Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Cours Antennes Intelligentes PDF
Cours Antennes Intelligentes PDF
Dr Djorwe Temoa
January 9, 2020
i
Chapter 1
1
1.2 Caractéristiques d'une antenne
Une antenne se caractérise par les éléments suivants:
• Le diagramme de rayonnement
• L'angle d'ouverture
• La directivité
• Le gain
• Le rendement
• La bande passante
• La polarisation
Soit une antenne dont le centre est placée au centre d'un repère sphérique
et connectée à une source qui lui fournie une puissance PA . La puissance
rayonnée dans une direction quelconque (θ, ϕ) dans un angle solide Ω exprimé
en stéradian (sr) est donnée par l'équation 1.1. La puissance fournie à une
2
surface élémentaire située à une distance R est donnée par l'équation 1.2. La
puissance rayonnée totale correspond à la somme des puissances rayonnées
dans toutes les directions de l'espace et est donnée par l'équation 1.3 [2].
PA
P (θ, ϕ) = (W ouW/sr), (1.1)
Ω
PA
P (θ, ϕ) = 2
(W/m2 ), (1.2)
ΩR
Z Z
Ptot = P (θ, ϕ)dϕdθ(W/m2 ). (1.3)
θ ϕ
3
Figure 1.2: Diagrammes de rayonnement [2]
lobe principal.
La gure précédente peut laisser penser que le lobe principal est dirigé
vers une direction verticale et que le signal est émis vers le haut. Ce qui
n'est pas le cas. Dans la réalité, le lobe principal prend plutôt une direction
oblique. C'est le cas pour les antennes utilisées dans les radiocommunica-
tions. Les antennes des stations de bases sont installées sur des hauteurs
et le rayonnement se fait vers les utilisateurs qui sont situés en bas. Dans
ce cas, d'autres paramètres entrent en jeu: l'ouverture horizontale (azimut
beamwidth) et l'ouverture verticale (elevation beamwidth). Pour caractériser
la direction verticale du lobe principal, on utilise l'angle d'élévation [2] tel
que présenté sur le schéma ci-dessous.
4
1.2.3 Directivité, gain et rendement d'une antenne
La directivité et le gain d'une antenne permettent de comparer les perfor-
mances de l'antenne par rapport à l'antenne isotrope. La directivité D(θ, ϕ)
d'une antenne dans une direction (θ, ϕ) est le rapport entre la puissance ray-
onnée dans une direction donnée P(θ, ϕ) et la puissance que rayonnerait une
antenne isotrope. La directivité est donnée par la formule 1.4 [2]:
P (θ, ϕ) P (θ, ϕ)
D(θ, ϕ) = PR
= 4π . (1.4)
4π
PR
P (θ, ϕ
G(θ, ϕ) = 4π . (1.5)
PA
5
1.2.4 Bande passante d'une antenne
La bande passante d'une antenne correspond à la bande de fréquences où
le transfert d'énergie de l'alimentation vers l'antenne ou de l'antenne vers
le récepteur est maximale [2]. En d'autres termes, la bande passante d'une
antenne correspond à la plage de fréquences dans laquelle l'antenne émet et
reçoit les ondes électromagnétiques de manière satisfaisante. Une antenne
n'est donc utilisable que dans sa bande de fréquences.
6
1.3 Représentation d'une onde électromagné-
tique se propageant dans l'espace
Sur la gure précédente, la direction du champ électrique E est verticale. On
dit dans ce cas que la polarisation de l'antenne correspondante est rectiligne.
Nous notons que le plan du champ magnétique est perpendiculaire au plan
du champ électrique. La plupart des antennes utilisées ont une polarisation
rectiligne. Il existe des antennes ayant une polarisation circulaire ou ellip-
tique. Le champ électrique dans le cas d'une polarisation circulaire tourne
autour de son axe en formant un cercle et dans le cas d'une polarisation
elliptique, le champ électrique tourne autour de son axe, mais en changeant
d'amplitude pour former une ellipse.
7
Lpol (dB) = 20. log(cosα). (1.6)
8
1.5 Phénomènes de propagation
L'onde électromagnétique qui se propage dans l'espace subit des phénomènes
qui inuent sur sa qualité. Ces phénomènes sont dûs au relief (obstacles), à la
température, à l'humidité du milieu. . . etc Certains phénomènes ont un eet
positif pour la transmission du signal de l'antenne émettrice vers l'antenne
réceptrice et il faut donc tenir compte de ces phénomènes dans le choix et la
disposition des antennes lorsque que l'on veut couvrir une zone.
Nous présentons ici les phénomènes induits par les obstacles sur le signal.
Ces phénomènes sont:
la réexion, la réfraction, la diraction et la diusion ou réexion diuse.
1.5.1 La réexion
Lorsque qu'une onde électromagnétique rencontre un obstacle (mur, arbre,
sol, voiture, surface de l'eau. . . etc), elle change de direction. Outre le change-
ment de direction, l'amplitude et la phase de l'onde sont également modiées.
En subissant ce phénomène plusieurs fois, l'onde électromagnétique suit des
trajets diérents. On parle alors de trajets multiples.
9
Figure 1.11: Trajets multiples des ondes en milieu urbain [4]
10
successifs avec des bits correcteurs d'erreur.
1.5.2 La réfraction
La direction d'une onde électromagnétique est déviée lorsque celle-ci passe
d'un milieu vers un autre ayant des indices de réfraction diérents.
1.5.3 La diraction
Le phénomène de diraction est observé lorsque l'onde électromagnétique
rencontre un obstacle très grand par rapport à sa longueur d'onde à l'exemple
d'une montagne. L'onde électromagnétique n'est pas totalement stoppée, elle
va contourner l'obstacle pour continuer à se propager avec une atténuation
de son amplitude.
11
1.5.4 La diusion
Lorsque l'onde électromagnétique rencontre une surface qui n'est pas plane
et lisse, elle sera diractée vers plusieurs directions.
12
Chapter 2
• le nombre d'antennes.
13
Figure 2.1: Types de réseau d'antennes (linéaire, planaire et circulaire) [3]
Les champs électriques crées par ces deux antennes dans la zone du champ
lointain peuvent s'écrire [5]:
β
e(−j(kr1 − 2 ))
E1 = M1 En1 (θ1 , φ1 ) ρb1 , (2.1)
r1
14
β
e(−j(kr2 − 2 ))
E2 = M2 En2 (θ2 , φ2 ) ρb2 , (2.2)
r2
Figure 2.3: Réseau linéaire de deux antennes (cas où r est très grand) [5]
Si on considère:
que les deux antennes sont identiques
15
qu'elles sont orientées de la même manière dans l'espace c'est-a-dire qu'elles
ont la même polarisation
Que les excitations qui leur sont appliquées ont la même amplitude
M1 = M1 = M. (2.5)
E = E1 = E2 . (2.6)
soit:
M h kd β β
i
(2.8)
kd
E = ρb e−jkr En (θ, φ) ej( 2 cos θ+ 2 ) + e−j( 2 cos θ+ 2 ) ,
r
e−jkr
kd cos θ + β
E = ρbM En (θ, φ) × 2 cos . (2.9)
r 2
| {z }
AF
16
étudier le diagramme de rayonnement d'un réseau d'antennes, l'étude du
rayonnement du facteur de réseau est susante. Quand le nombre d'éléments
du réseau augmente, le diagramme de rayonnement dépend du facteur de
réseau et peu du diagramme d'une antenne élémentaire. Pour le cas présent
ce facteur de réseau vaut:
kd cos θ + β
AF = 2 cos( ). (2.10)
2
Il résulte donc que la mise en réseau des deux antennes ci-dessus a eu
pour conséquence d'augmenter la valeur du champ électrique total. Le champ
électrique total peut donc être modié soit en faisant varier le champ élec-
trique élémentaire produit par un élément du réseau, soit en contrôlant sur
le facteur de réseau. Si le champ électrique crée par un élément du réseau
dépend du type d'antennes utilisées, le facteur de réseau quant à lui dépend
généralement du nombre d'éléments du réseau, de la disposition des éléments
du réseau entre eux, de la phase et de l'amplitude appliquées aux éléments
du réseau.
AF = 1 + ej(kd cos θ+β) + ej2(kd cos θ+β) ... + ej(N −1)(kd cos θ+β) . (2.11)
17
Figure 2.4: Réseau linéaire à n antennes [5]
N
(2.12)
X
AF = ej(n−1)(kdcosθ+β) ,
n=1
ou encore
N
(2.13)
X
AF = ej(n−1)Ψ ,
n=1
avec Ψ = kdcos(θ) + β.
Il apparaît donc que le facteur de réseau du réseau linéaire peut être
contrôlé par le nombre d'éléments du réseau, par la distance entre les éléments
du réseau et par la diérence de phase entre les diérents éléments. Le
nombre d'éléments et la distance entre les éléments étant xés à la fabrication
18
du réseau d'antennes, pour avoir une liberté dans le contrôle du facteur de
réseau, il ne reste que la diérence de phase entre les éléments du réseau.
Le facteur de réseau ci-dessus peut encore s'écrire d'une manière plus
simpliée pour des raisons de représentation graphique.
N
(2.14)
X
AF.ejΨ = ejnΨ ,
n=1
N
(2.15)
X
jΨ
AF.e − AF = ejnΨ − 1,
n=1
N jNΨ −j N Ψ
ejN Ψ − 1 ej 2 Ψ(e 2 −e 2 )
AF = jΨ = Ψ jΨ −j Ψ
, (2.16)
e −1 ej 2 (e 2 −e 2 )
N −1 sin( N2 Ψ)
AF = ej( 2
Ψ)
. . (2.17)
sin( Ψ2 )
(N −1)Ψ
L'expression ej 2 est appelé facteur de phase et son module vaut
généralement 1. L'expression du facteur de réseau devient donc:
sin( N2 Ψ)
AF = . (2.18)
sin( Ψ2 )
sin(N x)
f (x) = , (2.19)
N sin(x)
19
on montre que la valeur normalisée du facteur de réseau est:
sin(N Ψ2 )
AFn = . (2.20)
N sin( Ψ2 )
On constate que les lobes principaux sont plus étroits en même temps que
les lobes secondaires sont plus petits quand le nombre d'éléments du réseau
augmente.
20
Figure 2.6: Réseau planaire [6]
M
(2.21)
X
AFx1 = Im ej(m−1)(kdx sin θ cos φ+βx ) ,
m=1
21
N
" M
#
(2.22)
X X
AF = In Im ej(m−1)(kdx sin θ sin φ+βx ) ej(n−1)(kdy sin θ cos φ+βy ) .
n=1 m=1
M N
(2.23)
X X
j(m−1)(kdx sin θ cos φ+βx )
AF = I0 e × ej(n−1)(kdy sin θ sin φ+βy ) .
m=1 n=1
ψx ψy
1 sin M 2 1 sin N 2
AFn (θ, φ) = . N
, (2.24)
M ψx ψy
sin sin
2 2
avec:
22
βx = kdx sin θ0 cosφ0 , (2.27)
βy dx
tan φ0 = , (2.29)
βx dy
s 2 2
βx βy
sin θ0 = ± + . (2.30)
kdx kdy
Pour un réseau planaire, la direction du lobe principal est contrôlée par les
déphasages βx et βy tandis que la largeur du lobe principal et l'abaissement
des niveaux des lobes secondaires sont contrôlés par les amplitudes des dif-
férentes excitations appliquées aux diérents éléments du réseau.
23
Figure 2.7: Réseau circulaire [6]
Le facteur de réseau pour un tel réseau est exprimé par la formule [6]:
N
(2.31)
X
AF (θ, φ) = In ej(ka sin θcos(φ−φn )+αn ) ,
n=1
avec φn = 2π n/N.
24
Chapter 3
25
Le motif est le plus petit groupe de cellules utilisant une et une seule fois
l'ensemble des fréquences utilisées pour couvrir une zone. Pour justement
minimiser cette interférence co-canal, les cellules utilisant la même fréquence
sont susamment éloignées. La distance entre deux cellules utilisant la même
fréquence est appelée distance de réutilisation et est notée D. Le nombre de
cellules d'un motif est appelé taille du motif et est noté K. Si on appelle R
le rayon d'une cellule, la relation entre la distance de réutilisation et la taille
du motif est donnée par la relation [3]:
√
R = D 3K. (3.1)
Cette disposition permet qu'une même fréquence soit utilisée par chaque
26
antenne en évitant ainsi des interférences. On pourrait utiliser plusieurs an-
tennes de cette manière pour répondre à l'augmentation du nombre d'utilisateurs.
Ceci est l'un des problèmes auxquels les antennes intelligentes apportent une
solution.
Les antennes intelligentes sont constituées par des réseaux d'antennes
interconnectées électriquement auxquels on associe des unités de traitement
appelés DSP (Digital Signal Processing). L'antenne en elle même n'est pas
intelligente, mais c'est le dispositif de traitement qui lui est associé qui la
rend intelligente.
En réception, les signaux reçus par les diérents capteurs du réseau
d'antennes et les diérents bruits sont supprimés. Ces diérents signaux
sont traités et sommés après avoir appliqué des poids à ces signaux pour la
réception du signal optimal.
27
Figure 3.4: Antenne intelligente en émission [8]
28
Figure 3.5: Antenne omnidirectionnelle (à droite) et intelligente (à gauche) [9]
physique des antennes au sein du réseau d'antennes, dans le cas des antennes
adaptatives, il s'agit plutôt d'utiliser des algorithmes qui sont implémentés
dans les DSP pour la formation des faisceaux.
Les débuts des antennes intelligentes remontent à la n des années 1950
avec le développement des antennes adaptatives basées sur les réseaux d'antennes.
C'est Van Atta (Van Atta, 1959) qui est à l'origine du terme "adaptive ar-
rays" [20]. Le 8 juin 1955, il soumet un brevet sur l'invention d'un réecteur
qui a la particularité que le signal retransmis présente un maximum de puis-
sance vers la direction d'origine de l'onde plane. Le brevet lui est accordé
le 6 octobre 1959 [21]. En 1965 Howell et Applebaum (Applebaum, 1976)
développent un réducteur de lobe secondaire. En 1967 Widrow (Widrow et.
al, 1967) développe une antenne adaptative qui permet de diriger le lobe
principal vers la direction désirée et d'envoyer des signaux vers les sources
d'interférence pour les annuler [20].
Les antennes intelligentes ont dans un premier temps été utilisées pour
des applications militaires comme le radar, puis dans les télécommunications
par satellite pour la réutilisation des canaux de fréquences dans diérentes
zones géographiques. L'usage a été étendu dans les radiocommunications
xes (boucle radio locale) et enn dans les radiocommunications mobiles
29
pour améliorer la couverture, la capacité et l'ecacité spectrale [20].
Le premier système utilisant les antennes intelligentes commercialisé pour
les radiocommunications mobile est iBurst encore appelé HC-SDMA (High
Capacity Spatial Division Multiple Access). Il a été conçu par la société
ArrayComm. Ce système gure d'ailleurs dans les recommandations ITU-R
M.1678 et ITU-R M.1801 de l'UIT (Union internationale des Télécommu-
nications) [20]. Il est actuellement fabriqué et commercialisé par la société
Kyocera. Un autre système est en cours d'élaboration par la société Alvar-
ion. il s'agit du SentieM WP destiné aux réseaux WIMAX et qui va utiliser
le SDMA [20].
30
Figure 3.8: Exemple d'utilisation des faisceaux [7]
La matrice de Butler
Elle a été inventée en 1961 par Jesse Butler et Ralph Lowe. Elle comporte N
ports d'entrée et N ports de sortie qui commandent N éléments rayonnants
et produit N faisceaux orthogonaux diérents. Le nombre N doit être une
31
puissance entière de 2 (N = 2n). Elle est également composée de coupleurs
et de déphaseurs. La matrice de Butler est la plus répandue et est utilisée
dans les télécommunications satellitaires (le cas d'INMARSAT-3), le GSM.
• Les faisceaux produits ont une largeur étroite et une bonne directivité.
32
• Le pointage et l'ouverture à mi-puissance du faisceau varient avec la
fréquence.
La matrice de Blass
La matrice de Blass est composée d'un réseau de N éléments rayonnants
excités en série par M lignes d'alimentation. Des coupleurs directionnels
sont positionnés à chaque intersection. Elle permet d'obtenir M faisceaux.
33
Inconvénients de la matrice de Blass [10]
• La conception devient complexe avec un nombre d'éléments de réseau
et/ou d'entrée important. Dans ce cas, le nombre de coupleurs devient
aussi important.
La matrice de Nolen
La matrice de Nolen a été proposée en 1965 par Nolen dans son rapport de
thèse. Elle combine les caractéristiques de la matrice de Butler (orthogonal-
ité des lois d'alimentation et caractère sans pertes ) et la matrice de Blass
(topologie et exibilité ). Elle comporte M ports d'entrée et N ports de sor-
tie. Comme les matrices de Butler et de Blass, elle comporte également des
coupleurs directionnels et des déphaseurs xes.
34
Le fonctionnement de ces antennes est semblable au fonctionnement de
la fonction auditive de l'homme. En eet, pour produire un diagramme
de rayonnement avec le lobe principal dirigé vers une direction déterminée,
les directions d'arrivée des diérents signaux (en anglais DOA pour Direc-
tion of arrival)sont préalablement calculées. Ces signaux sont composés des
brouilleurs, des signaux utiles issus des trajets multiples.
Les systèmes à antennes adaptatives grâce aux dispositifs de calcul et de
traitement permettent d'ignorer les brouilleurs et de combiner tous les sig-
naux issus des trajets multiples et de produire un diagramme de rayonnement
adapté à l'environnement. Même si les utilisateurs sont en déplacement, les
diagrammes de rayonnement sont modiés pour s'adapter à l'évolution de
l'environnement.
35
La méthode MUSIC est l'une des méthodes les plus utilisées. Les sig-
naux reçus des diérents éléments du réseau constituent les composantes du
signal et sont supposées ponctuelles et spatialement cohérentes. La méthode
MUSIC se base sur la décomposition en éléments propres de la matrice de
covariance qui est dénie, non négative et hermitienne.
La méthode ESPRIT est une méthode qui ne s'applique qu'à des réseaux
qui sont invariants par translation. C'est le cas notamment des réseaux
linéaires et régulièrement espacés. Une fois les directions d'arrivée des sig-
naux connues, la formation des faisceaux se fait comme nous l'avons vu
dans la partie réservée au réseaux d'antennes en calculant les amplitudes
d'excitation et les déphasages à appliquer aux diérents éléments rayonnants.
Le signal résultant est une combinaison linéaire des signaux reçus au niveau
des éléments du réseau. Les déphasages permettent d'orienter le lobe prin-
cipal du diagramme de rayonnement tandis que les amplitudes d'excitation
permettent de réduire les lobes secondaires.
36
maximum. Plusieurs méthodes existent parmi lesquelles les méthodes an-
alytiques (Taylor, Fourrier, DolphChebyshev), les méthodes polynomiales
(Elliot), la technique de Madsen, les méthodes d'optimisations linéaires, la
méthode de projection successives [14] ou encore l'utilisation d'algorithmes
d'optimisation.
Il existe trois grands groupes d'algorithmes pour la formation du dia-
gramme de rayonnement dans le cas des antennes adaptatives [7] :
37
Bibliography
[8] Ivica Stevanovi'c, Anja Skrivervik, and Juan R. Mosig. Smart antenna
systems for mobile communications. Technical report, Ecole Polytech-
nique Fédérale de Lausanne, January 2003.
38
[9] Carl B. Dietrich and Jr. Adaptive Arrays and Diversity Antenna Con-
gurations for Handheld Wireless Communication Terminals. PhD the-
sis, Virginia Polytechnic Institute and State University, 2000.
39
[17] Olivier Vaillancourt. Introduction aux algorithmes génétiques. Techni-
cal report.
[25] Li Zhang, Yong-Chang Jiao, Bo Chen, and Hong Li. Orthogonal ge-
netic algorithm for planar thinned array designs. Hindawi Publishing
Corporation, 2012.
[26] Feng-Ge Hu, Jian-Hua Zhang, and Li-Ye Fang. Sparse planar retrodi-
rective antenna array using improved adaptive genetic algorithm.
JOURNAL OF ELECTRONIC SCIENCE AND TECHNOLOGY,
SEPTEMBER 2011.
40