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2020-2021
Sommaire :
Résumé……………………………………………………………………………………………………….02
Introduction………………………………………………………………………………………………..02
Définition de déchets ………………………………………………………………………………….02
Différents types de déchets ………………………………………………………………………..02
C’est quoi Un déchet radioactif …………………………………………………………………..03
D’où viennent les déchets radioactifs ………………………………………..04
Conclusion………………………………………………………………………………………………..…10
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Résumé
Il est impératif de traiter du problème des déchets radioactifs afin de ne pas en laisser la charge aux
générations futures.
Depuis l’apparition de l’industrie nucléaire, ses déchets sont entreposés dans des installations de
stockage provisoires en attendant que des solutions définitives soient trouvées. Les pays européens
n’ont pas les mêmes politiques nucléaires ni les mêmes programmes de gestion des déchets
nucléaires. Il semble pourtant que l’on s’accorde à reconnaître que le stockage dans des dépôts
géologiques dans lesquels le confinement physique et chimique des déchets est assuré à la fois par
des barrières naturelles et des dispositifs ouvragés soit le moyen le plus approprié de traiter les
déchets.
La transparence est la voie qu’il conviendrait de suivre lorsque l’on étudie les possibilités en matière
de gestion des déchets radioactifs et les autorités locales devraient, dans la mesure du possible, être
associées au processus décisionnel.
Le rapport donne un aperçu de la manière dont les déchets radioactifs sont actuellement gérés en
Europe, en incluant une série d’études de cas, et formule des recommandations pour que les
meilleures solutions possibles soient appliquées à l’échelle paneuropéenne
Introduction :
C’est quoi un déchet ?
Définition de déchets :
Selon le Code de l’Environnement (art. L541-1), un déchet est « tout résidu d'un
processus de production, de transformation ou d'utilisation, toute
substance, matériau, produit ou plus généralement tout bien, meuble abandonné
ou que son détenteur destine à l'abandon ». Autrement dit, tout élément qui est
abandonné est un déchet. Ce n'est pas pour autant que cet élément est
inutilisable, en l'état ou après modification. Seuls ceux qui sont qualifiés
de déchets ultimes sont réellement inutilisables et doivent être stockés pour
éviter des pollutions de l’environnement.
En France, chaque habitant jette en moyenne quelque 354 kg de déchets par an
dans sa poubelle. À cela s'ajoutent les déchets produits par l'industrie et les
entreprises, par l'agriculture ou encore par les activités de soin. Au total, la
moyenne de déchets produits par Français avoisine les 14 tonnes par an !
Environ un tiers est incinéré, un tiers est valorisé (recyclage, compostage
ou méthanisation) et un tiers mis en décharge.
Un déchet radioactif :
Est un déchet qui, du fait du niveau de sa radioactivité, nécessite des
mesures de radioprotection particulières. Ces déchets doivent
réglementairement faire l'objet d'une caractérisation radiologique (par le
producteur de déchets) et d'un contrôle (par le centre de stockage), afin
d'assurer que leur stockage est adapté à leur radioactivité éventuelle, et ne
crée pas de risque radiologique. Le cas échéant, dans de nombreux pays,
des « déchets nucléaires » sans radioactivité significative peuvent être
« libérés » après contrôle, pour être traités comme des déchets d'activités
économiques de même type.
La plus grande partie des déchets radioactifs provient de l'industrie
nucléaire qui utilise et génère des matières radioactives dans les différentes
étapes du cycle du combustible nucléaire. Les déchets radioactifs
proviennent également de la médecine nucléaire, d'industries non
nucléaires (extraction des terres rares par exemple), de l'utilisation passée
d'éléments radioactifs (paratonnerres à l'américium, etc.) ou encore des
usages militaires de l'énergie nucléaire (fabrication d'armes atomiques en
particulier).
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D'où viennent les déchets radioactifs :
La majeure partie des déchets radioactifs est produite dans les entreprises
actives dans la production d'électricité via l'énergie nucléaire. Une centrale
nucléaire génère quotidiennement des déchets radioactifs autres que le
combustible usé. Ces déchets se composent entre autres de pièces de
rechange (tubes, valves), de résidus issus des installations de purification de
l'eau et du gaz (boues et filtres) et de vêtements de protection (gants et sur
chaussures).
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recyclés ou traités comme les déchets industriels ordinaires. Le reste, ce sont
des déchets radioactifs.
Dans les hôpitaux on fait tous les jours appel aux matières radioactives et au
rayonnement ionisant, tant pour la détection des maladies que pour leur
traitement. Certains aliments sont irradiés de manière à en éliminer les
germes pathogènes et à prolonger leur temps de conservation. Les matières
radioactives sont utilisées pour radiographier les soudures comme ici dans
des canalisations. Leur utilisation produit des déchets radioactifs.
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La production de radium et d'oxyde d'uranium sur le site d’Umicore à Olen
a donné lieu à un héritage de pollution radiologique. L’assainissement de ce
site libère des substances radioactives. Certaines substances radioactives
radifères n’ont pas obtenu le statut de « déchets ».
Substances norm/te-norm :
Pour leur gestion à court terme, les déchets radioactifs (conditionnés ou non)
sont principalement différenciés sur la base de leur niveau d'activité et de la
nature des rayonnements qu'ils émettent. Pour leur gestion à long terme, les
déchets radioactifs conditionnés se répartissent en fonction de leur niveau
d'activité et de leur période ou demi-vie.
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Gestion des différentes catégories de déchets :
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Enfin, les déchets dits à « très faible activité » (TFA) n'ont la plupart du
temps pas de radioactivité significativement différente de la radioactivité
ambiante : ce sont des déchets banals, industriels ou ménagers (gravats,
appareillages, consommables, tenues de protection...) qui ont été produits
dans des zones en contact avec des produits radioactifs, et sont de ce fait
susceptibles d'être marqués par des traces de radioactivité. Ils ne sont
pratiquement pas radioactifs, et les volumes attendus sont beaucoup plus
importants que ceux des autres catégories. De nombreux pays acceptent
des « seuils libératoires » sur la radioactivité effective, en dessous desquels
les déchets peuvent être traités dans des filières classiques ; la France
présente la singularité de ne pas avoir de seuil libératoire, et d'imposer une
filière spécifique à ces déchets TFA .
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La gestion des déchets radioactifs est un grave problème de société. Nul pays
au monde n’a de solution pour en résoudre les casse-tête sociétal, technique,
financier et social. L’industrie nucléaire s’évertue à cloisonner les différentes
facettes de ce problème, pour en occulter les risques et les enjeux. Adoptons la
stratégie inverse : mutualisons nos analyses et nos moyens, et construisons des
synergies.
Le Les sites de stockage et d’enfouissement ne résument pas à eux seuls le
problème des déchets radioactifs, bien qu’ils en soient la dimension la mieux
connue du grand public.
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Le “retraitement” désigne improprement l’industrie qui extrait le plutonium du
combustible usé, et en utilise une partie pour fabriquer du combustible MOX,
qui sert d’alibi à cette industrie. Au passage, on génère de nouveaux déchets…
Considérant que :
- la filière nucléaire produit à toutes ses étapes des déchets et des rejets
radioactifs, qui sont dangereux pour la santé et l’environnement pendant des
millénaires ;
- les déchets radioactifs sont en réalité notoirement ingérables ;
- les décideurs, industriels et politiques, nient cette réalité, ne respectent pas
ou contournent les lois et les normes applicables, et sont juges et parties, faute
de contre-expertises indépendantes financées sur des budgets publics.
Il faut impérativement :
1) Arrêter de produire des déchets radioactifs (mines, enrichissement,
centrales, extraction du plutonium, armement nucléaire).
2) Arrêter d’extraire le plutonium des combustibles irradiés (cette opération est
improprement nommée "retraitement").
3) Ne créer aucun nouveau site de stockage de déchets.
4) Exclure tout enfouissement de déchets en grande profondeur.
5) Entreposer les déchets sur site pour limiter les transports de matières
radioactives.
6) Placer la filière nucléaire sous le contrôle d’organismes réellement
indépendants de celle-ci.
7) Subordonner la stratégie globale de démantèlement des installations
nucléaires aux conclusions d’un débat public national préalable, démocratique
et équitable envers toutes les parties prenantes.*
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8) Inclure les mines d’uranium, pour la plupart laissées à l’abandon, dans la
stratégie globale de démantèlement des installations nucléaires.
Conclusion :
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Bibliographie :
Laure Noualhat, Déchets. Le cauchemar du nucléaire, (préface d'Hubert
Reeves), Seuil, 2009 (ISBN 9782021005387)
(en) Long-Lived Activation Products in Reactor Materials, NUREG/CR-
3474, accessible en ligne [archive]
(en) Radiological Characterization of Shut Down Nuclear Reactors for
Decommissioning Purposes, Agence internationale de l'énergie
atomique 1998 accessible en ligne [PDF]
Liens externes :
Déchets-radioactifs.com [archive] Site d'information sur la radioactivité, les
déchets radioactifs et leur gestion.
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