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C°
Y revenu disponible demande monnaie
S
Propension à demande titres
consommer
i nominal
C
propension marginale à consommer = c = ; 0<c<1
Y
/ revenu de Y => / C° de cY
S : résidu
demande de titres : fonction croissante du i nominal.
3 marchés : marché des biens, marché de la monnaie, marché des titres
C°
Co
Y (revenu)
Y–T=C+S
S = Y – T – C = Y – T – c (Y – t) – Co => S = (1 – c) (Y – T) – c
c s Y
c+s=1 <=> 1 S = s (Y – T) – Co
Y Y Y
I: comparer des flux à des dates différentes => actualiser les flux futurs ; flux de recettes actualisées
si flux recettes actualisés Ra > C le coût de l’investissement => I mis en œuvre.
rentabilité marginale du capital ou efficacité marginale du capital
rentabilité
marginale
du capital
taux d’intérêt
investissement
I dont rentabilité est supérieure au i sont mis en œuvre :
I = Ii i + I0
I
Ii = : propension marginale à investir (sensibilité de l’I au i) ; Ii < 0
i
I0 : I autonome
G: dépenses publiques, exogènes ; variable de contrôle
T : taxes ; une partie proportionnelle au revenu et une partie forfaitaire ; mais ici on suppose t = 0.
Niveau de revenu et de i qui assure l’équilibre sur le marché des biens (courbe IS)
équation d’équilibre sur le marché des biens : Y C I G (1)
C = c (Y – T) + Co (2)
I = Ii i + I0 (3)
T tY T0 (4)
Y (revenu)
\ i => / I => / Y => / S
Multiplicateur d’investissement
augmentation du revenu suite à une augmentation de l’I (I exogène) ; G = 0 et T = 0
Y=C+S
Y = demande globale = C + I
Y Co cY I 0
1
Y Co I 0
1 c
1
le multiplicateur d’investissement
1 c
I 0 0
1
Y0 I0
1 c
I 1 I 0 I 0
1
Y1 I 0 I 0
1 c
1 1
Y0 Y1 Y0 I 0 I 0
1 c s
1
S 0 sY0 s I 0 I 0
s
1
Y i Y I 0 (1 c c ² ... c ) I 0
i 1 1 c
modèle est statique : pas effet dynamique
L1 : part du revenu que les agents désirent détenir sous forme monétaire pour assurer leurs échanges
(motif de transaction) et pour se prémunir contre risque (motif de précaution).
L2 : motif de spéculation, dépend du i ; décision selon i.
M0 l2 M
l1Y l 2 i <=> Y i 0
P l1 Pl 1
dY l
2 0
di l1
i
Y (revenu)
cas keynésien : demande de monnaie spéculative infiniment élastique au i (droite horizontale)
toute / offre monnaie est absorbée par encaisses spéculatives => impossible / Y car i bloqué à la baisse.
ajustement entre offre et demande de monnaie uniquement par / encaisses spéculatives.
i si bas que monnaie injectée dans l’économie est thésaurisée
cas néoclassique : l2 est nul, aucune thésaurisation (droite verticale)
Equilibre économique : intersection entre IS et LM
IS : Y
1
cT0 C 0 I 0 G I i i
1 c 1 c
l M
LM : Y 2 i 0
l1 Pl1
M
=>
1
Ii i
1
cT0 C0 I 0 G l 2 i 0
1 c 1 c l1 Pl1
à l’équilibre:
Ii
C 0 I 0 G cT0 M
l2
Y*
l1
Ii 1 c
l2
M
(1 c) C 0 I 0 G cT0
l1
i*
l
I i 2 (1 c )
l1
IS
Y (revenu)
stimulation demande => IS se déplace vers la droite
à l’équilibre, pour même niveau de taux, revenu >.
augmentation des taxes => \ revenu disponible => IS se déplace vers la gauche
i M
A’
A Md’
Md
masse monétaire
d
M : demande de monnaie pour un revenu Y M/P
Md’ : demande de monnaie un revenu Y’ > Y
/ revenu => / demande de monnaie transaction => faut \ demande monnaie spéculation => / i
i LM
LM’
Y (revenu)
LM pour MM M/P LM’ pour MM M’/P > M/P
Plus monnaie injecté => pour équilibre marché monnaie faut \ i (pour / demande monnaie à fins
spéculations)
équilibre marché monnaie : si / L1, faut \ L2 et inversement.
Politique monétaire expansionniste => déplacement LM vers le bas.
i LM
LM’
Y (revenu)
Mais si courbe LM en 3 morceaux, injection de monnaie ne déplace pas toujours LM vers le bas.
Injection MM => LM se déplace vers la droite (LM’).
trappe à liquidité => peut pas \ i.
Politique Budgétaire
IS IS’ LM LM’
Ai
A A’
Y* Yi Y’* Y
Politique monétaire en soutien de la politique budgétaire : très efficace : évite / i et effet d’éviction
Multiplicateur de dépenses publiques financées par emprunt
Y 1
G l1 avec G = Og
1 c Ii
l2
c (propension marginale à C°) élevé => impact politique budgétaire sur revenu élevé (multiplicateur)
l2 tend vers 0 => configuration monétariste, pas demande monnaie fins spéculation.
/ i => I public neutralisé par \ I privé ; éviction totale. |G| = |I|
i LM
A’
A IS’
IS
Y
l2 tend vers (cas keynésien)
IS IS’
LM
équilibre sur le marché de la monnaie sans i ; efficacité maximale politique budgétaire (pas éviction)
/ G => / Dg => / Y => / L1 => \ L2 ; or i constant => I constant
substitution de L2 vers L1 sans que ait besoin / i.
Ii tend vers 0 : I ne dépend pas du i => pas effet d’éviction, efficacité maximale / G sur Y.
i IS IS’
LM
Y* Y’* Y
i
LM
IS’ IS
Y
multiplicateur de dépense publique et de fiscalité sont différents.
dY (1 c)l 2 l2 cl 2
dG (1 c)l 2 I i l1 (1 c)l 2 I i l1 (1 c)l 2 I 1l1
/ dépense / fiscalité
=> effet + Y => effet – Y
Y = C + I + G ; /G=/Y Y1 = G
impact / fiscalité sur revenu passe par C° (modifie revenu disponible)
/ taxes impact moindre que / dépenses publiques, car tout le revenu n’est pas consommé.
i
LM
IS IS2 IS1
i
LM
IS IS2 IS1
Y
Y
Multiplicateur = 1 I0 = 0 1 théorème d’Haavelmo
G
Politique Monétaire
i IS LM
LM’
A
A’
2e cas : trappe à liquidité ( l 2 ): i est si bas que agents absorbent toute monnaie injectée.
i IS LM LM’
i ne baisse pas (il est déjà à son minimum) => pas stimulation I et P°
Policy Mix
Diminuer déficit public tout en maintenant niveau de revenu constant (/ taxation et / MM) :
LM
i
LM’
IS
IS’
LM
i
LM’
IS’
IS
Y
éviction
Exemple
Japon : explosion bulle financière et bulle immobilière
2002 : taux presque nuls, sans relance d’économie ; phénomène de trappe à la liquidité :
toutes les encaisses sont détenues sous forme d’encaisses spéculatives, thésaurisation, pas placement.
instrument qui semble pertinent : politique budgétaire ; mais plusieurs plans de relance sans succès :
propension marginale à consommer est faible => multiplicateur budgétaire est faible => impasse
Aujourd’hui, \ prix ; pour relancer l’économie, faudrait relancer les anticipations de / prix :
politique monétaire basée sur un objectif de niveau de prix, et non pas sur un objectif d’inflation ;
si inflation < 2% => relance, mais avec lag => décroche de l’objectif => niveau de prix trop bas ;
considère niveau de prix à LT, pas prix à CT.
Exercice
Y = C + I + G (au départ G = 0)
I = -100r + 35
C = 0.75Y + 10
l1 M 1 0.5Y
l 2 M 2 250r 50
Ms = 100 = offre de monnaie
chocs extérieurs :
- choc de demande => utilisation politiques régulation conjoncturelle ; si choc demande positif
=> / inflation et / P° au-dessus P° potentielle => politique conjoncturelle plus restrictive =>régule ;
- choc d’offre => pas possible, car conflit entre deux objectifs (inflation et P°) ;
/ coût pétrole (choc d’offre) :
- / coût CI => / inflation et \ P°
- dégradation déficit BC
Hypothèses : X = G = T = 0
Y=C+S
Y+M=C+I
=> Y = C + I – M (avec XM < 0)
C + S < I + C <=> S < I et S = I – M <=> flux d’S étranger investi = M
E.Pe
q
P
P
P = EPe <=> E <=> q = 1
Pe
taux de change bilatéral est déterminé par le rapport du niveau général des prix dans les 2 pays
changes fixe => prix réalisent l’ajustement => doivent être parfaitement flexibles
Pays en retard en termes de niveau de vie sont les pays dont les niveaux de prix sont les plus bas.
=> pays qui ont les niveau de prix les plus faibles vont avoir un taux d’inflation plus élevé.
dBC dX dM
M (e) e
de de de
dX
dX X
X X
de de e
e
dM e
M
de M
mesure la variation de la demande de produits importés occasionnée par une variation du taux de change.
dBC X
X M M M (or X = eM)
de e
dBC
M X M 1
de
dévaluation impact positif sur BC <=> faut somme élasticités > 1 (effet substitution + fort que effet revenu)
dévaluation plusieurs effets :
- volume : stimule X, déprime M : effet substitution
- prix : renchérit M : effet revenu
Courbe en J
Dans la pratique, dynamique ; dévaluation détériore dans un 1er temps solde BC, puis l’améliore.
effet prix immédiat, effet volume lag (relative inertie contrats, information imparfaite)
solde BC
anticipe dépréciation monnaie domestique => faut que rendement sur titres domestiques soit supérieur au
taux d’intérêt sur titres étrangers ; supériorité des rendements = taux de dépréciation anticipé.
taux d’inflation à considérer : celui sur le marché sur lequel on consomme des titres.
Dans le plan (Y, i), la courbe IS est décroissante comme en économie fermée ; / i => / Y et / M
dM
0
dY
Changes fixes : ajustement en termes de qtés : revenu s’ajuste pour assurer équilibre BP.
taux change = objectif, que BC tente de préserver par ses interventions sur marché des changes
avec ses réserves de change. Variables qui peuvent s’ajuster : Y et i.
déficit extérieur : excès d’offre de monnaie nationale, excès de demande de devises étrangères
=> tendance dépréciation monnaie nationale ; si changes fixes => intervention banque centrale :
vend devises étrangères contre monnaie nationale : maintien de parité passe par \ réserves de change
déficit extérieur, sortie de devises <=> contraction MM ; / réserves de change <=> / MM en circulation.
z élevé: mobilité des capitaux forte (à la limite, la courbe de l’équilibre de la BP est horizontale).
petite variation de i autour de i suffit à restaurer l’équilibre suite à Y.
z faible voire nul : capitaux peu mobiles ; courbe B(e) verticale à l’extrême
équilibre extérieur suppose l’équilibre de la BC ; une seule valeur de Y compatible avec équilibre.
i B=0
excédent BP; B > 0
B(e) = 0 LM0
i
LM1
B>0
IS0
B<0
Capitaux immobiles <=> BP se réduit à BC => BC doit être équilibrée : un seul niveau revenu
possible, car doit avoir X = M, et M sont fonction du revenu.
Pression dépréciation monnaie nationale => BC intervient en achetant monnaie domestique et vendant
monnaie étrangère => \ réserves de change => \ MM => revient à l’état initial.
Politique monétaire inefficace.
B(e) = 0 LM1
i
LM0
E2
E1
E0
IS1
IS0
Y
/ G => / Y et / i
/ Y => déficit extérieur => intervention BC => \ réserves, \ MM => retour équilibre initial, avec i plus
élevé. Politique budgétaire inefficace.
LM0
i
LM1
B(e) = 0
IS0
LM0
i
LM1
B(e) = 0
IS1
IS0
Y
Stimulation budgétaire (/ G) :
- / Y => / M et déficit extérieur => sortie de devises
- / i => entrée de capitaux
effet balance capitaux domine, car parfaitement mobiles (=> sensibilité plus forte)
=> appréciation monnaie nationale : déplacement LM vers la droite, car BC vend monnaie nationale
contre devises étrangères (/ réserves changes, / MM). LM se déplace jusqu’à suppression différentiel i.
Politique budgétaire très efficace.
B(e) = 0 B’(e) = 0
LM0
i
LM1
IS1
IS0
Y
Politique monétaire expansionniste : ajustement par qté et par prix monnaie nationale :
injection monnaie => / Y, \ i, déficit BC => dépréciation monnaie ;
=> IS (fonction de e via les M) se déplace vers la droite ; et B(e) aussi.
équilibre sur les 3 marchés avec niveau de revenu plus important.
Politique monétaire très efficace.
B(e) = 0 B’(e) = 0
LM0
i
IS2
IS1
IS0
Y
/ G => / Y et / i => 1er déplacement IS vers la droite (/ i => aucun effet car immobilité des capitaux)
/ Y => déficit extérieur => dépréciation monnaie nationale => renforce impact initial sur IS.
Politique budgétaire efficace.
LM0
i
B(e) = 0
IS1
IS0
Y
Politique budgétaire expansionniste (/ G) => déplacement IS vers droite
/ Y => déficit BC
/ i => entrée capitaux ; effet l’emporte car mobilité parfaite capitaux
=> appréciation monnaie domestique => \ cté, IS revient à son état initial.
Politique budgétaire inefficace.
LM0
i
LM1
B(e) = 0
IS1
IS0
Y
/ offre monnaie, / MM => / Y, \ i ;
déficit BC (/ Y) + déficit Bcapitaux (\ i) => dépréciation monnaie domestique
=> / cté => déplacement LM vers la droite
politique monétaire efficace