités d’une structure rigide (balcon ou loggia entre deux murs).
- Entre 6 et 12 m (ou 4 et 8m) : interpolation linéaire.
- Le FeE400 est transposé au FeE500
Remarques :
- Ces éléments sont à recouper par des joints
diapasons.
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La réglementation…
Généralités :
-Dans le cas des cuvelages et radier sous pression (DTU 14.1 § 7.3.1), le retrait est à prendre en
compte lorsqu’il y a utilisation d’un revêtement d’imperméabilisation et que :
-Le radier est gêné (cas courant)
-Les distances entre JD sont supérieures aux distances demandées en superstructure.
Dispositions constructives :
Dans le cas d’un radier gêné ou si la distance entre les JD est supérieure aux
distances demandées en superstructure, une consultation avec le BE et l’entreprise
d’étanchéité est à réaliser afin de déterminer les dispositions à prendre :
Disposition de ferraillage :
Remarques :
Toutes les précautions prises en vu de limiter le retrait doivent figurer sur les plans et/ou doivent faire l’objet d’un
document spécifique.
Coulage :
- Voir les bonnes pratiques pour le coulage en damier et les bandes de clavages (voir ci-après :
Chapitre 3 – Les Bonnes pratiques § cuvelage).
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La réglementation…
Depuis 2005, c’est le DTU 13.3 qui indique les règles à suivre concernant les
dallages et prend en compte le retrait. Il définit en outre trois types de dallage :
- Dallage de type 1 :
Les dallages à usage industriel, les dallages soumis à des charges réparties supérieures à 1t/m²
ou concentrées supérieures à 1t, les locaux industriels ou assimilés de plus de 1000 m².
- Dallage de type 2 :
Les dallages sur lesquels les charges sont inférieures à 1t/m² et 1t concentrée dont l’usage est le
suivant : locaux commerciaux de moins de 1000 m², habitations collectives, administrations,
bureaux, locaux scolaires, universitaires, locaux de santé sauf les cantines, buanderies, salles
d’opérations (classés en 1), les locaux sportifs sauf surfaces homologuées classées en 1, les
locaux de spectacles, expositions et cultes, les garages ou parc pour véhicules légers.
- Dallage de type 3 :
Les maisons individuelles.
Remarques :
Une couche de glissement réalisée en sous face à base de sablon est conseillée pour limiter les effets du retrait.
(épaisseur mini = 20mm) Le polyane seul ne suffit pas.
La qualité mini de la plate forme doit être de K=50MPa sauf pour le dallage de type 3 où K=30MPa/m.
Dispositions de ferraillage :
Ferraillage minimal :
- Dallage de type 1 : 0,4% de la section de béton dans chaque direction. Soit 6 cm²/m dans
chaque direction ; (TS = 13 kg/m²)
- Lorsque le dallage n’est pas armé, il faut tout de même mettre en place un TS minimum pour
le traitement des joints sciés (retrait) ;
Remarques :
La peinture n’est pas considéré comme un revêtement adhérent
La mention « dallage » sans précision impose dallage armé
La complexité de la méthode de calcul impose l’utilisation d’un logiciel
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La réglementation…
Fascicule 74
Æ Ce règlement est applicable aux réservoirs en béton, en marchés publics de travaux.
Les dispositions constructives des règles BAEL sont toujours applicables.
Dans les sections entièrement tendues et celles développées sur la face mouillée des parois,
les contraintes de traction du béton sont à calculer vis à vis de l’ELS en section
homogénéisée et ne peuvent dépasser : 1,10 θ ft28 (θ varie de 5/3 à 1 selon le cas)
Remarque : Il existe également une limitation de la contrainte de traction dans les armatures en fonction du
diamètre des aciers et de la nature du béton (voir § IV.6.2.2.a) .
Æ Pour les parois des réservoirs avec revêtement d’étanchéité adhérent, à l’exception
des radiers reposant sur le sol, les dispositions suivantes s’ajoutent aux règles BAEL :
Epaisseur minimale :
- Si les parois font plus de 15 cm d’épaisseur, les armatures sont obligatoirement réparties en
deux nappes.
- Le diamètre des aciers doit au plus être égal à ho/10 (avec ho : l’épaisseur de la paroi) et au
moins égal à 8 mm.
- L’espacement est limité pour les parois au contact du liquide, à la plus petite des deux valeurs
1,5 ho et 20 cm.
- Enrobage conforme aux règles du BAEL (soit de 3 à 5 cm selon le cas).
Pourcentage minimal
Pour toutes les parois, le pourcentage mini est de 0,125 % (HA) par face et pour chaque
direction.
- Pour les radiers monolithes et solidaires des parois verticales, le pourcentage mini est fixé à
0,25% (HA), à répartir en 2 nappes.
- Pour les radiers désolidarisés des parois (qui se comportent comme des dallages), les
armatures sont dimensionnées pour équilibrer les sollicitations dues au retrait.
Par défaut, la section d’armature par unité de largeur peut-être prise égale à :
A = 0,75.μ.g.L/fe
Avec g le poids du radier/m²,
L, la longueur entre joints,
μ, un coefficient de frottement sol/radier pris égal à 1,5 dans le cas général. Ce
coefficient peut être réduit dans le cas de mise en œuvre d’une couche de
sablons (μ = 0.2)
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La réglementation…
Les autres
On pourra également se référer dans certains cas au(x) :
BPEL 91
NF EN 206 – 1
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Règlements
BAEL/BPEL EC2
Éléments
Retrait pris en compte à l’ELS OUI OUI
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joints. diamètre maximum
•La classe de résistance indicative du
béton à mettre en oeuvre
Prise en compte :
Prévision du retrait
EC2 : ce qui va changer…
Remarque : Document rédigé en juin 2006 – En attente texte en cours de rédaction (AN)
Le matériau béton…
Influence de la composition sur le retrait
Le ciment :
Le rapport E/C :
-La modification de la quantité d’eau favorise l’apparition du retrait lors de la prise. Un surdosage
en ciment augmente le retrait endogène. Proscrire bien sûr les ajouts d’eau !!
Les granulats :
-Le retrait diminue avec l’augmentation du volume de granulats.
-Des granulats poreux saturés en eau peuvent tendre à diminuer le retrait endogène car ils
permettent un apport d’eau supplémentaire à la pâte en cours d’hydratation.
Les minéraux :
Les adjuvants :
-Plastifiant réducteur d’eau Æ retard de prise possible pouvant augmenter le retrait plastique.
Remarque : On pourra retenir qu’en général, l’ajout d’un adjuvant augmente le retrait. Il est de
plus indispensable de s’informer sur les effets secondaires de ces adjuvants.
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Le matériau béton…
Protection du béton
Température… :
-Afin de limiter le retrait, il peut être bon, en particulier pour les pièces massives (le cas peut
se présenter en TP), de prendre les dispositions pour faire en sorte que :
-La température du béton en tout point reste inférieure à 60°C.
Doit faire l’objet d’une
-Le gradient de température dans l’ouvrage soit inférieur à 30°C. étude spécifique
Æ Une bonne solution peut consister à utiliser un phasage approprié ou un béton à faible
dégagement de chaleur.
Æ Attention : Les ouvrages d’infrastructures sont soumis aux variations climatiques pendant la phase
travaux (gradient de température, vent…)
Æ Attention également pendant la phase travaux aux ouvrages protégés par un produit d’étanchéité
noir.
Cure du béton :
-La cure du béton est obligatoire dès lors que le risque de fissuration est inacceptable.
-Respect des procédures de cure (DTU 21 §5.3.5), elle permet d’empêcher la dessiccation
du béton au jeune âge par évaporation de l’eau suite à : -une température ambiante élevée
-une faible hygrométrie
-un courant d’air (vent)
-La cure du béton diminue le retrait. Il est nécessaire de la prolonger lorsque le vent dépasse
40km/h, ou que la température est supérieure à 25°C.
-On considère que la cure est assurée pour les ouvrages coffrés : voiles, poteaux et poutres
en maintenant les coffrages en place pendant un minimum de 12 h. Sinon, aspersion d’eau
pour éviter la déshydratation du béton, voire utilisation de produits de cure, en particulier
pour les dalles.
-Se référer à la NF EN 206-1 (§7.2) complétée par la future EN 13 670-1 (annexe E §8.5).
-Cf. Mémento béton de J-C Ferté pour la mise en application (§4.13).
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Le matériau béton…
Mise en oeuvre
Matériau béton :
-On rappelle qu’il est formellement interdit d’ajouter de l’eau après la fabrication contrôlée du
béton.
-Limiter les gradients thermiques lors de coulages par temps chaud, ou fort ensoleillement.
-Éviter les chocs thermiques au décoffrage.
-Pratiquer systématiquement une cure (voir page précédente : § « Protection du béton »).
-Une grande vigilance s’impose lorsque le cycle est interrompu pendant une durée
supérieure à deux semaines (congés, intempéries, tranches de travaux…) et que le retrait
différentiel entre le support (radier par exemple) et le voile BA peut engendrer des
contraintes de traction à l’origine de la fissuration, et inversement.
-Coulage en damier (recommandé pour les dallages de grande surface et fortement
préconisé pour les éléments cuvelés) – Voir § « Les bonnes pratiques : cuvelage ».
Bande de clavage :
-Cette solution est intéressante lorsque l’on dépasse les distances réglementaires entre
joints. Il faut imposer une durée d’au moins 3 mois pour que la solution soit efficace.
L’utilisation d’une trémie de grue comme trame de clavage est intéressante car elle ne
pénalise pas le planning des travaux. Une approche est proposée dans la partie 3 du
présent document pour calculer les renforts d’armature à disposer lorsque l’on dépasse les
distances réglementaires entre bloc. Cette démarche reste à valider par le Contrôleur
Technique au cas par cas.
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Les bonnes pratiques…
Introduction
Les bonnes pratiques sont issues de réflexion liées au risque et à l’expérience.
Nous devons nous poser la question suivante : l’ouvrage réalisé présente-t-il des risques aggravants
au regard du retrait du béton (risque de fissuration) : béton extérieur, exposition particulière (embrun
marin, agression chimique, …)
-Structures traditionnelles
Verticales
Horizontales
Ossatures en béton
Maçonneries Maçonneries de
Régions armé relativement
porteuses remplissage*
souples
Départements de la méditerranée 25 m 20 m 20 à 25 m
Région parisienne 40 m 30 m 30 à 40 m
Régions de l’Ouest 50 m 35 m 35 à 40 m
* Les limites supérieures correspondent au cas de maçonneries homogènes sur la longueur du bâtiment et à la disposition de
contreventement longitudinal avec palée rigide au voisinage du milieu de la longueur, les limites inférieures au cas où le
contreventement est assuré par une palée rigide à une extrémité du bâtiment.
Remarque : Lors de la modification d’un projet (passage d’une structure BA en maçonnerie porteuse),
bien vérifier que les distances prévues entre les joints sont toujours valables.
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Les bonnes pratiques…
L’habitat – Les refends porteurs
Introduction :
Les bonnes pratiques sont issues de réflexion liées au risque et à l’expérience.
Nous devons nous poser la question suivante : l’ouvrage réalisé présente-t-il des risques
aggravants au regard du retrait du béton (risque de fissuration) : béton extérieur, exposition
particulière (embrun marin, agression chimique, …)
Conception
- En infrastructure, on pourra espacer les joints de dilatation sans dépasser 60 m. Une armature
complémentaire est à prévoir au droit d’un JD de superstructure non descendu dans
l’infrastructure (joint diapason) Æ Voir les bonnes pratiques en infrastructure pour plus d’info.
- Il est fortement recommandé de prévoir des joints de préfissuration tous les 13 m maxi pour
les voiles de façades (cannelures).
Nota : La distance entre joints devra être diminuée dans le cas de béton teinté ou revêtu de
peinture de couleur sombre (voir DTU 59.1 - § 6.1 - Coefficient d’absorption > 0.7).
Protection du béton
- En façade, éviter les enduits, peintures ou revêtements adhérents de couleur sombres, car ils
absorbent beaucoup plus d'énergie, et accélèrent le vieillissement du béton-support.
Reprise de bétonnage
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Les bonnes pratiques…
A noter : Les effets du retrait sont à prendre en compte uniquement dans les vérifications à I'ELS.
Pour le cas des planchers, la traction induite par le retrait gêné s'ajoute aux diagrammes de
contrainte des sections fléchies, soulageant les zones de béton comprimé et augmentant la
traction des aciers.
Dans les zones faiblement sollicitées, les renforts correspondent à un pourcentage mini
d'aciers s'opposant à la traction due au retrait, et remplacent ceux requis par la condition de
non fragilité. Dans les zones fortement sollicitées, les renforts de retrait s'ajoutent aux aciers
de flexion calculés.
A faire : Lors du chiffrage de telles configurations, compter les renforts de TS sur toute la surface de
plancher, en plus-value des aciers de flexion.
A l'exécution, s'assurer de la continuité des aciers dans le sens de la plus grande dimension
et accorder une attention particulière à l’agencement et aux renforts des trémies.
Variations de température
Les variations de température affectent les éléments en béton de façon très différenciée en
fonction de leur place dans le bâtiment. En effet, le coefficient de dilatation du béton armé est de
1.I0-5/°C, soit ±2.10-4 pour un écart de température de ±20°C. Le phénomène concerne
particulièrement les jonctions façades/planchers, qui sont à forte opposition de température. Si les
déformations sont du même ordre que celles dues au retrait thermique, les contraintes générées
sont quant à elles beaucoup plus fortes, car le module de déformation instantanée est trois fois
supérieur au module différé. C'est pourquoi il est préconisé de fractionner et renforcer les
ferraillages des éléments exposés aux chocs thermiques.
A noter : Seuls les éléments exposés aux chocs thermiques sont concernés par ces effets. C'est notamment le cas des
balcons et acrotères qu'il faut largement fractionner, et des façades, renforcées par un treillis soudé de peau et
barres HA autour des baies. Les structures intérieures sont protégées par une ambiance climatique
sensiblement constante, sauf les planchers en infrastructure utilisés en parkings ventilés, non chauffés, pour
lesquels il serait possible de tenir compte d'une variation de +/-10°C à court terme, soit un raccourcissement de
l'ordre de 10-4.
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Les bonnes pratiques…
L’habitat – Les refends porteurs
Application pratique (cas 1) : (Etude réalisée par N.INTES)
Hypothèses :
- En région parisienne
- Bâtiment de 14m de large par 44.5m de long
- R+7, dalles de 20cm
- Béton type C25/30
-Façade béton
Développement de l’application :
Hypothèses :
- En région parisienne
- Bâtiment de 15m de large par 50m de long
- R+7, dalles de 20cm
- Béton type C25/30
Développement de l’application :
Conclusion et remarque :
Les phrases du genre « renforcez les chaînages pour tenir compte du retrait du béton » peuvent
coûter très cher en acier, lorsqu'il manque un JD. Une analyse plus fine pourra être prévue avec
les différents intervenants pour utiliser les aciers strictement nécessaires.
En cas de sinistre, il sera toujours dit que les règles de l'art n'ont pas été respectée. Ceci
sous-entend l ‘engagement de la responsabilité de l’Entreprise.
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Les bonnes pratiques…
Structures type Ouvrages Fonctionnels
La majorité des différentes parties des ouvrages fonctionnels voient souvent leur retrait
gêné. (radiers, planchers, dallages, voiles sur radier épais…)
Des sujétions générales peuvent être analysées pour pouvoir prendre en compte le
retrait (note de Ph. BUSI) :
Envisager toute solution visant à réduire les effets du retrait gêné (ou équivalent) :
o Emploi d’éléments préfabriqués (retrait déjà fait en partie).
o JD Æ Voir ou revoir les répartitions de façon à rentrer dans les cas sans incidences ou
presque.
o Prendre en compte les poussées permanentes envisageables des parois périmètriques
sur les planchers.
o Envisager un béton à retrait adapté : contractualiser les caractéristiques de retrait du
béton acheté.
o Joints ou bandes de clavage : Si le monolithisme est nécessaire en phase définitive (ou à
partir d’une certaine phase), il est peut-être envisageable, en provisoire, d’avoir la
structure recoupée pour être assouplie, par exemple en infrastructure :
si les parois périmètriques sont auto stables par tirants : prévoir un joint de
construction à leur contact qui sera à claver avant la détente des tirants.
si les parois périmètriques sont auto stables définitivement, et si les efforts de
contreventement du projet ramenés à l’intérieur de la boite s’équilibrent sans les
butées sur les parois : prévoir un JD à leur contact.
Minimiser la gêne du retrait est bien mais il faut également penser aux incidences des
déformations induites dans le cas de grandes dimensions (cisaillement, flambement de micro-
pieux…) On pourra dans ces cas :
o Calculer et modéliser le plus simplement possible la structure pour mettre en évidence les
déformations et efforts en jeu.
o Dernier recours : Modéliser globalement la structure.
Remarques : Les fissures sont préjudiciables vis à vis de revêtements de sol collés. On pourrait les accepter dans le cas
d’une mise en œuvre d’un faux plancher et en sous face dans le cas d’un faux plafond.
Les fissures sont gênantes pour l’esthétique mais également pour l’étanchéité aux hydrocarbures.
Il est illusoire de ne compter que sur la qualité des études pour la limitation des fissures liées aux variations
dimensionnelles : La phase travaux est primordiale avec des sujétions de bonne exécution et de cure du
béton par exemple.
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Les bonnes pratiques…
L’industriel
Pour les ouvrages industriels qui s’apparentent à des bâtiments avec une
densité de voiles importante rendant la structure rigide :
- Création de joints de dilatation suivant le BAEL 91
Pour ces ouvrages les interfaces charpente / nos ouvrages béton (fondations, structure)
doivent être examinées dans le détail en amont.
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Les bonnes pratiques…
L’environnement – les bassins
Les bassins de station d’épuration (B.LEGER) :
Le retrait est un raccourcissement du béton qui génère des contraintes de traction pour les
pièces bridées par rapport à une autre.
Æ C’est le retrait différentiel qui est nuisible et génère des fissures .
Une façon de minimiser l’effet du retrait est de phaser la construction et de privilégier les
zones moins sensibles.
Pour les bassins de station d’épuration où les dimensions sont souvent importantes, il est
mal perçu d’avoir des fissures sur les voiles où tout suintement est synonyme de non respect
des critères d’étanchéité.
L’idée maîtresse pour éliminer le retrait différentiel entre le voile et le radier est de réaliser
les voiles avant le radier.
Au final, on a :
1) Des fissures de retrait qui concentrent dans le radier où les fuites sont moins
perceptibles.
2) Un clavetage qui permet de minimiser le retrait différentiel entre les pièces.
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Les bonnes pratiques…
Les dallages
Afin de limiter les effets du retrait, le DTU dallage (DTU 13.3) prévoit la réalisation de
joints.
Les joints de retrait : Ils délimitent des panneaux rectangulaires dont le rapport
des côtés est compris entre 1 et 1,5 et dont la dimension du plus grand coté est égale
à:
-5 m pour les dallages non couverts
-6 m pour les dallages couverts
Æ Joints sciés sur ¼ de l’épaisseur du dallage durci ou joints obtenus par enfoncement
d’un profilé dans le béton frais.
Note : L’interposition d’une couche de glissement en sable de 20 mm mini d’épaisseur, ou toute solution
équivalente autorise une majoration de 35 % des valeurs ci-dessus ; dans le cas d’une solidarisation sur un
côté de panneau, les valeurs précédentes sont à diviser par deux.
droit du joint)
Bourrage
souple
Joint de construction
ou de retrait
Attention : Dans le cas de joints sciés, ne pas tarder à les réaliser sous peine de fissuration du dallage
(au maximum 48h après le coulage).
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Les bonnes pratiques…
Les infrastructures
Préconisations concernant les JD :
Les joints de dilatation ne sont pas clairement définis d’un point de vue
réglementaire. La responsabilité de l’Entreprise ne peut être que plus importante
en cas de sinistre.
-de vérifier que les chocs thermiques sont faibles (structure totalement
enterrée)
-de prévoir une trame de clavetage (avec coulage différé réel) pour limiter
les effets du retrait empêché (privilégier la trame d’implantation de la trémie
de grue)
Remarques :
-Prendre en compte une variation de température dans les parkings ventilés.
-Dans tous les cas, soigner la disposition et l’espacement des JD dans les niveaux de transition
(entre infrastructure et superstructure par exemple) où les effets des variations dimensionnelles
sont plus sensibles.
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Les bonnes pratiques…
Cuvelage
Coulage (extrait de la note de C.DOUHARD du 28/10/03) :
Bande de clavage :
D’après le DTU 14.1, une bande de clavage (laissée ouverte le plus longtemps possible – 3
semaines mini) nous exonère de considérer le radier comme gêné.
Æ Pas de prise en compte du retrait dès lors que la distance entre les bandes de clavage
n’excède pas la distance entre JD de superstructure.
Néanmoins, les bandes de clavage constituent des points faibles à cause du jeune âge du
béton.
Æ Prévoir dans cette bande, et en liaison avec les zones de radier voisines, un pourcentage
d’armatures d’au moins 0,5%.
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Projet dont la dimension des blocs entre
joints est supérieure à d
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d = 25, 30, 35, 40 ou 50 m
selon les régions
(voir document page 6)
Aucun renfort d’armature n’est Prise en compte des effets
nécessaire de la température et du retrait
Introduction
En SAV, les sinistres et leurs conclusions d’expertise laissent une part importante
de responsabilité à l’entreprise sur le sujet du retrait (pas ou peu de dispositions
constructives visant à minimiser ces problèmes, non prise en compte des phénomènes
dans les calculs…)
En cas de sinistre, l’expert commence toujours par l’analyse des plans d’exécution
et donc des hypothèses de calcul. Dans un 2ième temps seulement, l’expert s’intéresse
(à défaut de remarques sur les plans) à la qualité du béton mis en œuvre ainsi qu‘aux
armatures.
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Retour d’expérience…
Retrait pris en compte
Exemple de recours à la modélisation :
Contact : Ph Busi
Description :
- Marchés séparés : prise de possession du terrain avec les parois moulées déjà réalisées
- Suivi sur le terrain du déplacement des parois et des contraintes compensées par des
butons
- Mise en place de vérins horizontaux (dans les dalles) au droit des joints
Description :
Objectif et principe :
- Corps du radier
- Béton de propreté (épaisseur suffisante pour asseoir les cages d’armatures)
- 3 nappes de polyanes
- 10 cm minimum de sablon compacté
- Géotextile éventuel pour éviter au sablon de s’échapper en dehors des zones de mise à
niveau par du gros béton.
- Mise à niveau à partir du terrassement général qui a pu laisser des trous ou flashes par
arrachage de blocs du site.
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Retour d’expérience…
Retrait pris en compte
Exemple traditionnel de cas où la phase chantier est dimensionnante :
Contact : Ph Busi
Description :
- Immeuble de bureau de 14 étages + 3 niveaux d’infrastructures
- Construction se déroulant sur plusieurs saisons
- ‘bridage’ en infrastructure
Principe :
- Etudier l’influence des températures sur la structure au moment de la phase chantier et
en phase de service
- Fixer des hypothèses réalistes de température et d’écart de retrait entre niveaux
- Prendre des dispositions de pourcentage minimum d’armatures dans les zones
‘sensibles’ d’infrastructure. (cf. bonnes pratiques ‘OF’)
- Ajout d’un joint de dilatation dans les niveaux d’infrastructure pour ramener les
dimensions des blocs à moins de 40 ml. (cf. bonnes pratiques ‘OF’)
- Réalisation de joints de clavage périmètriques à tous les niveaux d’infrastructure
refermés 5 mois après leur réalisation. (cf. bonnes pratiques ‘OF’)
Hypothèses réalisées :
Combinaisons 0 Δ=5°C
« G+Q »
Janvier
de charges « G » + Tc
retenues vis à Æ Pas de surcharges. Les armatures + 0,8 Ts + 0,5 P
vis des « disponibles » peuvent être Æ Phase non
vérifications « affectées » à l’effet de Tc. dimensionnante
d’armatures
Avec : - T = effet du retrait + thermique en phase chantier (Tc) ou de service (Ts)
- G = Charges permanentes
- Q = Surcharges d’exploitations
- P = poussée du sol sur les parois
Une étude a permis d’évaluer numériquement l’incidence de T
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Retour d’expérience…
Retrait pris en compte
Description :
- En partie courante, les efforts des terres de part et d’autre de l’ouvrage s’équilibrent. Au
droit des failles, l’effort des terres dans le niveau -1 n’est pas équilibré. Les joints de
dilatation doivent donc être disposés afin de solutionner ce problème. (Voir schéma ci-
dessous)
faille
2ème niveau JD JD
3ème niveau
Rampe d’accès
11
0 m
50 m
720 m
90 m
faille
85 m
32 m 110 m > 100 m
faille faille
Rampe d’accès
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Retour d’expérience…
Les problèmes rencontrés
Description :
Reprises :
- Insuffisance de joints
- Mauvais phasage
- Défaut calcul du radier (tassement semelles / allongement des tirants)
Remarques : - S’impliquer le plus tôt possible dans la connaissance des dossiers et intégrer en base ou en
variante d’entreprise les ajustements de conception avant que cela soit quasiment irréversible.
- Lorsque cela est nécessaire, même si nous n’avons pas la main mise sur la conception, ne pas
hésiter à ne pas valider la conception du BET et à modifier la répartition et le tracé des JD (en
impliquant le bureau de contrôle).
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Retour d’expérience…
Les problèmes rencontrés
Description :
Problèmes rencontrés :
Remarque : Toute modification des joints de dilatation par rapport à l’avant projet doit obligatoirement être
soumise à l’analyse du bureau d’étude interne.
Fissures
45m
150 m
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Retour d’expérience…
Les problèmes rencontrés
Sinistres vus par la SMABTP (2003):
Désordre affectant les voiles en béton banché dont la longueur est supérieure à
5m.
- Fissures verticales dont l’ouverture maximale située à mi-hauteur de la paroi, peut atteindre
10/10ème à 20/10ème de millimètres. Elles se referment au niveau des planchers haut et bas,
dont les armatures jouent un rôle de couture.
- Fissures souvent localisées au droit d’incorporation de gaines d’alimentation pour
l’électricité, le téléphone…
- Fissures évolutives qui se stabilisent 12 à 18 mois après le coulage.
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Annexes…
Le retrait de ressuage :
•Quand ?
- Avant la prise du béton (2 à 4h).
•Durée ?
- La durée est d’autant plus courte que le début de la prise est rapide.
•Causes :
- Hauteur du béton frais, durée avant la prise, Instabilité du béton frais, mauvaise vibration…
•Comment ?
- Il se développe dans les bétons qui perdent de l’eau alors qu’ils sont à l’état plastique (le flux d’eau évaporée au
niveau de la surface est supérieur au flux d’eau ressuée surtout au moment de la préprise où l’on observe une nette
diminution du ressuage). Attention à l’ensoleillement et au vent !
•Conséquences :
- Apparition de crevasses peu profondes mais d’une ouverture supérieure au millimètre qu’il est possible de refermer
par un talochage serré.
* Les valeurs des déformations des différents retraits sont données dans cette partie à titre indicatif et ne sont en aucun cas à
prendre en compte dans un calcul de retrait total (elles ne sont pas cumulatives).
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Annexes…
Le retrait plastique :
•Quand ?
- Avant et au début de la prise du béton
•Durée ?
- Quelques heures en début de prise
•Causes :
- Conditions climatiques : vent fort et/ou faible hygrométrie de l’air ambiant
•Comment ?
- Evaporation de l’eau.
•Conséquences :
- Fissuration en surface du béton.
- Limiter E / C
* Les valeurs des déformations des différents retraits sont données dans cette partie à titre indicatif et ne sont en aucun cas à
prendre en compte dans un calcul de retrait total (elles ne sont pas cumulatives).
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Annexes…
•Quand ?
- Après la prise, dès le début du refroidissement du béton.
•Durée ?
- Ce type de retrait est rapide (1 semaine pour les voiles courants d’épaisseur 300mm).
•Causes :
- Refroidissement rapide différentiel dans la masse.
•Comment ?
- La réaction d’hydratation est fortement exothermique.
- Le refroidissement plus rapide de la peau par rapport au cœur crée un gradient thermique.
•Conséquences :
- Si les déformations sont gênées : - contraintes de compression faibles quand la température s’élève.
- fortes contraintes de traction lorsque le béton refroidit.
- fissurations localisées pouvant traverser la section.
-6
- Déformation créée pouvant atteindre 500.10 .
- Dans certains pays d’Europe du Nord, on généralise le refroidissement du béton par circulation d’eau (à l’intérieur).
- Diminuer le gradient thermique avec par exemple un ciment à faible dégagement de chaleur (ex : CEMIII) .
- S’assurer avec les méthodes que le ferraillage initialement prévu pourra reprendre les contraintes thermiques si un
niveau de résistance élevé est nécessaire au jeune âge.
* Les valeurs des déformations des différents retraits sont données dans cette partie à titre indicatif et ne sont en aucun cas à
prendre en compte dans un calcul de retrait total (elles ne sont pas cumulatives).
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Annexes…
•Quand ?
- Dès le début de la prise du béton.
•Durée et évolution :
- Durée liée à la cinétique d’hydratation du ciment.
Va Vh = Va + Ve – ΔV
•Causes : Va
Vh
Vh
•Comment ?
- Lors de l’hydratation, il se produit un phénomène appelé contraction de Le Chatelier : le volume résultant de
l’hydratation (Vh) est inférieur à la somme des volumes de ciment anhydre (Va) et de l’eau consommée (Ve).
- Ce phénomène provoque une réaction d’autodessiccation au sein du matériau provoquant le retrait endogène. Il est
traité par les règles BPEL 2000.
•Conséquences :
- Déformation de l’ordre de 1.10-5 pour les bétons ordinaires (C25/30 - Eeff / Leq > 0,45) à 1.10-4 pour les bétons
spéciaux fortement dosé en ciment (C70/85 - Eeff / Leq < 0,4).
- Dégradation diffuse du matériau au jeune âge (amorçage de microfissures au sein du matériau et plus
particulièrement à l’interface pâte-granulats) provocant une diminution de la rigidité et de la résistance nominale à 28
jours.
- En cas de reprise de bétonnage, on constate souvent une fissuration précoce dans les zones où les déformations
sont gênées.
Légende :
Leq : liant équivalent ciment
Leq = C + k A avec C dosage en ciment, A quantité d’ajout (cendres, fillers, silice, …) et k coefficient
d’équivalence ciment spécifique à l’ajout
* Les valeurs des déformations des différents retraits sont données dans cette partie à titre indicatif et ne sont en aucun cas à
prendre en compte dans un calcul de retrait total (elles ne sont pas cumulatives).
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Annexes…
•Quand ?
- Dès le début du séchage du matériau.
•Durée et évolution :
- Processus extrêmement lent (10 ans pour une éprouvette de 16 cm de diamètre)
- La durée augmente comme le carré de la dimension des éléments (pour les ouvrages importants, la durée du retrait
de dessiccation dépasse la durée de vie spécifiée de l’ouvrage).
- Évolution
•Causes :
- Évaporation.
•Comment ?
- C’est principalement l’élimination très lente d’eau libre contenue à l’intérieur du béton qui provoque le retrait de
dessiccation (déséquilibre entre le degré hygrométrique initial du matériau (100 à 80% d’humidité relative) et celui de
l’environnement extérieur (environ 50%)).
•Conséquences :
- Déformations différentielles de retrait entre le cœur et les bords d’une pièce.
- Le retrait de dessiccation couplé au fluage peut entraîner des pertes de précontraintes et de redistribution des
charges dans les ouvrages hyperstatiques le cas échéant.
* Les valeurs des déformations des différents retraits sont données dans cette partie à titre indicatif et ne sont en aucun cas à
prendre en compte dans un calcul de retrait total (elles ne sont pas cumulatives).
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