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Intrduction

La détermination des caractéristiques des sols nécessites la


réalisation d’essais. Certains essais ( relatif au comportement a cours
terme), peuvent être effectués de deux façons :

- Au laboratoire après prélèvement d’échantillons intacts


- Au sein du massif du sol, par un essai en place ou in situ

Les Essais In Situ


- Les essais in-situ sont des mesures physiques directements sur
le terrain.
- Les données récupérés sur le terrain sont traités par les
ingénieurs
- IL y en a plusieurs, on décrira quelque uns qui sont le plus
utilisées en pratiques.

Essai au pénétromètre dynamique

1. Mode opératoire

La tige, qui comporte à son extrémité un cônede 20 mm de diamètre, s’enfonce


lorsqu’on laisse tomber un marteau sur l’enclume de la tige. La hauteur de
chute (575 mm) et les masses du marteau de (4,6 et 8 kg) sont normalisées
selon la norme ASTM D6951-03. Il est préférable d’utiliser la masse de 4,6 kg
lorsqu’on est en présence de sols très mous. Après l’impact, la masse est
remontée automatiquement jusqu’en dessous du cylindre de déclenchement
au moyen de crochets également répartis sur une chaîne en rotation autour de
la colonne. Au moment où le déclencheur entre en contact avec le cylindre, le
marteau se libère du crochet et retombe par gravité sur l’enclume. La
fréquence du cycle d’essai est de 26 coups à la minute. Après chaque séquence,
la profondeur de pénétration est enregistrée par le système d’acquisition. Un
compteur de coups et un potentiomètre mesurant l’enfoncement sont utilisés
pour établir l’indice de pénétration (IP) exprimé en mm/coup.

2. Objectifs

L’objectif de cet essai est de fournir des informations sur le sol


environnant un ouvrage et notamment sur sa compacité

3. Application
L’outil est surtout adapté pour la caractérisation des sols fins contenant
peu de gravier et de cailloux, car ces derniers peuvent limiter la
pénétration de la tige et même occasionner un refus.

Pénétromètre statique

1. Principe et mode opératoire :


C’est un essai in situ qui consiste à mesurer la
résistance limite du sol. Le pénétromètre statique est
constitué d’un tube extérieur (5 à 10 cm de diamètre), à
l’intérieur duquel se trouve un train de tiges terminé par un
cône. Il s’enfonce dans le sol à vitesse lente (0.2 à 2 cm /s) et
constante à l’aide d’une charge statique (lest ou vérin).

Cet appareil permet de mesurer la résistance à la


pointe ainsi que la charge totale. De là on peut en déduire
différents paramètres tels que le frottement latéral ou la pression
interstitielle de pénétration, au voisinage de la pointe lors du fonçage.

Il existe 2 types de pénétromètres statiques : l’un est à cône fixe (le


cône et le tube ne forment qu’un seul élément) et actionné à l’aide d’un
dispositif électrique ou hydraulique, l’autre est à cône mobile (une
articulation se fait entre le tube et le cône à l’aide d’un manchon)
actionné mécaniquement.
Nous nous intéresserons à l’étude du cône mobile qui est
normalisé dans la norme NF P94-113. Dans un premier temps, on
enfonce l’ensemble du pénétromètre verticalement (tolérance de 2%) sur
une profondeur de 16cm afin de mesurer l’effort total Qt. Ensuite, on
enfonce uniquement le cône sur 4 cm de profondeur afin de mesurer
l’effort de pointe Qp. On réitère l’opération plusieurs fois sans dépasser
le pas de 20cm.

Par calcul, on peut obtenir la résistance de pointe statique qc : qc= Qp /
Ac avec Ac la surface du cône et la force de frottement Qf : Qf= Qt - Qp.
Le résultat des mesures permet d’établir un diagramme de l’effort total
et/ou de la résistance de pointe en fonction de la profondeur.

2. Application :

De part son principe, cet essai permet de visualiser le compactage


des différentes couches de remblais et ainsi permettre une
reconnaissance préliminaire du site. Il permet également de déterminer
la force portante des fondations profondes .

Essai pressiométriques

1. PRINCIPE ET OBJECTIFS DE L'ESSAI

Le procédé consiste à introduire dans le sol, une sonde cylindrique


dilatable. Cette sonde est reliée à un appareil de mesure pression-
volume, appelé Contrôleur Pression Volume (CPV), situé à la surface du
sol. L'essai permet d'obtenir une courbe "pression appliquée-volume
injecté", représentative de la relation contrainte-déformation jusqu’à la
rupture du sol en place. Pour cela on injecte de l’eau sous pression dans
la sonde de mesure qui vient déformer le sol. Le volume injecté et la
pression appliquée sont mesurées. Le volume d'eau injecté nous
renseigne sur la déformation du sol, et la pression de l'eau nous
renseigne sur la contrainte reprise par le sol. L'exploitation des résultats
permettra de connaître deux caractéristiques pressiométriques
importantes du sol que l'on utilise pour le dimensionnement des
fondations:

 pl* : pression limite du sol (caractéristique de rupture du sol)


 EM : module pressiométrique de Ménard (caractéristique de
déformabilité du sol)
2. Application

 Peut être réalisé dans tous les types de sols, saturés ou non et dans les
remblais.
 Recommandé par l’USG dans les calculs de tassements et capacité
portante.
 Adaptable à tous types de sols Précision de l’essai Optimisation des
valeurs de capacité portante.
1. PRINCIPE ET OBJECTIFS DE L'ESSAI

 Le principe des sondages carottés est de venir découper un cylindre de


terrain le plus intact possible afin de réaliser des observations et des essais
représentatifs des formations en place. Le découpage des terrains peut être
fait par fonçage ou battage (carottier poinçonneur) ou par rotation
(carottier rotatif)
 Le sondage carotté est la "Rolls Royce" du sondage. Il permet de
remonter de façon non remaniée le sol tel qu’il est dans son état
naturel.En fonction des outils utilisés : piston stationnaire, carottier
double, triple, carottier à paroi mince, etc., le carottage permet de
prélever des échantillons qui sont ensuite conditionnés puis acheminés
jusqu’à nos laboratoires pour identification et mesure mécanique
2. Application

Les sondages carottés fournissent la meilleure qualité d’échantillon permettant


de caractériser à la fois la nature et l’état des sols. Cependant, leur réalisation est
longue et coûteuse et leur emploi est généralement destiné à répondre à des
questions spécifiques posées par les études (calage géologique de référence,
échantillons pour fixer les calculs de stabilité …).

Essai scissomètre

1. PRINCIPE ET OBJECTIFS DE L'ESSAI

L'essai scissométrique est un essai de cisaillement du sol in situ. Il permet de


déterminer dans les argiles molles saturées, la valeur de la contrainte de
cisaillement à la rupture, appelée la cohésion non-drainée cu
Le moulinet, constitué de quatre pales faisant entre elles un angle de 90°, et le
train de tige sont foncés verticalement dans le sol à l'aide d'un système
hydraulique. On essaie ensuite de faire tourner le moulinet en appliquant à ce
dernier un couple (ou moment de torsion) par l'intermédiaire d'un couplemètre
(voir figure p. 6) relié au train de tiges. Le sol compris entre les pales du
moulinet a tendance à être entraîné par le moulinet alors que le massif de sol
environnant reste en place.

Il se crée ainsi des contraintes de cisaillement sur la périphérie du cylindre de sol


entraîné par le moulinet (la surface latérale du cylindre et les deux bases du
cylindre). En augmentant le moment de torsion, les contraintes de cisaillement
vont augmenter dans le sol jusqu'à une valeur maximale correspondant à la
rupture, appelée la cohésion non-drainée cu. Après la rupture le sol peut
conserver une certaine résistance, appelée résistance résiduelle cr , mesurée
après une rotation importante du moulinet dans le sol (10 tours).

2. Mode opératoire
La vitesse de rotation angulaire du moulinet est normalisée à une vitesse faible
de 0,3 degré par seconde. Cette vitesse est obtenue en effectuant de manière
continue et régulière un tour de manivelle du couplemètre toutes les 20
secondes. Les mesures sont effectuées toutes les 10 secondes soit pour un demi-
tour de manivelle. L'essai est poursuivi jusqu'à un maximum de la contrainte de
cisaillement (soit cu). Une mesure de la résistance résiduelle du sol (résistance
du sol après sa rupture) peut être effectuée: il faut procéder à une rotation rapide
afin que le moulinet effectue dix tours dans le sol (soit 600 tours de manivelle)
avant de refaire une série de six lectures espacées de 10 secondes avec une
vitesse de rotation normale.

Essai le franc
1. PRINCIPE ET OBJECTIFS DE L'ESSAI

L'essai Lefranc est un essai qui permet d'évaluer ponctuellement la perméabilité


horizontale d'un terrain aquifère situé au-dessous de la nappe (sol saturé).
Il consiste :

 à créer une charge différentielle, par rapport à la charge correspondant au


niveau initial de la nappe, dans une cavité de dimension connue
préalablement réalisée dans le terrain à la base d'un forage et aménagée de
telle sorte que la filtration de l'eau engendrée par cette charge différentielle
ne se fasse que par les parois de cette cavité ;
 à mesurer l'évolution dans le temps de cette charge différentielle qui peut
être produite soit par le prélèvement soit par l'apport dans la cavité d'un débit
d'eau constant
2. Application

 L'essai Lefranc permet une mesure de la perméabilité locale, réalisable


lors d'une campagne de sondages géotechniques. Dans la pratique, l'essai
teste une épaisseur de sol de l'ordre de 50 cm. Il présente donc un
caractère ponctuel et n'est représentatif que si plusieurs essais permettent
d'établir une analyse statistique pour éventuellement caractériser des
hétérogénéités.
 L'essai Lefranc permet de caractériser des sols de perméabilité comprise
entre 10-2 et 10-7 m/s
Essai lugeons

1. PRINCIPE ET OBJECTIFS DE L'ESSAI

 L'essai Lugeon est essentiellement destiné à évaluer les possibilités de


circulation de l'eau dans une roche ou une maçonnerie. Il consiste à
injecter de l'eau sous pression dans une cavité constituée d'une portion de
forage de dimensions connues, et à mesurer le débit d'injection pour
différents paliers de pression, pendant un temps donné.
 La cavité est réalisée dans le sol à la base d'un forage. Elle est limitée à sa
partie inférieure par le fond du forage et à sa partie supérieure par un
obturateur. Un tube d'injection relie cette cavité à la surface du sol. Le
résultat de l'essai est un paramètre qualitatif d'absorption d'eau exprimé en
unité Lugeon, laquelle correspond à un débit d'un litre par minute par
mètre de longueur sous une pression de 1 MPa maintenue constante
pendant 10 minutes.
2. Application

L'essai Lugeon s'applique au matériaux rocheux, maçonneries ou aux sols dont


les caractéristiques mécaniques acceptent une pression d'eau compatible avec la
réalisation de l'essai, soit 1 MPa

Essai PIÉZOMÉTRIE

1. PRINCIPE ET OBJECTIFS DE L'ESSAI

Mesure du niveau de la surface libre d’une nappe en profondeur ou de la


pression d’une nappe captive.

Après réalisation d’un forage, on descend dans celui-ci un tube piézométrique


crêpiné sur une longueur minimale de 2 m et bouché à sa partie inférieure.
L’espace annulaire compris entre le tube et la paroi du forage est comblé avec
un matériau filtre sable).

Dans le cas où la nappe est captive (en charge), la réalisation d’un bouchon
étanche s’impose autour du tube piézométrique au niveau des couches
imperméables traversées.

La mesure ponctuelle de la profondeur d’eau se fait au moyen d’une sonde


équipée d’une électrode que l’on descend axialement dans le tube ; lorsque
l’électrode entre en contact avec l’eau elle s’allume et donne ainsi la position de
la surface de la nappe.

Dans le cas d’une nappe captive, la valeur de la remontée d’eau donne une
mesure indirecte de la pression d’eau existant dans la nappe.

Il existe également des capteurs de pression qui peuvent permettre une


acquisition en continu des niveaux d’eau en forage

2. Application
Permet de connaître la profondeur du niveau de la nappe phréatique dans les sols
au voisinage de l’ouvrage, mais aussi dans les barrages en terre, digues, etc.

Permet de détecter des fuites à proximité d’ouvrages hydrauliques (écluses,


digues, canaux, etc.) à condition de placer un nombre suffisant de forages.

sondage a la tarière

1. PRINCIPE ET OBJECTIFS DE L'ESSAI

Le sondage de la tarière consiste à visser dans le sol (pression et rotation) une


hélice ou une cuillère (godet délimité par des arêtes coupantes) et à l’arracher
régulièrement pour échantillonner le sol retenu entre les spires ou arêtes

2. Application

Les sondages à la tarière permettent en premier lieu d’identifier la succession


des couches de sols, leur profondeur et leur nature.
De plus, les matériaux prélevés entre les spires constituent des échantillons
utilisables pour des essais de caractérisation de certaines propriétés des sols du
site : échantillons de classe 4 voire 3 permettant de caractériser la granularité, la
teneur en eau, l’argilosité et les teneurs en matières organiques. Pour ce faire le
diamètre de l’outil doit être adapté aux caractéristiques des sols à prélever : la
norme NF EN ISO 22475-1[2] spécifie que la taille des plus gros éléments
présents doit être inférieure au 1/3 du diamètre intérieur de l’outil.
Enfin, les tarières constituent un moyen de forage adapté, dans certain type de
sol, pour la pose d’équipement : exemple type de la mise en place de piézomètre
à l’abri de tarrière creuse.
Essai a la plaque

L'essai à la plaque , a pour objectif de mesurer la façon dont un sol, ou une


plateforme se déforme sous l'application d'une lourde charge. Cette méthode est
normalisée et fait référence à la norme NF P 94-117-1. Pour que cet essai puisse
être réalisé, il faut vérifier que le plus gros diamètre des granulats qui constituent
la plateforme ne dépasse pas 200 mm.

Les plates-formes concernées par cet essai, sont les plateformes


d'infrastructures routières, ferroviaires, aéroportuaires, etc.

Le principe de l'essai est simple. On mesure la déformation du sol non pas à


l'endroit où elle se produit (zone de déformation réelle), mais en un point de
mesure déporté. Pour cela on utilise une poutre droite articulée qui matérialise
une ligne de report de la déformation, et qui pivote autour d'un axe fixe.

Lorsque le dispositif est à vide, c'est à dire que la zone de sol à tester n'est
soumise à aucune charge, la ligne de report de déformation est confondue avec
la ligne de référence. C'est normal. Sans charge appliquée sur la plaque, la
déformation du sol sous la plaque d'application de charge est nulle, comme le
montre le schéma ce dessous.

ESSAI DE LABORATOIRE
Equivalent de sable

1. PRINCIPE ET OBJECTIFS DE L'ESSAI

Cet essai permet de mettre en évidence des traces d'argile, de limon ou de


matières très fines, contenues dans un sol, surtout lorsque l'indice de plasticité
n'est pas mesurable.C'est un essai pratique très utile à effectuer dans le cas des
sols peu plastiques (sol sableux

2. Mode opératoire

- Préparer 5 litres de solution lavante en diluant une dose de solution lavante


concentrée* de 125 cm3 dans 5 litres d’eau déminéralisée. (Conservation 2 à 4
semaines)
- Tamiser le matériau à tester de façon à séparer les éléments sableux les plus
grossiers des particules fines (fraction 0/2), puis en prélever 120 gr.
- Remplir une éprouvette avec la solution lavante jusqu’au premier trait de
jauge.
- Verser les 120 gr de l’échantillon dans l’éprouvette à l’aide de l’entonnoir.
Préparer de la même façon une seconde éprouvette.
- Laisser les deux éprouvettes au repos pendant 10 minutes.
- Boucher les éprouvettes à l’aide des bouchons et les agiter avec la machine
agitatrice.
- Remplir les éprouvettes jusqu’au second trait de jauge en lavant le bouchon et
les parois intérieures afin de récupérer toutes les impuretés et le sable au fond
des tubes. 
- Laisser reposer chaque éprouvette 20 minutes en tenant compte des décalages
de temps dus aux manipulations.
- Abaisser le piston dans le liquide pour séparer le floculat de l’eau. 
- Lire les valeurs de h1 et h2 à l’aide du réglet.
- Calculer « ES » en remplaçant h1 et h2 dans la formule suivante : ES = h2/h1
x 100

3. Application

L’équivalent de sable est un indicateur, utilisé en géotechnique, caractérisant la


propreté d’un sable ou d'une grave. Il indique la teneur en éléments fins,
d’origine essentiellement argileuse, végétale ou organique à la surface des
grains. Ce terme désigne également l’essai qui permet de déterminer cet
indicateur. On parle d’ « essai d’équivalent de sable piston » ou, plus
simplement, d’ « essai d’équivalent de sable 

Teneur en eau

1. PRINCIPE ET OBJECTIFS DE L'ESSAI

On désigne par teneur en eau la quantité d'eau contenue dans un échantillon de


matière, par exemple un échantillon de sol, de roche, de céramique ou de bois, la
quantité étant évaluée par un rapport de poids humides sur poids secs. 

L’essai de teneur en eau permet de déterminer quel est le pourcentage massique


(W%) d’eau dans le sol étudié, c'est-à-dire quelle est la masse d’eau présente par
rapport à 100 grammes de sol sec.

Cette information importante permettra de décider du traitement ou du


compactage à apporter au sol et peut intervenir dans d’autres essais.

le calcul de teneur en eau peut se faire sur chantier avec du matériel courant
2. Mode opératoire

La mesure de teneur en eau se déroule en trois phases :

1. Prélever un échantillon de sol et déterminer son Poids humide : (Ph)


2. Déterminer le Poids sec de l’échantillon : (Ps)
3. Calculer la teneur en eau (notée W) de l’échantillon en utilisant la formule
appropriée 

3. Application

Tout les matériaux cité par la norme NF p 11-300 et GTR

Analyse granulométrique

1. PRINCIPE ET OBJECTIFS DE L'ESSAI

• L'analyse granulométrique consiste à déterminer la distribution dimensionnelle


des grains constituant un granulat dont les dimensions sont comprises entre
0,063 et 125 mm. On appelle :

• REFUS sur un tamis : la quantité de matériau qui est retenue sur le tamis.

• TAMISAT (ou passant) : la quantité de matériau qui passe à travers le tamis.

• L'essai consiste à fractionner au moyen d'une série de tamis un matériau en


plusieurs classes granulaires de tailles décroissantes.

Les masses des différents refus et tamisats sont rapportées à la masse initiale du
matériau. Les pourcentages ainsi obtenus sont exploités sous forme graphique.

2. Mode opératoire

L’analyse granulométrique se déroule en trois phases :

( 1 ) Prélever un échantillon de matériaux et le préparer pour l’analyse : le


quartage
( 2 )Procéder  à l’examen du matériau : étuvage, tamisage, refus…
( 3 )Tracer la courbe granulométrique du matériau.
3. Application

Classification des sols, étude des matériaux de construction

Masse volumique

1. PRINCIPE ET OBJECTIFS DE L'ESSAI

Objectif La présente méthode s’adresse aux inspecteurs qui doivent déterminer


la masse volumique d’un produit au cours d’essais gravimétriques de compteurs
de liquides.

2. Mode opératoire

1 Peser le récipient mesure vide (m1 en kg). Le volume net V du récipient doit
être connu précisément (V en m3)

2 Remplir le récipient mesure avec la matière (depuis une hauteur comprise


entre 20 et 30 cm) en prenant soin d’obtenir un cône le plus haut possible

3 Afin de « tasser » la matière, lâcher le récipient plein depuis une hauteur de


15 cm afin qu’il tombe en chute libre en position verticale. Réaliser cette
opération 3 fois

4 Combler les espaces vides obtenus dans la partie supérieure du récipient

5 Araser le niveau supérieur du récipient à l’aide d’une baguette en effectuant un


mouvement oscillant. Si le fait d’enlever des gros morceaux provoque des vides
dans la surface aplanie, il faut combler ces derniers avec d’autres morceaux plus
petits.

6 Peser le récipient plein et aplanie (m2 en kg) et déterminer la masse volumique


apparente à l’état réception (BDar en kg/m3 ) à l’aide de la formule ci-dessous :
BDar = (m2 - m1) V

7 Déterminer la teneur en humidité de la matière, à l’aide de la méthode à


l’étuve ou aux micro-ondes, immédiatement après avoir déterminer la masse
volumique. (se référer à la fiche 16 pour la détermination de la teneur en
humidité
3. Application

Application La présente méthode peut être utilisée pour déterminer la masse


volumique de produits normalement sous forme liquide et de gaz liquéfiés
lorsqu’un compteur de liquide est soumis à un essai gravimétrique

Limite D’Atterberg

1. PRINCIPE ET OBJECTIFS DE L'ESSAI

On détermine par cet essai la limites de liquidité et la limite de plasticité d’un


sol. 
Cet essai est réalisé sur la partie de sol passant au tamis de 400 μm.
Les limites d’Atterberg sont des paramètres géotechniques destinés à identifier
un sol et à caractériser son état.
L’essai réalisé avec le pénétromètre à cône consiste à mesurer l’enfoncement
d’un cône de masse normalisé dans le sol remanié et de faire des essais à
différentes teneur en eau.
L’utilisation d’une abaque permet d’obtenir les deux limites recherchées

2. Mode opératoire

 Placer le sol dans le petit récipient en prenant soin de ne pas enfermer de


bulles d’air.Placer le récipient sous le pénétromètre
 Remonter le cône au plus haut.
 A l’aide de la vis, descendre l’ensemble cône + bâti jusqu’à effleurement
du sol
 Agir sur le cercle pour une mise à 0
 Effectuer un lâcher
 Mesurer l’enfoncement en agissant doucement sur l’aiguille (molette
centrale).

3. Application

Cet essai s’applique généralement sur les sols comportant un pourcentages de


fines (80µm) supérieur a 35% .La détermination de largilosité d un sol par les
limites d’atterberg plutôt que l’essai VBS est a privilégier dès que le sol est
argileux a très argileux

Essai de gonflement

1. PRINCIPE ET OBJECTIFS DE L'ESSAI

L’essai s’effectue sur plusieurs éprouvettes du même échantillon prélevées au


même niveau. Chaque éprouvette est placée dans une cellule et un effort axial
vertical maintenu constant est appliqué.

L’essai consiste à appliquer à chaque éprouvette une contrainte verticale


différente et à mesurer sa variation de hauteur lors de l’immersion

2. Mode opératoire

On prépare l’éprouvette avec la bague oedométrique que l’on place ensuite dans
une cellule oedométrique drainée des deux extrémités par des disques revêtus de
papier-filtre.
Le dispositif de répartition d’effort est mis en contact avec l’éprouvette et le
système mesurage de la variation de hauteur est mis en place.
Dans un premier temps, on applique la contrainte sur l’éprouvette sans eau,
jusqu’à une certaine stabilisation de la hauteur et ensuite on met l’éprouvette en
immersion.
Une fois la stabilisation de la hauteur atteinte, on procède à la pesée de
l’éprouvette pour pouvoir obtenir sa teneur en eau.

3. Application

L’essai de gonflement à l’oedomètre s’effectue sur des matériaux fins mis en


présence d’eau. Il permet de déterminer la pression de gonflement d’un matériau
ainsi que sa déformation lorsqu’il est soumis, en présence d’eau, à des
contraintes verticales inférieures à cette pression de gonflement.
Il est utilisé pour apprécier le comportement d’ouvrages pouvant être affectés
par la présence de matériaux gonflants

Essai a l’oedomètre

1. PRINCIPE ET OBJECTIFS DE L'ESSAI


L’essai s’effectue sur une éprouvette de matériau placée dans une enceinte
cylindrique rigide (oedomètre).
Un dispositif applique sur cette éprouvette un effort axial vertical, l’éprouvette
étant drainée en haut et en bas est maintenue saturée pendant l’essai.
La charge est appliquée par paliers maintenus constants successivement
croissants et décroissants suivant un programme défini.
Les variations de hauteur de l’éprouvette sont mesurées pendant l’essai en
fonction de la durée d’application de la charge

2. Mode opératoire

a. Commencer le cycle de chargement en plaçant


successivement
 sur le plateau les poidsfendus 1 ; 2 ; 3 ; 5 ; 10 ; 20 ; 40 kg. Noter après chaque
application de charge, le tassement
∆H(en mm) en fonction du temps (voir tableau de mesure fourni) jusqu’à
stabilisation ducomparateur (on considère que le tassement est terminé lorsque
les deux dernièresmesurent différent de moins de 5/1000ème).
b. Effectuer ensuite le cycle de déchargement suivant le même processus jusqu’à
5 kg.
c. Puis effectuer à nouveau un cycle de chargement jusqu’à 80 kgd.
d. Démonter puis peser immédiatement l’éprouvette de sol. Déterminer sa teneur
en eau.
e. Nettoyer le moule
3. Application
Cet essai de compressibilité à l’oedomètre s’applique sur les sols fins et
matériaux fin cohérents, avec chargement de paliers.
Il nous permettra d’avoir une représentation du diagramme donnant l’indice des
vides (e) de l’éprouvette soumise à essai à la fin de chaque palier de
consolidation, en fonction de la contrainte effective (σ’v), égale à la contrainte
totale (σv) qui lui est appliquée en début d’essai

Cisaillement rectiligne a la boite

1. PRINCIPE ET OBJECTIFS DE L'ESSAI

L’essai consiste au cisaillement de plusieurs éprouvettes à différentes


contraintes. Cela nous permettra de déterminer par la suite la résistance de
l’échantillon. A noter que dans cet essai, l’échantillon n’est ni saturé, ni
consolidé.

2. Mode opératoire

a. Préparer environ 1 kg de sable sec tamisé à 0- 0,4 mm.


b.  Solidariser les 2 demi boîtes et vérifier  que le piston coulisse  bien dans la
demi boîte  (à chaque boîte correspond un piston repéré par un numéro)
c.   Mettre en place une plaque dans le fond de la demi- boîte inférieure
d. Remplir la boîte avec du sable compacté ou non (Le plan de cisaillement doit
se trouver sensiblement à mi hauteur  de l’éprouvette (Après mise en place le
piston doit dépasser de 1cm).
e.  Araser avec soin la surface du matériau et placer la plaque supérieure et  le
piston.
f.  Déterminer la hauteur et la masse initiale de l’échantillon. En déduire son
poids volumique

3. Application

Applications : Ces essais sont utilisés lors d’études sismiques (glissements de


terrain, tremblements de terre), pour la construction de remblais, de fondations
profondes (pieux ou éoliennes) ou dispositifs offshores. La norme de référence
est l’ASTM D6528 en accord avec les recommandations du NGI.
Essai de compression simple

1. PRINCIPE ET OBJECTIFS DE L'ESSAI

Cet essai consiste à appliquer un effort de compression à un échantillon reposant


sur une surface indéformable. Cette sollicitation provoque un écrasement de
l’éprouvette. On mesure simultanément les contraintes et déformations au cour
de l’essai. La norme définie entre autre : - La contrainte de rupture - La
contrainte au seuil d’écoulement - La déformation à la rupture - La déformation
au seuil d’écoulement

2. Mode opératoire

1. Conditionnement des éprouvettes :


Les éprouvettes sont conditionnées de 86 à 106 heures à 23°C ±
2°C et à 50% ± 5 % d'humidité relative Sauf spécifications
contraires, effectuer l'essai dans la même atmosphère que celle du
conditionnement.
2. Vitesse d'essai :
La vitesse de compression est conventionnellement la vitesse
d'approche des deux plateaux de la machine lorsqu'elle fonctionne à
vide. La vitesse à utiliser est fonction de la hauteur de l'éprouvette
selon la relation : V= 0,3 . h
Essai triaxial

1. PRINCIPE ET OBJECTIFS DE L'ESSAI

L'essai de compression triaxiale est effectué à l'aide d'une cellule


triaxiale en acierinoxydable. Le dispositif doit permettre la mesure
de la quantité de fluide drainé afin decontrôler la variation
volumétrique, et peut également être équipé d'un capteur de
pression pour mesurer la pression interstitielle. L'éprouvette est rec
ouverte d'une membraneimperméable avant d'être montée dans la
cellule triaxiale. Une fois l'éprouvette montée, lacellule est remplie
du liquide de confinement (de l'eau ou de l'huile hydraulique).
Cedispositif est ensuite placé entre les deux plateaux de la presse et
branché à l'air afin deconsolider l'échantillon à la pression de
confinement souhaitée. Lorsque la variationvolumétrique de
l'échantillon est stable, l'échantillon a été consolidé et on applique
unecharge déviatorique au piston de la cellule triaxiale pour
cisailler l'éprouvette jusqu'à larupture

2. Mode opératoire

L'essai s'effectue sur une éprouvette cylindrique à section transversale circulaire.


Un soin particulier est apporté à la qualité de la découpe et de la rectification
(parallélisme des faces, perpendicularité avec les génératrices, état de surface).

 Le diamètre (50 mm) des éprouvettes doit être au moins égal à 10 fois la
taille du plus gros grain de la roche de façon a intégrer au mieux les
hétérogénéités minérales et les discontinuités du volume poreux. Il est
préférable de garder le diamètre constant pour toute la série d’essais.
 L’élancement L/D (L hauteur, D diamètre) doit être voisin de 2 pour
diminuer les zones d’influence du frettage de l’éprouvette et ainsi avoir une
distribution des contraintes non perturbée au centre de l’éprouvette.
 Le montage peut intégrer le dispositif de mesures de la vitesse des ondes
P et S. Ce dispositif implique le changement du piston d’origine. Après la
mise en pression isotrope à la valeur souhaitée, l’essai est conduit par
chargement monotone croissant en déplacement (ou en force) dans l'axe de
l'éprouvette, jusqu'à sa rupture, pour une durée d’essai de 10 à 45 minutes.
 Le procès verbal indique le type de rupture (pleine masse, sur
discontinuité, etc)

3. Application

La résistance en compression triaxiale σtri est exprimée conventionnellement


par le rapport entre la force appliquée lors de la rupture de l'éprouvette et l'aire
de sa section transversale déterminée avant essai : σtri = Fmax / A
Il s’agit d’un essai triaxial de révolution où σ2 = σ3 = Pression de confinement.
L’éprouvette est placée dans une gaine thermorétractable translucide rigide qui
travaille jusqu’à une température de 200°C. Le chargement hydrostatique est
piloté de manière à conduire l’essai avec une vitesse de déformation constante.
À partir des valeurs de résistance à la compression triaxiale sous plusieurs
confinements et des valeurs de résistance à la compression simple et à la traction
indirecte, il est possible de déterminer un critère de rupture. Ci-contre une
représentation de Mohr. L’essai est réalisé non drainé, sur un échantillon sec ou
sur un échantillon saturé sous vide. Dans ce dernier cas, on notera que la
pression interstitielle augmentera avec le chargement (pas de mesure).
Il est possible de réaliser ces essais mécaniques sous température, pour divers
problèmes, par exemple, le stockage de déchets exothermiques, l’exploitation du
pétrole dans les gisements de haute température.
Essai Los Angeles

1.  PRINCIPE ET OBJECTIFS DE L'ESSAI

L’essai LOS ANGELES est destiné à évaluer la résistance des granulats à la


fragmentation. 

Pour tester la dureté d’un matériau, on le soumet à une épreuve de chocs dans un
tambour.
Il se pratique sur les classes granulaires 4/6, 6/10 et 10/14 (gravillons pour
chaussée et bétons hydrauliques)

2. Mode opératoire

Un échantillon de fraction 10/14 mm (par exemple) et de masse sèche à 5000 g


± 5 g (M0)  est placé dans un tambour contenant 11 boulets d’acier normalisés.

Au cours de l’essai, le tambour effectue 500 tours à une vitesse de rotation


comprise entre 31 et 33 tours/min.

La friction des granulats entre eux et des granulats contre les boulets et les
parois du tambour provoque leur dégradation plus ou moins accrue.

L’ échantillon est ensuite retiré est lavé au dessus d’un tamis avec des mailles de
1.6 mm . On pèse le refus après séchage (M1).

Le Coefficient Los Angeles (LA) est un pourcentage en masse du rapport des


éléments passant au tamis de 1.6 mm séchés après lavage et la masse sèche
initiale des granulats intacts

3. Application

Gravillons pour chaussées et béton hydraulique .

Détermination de la résistance au choc.

Essai Micro Deval

1.  PRINCIPE ET OBJECTIFS DE L'ESSAI


L’essai Micro-Deval (MDE) permet de déterminer la résistance à l’usure d’un
échantillon de granulat.

Quatre échantillons identiques, de fraction 10/14 mm, sont soumis à un cycle


d’usure, en présence d’eau, par contact avec des billes d’acier à l’intérieur d’un
cylindre en rotation.

Le coefficient Micro-Deval obtenu est le pourcentage de l’échantillon initial


passant au tamis de 1.6 mm après usure. Plus le pourcentage d’usure est bas,
plus l’échantillon est résistant à l’usure.

45% est la limite entre les sols durs et les sols friables

2. Mode opératoire

1°) Prise d’essai de 500g lavée et séchée

2°) Mise en place dans un tambour avec 5kg de billes métalliques calibrées et
2.5 litres d’eau.

3°) Appliquer une rotation de 12 000 tours au tambour à la vitesse  de 100
tours/minute.

4°) Retirer alors la prise de l’essai, pour lavage au-dessus d’un tamis de 1.6mm.

5°) Peser le refus (m) à ce tamis après séchage

3. Application

Granulats d’origine naturelle ou artificielle

La résistance a l’usure est un critère de classification des sols granulaires et des


matériaux rocheux

Essai Deval
Essai qui permet de mesurer la résistance à l'abrasion des granulats. Il s'agit
d'une procédure normalisée qui consiste à introduire une fraction
granulométrique prédéfinie de ballast ou de gravier à l'intérieur de deux
cylindres rotatifs à axe incliné.
Essai CBR

1.  PRINCIPE ET OBJECTIFS DE L'ESSAI

Au cours de cet essai, le matériau est poinçonné par un piston de 19,3 cm² de
section enfoncée à la vitesse constante de 1,27mm/min.

Les particulières des deux forces ayant provoquées les enfoncements de 2,5 et 5
mm sont alors rapportés aux valeur 13,35 et 20 kn qui sont les forces observées
dans les mêmes conditions sur un matériau de références.

2. Mode opératoire
On prépare le matériau à une teneur en eau égale à W on le pulvérise en brisant
les mottes mais en prenant soin de ne pas briser les graviers et pierres
éventuelles on écrête alors le matériau 20 mm en enlevant les grains supérieurs à
20 mm et en les remplaçant par une même masse compris entre les tamis de 5 et
20 mm.

- Moule CBR dame lourde, 5 couches, 55 coups par couche

- Araser le moule et déterminer la nature en eau de la partie ainsi enlevée.

- Enlever la plaque de base e le disque d'espacement et retourner le moule, pour


fixer sur la plaque de base l'extrémité qui était en haut, en interposant une feuille
de papier filtre.

- le but d'opération (mesure de gonflement) est de placer le sol dans les plus
mauvaises conditions hygrométrique qu'il est susceptible de rencontrer dans la
pratique. Les conditions opératoires doivent être précisées sur me procès verbal
d'essai :

- soit est testé à la teneur en eau OPM.

- Soit il y a humidification pendant 96 heures.

- Soit il y a humidification complète.

Le poids volumique sec est égal :

ä d = ä h/ 1 + w

3. Application
Géotechnique routière – dimensionnement de chaussées

Essai Proctor

1.  PRINCIPE ET OBJECTIFS DE L'ESSAI

L’essai consiste à compacter dans un moule normalisé, à l’aide d’une dame


normalisée, selon un processus bien défini, l’échantillon de sol à étudier et à
mesurer sa teneur en eau et son poids spécifique sec après compactage.

L’essai est répété plusieurs fois de suite sur des échantillons portés à différentes
teneurs en eau. On définit ainsi plusieurs points d’une courbe (γ #ω) ; on trace
cette courbe qui représente un maximum dont l’abscisse est la teneur en eau
optimale et l’ordonnée la densité sèche optimale.

Pour ces essais on peut utiliser, selon la finesse des grains du sol, deux types de
moules :

 Le moule Proctor φmouleintérieur = 101,6 mm / H = 117 mm (sans


rehausse) Vmoule proctor = 948 cm 3
 Le moule CBR φmoule = 152 mm / H = 152 mm (sans rehausse) dont
disque d’espacement de 25,4 mm d’épaisseur, soit une hauteur Hutile =
126,6 mm Vmoule CBR = 2 296 cm 3

Avec chacun de ces moules, on peut effectuer deux types d’essai (choix par
rapport à l’énergie de compactage) :

 L’essai PROCTOR NORMAL,


 L’essai PROCTOR MODIFIE.

Le choix de l’intensité de compactage est fait en fonction de la surcharge que va


subir l’ouvrage au cours de sa durée de vie :

 Essai Proctor normal : Résistance souhaitée relativement faible, du type


remblai non ou peu chargé,
 Essai Proctor modifié : Forte résistance souhaitée, du type chaussée
autoroutière.

2. Mode opératoire
a/ Préparation des échantillons pour essais :
Quantités à prélever :
La réalisation de la courbe nécessitera au moins 5 essais (1 point (ω ; γd)
par essai).
6 essais sont préférables. Pour 6 points de mesure, on prélèvera :
 Moule PROCTOR : 15 kg,
 Moule C.B.R. : 33 kg.
Contrôle de l’échantillon pour la faisabilité de l’essai :
Si D ≥ 20 mm, il faut tamiser à 20 mm le sol et peser le refus :
 Si le refus est ≤ 25%, l’essai doit être réalisé dans le moule CBR,
mais sans intégrer le refus (échantillon écrêté à 20 mm),
 Si le refus est > 25%, l’essai PROCTOR ne doit pas être réalisé
(compactage hasardeux).
Préparation de l’échantillon :
Ecraser les mottes à la main ou au malaxeur, mais pas les éléments
pierreux, et homogénéiser soigneusement le matériau (sa teneur en eau
doit être homogène). Sécher le matériau à l’air ou à l’étuve (3 à 5 heure à
60°C), pour faciliter le tamisage et pour débuter l’essai avec une teneur
en eau inférieur à la teneur en eau optimale Proctor (l’essai est fait à
teneur en eau croissante ).
Ecrêter à 20 mm l’échantillon (le cas échéant).
Détermination de la teneur en eau de départ :
L’expérience montre qu’il est bien d’avoir 2% de différence de teneur en
eau environ entre chaque point (courbe harmonieuse). 4% est un
maximum.
3. Application
En travaux publics, lors de la construction d'un stock de terre
(un remblai), l'objectif va être de compacter le sol afin à la fois de stocker
un maximum de matériau dans le volume donné, et aussi d'augmenter la
stabilité du remblai pour éviter les phénomènes de glissement. L'essai
Proctor permet de connaître la densité maximale possible d'un matériau,
et sa teneur en eau nécessaire pour aboutir à cette densité

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