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Cours 01

Préambule
Le monde contemporain à tendance d’appartenir aux urbains.

La population urbaine (citadins) mondiale à franchit le seuil des 50% en 2007, et actuellement elle représente
54% de la population de la planète, équivalent de 3.880 M de personnes vivent en villes, et ce taux est appelé à
évoluer à l’horizon. Nous assistons à un phénomène majeur

d’où des mutations se manifestent comme ;


 Un taux d’urbanisation progressif et bancale; représenté par la concentration de population,
d’habitats, d’activités et la généralisation des modes de vie urbains,
 Une croissance spatiale banale et effrénée; représentée une occupation irréfléchie des sols que reflète
les phénomènes d’étalement urbain, de périurbanisation,
 Apparition et généralisation de l’habitat précaire et de la bidonvilisation
 Apparition d’un nouveau cadre urbain; caractérisé par l’apparition des villes gigantesque ‘’
mégapoles’’
 Utilisation excessive des énergies non renouvelables et polluantes : représentée par les fossiles, et les
déchets qu’elle génèrent
 Crises écologiques ; pollution de l’air, du sol, et atteinte aux écosystèmes
 Dégradation du cadre de vie; que peuvent représenter les malaises et les troubles’’ stresse, anxiété ‘’
psychologiques que réclament les habitant des villes
Implications Spatiales :
Sur le plan spatial les répercussions des mutations rapportées ci-dessus, se traduisent par des occupations de
l’espace à variables et intensités diverses, souvent critiquées et suivant des modes et formes d’occupation
injustifiés.

A. Des degrés d’occupation des sols par;

o Les populations

o Les constructions

o Les activités et services

o Les flux de mobilités

B. Des modes et formes d’occupation des sols

o Compacte, dense, dru et serré

o Diffus, lâche, étalé, épars, dispersé

Le discours autour des densités et formes urbaines a été maintes fois revu, suite à l’avènement de la vision
écologiste, ayant remis en cause certaines pratiques d’urbanisme et avoir introduit de nouvelles mesures en
urbanisme et en gestion urbaine.

Urbanisme et développement durable


L’avènement du développement durable, comme concept, outil et objectif à atteindre renvoie essentiellement à
l’introduction de nouveau principes dans la production de l’urbain en matière d’habitats, d’activités, de déplacement
et de service.
Qu’est ce que le développement durable?

Selon la définition la communément admise;

«  un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des
générations futures à répondre aux leurs  »

Le développement durable est composé d’un ensemble de principes, d’une idéologie visant à concilier les
dimensions environnementale et économique du développement des sociétés, souvent antagoniques .
(HART, 2002)

Les dimensions du développement durable


Le monde n’est durable qu’à une triple condition unie par une synergie et un arbitrage complexe ; Etre
équitable (sociale) : dire définitivement non à la pauvreté et aux inégalités. Etre vivable (environnementale) :
dire vivre et non survivre. Etre viable (économique) : dire répondre aux besoins de tous les habitants.

1.Effets de l’activité économique sur l’environnement : utilisation des ressources, rejets de polluants, déchets.

2. Services apportés à l’économie par l’environnement: ressources naturelles, contributions à l’efficience


économique et à l’emploi.

3. Services apportés à la société par l’environnement : accès aux ressources et contributions à la santé et aux
conditions de vie

4. Effets des variables sociales sur l’environnement : changements démographiques, modes de consommation,
modèles de constructions et d’urbanisme

5. Effets des variables sociales sur l’économie : structure de la main-d’œuvre, de la population et des ménages,
niveaux de consommation.

6. Effets de l’activité économique sur la société : niveaux de revenu, équité, emploi).

Les dimensions du développement durable


Ville et développement urbain durable
le développement durable est rendu applicable pour tous les secteurs et à tous les niveaux.

La notion La ville durable est, de manière paradoxale difficile à définir car elle constitue plutôt un projet
qu’une théorie.

pourC. Emelianoffelle doit répondre aux principes suivant;

 La ville durable est une ville qui se réapproprie un projet politique collectif.

 La ville durable est une ville qui offre une qualité de vie en tous lieux et des différentiels moins forts
entre les cadres de vie. L’un des principes de constitution de cette ville est la mixité fonctionnelle
(urbanisme fonctionnel1960), l’émergence de nouvelles proximités et la diminution de la mobilité
contrainte.

La ville durable; définitions

La ville durable est ;

 Une ville cohérente; selon la charte d’Athènes Lisbonne 2003, une ville cohérente est
celle qui assure;

1. Cohérence sociale: maintien de la culture et de l’identité, cohésion entre génération,


politique des transport intégré, accessibilité et flexibilité des équipements.

2. Cohérence environnementale; gestion des ressources, préservation de la santé et du


patrimoine

3. Cohérence spatiale: dans la distribution des fonctions de la ville, la relance de la


composition urbaine afin de corriger les dislocation entre les partie de la ville

Une ville durable; pour la FNAU doit respecter les 04 objectifs;

4. Ville compacte; favorisant les déplacement sans voiture, et les moyens de transport
doux, et en commun

5. Ville économe: neutre en énergie(pro=cons), favorisant l’entretien et la réhabilitation


des bâtiments existants,

6. Ville sécurisé: ou les risques sont bien gérés, en particulier ceux qui ont trait à l’eau;

7. Ville nature; conservant les espaces naturel en forme, en taille et en usage, elle pour
objectif la qualité paysagère et la biodiversité.
La compacité de la ville met en évidence la question de la densité urbaine, et de la lutte
contre l’étalement urbain

La ville nature est une ville ou l’urbanisation est dense et dans laquelle les espaces verts
ont une place structurante dans les aménagement et mode de vie.

L’urbanisme ; modèle classiques et développement durable ;


L’urbanisme durable n’a pas son cadre méthodologique communément parlant . Pourtant, les exposés de
doctrines existent.

Différents auteurs académiques ou appartenant aux mondes professionnels proposent des essais sur la
ville durable, décrivent des opérations, en particulier d’éco-quartiers, en dégagent des bilans, voire, dans
certains cas, des guides d’action pensés comme recueils de bonnes pratiques .

La charte d'Alborg en est un exemple; La Charte d’Aalborg émane d’une conférence réunie sous l’égide de
la Commission européenne et d’associations de villes et gouvernements locaux à la suite de la publication
du Livre vert européen sur l’environnement urbain en 1990.

Lors de la conférence d’Aalborg en 1994 se retrouvent ainsi les représentants de 80 villes européennes
ainsi que 600 participants (agents gouvernementaux, universitaires, personnalités des milieux écologiques,
militants) dans le but de réfléchir aux principes fondateurs d’un urbanisme durable.

La « charte des villes européennes pour un développement durable », dite « Charte d’Aalborg »,
synthétisant des principes d’action communs, est issue de ces échanges. Les villes signataires s’engagent à
les respecter. Un réseau fédératif se constitue et se développe,

Donc elle se veut une nouvelle vision, un modèle ou tout simple un nouveau urbanisme , qu’il est
primordiale d’évaluer sa pertinence et consistance devant ceux le précédant;

Les chartes d’Aalborg et les modèles culturaliste et progressiste de Françoise


Choay
Cours *La Forme Urbaine
Apprendre La Forme Urbaine
«Donner forme à la ville, c'est lui imprimer une certaine composition, un jeu des vides et des pleins dans
l'espace construit, c'est aussi créer des représentations qui en rendent compte ou qui idéalisent la forme. »
Denise Pumain, Dictionnaire de la ville et de l'urbain

une forme urbaine est un tout indissociable, sa description doit s’appuyer sur les différents éléments «sus-
cités », mais ne pas confondre entre forme globale et addition de l’ensemble des éléments.

Les Méthodes En Morphologie Urbaine


Elles sont fonction de l’échelle, d’éléments et des objectifs à étudiés. Elles sont diverses.

¤ la morphologie historique: évolution et mutation des formes.

¤ La morphologie normative: lien entre valeur humaine, qualité de vie et forme urbaine

¤ La morphologie fonctionnelle: la pertinence des formes envers les activités et flux.

¤ La typo-morphologie: comprend les types d’édifices et leurs distribution dans la trame viaire.

Les outils en morphologie urbaine

a) les cartes, photo et image;

la cartographie est indispensable pour l’explication de certain éléments, ou phénomène (topographie,


hydrographie).

La photographie et l’imagerie aérienne et satellitale, avec leurs précisions augmente la maitrise et la


détermination des composantes d’un espace étudié (vue synthétique de la macroforme, la typologie
de tissu urbain...)

b) le cadastre
Le plan cadastrale permet de visualiser le détail des tracé, et le système parcellaire; son évolution,
caractère du bien, son prix

C) La représentation en 3D

La modélisation en 3D abolit les déformation de la photographie, de visualiser la volumétrie des forme

urbaine et des édifices afin de s’assurer à propos de la cohérence, et l’intégration des interventions.

D)La typologie : méthode et résultat, permet un classement descriptif des éléments( maillage, parcellaire,
immeubles)

L’acte de construire est souvent utopique, que se font les agents


Les système dominant de la ville. Idée implicite des sociétés. C’est de quoi la
urbanistiques ville est reflet de culture et d’histoire

toutes les produit de leurs civilisation » ; la lecture de leur physionomie relève de la géographie urbaine et ré
Une Forme De Société

Les approches en forme urbaine

a. l’approche paysagiste: Elle résulte de la perception de la forme urbaine sous ses trois dimensions et ses
matériaux (couleurs, matériaux, volume, forme, style). Porteuse par (G.CULLIN, K. LYNCH, C.SITTE).

b. L’approche sociologique: Elle s’intéresse à la distribution des groupes sociaux par rapport aux aspects
socio-économiques, ethniques, rapport sociaux (violence ,,,). Ses auteurs ( Y. Grafmeyer), école de
Chicago, E. Durkheim

c. L’approche bioclimatique: elle s’intéresse aux variations climatiques des micro-zones( ilots, fragments)
d. L’approche sous forme de tissu: consiste à illustrer les rapport dialectique(raisonnés, cohérent) entre
les éléments (parcellaire, voirie, bâti, espace libre) structurant l’espace urbain

La macro forme

L’ échelle de la macroforme:

Elle consiste à l’espace couvert par l’agglomération ou l’aire urbaine.

 Agglomération urbaine : c’est un ensemble de construction et d’habitation défini par la continuité du


bâti, elle comprend la ville centre et sa banlieue, selon l’INSEE cet ensemble forme ce que on appelle
unité urbaine.

 Aire urbaine : c’est l’agglomération centrales et ses périurbaines actives qui comporte elles-mêmes
des pôles secondaires plus au moins important (redynamisés ou nouveaux). Selon l’INSEE, une aire
urbaine est un pôle urbain qui doit offrir plus de 5000 emplois, et plus de 40% des actifs des
couronnes périurbaines travaillent dans l’aire urbaine.

La macroforme; genèse et évolution

Les contraintes physiques

Elles jouent un rôle prépondérant dans l’aspect formel d’une ville, les obstacles physiques (mont, piémont,
mer, fleuve) déforment la tache urbaine et imposent une adaptation de forme urbaine.

Dans plusieurs cas, l’obstacle lui-même et potentiellement attractif ( mer) devient pole de croissance.

Site et axe de transport :

Les axes de transports conditionnent les développements urbain, de faite il modifient les macroforme.
(ville de transition)

ces mêmes axes de transports sont conditionnés par les caractéristiques du site(topographie
,hydrographie)

Systèmes de transport et morphogénèse

L’ évolution des systèmes de transport façonnent d’une manière significative la genèse des macroforme. Et
leurs caractéristiques.(densité, degrés de diffusions urbain, aspects sociaux…).

La ville piéton: se résume à la ville centre, leur distance d’extension se limite au parcours domicile-travail
,elle ont un périmètre de 1 à 2km et d’une densité élevée.

La ville de tramway: au début du xix siècle sous l’égide de la révolution industrielle, la délitation urbaine
s’est amorcée, grâce d’abord aux omnibus et tramway (1840/1880). Le tramway électrique (rapide, moins
cher) dissocie les activités économiques et résidentielles tout en prônant un étalement rapide et la genèse
des banlieue industrielle…
La ville digité : l’usage de chemin de fer reliant les zones suburbaines à la ville, a germé des pratiques aux
alentours des gares terminus (commerce, artisanat, prix du foncier), mais aussi le phénomène de
l’allongement des banlieues.

ville de l’automobile : le phénomène d’ auto-mobilisation était à l’origine du développement et de


densification des zones suburbaines et ex-urbaines, d’où la distinction ville-compagne a été aboli par la
genèse de nouvelle forme d’habitat et de nouveau mode de vie

Cette théorie, loin d'être uniquement descriptive, tient compte d'éléments économiques dynamiques.

L'ascension sociale se traduit par une migration géographique. Les groupes sociaux favorisés, représentant
souvent la bourgeoisie urbaine ancienne, se font construire de nouvelles résidences dans le cadre plus
agréable de la périphérie de la ville. Ils sont remplacés dans leurs anciennes maisons par des gens moins
aisés, qui à leur tour cèdent la place à d'autres, plus pauvres. Ce processus est qualifié par les sociologues
d' « invasion » et de « succession ».
Cours  :La ville compacte
L’avènement du concept du développement durable, à formellement orienter les politiques d’aménagement
et d’urbanisme dont le but de concilier les opérations d’aménagement et d’urbanisme les enjeux écologiques.

Des lors, la ville compacte devient un modèle retenu communément.

Face à des enjeux globaux tels que l’effet de serre, ou locaux tels que la pollution, le bruit et la
sécurité, le développement urbain durable affirme la nécessité de limiter la place de l’automobile
dans la ville.

Le développement urbain durable se définit comme «


l’intégration entre les trois sphères du développement
urbain » : économique, social et écologique »
(CAMAGNI, GIBELLI, 1997)

Qu’est ce que le
DUD?
Des lors, la ville compacte devient un modèle retenu
communément

LA VILLE COMPACTE ; ESSAI DE DÉFINITION

Densité et compacité : analogie et nuances


Étymologiquement ; densité vient du latin densitas; qui signifié; «la qualité de ce qui est épais,
compacte »F.Gaffiot
Donc, il y a lieu ressemblance, cependant certaines nuances apparaissent dans la réalité des
deux éléments.

Pour Vincent Fouchier; la densité « le rapport entre une quantité ou un indicateur statistique
(habitats, populations…)et l’espace occupé (logement, surface….) »
Mais cette définition est simpliste pour représenter une notion complexe, relative et sensible
devant les perceptions et les implications du sujet considéré.

La ville compacte consiste à; « utiliser mieux et d’avantages les espaces existants…c’est donner
plus de destinations et plus de croisements, plus de possibilités d’activités, plus de monde  »
Vincent Fouchier
La ville compacte est une; «  politique menée pour enrayer les effets négatifs du desserrèrent des
population et des activités des génération précédentes » F.choaye/ P, merlin

Donc la densité ne suffit pas à elle seule de définir les caractéristiques de la ville compacte. C’est un
indicateur statistique et statique, dont le haussement résout les problématiques de mobilité et de
consommation d’énergie,
La ville compacte repose sur les politiques d’intensité et d’intensification urbaine, car elle la
mixité fonctionnelle et sociale et enrayer le zonage, elle se veut une ville qui offre les même
conditions à tous, qui utilise l’espace avec efficacité et efficience, qui promeut la rencontre, la
sociabilité et principalement elle réduit les distance de mobilité, donc l’usage de l’automobile et la
réduction de la pollution.

INTENSITÉ ET INTENSIFICATION URBAINE

l’intensité urbaine est consiste à l’articulation des différentes composantes urbaines ‘’ densité,
accessibilité en transports collectifs, formes urbaines attractives, qualité des espaces publics, mixité
sociale, articulation et diversité des fonctions, présence de la nature en ville’’ (IUA. Collectif,
2009)

I ’intensification consiste en un processus de renforcement de l’offre urbaine dans sa globalité


(habitat, activités, services et éléments d’aménité urbaine, qualité du cadre de vie) pour une ville
plus diverse, vivante et attractive, et non d’une simple hausse quantitative des densités de
population et d’emploi.

Les avantages de l’intensification urbaine ne sont effectifs que si elle est intégrée dans une approche
globale qui en mesure les divers impacts économiques, environnementaux et sociaux.

VILLE COMPACTE ET MOBILITÉ

La ville compacte, par son incidence sur la mobilité, permet une économie d’énergie due aux
déplacements.
Cet argument est basé sur la courbe de NEWMAN et KENWORTHY, qui relie de façon inverse la
densité résidentielle et la consommation d’énergie.
Les deux auteurs obtiennent cette relation à partir d’une comparaison de 32 grandes villes dans le
Newman et Kenworthy ont en effet démontré par une analyse statistique que la consommation
annuelle de carburant par citadin dans le cadre de la mobilité quotidienne est en relation inverse
très marquée et exponentielle avec la hausse des densités urbaine
Ville compacte et mobilité

Résultat et discussion
• Los Angeles, ville très étalée aux
densités urbaines relativement faibles et
conçue autour de la mobilité
automobile est caractérisée selon les
résultats par une consommation de
carburant par habitant beaucoup plus
importante.
• Hong-Kong, ville très dense ou la
mobilité est plutôt caractérisée par
l’utilisation de modes de transports
moins gourmands en énergie.

COMPACITÉ ; INDICE DE MESURE

Les indices classiques d’étude des formes utilisé pour le commun sont au nombre de trois ; de
Miller, Morton et Gravélius.
Pour les trois formules, S désigne la surface de la forme, P le périmètre de la forme et T désigne
l’étalement de la forme, c’est à dire la longueur maximale dans toutes les directions.

Ces indices varient de 0 à 1, plus la forme est régulière


(circulaire, linéaire…..) plus l’indice se rapproche de 1.

L’indice de Gravélius quant à lui, varie dans le sens inverse


des deux autres indices, de 1 à l’infini.

Plus une forme est compacte, plus son indice tend vers 1
CARACTÉ RISTIQUES DE LA VILLE COMPACTE

• Densité des résidences et de l’emploi élevée;


• Interactions sociales et économiques augmentées;
• Développement urbain contenu, délimité par des limites claires;
• Infrastructures urbaines efficientes, particulièrement concernant les égouts et conduites
d’eau;
• Transport multimodal et moins polluants
• Degré élevé de connectivité des rues, incluant les trottoirs et pistes cyclables
• Capacité fiscale suffisante des gouvernements pour financer les infrastructures et
installations urbaines,
Cours :Densité et formes urbaines
Qu’est que la densité?

 La notion de densité et polysémique, puisque elle revêt une pluralité


d’usage conceptuel et pratique, on parle; de densité géographique, densité vécue, densité
résidentielle, densité fonctionnelle, densité comme instrument juridico- économique et
planificateur…
Étymologiquement, le terme de densité est issu du latin densus, ce qui signifie épais.
En mesures physiques, sa définition est claire : il s’agit d’un rapport entre une masse et un
ensemble de référence.

Éléments de définition conceptuels

elle est:
 Le rapport entre un indicateur statistique( population, logement, emploi…etc.) et
une surface. F.choay
 La densité est le rapport entre un élément quantifiable ; habitant, emploi, mètre
carré de plancher et la surface d’un espace de référence. M. LEFEBVRE
« le rapport d’une quantité à une autre, notamment d’un poids à un volume. À un sens
très général en mathématiques ; en géographie, c’est toujours le rapport d’un nombre
d’objets à une surface définie : habitants par kilomètre carré, [ …]. Les densités de
population sont dites fortes ou faibles, mais ces termes vagues ont peu de sens. »
R. Brunet

En urbanisme , l’usage du concept de densité évoque souvent celle de construction,


qui renvoie au coefficient d’occupation des sols (COS).
Donc, de manière générale, le concept de densité évoque, ou renvoie à une mesure et
évaluation d’un élément par rapport à une référence de mesure, dont le but d’établir un
constat, une valeur et pouvoir selon les cas expliquer certaines réalités
Les éléments de densité

En aménagement et en urbanisme, la densité renvoie soit :

 À la population

 Au logement

 À l’emploi

 Aux activités

Les éléments de densité


 La densité bâtie : Contrairement au
COS, le calcul de la densité bâtie se rapporte au réel et non plus au possible. Elle
correspond à ce qui existe sur le terrain.
Pour plus de pertinence, il est opportun de ne pas la considérer à la seule parcelle, mais
à l’îlot afin d’inclure les éventuels espaces publics et l’ensemble des éléments bâtis
présents sur le site.
La densité bâtie est le rapport entre le coefficient d’emprise au sol (CES), c’est-à-dire le
rapport entre l’emprise au sol totale des bâtiments et la surface de l’îlot sur lequel ils
sont implantés , multiplié par le nombre moyen de niveaux.
La densité brute et nette

La distinction entre la densité brute et la densité nette


provient du choix de la surface de référence choisie.
La densité nette ne prend en compte que les surfaces des
parcelles réellement occupées par l’affectation donnée :
emprise du bâti, espaces libres à l’intérieur de la parcelle ou
de l’îlot, voies de desserte interne.
La densité brute prend en compte l’ensemble du territoire
considéré sans exclusion : équipements collectifs (bâtis ou
non), espaces verts, voirie principale et infrastructures.
Suivant le type de tissu urbain (largeur des voies,
importance des espaces libres), la densité peut varier
considérablement.
D’où la nécessité de choisir avec pertinence la surface sur à
laquelle le calcul doit être fait.
Les densités nettes et brutes sont utilisées à différentes
étapes de l’aménagement, selon l’échelle d’intervention.
Le COS et Le CES

 COS: coefficient d’occupation des sols


 CES: coefficient d’emprise au sol
Le coefficient d’occupation du sol (COS) est l’outil réglementaire par excellence. C’est lui qui
permet de définir un «droit à bâtir» sur une parcelle. Autrement dit, il représente les
possibilités de construire sur une parcelle. Il est la densité rendue possible par le règlement
d’urbanisme.
Le coefficient d'emprise au sol (CES) détermine la quantité de sol occupée par la construction,
afin d'imposer qu'une partie du terrain reste non bâtie pour des motifs paysagers ou
d'assainissement.

COS ET FORMES URBAINES

Par exemple, un COS de 1 peut produire des formes urbaines très contrastées : pour 100
m de surface bâtie sur un terrain de 100 m, il peut y avoir un bâtiment d’un seul étage sur
toute la surface du terrain, ou un bâtiment de deux étages sur la moitié du terrain, ou de
quatre e étages sur le quart du terrain.
Donc Un même COS peut produire des formes urbaines très différentes, selon la taille et
la forme des parcelles
Densités et formes urbaines

La densité est un éléments


mesurable, qui, définit très
partiellement la forme bâtie.
La forme urbaine est plus vaste, car
elle fait appel d’autres indicateurs.
Parmi les facteurs déterminant la
forme urbaine, figure la densité, la
composition urbaine dicté par
d’autres éléments (différentes
trames, site), les espaces publics.
Donc, la forme urbaine est en même
temps processus et résultat de tant
de facteurs, en plus de celui de la
densité.

Les dimensions de la densité

La dimension hygiéniste
L’arrivée de l’hygiénisme urbain au XIX siècle, suivi des recommandations de l’OMS, visent à
réduire l’entassement des populations pauvres dans certaines villes du tiers monde. Ils considèrent
l’entassement comme étant un préjudice à la santé des populations et à leurs cadre de vie.
Ces recommandations se traduisent par des incitations au retour à la terre, une limitation de l’exode
rural. Donc ça concerne des seuil de population à ne pas dépasser, variable selon le cas.

La dimension psychosociologique
• La densité sociale ( école de Durkheim): s’intéresse au nombre de relation entre individus,
rapporté au volume de la société.
• La densité perçue: (école de Chicago) : qui fait référence à la proximité sociale, qui est
indépendante de la distance spatiale. La proximité physique peut favoriser les relation sociale
ou, au contraire, aviver les tensions.
• Le sentiment d’entassement ou (crowding) : concept mis en avant par D. stokolspour décrire
un stresse lié la perception trop élevé des personnes par rapport à l’espace disponible. La
réaction à ce stress oscille entre l’ouverture aux autres ou le repli selon le niveau de contrôle
exercé sur l’environnement social, pour éviter un environnement contraignant.
L’espace résidentiel
Il peut être définit comme:
«  lieu d’activités privées de repos, de recréation, de travail et de vie familiale, avec leur
prolongement d’activités publique ou communautaires, d’échange sociaux et d’utilisation
d’équipements et de consommation de biens et services »
Z. Alberto

Les espaces composants l’espace résidentiel


Les espaces qui forment l’espace résidentiel sont :
• Les constructions : elles comprennent les habitations, les annexes, les équipement et les
installation technologiques.
• Les espaces non bâtis : constitués d’espaces verts aménagés ou pas , des places et
placettes et autres espaces libres
• Les réseaux : le système routier les systèmes de distributions d’eaux, de gaz,
d’éléctricité……..
Cours  :ville étalée et ville compacte; quel model soutenable?
Les villes contemporaines ont de nombreuses caractéristiques propres qui heurte la
réalisation du développement durable.
• Elles subissent chaque jour les engorgements liés à la voiture; difficilement
accessible
• Elles consomment en permanence énormément de ressources; énergivore
• Les villes sont des centres de pouvoir politique économique; attractives
• les villes, pratiquement toutes les villes, grandissent, bouffent du territoire et
absorbent de nouvelles communes; étalement, périurbanisation

C’est cette problématique de l’étalement urbain, qui préoccupe et domine le discours


relatif à la ville et son devenir

L'étalement est une croissance incontrôlée dans une zone urbanisée, comprenant aussi
bien le développement « par bonds », de grandes zones d’urbanisation monotone et
uniforme, et parfois une urbanisation tout simplement banale. Da Cunha & V. Ungern-
Sternberg

l’étalement urbain est l’avancement de la ville sur les zones agricoles et forestières, la
transformation des zones « naturelles » en zones construites (que se soient des
bâtiments, des routes, des voies de chemin de fer, des parcs urbains, etc.) Da Cunha & V.
Ungern-Sternberg

« L’extension toujours plus poussée de l’habitat non agricole dans les campagnes est sans
doute le trait le plus remarquable de l’évolution du peuplement dans les pays riches. » «
Ce phénomène, qui semble voué à se répandre avec la progression des niveaux de vie, a
reçu des noms divers selon que les auteurs insistent sur tel ou tel de ses aspects : fin des
villes, rurbain, périurbain, métropolisation, exurbanisation, campagnes urbaines, ville-
pays, ville territoire, città diffusa, ville émergente, ville-campagne, ville franchisée, etc. »
Augustin Berque
Les causes de l’étalement urbain
Les causes du phénomène d’étalement urbain sont diverses et difficilement mesurables;

Développement Le développement démographique est une cause historique et difficilement


influençable de l’étalement urbain. Par l’accroissement de la population, les
démographique
besoins en logement et équipements l’espace devient de plus en plus rare
dans la cité, ce qui la pousse à s’étaler

Désir de la compagne, Le désir de la vie plus proche de la nature, la possibilité d’une propriété
recherche du bien être immobilière de grande surface (sol moins onéreux) et le désir d’éloignement des
désagrément et ennuis des centre-ville.

Apport des Avec la réalisation des réseaux autoroutiers, parfois même des
entreprises chemins de fer, des entreprises viennent s’installer tout autour, et
favorisant ainsi la constitution de nouveaux regroupements humains.

Apport de
La disponibilité et la généralisation de la voiture a principalement
l’automobile
contribué à l’amplification du phénomène d’étalement urbain,

Politiques publiques Les programmes d’aménagement de nouvelles zones d’extension


(villes nouvelles), comme modèle de développement urbain, était
pour tant de cas une phase d’étalement urbain,

La morphologie de l’étalement urbain

L’étalement urbain se caractérise par un développement discontinu et une faible


densité d’utilisation de l’espace en périphérie des villes, donc il se présente sous
diverses formes
Les répercussions de l’étalement urbain

Aujourd’hui, le phénomène de l’étalement urbain pose au gré de tant de spécialistes des


problèmes d’ordre social, économique et environnemental.
 consommation effrénée et gaspillage d’espace.
L’un des effets des formes d’étalement urbain, est la consommation et le gaspillage de l’espace, dus
à la faible densité et donc à la proportion des surfaces consommées par ces extensions. Il en
résulte une dilatation des zones urbanisée et une contraction des surfaces naturelles.
 impact sur l’agriculture: généralement les extensions urbaines se sont produites sur des
terres agricoles. Les sols artificialisés nuisent à l'infiltration des eaux de pluie et favorisent le
ruissellement, facteur d'érosion sur les terres mitoyennes
 pertes des identités spatiales : la différenciation des espaces périurbains s’apparente
difficile, puisque l’élément (habitat pavillonnaire) d’aménagement est uniformisé et
généralisé, d’où les caractéristiques locales du site sont peu considérées ou totalement
ignorées.
 Atteintes à l’environnement et à l’écologie:
La vulnérabilité écologique et les conséquences qui peuvent se manifester à l’avenir, est prégnante
dans les discours relatifs à l’étalement urbain. L’intérêt est porté entre autre ;
• À l’augmentation du transport individuel = amplification dans l’émission des GES
• L’imperméabilisation des sols = ruissellement et érosion
 Coût élevé des infrastructures
Satisfaire les populations périurbaines en équipements publics et en VRD, nécessite un
investissement colossal de la part des collectivités locales.
 Faibles qualités spatiales et urbanistiques
Les zones périurbaines se caractérisent par une pauvreté architecturale flagrante, une répétition
de formes dont les variantes et la complexité des combinaisons sont très réduites. (uniformisation
du type d’habitat)

La ville compacte

L’avènement du concept du développement durable, à formellement orienter les politiques


d’aménagement et d’urbanisme dont le but de concilier les pratiques anthropiques avec les
enjeux écologiques.
Des lors, la ville compacte devient un modèle retenu communément.
• Densité et compacité : analogie et nuances
Étymologiquement ; densité vient du latin densitas; qui signifié;
«la qualité de ce qui est épais, compacte  » F.Gaffiot
Donc, il y a lieu ressemblance, cependant certaines nuances apparaissent dans la réalité des deux
éléments.
La ville compacte

Pour Vincent Fouchier; la densité «  le rapport entre une quantité ou un indicateur statistique
(habitats, populations…)et l’espace occupé (logement, surface….)  »
Mais cette définition est simpliste pour représenter une notion complexe, relative et sensible
devant les perceptions et les implications du sujet considéré.
La ville compacte consiste à; «  utiliser mieux et d’avantages les espaces existants…c’est donner
plus de destinations et plus de croisements, plus de possibilités d’activités, plus de monde »
Vincent Fouchier
La ville compacte est une; «  politique menée pour enrayer les effets négatifs du desserrèrent des
population et des activités des génération précédentes  »
F.choaye/ P, merlin
Donc la densité ne suffit pas à elle seule de définir les caractéristiques de la ville compacte. C’est
un indicateur. auquel il faut inclure l’intensification urbaine.
La ville compacte se veut une ville qui offre les même conditions à tous, qui utilise l’espace avec
efficacité et efficience, qui promeut la rencontre, la sociabilité et principalement elle réduit les
distance de mobilité, donc l’usage de l’automobile et moins de pollution.

Les caractéristiques de la ville


 Densité des résidences et de l’emploi élevée;
 Usage mixte des terrains et des bâtiments;
 Usage détaillé du territoire (proximité d’usages variés et tailles relativement petites des
parcelles de terrains);
 Interactions sociales et économiques augmentées;
 Développement urbain contenu, délimité par des limites claires;
 Infrastructures urbaines efficientes, particulièrement concernant les égouts et conduites
d’eau;
 Transport multimodal et moins polluants ;
 Degré élevé de connectivité des rues, incluant les trottoirs et pistes cyclables;
 Degré élevé d’imperméabilisation des surfaces;
 Ratio d’aires ouvertes peu élevé;
 Planification de l’aménagement du territoire centralisée ou en coordination étroite;
 Capacité fiscale suffisante des gouvernements pour financer les infrastructures et
installations urbaines.
Cours : La morphologie urbaine

Concept et définition

La morphologie urbaine: est l’étude de la forme urbaine.


La forme urbaine est;
• ‘’ l’ensemble des éléments du cadre urbain qui constituent un tout homogène’’
P. Merlin
• ‘’ un processus continu, et s’il est possible de la décrire et de la caractériser à une période
précise, on ne peut négliger pour la comprendre l’étude des périodes antérieures qui ont
conditionné son développement et l’on littéralement formé’’ Carlo aymonino
Se sont les géographes français et allemand auxquels revient le mérite de sa première utilisation
Récemment le concept de morphologie fut repris par les historiens (A. Chastel) et même par des
architecte italiens, comme Vittorio Gregotti,

Forme urbaine et paysage

‘’Le paysage est une portion du territoire vu par un observateur, ou s’inscrit une combinaison
de faits et des interactions dont on perçoit à un moment donné que le résultat global’’ J.Tricart
Il est une réalité qui reflète un système spatial qui n’est pas seulement naturel mais de plus en
plus urbaine.
Donc il est une vision partielle est subjectivede cette réalité, perçue et vécue.

Forme urbaine dans le système urbain global

L’étude des formes urbaines doit être replacé dans le système urbain global, des lors que la
ville est un système spatialisé complexe et ouvert.
‘’ un ensemble complexe d’éléments en interaction organisés en fonction d’un but’’
J. Rosnay
Le but est la recherche d’une prospérité pour la ville
Le système implique la cohérence entre les éléments
Le système urbain s’exprime dans une structure socio-spatiale, un tissu dont on peut
decrypter les logiques, et representer le fonctionnement via un sagittal
ELEMENTS: tracé, parcellaire et bâti STRUCTURE : modes d’organisation

MOYENS: logiques spontanée, réglementées

Le système morphologique
Le système morphologique est un des sous systèmes du système urbain, il peut être
décomposé en trois composantes ; des éléments qui forme une structure (mode
d’organisation de ces éléments)qui elle-même obéit à des logiques spontanée ou
réglementées qu’on appelle moyens.

1. Les éléments

Plan Parcellaire
Maillage

Usage
Site Bâti
1. Les éléments

Pour M.R.G Cozen, la forme urbaine est ; le plan, le bâti et l’usage du sol, mais qui peuvent être
détaillés en cinq principales:
 La plan: il implique la forme générale(plan général) de l’agglomération ou la macroforme,
qui est polygénique structurée par la trame viaire(le maillage), et le maillage de détail
(secteur de la ville, lotissement) souvent aussi polygénique.
 Le parcellaire: c’est le découpage du sol en lots ou parcelles pour son appropriation ou
son utilisation , il est très déterminé par le maillage, son évolution est lente mais il subit
des subdivisions multiples, il sert du support au bâti.
 Le bâti ou le tissu constructif : est composé d’immeubles caractérisés par leur âge, style,
leur élévation, mais aussi par les vides urbains et les espaces publics, c’est la combinaison
des plein et vides qui engendre une structure qu’on appelle tissu urbain.
 L’utilisation des sols: l’usage définit des ensembles fonctionnels dans la ville ‘’indus, il
triel, résidentiel, loisir, tertiaire’’, il détermine un parcellaire et des formes adaptées.
 Le site: influence considérablement les trois structures précédentes, il se définit par la
topographie, l’hydrographie ….

2. La structure

Elle concerne le mode d’organisation des éléments entre eux. Donc on parle de tissu
urbain, dont la constitution en découle. Il peut être continu ou discontinu, dense, étiré
suivant des axes routiers, ou parfois rompu par des obstacle physique, administratif
déterminant de densité………….

3. Les logiques et les moyens

Elle concernent les idéologie, les décision ou les processus à l’œuvre qui contribuent à la
création et formation d’une structure ou d’une combinaison plutôt qu’une autre.
Plan et maillage

La notion de plan véhicule un certain floue dans l’usage courant, il désigne à la fois ;
 la structuration générale de la forme de la ville
 au sens technique, l’expression graphique d’un schéma d’organisation
 une opération volontaire d’organisation, de planification
 en étude historique d’une ville, le plan est complexifié par juxtapositions et ajouts
successifs
Donc , il est préférable de parler de maillage
Le maillage: est l’élément de la forme urbaine constitué par la les réseaux de voiries.
Le maillage se manifeste en sous deux catégories; général et de détail

Le maillage général

C’est la première expression de la ville, le support structurelle du tissu urbain, bien qu’en
évolution permanente, il est l’élément stable de la forme urbaine.
Par son caractère de structure générale et globale de la ville, le maillage générale peut se
traduire par deux types:

Le maillage organique ou plan spontané Le plan volontaire ou imposé


Il existe un nombre considérable de tissus Est celui dont l’identification du principe de
urbains qui n’ obéissent à aucune règle création, les auteurs et les objectifs est permise. Il
d’organisation apparente (villes médiévales, peuvent être économique (logique de lotissement),
médinas). Déterminé par la logique de idéologique (conception de l’urbain et de
centralité et les contrainte du site l’urbanité). Le plan peut être complètement
artificiel; en ex nihilo (cas des villes nouvelles)
Le maillage de détail

Il s’observe à l’ échelle du morceau de la ville, voire de l’opération d’urbanisme.


Mais il ne peut se comprendre sans références au plan général. Il relève de la composition
urbaine, et résulte de la construction progressive et imbriquée est comparable à un palimpseste.

mailles et ilots

Le système du tracé des rues détermine un découpages en unités spatiales de tailles variables;
la maille, l’ilot et la parcelle.

La maille
La taille d’une maille, qui est elle même une unité spatiale de surface plus grande que celle d’un
ilot, dépend de la densité du maillage’ ’tracé des voies’’. À chaque fois le maillage est dense ; la
maille se rétrécie. Les grande mailles sont délimitées par des avenues et boulevard. Du centre vers
la périphérie leurs tailles varient entre 120m/60m , 60m/30m presque la taille d’un ilot moyens.
Dans les périphéries elles sont de 250m/500m à 250m/100 à 120 m.

DONT:
 M1,M2,M3,,,,,, sont des mailles
 I1,I2,,,,,,,,,, SONT DES ILOTS
 Z1,Z2 SONT DES ZONES
D’ACTIVITES CONCERTEES
L’Ilot
• La plus petite unité de l’espace urbain entièrement délimitée par des voies ’’ pâté de
maisons’’
• La première réflexion sur le rôle de l’ilot et sur la division de l’espace urbain est due à Cerda
dans son projet de l’extension de Barcelone 1859
• Domaine de residence relié au monde extérieur, la nature, la société par les voies.
• L’ilot, lui-même divisé en parcelles de tailles et formes variables.

Donc, l’espace urbain se fonde selon la logique


suivantmaillagemailles-ilots

parcelles

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