7 Trucs Que J'ai Appris en Lisant Vos 200 Projets de Séries en Moins de 3 Mois - by Nicolas Rostan - Nov, 2020 - Medium PDF

25/11/2020 7 trucs que j’ai appris en lisant vos 200 projets de séries en moins de 3 mois | by Nicolas Rostan | Nov,
s Rostan | Nov, 2020 | Medium
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7 trucs que j’ai appris en lisant vos 200 projets

de séries en moins de 3 mois
Nicolas Rostan 2 days ago · 14 min read
180 projets de fiction à évaluer en moins de 3 mois ! C’est le “ drama bootcamp ” dans
lequel nous nous sommes lancé, suite à l’appel à projets Warner TV au printemps 2019.
https://nicolasrostan-830.medium.com/7-trucs-que-jai-appris-en-lisant-vos-200-projets-de-séries-tv-en-moins-de-3-mois-af6e5d0f1eb0 1/14
25/11/2020 7 trucs que j’ai appris en lisant vos 200 projets de séries en moins de 3 mois | by Nicolas Rostan | Nov, 2020 | Medium
A ces projets se rajoutent une dizaine de pilotes de séries européennes déjà produites à
disséquer pour référence, et autant bibles ou pilotes de séries anglo-saxonnes,
majoritairement américaines. La (re)lecture de ces dernières étant auto-infligée pour
me remettre en jambes et parfaire une expertise orientée depuis plusieurs années sur
des écritures spécifiques: l’animation, les sitcoms jeunesse et le documentaire.
Point méthodo: nous étions tout de même 3 sur le coup, plus une lectrice consultante
également coach de choc et bien plus experte que moi en la matière: Anne Santa Maria.
Toutefois je me suis contraint à lire tous les projets reçus sans exception (certains a
posteriori)
Cet exercice, dont je ne suis pas ressorti tout à fait indemne, à pour avantage de
me/nous avoir contraint à définir des grilles de lecture et d’évaluation. Mais également
de faire ressortir et formaliser un certain nombre de nos attentes sur un format bien
particulier: le pilote de série (traitement/synopsis ou continuité dialoguée) et son pitch
deck.
A l’heure de l’adoption de la loi DDADUE et de la transposition de la directive SMA, qui

vont faire affluer en masse les projets de séries chez les streamers et chaines TV liées à
des networks américains, sans parler des pitch et briefs que ces diffuseurs ne
manqueront pas de partager avec le marché, il m’a semblé opportun de partager 7
insights qui t‘aideront à mieux cerner les attentes d’un petit français évaluant ton
projet de série originale pour et dans un goupe américain.
By the way: ça va sans dire, mais ça ira encore mieux en le disant, les 7 Trucs énoncés ici
sont des réflexions, convictions et avis perso, et qui n’engagent que moi. Ce ne sont pas des
guidelines officielles, il est très possible que mes estimés collègues et concurrents ne
partagent pas ces vues !
1) Le protagoniste et les personnages principaux sont plus

importants que le concept et l’intrigue
Il faut toujours se méfier de ses premiers réflexes. Dans le cadre d’un projet de série,
c’est souvent de demander “de quoi ça parle ?” ce qui permet de faire premier un tri par
genre. Mais c’est réellement le “de qui ça parle ?” qui va faire la différence entre un
projet avec une bonne idée et une série que l’on s’imagine produire.
C’est un point qu’on ne répètera jamais assez: on veut des persos extraordinaires et
fascinants ! Toi, moi, eux (le public) nous voulons suivre, aimer ou haïr des
personnages forts et justes. Des gens avec qui on a envie de passer du temps. Beaucoup
de temps, peut-être même plusieurs années (on n’est jamais à l’abri d’un succès) ce qui
représente un engagement énorme de la part du spectateur… alors fais en sorte qu‘ils
et elles en vaille la peine !
C’est une attente forte, exprimée autant par Netflix France que par les lecteurs en
commission CNC, et c’est souvent un point faible récurrent. Des persos pas assez
creusés, parfois un peu “marionnettes” de l’intrigue et (trop) souvent incohérents ou
peu crédibles.
A l’étape du projet, il est primordial que se dégagent les caractéristiques d’un ou de

personnages principaux tridimensionels, avec une arche de développement qui
deviendra une arche pour la saison qui elle même deviendra une arche pour la série
entière (même si tu ne sais pas encore ce que sera cette dernière à cette étape, et c’est
pas grave)
Il va sans dire que l’arche développée dans ton traitement, synopsis ou ton pilote a
intérêt à être cohérente avec la description de personnage du dossier de présentation,
(pré)bible ou pitch deck, et que les actions qui vont caractériser ton perso doivent être
le résultat de choix ou de réactions qui découlent de cette description et de ses
caractéristiques uniques, et pas l’inverse ;)
By the way: Faire la promesse de “personnages hauts en couleurs” dans la note d’intention
est passible d’un gage + capture écran partagée en interne avec la mention “+ 1 je le mets
dans la collec ?”
2) Pitch et concept (même très high) sont insuffisants pour faire une
série
C’est le corollaire immédiat du point précédent. Le “de quoi ça parle ?” ou le “c’est quoi
le pitch ?” sont des questions légitimes, mais finalement plus à leur place dans le cadre
d’un unitaire ou d’un film (ou à la rigueur d’une mini série)
Pour une série, le concept n’est pas un dispositif dramatique unique. C’est bien sûr
l’étincelle qui démarrre le moteur du véhicule qui embarque l’ensemble de tes persos
dans leur voyage, mais c’est surtout le carburant qui alimente ce même moteur afin de
générer plusieurs histoires. Pour autant il est souvent cantonné à sa fonction d’élément
déclencheur de la série et de pitch marketable, ce qui est nécessaire mais insuffisant.
Bien sûr le conflit central doit être passionnant, ultra engageant, avec des enjeux forts.
Mais il doit également demander un temps certain avant d’être résolu et, même s’il
n’est pas obligatoirement au coeur de chaque futurs épisodes, être mis en actions pour
(ré)alimenter le moteur à histoires.
Même si des arches accompagnent ton dossier, ce potentiel doit être sensible à la
lecture et raisonner avec avec celui du ou des persos. A cette étape, la lecture du
traitement/synopsis/pilote me met, moi lecteur, à la place du spectateur du premier
épisode, qui lui n’aura pas les arches à dispo… Comme tout un chacun, j’aime un bon
cliffhanger de fin, mais je veux surtout pouvoir me projeter dans la série au travers de
promesses faites dans ce premier épisode: Qu’est-ce que je vais voir dans chaque
épisode ? que vais-je ressentir ?
Faillir à faire pressentir ça c’est riquer la note lapidaire “projet qui ne va pas plus loin que
son pitch”. C’est d’autant plus vrai dans un cadre:
Qui est celui de cet article, celui de projets à vocation grand-public ou de

genre/niche pour lesquels l’offre est pléthorique
Prenant en compte la notion d’effort et d’investissement long terme que représente

le fait de commencer une série (cf Truc N°1)
A l’heure ou j’écris ces lignes, du fait qu’on observe une fatigue du public envers les
formats over-sérialisés
Bref, au delà du concept, ton moteur à histoires à intérêt d’avoir des chevaux sous
le capot !
3) World building: pendant les travaux, le théâtre des opérations

reste ouvert
Comme pour les personnages, le monde dans lequel se situe ta série est un endroit ou
nous allons passer beaucoup de temps... et doit donc lui aussi être suffisamment
intéressant, prometteur et complexe pour que nous, lecteurs comme futurs spectateurs,
ayons envie de l’explorer. J’entends par monde autant les lieux que l’époque ou la
micro-société dans lesquels tes persos vont voyager (dans le véhicule carburant aux
histoires cf Trucs précédents).
J’utilise ici le terme de “world building” issu du jeu vidéo, plutôt que le traditionnel
“univers”, pour plusieurs raisons:
Eviter la confusion avec “l’univers du créateur” (oui toi) qui peut très bien créer
autant de mondes très différents qu’il a d’histoires à raconter
Souligner la nécéssité de construire ce monde et de le rendre tangible à la lecture

du traitement VS le restreindre à un prétexte utilitariste de pitch/concept via une
ligne dans la note d’intention de la série
Parce qu’il y a beaucoup à apprendre des créateurs de jeux videos, et

particulièrement de ceux dits en “open world” comme le français Ubisoft, sur la
manière de créer des mondes immersifs et d’utiliser ensuite les composantes de ces
mondes pour alimenter le moteur à histoires
Un projet passionnant doit donc nous proposer, aux cotés des persos, de voyager
dans un monde que nous n’avons jamais visité ou que nous n’avons jamais vu
présenté sous cet angle. Et ce monde devra bien évidemment être une composante
majeure du conflit/enjeu central et le cadre idéal pour illustrer le thème principal de ta
série.
By the way: ton lieu d’action n’est pas un personnage, le définir comme tel dans ta note
d’intention n’y changera rien… et te coûtera le même gage que celui évoqué au Truc N°1,
avec majoration en cas d’action située à Paris ou Marseille.
4) Un thème et des motifs narratifs doivent émerger dans le

traitement et la note d’intention
Pourquoi et pour-quoi veux-tu nous raconter cette histoire ? Quelles idées, émotions et
notions vas-tu explorer ? A quelle question vas-tu essayer de répondre ?
Un thème principal sous-jacents et des sous-thèmes peuvent et doivent inspirer autant

que transpirer de ton (et à terme, tes) histoire(s), tes choix de scènes et des arches de
tes persos. L’exprimer clairement dans la note d’intention est important, le faire
pressentir dans le traitement est nécessaire (toutes les bonnes intentions du monde ne
valant pas une bonne concrétisation, lisible au travers des actions et choix des persos),
encore plus particulièrement dans les pilotes de prémisses/kick-off pour les series
feuilletonnantes.
La définition et l’émergence d’un thème est également un bon garde-fou pour
Assurer la cohérence de tes choix et de ceux de tes divers protagonistes
Tenir ta ligne editoriale au long des pages et des versions.
C’est également un lien et un liant utile au sein d’un atelier d’écriture et/ou entre
les divers lecteurs décisionnaires
De même, les motifs narratifs prépondérants, même s’ils ne sont pas présents dans tous
les épisodes ou si le pilote / premier épisode utilise un moteur à histoire(s) un peu
différent de la suite de la série, doivent être identifiés et à minima esquissés dans le

traitement.
C’est toute la difficulté de pitcher et lancer une série feuilletonante: il est très
compliqué pour le lecteur et le spectateur de se projeter dans ce qui sera le
récurrent ou la mécanique sérielle (©2019 GLG :D ) qui fera de ton projet une série
et non pas un film étiré sur plusieurs heures. Pour les séries à épisodes bouclés et
encore plus pour les procéduraux, la question ne se pose pas: les motifs et dispositifs
structuraux doivent être clairement explicités (et évidemment se retrouver dans ton
traitement… passons sur les évidences, on va perdre un temps dingue)
5) La structure, la construction dramatique et la beat sheet doivent

être évidentes & conformes aux attentes et standarts du format
prévu
Cette section concerne les formes les plus avancées de traitements: synopsis développé,
séquencier ou continuité dialoguée.
Je vais trahir un secret de polichinelle: avant de lire ces types de documents et de me

laisser embarquer par tes persos fascinants, ton moteur à histoires unique et ton monde
inédit… J’ouvre un tableur “homemade” qui va me dire très précisemment à quelle
page doit se passer quoi (avec une marge de manoeuvre quand même), et je prépare le
stabilo virtuel qui va me servir à highlighter chaque beat, chaque histoires secondaires,
chaque début et fin d’actes…etc
Au risque te te faire hurler, et c’est un point très perso, je regrette que le formatage “ à
la française” (pas de polémique, il est loin d’être le seul) ne comprenne pas la structure
de base, l’exosquelette du script. Traditionnellement, les scripts de séries TV de
networks US font apparaître en toutes lettres les actes ainsi que les actes-in et actes-
out. Comme une pièce de théâtre (A noter que ce formatage prévu pour faciliter le timing
de chaque acte et l’insertion futures des breaks pub se retrouvent moins ou pas dans les
series type “Premium Cable” comme celles d’HBO, et sans doutes également dans les séries
de streamers comme Netflix ou Amazon… la future émergence des services AVOD pourrait
changer la donne). C’est bien pratique pour le lecteur, mais aussi à mon sens pour le
scénariste/créateur à qui ça offre un outil facile et gratuit pour vérifier sa structure.
Bref, si tu veux vendre ta série “sur plans” t’as intérêt à les avoir sur toi et à les
montrer ;)
Ce point structurel a aussi une autre importance: la réalité du terrain
Dans l’hypothèse ou ton projet parte en développement, il faudra de toutes façons

travailler la structure, la mettre à nu, échanger dessus…etc. Entre futurs
partenaires, autant ne rien se cacher
Qu’on le veuille ou non les grandes “règles” de structures narratives et formatage

d’épisodes ont créé au fil du temps des habitudes, réflexes et attentes chez le public
La digitalisation et l’explosion de l’offre de contenus auxquels nous sommes soumis

quotidiennement (je ne parle pas que des séries, je compte ici tout contenu avec un
storytelling) fait évoluer ces réflexes mais surtout les attentes de façon insidieuse
Le support de charge cognitive, la capacité d’attention moyenne et celle de la

résistance à la frustration sont en chute libre depuis des années . De fait, la
stratégie de distribution des infos et le nombre de “shoots émotionnels”
nécessaire à la bonne compréhension de l’intrigue et à une sensation de
“flow” agréable pour le spectateur évoluent !
Bien connaître et maitriser les structures dramatiques spécifiques à la série TV, ainsi
que les différents formats et leurs standarts, est donc primordial. D’autant que “les
américains” sont très regardants sur ces points. Des formations existent en France et
une abondante littérature sur le sujet est disponible sur le net (le plus souvent en
anglais, il est vrai)
6) La présentation et l’architecture du dossier de projet sont

importantes
Ce 6ème truc dépasse le cadre du seul traitement /synopsis/pilote (encore que, même
pour les pages de garde de ces documents, un effort sera toujours apprécié). Et c’est
sans doutes un point sur lequel tu trouveras autant d’avis différents qu‘il existe de
dossiers, de lecteurs et de diffuseurs différents. Netflix, par exemple, à la réputation
d’être assez “open” sur le sujet là ou, à titre perso, je serais plus exigeant. Fait du hasard
ou pas les projets qui ont attiré notre attention lors de l’appel à projet Warner TV
avaient en commun une présentation claire et engageante avec:
Le genre et le format identifiés dès la couverture / page de garde
Soit une logline pleine de promesses, soit un ensemble d’éléments (visuels +

éditos) permettant sur une seule et même page de se faire une idée précise de ce
qui nous serait donné à lire
Une architecture édito avec sa propre progression dramatique facile à suivre (et les
fiches perso le plus tôt possible…)
Une mise en page simple mais soignée et aérée
Une ou plusieurs illustrations d’ambiance cohérentes avec le projet (certains sont

même allés très loin, suffisamment pour que je les consultent avant les autres et
aille ensuite tanner mes collègues pour qu’ils les lisent asap également)
Tu vas me dire que le cadre particulier de ce marathon de projet favorise

immanquablement les projets mieux présentés et mieux “marketés”, et tu as raison !
Toutefois dis-toi que la concurrence est rude. Netflix France par exemple, reçoit
environ 100 projets par mois et Amazon ne doit pas être à la traîne… et le volume de
projets que recevront les nouveaux entrants, sera également important.
Je reposte ici l’article de Denis Lima sur le sujet. Je ne suis pas d’accord sur tout
mais le cadre d’une commission CNC est différent d’une lecture par un diffuseur
américain. Je te conseille également de faire un tour sur les internets qui regorgent
de conseils et avis de professionnels US sur le sujet, très souvent simplissimes mais
frappés au coin du bon sens, ils ont l’avantage de donner un bon éclairage sur les
methodes et attentes de lecteurs formés et formatés au “made in usa”.
By the way: je ne parle ici que de forme, pas de fond. Les streamers ou chaînes TV
appartenants à des groupes US vont rechercher et apprécier de lire des projets originaux
locaux, mais le prisme par lequel ils vont être étudiés risque de rester le même
Tant que j’y suis, je te laisse aussi 3 conseils gratuits:
1. Prend le temps de faire court
2. Internet c’est super et en cherchant un peu de nombreux pitch decks de séries US

sont consultables
3. “show us some love !” Si Netflix et Amazon sont des généralistes sans ligne
éditoriale précise cherchant à rassembler et garder un public le plus large possible,
les nouveaux entrants seront, en tous cas dans l’immédiat, des des chaînes et
services thématiques ou des émanations de studios avec un certain adn (Disney+
par exemple). Leur proposer des sujets et projets ne leur correspondant pas c’est
faire perdre du temps à tout le monde et générer de la frustration inutile (personne
n’aime être rejeté).
Celà étant, il me semble que la qualité formelle des dossiers reçus est en très nette
amélioration par rapport à il y a quelques années, et sans communes mesures avec ce
qui se faisait à mes débuts. Les pitch decks des producteurs sont de plus en plus
engageants et aujourd’hui ce sont plutôt les projets catastrophiques qu’on remarque !
7) C’est pas que je ne veux pas, ou que je n’ai pas le temps… j’ai juste
pas le droit !
C’est à cause de la “No Unsolicited Materials Policy”, une règle stricte imposée par les
services légaux internes qui nous interdit de recevoir (et encore moins de garder) de
lire ou d’évaluer un projet amené en direct par un auteur/créateur. Ceci pour éviter
tout contentieux potentiel, toute réclamation ou toute accusation de vol et de plagiat.
C'est du vol et du plagiat.
Ainsi, les projets d’auteurs seuls, non présentés par leur producteur ou leur agent
seront systématiquement écartés. Dans le cadre d’un appel à projets public, c’est un
peu différent (et surtout vachement compliqué à éviter). Mais au final nous avons fini
par acter que nous ne considérerions pas les projets non soutenus par une société de
production.
Le droit français, les possibilités de protection des oeuvres ou de dépôt faisant preuve
d’antérioité…etc à disposition des auteurs (dont je ne suis pas expert) nous sont
souvent rappelés par des auteurs déçus que nous ne puissions ne serait-ce qu’ouvrir la
pj de leur email…
Je vais te la faire simple : “no means no” , les entreprises US ne rigolent pas du
tout avec ça. Et en tant qu’employé, le moins tu as affaire aux services juridiques,
le mieux tu te portes !
By the way: les projet reçus par email émanant d’adresses type gmail, yahoo, free…etc sont
donc hautement suspicieux pour nous. Les plus téméraires les ouvriront quand même (sauf
s’ils voient qu’un accusé de réception est demandé par le serveur) et les plus sympas d’entre
eux se fendront même d’une réponse et te conseilleront de convaincre d’abord un
producteur.
Si j’en crois l’outil d’édition de Medium.com, tu viens de t’envoyer 3175 mots

que tu as lu en 14mn environ. Félicitations et merci à toi !
De mon coté je remercie Alice, Anne, Julien et Guillaume qui se reconnaîtront ainsi que
tous les auteurs qui ont participé à cet appel à projets, et tous ceux qui ont un jour écrit
un pilote ou projet de série TV que j’ai pu lire depuis plus de 20 ans (ouais j’ai
commencé jeune…) et ont donc participé à mon apprentissage autant qu’à la
formation de mes convictions en la matière.
J’espère que ces 7 trucs te seront aussi utiles qu’à moi, au plaisir de te lire (dans le
strict respect du Truc N°7 bien entendu)
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7 trucs que j’ai appris en lisant vos 200 projets

A l’heure de l’adoption de la loi DDADUE et de la transposition de la directive SMA, qui

1) Le protagoniste et les personnages principaux sont plus

A l’étape du projet, il est primordial que se dégagent les caractéristiques d’un ou de

Qui est celui de cet article, celui de projets à vocation grand-public ou de

Prenant en compte la notion d’effort et d’investissement long terme que représente

3) World building: pendant les travaux, le théâtre des opérations

Souligner la nécéssité de construire ce monde et de le rendre tangible à la lecture

Parce qu’il y a beaucoup à apprendre des créateurs de jeux videos, et

4) Un thème et des motifs narratifs doivent émerger dans le

Un thème principal sous-jacents et des sous-thèmes peuvent et doivent inspirer autant

La définition et l’émergence d’un thème est également un bon garde-fou pour

Assurer la cohérence de tes choix et de ceux de tes divers protagonistes

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différent de la suite de la série, doivent être identifiés et à minima esquissés dans le

5) La structure, la construction dramatique et la beat sheet doivent

Je vais trahir un secret de polichinelle: avant de lire ces types de documents et de me

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Dans l’hypothèse ou ton projet parte en développement, il faudra de toutes façons

Qu’on le veuille ou non les grandes “règles” de structures narratives et formatage

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6) La présentation et l’architecture du dossier de projet sont

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Soit une logline pleine de promesses, soit un ensemble d’éléments (visuels +

Une mise en page simple mais soignée et aérée

Une ou plusieurs illustrations d’ambiance cohérentes avec le projet (certains sont

Tu vas me dire que le cadre particulier de ce marathon de projet favorise

Tant que j’y suis, je te laisse aussi 3 conseils gratuits:

1. Prend le temps de faire court

2. Internet c’est super et en cherchant un peu de nombreux pitch decks de séries US

C'est du vol et du plagiat.

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