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Analyse de l’extrait «  Le visage  » de «  vaste est le prison  » p 25

Daymi Tarek 2FTC


L’effacement contraste un thème dominant dans les écritures
Djabbarienne.notre extrait du chapitre « le visage » de la première partie
« l’effacement du cœur » affirme l’idée de l’effacement, la souffrance et la mélancolie
d’Assia à travers l’ombre de sa narratrice omniprésente. D’où l’effacement témoigne
plus intense. Si l’écrivaine souffre de l’effacement de sa langue maternelle ou la
langue de ses ancètres, la narratrice parait qu’elle souffre de l’effacement de la
capacité de s’exprimer verbalement. Ce qui donne naissance à d’autre forme
langagières du cœur et du corps dans une écriture alterné entre le sombre et le clair.

La langage du corps est un refuge langagier par excellence chez Assia


Djabbar. Au moment d’échec de verbalisation, surtout chez les femmes méprisées,
vivantes dans des situations modestes accablées des préjuges socioculturels,
comme le cas de la narratrice « je n’avoué ni à lui ni à moi ».le corps à sa propre
langue pour exprimer le refux dans des sujet tabous dans le milieu socioculturel
d’Asma. Les descriptions péjoratives attribuées au différentes parties du corps
« détendus, nerveux, étale, hantés », le périphrase pour indiquer son mari « l’autre,
bête lovée », le métaphore oxymorique « cadavre chaud », la comparaison du
sommeil à une navigation qui attribut une agressivité l’emploie du mot « poison » ,
les adjectif « livré , libéré », tous ce indices marqué précédemment métamorphose
une scène intime avec le mari à une scène de viole qui à forger la souffrance chez la
narratrice au lieu de l’extase. D’ailleurs le marie est anonyme paradoxalement aux
dates qui sont bien précises « après midi de novembre, treize moi » accentuent la
malheur de la narratrice. Sans avoir ni l’audace ni le droit son corps prend l’initiave.
En effet, il a tous dit.

Evidement, les réactions du corps ne sont que des représentations des échos
d’un langage intérieur.

Ainsi, le cœur a son propre langage pour exprimer ce refus de cette situation
insupportable, esclavage masqué par la culture et les traditions. Aussi, les
sentiments de défaite et le rythme du texte marqué par les virgules reflètent à un
cœur épuise et essoufflé pareil à la narratrice « mémoire pas encore putréfié » qui ne
déclare pas son refus tandis qu’il est effervissant dans son écho interne qui donne à
l’extrait le dimension d’un prologue. D’autre part les affirmations et la certitude
d’Asma amplifiées par la double négation « non, ne….pas » ne sont que l’avis
d’Assia Djabbar à-propos la situation des femmes clôturées et méprisées dans son
pays. Comme si l’écrivaine empreinte ses échos à sa narratrice. De ce parallélisme
entre Assia et Asma on estime que ce discours mélancolique qui n’a lieu qu’au cœur
de la narratrice, arrivera un jour à s’exploser et dépasse les frontières des lèvres
« dois-je l’éclaire » pareil à Asma qui a réussi à s’exprimer par ses écritures.
On note ici que le prénom « Asma » renvoie à un substantif en arabe qui
signifie le pluriel d’où son expérience et sa souffrance peut englober toute les
femmes de son milieu qui souffrent de cette fracture et ce déchirure entre corps-
cœur entre réalité –merveille.

En effet, l’écrivaine peint le malheur de son actrice par la technique clair-


obscur. Malgré que la scène se passe à midi mais la lumière n’existe qu’en dehors
« soleil veillant au dehors ». Les yeux de la narratrice se dirigeant vers l’extérieur
clair veulent se sauver de cette obscurité vécue à l’intérieur de la pièce. Aussi,
l’insistance qui témoigne dans l’interrogation renforcé par l’inversement « dois-je
l’éclaire » montre bien que son vecu est placé dans la partie obscur de sa mémoire
l’abri de tous déclarations vue aux exigence de la société , les traditions , la culture et
les fausses interprétations religieuses de cacher ce type des sujets tabous d’autrui et
même d’elle même « ni à li ni à moi ».d’autre part, devant l’impossibilité de
s’exprimer ou rectifier son vécu, la narratrice est trouvé refuge dans le rêve et la
fiction ou elle peut trouver la clarté « au sens magique, rêve, sommeil » par
opposition à la réalité qui parait obscurs.

Par ce prologue interne d’une narratrice dont son nom peut englober tous les
femmes dont Assia fait partie, l’écrivaine met l’accent sur la situation modeste des
femmes ainsi que leur déchirure entre le vecu et l’interdit d’exprimer le refus. Ce
constat d’échec en expression parait résolu par se refugier au langage du corps en
attendant un moment ou ce écho interne s’explose pour donner un flux aux yeux
aveugles de la société et assourdir ses oreilles sourdes. En effet, ce moment parait
très proche car dés le début de ct extrait la ponctuation et la négation donne
l’impression que la narratrice crie « non, » aussi l’ordre bouleversé du texte qui
commence par le constat puis il revient pour décrire l’expérience , c'est-à-dire l’ordre
logique exige que le premier paragraphe doit être le dernière car c’est le constat , le
résultat, la conclusion. ça signifie bien que la patience de femme commence à
atteindre ces limites ou bien ça ce que souhaite Assia Djaddar que les femmes soit
consciente et luttent contre ce vecu imposé.

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