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M.A.S.

 ‐ Market Analysis & Synthesis
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Service Public Fédéral  
Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire 
et Environnement 
Enquête sur le climat 2017 

Rapport final 

Décembre 2017 

M.A.S. – Etudes de marché sur mesure
COLOPHON

Colophon 
 

SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement  
Commanditaire 
Service Changements climatiques 

Dirk De Martelaere, directeur 
Coordination du projet 
Dirk Buyens, gestionnaire de projet 

Dirk Buyens, gestionnaire de projet 
Exécution du projet 
Nele Van Der Donckt, gestionnaire de projet 

Date   Octobre 2017 

Type de document  Rapport final 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  2 
INTRODUCTION

Table des matières
1.  INTRODUCTION  7 
1.1  Structure du rapport d’étude 7 

1.2  Contexte de l’étude 7 


1.2.1  Contexte général 7 
1.2.2  Objectifs 8 
 
2.  MÉTHODOLOGIE  9 
2.1  Enquête postale 9 

2.2  Population et échantillon 10 


2.2.1  La population 10 
2.2.2  Échantillon brut 10 
2.2.3  Échantillon net 12 

2.3  Taux de réponse 13 

2.4  Traitement des données 14 


2.4.1  Nettoyage des données 14 
2.4.2  Qualité des données recueillies 14 
2.4.3  Pondération statistique 15 
2.4.4  Signification statistique 16 

2.5  Notice explicative : interprétation des résultats 17 


 
3.  RÉSULTATS  18 
3.1  Profil des répondants 18 
3.1.1  Composition familiale 18 
3.1.1.1  Situation familiale actuelle 18 
3.1.1.2  Nombre d'enfants 19 
3.1.2  Travail rémunéré 19 
3.1.3  Propriété du logement 20 
3.1.4  Possession d'un véhicule 20 

3.2  Attitude par rapport aux changements climatiques 21 


3.2.1  Préoccupation quant aux changements climatiques 21 
3.2.1.1  Préoccupation au sujet des problématiques générales 21 
3.2.1.2  Préoccupation quant aux problématiques environnementales 23 
3.2.2  Implication 25 
3.2.2.1  Implication des différents acteurs 25 
3.2.2.2  Intérêt porté à l'environnement et à la problématique environnementale 29 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  3 
INTRODUCTION

3.3  Connaissances concernant les changements climatiques 30 


3.3.1  Conception des changements climatiques 30 
3.3.2  L'effet des activités humaines sur les changements climatiques 33 
3.3.3  Causes et conséquences des changements climatiques 35 
3.3.3.1  Pays 35 
3.3.3.2  Conséquences des changements climatiques 36 
3.3.4  Connaissances individuelles au sujet des changements climatiques 39 
3.3.5  Connaissances des aides financières 40

3.4  Comportement face aux changements climatiques 42 


3.4.1  Comportement actuel et intentions face à la problématique environnementale 42 
3.4.1.1  Les déplacements 42 
3.4.1.2  Le ménage 44 
3.4.1.3  L'habitation 46 
3.4.1.4  Utilisation des aides financières publiques 49 
3.4.2  Sensibilisation à la consommation d'énergie 51 
3.4.2.1  Critères de sélection 51 
3.4.2.2  Importance de la consommation d'énergie 53 
3.4.3  Efforts en vue de lutter contre les changements climatiques 57 
3.4.3.1  Propres efforts 57 
3.4.3.2  Efforts des autorités 58 

3.5  Politique climatique 59 


3.5.1  La politique climatique internationale 59 
3.5.2  La politique climatique belge 61 
3.5.3  La vision à long terme sur les changements climatiques 64 
3.5.4  Politique financière 66 
3.5.4.1  Priorité en ce qui concerne les aides financières 66 
3.5.4.2  Mesures avec implications financières 68 
3.5.5  Influence des pouvoirs publics 70 
3.5.5.1  Mesures pour modifier le comportement des citoyens 70 
3.5.5.2  Influence des pouvoirs publics sur le comportement des citoyens 72 

3.6  Information et communication 73 


3.6.1  Information sur la problématique du climat 73 
3.6.1.1  Canaux d’information 73 
3.6.1.2  Canaux d'information préférés 76 
3.6.1.3  Sources d'information 78 
3.6.1.4  Informations sur les aides financières 80 
 
4.  CONCLUSIONS  83 

Attitude par rapport aux changements climatiques 83


Connaissances concernant les changements climatiques 83
Comportement face aux changements climatiques 85
La politique climatique 86
Information et communication 87
Différences significatives par rapport à la précédente enquête (2013) 88
 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  4 
INTRODUCTION

Figures 
FIGURE 1 - QUESTION 33 : PARMI LES DESCRIPTIONS SUIVANTES, POUVEZ-VOUS INDIQUER CELLE QUI CORRESPOND LE MIEUX À VOTRE

SITUATION ACTUELLE ? ..........................................................................................................................................................18

FIGURE 2 – QUESTION 34 : COMBIEN D’ENFANTS VIVENT SOUS VOTRE TOIT (EGALEMENT EN COPARENTALITE)? ..................................19

FIGURE 3 – QUESTION 36 : AVEZ-VOUS UN EMPLOI RÉMUNÉRÉ POUR LE MOMENT ? ...........................................................................19

FIGURE 4 – QUESTION 29 : ÊTES-VOUS PROPRIÉTAIRE OU LOCATAIRE DU LOGEMENT QUE VOUS OCCUPEZ À TITRE PRINCIPAL ? ........20

FIGURE 5 – QUESTION 30 : DE COMBIEN DE VOITURES DISPOSE VOTRE MÉNAGE? .............................................................................20

FIGURE 6 – QUESTION 1 : VOUS TROUVEREZ CI-DESSOUS UNE LISTE DE SUJETS DONT CERTAINES PERSONNES DISENT SE

PRÉOCCUPER. POUVEZ-VOUS INDIQUER DANS QUELLE MESURE VOUS VOUS EN SOUCIEZ PERSONNELLEMENT ? ........................22

FIGURE 7 – QUESTION 2: EN CE QUI CONCERNE PLUS PARTICULIÈREMENT LA PROBLÉMATIQUE DE L’ENVIRONNEMENT, POUVEZ-VOUS

INDIQUER DANS QUELLE MESURE CHACUN DES POINTS SUIVANTS VOUS PRÉOCCUPE ? .............................................................24

FIGURE 8 – QUESTION 6 : SELON VOUS, QUI CONTRIBUE LE PLUS AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES EN BELGIQUE ? (1) .....................25

FIGURE 9 – QUESTION 6 : SELON VOUS, QUI CONTRIBUE LE PLUS AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES EN BELGIQUE ? (2) .......................26

FIGURE 10 – QUESTION 14 : SELON VOUS, QUI DEVRA FOURNIR LE PLUS D’EFFORTS EN BELGIQUE AU COURS DES ANNÉES À VENIR

AFIN DE LUTTER CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ? (1) .............................................................................................27

FIGURE 11 – QUESTION 14 : SELON VOUS, QUI DEVRA FOURNIR LE PLUS D’EFFORTS EN BELGIQUE AU COURS DES ANNÉES À VENIR AFIN

DE LUTTER CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ? (2) .....................................................................................................28

FIGURE 12 – QUESTION 28 : DANS QUELLE MESURE VOUS INTÉRESSEZ-VOUS À L’ENVIRONNEMENT ET À LA PROBLÉMATIQUE

ENVIRONNEMENTALE ? ...........................................................................................................................................................29

FIGURE 13 – QUESTION 3 : NOUS AIMERIONS CONNAÎTRE VOTRE AVIS À PROPOS DES PHRASES SUIVANTES. ........................................31

FIGURE 14 – QUESTION 4 : SELON VOUS, DANS QUELLE MESURE LES ACTIVITÉS HUMAINES CI-DESSOUS CONTRIBUENT-ELLES AUX

CHANGEMENTS CLIMATIQUES ?...............................................................................................................................................34

FIGURE 15 – QUESTION 5 : SELON VOUS, QUELS SONT LES PRINCIPAUX PAYS RESPONSABLES DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET

QUELS SONT LES PAYS QUI EN SUBISSENT LE PLUS LES CONSÉQUENCES ? ...............................................................................36

FIGURE 16 – QUESTION 7: LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES VONT-ILS INDUIRE LES PHÉNOMÈNES SUIVANTS ? ...................................37

FIGURE 17 – QUESTION 8 : SI VOUS DEVIEZ VOUS ATTRIBUER UNE NOTE SUR 10, COMBIEN DONNERIEZ-VOUS À VOTRE DEGRÉ

D’INFORMATION CONCERNANT LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES? ...........................................................................................39

FIGURE 18 – QUESTION 24A : LES POUVOIRS PUBLICS ACCORDENT DES AIDES FINANCIÈRES (RÉDUCTION D’IMPÔT OU PRIME) POUR

L’INVESTISSEMENT DANS CERTAINES TECHNIQUES PERMETTANT D’ÉCONOMISER L’ÉNERGIE. ÊTES-VOUS AU COURANT DE CES

AIDES FINANCIÈRES?..............................................................................................................................................................41

FIGURE 19 – QUESTION 18 : DANS QUELLE MESURE CHACUNE DE CES PHRASES S’APPLIQUE-T-ELLE À VOUS? INDIQUEZ QUELLES

PHRASES S’APPLIQUENT DÉJÀ À VOUS ACTUELLEMENT? INDIQUEZ QUELLES PHRASES S’APPLIQUERONT À VOUS À L’AVENIR,

QU’ELLES SOIENT DÉJÀ D’ACTUALITÉ OU NON? INDIQUEZ QUELLES PHRASES FONT VRAIMENT UNE DIFFÉRENCE, SELON VOUS,

POUR LUTTER CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES (QUE VOUS LES APPLIQUIEZ DÉJÀ OU NON) ? .....................................43

FIGURE 20 – QUESTION 18 : DANS QUELLE MESURE CHACUNE DE CES PHRASES S’APPLIQUE-T-ELLE À VOUS? INDIQUEZ QUELLES

PHRASES S’APPLIQUENT DÉJÀ À VOUS ACTUELLEMENT? INDIQUEZ QUELLES PHRASES S’APPLIQUERONT À VOUS À L’AVENIR,

QU’ELLES SOIENT DÉJÀ D’ACTUALITÉ OU NON? INDIQUEZ QUELLES PHRASES FONT VRAIMENT UNE DIFFÉRENCE, SELON VOUS,

POUR LUTTER CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES (QUE VOUS LES APPLIQUIEZ DÉJÀ OU NON) ? .....................................45

FIGURE 21 – QUESTION 18 : DANS QUELLE MESURE CHACUNE DE CES PHRASES S’APPLIQUE-T-ELLE À VOUS? INDIQUEZ QUELLES

PHRASES S’APPLIQUENT DÉJÀ À VOUS ACTUELLEMENT? INDIQUEZ QUELLES PHRASES S’APPLIQUERONT À VOUS À L’AVENIR,

QU’ELLES SOIENT DÉJÀ D’ACTUALITÉ OU NON? INDIQUEZ QUELLES PHRASES FONT VRAIMENT UNE DIFFÉRENCE, SELON VOUS,

POUR LUTTER CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES (QUE VOUS LES APPLIQUIEZ DÉJÀ OU NON) ? .....................................48

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  5 
INTRODUCTION

FIGURE 22 – QUESTION 24B : LES POUVOIRS PUBLICS ACCORDENT DES AIDES FINANCIÈRES (RÉDUCTION D’IMPÔT OU PRIME) POUR

L’INVESTISSEMENT DANS CERTAINES TECHNIQUES PERMETTANT D’ÉCONOMISER L’ÉNERGIE. AVEZ-VOUS DÉJÀ BÉNÉFICIÉ DE CES

AIDES FINANCIÈRES ? .............................................................................................................................................................50

FIGURE 23 – QUESTION 19 : QUELS SONT VOS CRITÈRES DE SÉLECTION LORS DE L’ACHAT DES PRODUITS SUIVANTS ? .......................52

FIGURE 24 – QUESTION 20 : PAR LE PASSÉ, DANS QUELLE MESURE LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE ÉTAIT-ELLE UN ARGUMENT DÉCISIF

LORS DE VOTRE ACHAT DES PRODUITS SUIVANTS ? .................................................................................................................54

FIGURE 25 – QUESTION 21 : A L’AVENIR, DANS QUELLE MESURE LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE SERA-T-ELLE UN ARGUMENT DÉCISIF

LORS DE VOTRE ACHAT DES PRODUITS SUIVANTS ? .................................................................................................................56

FIGURE 26 – QUESTION 26 : ESTIMEZ-VOUS PRENDRE ACTUELLEMENT SUFFISAMMENT D’INITIATIVES EN VUE DE LUTTER CONTRE LES

CHANGEMENTS CLIMATIQUES ?...............................................................................................................................................57

FIGURE 27 – QUESTION 27 : DANS QUELLE MESURE ÊTES-VOUS SATISFAIT(E) DES ACTIONS DES POUVOIRS PUBLICS POUR LUTTER

CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ? ...........................................................................................................................58

FIGURE 28 – QUESTION 11 : DANS QUELLE MESURE ÊTES-VOUS D’ACCORD AVEC LES AFFIRMATIONS SUIVANTES CONCERNANT LES

NÉGOCIATIONS INTERNATIONALES SUR LE CLIMAT ? ................................................................................................................60

FIGURE 29 – QUESTION 12 : DANS QUELLE MESURE ÊTES-VOUS D’ACCORD AVEC LES AFFIRMATIONS SUIVANTES CONCERNANT LA

POLITIQUE CLIMATIQUE EN BELGIQUE ?...................................................................................................................................62

FIGURE 30 – QUESTION 22 : PERSONNELLEMENT, JE SUIS POUR… ...................................................................................................63

FIGURE 31 – QUESTION 13 : DANS QUELLE MESURE ÊTES-VOUS D’ACCORD AVEC LES AFFIRMATIONS SUIVANTES AU SUJET D’UNE

TRANSITION VERS UNE SOCIÉTÉ BAS CARBONE EN TANT QUE SOLUTION À LONG TERME AUX PROBLÈMES CLIMATIQUES (JUSQU’EN

2050) ? .................................................................................................................................................................................65

FIGURE 32 – QUESTION 23 : VOUS TROUVEREZ CI-DESSOUS DIFFÉRENTS POSTES POUR LESQUELS LES POUVOIRS PUBLICS POURRAIENT

ACCORDER UNE AIDE FINANCIÈRE (RÉDUCTION D’IMPÔT OU PRIME) AFIN DE LUTTER CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES.

POUVEZ-VOUS, POUR CHACUN D’EUX, INDIQUER DANS QUELLE MESURE VOUS TROUVEZ QU’ILS DEVRAIENT ÊTRE

PRIORITAIRES ? .....................................................................................................................................................................67

FIGURE 33 – QUESTION 15 : DANS QUELLE MESURE ÊTES-VOUS D’ACCORD AVEC LES AFFIRMATIONS SUIVANTES ? .............................69

FIGURE 34 – QUESTION 16 : LES POUVOIRS PUBLICS PEUVENT ESSAYER DE MODIFIER LE COMPORTEMENT DES CITOYENS EN CE QUI

CONCERNE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES À TRAVERS LES MESURES QU’ILS PRENNENT. LESQUELLES DES MESURES

SUIVANTES PRÉFÉREZ-VOUS ? ...............................................................................................................................................71

FIGURE 35 – QUESTION 17 : DANS QUELLE MESURE LES POUVOIRS PUBLICS PEUVENT-ILS INFLUENCER LE COMPORTEMENT DES

CITOYENS EN CE QUI CONCERNE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ? .......................................................................................72

FIGURE 36 – QUESTION 9A : INDIQUEZ PAR QUELS CANAUX VOUS AVEZ REÇU DES INFORMATIONS À PROPOS DES CHANGEMENTS

CLIMATIQUES SANS EN RECHERCHER ACTIVEMENT. .................................................................................................................74

FIGURE 37 – QUESTION 9B : INDIQUEZ PAR QUELS CANAUX VOUS AVEZ CONSULTÉ/RECHERCHÉ ACTIVEMENT DES INFORMATIONS À

PROPOS DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES. ............................................................................................................................75

FIGURE 38 – QUESTION 9C : INDIQUEZ PAR QUEL CANAL VOUS PRÉFÉREZ RECHERCHER DES INFORMATIONS. .....................................77

FIGURE 39 – QUESTION 10 : PAR LE BIAIS DE QUEL CANAL SOUHAITERIEZ-VOUS RECEVOIR DES INFORMATIONS À PROPOS DES

CHANGEMENTS CLIMATIQUES ?...............................................................................................................................................79

FIGURE 40 – QUESTION 25 : SI VOUS ÊTES AU COURANT DE CES AIDES FINANCIÈRES ACCORDÉES PAR LES POUVOIRS PUBLICS

(RÉDUCTION D’IMPÔT OU PRIME), PAR QUELS CANAUX EN AVEZ-VOUS ÉTÉ INFORMÉ? ...............................................................81

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  6 
INTRODUCTION

1. Introduction 

1.1 Structure du rapport d’étude 
Dans le présent chapitre d’introduction, l’étude est située dans son contexte. 
 
Le  deuxième  chapitre  présente  la  méthodologie  utilisée  pour  l’étude,  qui  comprend  la 
composition et le mode de sélection de l’échantillon, l’organisation et le déroulement du travail 
de terrain, ainsi que le taux de réponse. 
 
Dans le troisième chapitre, le plus important, les résultats de l’étude sont présentés.  
 
Enfin, les résultats de cette enquête sont communiqués sous la forme de conclusions. 
 

1.2 Contexte de l’étude 

1.2.1 Contexte général 
 

En répétant une enquête publique qui a déjà été réalisée à trois reprises, le Service Changements 
climatiques souhaite en savoir davantage sur l’évolution (entre 2005 et 2017) de trois aspects, à 
savoir  1)  les  connaissances  du  grand  public  belge  sur  la  problématique  du  climat,  2) 
l’interprétation subjective et 3) l’attitude personnelle / la disposition à agir soi‐même. 
 
Les  connaissances  ainsi  rassemblées  doivent  servir  d’outil  d’évaluation  au  Service  Changements 
climatiques et lui permettre d’organiser de manière optimale de futures campagnes. 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  7 
INTRODUCTION

1.2.2 Objectifs 
 
En organisant une enquête publique, le Service Changements climatiques du SPF Santé publique, 
Sécurité  de  la  chaîne  alimentaire  et  Environnement  souhaitait  en  savoir  davantage  sur  les 
connaissances du grand public belge au sujet de la problématique du climat, sur l'interprétation 
subjective de celle‐ci, ainsi que sur l'attitude personnelle et la disposition à agir soi‐même.  
 
En  ce  qui  concerne  les  connaissances  sur  la  problématique  du  climat,  nous  souhaitions 
notamment savoir si le citoyen ordinaire connaît les grands défis qui se posent et les causes  de 
l'effet de serre. Monsieur tout le monde connaît‐il l’incidence de son propre mode de vie ? Sait‐il 
ce  que  prévoit  la  politique  concernant  la  problématique  du  climat,  où  il  peut  trouver  des 
informations  et  quels  sont  les  moyens  pour  obtenir  des  subventions,  des  primes  et  réductions 
fiscales ?  
 
Il  importait  par  ailleurs  d’examiner  ce  que  pense  le  grand  public  de  la  problématique  des 
changements  climatiques.  Est‐elle  considérée  comme  une  urgence  et  comment  évalue‐t‐on  les 
initiatives  des  autorités  par  rapport  aux  changements  climatiques ?  Règne‐t‐il,  au  sein  de  la 
population, le sentiment que chacun peut contribuer à influencer les changements climatiques de 
manière positive ? 
 
Enfin,  le  Service  Changements  climatiques  souhaitait  savoir  dans  quelle  mesure  le  citoyen 
ordinaire est prêt à s’engager. Est‐on prêt, par exemple, à faire soi‐même des efforts au niveau de 
la  mobilité  ou  dans  son  propre  ménage ?  Est‐on  disposé,  dans  cette  optique,  à  consentir  des 
efforts financiers et, si oui, lesquels ?  
 
D'une part, le Service Changements climatiques souhaite utiliser les informations recueillies pour 
pourvoir  organiser  au  mieux  de  futures  campagnes.  Ces  informations  lui  permettront  de  mieux 
évaluer  comment  il peut  miser  de  manière  optimale sur  les sensibilités  existantes,  quel  type  de 
message sera le plus efficace, comment présenter et personnaliser ce message. Il faut par ailleurs 
clairement établir comment inciter la population à agir. 
 
D'autre  part,  les  informations  recueillies  ont  également  de  l'importance  en  tant  qu'instrument 
d'évaluation.  Si  l'enquête  se  répète  avec  une  certaine  régularité,  elle  permet  de  dresser  un 
tableau des évolutions dans ce domaine. En d'autres termes, elle permet d'évaluer les progrès qui 
ont été réalisés depuis 2005. 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  8 
MÉTHODOLOGIE

2. Méthodologie 
 
 
L'étude  a  été réalisée  conformément  aux  précédentes  études sur  le climat,  effectuées  en 2005, 
2009 et 2013. Le Service Changements climatiques a choisi l'enquête postale avec possibilité de 
participer par internet. 
 

2.1 Enquête postale 
La présente étude se fonde sur une enquête écrite normalisée dans laquelle tant la formulation 
que  l'ordre  des  questions  est  fixe,  le  but  étant  d'obtenir  une  manière  uniforme  d'interroger  les 
participants. 
 
Comme  pour  les  précédentes  éditions  de  l'étude  sur  le  climat,  cette  enquête  a  été  réalisée  par 
voie  postale.  Compte  tenu  des  différents  avantages  de  cette  méthode  d'enquête,  il  s'agit  de  la 
manière  la  plus  indiquée  pour  interroger  les  citoyens  sur  ce  thème.  Les  avantages  de  l'enquête 
postale sont les suivants : 
 
 tous les citoyens ayant un domicile, il est possible d'atteindre l'ensemble du groupe cible 
en utilisant cette méthode ; 
 le répondant peut remplir le questionnaire à un moment qui lui convient ; 
 l'enquête postale est relativement bon marché. 
 
Un inconvénient éventuel de l'enquête postale réside dans un taux de réponse parfois faible. Pour 
obtenir  malgré  tout  un  taux  de  réponse  satisfaisant,  quelques  mesures  destinées  à  accroître  ce 
taux ont été prises comme l'utilisation d'un questionnaire visuellement attrayant et le recours à 
une lettre d'accompagnement et à une lettre de rappel. 
 
À  l'aide  du  code  d'identification  qui  figurait  dans  la  lettre  d'accompagnement,  le  questionnaire 
pouvait également être rempli en ligne. 
 
Le  colis  postal  contenait  également  une  enveloppe  pour  renvoyer  le  questionnaire  complété.  Il 
s'agissait  d'une  enveloppe  au  format  A5  sur  laquelle  figurait  l'adresse  du  bureau  d'étude  et  la 
mention « port payé par le destinataire ». 
 
La publication a été imprimée exclusivement sur du papier certifié FSC pour souligner auprès des 
répondants  que  le  Service  Changements  climatiques  assume  également  sa  responsabilité 
quotidienne pour préserver notre environnement. 
 
 
 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  9 
MÉTHODOLOGIE

2.2 Population et échantillon 

2.2.1 La population 

La population se compose de tous les belges âgés de 16 à 75 ans.  

2.2.2 Échantillon brut 
 
L'enquête a été envoyée à des habitants âgés de 16 à 75 ans. Ces habitants ont été sélectionnés 
de  manière  aléatoire  à  partir  de  leurs  coordonnées.  Celles‐ci  sont  nécessaires  pour  l'envoi  des 
formulaires  de l'enquête,  l'enregistrement  des participants et l'envoi  d'un rappel aux  personnes 
n'ayant pas répondu.  
 
Pour  éviter  que  l'échantillon  final  soit  faussé  (biaisé)  par  une  sous‐représentation  de  certaines 
tranches  d'âge  (combinée  ou  non  avec  le  sexe), nous  avons  travaillé  avec  un  échantillon  sur  la 
base des taux de réponse de la précédente enquête sur le climat (2013) pour chaque combinaison 
âge/sexe pour chacune des 3 régions (Région de Bruxelles‐Capitale, Flandre et Wallonie). 
 
Par conséquent, nous contrôlons ainsi trois paramètres [région (N=3) et âge (N=6) x sexe (N=2)]. 
D'un  point  de  vue  scientifique,  cette  manière  de  travailler  est  supérieure  à  la  méthode 
d'échantillonnage classique. 
 
On l'appelle échantillonnage aléatoire stratifié avec une base d'échantillonnage connue. 
 
Le  tableau  figurant  à  la  page  suivante  montre  le  nombre  de  répondants  que  nous  avons  dû 
approcher  pour  atteindre  l’objectif  poursuivi  de  minimum  1 500 enquêtes.  Ceci  est  l’échantillon 
brut.  
 
Au total, 6 446 habitants ont été invités à participer à l'enquête sur le climat.  
 

 
 
   

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  10 
MÉTHODOLOGIE

 
Tableau 1: Échantillon brut 

Population  
  Échantillon brut 
(1 janvier 2017) 

Sexe     
Hommes  4 159 882  3 223 
Femmes  4 184 768  3 223 
Age     
16‐25 ans  1 327 089  1 389 
26‐35 ans  1 460 583  1 388 
36‐45 ans  1 488 149  1 190 
46‐55 ans  1 600 110  992 
56‐65 ans  1 426 769  793 
66‐75 ans  1 041 950  694 
Région     
Bruxelles‐Capitale  871 280  744 
Flandre  4 806 834  3 173 
Wallonie  2 666 537  2 529 
TOTAL  8 344 650  6 446 
 
 
 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  11 
MÉTHODOLOGIE

2.2.3 Échantillon net 
 
Par  échantillon  net,  nous  entendons  toujours  la  base  signalée.  Elle  correspond  au  nombre 
d'enquêtes valides « en fin de course », en l'occurrence le nombre d'enquêtes qui ont été traitées 
et  intégrées  dans  le  rapport.  Seules  ces  enquêtes  valides  forment  la  base  signalée.  Pour  cette 
étude, la base signalée compte 1 540 enquêtes valides. 
 
Le tableau ci‐dessous montre la répartition de l'échantillon entre le sexe, l'âge et la région. 

 
Tableau 2: Échantillonnage net 

  Échantillon brut  Échantillon net 

Sexe     
Hommes  3 223  814 
Femmes  3 223  726 
Age     
16‐25 ans  1 389  112 
26‐35 ans  1 388  284 
36‐45 ans  1 190  269 
46‐55 ans  992  251 
56‐65 ans  793  291 
66‐75 ans  694  333 
Région     
Bruxelles‐Capitale  744  162 
Flandre  3 173  874 
Wallonie  2 529  504 
TOTAL  6 446  1 540 
 
 
L'échantillon a notamment été délimité sur la base de l'âge, avec 16 ans comme limite inférieure 
et  75 ans  comme  limite  supérieure.  L'âge  moyen  des  participants  à  l'étude  est  de  45 ans.  Nous 
signalons  que,  pour  la  description  sociodémographique  des  répondants,  des  données  non 
pondérées ont été utilisées. 
 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  12 
MÉTHODOLOGIE

2.3 Taux de réponse 
Le taux de réponse correspond au rapport entre l'échantillon net et l'échantillon brut. Le taux de 
réponse total pour l'enquête sur le climat de 2017 est de 24 % (23% en 2013). 
 
Comme il ressort du graphique ci‐dessous, le taux de réponse augmente avec l'âge ; par ailleurs la 
Flandre obtient de meilleurs chiffres que Bruxelles et la Wallonie comme ce fut le cas en 2013. 

Tableau 3: Taux de réponse 

Échantillon  Échantillon 
  Taux de réponse    
brut  net 

Sexe  N  N  %   
Hommes  3 223  814  25   
Femmes  3 223  726  23   
Age       
 
16‐25 ans  1 389  112  8   
26‐35 ans  1 388  284  20   
36‐45 ans  1 190  269  23   
46‐55 ans  992  251  25   
56‐65 ans  793  291  37   
66‐75 ans  694  333  48   
Région       
 
Bruxelles‐Capitale  744  162  22   
Flandre  3 173  874  28   
Wallonie  2 529  504  20   
TOTAL                  6 446             1 540           24   
 
 
27% des réponses ont été enregistrées par internet. La combinaison du formulaire papier (papi) 
avec la possibilité de remplir ce formulaire en ligne (cawi) a été fortement bénéfique au profil des 
répondants, du fait de la très grande complémentarité  de ces deux méthodes. Les jeunes et les 
hommes ont davantage répondu à l'enquête par internet. 
 
Le travail de terrain s'est déroulé entre le 15 mai (drop Bpost) et le 30 juin 2017 (7 semaines).  
 
 
 
 
 
 
 
 

  

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  13 
MÉTHODOLOGIE

2.4 Traitement des données 

2.4.1 Nettoyage des données 
 
Par nettoyage des données, on entend « l'optimalisation de la matrice de données pour la rendre 
aussi  correcte  et  complète  que  possible ».  À  cet  effet,  le  principe  de  précaution  est  d'usage  et 
consiste à éviter autant que possible que les réponses doivent être interprétées ou qu'elles soient 
interprétées de manière erronée. 
 
Premièrement, le fichier de données a été épuré, c'est‐à‐dire que les enquêtes incomplètes ont 
été retirées de la base de données. 
 
Après cette opération, la cohérence des réponses et les schémas de réponse ont été examinés. Il 
s'agit  notamment  de  repérer  les  contradictions,  de  vérifier  s'il  convenait  effectivement  de 
répondre aux questions auxquelles il a été répondu, etc. Dans ce contexte, il y a lieu de souligner 
que la structure d'importation des données, avec les questions, filtres et règles conditionnels qui 
s'y  rapportent,  est  aussi  un  instrument  permettant  de  veiller  à  ce  que  cette  cohérence  soit 
maximale. 
 
En  ce  qui  concerne  les  questions  fermées  et  les  questions  ouvertes  avec  des  possibilités  de 
réponse  pré‐encodées,  elles  sont  déjà  encodées  au  moyen  des  étiquettes  de  valeur 
correspondantes.  Les  réponses  dans  les  catégories  résiduelles  (comme  « autres »)  sont  reprises 
dans les tableaux sous la forme d'une chaîne de caractères, ce qui permet d'examiner ce que les 
personnes interrogées répondent exactement et la manière dont elles formulent ces réponses.  
 

2.4.2 Qualité des données recueillies  
 
Une enquête doit satisfaire à un certain nombre de critères avant qu'elle ne soit retenue comme 
une enquête valide. Seules ces enquêtes valides forment la base signalée. 
 
Ci‐dessous figurent quelques exemples de ces critères : 
 au moins 90 % des variables caractéristiques doivent être complètes et correctes ; 
 au moins 90 % d'une série d'éléments appelant normalement une réponse doivent avoir 
fait l'objet d'une réponse ; 
 au moins 90 % des questions pertinentes1 doivent avoir fait l'objet d'une réponse. 
 
En  général,  les  enquêtes  extraites  semblent  être  très  complètes.  Le  nombre  de  réponses 
manquantes par question est donc très limité. 

1  Données sociodémographiques (âge, sexe, niveau d'éducation, région) 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  14 
MÉTHODOLOGIE

2.4.3 Pondération statistique 
 
Pour que l'on puisse formuler des interprétations représentatives de l'ensemble de la population 
belge sur la base d'un échantillon net réparti de manière représentative qui soit le reflet parfait de 
la situation réelle, des facteurs de pondération sont utilisés. 
 
La  pondération  repose  simultanément  sur  3 variables :  le  sexe  (2 catégories)  x  la  région 
(3 catégories) x l’âge (6 catégories) ; ce qui correspond à un total de 36 cellules. Le résultat de ces 
données pondérées donne un parfait aperçu de la population visée.  
 
Cette pondération a été effectuée sur la base des données du SPF Économie, be.stat, chiffres de 
population au 1er janvier 2017. 
 

Tableau 4: L’échantillon pondéré 
L’échantillon 
 
pondéré 
   

Sexe  % 
Hommes  49,9 
Femmes  50,1 
   

Age   
16‐25 ans  15,9 
26‐35 ans  17,5 
36‐45 ans  17,8 
46‐55 ans  19,2 
56‐65 ans  17,1 
66‐75 ans  12,5 
   

Région   
Bruxelles‐Capitale  10,4 
Flandre  57,6 
Wallonie  32,0 
Urbanisation   
5 grandes villes  30,0 
Villes  21,4 
Petites localités  22,1 
Zones rurales  26,5 
   

Éducation   
Primaire + secondaire inférieur   24,0 
Secondaire supérieur  39,6 
Enseignement supérieur  36,4 
TOTAL  100 

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  15 
MÉTHODOLOGIE

2.4.4 Signification statistique 
 
Dans le présent rapport, les résultats sont exprimés par rapport au total de l'échantillon, à savoir 
tous les Belges qui ont participé à l'enquête sur le climat. 
 
Ensuite, les résultats de certains sous‐groupes ont été comparés : 
 sexe  
 âge  
 niveau d'éducation  
 région  
 taux d'urbanisation 
 
On  parle  de  différence  statistiquement  significative,  par  exemple  entre  hommes  et  femmes, 
lorsque  cette  différence  ne  peut  (presque)  pas  être  le  fait  du  hasard.  Significatif  à  un  degré  de 
fiabilité de 95 % signifie que la probabilité pour que la différence soit due au hasard est de 5 %. 
Toutes  les  différences  significatives  au  niveau  du  sexe,  de  l'âge,  du  niveau  d'éducation,  de  la 
région et du taux d'urbanisation sont examinées dans le texte. 
 
Nous souhaitons, au moyen de tableaux (voir annexe) examiner si, pour certains résultats, il existe 
des différences significatives en fonction des sous‐groupes cités.  
 
Dans  l’exemple  qui  suit,  nous  indiquons  la  mesure  dans  laquelle  une  série  d’activités  humaines 
ont  un  effet  sur  les  changements  climatiques  en  fonction  de  la  région  des  répondants.  Dans  la 
dernière colonne figurent les groupes qui se démarquent significativement les uns des autres.  
 
Dans l’exemple, nous voyons que les habitants de la Région flamande attribuent significativement 
moins (81 %) d’effets (très) notables aux émissions des véhicules que les habitants  de la Région 
wallonne  ou  de  la  Région  de  Bruxelles‐Capitale.  Cette  constatation  s’exprime  dans  la  dernière 
colonne  sous  la  forme  « 1/2 »  et  « 1/3 »,  c’est‐à‐dire  que  le  groupe 1  (Nord)  se  différencie 
significativement  du  groupe 2  (Bruxelles)  et  du  groupe 3  (Sud).  Le  groupe 2  (Bruxelles)  se 
démarque également de façon significative du groupe 3 (Sud) (« 2/3 »). 
 
 

Différences 
   Pourcentages 
significatives 

     
Région  Nord (1)  Bruxelles (2)  Sud (3) 
     
Les émissions des  Y contribuent 
81  96  89  1/2  1/3  2/3 
voitures  (beaucoup) 
 
 
On constate que la signification est liée à la taille de l'échantillon. Plus celle‐ci est grande, plus les 
résultats sont significatifs dans des conditions inchangées. 
 
 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  16 
MÉTHODOLOGIE

2.5 Notice explicative : interprétation des


résultats
Avant que nous examinions les résultats à proprement parler de l'enquête actuelle sur le climat, il 
est  utile  de  donner  davantage  d'explications  sur  la  manière  d'interpréter/de  lire  les  résultats  et 
graphiques.  Ci‐dessous  figurent  quelques  remarques  générales  concernant  l'interprétation  des 
résultats.  
 
Remarques générales 
 
1. Pour les questions à réponse unique, c'est‐à‐dire celles qui ne peuvent faire l'objet que 
d'une  réponse,  le  total  des  pourcentages  des  différentes  possibilités  de  réponse  doit 
normalement  être  100.  En  raison  des  arrondis,  de  légers  écarts  sont  possibles,  c'est‐à‐
dire que la somme des pourcentages peut être égale à 99 ou à 101. 
 
2. Certaines  questions  du  questionnaire  sont  des  questions  à  réponses  multiples,  par 
exemple  la  question  « Indiquez  par  quels  canaux  vous  avez  reçu  des  informations  à 
propos  des  changements  climatiques ? ».  Cela  signifie  que  le  répondant  peut  donner 
plusieurs  réponses.  Par  conséquent,  le  pourcentage  total  (donc  la  somme  des 
pourcentages des différentes possibilités de réponse) peut être supérieur à 100. 
 
3. Certaines questions ne sont pas posées à tous les répondants, par exemple, la question 
« Si  vous  êtes  au  courant  de  ces  aides  financières  accordées  par  les  pouvoirs  publics 
(réduction d’impôt ou prime), par quels canaux en avez‐vous été informé ? » ne s'adresse 
qu'aux personnes qui sont au courant de ces aides financières. Le nombre de répondants 
concernés par la question est toujours indiqué en‐dessous des tableaux et graphiques : 
par exemple « Base : tous les répondants au courant des aides financières accordées par 
les  autorités  (N=1353) ».  Les  pourcentages  indiqués  sont  donc  calculés  sur  la  base  des 
répondants effectifs, dont le nombre figure toujours sous le graphique. 
 
4. Pour  un  certain  nombre  de  questions,  les  répondants  pouvaient  répondre  au  moyen 
d'une  échelle  à  quatre  ou  cinq  points,  par  exemple  pour  la  question  concernant  la 
mesure  dans  laquelle  le  répondant  est  préoccupé  par  la  problématique 
environnementale.  Pour  faciliter  l'interprétation  de  ce  type  de  questions,  nous  avons 
regroupé les possibilités de réponse. Plus précisément, nous prenons les deux meilleurs 
scores (dits « TOP2 », par exemple « très préoccupé(e) » et « préoccupé(e) ») et les deux 
scores les moins bons (dits « BOTTOM2 », par exemple « pas préoccupé(e) » et « pas du 
tout préoccupé(e) »). 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  17 
RÉSULTATS

3. Résultats 
3.1 Profil des répondants 
Dans un premier volet du présent rapport, nous esquissons le profil de nos répondants. De cette 
manière,  nous  fournissons  un  cadre  dans  lequel  certains  résultats  pourront  être  interprétés 
ultérieurement.  Les  aspects  suivants  sont  abordés  successivement :  composition  familiale, 
situation sur le marché du travail, propriété du logement et possession d'un véhicule. 

3.1.1 Composition familiale 

3.1.1.1 SITUATION FAMILIALE ACTUELLE 
 
La  majorité  des  Belges  interrogés  sont  mariés  ou  cohabitants  (59 %).  23 %  sont  célibataires  et 
16 % vivent chez leurs parents ou dans la famille. 
 
 
  Figure 1 ‐ Question 33 : 
  Parmi les descriptions suivantes, pouvez‐vous indiquer celle qui correspond le mieux  
  à votre situation actuelle ? 
 

Situation familiale (%)

Vivant seul (avec ou sans
enfants)
15,8 22,9
Autre
2,5

Cohabitant(e) / Marié(e)
58,8

Vous vivez chez vos parents
ou des membres de votre
famille

 
 
Base: tous les répondants (N=1.540) – ‘missings’ non compris. 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  18 
RÉSULTATS

3.1.1.2 NOMBRE D'ENFANTS 
 
La moitié des répondants compte des enfants au sein de leur ménage (coparentalité comprise). 
   
  Figure 2 – Question 34 :  Combien d’enfants vivent sous votre toit (également en coparentalité)? 

Enfants vivant à la maison (%)
60,0
50,5
50,0

40,0

30,0 23,4
20,0 16,5

10,0 7,0
2,6
0,0
Aucun 1 2 3 4 et plus
 
 
Base: tous les répondants (N=1.540) – ‘missings’ non compris. 

3.1.2 Travail rémunéré 
 
Six  Belges  sur  dix  dans  la  tranche  d'âge  des  16‐75 ans  exerçaient  un  travail  rémunéré  (49 %  à 
temps plein, 13 % à temps partiel) au moment du sondage. 
 
  Figure 3 – Question 36 :  Avez‐vous un emploi rémunéré pour le moment ? 
 

Travail rénuméré (%)

12,5
38,3 Oui, j’exerce une activité 
principale à temps partiel
Oui, j’exerce une activité 
principale à temps plein
49,2
Non, je n’ai pas d’activité 
rémunérée

 
Base: tous les répondants (N=1.540) – ‘missings’ non compris. 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  19 
RÉSULTATS

3.1.3 Propriété du logement 
 
Environ  un  répondant sur  quatre  (24 %)  est  locataire  de  son  logement.  Près  de trois  quarts  des 
sondés (76 %) sont propriétaires de leur logement. 
 
 
Figure 4 – Question 29 :   Êtes‐vous propriétaire ou locataire du logement  
  que vous occupez à titre principal ? 

Propriété du logement (%)

23,8

76,2 Propriétaire
Locataire

 
 
Base: tous les répondants (N=1.540) – ‘missings’ non compris. 

3.1.4 Possession d'un véhicule 
 
La  grande  majorité  des  ménages  (92,5 %)  possède  au  moins  un  véhicule.  Cela  correspond  en 
moyenne  à  1,4 véhicule  par  ménage.  21 %  de  l’ensemble  des  véhicules  sont  des  véhicules  de 
société.  Chaque  année,  le  Belge  parcourt  en  moyenne  17.878 km  à  titre  privé  avec  son  ou  ses 
véhicule(s) 2, un chiffre comparable à celui obtenu en 2013 (18.020 km). 
 
 
Figure 5 – Question 30 :   De combien de voitures dispose votre ménage? 
 

Possession d’une voiture (%) 

Total 7,5 46,0 39,8 6,5

Voitures de
74,3 21 4,5
sociétés 0,2

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Aucune 1 2 > 2
 
Base: tous les répondants (N=1.540) – ‘missings’ non compris. 
 

2  Nombre de kilomètres parcourus à titre privé chaque année avec l'ensemble des véhicules. 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  20 
RÉSULTATS

3.2 Attitude par rapport aux changements climatiques 

3.2.1 Préoccupation quant aux changements climatiques 
3.2.1.1 PRÉOCCUPATION AU SUJET DES PROBLÉMATIQUES GÉNÉRALES 
 

 
Dans  un  premier  volet  du  présent  rapport  d'étude,  nous  examinons  dans  quelle  mesure  la 
problématique  environnementale  et,  en  particulier  les  changements  climatiques,  suscitent  de 
l'inquiétude  chez  les  Belges.  La  première  question  de  l'enquête  sur  le  climat  portait  sur  les 
préoccupations des Belges quant aux diverses problématiques générales.  
 
Nous  observons  que  la  majorité  des  personnes  se  préoccupe  de  l’environnement :  81 %  des 
Belges  se  disent  (très)  préoccupés  par  l’environnement.  Le  terrorisme,  qui  inquiète  71 %  des 
Belges, se hisse quant à lui en 2e position  (comparé à la  9e position en  2013). Les problèmes  de 
santé (70 %) complètent le trio de tête des problématiques les plus inquiétantes. Par rapport aux 
précédentes  études  sur  le  climat,  le  niveau  de  préoccupation  quant  à  l’environnement  a 
augmenté à nouveau (pour atteindre le niveau observé en 2005). 
 
 
 
   

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  21 
RÉSULTATS

Figure 6 – Question 1 :  Vous trouverez ci‐dessous une liste de sujets dont certaines personnes disent se préoccuper. Pouvez‐vous indiquer dans quelle mesure vous vous en souciez 
personnellement ?   
   
 
 
 
 

  TOP2  (%)    BOTTOM2  (%) 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

   
 

2005  2009  2013  2017  2017  2013   2009   2005 


 
 
 
 
 

    
 
 

Environnement  81  76  75  81  37 44 15 41 4  4  4  4 

Terrorisme  66  48  59  71  36 36 20 8 2 9  15  22  13 

Problèmes de santé (SIDA, cance, etc.)  79  74  72  70  25 45 23 51 7  5  5  5 

Pauvreté, exclusion sociale  66  63  63  62  19 43 24 11 2 14  9  13  11 

Droits de l’homme  63  57  56  62  23 39 29 8 2 9  9  11  9 

Pauvreté dans le monde  64  59  61  60  18 42 31 8 2 10  9  17  16 

Insécurité  65  60  66  58  18 40 25 15 2 17  11  11  9 

Immigration et integration  53  48  60  56  22 34 30 10 3 14  14  20  16 


L’épuisement des sources d’énergie telles que le pétrole et le gaz  18  15  /  / 
/  /  60  52  17 35 30 14 4
naturel 
Chômage  67  64  65  49  13 35 31 16 4 20  11  15  10 

Mobilité  46  41  44  49  14 35 33 15 3 18  17  24  19 

Sécurité alimentaire  63  53  54  48  16 32 31 16 4 20  17  18  16 

Croissance économique  56  52  55  42  8 34 36 18 4 23  11  15  13 

Drogue  66  55  54  41  13 28 29 22 7 29  18  20  14 

Vieillissement de la population  42  37  40  38  8 31 36 19 6 25  22  28  24 


 

0% 20% 40% 60% 80% 100%

 
Base: tous les répondants (N=1.540) – ‘missings’ non compris. Très préoccupé(e) Préoccupé(e) Entre les deux Pas préoccupé(e) Pas de tout préoccupé(e)

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  22 
RÉSULTATS

 
Le  degré  de  préoccupation  à  l'égard  des  éléments  cités  est  influencé  par  certains  facteurs 
personnels  et  environnementaux,  notamment  le  sexe,  l'âge,  le  niveau  d'éducation,  la  région  de 
résidence et le niveau d'urbanisation de cette région3.  
 
En  ce  qui  concerne  le  sexe  des  répondants,  il  apparaît  que  les  femmes  sont  généralement  plus 
préoccupées  que  les  hommes,  sauf  pour  l’aspect  environnemental,  où  les  deux  catégories  se 
disent (très) préoccupées dans une mesure comparable. Les écarts sont limités également en ce 
qui concerne la croissance économique. 
 
La même chose peut être observée au niveau de l’âge : plus l’âge augmente, plus les répondants 
se  disent  préoccupés  par  les  différentes  problématiques,  à  l’exception,  à  nouveau,  de  l’aspect 
environnemental, où tous se disent (très) préoccupés. 
 
Le niveau d’éducation du Belge influence également fortement l’importance des préoccupations 
exprimées à l’égard des différents aspects. Si pour certains aspects, ce sont les Belges d’un niveau 
d’éducation  moins  élevé  qui  se  disent  les  plus  préoccupés,  pour  d’autres  problématiques, 
l’inverse  peut  être  observé.  C’est  le  cas  notamment  pour  l’environnement,  où  les  Belges  d’un 
niveau d’éducation plus élevé expriment encore plus de préoccupations que les autres groupes. 
 
La région de résidence influence également l’inquiétude à l’égard d’un certain nombre d’aspects ; 
ainsi les Flamands expriment, en général, une moins grande préoccupation que les Wallons et les 
habitants de la Région de Bruxelles‐Capitale. Ces derniers se disent davantage préoccupés par la 
pauvreté dans le monde et les droits de l’homme et moins par la mobilité. L’environnement forme 
encore  une  fois  une  exception,  tous  les  Belges  se  déclarant  préoccupés  par  cet  aspect,  les 
Bruxellois encore plus que les autres. 
 
Enfin, on note encore un nombre de différences importantes en fonction de l’urbanisation de la 
région de résidence, les Belges qui vivent dans une grande agglomération exprimant de manière 
générale  de  plus  fortes  inquiétudes  en  ce  qui  concerne  différents  aspects  (mais  pas  tous),  à 
l’exception notamment encore une fois de l’environnement, qui préoccupe tous les Belges dans la 
même mesure. 
 

3.2.1.2 PRÉOCCUPATION QUANT AUX PROBLÉMATIQUES ENVIRONNEMENTALES 
 
Outre  qu'elle  évalue  la  place  de  la  problématique  environnementale  par  rapport  aux 
problématiques  générales,  la  présente  étude  examine  également  la  question  de  la  place  des 
changements climatiques par rapport aux autres problématiques environnementales. Comme en 
2005, 2009 et 2013, les Belges sont principalement préoccupés par la  pollution  de l'air. À noter 
cependant  que  les  changements  climatiques  sont  passés  de  la  6e  à  la  2e position,  78 %  des 
habitants  déclarant  être  préoccupés  à  ce  propos.  Seuls  5 %  des  Belges  ne  sont  (pas  du  tout) 
préoccupés par les changements climatiques. 
 
   

3 En ce qui concerne les chiffres et les significations pour ces sous‐groupes, nous référons (toujours) à l’annexe. 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  23 
RÉSULTATS

1 Figure 7 – Question 2: En ce qui concerne plus particulièrement la problématique de l’environnement, pouvez‐vous indiquer dans quelle mesure chacun des points suivants 
vous préoccupe ? 
 
   
 
 
 
 

  TOP2  (%)   
 
 
 
  BOTTOM2  (%) 
 

 
 
   
 
 

 
 

 
 
 
 
 

  2005  2009  2013  2017 


 

2017  2013   2009   2005  


 
 
 
 

 
La pollution de l’air  86  82  82  83  33% 49% 14% 3% 1% 4  3  2  3 

Les changements climatiques  73  70  70  78  37% 41% 17% 4%


1% 5  5  8  8 

La disparition des forêts tropicales  78  76  75  78  42% 37% 17% 4%


1% 5  5  6  6 

La pollution de l’eau  81  79  76  77  31% 46% 19% 4%


1% 4  5  4  3 

Les déchets radioactifs  72  66  75  74  38% 36% 17% 6%2% 8  7  11  8 

La disparition de certains animaux et plantes  69  71  72  73  38% 36% 21% 5%


1% 6  8  10  9 

La pollution du sol  77  70  69  71  30% 41% 21% 7%1% 8  5  7  4 

L’accumulation des déchets  70  67  66  69  26% 43% 24% 6%1% 7  6  8  5 

Les produits chimiques et les substances dangereuses  70  65  68  66  30% 36% 24% 8%1% 9  8  9  8 

L’utilisation de pesticides  66  63  66  65  28% 37% 26% 8%1% 9  9  10  7 

Le trou dans la couche d’ozone  73  62  64  62  21% 41% 28% 9%2% 11  10  9  7 

Le commerce international d’espèces menacées  /  /  57  60  28% 32% 27% 10%3% 13  13  /  / 

Les pics d’ozone en été  65  61  58  59  21% 38% 28% 11%2% 13  11  10  11 

Les pluies acides  56  48  48  46  14% 32% 34% 16% 3% 20  17  17  12 

Les plantes génétiquement modifiées  50  43  41  46  21% 25% 30% 19% 6% 24  26  24  21 
 

0% 20% 40% 60% 80% 100%


 

 
Base: tous les répondants (N=1.540) – ‘missings’ non compris. Très préoccupé(e) Préoccupé(e) Entre les deux Pas préoccupé(e) Pas du tout préoccupé(e)

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  24 
RÉSULTATS

 
Le degré d’inquiétude que l’on éprouve à l’égard de la problématique environnementale semble à 
nouveau dépendre d’un certain nombre de facteurs personnels. Ainsi, les femmes sont davantage 
préoccupées que les hommes par les différents aspects  de la problématique environnementale. 
Parmi les exceptions figurent la pollution de l’air et de l’eau et les changements climatiques, où 
les  deux  catégories  se  disent  (très)  préoccupées.  Les  Belges  plus  âgés  sont  également  plus 
préoccupés  que  la  tranche  d’âge  des  16‐35 ans,  sauf  pour  les  changements  climatiques,  la 
pollution de l’eau et l’extinction de certaines espèces végétales et animales ainsi que la disparition 
des forêts tropicales, où aucune différence notable ne peut être relevée.  
 
Sur le plan du niveau d’éducation et d’urbanisation, on constate peu de différences, voire aucune. 
D’un point de vue régional, les Flamands sont moins préoccupés que les Wallons et les Bruxellois. 
À  noter  que  les  habitants  de  la  Région  de  Bruxelles‐Capitale  sont  encore  plus  (fortement) 
préoccupés par les changements climatiques que les Flamands ou les Wallons. 

3.2.2 Implication 

3.2.2.1 IMPLICATION DES DIFFÉRENTS ACTEURS 
 
L'un des objectifs de la présente enquête était d'examiner comment les Belges évaluent leur rôle 
dans la problématique du climat en tant qu'individus ou en tant que familles. En d'autres termes, 
dans  quelle  mesure  reconnaissent‐ils  leur  contribution  aux  changements  climatiques  en  tant 
qu'individus ou en tant que familles ? 
 
Les  résultats  indiquent  que  les  Belges  attribuent  en  premier  lieu  les  problèmes  climatiques  aux 
« autres ».  Seuls  34 %  des  personnes  interrogées  estiment  que  les  ménages  contribuent  aux 
changements climatiques. Les Belges considèrent avant tout que l'industrie (91 %) est le secteur 
qui a le plus d'influence, suivi du transport de marchandises (83 %) et du transport de personnes 
(64 %). 
 
 
Figure 8 – Question 6 :   Selon vous, qui contribue le plus aux changements climatiques en Belgique ? (1) 
 

100% 3ème acteur
9%
80% 2ème acteur
15% 20%
60% Le plus important

30%
40% 45%
67% 20%
22% 19%
20%
18% 8%
17% 12% 6% 8%
0%
L'industrie Le transport de Le transport de L'agriculture Les ménages
marchandises personnes

91%  83%  64%  44%  34% 


 
Base: tous les répondants (N=1.540) – ‘missings’ non compris. 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  25 
RÉSULTATS

De manière générale, les résultats présentés dans le présent rapport sont comparables à ceux des 
précédentes enquêtes sur le climat, bien que l’influence attribuée aux ménages et à l’agriculture 
ait quelque peu augmenté. 
 
 
 
Figure 9 – Question 6 : Selon vous, qui contribue le plus aux changements climatiques en Belgique ? (2) 
 

91%
91%
L'industrie
95%
98%

83%
81%
Le transport de marchandises
78%
89%

64% 2017
62% 2013
Le transport de personnes
65%
64% 2009
2005
44%
32%
L'agriculture
28%
23%

34%
31%
Les ménages
30%
24%

0% 20% 40% 60% 80% 100% 120%


 

Base: tous les répondants (N=1.540) – ‘missings’ non compris. 
 
 
Les  différences  entre  les  sous‐groupes  sont  généralement  limitées.  Des  différences  notables 
peuvent  être  observées  en  ce  qui  concerne  les  « ménages »,  que  les  hommes,  les  Wallons,  la 
tranche  d’âge  des  16‐35 ans  et  les  personnes  moins  instruites  considèrent  comme  un  groupe 
d’acteurs majeur par rapport aux autres groups. Les habitants des régions rurales et les personnes 
moins instruites estiment que l’agriculture joue un rôle plus important ; pour les jeunes de 16 à 
35 ans, c’est l’industrie.  
 
 
   

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  26 
RÉSULTATS

 
Outre la question de savoir qui contribue le plus aux changements climatiques en Belgique, on a 
également  demandé  aux  répondants  quels  secteurs  devaient  fournir  les  plus  gros  efforts  au 
cours des prochaines années en Belgique pour lutter contre ce problème. 
 
La  perception  de  la  responsabilité  a  été  déterminée  d'une  manière  similaire  à  celle  de 
l'implication des acteurs. Il a donc été demandé aux répondants d'indiquer qui devait fournir les 
plus gros efforts pour lutter contre les changements climatiques, à l'aide d'un chiffre de 1 à 3, où 1 
correspondait au secteur qui, selon eux, devait déployer les efforts les plus importants. 
 
A nouveau,  les  résultats  montrent  que  les  Belges  estiment  plutôt  que  ce  sont  les  « autres »  qui 
doivent  lutter  contre  les  problèmes  climatiques. La  plupart  des  Belges  considèrent  en  effet que 
l'industrie  (92 %)  est  le  secteur  qui  devra  déployer  les  plus  gros  efforts  pour  lutter  contre  les 
changements climatiques ; ils placent le transport de marchandises en deuxième position (81%) et 
ensuite, le transport de personnes (63%). 41% des Belges estiment quand même que les ménages 
doivent également apporter leur pierre à l'édifice. 
 
 
2  Figure 10 – Question 14 :   Selon vous, qui devra fournir le plus d’efforts en Belgique  
  au cours des années à venir afin de lutter contre les changements climatiques ? (1) 
 

3ème acteur
100%
2ème acteur
10%
80% Le plus important
13%
19%
60%
30%
40% 45%
70% 18%
20%
20% 20%
20% 11%
17% 13% 7% 10%
0%
L'industrie Le transport de Le transport de L'agriculture Les ménages
marchandises personnes

92%  81%  63%  46%  41% 


 
 
Base: tous les répondants (N=1.540) – ‘missings’ non compris. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  27 
RÉSULTATS

De  manière  générale,  on  constate  à  nouveau  peu  de  différences  significatives  pour  les  sous‐
groupes étudiés. Nous  constatons seulement que les hommes désignent davantage le transport 
des personnes comme étant le secteur qui devra fournir le plus d’efforts au cours des prochaines 
années et que les Flamands et la tranche d’âge des 16‐35 ans estiment, respectivement dans une 
plus large mesure et une moindre mesure, que le transport de marchandises sera le secteur qui 
devra déployer le plus d’efforts. Pour les habitants des régions rurales, il s’agit de l’agriculture, ce 
qui  n’est  pas  le  cas  pour  les  personnes  d’un  niveau  d’éducation  plus  élevé.  Nous  constatons 
également  que  les  personnes  d’un  niveau  d’éducation  moins  élevé  et  la  tranche  d’âge  des  16‐
35 ans  réclament  davantage  d’efforts  de  la  part  des  ménages,  ce  qui  est  moins  le  cas  des 
Flamands.  
 
Les différences par rapport aux précédentes valeurs sont limitées, à l’exception de l’agriculture, 
vis‐à‐vis de laquelle les Belges réclament (également) plus d’efforts en 2017.  
 
 
 
Figure 11 – Question 14 :   Selon vous, qui devra fournir le plus d’efforts en Belgique au cours des années à 
 
venir afin de lutter contre les changements climatiques ? (2) 
 

92%
91%
L'industrie
95%
97%

81%
77%
Le transport de marchandises
76%
85%

63% 2017
58% 2013
Le transport de personnes
59%
60% 2009
2005
46%
32%
L'agriculture
26%
27%

41%
39%
Les ménages
40%
29%

0% 20% 40% 60% 80% 100% 120%


 

Base: tous les répondants (N=1.540) – ‘missings’ non compris. 
 
 
 
   

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  28 
RÉSULTATS

3.2.2.2 INTÉRÊT PORTÉ À L'ENVIRONNEMENT ET À LA PROBLÉMATIQUE 
ENVIRONNEMENTALE 
 
L'intérêt des Belges pour l'environnement et la problématique environnementale a également été 
sondé. À cet effet, la question suivante a été posée : « Dans quelle mesure vous intéressez‐vous à 
l’environnement et à la problématique environnementale ? » Le graphique ci‐dessous montre les 
résultats, ainsi qu'une comparaison avec les résultats des précédentes enquêtes sur le climat. 
 
En  2017  (comparé  à  2013  et  2009),  le  nombre  de  personnes  (très)  préoccupées  par 
l’environnement  et  la  problématique  environnementale  a  connu  une  hausse  significative,  pour 
atteindre à nouveau le niveau observé en 2005, à savoir 73 %. Cette tendance va dans le sens de 
la  hausse  à  nouveau  observée  en  ce  qui  concerne  les  préoccupations  quant  à  l’environnement 
(voir graphique 6). 
 
 
 
Figure 12 – Question 28 :  Dans quelle mesure vous intéressez‐vous à l’environnement et à la 
  problématique environnementale ? 
 
 
TOP 2 

2017  73 %  25 48 24 3 Très intéressé(e)

Intéressé(e)

2013  TO 68 %  17 51 28 3
Entre les deux

Pas intéressé(e)
2009  TO 68 %  19 49 28 3

Pas dus tout
intéressé(e)
2005  TO 72 %  23 49 24 3

0% 20% 40% 60% 80% 100%

 
Base: tous les répondants (N=1.540) – ‘missings’ non compris. 
 

Les chiffres enregistrés nous apprennent également que les Bruxellois, les habitants des grandes 
agglomérations et les personnes d’un niveau d’éducation plus élevé témoignent d’un plus grand 
intérêt pour l’environnement et la problématique environnementale que les autres catégories. 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  29 
RÉSULTATS

3.3 Connaissances concernant les changements 
climatiques 

3.3.1 Conception des changements climatiques 
 
À l'aide d'un certain nombre d'affirmations, nous avons examiné quelle est, de manière générale, 
l'opinion des Belges à l'égard des changements climatiques. 
 
La grande majorité des sondés (85 %) affirme une nouvelle fois que les changements climatiques 
sont un problème auquel il faut s’attaquer d’urgence (ils étaient 80 % en 2013). On constate par 
ailleurs que, malgré la formulation légèrement provocatrice, 83 % des Belges ne sont pas d’accord 
avec  l’affirmation  selon  laquelle  il  n’y  a  pas  de  changements  climatiques  (alors  qu’en  2013,  ils 
étaient [seulement] 73 %). 
 
Par  ailleurs,  un  pourcentage  comparable  (83 %)  considère  (à  juste  titre)  les  changements 
climatiques comme un phénomène mondial dont les effets peuvent déjà être observés sur notre 
territoire  (73 %)  et  très  certainement  ailleurs  (84 %).  En  2013,  ces  pourcentages  s’élevaient 
respectivement  à  61  et  77 %.  Aussi,  un  peu  plus  de  la  moitié  des  répondants  (54 %)  voient  les 
changements climatiques comme une menace à leur quotidien. 
 
80 % estiment que les climatologues ont suffisamment prouvé que les activités humaines étaient 
responsables  de  changements  climatiques  observables,  ce  qui  n’est  pas  le  cas  pour  4 %  des 
sondés.  Un  peu  plus  de  sept  répondants  sur  dix  (71 %)  estiment  qu’un  changement  de  nos 
habitudes  de  vie  permettrait  de  lutter  contre  les  changements  climatiques,  tandis  que  six 
répondants  sur  dix  (61 %,  comparé  à  51 %  en  2013)  sont  d’avis  que  l’action  individuelle  peut 
également faire la différence dans la lutte contre les changements climatiques. 
 
74 %  (60 %  en  2013)  ne  sont  pas  d’accord  avec  l’affirmation  selon  laquelle  les  changements 
climatiques sont un phénomène exclusivement naturel. Il apparaît en outre que la moitié (50 %) 
des  répondants  sont  (tout  à  fait)  d’accord  avec  l’avis  selon  lequel,  quoi  que  nous  fassions, 
l’activité humaine détériore irrémédiablement le climat. 
 
En  résumé,  une  grande  à  très  grande  majorité  des  répondants,  nettement  plus  qu’en  2013  et 
avant,  estime  qu’il  y  a  urgence,  que  nous  sommes  la  cause  principale  des  changements 
climatiques et que, dès lors, nous pouvons faire quelque chose.  
 
 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  30 
RÉSULTATS

Figure 13 – Question 3 : Nous aimerions connaître votre avis à propos des phrases suivantes. 
   
   
 
 
 

   
 
 
 
 
 

  TOP2  (%)   
 
 
 
  BOTTOM2  (%) 
   

 
   
   
   
   
 

  2005  2009  2013  2017  2017  2013   2009   2005  


 
 
 
 
 
 

Les changements climatiques sont des problèmes 
auxquels il faut s’attaquer d’urgence.  /  /  80  85  54% 31% 1%
11% 3% 3  3  /  / 

Les effets des changements climatiques se font déjà 
sentir ailleurs.  /  /  77  84  39% 46% 1%
13% 2% 3  3  /  / 

Les changements climatiques sont des phénomènes 
mondiaux.  75  84  75  83  42% 41% 2%
12% 3% 5  7  5  9 
Les climatologues ont dûment prouvé qu’un 
changement climatique est en cours à cause des  /  /  /  80  42% 38% 1%
17% 2% 4  /  /  / 
activités humaines. 
Les effets des changements climatiques se font déjà 
sentir chez nous.  66  59  61  72  23% 49% 22% 6%1% 7  9  12  10 

Les changements climatiques peuvent être contrés 
grâce à une modification de nos habitudes de vie.  71  73  68  71  26% 46% 22% 5%2% 7  7  6  9 

Mes actes peuvent changer quelque chose aux  9  14  12  17 


changements climatiques.  54  59  51  61  21% 40% 30% 7%2%
Les changements climatiques sont des phénomènes 
graves qui représentent une menace pour ma vie  59  53  44  54  23% 31% 29% 12% 5% 17  23  16  17 
quotidienne. 
Quoi que nous fassions, l’activité humaine détériore 
 

CORRECT  58  49  55  50  14% 36% 31% 16% 4% 19  17  21  18 
irrémédiablement le climat. 

  Les changements climatiques sont des phénomènes  12  16  12  8  2%6% 18% 36% 38% 74  60  67  72 
MAUVAIS  exclusivement naturels. 
Il n’y a pas de changements climatiques.  /  /  8  7  3%4% 10% 29% 54% 83  72  /  / 

Les changements climatiques sont des phénomènes  83  76  85  85 


qui ne se manifestent que très localement.  6  6  8  5  4% 12%
1% 39% 44%
 

0% 20% 40% 60% 80% 100%


 

 
Base: tous les répondants (N=1.540) – ‘missings’ non compris.  Tout à fait d'accord D'accord Entre les deux Pas d'accord Pas du tout d'accord

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  31 
RÉSULTATS

   
Les hommes, plus que les femmes, considèrent que des changements climatiques sont en cours, et 
qu’il ne s’agit pas uniquement d’un phénomène local, mais bien mondial. 
 
Les Belges plus âgés (56 à 75 ans) croient moins au phénomène des changements climatiques que 
les jeunes et estiment davantage qu’il s’agit d’un « phénomène purement naturel » et moins d’un 
phénomène  mondial  comparé  à  la  tranche  d’âge  des  16‐35 ans.  Les  membres  de  cette  dernière 
catégorie  sont  davantage  d’avis  que  les  autres  groupes  d’âge  que  les  changements  climatiques 
représentent  une  menace  pour  leur  quotidien,  qu’il  s’agit  d’un  phénomène  mondial  qui  pourrait 
être  combattu  en  modifiant  nos  habitudes  de  vie,  que  l’action  individuelle  pourrait  changer  la 
donne et que ses effets sont déjà observables ailleurs dans le monde. 
 
Plus  le  niveau  d’éducation  du  Belge  est  élevé,  plus  celui‐ci  est  convaincu  que  des  changements 
climatiques sont en cours, qu’il ne s’agit pas de phénomènes exclusivement naturels et qu’ils ne se 
manifestent  pas  seulement  localement.  De  plus,  les  Belges  plus  instruits  considèrent  les 
changements  climatiques  comme  un  phénomène  mondial  dont  les  effets  se  font  déjà  sentir,  y 
compris  en  Belgique.  Ils  estiment,  plus  que  les  Belges  moins  instruits,  qu’il  s’agit  d’un  problème 
auquel  il  faut  s’attaquer  d’urgence  et  à  l’égard  duquel  leurs  propres  actes  peuvent  faire  la 
différence,  dans  une  mesure  comparable  à  celle  observée  en  2013.  Les  Belges  plus  instruits 
estiment  également  davantage  que  les  climatologues  ont  suffisamment  prouvé  que  les  activités 
humaines  étaient  responsables  de  changements  climatiques  observables,  tandis  que  les  moins 
instruits  pensent  plus  souvent  que  quoi  que  nous  fassions,  l’activité  humaine  détériore 
irrémédiablement le climat. 
 
Quand  on  observe  le  lieu  de  résidence,  on  constate  que  les  habitants  de  la  Région  de  Bruxelles‐
Capitale  et  les  habitants  des  grandes  agglomérations  sont  nettement  plus  souvent  (tout  à  fait) 
d’accord  avec  les  propositions  « correctes »  et  pas  (du  tout)  d’accord  avec  les  propositions 
« fausses ». La seule exception concerne l’affirmation selon laquelle aucun changement climatique 
n’est en cours : peu importe le lieu de résidence, tous les Belges ont déclaré ne pas être d’accord 
avec cette affirmation. 
 
 

   

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  32 
RÉSULTATS

3.3.2 L'effet des activités humaines sur les changements climatiques 
 
Il a également été demandé aux répondants quelles étaient les activités humaines qui, selon eux, 
avaient une influence sur les changements climatiques4.  
 
La très grande majorité des sondés a ainsi déclaré que les émissions de l’industrie (91 %), les gaz à 
effet de serre (87 %), la déforestation (87 %) et les émissions des véhicules (85 %) avaient un (très) 
grand effet sur les changements climatiques.  
 
En  revanche,  une  minorité  des  répondants  estime  que  la  consommation  de  viande  (47 %),  le 
recours  à  l’électricité  (43 %)  et  la  consommation  de  fruits  et  légumes  exotiques  (40 %)  ont  une 
influence sur les changements climatiques. Les Belges ont donc nettement moins conscience des 
sources  d’émissions  plus  indirectes  et  moins  visibles  (comme  le  chauffage,  l’électricité  et  les 
habitudes alimentaires), et de leur effet sur le climat.  
 
Il y a donc peu de différences par rapport à 2013, même si, globalement, on observe une légère 
amélioration des connaissances en la matière. 
 
   

4 Question 2005/2009 : « Dans quelle mesure pensez‐vous que les éléments suivants contribuent au changement climatique ? » 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  33 
RÉSULTATS

Figure 14 – Question 4 : Selon vous, dans quelle mesure les activités humaines ci‐dessous contribuent‐elles aux changements climatiques ? 
       
     
 
TOP2  (%)  BOTTOM2  (%) 
 
                 
 
2005  2009  2013  2017    2017  2013  2009  2005 
   
 

            
 
          
Les émissions industrielles  94  95  91  91  55% 36% 0%
8%1% 1  2  1  2 

L’émission de gaz à effet de serre  91  91  85  87  45% 42% 0%


11% 2% 2  2  1  3 

La déforestation  80  85  85  87  50% 38% 0%


10% 2% 2  4  4  7 

Les émissions des voitures  92  88  84  85  39% 46% 0%


12% 3% 3  4  2  3 

Les émissions des avions  /  84  80  81  37% 44% 15% 0%


3% 4  4  4  / 

Les émissions des navires (marchands)  /  /  /  66  24% 42% 24% 8% 1% 9  /  /  / 

Le chauffage domestique  65  68  54  57  13% 44% 33% 9% 1% 10  11  7  11 

L’utilisation d’aérosols  75  69  56  57  14% 42% 28% 14% 2% 15  13  9  9 

La consommation de viande  /  /  37  47  16% 31% 32% 14% 7% 22  26  /  / 

La consommation d’électricité  39  57  39  43  8% 35% 40% 14% 3% 17  18  13  28 

La consommation de fruits et légumes exotiques  /  34  31  40  8% 31% 33% 17% 10% 27  34  45  / 
 

0% 20% 40% 60% 80% 100%  

 
Base: tous les répondants (N=1.540) – ‘missings’ non compris. Tout à fait d'accord D'accord Entre les deux Pas d'accord Pas du tout d'accord

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  34 
RÉSULTATS

Plus que les hommes, les femmes estiment que les différentes activités humaines influencent les 
changements climatiques ; les gaz à effet de serre, la déforestation et l’industrie sont les facteurs 
pour lesquels hommes et femmes affichent des valeurs comparables. 

La  seule  différence  observable  est  attribuable  à  un  degré  d’instruction  différent :  les  Belges  plus 
instruits  attribuent  un  effet  plus  important  aux  activités  humaines  énoncées  que  les  moins 
instruits. 
 
Les Flamands attribuent pratiquement toujours un moindre effet aux différentes activités que les 
Wallons  et  les  habitants  de  la  Région  de  Bruxelles‐Capitale.  Ces  derniers  attribuent  quant  à  eux 
régulièrement un effet plus important aux différentes activités que les Wallons. 
 
En matière de niveau d’urbanisation, les différences sont majoritairement minimes. Si différence il 
y a, on constate que ce sont les habitants des grandes agglomérations qui attribuent un effet plus 
important aux activités humaines. 

 
 

3.3.3 Causes et conséquences des changements climatiques 

3.3.3.1 PAYS 
 
L’enquête visait aussi à évaluer quels sont, selon les Belges, les pays principalement responsables 
des changements climatiques et les pays qui en subissent principalement les conséquences. Près 
d’un  tiers  des  Belges  estime  que  les  pays  industriels  occidentaux  ainsi  que  les  économies 
industrielles émergentes (comme la Chine, l’Inde ou le Brésil, qui figurent comme exemples dans le 
questionnaire) sont principalement responsables. Pour une petite minorité (9 %), la responsabilité 
des  changements  climatiques  incombe  aux  pays  en  développement.  Environ  un  Belge  sur  cinq 
(18 %)  estime  enfin  que  tous  ces  pays  sont  responsables  des  changements  climatiques  dans  une 
mesure comparable. 
 
À la question concernant les pays dans lesquels les conséquences des changements climatiques se 
font le plus sentir, pratiquement la moitié des sondés (49 %) répond, à raison, qu’il s’agit des pays 
en développement. Un peu plus d’un quart (27 %) des sondés estime enfin que tous ces pays font 
les frais des changements climatiques dans une mesure comparable. 
 
Dans  les  deux  cas  (responsabilité  et  expérience  des  conséquences),  aucune  comparaison  n’est 
possible par rapport à 2013 étant donné que la catégorie « économies industrielles émergentes » a 
figuré pour la première fois dans le questionnaire en 2017. Le fait que les pays en développement 
soient  le  moins  « responsables »  et  subissent  le  plus  les  conséquences  des  changements 
climatiques demeure, lui, constant.  
   

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  35 
RÉSULTATS

 
Figure 15 – Question 5 : Selon vous, quels sont les principaux pays responsables des changements climatiques 
 
  et quels sont les pays qui en subissent le plus les conséquences ? 
 
100%
18%
Tous dans la même 27%
80% proportion

37% Les pays émergents  14%


60% (Chine, Inde, Brésil,…) 
Les pays en voie de
40% 9% développement
49%
Les pays occidentaux
20% 35% industrialisés

10%
0%
Les principaux responsables des changements Ceux qui subissent le plus les conséquences des
climatiques changements climatiques
 
 
Base: tous les répondants (N=1.540) – ‘missings’ non compris.

Les habitants de la Région de Bruxelles‐Capitale, les personnes d’un niveau d’éducation moyen à 
élevé  et  la  tranche  d’âge  des  16‐35 ans  estiment  plus  que  les  autres  groupes  que  les  pays 
industriels  occidentaux  sont  principalement  responsables  des  changements  climatiques.  Le 
groupe  des  16‐35 ans  est  également  plus  souvent  d’avis  (à  juste  titre)  que  les  pays  en 
développement subissent le plus les conséquences des changements climatiques.  
 

3.3.3.2 CONSÉQUENCES DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES 
 
Après  avoir  sondé  les  connaissances  des  Belges  sur  les  causes  des  changements  climatiques, 
l'enquête  a  également  cherché  à  évaluer  leurs  connaissances  sur  les  conséquences  de  ce 
phénomène. Pour ce faire, une liste de conséquences possibles a été présentée aux répondants. 
Pour chacune de ces conséquences, il leur a été demandé si, selon eux, elle était ou non liée aux 
changements climatiques5. 
 
Les Belges considèrent la fonte des glaciers (93 %), la fonte de la calotte glaciaire dans le nord6 (92 
%)  et  l'élévation  du  niveau  de  la  mer  (90 %)  comme  les  trois  principales  conséquences  des 
changements  climatiques. En  revanche, 59 %  des  Belges pensent,  à  tort,  que  l'augmentation du 
nombre de tsunamis est une conséquence des changements climatiques. L'apparition de cancers 
de  la  peau  est  également  considérée  erronément  par  49 %  des  répondants  comme  l'une  des 
conséquences  des  changements  climatiques.  Enfin,  l'assèchement  de  la  mer  Méditerranée  et 
l'augmentation  du  nombre  de  sources  chaudes  en  Islande  sont  également  cités  comme  des 
conséquences des changements climatiques, par respectivement 17 % et 12 % des répondants.  
 
Globalement,  on  constate  une  légère  amélioration  des  connaissances  par  rapport  aux  deux 
précédentes éditions.   

5  Question 2005/2009 : « Le changement climatique peut avoir différentes conséquences. Veuillez indiquer si vous pensez 

que les conséquences citées dans la liste suivante sont dues ou non au changement climatique. » 
6  Question 2005/2009/2013: « La fonte de la calotte glaciaire ». 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  36 
RÉSULTATS

Figure 16 – Question 7: Les changements climatiques vont‐ils induire les phénomènes suivants ? 
     
   
 
OUI (%)   
 
NON (%) 

  2005  2009  2013  2017 


 
 
 
 
2017  2013  2009  2005 
 

          
 
 

          
la fonte des glaciers  /  /  /  93  93% 1%6% 1  /  /  / 

la fonte de la calotte glaciaire dans le nord   96  92  88  92  92% 2%7% 2  2  2  / 


(en 2013 : ‘la fonte de la calotte glaciaire’) 
une élévation du niveau de la mer  87  88  82  90  90% 2% 9% 2  3  3  / 

une augmentation des vagues de chaleur  89  81  81  87  87% 3% 9% 3  5  3  / 

une augmentation du nombre d’ouragans et de  90  84  84  87  87% 3% 10% 3  3  4  / 


tempêtes 
une augmentation des précipitations dans  3  5  5  / 
certaines régions et leur diminution dans  /  76  76  84  84% 3% 13%
d’autres 
83% 4% 13% 4  5  7  / 
l’extinction de certaines espèces animales et  75  74  79  83 
végétales 
une sous‐alimentation et une famine au niveau  68% 10% 22% 10  14  20  / 
60  53  56  68 
 
mondial 
CORRECT  le paludisme et la fièvre jaune dans nos régions  20% 24% 56% 24  21  38  / 
21  21  18  20 
 
59% 16% 25% 16  15  23  / 
MAUVAIS  une augmentation des tsunamis  /  53  60  59 

49% 18% 33% 18  15  23  / 


le cancer de la peau  66  46  47  49 

17% 32% 50% 32  31  31  / 


un assèchement de la Mer Méditerranée  /  36  15  17 

une augmentation du nombre de sources  12% 21% 67% 21  20  41  / 


40  23  11  12 
chaudes en Islande   

0% 20% 40% 60% 80% 100%


Base: tous les répondants (N=1.540) – ‘missings’ non compris.

. Oui Non Je ne sais pas

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  37 
RÉSULTATS

 
Dans certains cas (« augmentation des sources d’eau chaude en Islande » et « assèchement de la 
mer  Méditerranée »),  les  hommes  ont  plus  souvent  donné  la  bonne  réponse,  dans  d’autres 
(« cancer  de  la  peau »,  « paludisme  et  fièvre  jaune  dans  nos  régions »  et  « augmentation  des 
tsunamis »), les femmes ont mieux répondu. 
 
Les  jeunes  répondants  (16‐35 ans)  déclarent  plus  souvent  que  les  répondants  plus  âgés  que  les 
changements climatiques provoqueront la disparition de certaines espèces animales et végétales, 
mais moins souvent qu’ils occasionneront plus d’ouragans et de tempêtes. Le groupe des 16‐35 ans 
se trompe également plus souvent en affirmant que les changements climatiques entraîneront une 
augmentation du nombre de cancers de la peau. 
 
Comparé  aux  Belges  moins  instruits,  ceux  d’un  niveau  d’éducation  plus  élevé  estiment  plus 
souvent,  et  à  raison,  que  les  changements  climatiques  provoqueront  plus  d’ouragans  et  de 
tempêtes, une élévation du niveau de la mer, une augmentation de la malnutrition et de la famine 
dans  le  monde,  une  hausse  des  précipitations  dans  certaines  régions  et  leur  diminution  dans 
d’autres,  l’extinction  de  certaines  espèces  animales  et  végétales,  la  fonte  de  la  calotte  glaciaire 
dans le nord et la fonte des glaciers. En revanche, les moins instruits indiquent plus souvent à tort 
que  les  changements  climatiques  provoqueront  une  augmentation  des  sources  d’eau  chaude  en 
Islande. 
 
Au  niveau  régional,  les  différences  significatives  semblent  se  limiter  surtout  aux  Wallons,  qui, 
contrairement aux Flamands et aux habitants de la Région de Bruxelles‐Capitale, ont indiqué moins 
souvent  la  bonne  réponse  pour  environ  la  moitié  des  phénomènes.  Au  niveau  des  autres 
phénomènes,  aucune  différence  significative  n’est  observable,  à  l’exception  de  celui  de 
« l’extinction  de  certaines  espèces  animales  et  végétales »,  où  les  Flamands  ont  moins  souvent 
donné la bonne réponse. 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  38 
RÉSULTATS

3.3.4 Connaissances individuelles au sujet des changements climatiques 
 
Il  a  été  demandé  aux  sondés  de  s'attribuer  une  note  de  1  à  10  en  ce  qui  concerne  leur  degré 
d'information sur les changements climatiques. Une note de 10 signifie qu'ils s'estiment très bien 
informés sur  les changements climatiques,  tandis  que 1 signifie qu'ils  ne  s’estiment  pas  du  tout 
informés. 
 
Près de trois quart des Belges (72 %) s’estiment relativement bien à très bien informés (note de 6 
à  10).  La  moitié  des  Belges  (50 %)  attribuent  une  note  de  6  à  7  sur  10  et  23 %  s’estiment  bien 
informés en donnant une note de 8 à 10. Environ trois répondants sur dix (28 %) estiment qu’ils 
ne sont pas ou mal informés (note de 1 à 5 sur 10). La note moyenne s’élève à présent à 6,3/10. 
Entre 2005 et 2017, le Belge s’est donc senti – lentement mais sûrement – mieux informé.  
 
 
  Figure 17 – Question 8 :  Si vous deviez vous attribuer une note sur 10, combien donneriez‐vous  
  à votre degré d’information concernant les changements climatiques? 
 
 
  Score 1‐5  Score 6‐10  Moyenne 

2017  28%  112 6 17 21 29 17 41 72%  6,3 

2015  30%  14 6 16 28 26 13 21 70%  6,1 

2009  38%  12 5 7 22 24 25 10 21 62%  5,9 

2005  39%  32 5 8 22 26 25 7 11 61%  5,7 

0% 20% 40% 60% 80% 100%

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

 
 
Base: tous les répondants (N=1.540) – ‘missings’ non compris. 
 

Les hommes se disent mieux informés que les femmes, les Flamands, mieux que les Wallons, le 
groupe des 56‐76 ans, mieux que les autres groupes d’âge, et enfin les mieux instruits plus que 
les moins instruits. Aucune différence n’est observable sur le plan du niveau d’urbanisation. 

   

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  39 
RÉSULTATS

3.3.5 Connaissances des aides financières 
 
Outre les connaissances sur les changements climatiques en général, cette enquête a également 
sondé les connaissances des citoyens en ce qui concerne les aides financières. En d’autres termes, 
on a examiné dans quelle mesure les Belges sont au courant des réductions d’impôts ou primes 
qui peuvent leur être accordées par les pouvoirs publics pour les investissements dans certaines 
techniques permettant d’économiser l’énergie. 
 
Il ressort des résultats que les Belges sont généralement bien informés sur les aides proposées, un 
constat  qui  est  comparable  à  2013,  mais  bien  meilleur  qu’en  2005.  L’aide  financière  pour 
l’isolation (93 %) et le vitrage à haut rendement (77 %) sont les deux aides les plus connues. 
 
 
   

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  40 
RÉSULTATS

 
Figure 18 – Question 24A :  Les pouvoirs publics accordent des aides financières (réduction d’impôt  
ou prime) pour l’investissement dans certaines techniques permettant d’économiser l’énergie.  
 
Êtes‐vous au courant de ces aides financières? 
 

93%
Isolation (toit, sol, murs, etc.) 92%
78%
48%

77%
Vitrage à haut rendement 76%
62%
45%

68%
Les voitures hybrides ou 100 % électriques

68%
Maison basse énergie / maison passive 65%

2017
65%
Chaudière à condensation (pour chauffer  68% 2013
l’habitation) 55% 2009
35%
2005
64%
Chauffe‐eau solaire (pour la production  66%
d’eau chaude) 54%
35%

58%
Pompe à chaleur 59%

54%
Thermostat et vannes de radiateur 56%
thermostatiques 37%
25%

53%
Audit énergétique 54%
40%
20%

0% 20% 40% 60% 80% 100%


 

Base: tous les répondants (N=1.540) – ‘missings’ non compris. 
   

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  41 
RÉSULTATS

 
Les analyses de signification révèlent un certain nombre de différences importantes en fonction 
des sous‐groupes considérés.  

Pour cinq aides sur les neuf, il existe une différence significative en fonction du sexe, les hommes 
étant à chaque fois mieux informés que les femmes sur les aides en question.  
 
Selon  l’âge,  on  constate  que  les  Belges  dans  la  tranche  d’âge  inférieure  (16  à  35 ans)  sont  les 
moins informés sur les différentes aides, et la tranche d’âge supérieure la mieux informée. Ceci 
concerne sept des neuf aides disponibles. 
 
En  ce  qui  concerne  le  niveau  d’éducation,  on  constate  également  une  différence  pour  6 aides 
disponibles, où les Belges moins instruits se révèlent mieux informés que les plus instruits. Pour 
deux aides (vitrage à haut rendement et maison basse énergie/maison passive), les Belges d’un 
niveau d’éducation moyen sont mieux informés.  
 
En outre, les Flamands sont plus au courant que le reste de la population de la plupart des aides 
(8 sur 9). Pour la dernière aide (maison basse énergie/maison passive), aucune différence n’est 
observable. 
 

3.4 Comportement face aux changements climatiques 

3.4.1 Comportement actuel et intentions face à la problématique 
environnementale 
 
Dans le présent chapitre, nous examinons de plus près le comportement des  Belges pour lutter 
contre les changements climatiques. En outre, nous nous penchons sur les intentions des Belges 
en ce qui concerne la problématique environnementale au niveau des déplacements, du ménage 
et de l'habitation. 

3.4.1.1 LES DÉPLACEMENTS 
 
Près de trois quarts des propriétaires de véhicules (74 %) indiquent qu'ils ne laissent pas tourner 
leur véhicule lorsqu'ils sont à l'arrêt pendant longtemps. Par ailleurs, 10 % envisagent d'adopter 
ce  comportement  dans  un  avenir  proche.  Cet  effort,  qui  ne  demande  aucun  sacrifice  financier, 
obtient le meilleur résultat pour le « comportement écologique » en lien avec les déplacements. Il 
apparaît  en  outre  que  moins  que  six  propriétaires  de  véhicule  sur  dix  (58%)  adaptent  déjà  leur 
mode de conduite (ce qui correspond à une baisse de 12 % par rapport à 2013). 
 
Les  efforts  suivants  sont  ceux  qui  sont  les  moins  répandus :  utiliser  les  transports  en  commun 
(38 %),  éviter  de  voyager  en  avion  (33 %)  et  faire  du  covoiturage  (31 %).  Pour  chacun  de  ces 
points, près d'un répondant sur dix envisage toutefois de franchir le pas dans un avenir proche. 
 
Les chiffres relatifs au niveau d’écoresponsabilité des Belges sont toujours aussi bas qu’en 2013, 
on ne peut donc certainement pas parler d’amélioration, au contraire. Les intentions exprimées 
en 2013 ne se sont donc pas concrétisées, sauf en ce qui concerne la régularité des déplacements 
à pied ou à vélo.  

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  42 
RÉSULTATS

Figure 19 – Question 18 : Dans quelle mesure chacune de ces phrases s’applique‐t‐elle à vous? Indiquez quelles phrases s’appliquent déjà à vous actuellement? Indiquez quelles 


phrases s’appliqueront à vous à l’avenir, qu’elles soient déjà d’actualité ou non? Indiquez quelles phrases font vraiment une différence, selon vous, pour lutter contre les 
p  changements climatiques (que vous les appliquiez déjà ou non) ? 
 
       
  Intention  2013    2009 
     

(*) Je ne laisse pas tourner le moteur de ma voiture lorsque  74% 96   95
84% +10%  98 97
je reste à l’arrêt longtemps.  27% 28   5
64% 78 75
Je me déplace régulièrement à vélo ou à pied.  70% +6%  85 81
38% 27 34
(*) Je choisis une voiture qui correspond à la taille de mon  63% 81   74
78% +15%  89 85
ménage.  22% 25   34
(*)J’adapte régulièrement mon mode de conduite pour  58% 74   64
71% +13%  82 75
préserver l’environnement.  30% 25 34
49% 62   53
(*) Je choisis une voiture qui consomme peu.  76% +27%  72 64
35% 23   25
38% 59   52
J’emprunte régulièrement les transports en commun.  46% Actuellement
+8%  76 70
49% 27 32
33% 60   61
J’évite l’avion pour partir en vacances  41% Actuellement + dans
un avenir proche +8%  75 72
45%
27   36
(*) Je pratique quotidiennement le covoiturage (se fixer  31% 55   51
41% Font une différence
rendez‐vous quelque part pour faire la route ensemble). 
55%
+10%  72 70
  34 42
 

  0% 20% 40% 60% 80% 100%  


 
 
 
Base: tous les répondants (N=1.540) – ‘missings’ non compris; (*)  tous les propriétaires de voiture (N=1.397) – ‘missings’ non compris. 
 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  43 
RÉSULTATS

Les femmes témoignent presque systématiquement d’un comportement plus écoresponsable que 
les hommes. En revanche, elles laissent plus souvent tourner le moteur lorsque leur véhicule est à 
l’arrêt. 

Les Belges âgés de 16 à 35 ans optent plus souvent pour le covoiturage (ce qui est le cas également 
des  Belges  moins  instruits)  ou  les  transports  publics.  Par  contre,  eux  aussi  laissent  plus  souvent 
tourner le moteur lorsque leur véhicule est à l’arrêt et ils évitent moins souvent les déplacements 
en  avion.  La  tranche  d’âge  des  56‐75 ans  adapte  plus  souvent  son  mode  de  conduite  pour 
respecter  l’environnement.  Les  membres  du  groupe  des  36‐55 ans  sont  ceux  qui  se  déplacent  le 
moins souvent à vélo ou à pied. 

Les  Flamands  optent  plus  souvent  pour  le  covoiturage  et  choisissent  plus  souvent  un  véhicule 
adapté  à  la  taille  de  leur  ménage.  Les  habitants  de  la  Région  de  Bruxelles‐Capitale  utilisent  plus 
souvent les transports en commun, mais ils laissent aussi plus souvent le moteur tourner lorsque 
leur véhicule est à l’arrêt, ils optent moins souvent pour un véhicule à faible consommation et ils 
évitent moins souvent de prendre l’avion lorsqu’ils partent en vacances. Les Wallons sont ceux qui 
se déplacent le moins souvent à vélo ou à pied.  

Le  covoiturage,  l’utilisation  des  transports  en  commun  et  l’utilisation  d’un  autre  moyen  de 
transport que l’avion pour partir en vacances forment le trio de tête des comportements qui font la 
différence selon les répondants. 

Les Belges plus instruits indiquent plus souvent que les principales modifications du comportement 
font la différence. C’est également le cas pour le groupe des 16‐35 ans. Les habitants des grandes 
agglomérations  indiquent  plus  souvent  qu’un  véhicule  à  basse  consommation  peut  faire  la 
différence.  Les  réponses  les  plus  fréquentes  chez  les  femmes  sont  « l’adaptation  du  mode  de 
conduite »  et  «  le  fait  de  ne  pas  laisser  le  moteur  tourner  lorsque  le  véhicule  est  à  l’arrêt ».  Les 
habitants de la Région de Bruxelles‐Capitale ont quant à eux plus souvent répondu « le choix d’une 
voiture qui correspond à la taille du ménage », tandis que pour les Wallons il s’agit de « l’utilisation 
des transports en communs » et « les déplacements à vélo ou à pied ». 

3.4.1.2 LE MÉNAGE 
 
De manière générale, une part considérable des Belges appliquent déjà des mesures respectueuses 
de  l'environnement  dans  leur  ménage.  La  quasi‐totalité  des  répondants  (95 %)  trie  les  déchets 
ménagers  (verre,  papier,  carton,  PMC,  déchets  dangereux,  compost,  piles).  Systématiquement, 
plus de 8 participants sur 10 à l’enquête optent pour la douche au lieu du bain et utilisent la chasse 
économique des toilettes (respectivement, 82 et 80 % des répondants). 
 
En revanche, on constate que seuls 38 % achètent régulièrement des produits issus de l’agriculture 
biologique  (ce  qui  correspond  tout  de  même  à  une  hausse  de  9 %  par  rapport  à  2013)  et  53 % 
consomment régulièrement moins de viande ou plus d’aliments végétariens (à savoir, 12 % de plus 
par rapport à 2013). L’utilisation de l’eau de pluie pour le ménage (36 %) est uniquement appliquée 
par une minorité des ménages belges. Un grand groupe envisage toutefois d’adopter ces pratiques 
dans un avenir proche. 
 
Globalement,  les  Belges  témoignent  d’un  comportement  écoresponsable  dans  leurs  tâches 
ménagères  comparable  à  celui  observé  en  2013.  En  comparaison  des  intentions  exprimées  en 
2013, nous  remarquons  que  le  Belge a tenu  parole  à  certains niveaux  ou  s’efforce  de  le  faire  en 
tout cas (par exemple, diminuer sa consommation de viande), mais pas à d’autres (comme utiliser 
un pommeau de douche écologique).  

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  44 
Figure 20 – Question 18 : Dans quelle mesure chacune de ces phrases s’applique‐t‐elle à vous? Indiquez quelles phrases s’appliquent déjà à v
phrases s’appliqueront à vous à l’avenir, qu’elles soient déjà d’actualité ou non? Indiquez quelles phrases font vraiment une différence, se
  changements climatiques (que vous les appliquiez déjà ou non) ?
   
 

Je trie toujours les déchets ménagers (verre, papier, carton, PMC,  92%
96
déchets dangereux, compost, piles).  29%
82%
Je prends des douches plutôt que des bains.  85%
26%
80%
J’utilise la chasse économique des toilettes.  87%
25%
76%
Je donne la préférence aux fruits et légumes locaux et de saison.  83%
28%
65%
Je privilégie les produits frais, non surgelés.  75%
20%
61%
J’utilise un pommeau de douche économique.  75%
26%
57%
J’emploie régulièrement des piles rechargeables.  71%
29%
Je privilégie les emballages écologiques (bouteilles en verre, 
56%
72%
produits non emballés, les sacs réutilisables).  38%
Actuellement
53%
Je mange régulièrement moins de viande.  
32% 66%
38% Actuellement + da
J’achète régulièrement des produits issus de l’agriculture  56% un avenir proche
biologique (aliments, vêtements, produits d’entretien/de lessive…).  35%
36% Font une différenc
J’utilise régulièrement de l’eau de pluie pour faire le ménage.  54%
39%
 

0% 20% 40% 60% 80% 100


 

Base: tous les répondants (N=1.540) – ‘missings’ non compris.

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  45 
RÉSULTATS

 
Nous  constatons  que  l’âge  est  le  principal  facteur  déterminant  pour  l’application  de  certaines 
mesures  écologiques  aux  tâches  ménagères,  et  l’intention  de  les  appliquer  à  l’avenir,  où  nous 
voyons que les plus jeunes (16‐35 ans) y recourent généralement le moins souvent.  
 
Par  ailleurs,  nous  observons  que  les  femmes  optent  plus  souvent  que  les  hommes  pour  des 
emballages écologiques, des produits issus de l’agriculture biologique et un mode  d’alimentation 
plus respectueux de l’environnement (diminution de la consommation de viande).  
 
L’achat  de  produits  issus  de  l’agriculture  biologique  augmente  également  en  fonction  du  degré 
d’instruction. 
 
Au niveau régional, nous constatons que les Bruxellois sont ceux qui achètent le plus souvent des 
produits biologiques et des produits frais, et consomment moins de viande, mais ils obtiennent une 
note nettement moins élevée pour certains aspects, comme l’utilisation de la chasse économique 
ou de l’eau de pluie pour leurs tâches ménagères (ce sont les Flamands qui obtiennent la meilleure 
note pour  ce  dernier  point). Les Flamands  sont  ceux qui utilisent  le plus  des piles  rechargeables. 
Les Wallons quant à eux privilégient plus souvent la douche au bain. 
 
L’eau  de  pluie  est  le  plus  souvent  utilisée  dans  les  régions  rurales.  Les  habitants  des  grandes 
agglomérations cherchent le plus souvent à consommer moins de viande et à acheter des produits 
issus de l’agriculture biologique. 
 
Pour  les  répondants,  l’utilisation  de  l’eau  de  pluie,  le  recours  à  des  emballages  écologiques  et 
l’achat de produits issus de l’agriculture biologique sont les trois mesures les plus bénéfiques. 
Comparé  aux  hommes,  les  femmes  estiment  plus  souvent  que  de  nombreux  comportements 
peuvent  permettre  de  faire  la  différence,  l’inverse  n’est  jamais  le  cas.  Il  en  va  de  même  pour  la 
tranche  d’âge  des  16‐35 ans par  rapport  aux deux  groupes  plus  âgés. C’est  également le  cas  des 
Flamands, qui estiment plus souvent que les Wallons que certains comportements permettent de 
faire la différence. Aucune différence n’est observable au niveau du degré d’urbanisation. Les plus 
instruits ont plus souvent donné comme réponses « le tri des déchets ménagers » et « prendre une 
douche », mais moins souvent « l’achat de produits issus de l’agriculture biologique ». 
 
 

3.4.1.3 L'HABITATION 
 
Au  niveau  de  l'habitation  également,  les  Belges  affichent  déjà  un  comportement  assez 
respectueux de l'environnement. Tous sondés confondus, on constate que 86 % achètent déjà du 
matériel d’éclairage qui consomme peu comme les lampes économiques et les LED. À l'avenir, la 
majorité des Belges en fera de même (90 %). Le fait d'éteindre les lumières lorsque l'on quitte une 
pièce  pendant  plus  de  trois  minutes  (81 %)  et  l'emploi  d'appareils  électroménagers  qui 
consomment peu (80 %) complètent le trio de tête des trois pratiques les plus courantes en ce qui 
concerne la réduction de la consommation d'énergie dans l'habitation. 
 
   

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  46 
RÉSULTATS

 
En  général,  on  note  chez  les  Belges  une  forte  volonté  de  continuer  à  adopter  des  pratiques 
respectueuses  de  l'environnement  dans  leur  habitation  dans  un  avenir  proche.  Plus  d'un  sondé 
sur  quatre  (26 %)  souhaite,  dans  un  avenir  proche,  prendre  des  initiatives  pour  améliorer 
l’isolation  dans  son  habitation,  de  sorte  que  l'on  prévoit  que  l'habitation  de  huit  Belges  sur  dix 
(80 %) sera pourvue d'une meilleure isolation à l'avenir. En outre, 14 et 21 % des répondants ont 
l’intention  d’utiliser  dans  un  avenir  proche  de  l’électricité  verte  et  de  l’énergie  solaire, 
respectivement. 
 
Par rapport à 2013, nous constatons une note identique pour certains aspects ; pour d’autres, une 
légère  voire  une  nette  diminution  est  observée,  comme  pour  l’initiative  consistant  à  améliorer 
l’isolation  dans  son  logement  (‐7 %),  l’utilisation  du  mode  veille  (‐9 %)  et  l’augmentation  de 
l’efficacité  du  système  de  chauffage  (‐21 %).  Les  intentions  exprimées  en  2013  ne  se  sont  donc 
clairement pas concrétisées. Il convient toutefois de souligner que certains aspects ont peut‐être 
déjà  été  améliorés  dans  le  passé  (comme  l’amélioration  de  l’isolation  de  son  habitation  et 
l’augmentation  de  l’efficacité  du  système  de  chauffage),  ce  qui  expliquerait  le  fait  que  les 
répondants ont déclaré ne plus y recourir ou ne plus avoir l’intention d’y recourir (à nouveau) à 
l’avenir. 
 
 

 
 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  47 
RÉSULTATS

Figure 21 – Question 18 : Dans quelle mesure chacune de ces phrases s’applique‐t‐elle à vous? Indiquez quelles phrases s’appliquent déjà à vous actuellement? Indiquez quelles phrases 


  s’appliqueront à vous à l’avenir, qu’elles soient déjà d’actualité ou non? Indiquez quelles phrases font vraiment une différence, selon vous, pour lutter contre les changements climatiques 
(que vous les appliquiez déjà ou non) ? 
 
       
  Intention  2013     2009 
     

86% 85   69
J’achète du matériel d’éclairage qui consomme peu (lampes économiques...)  90% +4%  91 81
23% 24   35
81% 81   74
J’éteins la lumière lorsque je quitte une pièce pendant plus de 3 minutes.  85% +4%  86 80
24% 24 33
(*) J’emploie des appareils électroménagers qui consomment peu (label A+,  80% 77   63
89% +9%  88 76
A++ ou A+++)  24% 24   35
Je choisis le programme le plus économe en énergie pour mon lave‐vaisselle /  71% 76   66
79% +8%  84 75
ma machine à laver.  26% 25 34
69% 71   68
Je réduis mes dépenses de chauffage en baissant le thermostat d’un degré.  77% +8%  79 76
28% 27   36
(*) J’ai pris initiative d’améliorer l’isolation de mon habitation (isolation  54% 61   47
80% +26%  82 66
supplémentaire, verre à haut rendement,…  37% 37 51
J’éteins complètement les appareils électroniques (TV, DVD, PC, etc.) afin  50% 59   66
64% +14%  72 78
d’éviter la consommation énergétique en mode veille.  30% 27   34
46% 45   41
(*) Je suis passe(é) au gaz naturel.  56% +10%  53 46
32% 33 34
45% 66   53
(*) J’ai amélioré l’efficacité de mon système de chauffage  64% Actuellement +19%  81 66
37% 32   44
43% 39   19
J’utilise de l’électricité verte.  57% Dans un avenir +14%  56 40
39% 36 44
proche
22% 20   5
(*) J’utilise l’énergie solaire.  43% Font une +21%  37 27
53% 51   59
différence  

  0% 20% 40% 60% 80% 100%


 
 Base: tous les répondants (N=1.540) – ‘missings’ non compris; (*)  tous les propriétaires (N=1.215) – ‘missings’ non compris. 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  48 
RÉSULTATS

Nous  constatons  que  les  hommes  achètent  plus  souvent  du  matériel  d’éclairage  économique  et 
augmentent  plus  souvent  l’efficacité  de  leur  système  de  chauffage.  Quant  aux  femmes,  elles 
déclarent à nouveau plus souvent qu’elles ne mettent pas leurs appareils en veille, mais qu’elles les 
éteignent complètement.  
 
Lorsque  l'on  examine  les  résultats  selon  l'âge,  il  apparaît  clairement  que  la  tranche  d'âge  la  plus 
jeune  prend  moins  de  mesures  respectueuses  de  l'environnement  /  permettant  d'économiser 
l'énergie dans l'habitation que les Belges de plus de 35 ans. 
 
Les  Flamands  achètent  plus  souvent  du  matériel  d’éclairage  économique  que  les  Bruxellois.  Les 
Flamands comme les Wallons cherchent plus souvent que les habitants de la Région de Bruxelles‐
Capitale  à  réduire  leur  consommation  énergétique  en  améliorant  l’efficacité  de  leur  système  de 
chauffage. C’est également le cas des habitants des grandes agglomérations, comme les Bruxellois, 
qui  recourent  également  moins  à  l’énergie  solaire.  Les  Flamands  utilisent  plus  souvent  l’énergie 
solaire,  ou  envisagent  de  le  faire,  et  ils  recourent  également  plus  souvent  à  l’énergie  verte.  Les 
Bruxellois  cherchent  davantage  à  améliorer  l’isolation  de  leur  habitation,  mais  ils  utilisent  moins 
d’appareils  électroménagers  qui  consomment  peu.  Nous  constatons  également  qu’en  Wallonie 
beaucoup  moins  de  répondants  sont  passés  au  gaz  naturel,  mais  ceci  est  sans  aucun  doute  lié  à 
l’accessibilité plus limitée du réseau de distribution de gaz. 
 
Les  répondants  estiment  que  ce  sont  surtout  le  recours  à  l’énergie  solaire  et  à  l’énergie  verte, 
l’isolation de son habitation, suivie de l’augmentation de l’efficacité du système de chauffage qui 
permettent de faire la différence. 
 
Les  plus  instruits  estiment  plus  souvent  que  les  démarches  susmentionnées  font  la  différence 
comparé  aux  habitants  d’un  niveau  d’éducation  moyen  à  certains  égards,  ou  à  ceux  les  moins 
instruits à d’autres. Aucune différence n’est observable selon le niveau d’urbanisation. Les femmes 
déclarent  plus  souvent  que  les  hommes  que  ces  comportements  font  la  différence,  ce  qui  est 
également le cas du groupe des 16‐35 ans (par rapport aux 36‐55 ans et/ou aux 56‐75 ans). 
 
Au  niveau  régional,  les  Wallons  déclarent  moins  souvent  que  ces  comportements  font  la 
différence, comparé aux Flamands à certains égards, ou aux Bruxellois, à d’autres. 
 
 

3.4.1.4 UTILISATION DES AIDES FINANCIÈRES PUBLIQUES 
 
Les  pouvoirs  publics  accordent  des  aides  financières  pour  investir  dans  un  certain  nombre  de 
techniques  permettant  d'économiser  l'énergie.  L'enquête  a  cherché  à  savoir  dans  quelle  mesure 
elles  ont  déjà  été  utilisées  par  les  répondants.  En  2017,  près  d’un  quart  des  propriétaires 
d’habitation avaient déjà eu recours à une aide financière pour l’isolation7 (28 %) et le placement 
de vitrage à haut rendement (23 %). Un sur cinq (18 %) avait déjà eu recours à une aide financière 
pour une chaudière à condensation.  
 
Les chiffres de 2017 sont fort comparables à ceux de 2013 à ce niveau‐là. 
 

7 En 2005 ‘isolation du toit’  

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  49 
RÉSULTATS

 
     Figure 22 – Question 24B :   Les pouvoirs publics accordent des aides financières (réduction d’impôt  
ou prime) pour l’investissement dans certaines techniques permettant d’économiser l’énergie.
  Avez‐vous déjà bénéficié de ces aides financières ?  
 

28%
Isolation (toit, sol, murs, etc.) 26%
9%
16%

23%
Vitrage à haut rendement 24%
17%
20%

18%
Chaudière à condensation (pour chauffer  19%
l’habitation)  10%
10%

12%
Thermostat et vannes de radiateur 15%
thermostatiques 7%
16%
2017
7%
9% 2013
Audit énergétique
2% 2009
2%
2005
7%
Chauffe‐eau solaire (pour la production  6%
d’eau chaude)  2%
3%

5%
Pompe à chaleur 4%

5%
(*) Les voitures hybrides ou 100 %
électriques

4%
Maison basse énergie / maison passive 5%

0% 5% 10% 15% 20% 25% 30%


 

*Base: tous les propriétaires (N=1.148) – ‘missings’ non compris. 
*Base: tous les propriétaires de voiture (N=1.398) – ‘missings’ non compris. 
   

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  50 
RÉSULTATS

Il  apparaît  que  le  recours  ou  non  aux  aides  financières  pour  des  investissements  permettant 
d’économiser l’énergie soit principalement fonction de l’âge et du niveau d’instruction, et dans une 
moindre mesure de la région, du sexe ou du niveau d’urbanisation. 

Ainsi, le groupe des 16‐35 ans a plus souvent que les autres eu recours à une aide financière pour 
différents  achats  permettant  d’économiser  l’énergie  (des  chauffe‐eaux  solaires  aux  pompes  à 
chaleur) et pour l’achat d’un véhicule hybride ou électrique, tout comme – est‐ce étonnant ( ?), – 
les Belges les moins instruits (sauf en ce qui concerne l’isolation). 

3.4.2 Sensibilisation à la consommation d'énergie 

3.4.2.1 CRITÈRES DE SÉLECTION 
 
Il a été demandé aux répondants d'indiquer quels critères de sélection (image, prix, consommation 
d'énergie, qualité, design, aspect écologique) ils appliquent lors de l'achat de différents produits. 
 
Pour l’achat d’une voiture, le critère le plus important est le prix (79 %). Par rapport à 2009 (59 %) 
et  2013  (73 %)8,  l’importance  du  prix  a  fortement  augmenté.  La  qualité  (73  %,  +9 %  par  rapport 
à précédemment)  et  la  consommation  d’énergie  (64 %)  viennent  compléter  ce  trio  de  tête  des 
critères les plus importants pour l’achat d’une voiture. 
 
En  ce  qui  concerne  l’achat  d’une  machine  à  laver,  d’un  sèche‐linge  ou  d’un  lave‐vaisselle  (83 %), 
d’un réfrigérateur ou d’un surgélateur (85 %), ou encore d’une chaudière (80 %), la consommation 
d’énergie est le critère principal.  
 
Par rapport à 2009 et 2013, nous constatons par ailleurs pour chacun de ces équipements, que les 
Belges  basent  leur  choix  plus  souvent  simultanément  sur  le  prix,  la  qualité,  la  consommation  et 
l’aspect écologique du produit, un signe que les consommateurs font probablement un choix plus 
éclairé lors de l’achat de ces produits. 
 
Il n’y a guère que pour l’achat d’une nouvelle voiture que les critères « image » et « design » sont 
pris en considération, dans une mesure limitée toutefois.  
 
   

8
Pour cette question, il n'y a pas de comparaison possible avec 2005, puisqu'elle ne figurait pas dans le questionnaire à 
l'époque. 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  51 
RÉSULTATS

 
 
  Figure 23 – Question 19 :  Quels sont vos critères de sélection lors de l’achat des produits suivants ? 
 
   
  Machine à laver /  Réfrigérateur / 
  Chauffage du 
Voiture  sèche‐linge /   congélateur 
  lave‐vaisselle  logement 
 

79% 68% 68% 68%


Prix 73% 63% 60% 51%
59% 56% 52% 42%

73% 76% 74% 58%


Qualité 64% 71% 65% 60%
63% 66% 63% 54%

64% 83% 85% 80%


Consommation 
60% 79% 80% 70%
d’énergie
53% 75% 74% 68%

51% 54% 53% 60%


Aspect écologique 45% 50% 46% 50%
41% 44% 40% 46%

43% 8% 12% 6%
Design 36% 3%
37% 3%

28% 9% 8% 7%
Image 26% 5%
27% 5% 6% 4%

2017 2013 2009

 
 
 
Base: tous les répondants (N=1.540) – ‘missings’ non compris. 
 
   

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  52 
RÉSULTATS

 
Le tableau ci‐dessous reprend les chiffres uniquement pour les propriétaires de voiture (voiture) et 
les propriétaires d'habitation (le chauffage du logement). 
 

Tableau 5 ‐ Question 19 : Quels sont vos critères de sélection lors de l’achat des produits suivants ? 

    Chauffage du    
  Voiture 
        logement 
  % (N = 1.398)                % (N = 1.176) 
Prix  76  61 
Qualité  70  55 
Consommation d’énergie  60  74 
Aspect écologique  49  55 
Design  41  6 
Image  27  6 

TOTAL  100%  100% 


 

Les  résultats  montrent  que  ce  sont  principalement  l'âge  et  le  niveau  d'éducation  qui  ont  une 
influence sur l'application de certains critères lors de l'achat d'une voiture et d'électroménager et 
le chauffage du logement. 
 
En ce qui concerne l’ensemble des achats pour une habitation et le chauffage de celle‐ci, le groupe 
des 16‐35 ans est celui qui se fonde le plus sur l’ensemble des critères, sauf pour la consommation 
énergétique  des  réfrigérateurs/surgélateurs  et  des  chaudières,  sur  lesquels  la  tranche  d’âge  des 
36‐55 ans se fonde le plus. Les différences relatives entre le groupe des 16‐35 ans et les autres en 
ce qui concerne les critères « image » et « design » sont également notables, ces critères obtenant 
des notes relativement plus élevées chez ce groupe. 
 
À l’exception des critères « image » et « design » qui obtiennent le plus souvent la note (relative) la 
plus  élevée  chez  les  moins  instruits,  nous  constatons  que  les  plus  instruits  basent  leur  choix  sur 
d’autres  critères,  tels  que  le  prix,  à  l’achat  d’un  réfrigérateur/surgélateur,  le  respect  de 
l’environnement, en ce qui concerne le chauffage de leur habitation, la qualité, pour l’achat d’un 
véhicule et d’équipements ménagers, etc. 

3.4.2.2 IMPORTANCE DE LA CONSOMMATION D'ÉNERGIE 
 
Nous examinons ci‐dessous l’importance accordée à la consommation d’énergie dans le passé pour 
l’achat de produits spécifiques. 
Le graphique figurant à la page suivante montre que, pour chacun des produits cités, une majorité 
des  répondants  indiquent  que  la  consommation  d'énergie  était  un  élément  important  à 
extrêmement  important  lors  de  l'achat.  C'est  le  plus  souvent  pour  les  produits  dont  on  estime 
qu'ils  permettent  d'engranger  les  gains  les  plus  élevés  (vitrage,  isolation  et  chaudière)  que  la 
consommation d’énergie se révèle être un aspect important lors de l’achat. 
Par rapport à 2013, à certains égards, seul un certain pourcentage de répondants de plus jugeait la 
consommation  énergétique  très  importante  ou  extrêmement  importante,  à  d’autres,  un  faible 
pourcentage  de  répondants  de  moins  jugeait  la  consommation  énergétique  pas  (du  tout) 
importante. 
   

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  53 
RÉSULTATS

Figure 24 – Question 20 :  Par le passé, dans quelle mesure la consommation d’énergie était‐elle un argument décisif lors de votre achat des produits suivants ? 
     
   
   
   

  TOP2 (%)      BOTTOM2 (%) 
 
 

2013  2017   
 
 
 
2017  2013 
 
 

           
 
 
 
 

Vitrage  61  65  29% 36% 29% 5% 7  9 

Matériau isolant  56  59  26% 33% 30% 9% 11  11 

Chaudière  55  55  22% 33% 34% 9% 11  14 

Réfrigérateur / congélateur  51  54  21% 33% 34% 9% 11  16 

Machine à laver / sèche‐linge /  
51  54  20% 34% 34% 10% 12  15 
lave‐vaisselle 

Lampes  41  48  19% 28% 34% 15% 3% 18  26 

Voiture  36  34  13% 21% 46% 16% 4% 20  25 

TV / DVD / PC  31  29  9% 20% 32% 30% 8% 38  40 


   

0% 20% 40% 60% 80% 100%  

Extrêmement important Très important Important Pas important Pas important du tout


 
 
Base: tous les réspondants concernés. 
  

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  54 
RÉSULTATS

Les  répondants  ont  ensuite  exprimé  dans  quelle  mesure  ils  accorderaient  de  l’importance  à  la 
consommation d’énergie lors de l’achat futur de ces produits.  
 
Les  résultats  montrent  clairement  que  la  consommation  d'énergie  sera  un  critère  important  à 
extrêmement  important  lors  du  prochain  achat  d'un  des  produits  cités.  À  quelques  exceptions 
près,  tous  les  Belges  tiendront  compte  de  la  consommation  d'énergie  lorsqu'ils  achèteront  des 
vitrages  (97 %),  une  chaudière  (97 %),  un  matériau  d'isolation  (97 %),  une  machine  à  laver,  un 
sèche‐linge ou un lave‐vaisselle (97 %), un réfrigérateur/congélateur (98%), une voiture (95 %) ou 
des  lampes  (95 %).  En  ce  qui  concerne  l'achat  d'une  télévision,  d'un  lecteur  DVD  ou  d'un 
ordinateur, cette proportion s'élève à 85 %. 
 
 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  55 
RÉSULTATS

  Figure 25 – Question 21 :   A l’avenir, dans quelle mesure la consommation d’énergie sera‐t‐elle un argument décisif lors de votre achat des produits suivants ? 

     
   
   

  TOP2 (%)    BOTTOM2 (%) 
 
 

2009  2013  2017   


 
 
 
2017   2013   2009  
 
 
 

Vitrage  83  84  80  45% 35% 17% 2% 3  1  2 

Matériau isolant  80  82  78  44% 34% 19% 3% 3  1  3 

Chaudière  82  83  77  41% 36% 19% 3% 4  1  2 

Réfrigérateur / congélateur  76  79  76  35% 41% 22% 2% 2  2  3 

Machine à laver / sèche‐linge /   3  2  3 
77  79  74  34% 41% 23% 2%
lave‐vaisselle 

Lampes  60  73  72  34% 38% 25% 0%


3% 3  5  7 

Voiture  68  73  69  33% 36% 26% 4%1% 5  3  4 

TV / DVD / PC  42  58  53  22% 31% 32% 13% 2% 15  11  21 
 

0% 20% 40% 60% 80% 100%  

Extrêmement important Très important Important Pas Important Pas important du tout


 
 
Base: tous les répondants concernés.  
En dépit de l'échelle atypique, qui ne comporte pas de position neutre (questions 20 et 21), aucune différence significative n'a été calculée. 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  56 
RÉSULTATS

3.4.3 Efforts en vue de lutter contre les changements climatiques 
 
Les passages suivants portent sur la satisfaction des Belges, d'une part, à l'égard de leurs propres 
initiatives  et,  d'autre  part,  à  l'égard  des  actions  des  pouvoirs  publics  pour  lutter  contre  les 
changements climatiques. 
 

3.4.3.1 PROPRES EFFORTS 
 
Il a été demandé aux sondés s'ils estimaient prendre actuellement suffisamment d’initiatives en 
vue de lutter contre les changements climatiques. Le groupe principal (44 %) se compose de ceux 
qui ont répondu « entre les deux ». Par ailleurs, plus d’un répondant sur trois (35 %) se dit satisfait 
à extrêmement satisfait. Un répondant sur cinq n'est toutefois pas vraiment satisfait (19 %) ou pas 
satisfait du tout (1 %) des initiatives qu'il prend. 
 
Ces  résultats  sont  quasiment  comparables  à  ceux  de  2013.  En  2009,  la  formulation  différait 
quelque peu 9. 
 
 
  Figure 26 – Question 26 :  Estimez‐vous prendre actuellement suffisamment d’initiatives  
  en vue de lutter contre les changements climatiques ? 
 
  TOP 2  BOTTOM 2 

2017  35%  5% 30% 44% 19% 2% 22% 

2013  38%  5% 33% 41% 19% 1% 20% 

2009  12%  1%11% 63% 22% 2% 24% 

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Plus que suffisamment Suffisamment Entre les deux

Pas suffisamment Pas du tout suffisamment
 
 
Base: tous les répondants (N=1.540) – ‘missings’ non compris. 

9   Question 2009 : « Dans quelle mesure êtes‐vous satisfait(e) de vos actes et actions pour lutter contre le changement 

climatique ? » 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  57 
RÉSULTATS

Si l’on examine les résultats en fonction de l’âge, il apparaît que les participants les plus jeunes 
(16‐35 ans) sont moins satisfaits de leurs propres initiatives pour lutter contre les changements 
climatiques  (moins  de  suffisants,  plus  d’insuffisants).  En  outre,  les  Belges  les  plus  instruits  sont 
généralement  plus  nombreux  que  leurs  compatriotes  dotés  d’un  niveau  d’instruction  moyen  à 
estimer  prendre  un  nombre  insuffisant  d’initiatives  en  vue  de  lutter  contre  les  changements 
climatiques.  Les  habitants  de  la  Région  de  Bruxelles‐Capitale  trouvent  également,  plus  que  les 
Flamands et les Wallons, que les efforts fournis sont insuffisants. 

3.4.3.2 EFFORTS DES AUTORITÉS 
 
Lorsque l'on examine le degré de satisfaction à l'égard des actions des pouvoirs publics pour lutter 
contre les changements climatiques, on constate qu'environ la moitié des Belges (58 %) ne sont 
pas vraiment satisfaits ou pas satisfaits du tout (un chiffre qui a augmenté depuis 2013). Seuls 5 % 
des répondants sont très satisfaits ou extrêmement satisfaits des efforts déployés par les pouvoirs 
publics.  
 
 
  Figure 27 – Question 27 :  Dans quelle mesure êtes‐vous satisfait(e) des actions  
  des pouvoirs publics pour lutter contre les changements climatiques ? 
 
  TOP 2  BOTTOM 2 

2017  5%  1%
3% 37% 48% 10% 58% 

2013  5%  1%
3% 45% 45% 6% 51% 

2009  4%  4% 44% 45% 7% 53% 

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Extrêmement satisfait(e) Très satisfait(e) Satisfait(e)

Pas vraiment satisfait(e) Pas satisfait(e) du tout
 
 
Base: tous les répondants (N=1.540) – ‘missings’ non compris. 
 
Nous observons que les femmes, les Bruxellois, le groupe des 16‐35 ans et les plus instruits sont 
moins satisfaits des actions des pouvoirs publics comparé aux hommes, aux Flamands, au groupe 
des 56‐75 ans et aux moins instruits.  

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  58 
RÉSULTATS

3.5 Politique climatique 
La  présente  partie  examine  plus  en  détail  les  différents  aspects  de  la  politique  climatique.  Tout 
d'abord, elle analyse le point de vue des Belges à l'égard des négociations internationales sur le 
climat. Ensuite, un certain nombre de questions ont été posées sur le rôle de la Belgique en ce qui 
concerne les changements climatiques. Par ailleurs, les Belges ont été sondés sur l'existence d'une 
vision  à  long  terme  sur  les  changements  climatiques.  Enfin,  l'influence  que  les  pouvoirs  publics 
peuvent exercer en matière de changements climatiques est analysée. 

3.5.1 La politique climatique internationale 
 
Un certain nombre d'affirmations concernant la politique climatique internationale  sur le climat 
ont été soumises aux participants à l'enquête. Le graphique ci‐dessous indique les réponses à ces 
affirmations.  Les  sondés  pouvaient  répondre  sur  une  échelle  allant  de  1  à  5  selon  qu'ils  étaient 
« tout à fait d’accord » (5) ou « pas du tout d’accord » (1). 
 
Les  résultats  montrent  que,  dans  l’ensemble,  il  n’y  a  guère  d’unanimité  parmi  les  Belges  sur  la 
question  de  la  politique  internationale  sur  le  climat.  Une  large  majorité  des  répondants  (70 %) 
sont  cependant  (tout  à  fait)  d’accord  avec  l’affirmation  selon  laquelle  l’Union  européenne  doit 
jouer  un  rôle  de  pionnier  dans  l’adoption  de  mesures  visant  à  lutter  contre  les  changements 
climatiques. En outre, seule l’affirmation selon laquelle « les pays riches et industrialisés doivent 
fournir les plus gros efforts » atteint une courte majorité (50 %). Par rapport à 2013, les chiffres 
sont légèrement plus favorables. 
 
En ce qui concerne l'affirmation selon laquelle un objectif autorisant chaque habitant à émettre 
un taux égal de gaz à effet de serre serait une façon de répartir équitablement les efforts sur le 
monde  entier,  on  constate  de  nouveau  plus  d'opposants  que  de  partisans  (31 %  contre 28 %). 
Environ un répondant sur cinq (21 %) n'ont aucun avis sur la question. Il s’agit, comme en 2013, 
de la seule proposition qui affiche plus d’opposants que de partisans. 
 
 
 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  59 
RÉSULTATS

Figure 28 – Question 11 : Dans quelle mesure êtes‐vous d’accord avec les affirmations suivantes concernant les négociations internationales sur le climat ? 
 
   
 
     

TOP2 (%)    BOTTOM2 (%) 
 
  2013  2017  2017   2013    
   
L'Union européenne doit jouer un rôle de pionnier dans l'adoption de 
mesures visant à lutter contre les changements climatiques, et ce, même  63  70  54% 16% 12% 4% 7% 7%
si d'autres pays avec d'importantes émissions de gaz à effet de serre ne  11  10 
fournissent pas autant d’efforts.  
 
La croissance des économies émergentes dans le tiers monde (comme la   
Chine, le Brésil ou l’Inde) est accompagnée d’une forte augmentation de 
la consommation d’énergie ainsi que des émissions de gaz à effet de  29% 21% 21% 11% 8% 10%
serre.  Néanmoins, les pays riches et industrialisés devraient continuer à  45  50  19  21 
fournir les plus gros efforts, car ce sont eux qui en ont le plus les moyens, 
mais aussi parce qu’ils disposent des émissions de gaz par habitant les 
plus élevées.   
 
Au sein de l’Union européenne, la Belgique doit jouer un rôle de pionnier  29% 17% 26% 10% 8% 10% 18  23 
dans le domaine des politiques climatiques européennes.  38  46 
 
   
Ce sont surtout les pays industrialisés qui sont à la base du 
réchauffement climatique dans le Sud. Ce sont donc ces derniers qui  36  43  23% 20% 25% 11% 9% 12%
devraient soutenir financièrement les pays en voie de développement  20  23 
pour compenser les dommages causés par le réchauffement climatique. 
 
Maintenant qu’un nouvel accord international sur le climat a été conclu à   
Paris, tous les pays devront faire des efforts. Toutefois, il faut tenir 
compte de la capacité financière de chaque pays (en d’autres mots, les  40  40 
19% 21% 23% 14% 12% 10% 27  27 
pays en voie de développement doivent fournir moins d’efforts que les 
pays développés) (*). 
 
L’objectif suivant lequel chaque habitant émettrait un taux égal de gaz à   
effet de serre serait une façon de répartir équitablement les efforts sur le  26  26 
monde entier.  13% 13% 22% 16% 15% 21%
 
  31  28 

0% 20% 40% 60% 80% 100%


Base: tous les répondants (N=1.540) – ‘missings’ non compris.  Tout à fait d'accord D'accord Entre les deux Pas d'accord Pas du tout d'accord Aucune idée
 (*) en 2013 :‘dès qu’un nouvel accord international sur le climat sera atteint’   

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  60 
RÉSULTATS

 
Les résultats montrent que les femmes, le groupe des 56‐75 ans, les habitants des agglomérations 
et  les  répondants  moins  instruits  sont  plus  souvent  d’accord  avec  l’affirmation  selon  laquelle  le 
fait que chaque habitant puisse émettre un taux égal de gaz à effet de serre serait une façon de 
répartir  équitablement  les  efforts.  De  plus,  les  répondants  plus  âgés  estiment  que  la  capacité 
financière du pays doit être prise en considération et que les pays industrialisés doivent soutenir 
financièrement les pays en développement. Les répondants plus jeunes pensent quant à eux que 
les pays riches et industrialisés devraient continuer à fournir les plus gros efforts, car ce sont eux 
qui en ont le plus les moyens, mais aussi parce qu’ils disposent des émissions de gaz par habitant 
les plus élevées. 
 
Les  habitants  de  la  Région  de  Bruxelles‐Capitale  et  des  grandes  agglomérations  estiment  plus 
souvent que la Belgique devrait jouer un rôle de pionnier au sein de l’Union européenne, qui doit 
elle‐même faire figure de proue. 

3.5.2 La politique climatique belge 
 
Un  certain  nombre  d'affirmations  ont  été  présentées  aux  répondants  en  ce  qui  concerne  la 
politique climatique en Belgique. Il ressort des résultats que plus de deux Belges sur trois (70 %) 
pensent  que  les  différents  gouvernements  doivent  renforcer  leur  coopération  en  matière  de 
politique climatique. Seuls 9 % des sondés ne sont pas de cet avis. 
 
Un peu plus de la moitié des Belges (57 %) estiment que le rôle du gouvernement fédéral dans la 
coordination  de  la  politique  climatique  belge  doit  être  renforcé.  En  outre,  une  faible  majorité 
(51 %) est (tout à fait) d’accord avec l’affirmation selon laquelle les objectifs, le cadre et les outils 
de la politique climatique belge devraient être fixés dans une loi. 
 
Enfin,  un  peu  moins  de  la  moitié  des  personnes  interrogées  (47 %)  ont  indiqué  que,  lors  des 
prochaines élections, elles tiendront compte des points de vue des différents partis politiques en 
ce  qui  concerne  la  problématique  des  changements  climatiques.  Ce  chiffre  correspond  à  une 
hausse  de  9 %  par  rapport  à  2013.  Un  répondant  sur  cinq  à  peu  près  (18 %)  ne  tiendra 
certainement pas compte de cet aspect. 
 
Enfin, 45 % des Belges sont en faveur d’une révision de l’organisation de la politique climatique 
belge. Cette question ne figurait pas dans le questionnaire de 2013. 
 
   

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  61 
RÉSULTATS

Figure 29 – Question 12 : Dans quelle mesure êtes‐vous d’accord avec les affirmations suivantes concernant la politique climatique en Belgique ? 
 
     
 

   
 
 
 

TOP2 (%)   
 
BOTTOM2 (%) 
 
  2013   2017   2017   2013  

Les différents gouvernements (local, régional, 
fédéral) doivent renforcer leur coopération en  63  70  46% 24% 11% 4%5% 10% 9  9 
matière de politiques climatiques belges. 

Le rôle du gouvernement dans la coordination de la  34% 23% 16% 6% 6% 14%


51  57  12  11 
politique climatique belge doit être renforcé. 

Les objectifs, le cadre et les outils de la politique 
45  51  29% 23% 19% 9% 7% 14% 15  14 
climatique belge devraient être fixés dans une loi. 

Lors des prochaines élections, je tiendrai 
certainement compte des points de vue des  18  21 
38  47  31% 17% 22% 8% 9% 13%
différents partis politiques en ce qui concerne les 
problèmes de changements climatiques. 

L’organisation de la politique climatique belge doit  12  / 
/  45  28% 16% 18% 7% 6% 25%
être revue. (*) 
 

 
0% 20% 40% 60% 80% 100%
 
Base: tous les répondants (N=1.540) – ‘missings’ non compris. 
Tout à fait d'accord D'accord Entre les deux Pas d'accord Pas du tout d'accord Aucune idée
 (*) Cette question ne figurait pas dans le questionnaire de 2013. 
 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  62 
RÉSULTATS

 
Nous observons que les répondants les plus instruits sont plus souvent d’avis que les autres que les 
différentes  autorités  belges  (locales,  régionales,  fédérales)  doivent  davantage  collaborer  en 
matière de politique sur le climat et que le rôle du gouvernement fédéral dans la coordination de la 
politique climatique belge doit être renforcé. 
 
Le groupe des 56‐75 ans est plus souvent d’accord que les autres avec l’affirmation selon laquelle 
les objectifs, le cadre et les outils de la politique climatique belge devraient être fixés dans une loi. 
Les habitants de la Région de Bruxelles‐Capitale et le groupe des 16‐35 ans sont plus nombreux que 
les autres pour affirmer que l’organisation de la politique climatique belge doit être revue. 
 
Les  femmes,  les  habitants  de  la  Région  de  Bruxelles‐Capitale,  les  habitants  des  grandes 
agglomérations et le groupe des 16‐35 ans tiendraient davantage compte que les autres des points 
de vue électoraux concernant les changements climatiques dans leurs choix politiques. 
 
Il a également été demandé aux répondants envers quels types de mesures ils se montreraient 
plus favorables.  
 
Comme  l’illustre  le  graphique  ci‐dessous,  une  grande  majorité  des  répondants  est  favorable  à 
l’interdiction des sachets en plastique dans les magasins/supermarchés et une nette majorité est 
également favorable au covoiturage et à la consigne sur les emballages PMC. Les mesures ayant un 
impact financier direct, à savoir la taxe kilométrique et la taxe sur les émissions de CO2, ont séduit 
moins de Belges. Le concept de Repair Café est clairement moins connu ou il s’agit d’un concept 
dont  les  répondants  ne  savent  pas  grand‐chose,  mais  il  obtient  tout  de  même  une  note 
relativement élevée. 
 
 
  Figure 30 – Question 22 :  Personnellement, je suis pour… 
 

La taxe kilométrique 35% 46% 20%

Le partage de véhicules 64% 21% 14%

L’interdiction des sachets en plastique dans 
82% 13% 5%
les magasins / supermarchés

La consigne sur les emballages PMC 65% 25% 11%

Les Repair Café 54% 7% 39%

La taxe carbone 39% 33% 28%

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Oui Non Je ne sais pas/ne connais pas


 
 
Base: tous les répondants (N=1.540) – ‘missings’ non compris. 
 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  63 
RÉSULTATS

 
Les hommes sont légèrement plus en faveur mais également un peu plus en défaveur d’une taxe 
sur les émissions de CO2 que les femmes. Parallèlement, les hommes sont légèrement plus opposés 
à une taxe kilométrique, et les femmes sont plus en faveur du covoiturage. 
 
Les  Bruxellois  sont  plus  souvent  favorables  à  toutes  les  options  comparés  aux  Flamands.  Les 
Wallons  sont  davantage  d’accord  avec  les  Flamands,  sauf  en  ce  qui  concerne  la  consigne  sur  les 
emballages PMC et l’interdiction des sachets en plastique, où ils partagent plus l’avis des Bruxellois. 
 
Les plus jeunes (16‐35 ans) sont plus souvent en faveur du covoiturage et moins souvent opposés à 
une taxe kilométrique, une taxe sur les émissions de CO2 ainsi qu’une consigne des emballages en 
PMC.  Les  plus  instruits  sont  plus  souvent  en  faveur  de  toutes  les  options  que  les  personnes  d’un 
niveau d’éducation moyen et faible. 
 

3.5.3 La vision à long terme sur les changements climatiques 
 
L'enquête cherchait à sonder la position des Belges à l'égard d’une transition vers une économie et 
une société bas carbone10 d’ici 2050, en tant que solution à long terme aux problèmes climatiques. 
À cet effet, un certain nombre d'affirmations ont une nouvelle fois été présentées aux répondants. 
Ici également, ceux‐ci avaient la possibilité de répondre sur une échelle allant de 1 à 5, selon qu'ils 
étaient « tout à fait d’accord » (5) ou « pas du tout d’accord » (1). 
 
Les résultats révèlent que la majorité des Belges (62 %) sont (tout à fait) d'accord avec l'affirmation 
selon  laquelle  100 %  de  l’énergie  produite  doit  être  issue  de  sources  renouvelables,  telles  que 
l'énergie  éolienne  ou  solaire,  pour  que  l'on  puisse  parler  d'une  société  bas  carbone.  De  plus,  la 
plupart des participants à l’enquête sur le climat (61 %) sont d’accord quant au fait que la Belgique 
doit développer au plus vite une vision à long terme pour une transition vers une société à faibles 
émissions de carbone. Un pourcentage presque comparable (59 %) estime qu’une stratégie belge à 
long terme pour la transition vers une économie bas carbone ne peut être développée que grâce à 
une collaboration entre les secteurs privés et publics.  
 
Respectivement  54 %  et  55 %  des  répondants  ne  sont  pas  d'accord  avec  les  affirmations  selon 
lesquelles, pour parvenir à une société bas carbone, il faut davantage recourir à l'énergie nucléaire 
et  au  charbon  (en  association  avec  le  captage  et  le  stockage  du  CO2  émis).  Seuls  15 %  et  9 % 
respectivement des répondants sont d'accord avec ces affirmations. 
 
Quelle que soit l'affirmation, une part importante des sondés (jusqu’à 32 %) n'ont pas d'avis sur la 
question. Ce constat laisse penser que ce sujet reste une matière difficile pour de nombreux Belges. 
 
Les différences entre les résultats de 2017 et 2013 sont très minimes. 
 
Les résultats permettent de distinguer trois catégories d'affirmations: 
1. les affirmations qui comptent plus de partisans que d'opposants; 
2. les  affirmations  qui  comptent  un  nombre  de  partisans  et  d'opposants  du  même  ordre  de 
grandeur; 
3. les affirmations qui comptent une majorité d'opposants.   

10  Par société bas carbone, on entend une société dont les émissions de gaz à effet de serre sont considérablement 

réduites (de 80 à 95 % inférieures à ce que nous connaissons actuellement). 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  64 
RÉSULTATS

Figure 31 – Question 13 :  Dans quelle mesure êtes‐vous d’accord avec les affirmations suivantes au sujet d’une transition vers une société bas carbone  
en tant que solution à long terme aux problèmes climatiques (jusqu’en 2050) ? 
     
 
   

TOP2 (%)    BOTTOM2 (%) 
   
 
2013  2017    2017  2013 
(*) 100% de l’énergie produite doit être issue de sources renouvelables 
59  62  38% 24% 15% 7% 5% 11% 12  10 
(éolienne, panneaux solaires, etc.). 

Il est urgent que nous disposions d’une stratégie belge sur le long terme en 
56  61  41% 19% 15% 6%4% 15% 9  8 
vue d’établir une transition vers une société bas carbone. 
Une stratégie belge à long terme pour la transition vers une économie bas 
carbone ne peut être développée que grâce à une collaboration entre les  58  59  33% 26% 15% 5%4% 17% 9  7 
secteurs privés et publics. 
Un “conseil des sages” composé d’experts indépendants doit être chargé de 
conseiller le gouvernement sur l’approche à adopter en vue d’une transition  48  52  28% 24% 18% 6%4% 20% 10  8 
vers une société bas carbone sur le long terme. 
La transition vers une économie bas carbone sera accompagnée d’une 
réorganisation de notre économie, dans laquelle certains secteurs pourront  36  45  20% 25% 21% 6% 4% 23% 11  12 
disparaître et d’autres gagner en importance. 
Les mesures permettant de réduire de manière significative les émissions de  9% 14% 28% 10% 6% 32% 16  20 
18  23 
gaz à effet de serre auront un effet bénéfique sur l’emploi en Belgique. 

Les mesures permettant de réduire de manière significative les émissions de  6% 13% 25% 16% 14% 27% 30  22 


23  18 
gaz à effet de serre nuiront à l’économie belge. 

(*) l’énergie nucléaire doit être beaucoup plus exploitée qu’elle ne l’est  54  48 


15  15  8% 7% 15% 16% 38% 16%
actuellement. 

(*) la production d’énergie doit se baser sur le charbon tout en captant et  55  41 


8  9  4%5% 11% 14% 41% 25%
en stockant le CO2. 
 

 
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Base: tous les répondants (N=1.540) – ‘missings’ non compris.  
 (*) Précédé de “Une société bas carbone implique, pour les pays 
Tout à fait d'accord D'accord Entre les deux Pas d'accord Pas du tout d'accord Aucune idée
européens, qu’ils réduisent de 80 à 95% leurs émissions de gaz  
à effet de serre. Pour ce faire...”

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  65 
RÉSULTATS

 
Des différences significatives se dégagent principalement en fonction du niveau d’instruction en 
ce qui concerne la vision à long terme en matière de changements climatiques. Ce sont surtout les 
plus instruits qui accueillent plus souvent  positivement la plupart des propositions  que les deux 
autres  groupes,  sauf  en  ce  qui  concerne  les  affirmations  selon  lesquelles  a)  les  mesures 
permettant  de  réduire  de  manière  significative  les  émissions  de  gaz  à  effet  de  serre  nuiront  à 
l’économie belge et b) la production énergétique devra se baser sur le charbon associé au captage 
et  au  stockage  du  CO2  émis ;  deux  affirmations  qui  recueillent  le  plus  d’avis  positifs  auprès  des 
personnes d’un niveau d’instruction faible et moyen. 
 
Les femmes sont plus souvent que les hommes en faveur d’un « conseil des sages » et trouvent 
plus souvent que les hommes que la production énergétique devra se baser sur le charbon associé 
au  captage  et  au  stockage  du  CO2  émis,  tandis  que  les  hommes  sont  plus  nombreux  à  être 
d’accord  avec  l’affirmation  selon  laquelle  l’énergie  nucléaire  doit  être  beaucoup  plus  exploitée 
qu’elle ne l’est actuellement.  
 
Les Flamands sont plus nombreux à trouver que les mesures permettant de réduire de manière 
significative les émissions de gaz à effet de serre nuiront à l’économie belge. 
 
Le  groupe  des  56‐75 ans  est  lui  aussi  plus  favorables  à  un  « conseil  des  sages »,  ainsi  qu’à 
l’affirmation selon laquelle une stratégie belge à long terme pour la transition vers une économie 
bas carbone ne peut être développée que grâce à une collaboration entre les secteurs privés et 
publics. 

3.5.4 Politique financière 
 
Ce volet de l'enquête met l'accent sur l'aspect financier de la politique climatique. Il s'agit, d'une 
part, de déterminer la mesure dans laquelle les Belges estiment que les pouvoirs publics devraient 
accorder la priorité à certaines aides financières et d'autre part, d'examiner quels sont les efforts 
financiers que les citoyens sont prêts à consentir pour lutter contre les changements climatiques. 
 

3.5.4.1 PRIORITÉ EN CE QUI CONCERNE LES AIDES FINANCIÈRES 
 
Comme en 2013, ce sont les aides financières pour l’isolation (85 %), le vitrage à haut rendement 
(76 %) et les chaudières à haut rendement (73 %) qui, selon les répondants, doivent bénéficier de 
la plus haute priorité. Ces éléments forment en outre le trio de tête des produits pour lesquels la 
consommation  d’énergie  (tant  pour  les  achats  passés  que  pour  les  achats  futurs)  est  la  plus 
déterminante. Partout, les différences entre 2017 et 2013 sont globalement faibles à minimes. 
 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  66 
RÉSULTATS

Figure 32 – Question 23 :  Vous trouverez ci‐dessous différents postes pour lesquels les pouvoirs publics pourraient accorder une aide financière (réduction d’impôt ou prime)  
afin de lutter contre les changements climatiques. Pouvez‐vous, pour chacun d’eux, indiquer dans quelle mesure vous trouvez qu’ils devraient être prioritaires ? 
     
     
   
 

TOP2 (%)  BOTTOM2 (%) 
 
 

  2013   2017 
 
2017  2013 

Isolation (toit, sol, mur, etc.)  88  85  44% 41% 11% 2%


2% 4  2 

Vitrage à haut rendement  81  76  37% 39% 17% 4%2% 6  4 

Chaudière à haut rendement (à condensation)  76  73  33% 40% 21% 4%3% 6  6 

Transports publics  67  71  40% 31% 21% 6% 2% 8  9 


Véhicules personnels à faible consommation (émettant peu de 
CO2)  75  69  32% 37% 23% 5% 3% 8  8 
Achat d’électricité verte  66  67  33% 34% 24% 6% 3% 9  10 
Panneaux solaires (électricité)  63  67  32% 35% 22% 7% 4% 11  14 
Les voitures hybrides ou 100 % électriques  /  65  36% 29% 23% 8% 4% 12  / 
Lampes économiques  65  64  29% 35% 23% 10% 3% 13  11 
Maison basse énergie / maison passive  66  63  31% 32% 27% 7% 3% 10  9 
Chauffe‐eau solaire (eau chaude)  62  62  27% 35% 28% 7% 3% 10  11 
Réfrigérateur / congélateur économique  64  59  24% 35% 27% 11% 3% 14  11 
Thermostat et vannes de radiateur thermostatiques  57  58  22% 36% 29% 10% 3% 13  12 
Machine à laver / sèche‐linge / lave‐vaisselle économique  63  58  24% 34% 27% 11% 3% 15  11 
Pompe à chaleur  56  57  23% 34% 30% 9% 4% 12  12 
Isolation des conduites de chauffage dans les endroits non 
chauffés  56  55  20% 35% 30% 11% 3% 14  12 
Audit énergétique  50  49  19% 30% 34% 12% 5% 16  15 
 
 

0% 20% 40% 60% 80% 100%


 
Base: tous les répondants (N=1.540) ‐  ‘missings’ non compris. 
Priorité haute Priorité Entre les deux Pas une priorité Pas une priorité du tout

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  67 
RÉSULTATS

 
On  note  de  nombreuses  différences  entre  les  hommes  et  les  femmes  en  ce  qui  concerne  les 
mesures que les pouvoirs publics devraient soutenir financièrement en priorité. Quelle que soit la 
mesure  concernée,  les  femmes  sont  systématiquement  plus  nombreuses  que  les  hommes  à 
estimer que les pouvoirs publics devraient y accorder la priorité ou moins nombreuses à estimer 
qu’il ne s’agit pas (du tout) d’une priorité. 
 
Les  Belges  âgés  de  16  à  55 ans,  par rapport  aux  Belges  plus âgés, souhaiteraient  que  le  soutien 
financier  des  pouvoirs  publics  aille  en  priorité  à  l'achat  d'électricité  verte,  aux  chauffe‐eau 
solaires, aux panneaux solaires et à l'installation de maisons basse énergie/maisons passives. Le 
groupe des 56‐75 ans accordent plus souvent la priorité à la plupart des autres postes.  
 
Les Belges moins instruits soutiendraient financièrement, plus que les autres, en priorité l’achat 
de gros appareils électroménagers économiques (comme la machine à laver et le congélateur) et 
l’éclairage économique, ainsi que les transports publics. 
 
À  l’exception  du  transport  public,  auquel  les  Bruxellois  et  les  habitants  des  grandes 
agglomérations accordent plus souvent la priorité, ce sont presque toujours les Wallons qui jugent 
prioritaire le financement de quasiment tous les autres postes. 

3.5.4.2 MESURES AVEC IMPLICATIONS FINANCIÈRES  
 
Plus de la moitié des répondants (62 %) sont (tout à fait) d'accord avec l'affirmation selon laquelle 
les autorités belges devraient ajouter entièrement les recettes de la vente des droits d'émission 
au budget existant pour la politique climatique.  
 
Malgré  le  fait  qu’aucune  autre  affirmation  n’ait  obtenu  une  majorité  d’avis  favorables  ou 
défavorables,  nous  constatons  qu’en  2017,  ces  différentes  « contributions »  potentielles 
obtiennent presque systématiquement plus d’avis favorables et moins d’avis défavorables qu’en 
2013. Dans plusieurs cas, le constat est très frappant. 
 
 
   

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  68 
RÉSULTATS

Figure 33 – Question 15 : Dans quelle mesure êtes‐vous d’accord avec les affirmations suivantes ? 
 

   
 
 
 
 
 
 
 
 
     
 

TOP2 (%)  BOTTOM2 (%) 
 
 

 
   
2013  2017  2017  2013 

Les autorités belges vendent (vente aux enchères) des droits d’émission 
aux entreprises. Le résultat de ces ventes aux enchères doit être  53  62  42% 21% 20% 8% 9% 17  20 
entièrement ajouté au budget existant pour la politique climatique. 
Je suis prêt à payer une taxe carbone pour mon ticket d’avion de façon à 
ce que le gouvernement puisse aider les pays en voie de développement à  30  41  23% 18% 22% 15% 23% 38  49 
s’adapter aux impacts des changements climatiques. 
La coopération au développement belge devrait faire davantage d’efforts 
pour aider les pays en voie de développement à s’adapter aux impacts des  30  39  15% 24% 35% 14% 12% 26  36 
changements climatiques. 
Le gouvernement fédéral doit mettre en œuvre une réforme fiscale de 
façon à transférer les charges pesant sur le travail vers une taxe sur les  37  39  19% 19% 36% 12% 14% 26  30 
émissions de gaz à effet de serre suite à l’utilisation de carburants fossiles. 

Entreprises et citoyens doivent payer équitablement pour les tonnes de 
32  38  20% 17% 19% 16% 27% 43  49 
CO2 qu’ils produisent. 

Je suis prêt à payer quelques pourcents de plus pour l’électricité/le gaz/le 
pétrole/le charbon si cela peut aider à lutter contre les conséquences de  21  36  17% 19% 22% 12% 30% 42  61 
ma consommation d’énergie sur le climat. 
Je suis prêt à payer quelques pourcents de plus pour l’essence ou le diesel 
si cela peut aider à lutter contre les conséquences de ma consommation  19  34  15% 19% 21% 14% 30% 44  66 
de carburant sur le climat. 
Je trouve qu’une taxe européenne sur les transactions financières devrait 
être utilisée pour soutenir la politique climatique dans les pays en voie de  29  34  21% 13% 26% 14% 26% 40  50 
 
développement.   

0% 20% 40% 60% 80% 100%


Base: tous les répondants (N=1.540) ‐  ‘missings’ non compris.  Tout à fait d'accord D'accord Entre les deux Pas d'accord Pas du tout d'accord
 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  69 
RÉSULTATS

 
Aucune différence n’a été observée au niveau du sexe. La propension à payer plus, qu’il s’agisse 
d’un  pourcentage  supplémentaire,  via  une  taxe  ou  des  réformes  fiscales/budgétaires  en  faveur 
d’une  politique  sur  le  climat,  est  presque  systématiquement  plus  faible  chez  les  Flamands 
(comparé  aux  Bruxellois  et  aux  Wallons),  et  presque  systématiquement  plus  élevée  chez  les 
habitants des grandes agglomérations et les plus instruits. 
 
L’affirmation  selon  laquelle  la  coopération  belge  au  développement  devrait  faire  davantage 
d’efforts pour aider les pays en développement à s’adapter aux conséquences des changements 
climatiques obtient davantage d’avis positifs parmi les Bruxellois, le groupe des 16‐35 ans et les 
plus instruits. Le groupe  des 16‐35 ans est également plus souvent enclin à  débourser quelques 
pour cents en plus pour l’électricité/le gaz/le pétrole/le charbon – mais pas pour l’essence ou le 
diesel  (!)  –  pour  contribuer  à  réduire  les  incidences  de  leur  consommation  énergétique  sur  le 
climat. 
 

3.5.5 Influence des pouvoirs publics 

3.5.5.1 MESURES POUR MODIFIER LE COMPORTEMENT DES CITOYENS 
 
Un  certain  nombre  de  mesures  que  les  pouvoirs  publics  peuvent  prendre  pour  modifier  le 
comportement  des  Belges  face  aux  changements  climatiques  ont  été  présentées  aux  sondés.  Il 
leur a été demandé quelles étaient celles qui emportaient leur préférence. 
 
Il ressort en premier lieu des résultats que la grande majorité des répondants estiment en effet 
que les pouvoirs publics doivent prendre des mesures pour orienter les comportements face aux 
changements  climatiques.  Seuls  19  %  des  personnes  interrogées  estiment  en  effet  que  les 
pouvoirs publics ne doivent pas intervenir. 
 
La mesure qui emporte le plus souvent la préférence est celle consistant à accorder des subsides 
pour les produits ou activités qui ne contribuent pas ou peu aux changements climatiques (67 %). 
L'interdiction  des  produits  qui  contribuent  aux  changements  climatiques  (63 %)  et  la  diffusion 
d'informations  sur  les  causes  des  changements  climatiques  afin  de  permettre  aux  citoyens  de 
faire  les  bons  choix  (62 %)  viennent  compléter  ce  trio  de  tête  des  mesures  publiques  les  plus 
populaires. 
 
L’ordre de classement et de grandeur des chiffres de 2017 sont comparables à ceux de 2013. 
 

 
   

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  70 
RÉSULTATS

 
Figure 34 – Question 16 :  Les pouvoirs publics peuvent essayer de modifier le comportement des citoyens  
 
en ce qui concerne les changements climatiques à travers les mesures qu’ils prennent.   
  Lesquelles des mesures suivantes préférez‐vous ? 
 

Troisième choix
80%
Deuxième choix

Premier choix
60% 15%
17%
16%
18% 19%
40%
22% 17%
19%
21%
20% 13%
35%
24% 10%
21%
12% 14% 4%
0% 5%
Accorder des Interdire des Diffuser des Renforcer la Imposer des Ne pas
subsides produits informations législation taxes intervenir

68%  62%  55%  52%  44%  19% 

 
 

Base: tous les répondants (N=1.540) ‐  ‘missings’ non compris. 
 
 
La formulation précise des mesures et les chiffres correspondants pour 2013 étaient les suivants : 
 
 
1ier choix en ► 2017  2013  
 
Accorder des subsides pour les produits qui ne contribuent pas ou peu aux changements 
climatiques (par exemple l’isolation, l’énergie éolienne, l’énergie solaire, le télétravail,  35%  39% 
etc.). 
Interdire des produits qui contribuent aux changements climatiques (tels que les voitures à 
24%  20% 
fortes émissions de CO2). 
Diffuser des informations sur les causes des changements climatiques afin de vous 
21%  16% 
permettre de faire les bon choix. 
Imposer des taxes sur les produits qui contribuent aux changements climatiques (p. ex. sur 
14%  12% 
le carburant ou le kilométrage, sur la viande de bœuf, la nourriture acheminée en avion). 
Renforcer la législation afin de limiter les changements climatiques (p. ex. des normes 
12%  8% 
d’isolation plus strictes, une meilleure efficacité énergétique pour les appareils ménagers). 
Ne pas intervenir.  5%  5% 
 
Les  hommes,  les  Bruxellois  et  le  groupe  des  56‐75 ans  sont  plus  souvent  en  faveur  d’une 
augmentation  des  taxes  sur  les  produits  qui  contribuent  aux  changements  climatiques.  Les 
hommes et le groupe des 56‐75 ans sont également plus souvent en faveur (que les autres) pour 
l’interdiction  des  produits  qui  contribuent  changements  climatiques  (par  ex.,  les  véhicules  qui 
émettent d’importantes quantités de CO2). 
 
 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  71 
RÉSULTATS

 
Le renforcement de la législation afin de limiter les changements climatiques obtient plus d’avis 
favorables auprès des 16‐35 ans et des moins instruits. Enfin, les hommes plus que les femmes, 
les Flamands  plus que les Bruxellois et les Wallons,  les habitants des régions rurales, le groupe 
des 56‐75 ans et les moins instruits sont plus souvent d’avis que les pouvoirs publics ne doivent 
pas intervenir. 
 

3.5.5.2 INFLUENCE DES POUVOIRS PUBLICS SUR LE COMPORTEMENT DES CITOYENS 
 
Au moyen d'une note de 1 à 10, les répondants ont pu indiquer dans quelle mesure les pouvoirs 
publics  peuvent  exercer  une  influence  sur  le  comportement  du  citoyen  face  aux  changements 
climatiques. Une note de 10 signifie que l'on pense que les pouvoirs publics peuvent exercer une 
très grande influence sur le comportement des citoyens et une note de 1 signifie que les pouvoirs 
publics  ne  peuvent  avoir  aucune  influence  sur  ce  comportement.  Les  notes  intermédiaires 
permettent de nuancer la réponse donnée. 
 
On constate que quatre Belges sur dix (39 %) indiquent que les pouvoirs publics peuvent exercer 
une influence  modérée sur le comportement des gens (6/10 + 7/10). Trois à quatre répondants 
sur dix (35 %) estiment que les pouvoirs publics exercent une forte influence (> 7/10). Seuls 10 % 
des  participants  à  l’enquête  affirment  que  les  pouvoirs  publics  n’exercent  pas  ou  guère 
d’influence (< 5/10). La note moyenne sur dix est de 6,7. Ces notes sont quasi identiques à celles 
de 2013. 
 
 
Figure 35 – Question 17 : Dans quelle mesure les pouvoirs publics peuvent‐ils influencer  
 
le comportement des citoyens en ce qui concerne les changements climatiques ? 
 
  Score 1‐5  Score 6‐10  Moyenne 

2017  26%  4% 16% 15% 24% 22% 6% 7% 74%  6,7 

2013  26%  5% 16% 18% 26% 20% 5% 74%  6,6 


5%

0% 20% 40% 60% 80% 100%

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
 
1 = aucune influence, 10 = une très grande influence 
 

 Base: tous les répondants (N=1.540) ‐  ‘missings’ non compris. 
 
Si l’on considère les différents sous‐groupes, nous constatons uniquement que les Bruxellois, les 
habitants  des  grandes  agglomérations  et  les  plus  instruits  sont  nettement  plus  généreux  en  ce 
qui concerne la mesure  dans laquelle  les pouvoirs publics peuvent influencer le  comportement 
des citoyens. 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  72 
RÉSULTATS

3.6 Information et communication 
Ce chapitre examine de plus près les canaux d'information par lesquels les Belges s'informent sur 
les changements climatiques. Il s'arrête également sur les canaux d'information qu'ils ont utilisés 
pour  s'informer  sur  les  aides  financières  (réductions  d'impôt  ou  primes)  accordées  par  les 
pouvoirs  publics  pour  les  investissements  dans  certaines  techniques  permettant  d'économiser 
l'énergie. 
 

3.6.1 Information sur la problématique du climat 

3.6.1.1 CANAUX D’INFORMATION 
 
Dans la liste de questions, les Belges ont été sondés sur les canaux par lesquels ils reçoivent des 
informations  à  propos  des  changements  climatiques  sans  en  rechercher  activement.  Ensuite,  il 
leur a été demandé par quels canaux ils avaient recherché activement des informations sur cette 
problématique.  Les  chiffres  ci‐dessous  montrent  en  premier  lieu  les  canaux  de  « réception 
passive », suivis des canaux « de recherche active ». 
 
Globalement,  les  Belges  sont  essentiellement  informés  de  manière  passive  via  des  programmes 
d’information, des documentaires ou des fictions télévisées (75 %), mais aussi les journaux (72 %) 
et  les  campagnes  de  sensibilisation  à  la  télévision  (63 %).  La  plupart  des  résultats  sont 
comparables à ceux de 2013, mais nous remarquons tout de même que la couverture des médias 
sociaux en tant que canal de réception a pratiquement doublé (35 % contre 20 % en 2013). 
 
Parmi  les  canaux  de  recherche  active  d’informations,  les  sites  web  sont  de  loin  le  canal  le  plus 
consulté (67 % contre 39 % en 2013). L’importance grandissante des médias sociaux (21 % contre 
9 %  en  2013)  et  le  rôle  croissant  de  nombreux  autres  canaux  (discussions  privées,  école,  livres, 
etc.)  sont  également  frappants.  Ces  résultats  laissent  entendre  que  le  Belge  recherche  plus 
activement des informations qu’auparavant. 
 
 
 
 
   

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  73 
RÉSULTATS

 
 
Figure 36 – Question 9A :  Indiquez par quels canaux vous avez reçu des informations à propos des 
  changements climatiques sans en rechercher activement. 
 

Télévision : programmes d’information,  75%


73%
documentaires, fictions, etc. 68%
72%
Journaux 73%
69%
63%
Télévision : campagnes de sensibilisation 60%
57%
56%
Radio 44%
51%
49%
Magazines 46%
49%
Conversations avec des amis, de la famille 48%
40%
ou des collègues 36%
38%
Sites Internet 29%
21%
35% 2017
Cinéma/DVD (Le jour d’après, Al Gore, etc.) 30%
33%
2013
35%
Médias sociaux 20%
2009
31%
Enseignement / écoles 23%
23%
22%
Brochures d’information spécifiques 20%
19%
21%
Livres 13%
11%
15%
Folders publicitaires 11%

12%
Expositions 8%
9%
Soirées d’information, séances  9%
7%
d’information locales 6%
2%
Autre 1%
2%

0% 20% 40% 60% 80%


 
 
Base: tous les répondants (N=1.540) ‐  ‘missings’ non compris. 
   

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  74 
RÉSULTATS

 
 
Figure 37 – Question 9B :  Indiquez par quels canaux vous avez consulté/recherché activement  
 
des informations à propos des changements climatiques.  
 
 

Télévision : programmes d’information,  37%


28%
documentaires, fictions, etc. 19%
24%
Journaux 19%
15%
14%
Télévision : campagnes de sensibilisation 11%
8%
10%
Radio 7%
6%
23%
Magazines 16%
14%
Conversations avec des amis, de la famille 30%
13%
ou des collègues 13%
67%
Sites Internet 39%
33%
22% 2017
Cinéma/DVD (Le jour d’après, Al Gore, etc.) 13%
13%
2013
21%
Médias sociaux 9%
2009
15%
Enseignement / écoles 7%
5%
19%
Brochures d’information spécifiques 11%
9%
24%
Livres 11%
10%
7%
Folders publicitaires 4%

11%
Expositions 6%
6%
Soirées d’information, séances  9%
6%
d’information locales 5%
1%
Autre 1%
2%

0% 20% 40% 60% 80%


 
 
 
Base: tous les répondants (N=1.540) ‐  ‘missings’ non compris.   

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  75 
RÉSULTATS

 
Si l’on examine les différences significatives par sous‐groupe, on constate notamment que l’âge est 
un facteur déterminant pour les canaux utilisés (recherche active et réception  passive). Ainsi, les 
Belges les plus jeunes (16‐35 ans) reçoivent moins d’informations sur les changements climatiques 
dans les journaux, mais plus souvent via l’enseignement/l’école et les films/DVD. Ils recourent aussi 
plus  souvent aux  sites internet  (comme les  36‐55 ans)  et à  l’enseignement/l’école  que  les  Belges 
plus âgés pour trouver des informations sur les changements climatiques. L’utilisation des médias 
sociaux  est  la  plus  marquée  chez  le  groupe  des  16‐35 ans  et  elle  diminue  progressivement  avec 
l’âge. 
 
Les hommes obtiennent plus d’informations via les journaux, les femmes via des expositions/foires 
et brochures d’information spécifiques (lorsqu’elles recherchent des informations dans ce dernier 
cas). 
 
En ce qui concerne le niveau d’instruction, les différences observées témoignent d’une constante : 
les  Belges  plus  instruits  reçoivent  davantage  d’informations  sur  les  changements  climatiques  via 
différents canaux d’information que les moins instruits, sauf en ce qui concerne les médias sociaux 
et  l’enseignement/l’école,  qui  obtiennent  une  note  supérieure  chez  les  moins  instruits.  Les  plus 
instruits  recherchent  également  plus  souvent  activement  des  informations  sur  les  changements 
climatiques  sur  internet,  et  ici  aussi,  dans  une  moindre  mesure  sur  les  médias  sociaux. 
L’enseignement/l’école obtiennent ici aussi une note plus élevée parmi les moins instruits. 
 
Au niveau régional, on constate que les Wallons reçoivent moins souvent des informations via les 
journaux  et  les  réseaux  sociaux,  les  Bruxellois,  plus  souvent  via  les  magazines  et  des  brochures 
d’information  spécifiques,  et  les  Flamands,  plus  souvent  via  des  programmes  d’information  à  la 
télévision. 
 
 

3.6.1.2 CANAUX D'INFORMATION PRÉFÉRÉS 
 
Après les canaux utilisés pour la réception passive et la recherche active d'informations, les sondés 
ont été  interrogés sur  le canal  par lequel  ils  préfèrent rechercher  des  informations.  Les  résultats 
indiquent que les trois canaux suivants se distinguent : programmes d'information, documentaires 
et fictions télévisés (49 %), sites internet (47 %) et journaux (33 %). Les sites internet sont le plus 
souvent cités comme le canal bénéficiant de la préférence la plus forte (29 %). 
 
Les  soirées  d'information  (2 %),  les  expositions  et  foires  (2 %)  et les  brochures  publicitaires  (1 %) 
sont les canaux les moins prisés. 
 
En termes de classement, les résultats sont comparables à ceux de 2013. 
 
   

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  76 
RÉSULTATS

Figure 38 – Question 9C : Indiquez par quel canal vous préférez rechercher des informations. 
   
     

  1ier  choix    1ier + 2ème + 3ème 
  (%)   
 
choix (%) 
 
     2013       2017   2017   2013  
 
Télévision : programmes d’information, documentaires,
fictions, etc. 25  19  19% 18% 12% 49  58 

Sites Internet 30  29  29% 10% 9% 47  54 

Journaux 15  12  12% 10% 12% 33  48 

Télévision : campagnes de sensibilisation 8  7  7% 9% 7% 22  26 

Magazines 4  4  4% 6% 9% 19  23 

Médias sociaux 3  5  5% 5% 7% 17  10 

Brochures d’information spécifiques 4  5  5% 4% 7% 17  13 

Radio 2  4  4% 7% 6% 16  13 

Conversations avec des amis, de la famille ou des collègues 1  2  5% 7% 1ier 2ème 3ème 14  13 

Cinéma/DVD (Le jour d’après, Al Gore, etc.) 2  3  3% 5% 6% 14  11 

Enseignement / écoles 2  5  5% 4% 5% 14  9 

Livres 2  3  3% 5% 5% 13  9 

Soirées d’information, séances d’information locales 2  2  3% 5% 10  6 

Expositions 0  2  4%    

Folders publicitaires 2  1  5% 8  4 
 
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 7  2 
Base: tous les répondants (N=1.540) ‐  ‘missings’ non compris.   

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  77 
RÉSULTATS

 
Si  les  hommes  ont  tendance  à  préférer  les  journaux,  les  magazines  et  les  sites  Internet  comme 
canal  d’information,  les  femmes  privilégient  nettement  les  brochures  d’information  spécifiques. 
En outre, comme on peut s’y attendre, les répondants appartenant à la tranche d’âge inférieure 
(16‐35 ans)  choisissent  plus  fréquemment  le  cinéma  ou  les  DVD,  les  sites  internet,  les  médias 
sociaux, ou même les livres (!) ainsi que l’enseignement ou les écoles. Les conversations avec des 
amis,  de  la  famille  ou  des  collègues  obtiennent  aussi  une  note  plus  élevée  parmi  cette  tranche 
d’âge. Leur préférence se porte moins sur les campagnes de sensibilisation télévisées.  
 
Les  Belges  les  plus  instruits  préfèrent  plus  souvent  les  magazines,  les  sites  Internet  et  les 
programmes d’information à la télévision.  
 
Les  Flamands  préfèrent  quant  à  eux  plus  souvent  les  journaux,  les  Bruxellois,  les 
expositions/bourses  et  les  livres,  tandis  que  les  Wallons  préfèrent  moins  souvent  les  médias 
sociaux. 
 

3.6.1.3 SOURCES D'INFORMATION 
 
Les  informations  qui  précèdent  permettent  de  tirer  des  conclusions  sur  les  canaux  les  plus 
indiqués pour diffuser des informations sur les changements climatiques.  
 
Nous  avons ensuite  interrogé  les  sondés sur  la mesure  dans  laquelle  ils souhaitent  recevoir  des 
informations  de  la  part  de  certaines  personnes  ou  organisations,  comme  les  journalistes  ou  les 
associations environnementales. 
 
Les résultats indiquent que le secteur de l’enseignement ainsi que les pouvoirs publics constituent 
une  source  d’information  tout  à  fait  souhaitée,  et  donc  également  appropriée.  Les  Belges 
souhaitent surtout obtenir des informations auprès des établissements d’enseignement (64 %), de 
scientifiques indépendants (62 %) et des autorités fédérales (60 %). L’industrie est encore une fois 
la dernière source (21 %) à laquelle la population se fierait pour obtenir des informations fiables 
sur les changements climatiques. 
 
   

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  78 
RÉSULTATS

Figure 39 – Question 10 : Par le biais de quel canal souhaiteriez‐vous recevoir des informations à propos des changements climatiques ? 
     
 
   
     
 
TOP2 (%)    BOTTOM2 (%) 
 
 
   
2009  2013  2017   
2017  2013   2009 
 
 
Enseignement/école  62 63  64  30% 34% 21% 7% 7% 14  17  18 
 
Scientifiques indépendants  53 53  62  30% 32% 23% 9% 7% 16  20  21 
 
Autorités fédérales (Belgique)  63 64  60  25% 34% 25% 10%6% 15  13  16 
 
Administrations locales (provinces, communes)  62 59  57  20% 37% 27% 10% 7% 16  15  16 
 
Institutions européennes  58 56  56  23% 33% 26% 10% 8% 18  19  20 
 
Régions (Wallonie, Région de Bruxelles‐Capitale, Flandre)  56 59  56  19% 36% 27% 10% 7% 18  17  20 
 
Journalistes  77 47  50  20% 30% 29% 12% 9% 20  23  10 
 
Associations environnementales  43 44  50  18% 32% 26% 14% 9% 24  29  30 
 
Organisations non gouvernementales (ONG)  37 38  44  16% 28% 35% 14% 8% 22  28  29 
 
Associations de consommateurs  48 41  41  13% 28% 32% 17% 10% 27  29  25 
 
Médecins  33 37  35  10% 25% 30% 23% 12% 35  32  38 
 
Industrie  23 22  21  7% 13% 27% 29% 23% 53  50  49 
 
 

0% 20% 40% 60% 80% 100%


 
Base: tous les répondants (N=1.540) ‐  ‘missings’ non compris.  Tout à fait souhaité Souhaité Entre les deux Pas vraiment souhaité Pas du tout souhaité
 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  79 
RÉSULTATS

 
Tout  le  monde  ne  souhaite  pas  recevoir  d’informations  sur  les  changements  climatiques  via  le 
même canal. Ainsi, les hommes indiquent plus souvent que les femmes souhaiter être informés par 
des scientifiques indépendants, alors que les femmes préfèrent plus fréquemment que le hommes 
recevoir des informations via les médecins et les associations environnementales.  
 
Les  jeunes  répondants  choisissent  plus  souvent  l’enseignement  et  les  institutions  européennes 
comme sources d’information, tandis que les plus âgés privilégient les scientifiques indépendants 
et les associations de consommateurs.  
 
Comparés  aux  Belges  moins  instruits,  les  plus  instruits  souhaitent  davantage  obtenir  des 
informations  sur  les  changements  climatiques  via  les  principaux  canaux,  qu’il  s’agisse 
d’associations  environnementales,  d’ONG  ou  de  journalistes,  mais  également  de  l’industrie.  Les 
moins instruits se démarquent car en aucun cas ils ne souhaitent recevoir plus d’informations que 
les  Belges  possédant  un  autre  niveau  d’éducation  et  ils  constituent  donc  la  catégorie  la  moins 
intéressée par l’information. 
 
Les  différences  entre  les  régions  sont  très  claires :  quelle  que  soit  la  source  d’information,  les 
Flamands sont moins nombreux que les Wallons, et encore moins  que les Bruxellois,  à souhaiter 
recevoir des informations sur les changements climatiques. 
 

3.6.1.4 INFORMATIONS SUR LES AIDES FINANCIERES 
 

 
Les gens peuvent avoir un certain niveau de connaissances sur la politique (par exemple, soutien 
financier  pour  les  investissements  dans  certaines  techniques  permettant  d'économiser  l'énergie) 
menée  par  les  différentes  autorités  pour  lutter  contre  les  changements  climatiques.  Il  est  donc 
intéressant  d'examiner  comment  ils  ont  acquis  ce  niveau  de  connaissances.  Par  quels  canaux  le 
Belge s'est‐il informé au sujet des aides financières (réductions d'impôts ou primes) accordées par 
les pouvoirs publics ?  
 
La majorité des Belges interrogés se sont informés au sujet des aides financières accordées par les 
pouvoirs publics via des conversations avec des amis, de la famille ou des collègues (51 %), via les 
sites  internet  (49 %) ou  via  les  journaux  (44 %).  Ce  sont surtout  les  sites internet  qui  gagnent  en 
importance,  tandis  que  l’intérêt  pour  les  campagnes  de  sensibilisation  à  la  télévision  a  encore 
diminué. 
   

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  80 
RÉSULTATS

 
 
Figure 40 – Question 25 :  Si vous êtes au courant de ces aides financières accordées par les pouvoirs publics 
  (réduction d’impôt ou prime), par quels canaux en avez‐vous été informé? 
 

Conversations avec des amis, de la famille 50%
51%
ou des collègues 45%
49%
Sites Internet 43%
37%
44%
Journaux 53%
46%
38%
Télévision : campagnes de sensibilisation 45%
52%
36%
Brochures d’information spécifiques 35%
33%
Télévision : programmes d’information,  34%
39%
documentaires, fictions, etc. 33%
28%
Radio 32%
30% 2017
20%
Magazines 22% 2013
24%
17% 2009
Médias sociaux 13%

15%
Folders publicitaires 24%

9%
Enseignement / écoles 8%

Soirées d’information, séances  6%
9%
d’information locales 7%
5%
Expositions 10%

3%
Livres 4%
2%
5%
Autre 5%
6%

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60%


 
 
Base: tous les répondants qui sont au courant des aides financières accordées par les pouvoirs 
publics (N=1353) – ‘missings’ non compris. 
   

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  81 
RÉSULTATS

 
Les  résultats  des  analyses  de  signification  montrent  que  l'âge  des  Belges  est  à  l'origine  d'un 
certain nombre de grandes différences en ce qui concerne les canaux d'information consultés au 
sujet des aides financières publiques. Si les répondants âgés de plus de 55 ans s’informent plus 
souvent  via  les  magazines,  les  dépliants  publicitaires,  la  télévision  et  la  radio,  les  jeunes  (16‐
35 ans)  se  tournent  davantage  vers  les  médias  sociaux  et  l’enseignement/l’école,  ou  les  sites 
internet, à l’instar des Belges de la tranche d’âge intermédiaire. 
 
Par ailleurs, les Belges moins instruits s’informent plus souvent que les Belges plus instruits via les 
journaux,  les  dépliants  publicitaires,  la  télévision,  la  radio,  les  médias  sociaux  et 
l’enseignement/l’école. À l’inverse, les Belges les plus instruits s’informent davantage via les sites 
internet. 
 
Au niveau régional, nous constatons que les Flamands sont davantage informés que les Wallons, 
essentiellement. Les Bruxellois se classent au milieu. 
   

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  82 
CONCLUSIONS

4. Conclusions 
 
En organisant pour la 4ème fois une enquête publique11, le Service fédéral Changements climatiques souhaitait 
en savoir davantage sur les connaissances du grand public belge au sujet de la problématique du climat, sur 
l'interprétation  subjective  de  celle‐ci,  ainsi  que  sur  l'attitude  personnelle  et  la  disposition  à  agir  soi‐même. 
L'objectif était également de comprendre l’évolution (par rapport à 2005/2009/2013) en ce qui concerne ces 
aspects. 
 
Attitude par rapport aux changements climatiques 
 
 L’environnement est une source de préoccupation importante pour les Belges. 
La  présente  enquête  sur  le  climat  montre,  comme  lors  des  éditions  précédentes,  qu'aucune  question  ne 
préoccupe autant les Belges que l’environnement. Quatre répondants sur cinq se disent préoccupés ou très 
préoccupés  par  cette  question.  En  outre,  l’environnement  et  la  problématique  environnementale  suscitent 
l’intérêt d'une grande majorité des Belges. Il s'agit d'un résultat encourageant dans le cadre de la présente 
enquête, même si le fait que le questionnaire était intitulé « Enquête sur le climat » n'est certainement pas 
étranger à ce positionnement élevé de la question de l'environnement. 
 
 Huit Belges sur dix, de tout âge, sont (très) préoccupés par les changements climatiques. 
Les  changements  climatiques  sont  un  sujet  de  préoccupation  pour  presque  huit  Belges  sur  dix,  ce  qui  est 
nettement  plus  qu’en  2013  (+8  %).  Il  est  frappant  de  constater  que  les  préoccupations  liées  aux  autres 
problèmes  environnementaux  dépendent  de  l'âge  des  répondants,  les  générations  plus  âgées  étant  plus 
préoccupées que les jeunes, mais quant aux changements climatiques, on constate une préoccupation élevée  
dans chaque tranche d’âge.  
 
 
 
Connaissances concernant les changements climatiques 
 
 Les changements climatiques sont bien un problème. 
Plus de 8 Belges sur 10 ne sont pas d’accord avec l’affirmation (quelque peu provocatrice) selon laquelle il n’y 
a  aucuns  changements  climatiques,  et  la  même  proportion  estime  également  que  cette  problématique 
mérite que l’on s’y attaque d’urgence. Il s’agit ici d’une hausse significative par rapport à 2013. 
 
Par  ailleurs,  plus  de  deux  répondants  sur  trois  estiment  que  les  changements  climatiques  peuvent  être 
contrés grâce à une modification de nos habitudes de vie. 
   

11
Cette enquête a été réalisée au printemps 2017, au moyen d’une consultation écrite menée auprès de 
1.540 Belges

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  83 
CONCLUSIONS

 
 Le rôle des ménages est sous‐estimé. 
On  constate  que  de  nombreux  Belges  désignent  les  « autres  secteurs »  (l’industrie,  le  transport  de 
marchandises  et  le  transport  de  personnes)  plutôt  qu'eux‐mêmes  comme  étant  la  cause  des  problèmes 
climatiques. Par rapport à ces trois secteurs, le Belge trouve que les ménages n'ont qu'une incidence limitée 
sur  les  changements  climatiques,  et  qu'ils  n'ont  à  fournir  qu'un  effort  modeste  dans  la  lutte  contre  ces 
changements. Par rapport aux éditions précédentes, nous constatons quand‐même une augmentation lente 
de l’influence attribuée aux ménages et à l’agriculture. 
 
  Les  activités  humaines  qui  influent  directement  sur  le  climat  sont  bien  connues,  mais  les  incidences 
moins directes (chauffage, consommation d’électricité et alimentation) le sont nettement moins. 
La majorité, voire la grande majorité, des Belges savent que les émissions de gaz à effet de serre en général, 
les émissions industrielles, des voitures et des avions, ainsi que la déforestation, ont une (très) forte incidence 
sur  le  climat.  Le  chauffage  des  bâtiments  et  l’utilisation  d'aérosols  ne  sont  cités  que  par  un  peu  plus  d’un 
Belge sur deux comme une cause des changements climatiques, tandis qu'une minorité de Belges attribuent 
une incidence à la consommation d’électricité ou à celle de viande et de fruits et légumes exotiques.  
 
  Les  conséquences  des  changements  climatiques  sont,  en  elles‐mêmes,  toujours  mieux  connues,  mais 
leur répartition géographique l'est beaucoup moins. 
Le Belge connaît particulièrement bien les conséquences directes des changements climatiques, telles que, et 
dans l’ordre qui suit, la fonte des glaciers, la fonte de la calotte glaciaire dans le nord, l’élévation du niveau de 
la  mer,  l’augmentation  des  vagues  de  chaleur,  des  ouragans  et  des  tempêtes,  une  modification  des 
précipitations et l’incidence sur la biodiversité, et ce plus qu’en 2013 à tous les niveaux. Dans une moindre 
mesure, le Belge estime que les changements climatiques ont une incidence sur la sécurité alimentaire et une 
incidence relativement limitée sur la propagation des maladies telles que le paludisme et la fièvre jaune.  
 
En  outre,  plus  de  sept  Belges  sur  dix  estiment  que  la  cause  des  changements  climatiques  se  trouve 
principalement dans les pays occidentaux industrialisés et les pays émergents. La moitié d'entre eux pensent 
que  les  pays  en  voie  de  développement  sont  ceux  qui  en  subiront  le  plus  fortement  les  conséquences.  Un 
quart des sondés estime enfin que tous ces pays font les frais des changements climatiques dans une mesure 
comparable. 
 
 Une majorité des Belges s'estiment assez bien informés. 
Le Belge s'attribue une note moyenne de 6,3 sur 10 pour ce qui est de son degré d’information concernant la 
problématique du climat.  
 
 La connaissance des aides financières des pouvoirs publics pour les investissements dans des techniques 
permettant d’économiser l’énergie est bonne. 
Les Belges sont bien à très bien informés sur les réductions d'impôts ou primes dont ils peuvent bénéficier de 
la  part  des  pouvoirs  publics  à  titre  d’aide  financière  pour  les  investissements  dans  un  certain  nombre  de 
techniques permettant d'économiser l'énergie. Les mesures les mieux connues sont les aides à l'isolation et 
au placement de vitrage à haut rendement. Les résultats sont très similaires à ceux de 2013. 
 
 
 
 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  84 
CONCLUSIONS

 
Comportement face aux changements climatiques 
 
 Le Belge fait preuve d’un comportement respectueux de l’environnement sur le plan de la mobilité, de 
ses tâches ménagères, de son logement et de ses achats, mais il n’enregistre plus de progrès en ce sens. 
Cependant, il affirme tout de même vouloir améliorer certaines choses.  
 

En matière de mobilité, de style de conduite et d’achat d’une nouvelle voiture, le Belge ne fait pas vraiment 
preuve  d’une  attitude  plus  respectueuse  de  l’environnement  qu’il  y  a  4 ans,  c’est  plutôt  l’inverse  parfois. 
Cependant,  trois  quarts  des  Belges  ont  l’intention  d’acheter  à  l’avenir  une  voiture  qui  consomme  peu.  
Toutefois,  en  ce  qui  concerne  le  choix  du  mode  de  transport,  le  comportement  est  moins  soucieux  de 
l’environnement :  une  minorité  des  personnes  interrogées  utilisent  régulièrement  les  transports  publics, 
évitent l’avion pour partir en vacances ou recourent au covoiturage. 
 
C'est  dans  le  domaine  du  ménage  (par  exemple  tri  des  déchets,  utilisation  de  la  chasse  économique  des 
toilettes, prise d'une douche plutôt que d'un bain) que le comportement respectueux de l'environnement se 
manifeste  le  plus  clairement.  Moins  de  la  moitié  des  personnes  interrogées  achètent  régulièrement  des 
produits  issus  de  l’agriculture  biologique  ou  mangent  régulièrement  moins  de  viande.  Toutefois,  si  l'on  en 
croit  les  intentions  exprimées,  dans  un  proche  avenir,  ces  comportements  concerneront  tous  plus  de  la 
moitié des Belges. 
 
En  ce  qui  concerne  l'habitation,  une  large  majorité  des  Belges  prennent  de  nombreuses  initiatives  pour 
maintenir la consommation d’énergie liée à l’éclairage, au chauffage et aux appareils électroménagers à un 
niveau aussi bas que possible. Cependant, tant l’utilisation d’électricité verte que celle d’énergie solaire sont 
encore assez faibles, bien que l'on note une forte intention d'y recourir dans un avenir proche. 
 
  L’utilisation  des aides  financières publiques  pour les  investissements  demeure  au même  niveau qu’en 
2013. 
En  2017,  près  d'un  quart  des  Belges  avaient  déjà  eu  recours  à  une  aide  financière  pour  l'isolation  et  le 
placement de vitrage à haut rendement. Un sur cinq avait déjà bénéficié d'une intervention pour l'installation 
d’une chaudière à condensation. 
 
  Lors  de  ses  achats  et  investissements,  le  Belge  attache  une  importance  relativement  grande  à  la 
consommation d’énergie.  
Lors  de  l’achat  d’électroménager  ou  d’une  chaudière,  la  consommation  d’énergie  prime  toujours  sur  la 
qualité et le prix. En revanche, pour l’achat d’une voiture, ce sont la qualité et le prix qui l'emportent. Pour 
tous les produits étudiés, le critère « consommation d’énergie » gagne en importance (par rapport à 2013). 
Globalement, il semble que le consommateur aborde l’achat de ces produits d’une façon plus consciente.   
La  question  de  la  consommation  d’énergie  est  avant  tout  déterminante  pour  les  produits  dont  on  estime 
qu’ils permettent d’engranger les gains les plus importants (tels que le vitrage, l’isolation et le chauffage).  
 
 Une minorité de Belges est satisfaite de ses actions et des actions menées par les pouvoirs publics. 
Conformément  à  l’observation  selon  laquelle  il  est  possible  d’adopter  un  comportement  encore  plus 
respectueux de l’environnement, seul un tiers des Belges estiment qu’ils prennent suffisamment d’initiatives 
pour lutter contre les changements climatiques. Il s’agit du même chiffre que 2013. Cela étant, un Belge sur 
cinq  seulement  estime  qu’il  ne  prend  pas  assez  d’initiatives.  Il  compte  également  sur  les  pouvoirs  publics, 
puisque seulement quatre Belges sur 10 sont satisfaits des actions des pouvoirs publics pour lutter contre les 
changements climatiques. 
 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  85 
CONCLUSIONS

 
La politique climatique 
 
  Pour  une  part  importante  des  électeurs  belges,  les  points  de  vue  concernant  la  problématique  des 
changements climatiques auront une incidence sur leur vote. 
Près de la moitié des répondants, nettement plus qu’en 2013, indiquent que, lors des prochaines élections, ils 
tiendront « certainement compte » des points de vue des différents partis en matière de climat. 
 
  L’Union  européenne  –  et  la  Belgique  aussi,  au  sein  de  l’Union  européenne  –  doit  jouer  un  rôle  de 
pionnier dans le domaine de la politique climatique, mais l’on attend également des mesures et actions de 
la part des pouvoirs publics belges. 
 

Plus de deux belges sur trois sont d’accord avec l’affirmation selon laquelle l’Union européenne doit jouer un 
rôle  de  pionnier  dans  l’adoption  de  mesures  visant  à  lutter contre  les  changements  climatiques.  Près de  la 
moitié estime qu’au sein de l’Union européenne, la Belgique doit prendre l’initiative. Il s’agit dans les deux 
cas d’une nette augmentation par rapport à 2013. 
 
Par ailleurs, plus de deux Belges sur trois (c’est‐à‐dire plus qu’en 2013), estiment que les différents niveaux de 
pouvoir  en  Belgique  devraient  coopérer  plus  étroitement  dans  le  domaine  de  la  politique  climatique.  En 
outre, plus de la moitié d’entre eux estiment que le rôle du gouvernement fédéral dans la coordination de la 
politique climatique belge doit être renforcé. La moitié des Belges trouvent par ailleurs qu’une loi spécifique 
sur  le  climat  est  nécessaire  et  près  de  la  moitié  d’entre  eux  considèrent  que  l’organisation  de  la  politique 
belge sur le climat doit être revue.  
 
On attend avant tout des pouvoirs publics qu'ils accordent des subsides pour des produits ou activités qui ont 
une incidence réduite sur le climat. La majorité estime également que les pouvoirs publics doivent interdire 
certains produits, diffuser des informations permettant de faire les bons choix ou renforcer la législation.  
L’affirmation selon laquelle il convient d’imposer des taxes sur les produits qui contribuent aux changements 
climatiques a obtenu légèrement moins d’avis favorables. 
 
 Le Belge souscrit en général à l’objectif d’une transition vers une économie et une société bas carbone à 
long terme, mais, pour un groupe important, cela reste une question (trop) complexe. 
Six Belges sur dix sont d’accord avec l’affirmation selon laquelle une transition de ce type nécessite de toute 
urgence  la  définition  d'une  stratégie  à  long  terme  au  niveau  de  la  Belgique,  et  ils  pensent  dans  la  même 
proportion que cette transition n’est possible que si le secteur public et le secteur privé coopèrent. Dans les 
deux  cas,  seule  une  toute  petite  minorité  n'est  pas  de  cet  avis.  En  ce  qui  concerne  les  effets  positifs  et 
négatifs de cette transition sur l’emploi, les avis sont partagés, avec légèrement plus de gens qui pensent que 
l’effet soit positif. Une (très) grande partie des Belges interrogés (jusqu'à un tiers!) n’a toutefois aucun avis 
sur les affirmations présentées relatives à la transition vers une économie et une société bas carbone. 
 
  Dans  une  société  bas  carbone,  la  production  d’énergie  doit  se  baser  intégralement  sur  des  sources 
renouvelables (énergie éolienne ou solaire), et il n’y a pas de place pour l’énergie nucléaire ou le charbon. 
Un  peu  plus  de  six  Belges  sur  dix  estiment  que,  pour  parvenir  à  une  société  bas  carbone,  la  production 
énergétique doit provenir intégralement de sources renouvelables (énergie éolienne et solaire). À la question 
(quelque peu provocatrice) de savoir s'il faut, dans ce contexte, recourir à l'énergie nucléaire ou se baser sur 
le charbon associé au captage et au stockage du CO2 émis, une majorité des Belges répondent par la négative 
(respectivement 54 % et 55 % sont opposés et seulement 15 % et 9 % sont d'accord). 
 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  86 
CONCLUSIONS

 
  Le  soutien  en  faveur  de  mesures  exigeant  une  aide  financière  supplémentaire  de  la  part  des  pays 
industrialisés est relativement limité à l’heure actuelle. 
Moins de la moitié des répondants est d'accord avec les affirmations suivantes : 
 les pays riches et industrialisés doivent fournir les plus gros efforts ; 
 tous les pays doivent fournir des efforts tenant compte de leur capacité financière ;  
 les  pays  industrialisés  doivent  soutenir  financièrement  les  pays  en  voie  de  développement  pour 
compenser les dommages causés par le passé. 
 
L'affirmation  selon  laquelle  la  totalité  des  recettes  de  la  vente  aux  enchères  des  droits  d'émission  doivent 
être ajoutées au budget existant pour la politique climatique recueille en revanche l'approbation de plus de 
six Belges sur dix. Le transfert des charges pesant sur le travail vers une taxe sur les émissions de gaz à effet 
de  serre  compte  un  peu  plus  de  partisans  que  d'opposants ;  un  tiers  des  répondants  garde  une  position 
neutre. 
 
  Les  mesures  qui  exigent  un  effort  financier  supplémentaire  de  la  part  des  particuliers  comptent 
également relativement peu de partisans, bien que la situation évolue par rapport à 2013. 
Le  Belge  est  encore  plus  réticent  lorsqu'il  s'agit  d'apporter  lui‐même  une  contribution  financière  pour 
remédier aux problèmes climatiques : 
 Quatre Belges sur dix (trois sur dix en 2013) sont prêts à payer une taxe carbone sur leur billet d’avion, 
alors que quatre sur dix y sont opposés (cinq sur dix en 2013) ; 
 Un Belge sur trois (un sur cinq en 2013) est prêt à payer quelques pour cents de plus pour l’électricité, le 
gaz, le pétrole et le charbon et l’essence ou le diesel pour contribuer à lutter contre les conséquences de 
sa consommation d’énergie sur le climat, mais quatre sur dix y sont opposés (six sur dix en 2013). 
 
 
Information et communication 
 
  La  réception  passive  d'informations  se  fait  essentiellement  par  les  médias  traditionnels  (télévisions, 
radio, journaux et périodiques), tandis que pour la recherche active d’informations, les sites web tiennent 
le haut du pavé.  
L’importance des médias sociaux en tant que canal de réception d’informations et des sites internet comme 
canal  pour  rechercher  activement  des  informations  a  considérablement  augmenté  depuis  2013.  Nous 
constatons tout de même quelques différences concernant les médias sociaux (et parfois l’utilisation des sites 
internet) :  leur  utilisation  est  plus  élevée  parmi  les  jeunes,  les  habitants  des  villes  et  des  grandes 
agglomérations, et plus limitée dans le Sud du pays. 
 
  Le  Belge  souhaite  en  premier  lieu  être  informé  par  les  différentes  autorités,  par  le  secteur  de 
l’enseignement et par les scientifiques indépendants. 
Environ  six  Belges  sur  dix  souhaitent  obtenir  des  informations  sur  les  changements  climatiques  auprès  des 
pouvoirs publics (dans l’ordre suivant : fédéral, local, européen et régional), du secteur de l’enseignement et 
des scientifiques indépendants. Ces dernières notes, qui ne sont sans doute pas totalement surprenantes en 
cette période de « post‐vérité », sont nettement meilleures qu’en 2013 (+9 %).  
 
 
 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
  87 
CONCLUSIONS

 
 
Différences significatives par rapport à la précédente enquête (2013) 
 
 
Par rapport à la précédente enquête sur le climat, quelques différences (significatives) sont observables :  
 
1. Les préoccupations et l’intérêt pour l’environnement sont à nouveau en hausse.  
 
2. Plus que jamais, le Belge est conscient de l’occurrence des changements climatiques, de leurs conséquences 
et de l’urgence avec laquelle il convient d’agir. 
 
3. En tant que citoyen et consommateur, le Belge n’est pas spécialement plus soucieux de l’environnement 
dans son comportement et il réclame surtout une action de la part des autres acteurs et des pouvoirs 
publics. 
 
4. Ce Belge attend de l’Union européenne et de la Belgique au sein de celle‐ci qu’elles jouent un rôle de 
pionnier, et souhaite que la politique climatique belge retourne au niveau fédéral. 
 
5. L’importance des médias sociaux pour la réception passive d’informations sur les changements climatiques 
et des sites internet pour la recherche active de ces informations s’est considérablement accrue. 

ENQUÊTE SUR LE CLIMAT 2017 : RAPPORT FINAL 
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