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Un récepteur étant programmé sur un canal donné ("voie utile"), on observera souvent
qu'il peut présenter une réponse sur d'autres fréquences, si le niveau de signal sur ces
fréquences est élevé. On évalue cette performance par le niveau antenne nécessaire pour
produire une réponse sur ces fréquences. La réponse parasite la plus connue pour les
récepteurs à changement de fréquence, est la fréquence image principale : C'est l'autre
fréquence (autre que la fréquence utile) qui donne par combinaison avec l'oscillateur local Fo,
une fréquence égale à la Fi.
Les autres réponses parasites éventuelles sont :
- La fréquence image du deuxième mélange, s'il existe.
- Toutes les fréquences Fp en entrée, combinées avec Fo, telles que n Fp + m Fo = fi (où n et
m sont des entiers relatifs). Ces réponses sont essentiellement dues aux phénomènes de non
linéarité, notamment du mélangeur. Pour les recherches exhaustives, on considérera même
toutes combinaisons des oscillateurs présents dans le récepteur, avec les fréquences d'entrée.
Les réponses parasites sont déterminées par le filtrage en amont des mélangeurs, par les
caractéristiques d'intermodulation des mélangeurs, et par la pureté spectrale des oscillations
appliquées à ces mélangeurs.
III- L'architecture des récepteurs
L'architecture des récepteurs a évolué progressivement depuis le simple détecteur,
jusqu'aux schémas à multiple conversion et synthétiseurs. Les étapes principales de définition
d'un récepteur pour une application nouvelle, ou une amélioration d'un concept existant, sont
destinées à assurer les performances demandées :