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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEURE ET DE LA RECHERCHE


SCIENTIFIQUE

FACULTE DES SCIENCES DE LA TERRE

DEPARTEMENT DES MINES

SPECIALITÉ : VALORISATION DES RESSOURCES MINERALES

Projet de cour sur :

Les risques peuvent en associer aux


déchets radioactifs

Dirigé par : Réalisé par :


 Dr.Bajouj
 Meriem Bouaicha
 Rayane sayeh

2020-2021
Sommaire :
Résumé……………………………………………………………………………………………………….02
Introduction………………………………………………………………………………………………..02
Définition de déchets ………………………………………………………………………………….02
Différents types de déchets ………………………………………………………………………..02
C’est quoi Un déchet radioactif …………………………………………………………………..03
D’où viennent les déchets radioactifs ………………………………………..04

Production d'électricité par l'énergie nucléaire ………………………………04

Démantèlement d'installations nucléaires ………………………………………………….04


Les applications en médecine, dans l'agriculture et l'industrie ……………………05
Déchets radioactifs radifères (umicore olen) ………………………………………………05

Substances norm/te-norm …………………………………………………………………………06

Sortes de déchets radioactifs ………………………………………………………………………06

Gestion des différentes catégories de déchets ……………………………………………07

Les risques peuvent en associer par les déchets radioactifs…………………………08

Conclusion………………………………………………………………………………………………..…10

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 Résumé

Il est impératif de traiter du problème des déchets radioactifs afin de ne pas en laisser la charge aux
générations futures.
Depuis l’apparition de l’industrie nucléaire, ses déchets sont entreposés dans des installations de
stockage provisoires en attendant que des solutions définitives soient trouvées. Les pays européens
n’ont pas les mêmes politiques nucléaires ni les mêmes programmes de gestion des déchets
nucléaires. Il semble pourtant que l’on s’accorde à reconnaître que le stockage dans des dépôts
géologiques dans lesquels le confinement physique et chimique des déchets est assuré à la fois par
des barrières naturelles et des dispositifs ouvragés soit le moyen le plus approprié de traiter les
déchets.
La transparence est la voie qu’il conviendrait de suivre lorsque l’on étudie les possibilités en matière
de gestion des déchets radioactifs et les autorités locales devraient, dans la mesure du possible, être
associées au processus décisionnel.
Le rapport donne un aperçu de la manière dont les déchets radioactifs sont actuellement gérés en
Europe, en incluant une série d’études de cas, et formule des recommandations pour que les
meilleures solutions possibles soient appliquées à l’échelle paneuropéenne

 Introduction :
C’est quoi un déchet ?
 Définition de déchets :
Selon le Code de l’Environnement (art. L541-1), un déchet est « tout résidu d'un
processus de production, de transformation ou d'utilisation, toute
substance, matériau, produit ou plus généralement tout bien, meuble abandonné
ou que son détenteur destine à l'abandon ». Autrement dit, tout élément qui est
abandonné est un déchet. Ce n'est pas pour autant que cet élément est
inutilisable, en l'état ou après modification. Seuls ceux qui sont qualifiés
de déchets ultimes sont réellement inutilisables et doivent être stockés pour
éviter des pollutions de l’environnement.
En France, chaque habitant jette en moyenne quelque 354 kg de déchets par an
dans sa poubelle. À cela s'ajoutent les déchets produits par l'industrie et les
entreprises, par l'agriculture ou encore par les activités de soin. Au total, la
moyenne de déchets produits par Français avoisine les 14 tonnes par an !
Environ un tiers est incinéré, un tiers est valorisé (recyclage, compostage
ou méthanisation) et un tiers mis en décharge.

 Différents types de déchets :


Selon leur nature, leur provenance ou encore leur caractère toxique, les
déchets se répartissent en différentes catégories :
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 les déchets ménagers -- parmi lesquels les ordures ménagères à incinérer et
les déchets recyclables triés -- que nous produisons dans la vie de tous les
jours ;
 les déchets non dangereux des activités économiques qui ressemblent aux
 déchets ménagers, mais sont produits par des entreprises ou des industriels ;
 les déchets toxiques des activités économiques qui représentent un danger
pour la santé et pour l'environnement ;
 les déchets d'activités de soins à risques infectieux qui nécessitent un
traitement particulier ;
 les déchets inertes qui peuvent être réutilisés en sous-couches pour les routes
ou enfouis dans des centres de stockage des déchets ;
 les déchets des activités agricoles qui sont traités dans des centres
spécialisés ;
 les déchets radioactifs qui sont confiés à l'Agence nationale pour la gestion
des déchets radioactifs.

 Un déchet radioactif :
Est un déchet qui, du fait du niveau de sa radioactivité, nécessite des
mesures de radioprotection particulières. Ces déchets doivent
réglementairement faire l'objet d'une caractérisation radiologique (par le
producteur de déchets) et d'un contrôle (par le centre de stockage), afin
d'assurer que leur stockage est adapté à leur radioactivité éventuelle, et ne
crée pas de risque radiologique. Le cas échéant, dans de nombreux pays,
des « déchets nucléaires » sans radioactivité significative peuvent être
« libérés » après contrôle, pour être traités comme des déchets d'activités
économiques de même type.
La plus grande partie des déchets radioactifs provient de l'industrie
nucléaire qui utilise et génère des matières radioactives dans les différentes
étapes du cycle du combustible nucléaire. Les déchets radioactifs
proviennent également de la médecine nucléaire, d'industries non
nucléaires (extraction des terres rares par exemple), de l'utilisation passée
d'éléments radioactifs (paratonnerres à l'américium, etc.) ou encore des
usages militaires de l'énergie nucléaire (fabrication d'armes atomiques en
particulier).

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D'où viennent les déchets radioactifs :

Production d'électricité par l'énergie nucléaire :

La majeure partie des déchets radioactifs est produite dans les entreprises
actives dans la production d'électricité via l'énergie nucléaire. Une centrale
nucléaire génère quotidiennement des déchets radioactifs autres que le
combustible usé. Ces déchets se composent entre autres de pièces de
rechange (tubes, valves), de résidus issus des installations de purification de
l'eau et du gaz (boues et filtres) et de vêtements de protection (gants et sur
chaussures).

Démantèlement d'installations nucléaires :

Lors du déclassement, les installations nucléaires qui ne sont plus utilisées


sont débarrassées de leur contamination radioactive. Les équipements
contaminés sont démontés et les surfaces contaminées sont raclées. Les
matières et équipements complètement décontaminés peuvent alors être

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recyclés ou traités comme les déchets industriels ordinaires. Le reste, ce sont
des déchets radioactifs.

Les applications en médecine, dans l'agriculture et l'industrie :

Dans les hôpitaux on fait tous les jours appel aux matières radioactives et au
rayonnement ionisant, tant pour la détection des maladies que pour leur
traitement. Certains aliments sont irradiés de manière à en éliminer les
germes pathogènes et à prolonger leur temps de conservation. Les matières
radioactives sont utilisées pour radiographier les soudures comme ici dans
des canalisations. Leur utilisation produit des déchets radioactifs.

Déchets radioactifs radifères (Umicore Olen) :

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La production de radium et d'oxyde d'uranium sur le site d’Umicore à Olen
a donné lieu à un héritage de pollution radiologique. L’assainissement de ce
site libère des substances radioactives. Certaines substances radioactives
radifères n’ont pas obtenu le statut de « déchets ».

Substances norm/te-norm :

Certains types de substances n’ont actuellement pas le statut de déchets


radioactifs, mais pourraient acquérir ce statut ultérieurement. C’est
notamment le cas des matières radioactives naturelles (naturally occuring
radioactive materials – NORM), des matières premières contenant des
concentrations non négligeables de radionucléides naturels utilisés dans
certaines activités industrielles.

 Sortes de déchets radioactifs :

Pour leur gestion à court terme, les déchets radioactifs (conditionnés ou non)
sont principalement différenciés sur la base de leur niveau d'activité et de la
nature des rayonnements qu'ils émettent. Pour leur gestion à long terme, les
déchets radioactifs conditionnés se répartissent en fonction de leur niveau
d'activité et de leur période ou demi-vie.
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Gestion des différentes catégories de déchets :

Schéma de classification de déchets et de leur gestion selon la durée de vie radioactive et


l'intensité de radioactivité.
Article détaillé : Gestion des déchets radioactifs en France.
:

 Les déchets radioactifs qui nécessitent des mesures de protection élaborées


et spécifiques sont les déchets de haute activité et à vie longue (HAVL). Ils
sont principalement issus du combustible usé des centrales nucléaires. Leur
radioactivité reste notable pendant des centaines de milliers, voire millions
d'années (mais pas à un niveau « hautement radioactif » sur toute cette
période). L'option de gestion actuellement retenue est le confinement
géologique (stockage des déchets radioactifs en couche géologique
profonde). Une fois enfouis, ces déchets restent in situ des HA-VL pendant
une longue durée : le fait d'être sous terre ne change pas leur nature, ils se
transforment en déchets 'MA' progressivement. La nature de la « barrière »
(conditionnement, évolution des couches géologiques), plus ou moins sûre
sur la longue durée, est l'élément de sécurité à évaluer pour définir le
niveau de protection.
 Les déchets à faible et moyenne activité et à vie courte représentent des
volumes beaucoup plus importants, mais les problèmes qu'ils posent sont
beaucoup plus classiques. Ce sont principalement les déchets
technologiques (gants, combinaisons, outils, etc.) qui ont été contaminés
pendant leur utilisation en centrale ou dans une installation du cycle. Ils
doivent être gérée de manière à protéger les populations présentes et
futures de la radio toxicité des substances qu'ils contiennent ; mais étant « à
vie courte », la radioprotection qu’ils imposent ne dépasse pas 300 ans, et
peut être gérée à échelle historique. Au-delà, cette gestion n'est pas
fondamentalement différente de celle de déchets d'activités
économiques contenant des produits chimiques toxiques, comme des
déchets contaminés au mercure ou au plomb, dont la toxicité chimique est
éternelle.

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 Enfin, les déchets dits à « très faible activité » (TFA) n'ont la plupart du
temps pas de radioactivité significativement différente de la radioactivité
ambiante : ce sont des déchets banals, industriels ou ménagers (gravats,
appareillages, consommables, tenues de protection...) qui ont été produits
dans des zones en contact avec des produits radioactifs, et sont de ce fait
susceptibles d'être marqués par des traces de radioactivité. Ils ne sont
pratiquement pas radioactifs, et les volumes attendus sont beaucoup plus
importants que ceux des autres catégories. De nombreux pays acceptent
des « seuils libératoires » sur la radioactivité effective, en dessous desquels
les déchets peuvent être traités dans des filières classiques ; la France
présente la singularité de ne pas avoir de seuil libératoire, et d'imposer une
filière spécifique à ces déchets TFA .
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 Les risques peuvent en associer parles déchets radioactifs :


Le traitement de ces déchets doit permettre de maîtriser le risque radiologique
qu'ils peuvent représenter, et peut conduire à différentes stratégies. Le
confinement a pour but de les isoler de l'environnement humain pendant une
période de temps suffisamment longue pour que toute diffusion ultérieure de
radionucléides n'occasionne pas un risque radiologique inacceptable, même à
longue échéance. La dispersion dans l'environnement (sous formes d'effluents
liquides ou gazeux et dans des limites d'activité et de concentration d'activité
strictement contrôlées) n'est possible que pour des rejets de faible activité, ou
pour des isotopes peu radiotoxiques et à vie courte.

La gestion des déchets radioactifs est un grave problème de société. Nul pays
au monde n’a de solution pour en résoudre les casse-tête sociétal, technique,
financier et social. L’industrie nucléaire s’évertue à cloisonner les différentes
facettes de ce problème, pour en occulter les risques et les enjeux. Adoptons la
stratégie inverse : mutualisons nos analyses et nos moyens, et construisons des
synergies.
Le Les sites de stockage et d’enfouissement ne résument pas à eux seuls le
problème des déchets radioactifs, bien qu’ils en soient la dimension la mieux
connue du grand public.

Le démantèlement des “installations nucléaires de base” (INB) hors service,


c’est-à-dire la déconstruction des réacteurs et autres usines de la filière
nucléaire, va générer d’énormes quantités de déchets radioactifs. Sans oublier
les déblais radioactifs laissés à l’abandon dans plus de 200 anciennes mines
d’uranium sur le sol français.

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Le “retraitement” désigne improprement l’industrie qui extrait le plutonium du
combustible usé, et en utilise une partie pour fabriquer du combustible MOX,
qui sert d’alibi à cette industrie. Au passage, on génère de nouveaux déchets…

Les transports de déchets radioactifs sillonnent régulièrement la France pour


rejoindre les usines de “retraitement” et les sites de stockage. Avec les
chantiers de démantèlement, ces transports se multiplieront... et avec eux, de
sérieux risques d’irradiation et de contamination, d’accident, d’attentat et de
vol de matières radioactives.
Un groupe de travail transversal DDT (Déchets Démantèlement Transport) s’est
constitué autour de ces quatre axes complémentaires. Incluant déjà des
représentants de plusieurs associations membres du Réseau qui travaillent sur
ces questions, ce groupe doit se renforcer pour gagner en capacité de travail et
en efficacité

Considérant que :
- la filière nucléaire produit à toutes ses étapes des déchets et des rejets
radioactifs, qui sont dangereux pour la santé et l’environnement pendant des
millénaires ;
- les déchets radioactifs sont en réalité notoirement ingérables ;
- les décideurs, industriels et politiques, nient cette réalité, ne respectent pas
ou contournent les lois et les normes applicables, et sont juges et parties, faute
de contre-expertises indépendantes financées sur des budgets publics.

Il faut impérativement :
1) Arrêter de produire des déchets radioactifs (mines, enrichissement,
centrales, extraction du plutonium, armement nucléaire).
2) Arrêter d’extraire le plutonium des combustibles irradiés (cette opération est
improprement nommée "retraitement").
3) Ne créer aucun nouveau site de stockage de déchets.
4) Exclure tout enfouissement de déchets en grande profondeur.
5) Entreposer les déchets sur site pour limiter les transports de matières
radioactives.
6) Placer la filière nucléaire sous le contrôle d’organismes réellement
indépendants de celle-ci.
7) Subordonner la stratégie globale de démantèlement des installations
nucléaires aux conclusions d’un débat public national préalable, démocratique
et équitable envers toutes les parties prenantes.*

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8) Inclure les mines d’uranium, pour la plupart laissées à l’abandon, dans la
stratégie globale de démantèlement des installations nucléaires.

 Conclusion :

La problématique des déchets nucléaires ne se résume pas à la conception


technique d’une installation de stockage définitif : elle met aussi en jeu des
questions éthiques et morales, et notamment celle de nos responsabilités à
l’égard des générations futures. Elle pose en outre des dilemmes existentiels
fondamentaux et des devoirs moraux, face à des questions pour lesquelles
nous ne disposons pas de tous les éléments, du fait de nos connaissances
incomplètes et d’autres incertitudes ; nous ignorons par exemple si nous serons
en mesure de maîtriser des changements climatiques de grande ampleur ou si
des événements tels qu’un séisme majeur seraient à même de détruire un
dépôt donné.
Cette approche devrait conduire à construire les dépôts de combustible
nucléaire usé de telle manière qu’ils ne nécessitent ni entretien ni surveillance,
même à long terme, en laissant principalement aux générations futures le soin
d’améliorer, après contrôle, le système d’évacuation définitive.

10
 Bibliographie :
 Laure Noualhat, Déchets. Le cauchemar du nucléaire, (préface d'Hubert
Reeves), Seuil, 2009 (ISBN 9782021005387)
 (en) Long-Lived Activation Products in Reactor Materials, NUREG/CR-
3474, accessible en ligne [archive]
 (en) Radiological Characterization of Shut Down Nuclear Reactors for
Decommissioning Purposes, Agence internationale de l'énergie
atomique 1998 accessible en ligne [PDF]

Liens externes :
Déchets-radioactifs.com [archive] Site d'information sur la radioactivité, les
déchets radioactifs et leur gestion.

 Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs [archive].


 Déchets nucléaires [archive] de la Société Française d'Énergie Nucléaire.
 Inventaire national des matières et déchets radioactifs

En quoi diffèrent-ils des déchets traditionnels ?


Les déchets radioactifs contiennent des substances émettant un rayonnement ionisant. Ce
rayonnement peut être riche en énergie. Il peut par conséquent endommager des tissus vivants
et représenter un danger pour notre santé. Tant que la radioactivité présente dans les déchets
ne diminue pas par décroissance naturelle jusqu'au niveau de fond naturel, il faut veiller à ce

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