Plancher Campagne LARIARM

LARIARM 1 RUE JULES MASSENET
65200 BAGNERES DE BIGORRE
MATERIELS SPECIFIQUES MILITAIRES

INGENIERIE DE SPECIALITES DE SECURITE
avril 2013
PLANCHER POUR HOPITAL DE CAMPAGNE
Perspective d'une solution
Définition succincte du besoin :
Le besoin est pour un kit de dalles d'environ 1200x800 pour édifier un plan d'environ
8,4m x 5,6m qui devra être nivelé avec un système permettant de corriger toute dérive de
nivellement.
L'intégration d'une zone spéciale amortie pour une table d'opération pourra être
envisagée en phase ultérieure.
Principes directeurs du choix technologique:
Avec le niveau technologique actuel dans toutes les techniques et en particulier

l'électronique digitale de contrôle, le besoin peut être satisfait par des solutions diverses "high
tech".
Ces solutions "high tech", si elles présentent des avantages certains, présentent des
inconvénients que nous considérons rédhibitoires :
- niveau de manipulation demandant des compétences certaines
- la complexité, d'autant que ce matériel n'est pas un matériel de grande série,

entraînera automatiquement un certain niveau de pannes
- qui dit électronique dit source d'énergie. Dans un cadre de campagne cela peut être
sans aucun doute envisagé, mais cela rajoute au processus de mise en œuvre.
- les systèmes électroniques évolués peuvent être peu chers à la condition d’une
fabrication de grande série pour amortir les coûts de développement. En quelques exemplaires
les coûts de développement et de débogage peuvent rapidement amener le projet dans une
impasse budgétaire.
Nous pensons que le système doit répondre aux critères suivants :
- simplicité du système d'érection permettant de se passer de compétences
- simplicité du système de contrôle permettant la surveillance par du personnel non

qualifié et non formé (ou plutôt formé en quelques minutes)
- la simplicité permet de réparer facilement le système
LARIARM EURL au capital de 10000€, RCS Tarbes 534074315, SIRET 534074315 00019, Code APE 4669B
Tel 0562916120, 0631934287

Après analyse, un système électromécanique à « l’ancienne » peut amener une solution

mais nous verrons que cette solution est difficile à mettre en œuvre aujourd’hui sans faire
appel à des composants électroniques qui vont orienter cette solution vers une solution « high
tech ».
Les solutions "high tech" permettraient certainement de maintenir avec une grande
précision le nivellement du plancher et de le maintenir automatiquement, voire avertir de
problèmes d'intégrité du sol… toutes les possibilités sont ouvertes.
Un système rustique ne donnera pas bien sûr les mêmes résultats. Donc il est possible
qu'à un certain stade cette rusticité doive faire appel à un peu de technologie récente.
Présentation du principe rustique d'érection du plancher :
Le plancher étant constitué de dalles, il est assez évident qu'il faudra des supports aux
angles de contact de ces dalles. Les dalles mesurant 1200x800 le choix est maintenant soit de
prévoir un support sur chaque point de contact des dalles soit 64 supports ou regrouper les
dalles 4 par 4 et descendre à 25 supports permettant d’augmenter la surface utile en gardant
les symétries de l’ensemble.
Quel que soit le nombre de supports, l’idée est d’avoir des pistons hydrauliques ou
mécaniques ou électromécaniques permettant le réglage en hauteur.
Quel que soit le système, il doit permettre de conserver le nivellement du plancher.
Le fluide utilisé pour des pistons hydrauliques sera simplement de l’eau déminéralisée
avec additif qui pourra toujours être remplacée en cas de besoin par de l’eau ordinaire, fluide
toujours présent sur un lieu de vie.
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Dans le cas de chandelles mécaniques, le réglage devra se faire à l’intérieur du

périmètre de plancher.
Reste la mesure de niveau qui peut se faire simplement avec un niveau à eau qui donne
une bonne précision pour un coût extrêmement faible. Ou une utilisation d’un laser de
nivellement, au moins pour la pose.
Cette conception ultra simple n’est pas simpliste mais elle demandera une exécution
extrêmement soignée.
De même, la mise en œuvre, non complètement définie, demandera une étude sérieuse.
Nous allons examiner maintenant les possibilités de fabrication du dallage avant de

procéder à son érection.
Dallage du plancher
Le cahier des charges du dallage est les suivant :
- dalles d’environ 1200x800mm
- charge surfacique d’environ 250kg/m²
- surface permettant le nettoyage et l’aseptisation facilement
- surface non absorbante
- dalles inertes chimiquement (pas de corrosion, résistance aux produits nettoyants, au

nettoyage vapeur…)
Il est aisé de voir que les matériaux répondant à ce cahier des charges sont peu
nombreux et si on rajoute la notion de faible poids, la liste va se réduire aux matériaux
composites. Ce faible poids est nécessaire car ce plancher est destiné à être projeté sur un
théâtre d’opération donc soumis à une longue chaîne de logistique où le poids est primordial.
Une autre caractéristique à ajouter et non des moindres est la rigidité. Car le plancher
ne doit pas se déformer sous les charges (statiques ou dynamiques). On peut même dire que
cela sera sa première qualité.
Il y a plusieurs catégories de composites (fibres verre, fibres carbone…) avec lesquels

il est possible d’envisager la fabrication des dalles, mais légèreté et rigidité dictent une
solution de composites à base de nid d’abeilles.
Ces nids d’abeilles peuvent être de différentes compositions du squelette mais dans
notre cas il semble nécessaire de prendre la meilleure qualité à savoir du Kevlar.
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L’avantage de ce type de matériau très utilisé en aéronautique est qu’il est disponible
en version dite feu-fumée qui
ne fait qu’apporter un
avantage supplémentaire.
Mais d’autres qualités

sont disponibles.
Ce matériau, disponible en
dimensions plus ou moins
standardisées peut être
fabriqué aux dimensions du
calcul.
Aussi bien la hauteur des

alvéoles que l’épaisseur et la
composition des faces peuvent être « customisées » ainsi que le remplissage par mousse ou en
composant avec microbilles aux points définis par la conception pour résister à la
compression excessive.
Cette étude n’étant qu’une pré-étude, seuls de simples calculs en éléments finis ont été
faits conduisant aux résultats suivants qui prennent en compte une charge de 2500N non pas
répartie mais centrée sur la plaque, la plaque soutenue aux 4 coins :
- avec une épaisseur de 30mm, flèche de 16mm au centre
- cette flèche est divisée par 2 avec une épaisseur de 37,8mm
- la flèche tombe à 2 mm avec 60mm d’épaisseur
Cette approche ne prend pas en compte la solidarisation des dalles entre elles. Ce
calcul nous indique simplement que l’ordre de grandeur de l’épaisseur est de 40-60mm.
Epaisseur qui nous semble viable.
Si nous prenons une structure polymères, l’approximation est de 40kg/m3, ce qui pour
une dalle de 45mm d’épaisseur nous donne un poids de moins de 2 kg.
Encore une fois ceci n’est qu’un ordre de grandeur car nous n’avons pas choisi le
matériau exact : polymères, fibres de carbone, voire aluminium…
La solidarisation des dalles entre elles va certainement exiger l’inclusion de profils

métalliques tout autour des dalles, les matériaux polymères n’étant pas aptes à supporter des
montages/démontages. Mais nous partons d’un poids très faible de dalle qui permet
d’envisager une augmentation de poids sans problème.
Un autre problème à considérer est l’étanchéité du plancher qui doit être mise en
œuvre à la jointure des dalles.
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S’appuyer sur la jointure des profils métalliques de solidarisation pour assurer

l’étanchéité nous paraît illusoire. Toute étanchéité passe par la mise en compression d’un
élément élastomère ou polymère souple.
Le matériau élastique nous paraissant le mieux adapté est le caoutchouc silicone. Il

sera utilisé pour faire des joints monobloc encastré dans le profil métallique qui entoure
chaque dalle. Un profilage et un dimensionnement adéquat devraient assurer une bonne
étanchéité au serrage entre dalles tout en respectant la planéité du plancher.
Le profilé peut être sortant des dalles ou noyé. Il y a des avantages (accessibilité,
rigidité accrue…) et des inconvénients (plus de poids, usinage supplémentaire…) pour les 2
solutions.
Il est à remarquer qu’en prenant le profil sortant pour lequel nous avons pris une
épaisseur assez conséquente (5mm) et qui nous paraît excessive, l’ajout de poids se limite à
moins de 4,5kg mettant la plaque à moins de 7kg ce qui est facilement manipulable.
Une optimisation, tout en gardant une sécurité pour prendre en compte les
manipulations multiples qui sont une source de fatigue et de contraintes supplémentaires
aléatoires, devrait permettre une diminution de ce poids unitaire des dalles.
Reste le problème de l’enduit de surface : c’est un point sur lequel il est possible de
revenir dans le futur, notre première intension étant une peinture époxy assez épaisse
dépassant les épaisseurs classiques (0,3 à 0,5 mm).
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Il est à noter que l’industrialisation poussée des processus industriels permet d’obtenir
de plusieurs fournisseurs des dalles terminées, ce qui peut alléger considérablement la
complexité du projet ainsi que son prix.
Revue des moyens d’érection :
Il convient de préciser les caractères requis du moyen d’érection avant d’établir les
contraintes connues que ce moyen supportera pour faire une grille de choix.
Caractères requis du moyen d’érection :
Légèreté
Résilience aux chocs dépassant la charge
Facilité de manœuvre
Facilité de maintenance
Faible préparation au magasinage longue durée
Ce sont là les qualités principales requises. D’autres comme le prix ont pour l’instant
été mises à un niveau inférieur.
Contraintes et environnement :
Présence de sable et poussière
Atmosphère saline corrosive
Fonctionnement sous la pluie tropicale
Le besoin d’énergie extérieure (électricité…) complique l’opération
Difficulté d’approvisionnement de pièces détachées
Comme précédemment, d’autres facteurs peuvent être appelés mais seront d’un
moindre impact.
L’analyse, assez simple concernant les choix possibles, identifie trois systèmes
possibles revus par ordre croissant de préférence.
Vérins électriques :
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De nombreuses sociétés proposent des vérins électriques qui pourraient répondre à

notre besoin. Etanches, certains en acier inoxydable, ils sont disponibles avec des moteurs de
différents types.
Bien sûr, ils demandent des boitiers de

commande et surtout une source d’énergie
électrique ce qui complique la logistique.
Mais leur défaut rédhibitoire est que

l’absence d’énergie électrique se traduit par
une paralysie du système, le mode manuel
étant impossible à assurer. Ce qui nous
permet d’écarter cette solution.
Vérins mécaniques :
Ce sont là des systèmes qui remontent à la nuit des temps industriels. De nombreux
modèles sont disponibles. Il est évident que notre application utiliserait un modèle du marché,
avec quelques modifications.
Il y a quelques problèmes, non pas durant la première

installation lorsque le plancher est nu, mais lorsque la salle médicale est
installée avec de nombreux équipements distribués sur la surface. Dans
ce cas, la remise à niveau peut devenir compliquée car l’actionneur du
vérin ne peut qu’être dans la proximité du vérin et il semble illusoire de
pouvoir distribuer le matériel médical pour laisser l’accès aux têtes des
actionneurs.
De plus, il y a peu de vérins mécaniques calibrés pour les

charges de notre application. Ils sont prévus pour des charges nettement
plus lourdes. Ceci est dû au fait que pour les charges plus faibles, la
fabrication est plus fine et finalement plus chère. Le poids n’est pas en
soi un critère, les fabrications actuelles optimisant les conceptions (4-
5kg pour 500kg de charge).
Du matériel inoxydable est disponible, et ce type de matériel

conviendrait si la condition de surveillance de la planéité du plancher n’était pas obligatoire.
Vérins hydrauliques :
Ces vérins appartiennent aussi à l’histoire industrielle. L’avantage de l’hydraulique est

sa possibilité de fournir des charges importantes sous des dimensions et des poids très faibles.
L’autre avantage certain est le déport possible de l’actionneur et la non-contrainte du

positionnement dans l’espace 3D vis-à-vis du piston.
Et il convient bien sûr de préciser que tout fluide peut remplir la fonction du transfert
d’énergie.
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Pour notre application, cette solution peut se décliner en 2 options :
- gestion déportée des vérins
- gestion locale des vérins
Bien entendu, une solution mixte peut être envisagée, il peut même être question de
faire une mixité vérin hydrauliques/vérins mécaniques : par exemple, le périmètre en
mécanique, qui peut être conçu pour cela et les autres en type hydraulique.
Gestion centralisée :
Tous les pistons seront reliés à une console alimentée par un réservoir sous pression
La descente se fait par relâchement de la pression.
Il est évident qu’il faudra de la

tuyauterie mais elle pourra être en
polymère, légère et bon marché, les
connexions pouvant être rapides ou
même manuelles, adoptées des circuits
pneumatiques robotiques industriels.
Il reste la question du
nivellement qui, quelle que soit la
solution d’érection adoptée, doit être
traitée indépendamment.
Gestion locale :
Le piston principal, dont le corps servira de réservoir local, est actionné par un piston
auxiliaire qui sera mis dans le plancher.
Les valves V1 et V2 permettent de lever le

piston par actionnement du piston auxiliaire vers le haut.
Ce même piston auxiliaire servira aussi pour la

descente lorsqu’il sera poussé à fond vers le bas
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poussant par sa pointe la bille de V3 et permettant la

décharge de la zone haute pression
Chaque dalle du plancher aura un trou à chacun de

ses angles permettant l’installation d’un piston de
manœuvre ou un bouchon..
Cet arrangement permettra de déporter les pistons de

manœuvre dans des trous qui seront accessibles
après arrangement du matériel médical.
On peut même envisager d’utiliser les trous libres (à

priori sous des équipements)
pour arrimer des équipements.
Nous considérons que

cette solution est la mieux à
même d’assurer le cahier des
charges tout en étant simple,
légère et facile de mettre en
œuvre.
A titre indicatif, les

pistons seront bien plus légers que les vérins mécaniques car faits à partir d’alliage
d’aluminium (6061) facilement disponible en tubes permettant une fabrication peu onéreuse
donnant un produit propre à résister à la corrosion. Si nécessaire, un autre alliage est
disponible (2024) donnant une tenue mécanique encore plus élevée et qui permet une
anodisation dure (45HRC) mettant l’alliage à l’abri des rayures et de l’usure du sable et des
poussières.
Contrôle et maintien du nivellement du plancher :
Le plancher devant être érigé avec très peu de préparation de terrassement, il est
logique d’envisager des problèmes d’affaissement sous certains éléments d’érection.
Ces affaissements pourront être dus au tassement du sol de par la charge locale du
plancher ou suite à des intempéries (pluie) qui modifieront les caractéristiques du sol.
Il semble donc incontournable d’avoir un système

permettant de maintenir une consigne de nivellement minimum.
Au départ, pour l’érection, l’utilisation d’un ensemble

laser chantier simple permettra assez facilement l’implantation
des vérins et le montage des dalles avec un bon nivellement sans
trop de problèmes.
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La question est comment assurer le contrôle du nivellement s’il y a un problème au

niveau de l’assise des vérins qui vraisemblablement seront au droit des charges de matériel
médical sur le plancher.
Il est assez évident que la surface supérieure du plancher sera considérée comme
inaccessible du fait de la présence du matériel et des équipes médicales. Il est tout aussi
impensable de croire qu’il est possible d’arrêter l’activité médicale pour contrôler et corriger
le nivellement.
L’approche précédente concernant le plancher et les érecteurs se voulait simple sans

faire appel à de la sophistication de systèmes électriques et/ou électroniques. En appliquant la
même méthode au problème du contrôle du nivellement, nous n’avons que quelques systèmes
simples de mesure :
- le niveau à eau, simple, précis mais qui demanderait quelque

travail pour le fiabiliser et pour simplifier sa mise en œuvre et son
étalonnage.
C’est un appareil fiable et de très bonne précision.
- le report à fil, tout aussi simple et précis. Evidemment pas très

facile à gérer avec plusieurs dizaines de vérins. Certainement avec une
problématique de mise en œuvre.
- des niveaux à bulle peuvent être mis dans les trous du plancher
pour donner une indication et permettre la correction. Il resterait bien
sûr à déterminer une procédure de réglage à partir de la lecture de ces
niveaux à bulle. L’avantage est de ne pas encombrer le dessous du
plancher (bien qu’il soit libre).
Ces 3 solutions restent à peu près les seules du type passif.
Concernant des solutions de type actif, il y a, si ce n’est profusion, du moins un grand

éventail de solutions à même d’amener la résolution du contrôle de nivellement :
- potentiomètre linéaire
- ultrasonique
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- capteur magnétique
- capteur capacitif
- autres capteurs plus ou moins exotiques.
La liaison avec les capteurs peut se faire par filaire mais il est envisageable d’avoir des
liaisons sans fil.
Dès l’instant où l’on introduit la notion de capteurs actifs donc alimentés

électriquement, la panoplie de solutions devient très large et seul un cahier des charges précis
permettra le choix adéquat.
Conclusions préliminaires
Nous n’avons pas considéré nécessaire de présenter des options de conception écartées
pour différentes raisons pour nous concentrer sur ce qui nous paraît avoir des atouts pour
notre recherche.
Cette étude ne se veut ni exhaustive ni définitive. Le but était de déterminer, sans

investissement lourd, d’apprécier la faisabilité d’un plancher d’hôpital de campagne léger,
facile à ériger, comprenant la possibilité de maintenir le nivellement avec des moyens
rustiques.
Cette faisabilité peut être considérée comme établie. Reste qu’une étude secondaire
plus poussée exigera un cahier des charges plus précis concernant les conditions
environnementales (température, humidité, types de terrain, peste (insectes, rongeurs)…), les
performances (charges réparties max et charges locales max, différentiel de hauteur max des
vérins) afin de déterminer des enveloppes financières, l’une pour une étude réelle de
conception et l’autre pour la réalisation d’un prototype.
Raymond MARTI
Ing AM&ESE
Tel 0562916120, 0631934287

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Avec le niveau technologique actuel dans toutes les techniques et en particulier

- niveau de manipulation demandant des compétences certaines

- la complexité, d'autant que ce matériel n'est pas un matériel de grande série,

Nous pensons que le système doit répondre aux critères suivants :

- simplicité du système d'érection permettant de se passer de compétences

- simplicité du système de contrôle permettant la surveillance par du personnel non

- la simplicité permet de réparer facilement le système

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Après analyse, un système électromécanique à « l’ancienne » peut amener une solution

Présentation du principe rustique d'érection du plancher :

Quel que soit le système, il doit permettre de conserver le nivellement du plancher.

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Dans le cas de chandelles mécaniques, le réglage devra se faire à l’intérieur du

Nous allons examiner maintenant les possibilités de fabrication du dallage avant de

Le cahier des charges du dallage est les suivant :

- dalles d’environ 1200x800mm

- charge surfacique d’environ 250kg/m²

- surface permettant le nettoyage et l’aseptisation facilement

- surface non absorbante

- dalles inertes chimiquement (pas de corrosion, résistance aux produits nettoyants, au

Il y a plusieurs catégories de composites (fibres verre, fibres carbone…) avec lesquels

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Mais d’autres qualités

Aussi bien la hauteur des

- avec une épaisseur de 30mm, flèche de 16mm au centre

- cette flèche est divisée par 2 avec une épaisseur de 37,8mm

- la flèche tombe à 2 mm avec 60mm d’épaisseur

La solidarisation des dalles entre elles va certainement exiger l’inclusion de profils

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Le matériau élastique nous paraissant le mieux adapté est le caoutchouc silicone. Il

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Caractères requis du moyen d’érection :

Résilience aux chocs dépassant la charge

Faible préparation au magasinage longue durée

Présence de sable et poussière

Atmosphère saline corrosive

Fonctionnement sous la pluie tropicale

Le besoin d’énergie extérieure (électricité…) complique l’opération

Difficulté d’approvisionnement de pièces détachées

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De nombreuses sociétés proposent des vérins électriques qui pourraient répondre à

Bien sûr, ils demandent des boitiers de

Mais leur défaut rédhibitoire est que

Il y a quelques problèmes, non pas durant la première

De plus, il y a peu de vérins mécaniques calibrés pour les

Du matériel inoxydable est disponible, et ce type de matériel

Ces vérins appartiennent aussi à l’histoire industrielle. L’avantage de l’hydraulique est

L’autre avantage certain est le déport possible de l’actionneur et la non-contrainte du

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Pour notre application, cette solution peut se décliner en 2 options :

- gestion déportée des vérins

- gestion locale des vérins

La descente se fait par relâchement de la pression.

Il est évident qu’il faudra de la