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Chapitre 4: Dimensionnement des réseaux d’assainissement

1. Dimensionnement des conduites d’assainissement.

2. Dimensionnement des ouvrages d’assainissement.

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Chapitre 4: Dimensionnement des réseaux d’assainissement

1. Base de calcul.

2. Calcul des réseaux unitaires.

3. Calcul des réseaux séparatifs.

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Chapitre 4: Dimensionnement des réseaux d’assainissement
1. Base de calcul.
• Connaissant en chaque point, les débits à évacuer et la pente des
ouvrages, le choix des sections se déduira de la formule
d’écoulement adoptée. Il convient toutefois de remarquer que, sauf
pour les très grands ouvrages, les dimensions des canalisations
varient d’une manière discontinue compte tenu des diamètres
courants de fabrication et qu’il en résultera le plus souvent, de ce
fait, une capacité supplémentaire d’écoulement.

• D’une manière discontinue compte tenu des diamètres courants de


fabrication et qu’il en résultera le plus souvent, de ce fait, une
capacité supplémentaire d’écoulement.

• D’une manière générale, les ouvrages sont calculés suivant une


formule d’écoulement résultant de celle de Chezy.

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Chapitre 4: Dimensionnement des réseaux d’assainissement
1. Base de calcul.

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Chapitre 4: Dimensionnement des réseaux d’assainissement

1. Base de calcul.
 Rayon hydraulique

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Chapitre 4: Dimensionnement des réseaux d’assainissement

2. Calcul des réseaux unitaires.


• Les ouvrages sont calculés pour pouvoir transiter les débits pluviaux en
fonction de la région d’implantation des ouvrages et la période de retour
d’insuffisance retenue;

(il ne sera pas tenu compte des débits d’eaux usées qui sont négligeables
par rapport aux débits d’eaux pluviales).

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Chapitre 4: Dimensionnement des réseaux d’assainissement
2.1. Calcul des sections :
Le diamètre minimal des canalisations est fixé à 300 mm. En raison des dépôts qui
peuvent se former, le coefficient γ de la formule de Bazin est pris égal à 0,46 d’où:
C = 60 RH1/4 V = 60. RH3/4 . I1/2 Q = 60 . S . RH3/4 . I1/2
Au-delà de 0,60 m de diamètre, l’utilisation des tuyaux ovoïdes est parfois jugée
préférable car leur section inférieure permet un meilleur écoulement du flot de temps
sec.
La variation du débit transité est fonction de la hauteur de charge dans les ouvrages
d’assainissement.
Pour le cas d’une conduite circulaire ou ovoïde, on a:
Pour un remplissage de l’ouvrage à 90%, on a Qh/QH = 1,06 d’où Qh= 1,06.QH
Avec Qh le débit calculé des eaux à faire évacuer par l’ouvrage.
On doit dimensionner par QH= Qh / 1,06.

On peut utiliser les abaques ou faire un calcul direct:


S=π.D2/4 P= π.D RH=S/P= D/4 QH=60.S.RH3/4.I1/2 = 16,661.D11/4.I1/2

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Chapitre 4: Dimensionnement des réseaux d’assainissement

2.2. Conditions d’écoulement

 Un réseau d’assainissement du type unitaire doit, dans la mesure du possible,


être auto-cureur c’est-à-dire qu’il doit être conçu de telle manière que:

- Les sables soient automatiquement entraînés pour des débits pluviaux atteints
assez fréquemment.
- Les vases fermentescibles soient également entraînées pour le débit des EU.

 Ces conditions sont à peu près satisfaites dans les ouvrages calculés pour
l’évacuation du ruissellement de fréquence décennale en y réalisant des vitesses
de 0,60m/s pour 1/10 du débit à plein section et de 0,30 m/s pour 1/100 de ce
même débit. Ces vitesses sont toutes deux obtenues avec des vitesses à pleine
section de l’ordre de 1m/s sur les canalisations circulaires et de 0,90 m/s sur les
tuyaux ovoïdes.

 Si les conditions d’auto-curage ne sont pas réalisées, il faut prévoir soit la mise
en place de chasses automatiques soit l’utilisation périodique d’engin de curage.

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2.3. Conditions d’implantation et de fonctionnement des


réseaux
• L’implantation des réseaux est étudiée en donnant aux canalisations
amonts des pentes permettant l’auto-curage. La pente souhaitable est de 5
pour mille.

• La profondeur des ouvrages doit permettre le raccordement des


immeubles riverains au moyen de branchements, dans la mesure du
possible, un peu au dessus du plan d’eau de temps sec.

- Dans le souci de prévenir la dégradation des joints des ouvrages non


visitables ou d’assurer la sécurité du personnel des ouvrages visibles, la
vitesse de l’eau ne devra pas dépasser 4m/s à 5m/s.
- Si la pente du terrain est trop forte, il y aura lieu de ménager des
accrochements dans le profil en long des ouvrages par l’introduction de
cheminées déversantes. 9
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3. Calcul des réseaux séparatifs:


3.1. Ouvrages pluviaux :

• Ces ouvrages sont, d’une manière générale, calculés comme les ouvrages
unitaires et ce pour un débit correspondant à l’averse dont la fréquence a
été adoptée.
• Les conditions de l’auto-curage moins impérieuses que sur les réseaux
unitaires du point de vue hygiène; les pentes limites pourront, de ce fait,
être un peu plus faibles.
• Les canalisations doivent être groupées par réseaux partiels, orientés selon
les plus grandes pentes et se dirigeant, au plus près, vers le milieu
récepteur.
• La profondeur des ouvrages peut être réduite, du fait qu’ils n’ont à
évacuer que les eaux superficielles mais ce, tout en respectant la question
relative à leu résistance mécanique.

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3.2. Canalisations d’eaux usées:

Il faut évaluer les débits de pointes pour le calcul des sections des
canalisations et aussi les débits minimaux pour la vérification des conditions
d’auto-curage.

- Sections:

Le diamètre minimal des canalisations est fixé à 200 mm en égard à la


pellicule grasse qui se dépose à l’intérieur des ouvrages, le coefficient γ de la
formule de Bazin est pris égal à 0,25 d’où:

C = 70 RH1/6 V = 70. RH2/3 . I1/2 Q = 70 . S . RH2/3 . I1/2

Des abaques sont établies pour des conduites pleines


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 Conditions d’écoulement:
• Les conditions d’auto-curage sont les suivantes:
- A pleine ou à demi-section, la vitesse d’écoulement doit être supérieur
à 0,70 m/s, cette limite pouvant, à l’extrême rigueur être abaissée à
0,50 m/s.
- Le remplissage de la conduite doit être assuré au 2/10 du diamètre
pour le débit moyen, la vitesse d’écoulement étant alors au minimum
de 0,30 m/s.

• Les conditions d’auto-curage sont souvent délicates à réaliser dans les


parties amont des réseaux où les débits sont faibles; on est alors conduit à
rechercher des pentes de 4 à 5 pour mille afin d’améliorer le régime des
vitesses, tout en ne perdant pas de vue la nécessité du remplissage au 2/10
du diamètre.

• A l’aval, il pourra être admis des pentes de 3 pour mille, le minimum de 2


pour mille étant même admis moyennant une pose particulièrement
soignée des canalisations.
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 Conditions d’implantation des réseaux:


• Ces réseaux doivent être établis de manière à satisfaire aux conditions
d’auto-curage et ce en évitant au maximum les stations de relèvement;
dans le cas contraire, et à défaut de curages réguliers des canalisations,
il faudra avoir recours aux chasses automatiques.

• S’il faut tenir compte des débits d’avenir, il faudra cependant, être
prudent en la matière car le surdimensionnement des canalisations crée
des sujétions pour l’autocurage. Le raccordement des immeubles
riverains doit être effectuer comme pour les réseaux unitaires.

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