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AVANT-PROPOS............................................................................................................................................................ ii
DEDICACE....................................................................................................................................................................... iii
REMERCIEMENTS..................................................................................................................................................... iv
LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS....................................................................................................... v
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................................................ 1
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL.....................................................................3
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE..................................................................3
CHAPITRE II : CADRE CONCEPTUEL................................................................................................................. 8
DEUXIEME PARTIE : CADRE ANALYTIQUE..................................................................................................... 15
CHAPITRE I : PRESENTATION ET ANALYSE DE LA PERFORMANCE DE L’ENTREPRISE (LA
POSTE).......................................................................................................................................................................... 15
CHAPITRE II : ANALYSE DES PRATIQUES DE L’ENTREPRISE (LA POSTE).................................31
CONCLUSION GENERALE................................................................................................................................... 35
BIBLIOGRAPHIE.............................................................................................................................................................. a
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AVANT-PROPOS
HEMI est une école de formation professionnelle créée en 2014 par des jeunes cadres
professionnels dotés d’une expérience dans le domaine de l’enseignement supérieur, elle est
reconnue par l’Etat du Sénégal.
Les principes atouts demeurent la qualité de ses enseignements due à l’expérience scientifique
et pédagogique mais aussi à l’expertise avérée de nos professeurs à la diversité de nos
formations et à la multiplicité des partenaires tissés avec les entreprises du secteur privé et
parapublic.
Ainsi la formation devient l’une des solutions permettant une augmentation de la productivité
de la main d’œuvre et constitue l’un des pivots du développement économique d’un pays.
Depuis 2014 elle présente un bilan de performance global équilibré sur les dimensions
administratives pédagogiques et professionnelle.
Son objectif premier est de faire à ses étudiants des futurs cadres devenir maitre de leur avenir
et excellent dans le monde professionnel. A cet usage HEMI est devenue l’une des écoles de
l’enseignement supérieur qui propose aux étudiants un corps professoral très expérimenté et
de diverses compétences composées des universités et de professionnels agrès.
HEMI est une véritable chance pour ses étudiants et une réelle opportunité pour ses
partenaires.
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DEDICACE
Il est naturel que mes pensées les plus profondes aillent vers mon défunt père, (Amadou
Moussa BA) paix à son âme, à qui je dois la vie, qu’il sache que l’amour qu’il m’a donné
continu de m’aider et me permet d’envisager l’avenir comme un défi, un espace de pensées,
de réflexion et de difficultés et d’une part essentielle de ma personnalité. Ainsi je termine
sans oublier ma mère, (Coumba Dackel BARRY) longue à elle, tous les membres de ma
famille frères et sœurs, mes amis(es) et mes camarades qui m’ont poussé et motivé dans ma
carrière d’études.
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REMERCIEMENTS
Mes sincères et profonds remerciements vont à l’adresse de tous ceux qui ont contribué de ma
par leur soutien matériel, finance ou moral à la réalisation de ce présent mémoire. A monsieur
GASSAMA, mon encadreur et professeur à HEMI, pour sa patience, sa disponibilité et
surtout ses judicieux conseils qui m’ont contribué à alimenter ma réflexion. Je remercie
également à toute l’équipe pédagogique de HEMI et les intervenants professionnels
responsables à ma formation pour avoir assuré la partie théorique de celle-ci. Mes
remerciements distinguent à l’endroit des responsables de l’administration pour leur
coopération et leur participation dans l’obtention des informations importantes de ce
document.
A tous ceux dont les noms ne sont pas mentionnés mais le mérite est infiniment grand.
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LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS
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INTRODUCTION GENERALE
Qu’elle soit publique ou privée, grande ou petite, Sénégalaise ou étrangère ; toute organisation
connait des flux financiers en encaissement ou en décaissement nécessitant un contrôle
quotidien. De résultante, chaque organisation adopte la gestion de trésorerie comme un
fondement principal afin de bien gérer ses flux, prévoir les déficits et les excédents, maintenir
la croissance, contrôler les encaissements et les décaissements, et assurer sa solvabilité et sa
rentabilité pour une courte périodicité.
Ainsi chaque entité tient à se performer dans la gestion de ses disponibilités dans le but de
minimiser les risques des pressions financières auxquelles pourra-t-elles être exposé. Et donc,
gérer sa trésorerie, c’est être en permanence en prise directe avec ses flux réels et
prévisionnels, entrants et sortants ; et avec ses partenaires tels que : les banques, les
actionnaires et investisseurs pour pouvoir effectuer rapidement les ajustements nécessaires.
En tout, c’est tout anticiper !
Dans cette optique notre étude s’articulera autour de deux parties dont la première traitera de
cadres théorique et méthodologique tandis que la deuxième sera consacrée au cadre
analytique dans laquelle nous présenterons de façon principale l’entreprise (la poste) suivi une
présentation des résultats et afin dégager la performance de celle-ci.
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL
GESTION : découle du verbe gérer, qui signifie prendre aujourd’hui des décisions qui
engagent l’entreprise pour demain, cela suppose que toute décision soit précédée par une
prévision. Il s’agit d’imaginer quel pourra être l’état probable de l’entreprise dans un futur
plus ou moins lointain du fait des décisions à prendre.
TRESORERIE : elle désigne l’ensemble des moyens de financement liquide ou à court terme
dont dispose l’entreprise pour faire face à ses dépenses de toute nature : encaisses, crédit
bancaire à court terme.
De ce fait, on peut en déduire que la gestion de trésorerie consiste à prendre aujourd’hui des
décisions en matière des moyens de financement, qui engage l’entreprise pour demain.
Cependant, certains objectifs sont fixés autour desquels se déroulera notre recherche.
1. Objectif général
Notre étude a pour objectif général d’examiner l’importance de gestion de la trésorerie pour
une bonne cause de la gestion d’une entreprise et de montrer l’impact considérable que peut
avoir sur la rentabilité d’une entreprise.
2. Objectifs spécifiques
Les objectifs spécifiques dans le cadre de ce mémoire sont :
2. Hypothèses spécifiques
L’enjeu de la gestion de trésorerie est tout simplement la survie de l’entreprise ; en plus
l’entreprise doit disposer certaines ressources suffisantes afin de pouvoir faire face à ses
engagements financiers et en fin celle-ci doit encore maintenir un certain niveau de trésorerie.
À défaut de cela elle sera dans une situation de cessation de paiement et sera éventuellement
liquidée.
V. REVUE DE LA LITTÉRATURE
La gestion de la trésorerie a été longtemps marginalisée et considérée comme une fonction
annexe au sein des entreprises. En effet, la plupart de ces dernières ne disposait pas d’un
système de gestion de trésorerie performant, même aux États-Unis, ce qui conduisait les
entreprises à un état de sur liquidité.
Ces éléments ont amplifié le poids du résultat financier dans la formation des marges
dégagées par l’exploitation. Les entreprises ont dès lors développé des instruments spécialisés
dans la gestion de leurs résultats financiers, en particulier dans la recherche d’une
optimisation de leur gestion trésorerie. La gestion de trésorerie est devenue alors une mission
essentielle pour la survie de toute entreprise. Elle est donc un domaine très sensible que l’on
doit gérer quotidiennement. En effet, le gestionnaire de trésorerie grâce aux outils et à la
stratégie dont il dispose aujourd’hui, doit combiner les contraintes qui rendent les choses plus
complexes. A la maitrise des échéances sociales et fiscales, s’ajoute, entre autre, la
planification des paiements fournisseurs, le climat de confiance à instaurer avec les banquiers,
les prévisions de l’activité de l’entreprise et la disponibilité de fonds propres suffisants.
SECTION 2 : CADRE MEHODOLOGIQUE
I. OUTILS D’INVESTIGATION
Compte tenu de nos moyens très limités et des difficultés d’obtenir un entretien avec les
responsables de la poste et des acteurs de la finance, nous avons utilisé plusieurs outils de
collecte dans le but de recueil d’opinion dont les thèses gravitent autour du financement des
entreprises du Sénégal objet de notre étude et de notre recherche. Par la suite certaines
collectes peuvent être dégagées.
La gestion de la trésorerie est l’axe principal de la gestion financière à court terme. Elle a
commencé à prendre une véritable dimension dans les entreprises. Du fait qu’elle doit
intéresser tous les membres de l’entreprise en représentant un reflet de sa survie. De la sorte
ce chapitre traite les concepts nécessaires à la gestion de trésorerie (son importance et ses
objectifs) et présente le profil du gérant de la trésorerie ainsi que son environnement interne et
externe.
I. CONCEPT DE BASE
La gestion de trésorerie étant un domaine de la gestion financière détient une place importante
dans l’entreprise. Elle représente un indicateur de la santé économique d’entreprise et mesure
la conséquence des décisions financières et commerciales prises par cette dernière.
D’une certaine manière, la gestion de trésorerie cible la garantie des trois points précisés si
dessus devant des facteurs qui nécessitent une telle gestion (la hausse des taux d’intérêt ; des
fluctuations économiques ; l’insuffisance des fonds propres ; risques de chance ; etc.)
1. Le trésorier
Avant de s’approfondir dans l’étude de ce système financier, il est préférable de situer sa
fonction au sein de l’environnement de l’entreprise, interne ou externe qu’il soit et découvrir
le rôle ainsi que la fonction du responsable de tel système.
Le trésorier cherche les placements les plus intéressants et les moins couteux. Pour cela, il
est en relation directe avec les banques.
Le trésorier est aussi amené à gérer des risques de change et de taux. Il prend des
décisions de couverture en ayant recours aux instruments financiers les plus adaptés au
besoin de l’entreprise, en relation avec les intermédiaires financiers.
Le trésorier travaille beaucoup sur le court terme, mais peut également participer à la
définition d’une politique de financement à moyen terme en relation avec le directeur
financier.
Cependant et avant tout, le métier du trésorier est un risque humain, puisque les relations sont
impérativement des relations de confiance. Or, cette dernière se mérite.
En plus dans tous les cas : la rigueur, la méthode, le calme, la vigilance, voir un certain
flegme, sont indispensables face à l’agitation des marchés. Pour ce fait, le trésorier
d’entreprise se doit de bien posséder les trois réflexes :
Enfin, il ne doit jamais oublier que dans son métier seul un travail préparatoire et un suivi
permanent sont payants.
Directeur général
a. La comptabilité :
Entre le trésorier et la comptabilité existe un contact quotidien ; puisqu’elle est considérée
parmi les fournisseurs du trésorier. Le comptable lui offre les informations sur les flux
financiers réels ou prévisionnels à travers des documents tels les balances clients et
fournisseurs. Ces dernières permettent au trésorier d’agir continuellement sur les délais clients
et fournisseurs, choisir et modifier les moyens de paiement afin d’en réduire les couts et d’en
supprimer les aléas.
b. Le contrôle de gestion :
La fiabilité de la gestion prévisionnelle de la trésorerie repose en partie sur celle du contrôle
de gestion. Les documents établis par ce département (budget, estimations mensuelles,
comparatifs trimestriels) facilitent catégoriquement la préparation des prévisions de trésorerie.
c. La direction générale :
Le trésorier présente à la direction générale des éléments de synthèses permettant à cette
dernière de fixer le cadre de travail, comprendre et analyser les opérations. A l’usage de ce
fait, il faut tâcher à éviter le retour en arrière en maintenant l’échange avec la direction
générale.
2. Environnement extérieur de l’entreprise :
a. Les intermédiaires financiers :
Pour répondre à ces demandes de financement et de placement, le trésorier fait appel au
marché des banques et des sociétés de bourse. A cet effet, ces interlocuteurs représentent les
intermédiaires avec qui il a de plus en plus de contact au sein de son environnement externe.
Cependant le trésorier doit être en permanence en relation avec les acteurs de son
environnement interne et externe, vu que la plupart de ses décisions dépendront des acteurs de
son environnement. De ce fait, il doit maintenir de bonnes relations pour pouvoir disposer des
avantages qu’ils offrent.
C cette approche se définit par une lecture horizontale du bilan en vue de comparer ses masses
et de rassurer l’équilibre financier de l’entreprise. En effet, ce prince stipule que les emplois
permanents doivent être financés par des ressources permanentes. Autrement dit les
financements permanents (capitaux et dettes à long terme) doivent être supérieurs à l’actif
immobilisés. Le reliquat dégagé s’appelle Fonds de Roulement qui doit couvrir au moins une
partie du Besoin en Fonds de Roulement (différentiel entre actif et passif circulants) pour
qu’il n’y aurait pas de besoins de trésorerie. Cette analyse statique implique l’étude des trois
masses du bilan :
Les capitaux permanents correspondent aux capitaux propres et des dettes à long et à moyen
terme.
Pour assurer la performance de son cycle d’exploitation, l’entreprise est amenée à financer les
composants de son actif circulant par ses fournisseurs. Et donc le besoin en fonds de
roulement dépend des délais de stockage, de la nature du cycle de production ou
d’exploitation, de la durée du crédit fournisseur et du crédit client.
1. HISTORIQUE DE LA POSTE
Au profil de notre recherche, l’histoire de la poste au Sénégal va de 1893 à 2006.
2. MISSION DE LA POSTE
La loi N° 2006-01 du 04 janvier 2006 portant Code des Postes expose les différentes missions
de la Poste :
L’exploitation du secteur postal est assurée par le Directeur Général qui est assisté dans ses
taches de conception, de contrôle et de gestion par des directeurs qui agissent sur son autorité.
Elle est chargée de la gestion et de l’exploitation du réseau. Elle gère les bureaux de la poste
les centres spécialisés, les centres de tri en développement des courriers, des centres de colis
postaux, des paquets postaux et des centres de contrôle des bureaux.
Elle assure la gestion du centre national d’épargne et le centre des chèques postaux ; la
gestion para bancaire de la poste à travers la caisse d’épargne et les centres de chèques
postaux.
Cette direction planifie, dirige et contrôle les ressources humaines en vue de bien répondre
aux besoins de l’entreprise en termes de quantité, qualité et de rendement du personnel.
Elle est chargée d’organiser et de suivre de très près les exercices provenant des services
auxquels, elle est soumise. Elle comprend les départements financiers et comptables. Elle met
en œuvre les grandes orientations financières de la société et doit recevoir un système de
gestion dont l’objectif est de permettre la production efficace.
Elle a pour mission d’inspecter et de vérifier les différentes caisses des receveurs des bureaux
et centres postaux, contrôle la qualité de l’exploitation sur le site. Elle assure également
l’audit interne dans les différents domaines de la gestion postale.
La Direction du Marketing et de la Communication (DMC)
Elle est chargée de mettre en œuvre tout ce qui est nécessaire pour améliorer l’image de
marque et de notoriété des produits, des services postaux et de la poste en général.
Le contrôle s’entend ici comme, un ensemble de procédure et d’action mise en œuvre sous
forme provisionnelle pour optimiser l’utilisation des ressources de l’entreprise.
Elle est de mener diverses études et de conduire les projets de développement du groupe.
La Poste Mobile se positionne comme une offre accessible et très avantageuse et qui répond
aux besoins de communiquer des populations à revenus modestes. Elle propose des services
avantageux pour tous types de clients : les fonctionnaires de l’Etat (médecin, militaire…) et
pour les professionnels avec des formules (téléphone, internet, voix et messages).
La Poste Mobile fonctionne avec la technologie GSM et s’appuiera sur la qualité des
infrastructures du réseau de Tigo pour assurer une large couverture du territoire sénégalais.
La Poste souhaite ainsi diversifier sa gamme de produits et se lancer dans l’ère du numérique
avec l’intégration des TICS.
Organigramme
Directeur
Général
DCP DMT DRH DFC DIPA DMC DCG DSI DEP DPM
b. Fonctionnement
Description de ces directions :
L’Assemblée Générale ;
Le Conseil d’Administration dirigé par un Président en exercice à titre principal et
résidentiel ;
La Direction Générale dirigé par un Directeur Général nommé par un décret.
La Poste assume et exerce ses missions en jouant un rôle important sur le plan économique,
financier, social et culturel, avec la concurrence de plus en plus forte et toujours sous
contrainte sujétion de services publics notamment :
Pour tirer un meilleur profit des avantages qui lui octroie son statut de société nationale, en
tenant compte des contraintes du service public, la Poste a élaboré un plan stratégique de
développement face à une concurrence qui s’est exacerbée avec la libération du secteur. Le
secteur postal a connu de grandes mutations sur le plan institutionnel dû à l’évolution de
l’environnement. L’exploitation du secteur postal est assurée par le Directeur Général qui est
assisté dans taches de conception, de contrôle et de gestion par des Directeurs qui agissent
sous son autorité. Ceux-ci sont nommés par le ministère des Postes sur proposition du
Directeur Général.
Le Directeur Général est nommé par décret, sur proposition du conseil d’administration et
après avis du ministère chargé des Postes. Il assure la gestion régionale de la société et veille à
l’exécution des décisions prises par les organes délibérants et des autorités tutelles. Il assure
également sous sa responsabilité, la gestion des affaires sociales et est investi des pouvoirs les
plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la société. Il nomme et évoque tous les
employés de la société et détermine leur rétribution fixe et proportionnelle aux bénéfices.
Les ressources humaines de la poste sont l’ensemble des salariés de tous statuts (ouvriers ;
employés ; cadres) appartenant à l’organisation mais aussi et de plus en plus liées à elle les
rapports de sujétion (ainsi, les prestataires extérieures ou sous-traitants sont considérés
comme faisant partie de fait du périmètre des ressources humaines de l’entreprise).
Dans un premier temps, cette fonction est étendue dans une perspective opérationnelle. Il
s’agit d’administrer un personnel qui peut être numériquement important et reparti en
différent niveaux de hiérarchie ou de qualification : ( gestion de la paie, droit du travail,
contrat de travail etc.).
Dans un second temps, la fonction acquiert une dimension plus fonctionnelle. Il s’agit
d’améliorer la communication transversale entre services et processus et de mettre en œuvre
un développement des salariés à l’intérieur de l’entreprise (gestion des carrières, gestion
prévisionnelle des emplois et des compétences GPEC, recrutement (sélection), formation,
etc.).
Ainsi tous les envois recommandés sont issus une assurance par suivi à l’aide d’un cote à
barre qui permet de vérifier le statut des courriers à destination ou à réception.
c. Les ressources financières
Ce département est chargé aussi, sous l’autorité du Directeur des Finances et de la
Comptabilité, de la gestion de trésorerie ainsi que des études financières et des transferts de
fonds. Ses principales tâches sont : le suivi des comptes bancaires, CCP, trésor, les
placements et investissements financiers, le règlement des dépenses, le suivi de l’encaisse des
bureaux de Poste et centres, la gestion des fonds de roulement, la gestion du portefeuille, le
paiement par billetage des salaires de la Direction Générale, le paiement des prestations
familiales, la gestion des dépenses d’organisation de colonies, conférences, séminaires, etc…
Pour la réalisation de ces missions, le Département des finances est assisté de deux (2)
subdivisions : la subdivision de la trésorerie et de subdivision des études financières et des
transferts de fonds. La subdivision de la trésorerie est chargées de toutes les tâches relatives à
la trésorerie de l’entreprise et celles des études financières et des transferts de fonds est
chargées de toutes les tâches relatives aux études financières de l’entreprise ainsi que des
transferts de fonds.
Ce Département a été mis en place par ce qu’il a été jugé important d’avoir une structure qui
gère la trésorerie de la S.N La POSTE vue l’importance des flux financiers et des transferts
d’argent que draine cette société.
Les différents flux financiers que draine la S.N La POSTE peuvent être regroupés en deux
(02) grandes catégories que sont les entrées et les sorties d’argent.
Les entrées sont constituées essentiellement :
- Des dépenses courantes (paiement des factures fournisseurs, paiement de baux etc…°
- Des dépenses de personnels (salaires, aides, charges sociales…) ;
- Des paiements de toutes sortes aux Administrations Postales ;
- Des paiements des transferts électroniques d’argent, paiement de mandats ;
- Des paiements des pensions (IPRESS et BRED).
Organigramme de Département des Finances
Département
des Finances
6. L’ENVIRONNEMENT DE L’ENTRPRISE
a. Le macro-environnement
a.1. Cadre juridique
La POSTE est une société nationale qui est régie par les textes suivants :
- L’ordonnance N°60-20 du 30 octobre 1960, portant création de l’office des postes et des
télécommunications, modifiée par la loi N°85-35 du 23 juillet 1985, instituant l’office
des postes et de la caisse d’épargne ;
- Loi N°87-810 du 22 juin 1987, fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de
l’office des postes et de la caisse d’épargne ;
- Loi N°90-07 du 26 juillet 1990, relative à l’organisation et au contrôle des entreprises
du secteur parapublic ;
- Loi N° 95-24 du 29 aout 1995, relative à la création de la société nationale de la Poste ;
- Décret N°95-1067 du 27 novembre 1995 portant approbation des statuts de la société
nationale de la Poste.
Ces différents textes accordent à la Poste une autonomie de gestion avec l’instauration d’un
système de contrôle à posteriori, une plus grande souplesse de modification des
organigrammes et la mise en place d’une commission interne de dépouillement des marchés.
La SN Poste est une grande entreprise ce qui explique qu’elle effectue beaucoup de dépenses.
Les charges passent de 18 062 837 000 à 19 277 037 000 soit une augmentation de
1 214 200 000 en valeur absolue et 7% en valeur relative. Cette hausse est due aux :
b. Le micro-environnement
La population sénégalaise ressent divers besoins. Les ménages, les sociétés, les
administrations, les institutions, bref les agents économiques ressentent le besoin de
communiquer entre eux, avec leurs proches, leur correspondance…, de communiquer aussi
avec l’extérieur. Ils ont besoin non seulement d’envoyer et de recevoir du courrier, des colis et
paquets, de transfert de l’argent, d’effectuer la vente et la livraison en ligne mais aussi
certaines sociétés non financière confient leur communication à des entreprises influentes
comme la Poste. D’où la multiplicité des clients de la SN Poste. Les revenus de celle-ci
dépendent du pouvoir d’achats de ses clients. De plus une économie ne doit pas être
introvertie ; elle doit être communiquée à l’extérieur, s’ouvrir au reste du monde. La SN
POSTE est là pour assouvir ces besoins en fournissant des produits et des services de la
population sénégalaise. Parmi ses nombreux clients nous pouvons citer : LA SENELEC, LA
SDE, LA SONATEL pour les services de livraison de leur facture, CANAL, CSS,
PHARMACIE, BANQUE ISLAMIQUE, BHS, ECOBANK, BANQUE ATLANTIQUE,
SGBS… .
a.2. Les fournisseurs
Comme toute entreprise la SN POSTE a plusieurs fournisseurs. Sans eux la Poste ne pourrait
réaliser certains de leurs services. Ils participent au bon fonctionnement de celle-ci. On peut
noter que la plupart des clients de la Poste constituent aussi la plupart de ses fournisseurs car
nous retrouvons la SENELEC pour l’alimentation en électricité, la SDE pour la fourniture
d’eau, la SONATEL pour la télécommunication. Puisqu’elle est implantée un peu partout au
Sénégal, la POSTE dispose de Directions Régionales des Postes (DRP). Ils sont au nombre de
8 :
La DRP de Dakar
La DRP de Thiès
La DRP de Saint Louis
La DRP de Kaolack
La DRP de Matam
La DRP de Ziguinchor
La DRP de Tambacounda
La DRP de Louga
La POSTE produit plusieurs services mais son cœur de métier c’est la collecte, le traitement,
l’acheminement et la distribution du courrier. Pour l’envoi du courrier, la POSTE est
principalement concurrencée par DHL. Le sigle DHL correspond aux initiales des fondateurs
Adrian Dalsey, Larry Hillblom, Robert Lynn. C’est une filiale de DEUTSHE POST DHL
(société mère) dont le siège se trouve en Allemagne. Elle est spécialisée dans le courrier et
les activités de Transport et Logistique et emploie plus de 485 000 employés. On a aussi TEX
COURRIER (Transe Express Courrier) spécialiste au Sénégal dans la collecte et la
distribution de courrier et colis express sur le national et l’international.
Tous ces concurrents ont autant d’envergure que la POSTE. Une stratégie de différenciation
et un bon positionnement devra être mise en place pour cde se différencier de la concurrence.
La POSTE devra être très complétive (stratégie de diminution des prix par exemple).
SECTION 2 : ANALYSE DE LA PERFORMANCE
Comme étant le 1er réseau de distribution du Sénégal, la POSTE est une société nationale à
caractère commercial qui a pour but d’assurer un service public de qualité. Les mutations
survenues dans l’environnement commercial ont rendu propices l’innovation et l’intégration
des Tics afin d’enrichir sa gamme de produits et services. La POSTE s’est constituée en
groupe avec la création, le 1er janvier 2006, de deux (02) filiales EMS et POSTEFINANCES
qui permettent de déterminer la performance de la POSTE.
Le service EMS constitue le plus rapide des services postaux par moyens physiques. Il
consiste en la collecte, au transport et à la distribution garantie dans de très courts délais des
correspondances, documents ou marchandises. EMS SENEGAL est un agent de fret agrée par
l’IATA, membre de la FIATA et représentant de TNT au Sénégal. C’est aussi une agence de
voyage membre du Syndicat des Agences de Voyage et de Tourisme du Sénégal (SAVTS).
EMS SENEGAL est présent dans plus de 145 localités du Sénégal à travers tous les bureaux
de poste et expédie vers 220 pays et 800 000 villes dans le monde.
2. POSTEFINANCES :
La filiale POSTEFINANCES au capital 250 000 000 de FCFA siège à l’avenue Malick SY,
immeuble des colis postaux : elle assure un service financier de proximité. Ses principaux
produits et services sont : le compte d’épargne, le compte courant postal, la domiciliation de
salaire, les virements bancaires et postaux et le compte salaire, etc.
En un mot la création d’une structure autonome dédiée à la gestion des services de chèques
postaux et de Caisse d’Epargne est justifiée par la volonté de l’Etat des services financiers de
base de meilleure qualité et plus accessible pour les populations.
POSTEFINANCES, filiale à 87% du groupe la POSTE a démarré ses activités le 02 janvier
2006. A côté des services financiers classiques de la POSTE (compte courant postal, compte
caisse d’épargne) dont elle a hérité de la POSTE, cette institution financière non bancaire est
en train d’élargir sa gamme de produits vers ceux de la banque, de l’assurance et de
l’automobile.
CHAPITRE II : ANALYSE DES PRATIQUES DE L’ENTREPRISE (LA POSTE)
Ceci nous a permis de poursuivre nos investissements dans notre outil industriel, la
diversification de nos activités, notre développement à l’international et la formation de nos
collaborateurs.
La Poste, seul opérateur postal neutre en carbone depuis 2012, porte ses engagements
ambitieux en matière de responsabilité environnementale, sociale et sociétale. L’année 2019 a
été fondatrice pour l’avenir de notre groupe avec les différentes étapes franchies dans le
rapprochement La Poste / Caisse de Dépôt et la Banque Postale / CNP Assurance.
L’ensemble de ces résultats est le fruit de l’engagement quotidien des postières et des postiers.
En 2020, le Groupe la Poste poursuit sa transformation et lance dès aujourd’hui une grande
démarche participative afin de construire son nouveau plan stratégique « La Poste ».
Au 1er janvier 2019, la norme IFRS 16, relative aux contrats de location, est entrée en vigueur,
se traduisant par la comptabilisation à l’actif d’un droit d’utilisation amorti sur la durée du
contrat et au passif d’une dette de location égale aux loyers résiduels actualisés.
Le résultat d’exploitation consolidé du Groupe s’établit à 889 millions d’euros, stable par
rapport à 2018. À périmètre et change constants et hors impact IFRS, il s’inscrit en baisse de
96 millions d’euros, le résultat net part du Groupe s’établit à822 millions d’euros, en
croissance de 24 millions d’euros. Son évolution résulte principalement de celles, favorables,
du résultat financier (en amélioration de 21 millions d’euros IFRS 16).
- Blocage de certains sites pour empêcher aux agents de faire autre chose que leur
travail ;
- Bonne communication entre agents ;
- Vérification des données très accentuées ;
- Sécuriser le travail de toute personne grâce à une caméra de surveillance ;
- La mise en place téléphonique dans tous les bureaux de Poste pour faciliter la
communication immédiate ;
- La disponibilité de transport (voitures, moto, etc….) 24h//24h ;
- Solliciter aux clients à leurs demandes (argents, informations…).
2. Les faiblesses de la Poste
La Poste engendre certaines faiblesses qui lui empêchent de bien satisfaire aux besoins
immédiats. Ses fréquentes faiblesses sont :
En clair, la gestion de trésorerie est une gestion d’anticipation, et non une gestion de
réactivité. Elle implique de comprendre parfaitement le cycle d’exploitation spécifique de
l’entreprise et de connaitre avec prévision ses principales échéances. Le plan de trésorerie doit
récapituler rigoureusement les prévisions d’encaissements et de décaissements afin de
permettre au trésorier d’anticiper les besoins de financement ou bien de placement. Cette
démarche implique de communiquer efficacement avec les différents services de l’entreprise
(commercial, achats, financiers), et permettra de gagner d’adhésion de son banquier en cas de
demande de financements.
En réalité, il s’avère que l’optimal théorique d’une trésorerie « zéro » est difficilement
réalisable en entreprise. D’une part, l’entreprise doit maintenir un solde minimal qui va venir
amortir les décaissements non prévus et les défaillances de paiements des clients. D’autre
part, il faudrait engager un trésorier « à plein temps » pour pouvoir gérer rigoureusement, au
jour le jour, les soldes des comptes de l’entreprise afin d’optimiser à100% la trésorerie.
Concernant le travail de gestion de risques, on identifie deux risques majeurs qui doivent être
couverts : le risque de défaillance clients (surtout en temps de crise) et le risque de change.
Finalement, c’est ainsi que s’achève notre mémoire, étudier un tel sujet permet de procurer
beaucoup de plaisir. En effet, celui-ci a aussi permis de découvrir sur le terrain que la Poste
reste une entreprise rentable, malgré les difficultés économiques actuelles, du fait qu’elle
présente un bilan progressif et positif de l’année 2019 et répond momentanément aux besoins
clientèles, tout en analysant ses forces et ses faiblesses.
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
AVANT-PROPOS............................................................................................................................................................ ii
DEDICACE....................................................................................................................................................................... iii
REMERCIEMENTS..................................................................................................................................................... iv
LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS....................................................................................................... v
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................................................ 1
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL.....................................................................3
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE..................................................................3
SECTION 1 : CADRE THEORIQUE................................................................................................................... 3
I. CONTEXTE ET PROBLEMATIQUE...................................................................................................... 3
II. DÉ FINITION DES CONCEPTS............................................................................................................... 4
III. OBJECTIFS DE LA RECHERCHE........................................................................................................... 4
1. Objectif général.................................................................................................................................. 4
2. Objectifs spécifiques........................................................................................................................ 4
IV. HYPOTHÈ SES DE LA RECHERCHE................................................................................................ 5
1. Hypothèse général............................................................................................................................ 5
2. Hypothèses spécifiques.................................................................................................................. 5
V. REVUE DE LA LITTÉ RATURE............................................................................................................... 5
SECTION 2 : CADRE MEHODOLOGIQUE..................................................................................................... 6
I. OUTILS D’INVESTIGATION................................................................................................................... 6
II. TECHNIQUE D’INVESTIGATION...................................................................................................... 6
III. DIFFICULTES RENCONTREES............................................................................................................. 7
CHAPITRE II : CADRE CONCEPTUEL................................................................................................................. 8
SECTION 1 : GESTION DE TRESORERIE...................................................................................................... 8
I. CONCEPT DE BASE................................................................................................................................... 8
1. Importance de la gestion de trésorerie :..............................................................................8
2. Objectifs de la gestion de trésorerie :..................................................................................... 8
1. Le trésorier.................................................................................................................................................... 9
a. Le rôle d’un trésorier au sein de l’entreprise :........................................................................9
b. La place du trésorier dans l’entreprise :................................................................................. 10
I. L’ENVIRONNEMENT DU TRÉSORIER AU SEIN D’UNE ENTREPRISE :...............11
1. L’environnement intérieur de l’entreprise :..................................................................................... 11
a. La comptabilité :............................................................................................................................... 11
b. Le contrôle de gestion :................................................................................................................... 11
c. La direction générale :.................................................................................................................... 11
2. Environnement extérieur de l’entreprise :........................................................................................ 12
a. Les intermédiaires financiers :.................................................................................................... 12
b. Les marchés financiers et le contexte économique :...........................................................12
SECTION 2 : METHODES DE CALCUL DE LA TRESORERIE.............................................................12
I. Le concept de fonds de roulement :................................................................................................ 13
II. LE CONCEPT DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT :........................................................13
III. LE CONCEPT DE TRÉ SORERIE :....................................................................................................... 13
DEUXIEME PARTIE : CADRE ANALYTIQUE..................................................................................................... 15
CHAPITRE I : PRESENTATION ET ANALYSE DE LA PERFORMANCE DE L’ENTREPRISE (LA
POSTE).......................................................................................................................................................................... 15
SECTION 1 : LA PRESENTATION DE L’ENTREPRISE.............................................................15
1. HISTORIQUE DE LA POSTE............................................................................................................ 15
2. MISSION DE LA POSTE..................................................................................................................... 15
3. ACTIVITES ET CAPITAL DE LA POSTE.................................................................................. 16
4. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA POSTE................................................17
a. ORGANISATION............................................................................................................................ 17
b. Fonctionnement................................................................................................................................. 19
5. LES RESSOURCES DE LA POSTE................................................................................................ 20
a. Les ressources humaines................................................................................................................ 20
b. Les ressources matérielles............................................................................................................. 21
c. Les ressources financières............................................................................................................. 22
6. L’ENVIRONNEMENT DE L’ENTRPRISE................................................................................... 24
a. Le macro-environnement............................................................................................................... 24
a.1. Cadre juridique................................................................................................................................. 24
a.2. Cadre économique........................................................................................................................... 25
a.3. Cadre social....................................................................................................................................... 26
b. Le micro-environnement................................................................................................................ 26
b.1. Les clients.......................................................................................................................................... 26
a.2. Les fournisseurs................................................................................................................................ 27
a.3. Les concurrents............................................................................................................................... 28
SECTION 2 : ANALYSE DE LA PERFORMANCE...........................................................................29
1. EMS SENEGAL: (Express Mail Service)........................................................................................ 29
2. POSTEFINANCES :............................................................................................................................... 29
CHAPITRE II : ANALYSE DES PRATIQUES DE L’ENTREPRISE (LA POSTE).................................31
SECTION 1 : PRESENTATION DES RESULTATS DES PRATIQUES DE
L’ENTREPRISE.................................................................................................................................................. 31
1. Les résultats 2019 du Groupe de la Poste......................................................................................... 31
2. Informations financières résumées au 31 décembre 2019...........................................................31
3. Résultats d’exploitation.......................................................................................................................... 33
SECTION 2 : DIAGNOSTIC ET ANALYSE DES PRATIQUES DE L’ENTREPRISE......33
1. Les forces de la Poste.............................................................................................................................. 33
2. Les faiblesses de la Poste....................................................................................................................... 34
CONCLUSION GENERALE................................................................................................................................... 35
BIBLIOGRAPHIE.............................................................................................................................................................. a