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2017

BROCHURE NEUTRE EN CO2

SEPTIÈME COMMUNICATION NATIONALE SUR LES

CHANGEMENTS CLIMATIQUES
En vertu de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques
Table des matières

1.1.Préambule.........................................................................................
Préambule………………………………………………… 11

2. Circonstances nationales ayant des incidences sur les


2. Circonstances nationales ayant des incidences s
émissions
ur les et les
émissions absorptions
et les absorptionsdedegaz
gazà àeffet
effetde
deserre………
serre ............... 22

3.3.Informations
Informations extaites
extaites des inventaires
des inventaires des émissions
des émissions
de gaz à effet de serre....................................................................... 44
de gaz à effet de serre………………………………………

4.4.Politiques
Politiques et mesures………………………………………
et mesures. ........................................................................ 66

5.5.Projections,
Projections, effets
effets des politiques
des politiques et mesures
et mesures
et des mécanismes
et des mécanismes du Protocole
du Protocole de Kyoto………………… 77
de Kyoto.......................................

6.6.Évaluation
Évaluation
de ladevulnérabilité,
la vulnérabilité, incidences
incidences des
des changements
changements
climatiques climatiques
et mesures et mesures d’adaptation………… 9
d’adaptation................................................

7.7.Ressources
Ressources financières
financières et transfert
et transfert de technologies……… 11
de technologies........................

8.8.Recherche
Recherche et observation
et observation systématique…………………… 12
systématique..........................................

9.9.Sensibilisation,
Sensibilisation, éducation
éducation et formation……………………
et formation. .......................................... 13
1. Préambule

La Commission Nationale Climat a Cela concerne les informations suiva- la qualité des inventaires des émissions Le présent résumé vise à réunir de ma-
soumis fin 2017 la 7ème Communication ntes: de gaz à effet de serre) nière concise les informations essentielles
Nationale au secrétariat de la Convention 1. les circonstances nationales ayant des –– les dispositions législatives specifiques du rapport dans une brochure.
Cadre des Nations Unies sur les Change- incidences sur les émissions de gaz à –– des informations sur le "registre na-
ments Climatiques. effet de serre tional" (le “compte” par lequel tran-
Disponibilité
2. les données tirées des inventaires des sitent toutes les transactions liées aux
Les Parties à la Convention sur les Le rapport complet (179 pages) est
émissions de gaz à effet de serre échanges de crédits d'émissions dans le
Changements Climatiques sont (entre uniquement disponible en anglais, et exclu-
3. les politiques et mesures de réduction cadre de l'utilisation des « mécanismes
autres) tenues de décrire en détail la ma- sivement sous format électronique (pdf).
des émissions de gaz à effet de serre de flexibilité »)
nière dont elles appliquent la Convention
4. les projections des émissions de gaz à –– des informations complémentaires Le présent résumé est disponible en
et d’indiquer les progrès réalisés.
effet de serre relatives aux politiques et mesures français, néerlandais et anglais, sous for-
5. l’évaluation de la vulnérabilité, les in- adoptées, notamment relatives aux ac- mat papier ainsi que sous format électro-
cidences des changements climatiques tions entreprises pour limiter les émis- nique.
et les mesures d'adaptation sions de gaz à effet de serre issues des
transports aériens et maritimes, ainsi Des exemplaires en version papier peu-
6. les ressources financières et le transfert
que la complémentarité entre les me- vent être commandés par email auprès du
de technologies
sures domestiques et les acquisitions Service Changements Climatiques du SPF
7. la recherche et les observation sys-
de droits d'émissions Santé Publique, Sécurité de la Chaîne Ali-
tématique
–– les ressources financières, les transferts mentaire et Environnement:
8. l’éducation, la formation et la sensibil-
de technologies, la coopération, les ef- climate@environment.belgium.be.
isation du public.
forts menés pour renforcer les capacités Les deux documents sont disponibles
Le Protocole de Kyoto prévoit en outre d'adaptation des pays en développe- électroniquement (en format PDF) à
de faire figurer dans les communications ment. l'adresse suivante :
nationales des “informations complémen-
Pour préparer ce rapport, la Commis- https://www.cnc-nkc.be/fr/reports.
taires” nécessaires pour prouver que les
Parties s'acquittent de leurs engagements sion Nationale Climat a mis en place un
au titre du Protocole : groupe de travail composé d'experts des
administrations régionales et fédérales
–– une description du “système na-
concernées.
tional d'inventaire” (l'ensemble des
procédures mises en place pour garantir

1
2. Circonstances nationales ayant des incidences
sur les émissions et les absorptions de gaz
Figure 1 : La Belgique, un état fédéral
à effet de serre
LA BELGIQUE LES COMMUNAUTÉS LES RÉGIONS

La Belgique est un petit pays économie très ouverte. L'économie belge L’ÉTAT FÉDÉRAL LA COMMUNAUTÉ LA RÉGION
(30 528 km²) du nord-ouest de l'Europe. est dominée par le secteur des services. FLAMANDE FLAMANDE
Fortement urbanisée, la Belgique est le Les importations et exportations de biens
troisième pays le plus densément peuplé et services représentaient respectivement
d'Europe (363 habitants/km² en 2015). 83% et 84% du Produit Intérieur Brut
(PIB) en 2015.
Le climat maritime tempéré de la Bel-
gique se caractérise par des températures Le PIB n'a cessé de croître depuis
modérées. L'évolution des températures 1990 (à l'exception d'une légère baisse
au siècle dernier révèle une tendance à la liée à la crise financière en 2008-2009) LA COMMUNAUTÉ LA RÉGION DE
hausse, un phénomène qui s'est accentué pour atteindre 421,611 milliards d’euros FRANÇAISE BRUXELLES-CAPITALE
ces dernières années. (croissance moyenne du PIB entre 2005 et
2015 : 1,2%). Dans le même temps, les
La Belgique est un État fédéral compo-
émissions de gaz à effet de serre ont pu
sé de trois communautés linguistiques et
se stabiliser (1990-2005), pour ensuite di-
de trois régions, possédant chacune leurs
minuer jusqu'à ce jour (-20% en 2015 par
propres organes exécutifs et législatifs.
rapport à 1990). Les principaux facteurs
Compte tenu de la structure fédérale du de découplage sont : l'utilisation accrue
pays et du partage des compétences, plu- de combustibles gazeux (diminution de la LA COMMUNAUTÉ LA RÉGION WALLONNE
sieurs structures ont été créées dans le but consommation de combustibles liquides GERMANOPHONE
de promouvoir la consultation et la coopé- et solides), une efficacité énergétique à la
ration entre les différents niveaux de pou- hausse, des changements au niveau de la
voir et de garantir la cohérence au niveau structure économique (moins d'industries
des actions menées par l'État fédéral et ses énergivores comme le secteur de l'acier et
entités. La Commission Nationale Climat une plus grande valeur ajoutée dans des
est l'organe central de coordination de la secteurs moins consommateurs d'énergie
politique climatique en Belgique. comme le secteur du commerce et des ser-
vices).
Située au coeur d'une zone d'activi-
té économique intense, la Belgique a une

2
Rapport p. 14-27
Les émissions de gaz à effet de serre donc d'autres pays en termes d'approvi- La demande en combustibles fossiles dans menté de 20%. Le parc immobilier belge
par unité de PIB étaient de 287 tonnes par sionnement. 63,7% de l'énergie produite en le secteur devrait continuer à augmenter. se caractérise par une proportion éle-
milliard d’euros en 2015 (hors activités du Belgique est de l'énergie nucléaire. La part vée de bâtiments anciens. Le gaz naturel
secteur ‘utilisation des terres, du change- des combustibles et déchets renouvelables est la principale source de chauffage. Le
Industrie
ment d'affectation des terres et de la fores- s'élève à 26,5%. taux d'équipement en appareils ménagers
terie’ - UTCATF ou LULUCF en anglais). Bien que le poids du secteur indus- consommateurs d'énergie continue de
La dépendance aux importations de triel (l'industrie lourde en particulier) dans croître.
combustibles fossiles pour satisfaire à la l'économie ait diminué depuis les années
Énergie demande nationale est très élevée. En 2015, 60, il demeure un élément relativement
L'intensité énergétique est à la baisse le ratio entre les importations nettes et la important de l'activité économique en Bel- Agriculture
depuis 1990, reflétant le découplage entre consommation d'énergie primaire était de gique (près de 15% du PIB). L'agriculture en Belgique est spéciali-
la croissance économique et la consomma- 95%. Outre des produits pétroliers, le pays sée dans la culture maraîchère, l'horticul-
importe aussi du gaz naturel. Au cours des Les principaux secteurs qui contribuent ture, la culture des céréales, pommes de
tion d'énergie primaire.
dix dernières années, la Belgique a été un aux émissions de gaz à effet de serre sont : terre et betteraves sucrières, l'élevage de
En termes de parts de marché de la importateur net d'électricité, à l'exception la combustion énergétique (principalement bétail et la production de lait. Bien que les
consommation finale totale, les produits de 2009. via la production d'électricité et de cha- terres agricoles occupent une grande partie
pétroliers demeurent la source d'énergie leur, mais aussi le raffinage du pétrole),
Ces dernières années, la Belgique a du territoire (44%), le nombre de fermes a
dominante (52%), suivis par le gaz naturel les processus industriels (principalement
progressé dans le développement d'éner- continué à baisser ces dernières années. La
(24%) et l'électricité (17%). de l'industrie chimique, de l'industrie des
gies renouvelables. En 2015, la part des part de l'agriculture dans l'économie belge
Le secteur résidentiel est le principal produits minéraux et de la métallurgie) et poursuit son déclin et est à présent infé-
énergies renouvelables représentait 7,88% la transformation d'énergie (industrie du
consommateur d'énergie primaire (32,2%), rieure à 1% du PIB. Malgré une forte den-
de la consommation d'énergie finale totale. fer et de l'acier, industrie chimique, trans-
suivi par l'industrie (25,8%) et les trans- sité de population, les forêts et autres es-
ports (21,5%). formation des aliments et boissons, cimen- paces naturels restent relativement stables
Transports teries). (23% du territoire).
Dans les secteurs industriel et résiden-
tiel, le gaz naturel est le combustible le La Belgique est traversée par un im-
plus utilisé (respectivement 35% et 38% portant réseau de voies navigables et par Déchets
en 2015). un réseau de communications très dense La production de déchets a augmen-
(routes et voies ferrées). En raison de la té de 24% entre 2004 et 2014. Des avan-
La consommation dans le secteur des position de la Belgique en tant que pays
transports est dominée par les produits cées significatives dans le traitement des
de transit, les transports sont un secteur en déchets ont permis de réduire de manière
pétroliers (95%). La consommation non pleine croissance. Le transport routier est
énergétique est également dominée par les drastique la quantité de déchets mis en dé-
le mode de transport le plus énergivore en charge.
produits pétroliers (86%).
Belgique. Le nombre de véhicules particu-
La Belgique dispose de ressources liers est en constante augmentation (le taux
énergétiques limitées, avec une production de motorisation en Belgique est très élevé : Parc immobilier
d'énergie primaire totale représentant en- un véhicule pour deux habitants). Le trans- Depuis 1995, le nombre de bâtiments
viron 20% de la consommation d'énergie port routier représente toujours la majorité a augmenté de 12%. Sur le même laps
primaire totale belge. La Belgique dépend des transports terrestres de marchandises. de temps, le nombre de résidences a aug-

3
Rapport p. 14-27
3. Informations extaites des inventaires
des émissions de gaz à effet de serre

En Belgique, tous les gaz ont vu leurs gie. Une utilisation plus rationnelle de
émissions diminuer de 19,7% par rap- l'énergie voit aussi le jour, mais va souvent
port à 1990, et de 20,7% si l'on prend de pair avec une plus grande consomma-
1995 comme année de référence pour les tion d'électricité, de sorte que son impact
gaz fluorés (hors activités ‘utilisation des sur les émissions réelles est généralement
terres, changement d’affectation des terres plus difficile à quantifier. Enfin, la ferme-
et foresterie’ – UTCATF ou LULUCF en ture de certaines usines sidérurgiques au
anglais). Le principal contributeur aux cours des dernières années a aussi aidé à
émissions totales est le CO2 (85,4% en réduire les émissions.
2015). Les émissions de CH4 représentent
Par rapport aux dernières années, les
l'autre plus grande part avec 6,9%. Les Figure 2 : Emissions totales de GES entre 1990 et 2015 (hors secteur UTCATF)
émissions des secteurs résidentiel et terti-
émissions de N2O représentent quant à
aire ont diminué en 2015, même si certains
elles 5,1%.
indicateurs sont à la hausse, comme l'aug-
En 2015, le secteur de l'énergie a con- mentation des logements et un nombre plus
110%
tribué aux émissions totales à raison de élevé d'employés dans les secteurs tertiaire
75% (hors activités UTCATF). Depuis et institutionnel. Cela s'explique par un 105%

1990, les émissions ont diminué d'environ changement de carburants, une meilleure

Index (année de référence = 100)


100%
20%. L'industrie de l'énergie et les indus- isolation et des années plus clémentes.
95%
tries manufacturières représentent près Cependant, la tendance pour le secteur
de 40% de cette diminution, alors que les tertiaire depuis 1990 reste celle d'une aug- 90%
émissions liées aux transports ont aug- mentation nette des émissions, qui s'expli-
85%
menté de 22%. que par le développement d'activités dans
ce secteur. 80%
Un remplacement des combustibles
solides par des combustibles gazeux a été Les émissions liées au transport routier 75%

observé dans le secteur de la production ont augmenté de manière continue depuis 70%
d'électricité. Cette transition, combinée au 1990, en raison du nombre croissant de 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014

développement de carburants de biomasse véhicules et d'une circulation de plus en


dans certains secteurs, a donné lieu à une plus intense. L'augmentation de la circula-
baisse du facteur d'émission de CO2 pour tion s'est néanmoins sensiblement ralentie
un niveau donné de consommation d'éner- ces dernières années.

4
Rapport p. 28-45
Les processus industriels et l'utilisa- Le secteur de l'utilisation des terres,
tion de produits représentent la deuxième du changement d'affectation des terres et
source la plus importante de gaz à effet de de la foresterie (UTCATF) constitue aussi
serre en Belgique (17% du total national bien des puits de carbone que des sources
en 2015). Les émissions ont baissé de 25% d'émissions de CO2. En 2015, il constituait
depuis 1990. Tous les secteurs sont con- un puit net, comme cela a d’ailleurs été le
cernés mais c'est la métallurgie qui a connu cas pour les séries chronologiques com-
la diminution la plus importante. plètes.
L'agriculture représente 8,7% des Le secteur des déchets a contribué en
émissions totales, principalement de CH4 2015 pour environ 1,4% du total national.
et N2O. Certaines émissions de CO2 sont Les émissions proviennent de l'incinéra-
dues au chaulage. Depuis 1990, les émis- tion de déchets, de la mise en décharge de
sions de ce secteur ont diminué de 18%, en déchets solides et du traitement des eaux
raison d'une baisse des émissions issues de usées. Les émissions de ce secteur ont con-
Figure 3 : Part des principaux secteurs en 2015
la fermentation entérique (liée à une dim- nu une diminution constante et sont, en
inution du cheptel mais aussi au passage 2015, 63% sous les niveaux de 1990, prin-
1.4% 0.6%
des vaches laitières aux vaches allaitantes) cipalement en raison de la récupération et
et des terres agricoles (diminution de l'util- de l'utilisation du biogaz dans les décharg-
Industries de l'énergie
isation d'engrais de synthèse et réduction es de déchets solides. 10.3%
18.1%
du cheptel entraînant une diminution de Industries
4.9%
l'azote excrété lors du pâturage). Transport
Résidentiel
13.8% Tertiaire
Agriculture (+ CRF 1.A.c)
28.3%
Déchets
Autres (CRF : 1.B, A.A.5)
22.6%

5
Rapport p. 28-45
4. Politiques et mesures

Dans le système fédéral belge, les res- formance pour appareils électriques ména-
ponsabilités et les compétences politiques gers ou industriels, etc.). L'État fédéral ga-
sont partagées entre l'État fédéral et les rantit la sécurité de l'approvisionnement en
trois Régions (Régions wallonne, flamande énergie du pays et est également en charge
et de Bruxelles-Capitale). Par conséquent, de la politique énergétique nucléaire. Il
les politiques en matière de changements supervise les eaux territoriales, ce qui im-
climatiques sont élaborées et mises en plique qu'il est également responsable du
oeuvre par le gouvernement fédéral et les développement de parcs éoliens en mer.
gouvernements régionaux, lesquels fixent
Un Plan national Climat (PNC) pour
leurs propres priorités et objectifs dans les
les années 2009 à 2012 a été adopté en
limites de leurs compétences.
avril 2009, et repose sur des politiques et
Les régions disposent d'importantes mesures élaborées par chacune des 4 en-
responsabilités dans des domaines tels que tités décisionnelles. Ce plan a déjà été dé-
l'usage rationnel de l'énergie, la promotion crit dans la 6e communication nationale,
des sources d'énergies renouvelables, les et demeure d'application jusqu'à ce que
transports en commun, les infrastructures le premier Plan national Énergie-Climat
de transport, l'aménagement du territoire, (PNEC 2030) soit adopté pour la période
l'agriculture et la gestion des déchets. Dans 2021-2030.
le cadre de la sixième réforme de l'État,
Le nouveau PNEC 2030 devra être
elles ont également obtenu de nouvelles
approuvé au plus tard fin 2019, conformé-
responsabilités dans le domaine de la fis-
ment aux règlements européens (paquet de
calité.
mesures « Une énergie propre pour tous
L'État fédéral reste responsable d'élé- les Européens »). Un travail prospectif im-
ments importants de la politique de taxa- portant sur les politiques et mesures est en
tion. Il est également responsable de la cours, à la fois au niveau national et au sein
politique de produits (normes, qualité des des entités fédérées.
carburants, normes d'étiquetage et de per-

6
Rapport p. 46-58
5. Projections, effets des politiques et mesures
et des mécanismes du Protocole de Kyoto Figure 4 : Émissions de gaz à effet de serre en mégatonnes éq.CO2
(hors secteur UTCATF)

160
Les projections décrites dans la 7e comparées à des projections nationales
Communication Nationale se basent sur les calculées par le Bureau Fédéral du Plan à
informations soumises par la Belgique à la partir d'un modèle économétrique « top- 140
Commission européenne en 2017, confor- down  » macrosectoriel (HERMES). Les
mément aux articles 3 et 14 du Règlement projections top-down du modèle HERMES

GHG emissions (Mton CO2-eq)


(UE) n° 525/2013. Le scénario dit « avec indiquent une diminution des émissions 120
mesures existantes » (en anglais, « WEM » totales entre 2015 et 2030 s'élevant à 5 CR
pour « with existing measures ») inclut des mégatonnes éq. CO2, alors que les projec- 100 W
mesures régionales et fédérales mises en tions bottom-up montrent une réduction
oeuvre et adoptées à la fin de 2016, pour plus faible durant cette période. Les ten- CR
les projections d'émissions belges de gaz à dances qui en résultent pour les différents 80 W
effet de serre sur la période 2015-2035. Les secteurs sont très différentes dans les deux no
160 travaillent
différentes entités en Belgique approches. 60 K
sur un plan national Climat-Énergie in-
Des analyses de sensibilité ont été réal-
tégré pour la période 2021-2030. Dans le in
isées pour certains paramètres importants
cadre de ce processus, des 140 mesures addi- 40
tels que le nombre de degrés-jours et l'im-
tionnelles sont explorées mais ne sont pas 1990 1995 2000 2005 2010 2015 2020 2025 2030 2035
portation d'électricité, sans toutefois tenir
encore suffisamment élaborées pour faire
120 compte d'effets indirects.
partie d'un scénario « avec mesures ad-
ditionnelles  ». Les outils et méthodes de Les résultats des projections présentés Emissions
CRF total historiques totales
modélisation n'ont subi aucune100 modifica- dans ce rapport ont été comparés aux rap- WEM totalavec mesures existantes totales
Projections
tion significative depuis la dernière Com- ports antérieurs (6e communication na-
munication Nationale et le dernier rapport tionale et 2e rapport biennal). Les princi- CRF non ETS
Emissions historiques (non ETS)
biannuel. 80 pales différences peuvent s'expliquer par WEM non avec
Projections ETSmesures existantes (non ETS)
les différentes hypothèses sectorielles. En
Les projections WEM rapportées sont non ETS target
Trajectoire 2013-2020
2013-2020 non ETS
particulier, les changements dans les hypo-
la somme des projections « 60bottom-up  »
thèses relatives à la sortie du nucléaire ont KP 1 target
Objectif 1e période du Protocole de Kyoto
des trois Régions (Flandre, Wallonie,
eu un impact significatif sur les projections
Bruxelles-Capitale) calibrées sur les bilans indicative non ETS
Objectif indicatif 2030target 2030
non ETS
des émissions totales de gaz à effet de serre.
énergétiques régionaux. Les 40 projections
«  bottom-up  » régionales agrégées
1990 sont 1995 2000 2005 2010 2015 2020 2025 2030 2035

7
Rapport p. 59-89
Il n'y a pas de différence significative dans Une limite d'émission de -15% en 2020
les résultats des projections non-ETS1. par rapport aux niveaux d'émissions de
2005 a été fixée pour la Belgique dans la
On observe une nette diminution entre
décision de répartition de l'effort (Déci-
1996 et 2015 au niveau des émissions to-
sion n° 406/2009/CE). Cela donne lieu à
tales de gaz à effet de serre dans l'inven-
une trajectoire de réduction des émissions
taire. Cependant, les émissions totales dans
pour les secteurs non ETS en Belgique.
le scénario WEM restent plus ou moins
Une comparaison indicative des données
stables à 114 mégatonneséq. CO2 pour la
d'inventaire pour la période 2013-2015 et
période 2015-2035 (Figure 4). Ces projec-
du scénario de projection avec mesures
tions n’incluent pas les émissions ni les ab-
existantes pour la période 2016-2020 avec
sorptions du secteur LULUCF. Les projec-
les quotas annuels d'émission (QAE, en an-
tions à partir du modèle macro-économique
glais AEAs, annual emission allocations)
suggèrent une baisse des émissions de 114
pour toute la période 2013-2020 montre un
mégatonneséq. CO2 à 109 mégatonneséq.
surplus annuel de QAE durant la période
CO2 entre 2014 et 2030.
2013-2017 et une pénurie annuelle de QAE
Certaines variables exogènes telles que pour la période 2018-2020 au niveau belge.
la croissance économique, les conditions Si l'on cumule ces données dans la période
climatiques et les importations d'électricité 2013-2020, l'évaluation donne un surplus
sont incertaines, et leur niveau influence- net de quelque 8,9 millions de QAE.
ra les émissions de gaz à effet de serre qui
en découlent, notamment dans les secteurs
couverts au niveau européen par l'ETS.

1
Secteur non soumis au système européen d'échange
de quotas d'émissions de CO2 (transport, bâtiments,
agriculture, déchets)

8
Rapport p. 59-89
6. Évaluation de la vulnérabilité, incidences des ont identifié plusieurs secteurs vulnérables
nécessitant une adaptation, formant ainsi la
locaux ont eux aussi développé des plans
d'adaptation.
changements climatiques et mesures d’adaptation première étape vers l'élaboration de plans
d'adaptation.
Des groupes sectoriels transversaux ont
été créés et des programmes de recherche
L'État fédéral et les trois Régions dis- ont été mis en place pour une meilleure
posent aujourd'hui chacun de leur propre compréhension des effets des changements
plan d'adaptation. De plus, le Plan natio- climatiques et de l’adaptation à ces chan-
Les températures en Belgique sont au- Depuis la communication nationale nal d'adaptation belge complète les plans gements. À cet égard, la valeur de certains
jourd'hui 2,4 °C plus élevées qu'à l'époque précédente, de nouvelles projections cli- adoptés aux niveaux régional et fédéral en projets exploratoires ne doit pas être sous-
pré-industrielle. Notre pays connaît aussi matiques ont été réalisées pour le territoire identifiant des mesures d'adaptation spé- estimée. Parmi les bons exemples, citons
une augmentation lente mais significa- belge, à partir de trajectoires de concentra- cifiques qui doivent être prises au niveau notamment le projet Cordex.be qui étudie
tive des précipitations annuelles. Cette tion de gaz à effet de serre (RCP ou Re- national afin de renforcer la coopération l'impact des changements climatiques sur
augmentation se manifeste en hiver. Le presentative Concentration Pathways) éta- et de développer des synergies en matière l'agriculture, le stress thermique en ville
nombre de jours de fortes précipitations blies par le GIEC dans son dernier rapport. d'adaptation entre les différentes entités. et l'environnement urbain, le projet In-
est en hausse, avec pour conséquence un Les tendances climatiques générales pour Certains gouvernements provinciaux et terreg « Villes futures  », le programme
risque d'inondations plus important. Les la Belgique sur 100 ans peuvent se résu-
fortes chutes de pluie s'observent le plus mer comme suit : un climat plus chaud, un
souvent en été en raison d’orages violents renforcement du caractère saisonnier des
qui durent l'espace de quelques heures. précipitations (diminution en été et aug-
Le pays n'avait plus connu de périodes de
sécheresse aussi intenses depuis la fin du
mentation en hiver), des événements plus
extrêmes (de fortes pluies plus fréquentes Plan national d’adaptation
pour la Belgique
19e siècle. Les effets climatiques les plus ou plus intenses en hiver, des vagues de
néfastes pour la Belgique devraient prove- chaleur plus intenses ou plus fréquentes et
nir de la fréquence et de l'intensité accrues de gros orages en été), une baisse des pré-
d'événements extrêmes tels que des vagues cipitations moyennes en été, une hausse du
de chaleur. niveau de la mer sur la côte belge (l'hypo-
thèse la plus probable prévoit une augmen-
Le niveau moyen annuel des mers en
tation de 20 à 90 cm d'ici 2100).
2015 est sensiblement plus élevé qu'à
l'époque des premières séries chronolo- Sous l'impulsion des développements
giques (1951). La Belgique est particu- réalisés au niveau européen, la Belgique
lièrement vulnérable aux inondations à la a progressé de manière significative en
suite de la hausse du niveau des mers : en termes de politique d'adaptation. Depuis
Flandre, 15% des terres se situent à moins l'adoption de la Stratégie d'adaptation na-
de 5 mètres au-dessus du niveau moyen de tionale en 2010, des évaluations concernant
la mer. En outre, le littoral belge s'avère le les impacts, la vulnérabilité et l'adaptation
plus urbanisé d'Europe. ont été financées et pilotées aux niveaux ré-
gional et fédéral. Ces études préliminaires 1
2017-2020
9
Rapport p. 90-104
MODIRISK qui fait le point sur les espèces Des progrès sont également enregis-
de moustiques exotiques et endémiques, trés au niveau de la gouvernance, avec une
le projet CREST qui vise à renforcer les collaboration renforcée entre les pouvoirs
connaissances en matière de processus cô- régionaux et locaux : les gouvernements
tiers à proximité des côtes et sur les terres, régionaux encouragent les villes et com-
le projet climatique FORBIO qui analyse munes à signer la Convention des Maires
la capacité d'adaptation d'espèces d'arbres et les aident à développer des plans d'ac-
selon différents scénarios climatiques, etc. tion à l'échelon local, via la mise à disposi-
tion de fonds et d'outils.
Des mesures d'adaptation ont déjà
cours et sont actuellement intégrées entre Dans le cadre de la coopération au
autres dans des domaines et secteurs tels développement, la nouvelle législation
que l'aménagement du territoire, la gestion belge dans ce domaine inclut la protec-
de l'eau et des inondations (plan PLUIES, tion de l'environnement et des ressources
plan SIGMA), la zone côtière (master plan naturelles, ainsi que la lutte contre les
pour la sécurité des côtes), la biodiversité changements climatiques parmi les prio-
(stratégie nationale pour la biodiversité), rités transversales majeures. Afin de fa-
l'agriculture (mesures agroenvironnemen- ciliter l'intégration de ces priorités, une
tales climatiques), la gestion des forêts plate-forme de recherche universitaire
(Code wallon des Forêts et plan bruxel- (KLIMOS) a vu le jour et a mis au point
lois de gestion de la Forêt de Soignes, un outil d'évaluation de la durabilité envi-
programme de monitoring), les transports ronnementale (Environment Sustainability
(plans « Été » et « Hiver » élaborés par les Toolkit). Par ailleurs, plusieurs initiatives
gestionnaires de transports en commun), la de renforcement des capacités au niveau
santé (plans Vagues de chaleur et Ozone, de la coopération belge au développement
monitoring), etc. ont été organisées. La Belgique soutient
aussi la recherche internationale dans le
L'information et la sensibilisation de la
domaine de l'agriculture, notamment par le
population belge, à l'instar de ce qui se fait
biais du Consultative Group on Internatio-
lors de campagnes de prévention des inon-
nal Agricultural Research (CGIAR).
dations et vagues de chaleur, constituent un
aspect important.
Des processus neufs ou novateurs
peuvent être de nature très diverse. La
nouvelle politique industrielle en Flandre
cherche des réponses aux nouveaux enjeux
qui se posent.

10
Rapport p. 90-104
7. Ressources financières et transfert
de technologies

Pour la période 2013-2016, la Belgique À la Conférence des Parties de


a versé 334,1 millions d'euros à des pays en décembre 2015, la Belgique a annoncé
voie de développement, essentiellement au qu'elle contribuerait à raison d'au moins
moyen de subsides et de prêts concession- 50 millions d'euros par an au financement
nels. Ce soutien financier, technologique et climatique international. Selon une clé de
en matière de renforcement des capacités répartition négociée au niveau intra-belge,
que la Belgique a apporté aux Parties non le gouvernement fédéral intervient pour
visées à l'Annexe I, s'articulait autour des la moitié de cet engagement annuel. Les
points suivants : Régions fournissent l'autre moitié comme
–– Principalement des activités d'adapta- suit : 14,5 millions d'euros versés par la
tion et transversales ; Région flamande, 8,25 millions d'euros
–– Aide bilatérale et multilatérale sous versés par la Région wallonne et 2,25
forme de subsides ; millions d'euros versés par la Région de
–– Contributions essentiellement orientées Bruxelles-Capitale.
vers l'Afrique et les pays les moins Parallèlement à ce financement public
développés (PMA) ; Figure 5 : Financement climatique belge en euros (2013-2016)
durable en faveur du climat dans les pays
–– Contributions à des fonds multilatéraux en voie de développement, la Belgique
consacrés au climat (Fonds vert pour le 2%
soutient aussi ces mêmes pays dans la
climat, Fonds d'adaptation, Fonds pour mise en oeuvre de projets et programmes 5%
les PMA, etc.) ou à des agences spé- à faibles émissions et résilient au climat, 10%
cialisées de l'ONU ; (i) en finançant de manière significative les
–– Principalement dans les secteurs suiv- Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale
activités de base d'organisations multila-
ants : multi-secteurs, agriculture et térales et (ii) en mobilisant, au moyen de 83% Gouvernement fédéral
élevage, énergie, eau et installations fonds publics, des investissements privés Gouvernement flamand
sanitaires, environnement. pour des projects climatiques dans les pays Gouvernement Wallon
en voie de développement.

11
Rapport p. 105-118
8. Recherche et observation systématique

La politique scientifique en Belgique


connaît d'importants changements sur le
plan institutionnel. Tableau 1 : Investissement en R&D en KEUR à prix courant (hors fiscalité R&D), adapté de l’aperçu des crédits budgétaires publics de
R&D en Belgique pour la période 1989-2016
En Belgique, il n'existe aucun pro-
gramme de recherche « thématique » spé-
Autorités publiques 1990 2000 2010 2013 2014 2015 2016*
cifique lié à la recherche sur le climat, que
ce soit au niveau de l'État fédéral ou des Fédéral 370 537 476 225 563 458 601 232 601 447 560 635 557 799
Régions. Or, il existe plusieurs outils sus- Flandre 255 357 595 684 1 224 024 1 243 501 1 397 775 128 426 1 398 235
ceptibles de financer la recherche sur le cli- Communauté
166 059 210 819 290 091 309 345 314 843 319 489 329 638
mat. À l'échelle fédérale, cela sera possible française
dans le futur via les programmes BRAIN-2 Wallonie 39 443 132 597 263 577 338 569 379 636 324 536 226 302
(2018-2022) et FEDtWIN (2015-2022). Bruxelles 14 588 7 903 33 896 29 812 34 441 34 248 43 688
Au niveau des Régions, le principal mode Total 845 985 1 423 228 2 375 046 2 522 459 2 728142 255 661 2 555 661
de financement au travers des agences que
sont le FNRS et le FWO est compétitif et * Pour les années 1989 à 2015, l'aperçu est basé sur les chiffres du budget final, et pour 2016, sur les chiffres du budget initial.
basé sur le principe d'excellence. Des or-
ganismes régionaux tels qu'Innoviris, EWI
ou DGO6 financent eux aussi des études
sur le climat.
La Belgique participe également à des
projets d’observation systématique. La
septième communication nationale reprend
les derniers développements en la matière
pour la période 2013-2017.

12
Rapport p. 119-130
9. Sensibilisation, éducation et formation

Pour une réduction effective des émis- présente publication. Il se termine par une le système d'enseignement en Belgique et sont propres à une campagne ou à un pro-
sions de gaz à effet de serre, il est indis- liste de sites internet utiles. est de plus en plus associée à des initia- jet. Afin de donner une vue d'ensemble des
pensable que tous les niveaux de la société tives de sensibilisation en dehors du milieu principaux acteurs de l'enseignement, une
soient bien informés. Heureusement, la scolaire. Les activités pédagogiques sont rubrique relative aux principaux acteurs et
Sensibilisation
dernière enquête publique, organisée début organisées par divers acteurs, souvent des réseaux éducatifs a également été ajoutée.
2017 par le service fédéral Changements Assez peu d'actions se rapportent ONG en collaboration avec les autorités,
climatiques, montre que les Belges sont uniquement à la question du réchauffement ces dernières apportant les fonds néces-
déjà bien conscients du problème : 85% de la planète. Elles sont plus nombreuses à saires.
estiment que les changements climatiques se concentrer sur d'autres thématiques dont
l'impact sur les changements climatiques Dans l'enseignement supérieur aussi,
sont un problème auquel il faut s'attaquer
est évident : économies d'énergie, bâti- l'intérêt pour les changements climatiques
d'urgence. On enregistre également des
ments éco-énergétiques, mobilité verte, ou continue de croître. Au lieu de dresser l'in-
scores élevés pour le caractère mondial
- plus largement - environnement et dével- ventaire complet des cours donnés en lien
des changements climatiques (83%), les
oppement durable. La structure du chapitre avec le climat, nous mentionnons quelques
conséquences déjà visibles (84%) et l'ac-
suit cette logique, même si, dans certains exemples de projets ayant porté leurs
tivité humaine comme cause scientifique-
cas, cette subdivision peut paraître arbitrai- fruits. Enfin, ce chapitre décrit également
ment prouvée (80%).
re du fait que certains thèmes se recoupent certaines initiatives fédérales qui encou-
Ce chapitre rapporte les actions en- (p. ex. des investissements en économies ragent le renforcement des capacités en
treprises en Belgique durant la période d'énergie sont également réalisés dans les matière de changements climatiques dans
2014-2017 pour sensibiliser le grand pub- bâtiments), ce qui n'a rien d'étonnant vu les pays du Sud.
lic aux changements climatiques et pour que les changements climatiques sont un
éduquer et former certains groupes cibles. phénomène typiquement intersectoriel.
Il présente, pour l'essentiel, les activités or- Sites internet
ganisées ou financées par le secteur public La liste des sites internet utiles est
(l'État fédéral et les Régions), et les actions Éducation et formation structurée de la même façon que les activ-
entreprises par des organisations de la so- Les enfants et adolescents constituent ités de sensibilisation (énergie, bâtiments,
ciété civile ou le secteur privé, actions sou- (de plus en plus) un groupe cible prior- mobilité, environnement et développement
vent rendues possibles grâce à des fonds itaire : il existe un large éventail de matéri- durable). Certains de ces sites présentent
publics. Une telle approche exclut inévi- el et d'activités pédagogiques à l'attention les autorités et organisations qui proposent
tablement toutes les initiatives locales à des différentes catégories d'âge. L'éduca- des informations ou des projets liés à un ou
petite échelle, qui dépassent le cadre de la tion à l'environnement s'est imposée dans plusieurs thèmes susmentionnés. D'autres

13
Rapport p. 131-153
Groupes cibles
No. Activité
Écoles Écoles
9.2 - SENSIBILISATION Citoyens Organisations Autorités Entreprises Hautes écoles Étranger
primaires secondaires
RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
9.2.1 Sensibilisation par les autorités fédérale et régionales x x x x x
9.2.2 Earth Hour (Une heure pour la planète) x x
ECONOMIE D'ENERGIE
9.2.3 Octobre, mois des économies d'énergies x
9.2.4 Attention aux énergivores x
9.2.5 Le site internet "TopTen" x x
9.2.6 Utilisation rationnelle de l'énergie (URE) x x
9.2.7 Encadrement de groupes d'habitants défavorisés x
9.2.8 Conseillers en énergie x x x
9.2.9 Enerpedia - Encyclopédie énergie de l'agriculture x
BATIMENTS
9.2.10 Accompagnement des consommateurs x
9.2.11 Accompagnement des professionnels x
9.2.12 Plateformes sur les bâtiments passifs x x
9.2.13 Certificats de performance énergétique et audits x x x
9.2.14 Ecoconstruction x x
MOBILITE
9.2.15 Promotion d'une mobilité durable x x x x x x x
9.2.16 Eco-conduite x x x x
9.2.17 Sensibilisation à l'achat de véhicules économes en énergie x x x
9.2.18 Conseillers en logistique x
ENVIRONEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE
9.2.19 Prix belges de l'énergie et de l'environnement x x x x x x x
9.2.20 Le scan d'éco-efficacité x
9.2.21 Responsabilité sociétale des entreprises x
9.2.22 Quartiers durables x x
9.2.23 Le label "Entreprise écodynamique" x
9.2.24 Parlement jeunesse Développement Durable en Wallonie x x
9.2.25 Journées du développement durable en Wallonie x x x x x x

14
Rapport p. 131-153
Groupes cibles
No. Activité
Écoles Écoles Hautes
Citoyens Organisations Autorités Entreprises Étranger
9.3 - EDUCATION ET FORMATION primaires secondaires écoles
PROJETS EDUCATIFS
9.3.1 Dossier éducatif 'climat' destiné à l'enseignement primaire x
9.3.2 Le site internet ‘Climate Challenge’ x
9.3.3 Les conférences ‘Climate Challenge @ School' x
9.3.4 L'outil web My2050 x
9.3.5 Invitez un Coach Climat dans votre école (secondaire) x
9.3.6 Solidar'Climat x
9.3.7 Symbiose "climat" x
9.3.8 Initiatives concernant l'efficacité énergétique au sein des écoles x x x
9.3.9 Le projet MOS (Milieuzorg Op School) x x
Accord de Coopération : Education relative à l'environnement, à la
9.3.10 x x
nature et au développement durable
9.3.11 Sensibiliser les écoles à l'environnement x x
9.3.12 Le réseau des Centres Régionaux d'Initiation à l'Environnement (CRIE) x x x
9.3.13 Assises de l'ErE DD x x
9.3.14 Ener’jeunes x
9.3.15 Le réseau Idée x x
9.3.16 GoodPlanet x x
9.3.17 Engagement pour la planète et ambassadeurs énergie x x
9.3.18 A l'école à vélo x
9.3.19 Journée Gros Pull x x x
9.3.20 Association pour la Promotion des Energies Renouvelables (APERe) x x x x
9.3.21 Formation des professionnels du bâtiment x
ECOLES SUPERIEURES
9.3.22 Ecocampus - Enseignement supérieur durable x
9.3.23 Education relative à l'Environnement et au Développement Durable x
9.3.24 Former les futurs enseignants x
COOPERATION INTERNATIONALE ET EDUCATION AUX PAYS DU SUD
9.3.25 Initiatives fédérales x

15
Rapport p. 131-153
RESUME DE LA SEPTIÈME COMMUNICATION NATIONALE DE LA BELGIQUE
En vertu de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques
Ce rapport a été préparé en collaboration avec :
Service Public Fédéral Santé publique, Sécuri- Politique scientifique fédérale Région flamande / Maritieme Dienstverlening
té de la Chaîne alimentaire et Environnement Avenue Louise, 231 en Kust, afdeling Kust Vrijhavenstraat 3 Edité par la Commission Nationale Climat
DG Environnement - Service Changements B-1050 Bruxelles, Belgique B-8400 Ostende, Belgique Décembre 2017
climatiques e-mail: Martine.Vanderstraeten@belspo.be e-mail: kust@vlaanderen.be
Place Victor Horta, 40 - boîte 10 URL: www.belspo.be URL: www.afdelingkust.be Publié et distribué par le Service Public
B-1060 Bruxelles, Belgique Fédéral Santé publique, Sécurité de la
e-mail: climate@environment.belgium.be Région flamande Service Public de Wallonie Chaîne alimentaire et Environnement
URL: www.climat.be Département de l’Environnement et de Agence Wallonne de l’Air et du Climat Place Victor Horta, 40 - boîte 10
l'Aménagement du Territoire (AWAC) B-1060 Bruxelles, Belgique
Service Public Fédéral Economie, P.M.E., Division de l’Energie, du Climat et de Avenue Prince de Liège, 7 - boîte 2
Classes moyennes et Energie l’Economie Verte B-5100 Jambes, Belgique Dépôt légal : D/2017/2196/37
DG Energie Boulevard Roi Albert II, 20 - boîte 8 e-mail: info-airclimat@wallonie.be Ce document est également disponible en
Rue du Progrès, 50 B-1000 Bruxelles, Belgique URL : www.awac.be Néerlandais et en Anglais.
B-1210 Bruxelles, Belgique e-mail: EKG.omgeving@vlaanderen.be
e-mail : info.eco@economie.fgov.be URL: www.omgevingvlaanderen.be Bruxelles Environnement Une copie électronique du document peut
URL : http://economie.fgov.be Avenue du Port, 86c être téléchargée sur : https://www.cnc-nkc.
Région flamande B-1000 Bruxelles, Belgique be/FR/reports.
Service Public Fédéral Mobilité et Transports Département flamand des Affaires étrangères e-mail:
Commandes pour la brochure imprimée :
DG Politique de Mobilité durable et ferroviaire Boulevard Baudouin, 30 - boîte 80 pvanderplancke@environnement.brussels
climate@environment.belgium.be.
Rue du Progrès, 56 B-1000 Bruxelles, Belgique URL: www.environnement.brussels/
B-1210 Bruxelles, Belgique e-mail: info@iv.vlaanderen.be 53520-1801-1001

e-mail : DirMobSec@mobilit.fgov.be URL: https://overheid.vlaanderen.be/ Institut Royal Météorologique (IRM)


URL: http://mobilit.belgium.be/fr/mobilite departement-iv Avenue Circulaire, 3 53520-1801-1001
B-1180 Bruxelles, Belgique
Service Public Fédéral Affaires étrangères, Région flamande e-mail: Steven.Dewitte@meteo.be
Commerce extérieur et Coopération au Société flamande pour l’Environnement URL: www.meteo.be
Développement (VMM) Cette brochure a été imprimée dans une
DG Coopération au Développement ET Aide Inventaire des émissions d’air et Rapportage CELINE (Cellule Interrégionale de imprimerie neutre en CO2 avec des en-
Humanitaire sur l’environnement l’Environnement) cres végétales sur du papier 100% recyclé,
Rue des Petits Carmes, 15 A. Van de Maelestraat 96 Rue Gaucheret, 92-94 ayant obtenu l’Ecolabel de l’UE et le label
B-1000 Bruxelles, Belgique B-9320 Erembodegem, Belgique B-1030 Bruxelles, Belgique FSC.
e-mail: e-mail: info@vmm.be et mira@vmm.be e-mail: biernaux@irceline.be Les émissions de CO2 liées à la production
Annemarie.VanderAvort@diplobel.fed.be URL: www.vmm.be et URL : www.irceline.be/ de cette brochure sont compensées par
URL: www.diplomatie.belgium.be www.milieurapport.be l’achat de droits d’émissions d’un projet
Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles visant la protection des forêts au sein du
Bureau fédéral du Plan Région flamande / AGERS Kasigau Wildlife Corridor (Kénia).
Task Force Développement durable Département Economie, Science et Innovation DG de l’Enseignement Non Obligatoire et de
Avenue des Arts, 47-49 (EWI) la Recherche Scientifique
B-1000 Bruxelles, Belgique Avenue Roi Albert II, 35 - boîte 10 Rue A. Lavallée, 1
e-mail: tfsd@plan.be B-1030 Bruxelles, Belgique B-1080 Bruxelles, Belgique
URL: www.plan.be e-mail : info@ewi.vlaanderen.be e-mail: infos@cfwb.be
URL : www.ewi-vlaanderen.be URL: www.recherchescientifique.cfwb.be et
www.enseignement.be

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