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Structure Mtallique 160219185948 PDF
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c-Couvertures cintrées:
7-Exemples internationaux de construction métallique:
b -Traction:
Ici, seul un effort normal s'applique sur le solide. Le moment
de flexion et l'effort tranchant sont nuls.
Soumise à un effort de traction, une barre de longueur L et de
section constante S s'allonge d'une longueur l. Le rapport l/L,
désigné par ε, est appelé allongement relatif. Par la loi de
Hooke, on montre que ε est proportionnel à la contrainte σ.
σ = N/S
ε = Δℓ/L
La résistance mécanique d'un élément sollicité à la traction est
indépendant de la forme de la section et, pour une section
identique, la résistance mécanique est indépendante de la
longueur de l'élément.
c- Compression simple:
A l'inverse de la traction, le phénomène de
compression simple engendre un
raccourcissement du solide. Une fois passé le
domaine élastique, le solide s'écrase ou se rompt.
La compression simple ne s'observe que sur des
éléments courts, dont la hauteur est inférieure à six
fois la longueur. Au-delà de ces proportions
apparaissent des phénomènes d'instabilité comme
le flambement, traité plus loin.
d-La flexion:
Une force s'applique selon une direction perpendiculaire à
l'axe de l'élément entraînant une déformation, la flèche.
Les calculs de vérification à la flexion sont déterminés à
partir des caractéristiques géométriques de l'élément : le
moment d'inertie I et le module d'inertie W.
Condition de résistance à la charge : σ = M/W
avec M : moment de flexion
W : module d'inertie de flexion
Condition de flèche : f = α PL³/EI
avec P : charge non pondérée
L : portée
E : module de Young
I : moment d'inertie du profil
α : coefficient dépendant des conditions d'appuis et de chargement
e-Le cisaillement:
Le cisaillement, aussi appelé effort tranchant, résulte de l'action
combinée de deux forces parallèles et de sens opposés qui se
caractérise par la propension au glissement relatif des éléments
considérés.
Apparaissant simultanément avec la flexion simple, le cisaillement est
très élevé au droit des appuis et des assemblages.
La contrainte s'exprime par le rapport de l'effort tranchant par la section
sollicitée :
τ = T/S
En construction, seul l'acier possède une capacité de résistance au
cisaillement presque équivalente à sa résistance à la compression et à
la traction.
f-La torsion:
Le phénomène de torsion naît souvent de la combinaison de contraintes : compression,
traction, flexion, et se traduit par la rotation des sections les unes par rapport aux autres
autour de l'axe neutre.
Les calculs sont complexes et les dispositions constructives délicates. De manière générale,
la disposition pertinente des assemblages d'une construction permet d'éviter les risques de
torsion accidentelle.
Le cas échéant, les profils creux offrent la meilleure réponse pour ce type de sollicitations.
g-Le flambement:
Évoqué plus haut, le phénomène d’instabilité dû au flambement est
associé à la sollicitation en compression. En effet, la résistance d’un
solide soumis à une compression simple dépend aussi de sa longueur.
Sous une charge axiale, un solide haut et de faible section a une
propension à ployer sous l’action de cette charge.
La formule définissant la charge axiale qui entraîne la ruine du poteau
par flambement est exprimée comme suit :
F = π² El / lf²
1 Nu intérieur du parement
extérieur
2 Nu intérieur du local
3 Position du poteau (HEA 140)
4 Parement intérieur
(plaques de plâtre)
5 Parement extérieur et finition
Positionnement:
La position de la contre cloison détermine le nu
intérieur du local construit et donc la surface
habitable du logement.
Ce système permet une désolidarisation partielle ou
totale par rapport à la paroi à doubler.
Alignement sur la structure :
Parement intérieur plan et uniforme
Incorporation des poteaux dans la paroi ou à
l'intersection avec les cloisons
Pas d'habillage de poteau, ni de poutre
Absence d'en cloisonnement des poteaux simplifie
l'intervention du lot plâtrerie et améliore la
productivité du chantier
Performance mécanique:
Cette partie aborde les toitures comportant des éléments porteurs en tôle
d'acier nervurée recevant un revêtement d'étanchéité. Ces ouvrages sont
décrits dans la norme NF P 84-206 (DTU 43.3)
En général, ce type d'ouvrage est composé des éléments suivants :
De tôles d'acier nervurées,
Éventuellement d'un pare vapeur,
De panneaux isolants non porteurs,
D'un revêtement d'étanchéité avec une protection lourde Principe de toiture avec revêtement
d'étanchéité
L'expression " revêtement d'étanchéité " désigne l'ensemble du complexe
d'étanchéité proprement dit. Il peut être accompagné d'une couche 1- Isolant
d'indépendance (placée entre le revêtement et son support) ou d'une support
2- Étanchéité
couche de désolidarisation (placée entre le revêtement et sa protection 3- Fixation sur
lourde) Isolant
La protection lourde peut être meuble (lit de granulats libres) ou dure 4 -Tôle d'acier
(dallettes préfabriquées). nervurée
5- Ossature
6 -Fixation sur
ossature
1-1-Ossature de la couverture:
Conforme aux textes en vigueur, l'ossature support est réalisée en
acier, en bois ou en béton. La face supérieure des appuis doit être
plane et parallèle au plan des tôles d'acier nervurées.
Les contreventements par les tôles d'acier nervurées ne sont pas
traités, tant pour la stabilité globale (tenue au vent) que locale
(déversement des pannes), et doivent faire l'objet d'une étude
spécifique à chaque projet.
A la figure 2.2, la largeur minimale et l'épaisseur des éléments sont
indiquées en fonction des matériaux :
Dans le cas d'une charpente en acier dont les appuis ont une épaisseur comprise
entre 1,5 et 2,5 mm, la largeur des appuis est doublée dans les zones comprenant
deux fixations par nervure.
1-2-Conditions de pose:
- les dispositions de
recouvrement entre tôles d'acier
nervurées sont les suivantes :
-recouvrement longitudinal :
recouvrement = 50 mm mini
-recouvrement transversal : 100
mm ≤ recouvrement < L
Faîtages
Arêtiers
Dans leur application pour les bâtiments à usage résidentiel, l'ensemble de ces
ouvrages de couverture comportent une ou plusieurs couches d'isolant, une peau
extérieure et éventuellement une peau intérieure.
Autres couvertures:
Avantages principaux:
Couverture légère (15 à 25 kg/m²)
Facilité de mise en œuvre
Franchissement entre portiques
Traitement de l'isolation thermique
Intégration du traitement acoustique
Esthétique
Illustration du principe
Mise en oeuvre
L'ordre de montage est le suivant :
Pose des plateaux :
- Pose du 1er plateau perpendiculairement à
la pente, en partant de l'égout,
- Fixation du 1er plateau sur la structure,
- Pose du second plateau,
- Fixation du second plateau sur la structure,
- Couturage des deux plateaux,
- Poursuite du montage à l'avancement selon
le même principe
Pose des isolants : Pose de couverture double peau à trames croisée
- Pose du feutre souple acoustique,
- Pose du pare vapeur avec bandes de pontage,
- Pose de l'isolant thermique rigide,
- Déroulage de l'isolant souple depuis le haut vers le
bas de la toiture,
plateaux pleins
- Pose du pare vapeur avec bandes de pontage,
- Pose de l'isolant thermique rigide,
- Déroulage de l'isolant souple depuis le haut vers le
bas de la toiture, Pose des isolants
Pose de la peau supérieure :
- Pose à l'avancement des isolants, conformément à la norme NF P 34-205,
- Fixation en sommet de nervure et couturage à l'avancement,
Domaine d'application
-les couvertures cintrées convexes pour lesquelles le rapport de
flèche sur corde est au maximum d'1/10ème lorsque la distance
entre appuis consécutifs est supérieure ou égale à 1,00m.
FLECHE / CORDE ≤ 0,1
Il peut s'agir de couvertures de type simple peau ou double peau à
trames parallèles en ouvrage neuf.
matériaux
Les ouvrages pré cintrés sont réalisés à l'aide de plaques nervurées en
tôles d'acier revêtues d'épaisseur nominale supérieure ou égale à 0,63 mm
La fiche technique établie par le fabricant doit présenter les critères suivants
:
Type de pré cintrage
Rayons de cintrage et longueur maximale développée
Acier utilisé : norme, classe, tolérances
Nature du revêtement
Éléments de définition des portées et charges utiles
Assemblages
Outre le respect des dispositions décrites dans le DTU
40-35, les particularités des couvertures cintrées sont
les suivantes :
- Plaque nervurée pré cintrée : fixation en sommet de
nervure seulement
- Plaque cintrée à la pose : fixation en sommet de
nervure pour toute pente
Fixation en plage si pente p = 7 %
Pas de boulons crochets, ni d'agrafes
Exemples internationaux de construction métallique:
Hall de la charpenterie à Orléans:
La Halle de marchés est située en centre ville à
Orléans,
près de la Cathédrale, en bordure de Loire. La
superstructure métallique support de la couverture,
d'une passerelle périphérique intérieure, et des
façades, est de type structure réticulée, composée
de 5 portiques parallèles d'une portée franche de
27 m environ, et d'une longueur d'environ 32 m. La
couverture légèrement cylindrique à grand rayon
de courbure est réalisée à partir de feuilles longues
en cuivre à joints de bouts, posée sur un voligeage
en bois. La sous face de couverture est habillée
d'un vaigrage en bois ,
y compris les débords de toiture. Le bâtiment
comporte 4 façades réalisées principalement à
partir de modules de vitrage agrafés fixés sur une
ossature secondaire haubanée. La partie basse
des deux façades longitudinales est constituée
de portes ouvrantes basculantes à ciseaux,
réalisées en parement ajouré bois monté sur cadre
métallique.
Barrière de péage « Val de Loing »:
Isolant :
L'isolant placé à l'intérieur est un matelas de laine de verre, rigide ou semi-
rigide, avec un pare vapeur. Ce dernier est toujours orienté vers le local
chauffé.
Le produit est maintenu entre les montants de la contre cloison.
L'isolant placé du côté extérieur est filant devant le nez de plancher pour
assurer la rupture du pont thermique. Pour s'assurer de sa bonne mise en
œuvre, il convient de le mettre à la charge de l'entreprise chargée de la
réalisation des parements extérieurs de la façade légère.
Les deux matelas isolants peuvent être de nature et d'épaisseur variables.
Essor de la construction métallique: