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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

Paix- Travail-Patrie Peace-Work- Fatherland


********** **********
MINISTERE DE MINISTRY OF HIGHER
L’ENSEIGNEMENT EDUCATION
SUPERIEUR **********
********** THE UNIVERSITY OF MAROUA
UNIVERSITE DE MAROUA **********
********** FACULTY OF MINES AND
FACULTE DES MINES ET DES PETROLEUM INDUSTRIES
INDUSTRIES PETROLIERES **********
********** DEPARTMENT OF INDUSTRIAL
DEPARTEMENT SECURITE SECURITY QUALITY AND
INDUSTRIELLE QUALITE ET ENVIRONMENT
ENVIRONNEMENT

SECURITE INDUSTRIELLE QUALITE ET ENVIRONNEMENT

Filière : SQE IC3

UE : SECURITE, SANTE, ENVIRONNEMENT ET


REGLEMENTATION EN INDUSTRIES
Thème : EVOLUTION DES DECHETS DANS
L’ENTREPRISE CIMENCAM FIGUIL

REALISE PAR:
➢ DJINDJO NWIYO OLIVE
➢ DJOB DAREL RACHEL
➢ DJOMATCHOUA CHOUAKO VICTOIRE
➢ DJOMO KOUAGNOU MARTINE VIANIE
➢ EDONG EDONG JORDY SIMONY STAR
➢ ETIMBI ATANGANA WILFRIED TUDAL
➢ EWANG VALERIE EPIE
➢ FESSABSI FAIDJAOU CHARLES

SUPERVISE PAR:

DR. NJEUDJANG KASI

Année Académique : 2020-2021

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Table des matières
INTRODUCTION .................................................................................................... 3

I. Présentation et historique de la CIMENCAM ................................................. 4

1. Présentation....................................................................................................... 4

2. Historique .......................................................................................................... 4

II. La classification des déchets ............................................................................... 4

1. Classification selon le producteur du déchet ................................................. 4

2. Classification selon les propriétés du déchet ................................................. 5

3. Classification selon le secteur de production ..................................................... 5

III. Evolution des déchets .......................................................................................... 7

1. Evolution des déchets atmosphériques et ses incidences sanitaires ............. 7

2. Evolution des déchets chimiques ................................................................... 12

Conclusion ............................................................................................................... 14

2
INTRODUCTION

Depuis le 19è siècle, le monde a subir une grande évolution des progrès scientifiques et
techniques qui a engendré un boom industriel. Bien que cette évolution industrielle ait eu à
développer notre monde, elle est à la cause de l'émission de nombreux déchets dans
l'environnement qui ont un impact sur la vie des Hommes sur la terre. De ce fait, nous
pouvons définir déchets selon le code de l’Environnement (art. L541-1) << tout résidu d'un
processus de production, toute substance, matériau, produit ou plus généralement tout bien,
meuble abandonné ou que son détenteur destiné à l'abandon>>. Il importerait pour nous dans
ce devoir d'énumérer les différents déchets rencontrés et leur évolution dans l'industrie
CIMENCAM à Figuil.

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I. Présentation et historique de la CIMENCAM
1. Présentation
L'entreprise camerounaise Cimencam produit et vend du ciment, granulats et béton prêt à
l'utilisation sur tout l'étendu du triangle national. L'entreprise possède trois usines réparties
comme suit :
- une cimenterie implantée à Figuil dans la région du Nord
-un central à béton intégrée à Olimbé dans la région du centre précisément à Yaoundé
- une station de broyage situé à bonaberie sur les berges du fleuve Wouri à Douala
L'entreprise Cimencam en elle repose sur une grande équipe de plusieurs centaines femmes et
d'hommes dont les aptitudes et les compétences ne sont plus à prouver. L'entreprise repose
aussi sur son chiffre d'affaires qui passe de très loin la barre de 50 milliards de francs, en 2013
Cimencam réalise un chiffre d'affaires de 85 milliards de francs.

2. Historique
Cimencam fut créé en 1963, son siège social est situé dans la capitale économique du
Cameroun Douala. C'est une société anonyme dont le secteur d'activité est la construction à
travers la production du ciment, granulats et béton. Cimencam est une filiale du groupe
LafargeHolcim et aujourd'hui leader dans son domaine d'activité pas seulement sur le
territoire national, mais aussi en Afrique centrale, cette entreprise à pour slogan : construire
des villes meilleures

II. La classification des déchets

Globalement il existe une grande variété de déchets. Ils peuvent être classés selon différents
critères : producteur du déchet, propriétés du déchet, secteur où est produit le déchet. Ce
classement permet de distinguer les règles applicables par les acteurs de la gestion des déchets
et de moduler ces règles en fonction des capacités du producteur et des risques associés à la
manipulation du déchet.

1. Classification selon le producteur du déchet

Les déchets peuvent être divisés en deux classes :

• Les « déchets ménagers », dont le producteur initial est un ménage ;


• Les « déchets d’activités économiques » (DAE), dont le producteur initial n’est pas
un ménage.

La gestion des déchets ménagers relève de la responsabilité des collectivités territoriales, dans
le cadre du service public de gestion des déchets.

La gestion des déchets d’activités économiques est de la responsabilité du producteur initial


de ces déchets, qui peut par exemple contractualiser avec un prestataire privé pour
l’enlèvement et la gestion de ses déchets, dans le respect des exigences réglementaires
concernant le tri des déchets des professionnels.
4
Dans ce cadre, de manière générale, les déchets des activités économiques ne relèvent pas du
service public de gestion des déchets. Les collectivités peuvent cependant faire bénéficier les
professionnels de ce service, pour certains types de déchets appelés assimilés, pour lesquels il
n’existe pas de sujétions techniques particulières par rapport à la gestion des déchets des
ménages. On parle alors de « déchets ménagers et assimilés » (DMA). Les collectivités
peuvent fixer des limites de quantités pour la prise en charge de ces déchets assimilés.

2. Classification selon les propriétés du déchet

Les déchets peuvent être divisés en trois catégories :

• Les déchets dangereux (DD) : il s’agit des déchets qui présentent une ou plusieurs
des 15 propriétés de danger définies au niveau européen : inflammables, toxiques,
dangereux pour l’environnement. Les déchets dangereux font l’objet de règles de
gestion particulières en raison des risques particuliers d’impact environnemental et
sanitaire associés à leur manipulation.
• Les déchets non dangereux (DND) : il s’agit de déchets qui ne présentent aucune des
15 propriétés de danger définies au niveau européen. Les règles de gestion sont plus
souples que pour les déchets dangereux. Il s’agit par exemple de biodéchets, de
déchets de verre ou de plastique, de bois, etc.
• Les déchets non dangereux inertes : parmi les déchets non dangereux, ce sont des
déchets qui ne subissent aucune modification physique, chimique ou biologique
importante, qui ne se décomposent pas, ne brûlent pas, ne produisent aucune réaction
physique ou chimique, ne sont pas biodégradables et ne détériorent pas les matières
avec lesquelles ils entrent en contact d’une manière susceptible d’entraîner des
atteintes à l’environnement ou à la santé humaine. Il s’agit en majorité de déchets
provenant du secteur du bâtiment et des travaux publics (déchets de béton, de briques,
de tuiles).

3. Classification selon le secteur de production

La nomenclature des déchets est une codification réglementaire établie au niveau européen
qui permet d’identifier chaque type de déchet par un code à six chiffres faisant référence au
secteur de production du déchet. Les déchets dangereux sont signalés par une étoile après le
code.

La nomenclature des déchets est la référence en termes de classification des déchets. Le code
du déchet issu de cette nomenclature est nécessaire dans tous les documents officiels de
gestion de ce déchet. Nous pouvons voir le résumé et la quantité totale en terme maximal
annuel de chaque type de déchets dans le tableau ci-dessous :

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TABLEAU DE CLASSIFICATION DECHETS
Type de Codes des Nature des Déchets Quantité Mode de
déchets déchets (article déchets totale(tonnage traitements
R 541 - 8 du maximal
code de annuel)
l'environnement)
Biodéchets 02 06 Déchets de Produits 104 687 Alimentation
boulangerie, cuits tonnes pour
pâtisserie, Produits 5 383 tonnes l'élevage
confiserie crus porcin et
fabrication
(alimentaires)
des appâts
pour les
poissons via
la société
LBTA
Déchets 15 01 01 Emballages en Cartons 111 000 Valorisation
non papier/carton tonnes matière et
dangereux Sac de 13 200 sacs recyclage
farine
Sac de sucre 18 000 sacs
Papiers A3 :
bureaux 72ramettes
A4 : 900
ramettes
Papiers Aucun
toilettes traitement
Essuie-main
Chiffon 27 000 par an Valorisation
d’essuyage matière et
(lavette bleu) recyclage
Blouse 9875 unités
jetable
(plastique)
Combinaison 200 unités
jetable
(plastique)
Déchets 14 06 Déchets de Déchets de 550L/an Les agents
dangereux solvants solvants réfrigérants
(acides, bases, Agents NC sont
alcalins), réfrigérants récupérés
d'agents (R22, R404A, par les
réfrigérants R407F, fournisseurs
R410A et
R434A)

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III. Evolution des déchets

1. Evolution des déchets atmosphériques et ses incidences sanitaires


Le déchet atmosphérique a figuil est due au transport par trémie vers la zone de
chargement des camions de transport à l’usine et, d’autre part, lors des opérations de
fabrication des carreaux de marbre, du ciment et de la chaux dans les usines (figure 1 a, b,
c).

Figure 1 a, b, c. Quelques modalités de rejet et de soulèvement de la poussière.

Émission de la poussière et de la fumée par la cheminée de l’usine CIMENCAM à Figuil.


Émission de la poussière à la trémie de la carrière de Bergui.
Émission de la poussière au passage des camions sur la route de la carrière de Biou.

Source : Cliché Oumarou Toumba

La cimenterie et la marbrerie de Figuil émettent dans l’atmosphère du silicate issu des


calcaires et marbres. Ces émissions ont été évaluées respectivement à plus de 200μg/m 3
par jour pendant les saisons sèches de mars 2012 et 2013 et à plus de 100μg/m3 pendant la
saison pluvieuse du mois d’août 2013 aux alentours des usines CIMENCAM, Chaux
Rocca et des routes menant aux carrières.
En prenant en compte la concentration de poussières émises sur trois jours, on constate
qu’elle est variable suivant la zone bien que sensiblement égale. (Tableau 1, figure 2).

Tableau 1. Mesures de concentration de poussière dans les zones minières de Bidzar-Figuil.

Source : enquêtes de terrain, 2012 et 2013

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Figure 2. Répartition de trois jours de concentration de poussières par zone.

En mars 2012 et 2013, les alentours de l’usine Chaux Rocca et la route Bergui-Bidzar
étaient les plus poussiéreux (plus de 300 μg/m3), même si en mars 2013 nous avons
observé une légère baisse. Celle-ci était due à un début d’application de mesure de
contrôle environnemental par la société Chaux Rocca. En effet, en août 2013, nous avons
enregistré, en général, moins de 200 μg/m3. Plus marquant, sur la route Bergui-Bidzar, au
premier jour de mesure, la concentration de poussière a été de 101,7 μg/m3. Ce faible taux
s’explique peut-être par la pluie tombée au petit matin.
En 2008, Watio Zebabou, en 4 minutes, avait enregistré à la bande d’entrée des broyeurs
une concentration de 1438 µg/m3 et de 249 µg/m3 au pied de la trémie crue (figures 4 et
5). Ces mesures révèlent que l’origine du rejet de la poussière se trouve à l’intérieur de
l’usine et les sources de pollution sont multiples.
Nos mesures et celles de Watio Zebabou (2008) prouvent donc que la concentration de
poussières est deux fois plus élevée que la moyenne annuelle (80 µg/m3) ou la moyenne
journalière (260 µg/m3) prescrite par les Normes Environnementales et procédure
d’inspection au Cameroun.

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Figure 3. Concentration de poussières totales aux bandes d’entrée des broyeurs 1 et 2, côté
tour.

Source : Watio, 2008

Figure 4. Concentration de poussière au pied de la trémie crue.

Source : Watio, 2008


Les myriades de poussières ainsi émises ont des effets indésirables sur l’organisme
humain. Ce qui explique l’état maladif de la population environnante. En effet, on observe
un ratio 4/10 cas de maladies d’infections pulmonaires telles que : bronchite, pneumonie,
tuberculose, asthme... En 2011, on a recensé plus de 20% de personnes souffrant de
troubles respiratoires (tableau 2). Ces maladies pulmonaires résultent de l’absorption de
fines particules de poussières (< 2µm) qui atteignent les alvéoles pulmonaires (Renoux,
1984 ; Niessner, 1986 ; Almeida, 1991 et Jaenicke, 1993). Ces infections étaient par le
passé (années 1980-90) inhérentes à la saison sèche, pourtant à l’heure actuelle elles sont
des endémies non saisonnières. (Tableau 2).

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Tableau 2. Taux de la population (%) souffrant des maladies respiratoires de 1987 à 2012, par
mois.

La figure 5 présente l’évolution du taux de malades de 1987 à 2012, dans l’arrondissement de


Figuil. De 1987 à 1994, en saison sèche (de septembre à mai), les formations sanitaires ont
enregistré plus de malades qu’en saison pluvieuse (de juin à août), au total 2 956 malades4,
soit un taux relatif de 9 %. De 1995 à 2002, la situation s’aggrave : 6 174 malades ont été
enregistrés, soit un taux de 14,5 %. Mais c’est durant la période allant de 2003 à 2012 que la
crise sanitaire s’affirme. En saison pluvieuse comme en saison sèche, le taux moyen de
malades est de 20 %.

Figure 5. Évolution du taux de malades au sein de la population de 1987 à 2012.

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L’accroissement considérable du nombre de malades respiratoires est étroitement lié à
l’exploitation minière : une corrélation significative et forte (0,89) relie le nombre de
malades à l’évolution de l’activité minière (tableau 3 et figure 6).

Tableau 3. Exploitation du calcaire en tonnes et nombre de malades par an de 1987 à 2012.

Figure 6. Courbes d’évolution de la production du calcaire et du nombre de malades.

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Les poussières émises par les carrières nuisent au vécu quotidien des populations
riveraines. Leur peau blanchit à cause de dépôts de poudre de calcaire. Ils ont du mal à
faire la sieste à l’ombre des arbres et à y prendre des repas communautaires. En effet, le
vent dépose la poudre de calcaire sur les nattes étalées, sur les plats de nourriture et les
réserves d’aliments (sorgho, arachides, légumes, etc.). L’incidence quotidienne de la
pollution de l’air est donc réelle. Celle de l’eau n’est pas non plus négligeable.

2. Evolution des déchets chimiques


L’analyse des caractéristiques chimiques des eaux de Bergui et Biou, révèle que les
nappes phréatiques sont chargées d’acide carbonique à plus de 250 mg/l (tableau 4).

Tableau 4. Résultats de l’analyse chimique de l’eau.

Source : Analyse chimique de l’eau, IRAD Ekona (région du Sud-ouest), juillet 2012.
Ces nappes, souvent à seulement 1 m sous la carrière de Bergui en saison pluvieuse,
subissent la « nitrification » due à l’utilisation du nitrate mélangé au sygmagel et au
nitram 09 (70/200) dans les explosifs qui servent à l’abattage des roches (environ 50 kg à
chaque opération et environ 2 500 tonnes par an5). Du fait de l’accroissement de
l’extraction minière, les doses de nitrate dépasseront la norme exigée par l’OMS (50 mg/l)
si elles ne sont pas contrôlées. Déjà, ces eaux sont de qualité moindre (classe 1B)6, mais
satisfont à tous les usages domestiques des populations. L’excès du nitrate, selon Veyret
et Pech (1993), entraîne la morbidité de la population en général et, en particulier, des
troubles graves voire la mort de nourrissons. Aussi, conviendrait-il d’intégrer le problème
des nappes et de leur qualité dans la planification urbaine (plans locaux d’urbanisme,
cartes communales...), afin d’assurer l’accès à l’eau au standard mondial et en même
temps pérenniser la ressource végétale qui en dépend.
L’extraction minière contribue à la pression anthropique sur le couvert végétal d’un milieu
qui, par nature, est clairsemé d’arbustes, donc fragile (Wakponou et al., 2007). « La
société Chaux Rocca qui est la plus grande entreprise consommatrice de bois de la
localité, devrait s’investir davantage dans l’activité forestière pour pérenniser cette
ressource qui lui est capitale » (Oumarou Toumba, 2009). Tel n’est pourtant pas le cas,
bien qu’elle ait une pépinière à Figuil. Ses deux zones de reboisement (Mayo Kéwé entre
9°51’25.33 et 9°51’27.18 N et 14°02’27.65 et 14°02’30.00 E et Bafouni entre 9°44’06.54
et 9° 44’14.82 N et 13°58’05.59 et 13°58’15.57 E) ont moins de dix hectares7 chacune et
ne compensent pas la coupe de bois de chauffe (1 hectare par coupe quotidienne, soit un
volume de 5 706 m3/an)8. Ces aires ne sont pas bien aménagées et entretenues. Pourtant, la
convention de Rio de Janeiro de 1992, ratifiée par le Cameroun, stipule que : « où un arbre
est coupé, on doit en planter dix afin de pérenniser la ressource ».
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La législation en vigueur, qui interdit la coupe des espèces ligneuses ayant une valeur
sociale, n’est pas respectée. C’est pourquoi Toumbsa Tizi (2003) évoque les vieillards qui
s’inquiètent du manque de respect pour certaines espèces ligneuses (Tamarindus indica,
Ficus platyphylla, Ficus sp., Adansonia digitata) qui sont réputées abriter des esprits
bienfaiteurs ou malfaiteurs en pays Guidar. On observe les traces de coupes à blanc des
arbres de toute espèce et de tout âge, même dans les forêts-galeries qui bordent les cours
d’eau.

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Conclusion

Il ressort de cette étude que l’exploitation minière présente des risques écologiques majeurs
au Cameroun. En effet, l’aire fragile de Figuil est victime de la coupe abusive du bois de
chauffe, de la pollution de l’air par la calcite, de la nitrification de ses nappes phréatiques et
d’une exacerbation de la morbidité des populations. En outre, l’idée du nouveau code minier
camerounais de 2001 de juguler ou d’atténuer les effets néfastes de l’extraction minière et
d’offrir des compensations aux populations riveraines n’est pas véritablement mise en
pratique. Une gestion efficiente de l’environnement n’est toujours pas à l’ordre du jour. C’est
pourtant la voie nécessaire pour que le secteur minier puisse contribuer à la protection des
écosystèmes et à l’amélioration du cadre de vie des populations actuelles et futures, dans une
vision partagée de la protection de la nature et du développement durable.

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