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Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme

Module: Structure spéciale

Thème :Structure métallique

Fait par : Chargé du module:


Plan de travail:

1-Historique de la construction métallique


2-Atouts de la construction à ossature métallique
3-Fonctions essentielles et composition de la structure
4 -Propriétés mécaniques de la structure métallique
5- Les principaux marchés de la construction métallique
6-Utilisation de l’acier dans les seconds œuvres
Les façades: a- maçonnerie
b- lisses
c- plateaux
Contre cloisons:a-paroi composée
b-les invariants
Couvertures métalliques:
a-couvertures étanchés

b-Couvertures double peau à trames croisées

c-Couvertures cintrées:
7-Exemples internationaux de construction métallique:

-Hall de la charpenterie à Orléans


-Barrière de péage « Val de Loing »
-Maison de la culture du Japon à Paris

8-Essor de la construction métallique


Historique de la construction métallique:

 La naissance de la construction métallique est le


résultat des progrès de la métallurgie aux 17 ème
et 18 ème siècles, combinés avec l’intérêt des
ingénieurs de l’époque pour profiter des
possibilités offertes par le fer et la fonte.
 Avant l’apparition des charpentes en fer et des
colonnes en fonte, les matériaux métalliques
étaient déjà utilisés abondamment dans certaines
constructions. En France, ce fut entre autre le cas
de la Colonnade du Louvre de Claude Perrault et
Louis Le Vau en 1667-1668, qui comportent de
grandes quantités de tirants et d’agrafes en fer.
Ces éléments ont pour objet de composer une
armature métallique, afin de rendre plus élancés
les colonnes et les linteaux en maçonnerie. On
retrouve une application identique des éléments
en fer dans la construction du Panthéon vers la
fin du 18eme siècle.
 Le début du 19eme siècle:

 Alors que les charpentes en fer se développent rapidement en


Grande-Bretagne dès les premières années du 19 ème siècle, les
ingénieurs français et l’administration de l’Empire sont beaucoup plus
réticents. Malgré quelques réalisations majeures, comme le pont
d’Austerlitz en 1806 ou la Halle aux blés en 1808, la construction
métallique ne connaît pas encore une croissance notable : Rejet
probable des innovations venant d’Angleterre, ennemi déclaré, mais
aussi conviction que la France, riche en carrières de pierre n’a pas
besoin pour la construction de ses ouvrages d’exploiter les
possibilités du fer. Il faut attendre la restauration et les années 1820
pour que la situation évolue. Dès lors, les ingénieurs français se
rendent compte de l’avance technique prise par les anglais et la
France va également voir la construction de nombreux ouvrages en
fer, en particulier des ponts suspendus.
 Entre 1830 et 1850, ce sont près de 400 ponts suspendus qui seront
ainsi construits partout en France. Toutefois quelques accidents
survenus après la mise en service vont marquer un coup d’arrêt pour
cette technique, à laquelle les ingénieurs vont très rapidement
préférés les ponts à poutres.
 Après 1850:
 Avec l’essor industriel et la construction des réseaux de chemin
de fer dans toute l’Europe, mais également sur les autres
continents, le fer devient rapidement le matériau des
charpentes élancées, destinées à des grandes portées. Il reste
aujourd’hui de cette époque des ouvrages remarquables, au
premier rang desquels la Tour Eiffel, le viaduc de Garabit, mais
aussi bien d’autres ouvrages comme les Halles de Baltard, le
Pont d’Arcole à Paris,etc.
 Toutefois, à partir de 1878, la mise au point des procédés Le viaduc de Garabit
Bessemer et Martin et Thomas conduit à la fabrication d’un
nouveau matériau, plus résistant mais aussi plus ductile que le
fer et la fonte: l’acier. C’est la naissance de la sidérurgie
moderne, et ce matériau va se substituer au fer pour la
construction des ouvrages de construction métallique.
 Le viaduc de Garabit
 Si la Tour Eiffel, inaugurée en 1889, est en fer puddlé, moins
de10 ans plus tard, entre 1897 et 1902, la construction du
Viaduc du Viaur dans le Tarn est réalisée entièrement en acier.
Au demeurant le règlement de construction des ouvrages d’art
de 1891 a consacré l’acier comme matériau privilégié pour les
ponts.
 Avec la mise au point des premiers procédés de soudage, vers
1910, apparaissent les méthodes modernes d’assemblage des
charpentes et les premières constructions industrielles soudées
à l’arc.
1-Atouts de la construction à ossature métallique:

Matériau performant, l'acier propose un large éventail de produits


qui peuvent prendre part à plusieurs parties d'ouvrages au sein
d'une construction. A partir d'éléments industrialisés ou fabriqués
en atelier, la construction métallique se caractérise tout d'abord
par un système poteaux poutres offrant de nombreux avantages.
Chantier
-Les poutres treillis soudées allient grande portée, rigidité,
pour structure métallique
solidité, esthétique et rapidité de montage.
- compatibilité avec tout support (PRS, treillis, béton, lamellé-
collé...)

Installation de chantier réduite : diminution des coûts Silhouette d’une


Appuis ponctuels : liberté d'aménagement, allégement de la structure métallique
structure, fondations ponctuelles
Rapidité de montage : réduction des frais sur la durée de
chantier
Aspect environnemental : gestion des déchets de chantier,
modularité et redistribution des locaux, démolition -
déconstruction Assemblage
des éléments en acier
2-Fonction essentielle et composition de la structure:
a-Assurer la stabilité
C'est la première fonction de la structure d'un bâtiment.
Pour cela, il faut définir et inventorier les charges à reprendre,
adopter les grandes options structurelles (schéma statique, gamme
de sections, mode d'assemblage) puis évaluer le dimensionnement
des pièces de cette structure en fonction des caractéristiques du
matériau employé et des déformations admissibles.
En outre, la structure doit aussi permettre de répondre aux
contraintes climatiques (neige et vent), conserver sa stabilité en cas
d'incendie et assurer la capacité de fonctionnement du bâtiment en
rapport avec sa destination.
La conception de l'ossature porteuse est une étape importante de
l'élaboration d'un projet. Par une prise en compte pertinente de ses
propriétés caractéristiques, le matériau choisi oriente les modes
constructifs et conditionne la conception.
Dans le cas de l'acier, la structure d'un bâtiment est constituée à
partir d'éléments linéaires (poteaux, poutres) ou surfaciques
(planchers) associés par des liaisons. Ils forment ainsi deux
ensembles distincts : l'ossature et les planchers.
b- L'ossature : le squelette du bâtiment

 Élément de base de toute construction métallique, elle est essentiellement


composée de barres d'acier laminées et profilées. Son premier rôle est
d'assurer la solidité de l'ouvrage en transmettant les charges permanentes,
variables et accidentelles vers le sol des fondations ou les infrastructures.
Ces charges peuvent être verticales comme le poids propre du bâtiment et
les charges d'exploitation.
Liées au vent et à la neige, elles ont alors des composantes horizontales et
verticales.

c-Les planchers : plans horizontaux rigides


 Ils participent pleinement au bon comportement de l'ouvrage et aux reprises
de charges. En effet, ils sont conçus pour supporter :
- les charges verticales, issues du poids propre du bâtiment et des charges
d'exploitation,
- les charges horizontales liées aux conditions de vent.
d-La stabilité :
 La stabilité globale du bâtiment est obtenue avec la mise en place
complémentaire de dispositifs de contreventement adaptés et la
participation des différents éléments composant la structure
3-Propriétès mécaniques de la structure métallique:
 Rappels des types de sollicitations:
Les éléments de l'ossature assurent la reprise de l'ensemble des
charges qui agissent sur la construction. Pour chaque élément
constitutif, on procède à l'analyse de l'effort (nature et intensité) qu'il
doit supporter, depuis le haut vers le bas de la construction.
Il existe quatre sollicitations de base auxquelles un solide peut être
soumis.
 a- Effort normal:
L'effort normal regroupe les efforts de traction et de compression et
désigne une sollicitation pour laquelle les forces extérieures appliquées
au solide sont deux à deux égales et opposées.
La direction de ces efforts est la fibre moyenne des éléments, droite
symbolique passant par le centre de gravité de toutes les sections
perpendiculaires à l'axe de cet élément (sections droites).
En construction métallique, et plus généralement dans le cas
d'application de bâtiments de logements, les éléments de la structure,
tels que les barres et les poteaux, soumis à ce type de sollicitations ont
des formes droites et oblongues.
 Notion de contrainte:
En application des lois d’équilibre et de la théorie de la résistance des
matériaux, une force ponctuelle N, à laquelle est soumise un élément
et agissant perpendiculairement à sa section droite, est équivalente à
la somme des forces élémentaires réparties sur la section S sur
laquelle elle s’applique, transformant cette force ponctuelle en pression
uniforme appelée contrainte.
N = σ.S
Une phase importante du calcul des structures consiste à
maintenir cette contrainte inférieure à une valeur donnée,
appelée contrainte admissible (σA). L'effort transmis
conservant la même intensité sur toute la longueur de
l'élément, la valeur de la contrainte est donc inversement
proportionnelle à la sections ≤ σa soit N/S ≤ σa

b -Traction:
Ici, seul un effort normal s'applique sur le solide. Le moment
de flexion et l'effort tranchant sont nuls.
Soumise à un effort de traction, une barre de longueur L et de
section constante S s'allonge d'une longueur l. Le rapport l/L,
désigné par ε, est appelé allongement relatif. Par la loi de
Hooke, on montre que ε est proportionnel à la contrainte σ.
σ = N/S
ε = Δℓ/L
La résistance mécanique d'un élément sollicité à la traction est
indépendant de la forme de la section et, pour une section
identique, la résistance mécanique est indépendante de la
longueur de l'élément.
 c- Compression simple:
A l'inverse de la traction, le phénomène de
compression simple engendre un
raccourcissement du solide. Une fois passé le
domaine élastique, le solide s'écrase ou se rompt.
La compression simple ne s'observe que sur des
éléments courts, dont la hauteur est inférieure à six
fois la longueur. Au-delà de ces proportions
apparaissent des phénomènes d'instabilité comme
le flambement, traité plus loin.
d-La flexion:
Une force s'applique selon une direction perpendiculaire à
l'axe de l'élément entraînant une déformation, la flèche.
Les calculs de vérification à la flexion sont déterminés à
partir des caractéristiques géométriques de l'élément : le
moment d'inertie I et le module d'inertie W.
Condition de résistance à la charge : σ = M/W
avec M : moment de flexion
W : module d'inertie de flexion
Condition de flèche : f = α PL³/EI
avec P : charge non pondérée
L : portée
E : module de Young
I : moment d'inertie du profil
α : coefficient dépendant des conditions d'appuis et de chargement
 e-Le cisaillement:
 Le cisaillement, aussi appelé effort tranchant, résulte de l'action
combinée de deux forces parallèles et de sens opposés qui se
caractérise par la propension au glissement relatif des éléments
considérés.
Apparaissant simultanément avec la flexion simple, le cisaillement est
très élevé au droit des appuis et des assemblages.
La contrainte s'exprime par le rapport de l'effort tranchant par la section
sollicitée :
τ = T/S
En construction, seul l'acier possède une capacité de résistance au
cisaillement presque équivalente à sa résistance à la compression et à
la traction.

f-La torsion:
Le phénomène de torsion naît souvent de la combinaison de contraintes : compression,
traction, flexion, et se traduit par la rotation des sections les unes par rapport aux autres
autour de l'axe neutre.
Les calculs sont complexes et les dispositions constructives délicates. De manière générale,
la disposition pertinente des assemblages d'une construction permet d'éviter les risques de
torsion accidentelle.
Le cas échéant, les profils creux offrent la meilleure réponse pour ce type de sollicitations.
 g-Le flambement:
 Évoqué plus haut, le phénomène d’instabilité dû au flambement est
associé à la sollicitation en compression. En effet, la résistance d’un
solide soumis à une compression simple dépend aussi de sa longueur.
Sous une charge axiale, un solide haut et de faible section a une
propension à ployer sous l’action de cette charge.
La formule définissant la charge axiale qui entraîne la ruine du poteau
par flambement est exprimée comme suit :
 F = π² El / lf²

 avec E : module de Young


I : moment d'inertie de la section
lf : longueur de flambement de la section
 La longueur de flambement d’un élément dépend à la fois de sa longueur mais
aussi de la nature de ses liaisons avec le reste de la structure.
• A : articulation aux deux extrémités
lf = l
• B : encastrement aux deux extrémités
lf = l/2
• C : encastrement à une extrémité
lf = 2l
Dans le cas des constructions de type poteaux poutres, le flambement est un
paramètre essentiel.
4-Les principaux marchés de la construction métallique :

 Le bâtiment avec une prédominance du marché des bâtiments industriels et


agricoles devant ceux des bâtiments de type sociaux, culturels,
commerciaux ainsi que des immeubles de bureaux,etc.
 Les ouvrages d’art avec les ponts de tous types : routiers, autoroutiers,
ferroviaires, fixes ou mobiles haut bannés, suspendus.
 Ainsi qu’un certain nombre d’ouvrages divers, depuis les pylônes de
transport d’énergie ou de radio télédiffusion jusqu’aux derricks ou éléments
de plateforme offshore en passant par les silos ou tout autre ouvrage
métallique fixe ou mobile…
5-Utilisation de l’acier dans les seconds œuvres:
Le matériau acier peut aussi bien constituer l’ossature du
bâtiment qu’être présent dans ses éléments de seconds
œuvres,tels que ;façades ,couvertures…………etc.
 Exemples de domaines d'application:
 Une façade légère constitue un remplissage par
juxtaposition d'éléments autour de points
porteurs.
 Les contre cloisons désignent la partie
d'ouvrage placée à l'intérieur de ces façades
composites. Réalisés à l'aide de produits
industriels assemblés à sec, c'est la technologie
d'habillage la plus cohérente avec un mode
constructif poteaux poutres en acier.
 Le système est constitué par l'assemblage d'une
ou plusieurs plaques vissées sur la même face
d'une ossature métallique légère et
indépendante.
 Le vide de construction ménagé entre la paroi
verticale à doubler et le parement de la contre
cloison permet l'incorporation d'un matelas
isolant ou absorbant.
Les façades :
a- Façade en maçonnerie:
Les propriétés :
 Il s’agit d’une famille qui associe l’ossature
métallique du bâtiment à un parement extérieur
indépendant constitué d’éléments maçonnés.
Le parement possède sa propre fondation et
reçoit un enduit de finition. La façade est donc
autoporteuse et conforme au DTU 20.1.
Les efforts horizontaux sont transmis au droit des
planchers ou par les poteaux à l’aide d’attaches 1 Nu intérieur du parement extérieur
ponctuelles. 2 Nu intérieur du local
 Cette première famille de façades s’accorde à 3 Pare vapeur
des techniques de pose maîtrisées. 4 Plinthe finition
L’intérêt majeur réside dans la désolidarisation de 5 Revêtement de sol
la peau d’enveloppe pour créer la rupture de pont 6 Dalle béton
thermique. La performance pour la perméabilité à 7 Pré dalle
l’air est ici de bon niveau comme dans la plupart 8 Rail support de plaques
des façades maçonnées. 9 Plaques de plâtre cartonnées
Cette disposition permet enfin l’accroche de 10 Poutre de rive UPN ou
parements lourds et offre une protection accrue à arrêt de coulée (tôle)
la résistance aux chocs. 11 Isolant semi-rigide assurant
la rupture du pont thermique
Globalement, c’est un dispositif qui allie 12 Enduit monocouche de finition
performance et maîtrise des coûts. 13 Parement extérieur e=20
maçonnerie / blocs béton
14 Position du poteau type HEA
b - Façades lisses:
Les propriétés
 Plus proche des procédés utilisés pour les bâtiments
industriels, cette famille fait appel à une ossature
secondaire.
Les lisses sont disposées horizontalement de
poteau à poteau. Pour le grand côté de la trame (6
m), un montant intermédiaire est employé. Ces
lisses sont des profilés en acier galvanisé, pliés ou
formés au galet. La forme retenue est le C pour Nu intérieur du parement extérieur
permettre le réglage du profil. 2 Nu intérieur du local
Une lisse est toujours disposée au niveau du linteau, 3 Pare vapeur
une seconde est placée en appui de baie. 4 Plinthe finition
 Le pare pluie est mis en place entre le bardage et 5 Revêtement de sol
les lisses. 6 Dalle béton
7 Pré dalle
Le parement extérieur est constitué par un bardage 8 Plaque de plâtre BA23
étanche ou non, comportant une ossature spécifique 9 Rail support de plaques
ou non. Le choix du parement est lié aux portées et 10 Pare pluie
11 Lisse horizontale support de
aux sollicitations mais aussi à l’encombrement dans
bardage
l’épaisseur de la paroi. 12 Poutre de rive UPN ou
Cette solution repose sur des procédés très arrêt de coulée (tôle)
répandus et connus des entreprises. Le gain 13 Isolant assurant la rupture de
d’épaisseur globale de paroi engendré crée un pont thermique (pose en nez de
avantage esthétique et/ou permet une amélioration plancher assuré par lot bardage)
des ratios de surfaces. 14 Parement extérieur de finition
bardage métal
15 Position du poteau
c -Façade plateaux:
Les propriétés:
 Cette dernière famille est une évolution de la
précédente. Reposant sur les mêmes invariants,
elle ajoute la présence d’un plateau métallique. Ce
plateau, support de façade, est une tôle profilée
(hauteur du profil : 90 mm) en 75/100 mm
d’épaisseur. Il est fixé sur les lisses évoquées en
deuxième famille. Un pare air est placé entre le Nu intérieur du parement extérieur
plateau et les lisses horizontales supports. 2 Nu intérieur du local
Ainsi, le hors d’eau est réalisé très rapidement et le 3 Joint d’étanchéité à l’air
parement extérieur porté par les plateaux peut être 4 Dalle béton
mis en œuvre dans le même temps que les 5 Pré dalle
premiers éléments du doublage intérieur. 6 Rail support de plaques
Les parements de façade acceptés par ce support 7 Joint coupe feu
sont très nombreux pour un encombrement de paroi 8 Plaques de plâtre cartonnées
maîtrisé. 10 Film pare pluie/pare air
 Ce procédé constitue un premier pas vers les 11 Lisse horizontale
www.aci erconstructi on.c om
réponses à fournir aux exigences de la RT 2000 en support de plateau
matière de perméabilité à l’air par la participation 12 Poutre de rive UPN ou arrêt
conjuguée de plusieurs éléments de paroi. de coulée (tôle)
 L’intérêt essentiel de ce système est un gain de 13 Isolant semi-rigide assurant
la rupture de pont thermique
temps de chantier, une réduction des frais (à la charge du lot bardage)
financiers (hors d’eau précoce). 14 Plateau métallique
support de parement
15 extérieur de finition
terre cuite ou bardage
15 Position du poteau
 a- Paroi composée:
 L’ouvrage complet comporte un parement extérieur, un système
assurant la tenue mécanique, une isolation, un parement intérieur.
Pour l’isolation, chaque famille est munie d’un double lit de laine
minérale de 100 mm dont l’un passe à l’avant des rives de plancher.
 Cet assemblage nécessite d’identifier chacun des éléments afin de
préciser leurs rôles dans les réponses aux critères issus des
exigences réglementaires :
• stabilité de la façade,
• étanchéité à l’air / à l’eau,
• isolation thermique / acoustique,...
La paroi composée mène ainsi à favoriser l’incorporation de la
structure pour limiter les traitements contre la corrosion et faire face
aux contraintes incendie
b-Les invariants:
 Le recours à des repères constants dans l’élaboration de la paroi de
façade est apparue comme un guide facilitant les études de
conception.
Définition d’épaisseurs constantes:
-La conception repose sur l’axe de la structure, témoin de la trame.
Puis selon la dimension présumée du poteau, il est possible de
définir deux nus : le nu intérieur du parement intérieur et le nu
intérieur du parement extérieur.
Le premier sert au calcul des surfaces, le second aide à la
détermination de l’implantation et de l’épaisseur de la paroi globale.
 Il en ressort trois familles de façades :
• mur autoporteur maçonné (incluant le double mur),
• parement monté sur ossature secondaire (type lisse),
• système reposant sur plateaux disposés verticalement.

1 Nu intérieur du parement
extérieur
2 Nu intérieur du local
3 Position du poteau (HEA 140)
4 Parement intérieur
(plaques de plâtre)
5 Parement extérieur et finition
 Positionnement:
 La position de la contre cloison détermine le nu
intérieur du local construit et donc la surface
habitable du logement.
Ce système permet une désolidarisation partielle ou
totale par rapport à la paroi à doubler.
 Alignement sur la structure :
 Parement intérieur plan et uniforme
 Incorporation des poteaux dans la paroi ou à
l'intersection avec les cloisons
 Pas d'habillage de poteau, ni de poutre
 Absence d'en cloisonnement des poteaux simplifie
l'intervention du lot plâtrerie et améliore la
productivité du chantier
Performance mécanique:

 Déterminées notamment en fonction du nombre de


plaques à fixer, les ossatures simples, porteuses des
contre cloisons, permettent de franchir les hauteurs
courantes de logements.
Le cas échéant, la performance mécanique peut être Schéma de principe d'ossature
améliorée par l'apport d'un feuillard, placé à 1,00m avec un feuillard à 1 m et un
du sol ou par un entraxe réduit à 40 cm.• Ossature parement double posé en
de type M48 accolés ou M70 simple quinconce
• Entraxe 60 cm

 Choix d'ossature pour une contre cloison de hauteur


2,5 m ≤ H ≤ 3,5
 Nombre et type de plaques
 Dimensions minimales pour la conception
d'ossature1 BA 13 ou 1 BA 15M 48-50 accolés
Alignement sur la façade :
 Selon position du nez de plancher, gain
possible sur l'épaisseur totale de la paroi
 La surface habitable disponible est
optimisée

Coupe horizontale sur doublage et
habillage poteau
Coupe horizontale sur
Performance au feu : doublage et habillage poteau
 Premier critère de performance, la
stabilité au feu de la structure principale
du bâtiment peut être assurée grâce à
l'inclusion des éléments métalliques
dans l'épaisseur de la paroi. En effet
dans le cas des bâtiments d'habitation,
le degré requis est souvent atteint à
l'aide d'une protection simple.
 • Une à deux plaques de plâtre de type
BA13, BA15 ou BA18
Couvertures métallique:

1- Couvertures étanchées:

Cette partie aborde les toitures comportant des éléments porteurs en tôle
d'acier nervurée recevant un revêtement d'étanchéité. Ces ouvrages sont
décrits dans la norme NF P 84-206 (DTU 43.3)
En général, ce type d'ouvrage est composé des éléments suivants :
De tôles d'acier nervurées,
Éventuellement d'un pare vapeur,
De panneaux isolants non porteurs,
D'un revêtement d'étanchéité avec une protection lourde Principe de toiture avec revêtement
d'étanchéité
L'expression " revêtement d'étanchéité " désigne l'ensemble du complexe
d'étanchéité proprement dit. Il peut être accompagné d'une couche 1- Isolant
d'indépendance (placée entre le revêtement et son support) ou d'une support
2- Étanchéité
couche de désolidarisation (placée entre le revêtement et sa protection 3- Fixation sur
lourde) Isolant
La protection lourde peut être meuble (lit de granulats libres) ou dure 4 -Tôle d'acier
(dallettes préfabriquées). nervurée
5- Ossature
6 -Fixation sur
ossature
1-1-Ossature de la couverture:
 Conforme aux textes en vigueur, l'ossature support est réalisée en
acier, en bois ou en béton. La face supérieure des appuis doit être
plane et parallèle au plan des tôles d'acier nervurées.
 Les contreventements par les tôles d'acier nervurées ne sont pas
traités, tant pour la stabilité globale (tenue au vent) que locale
(déversement des pannes), et doivent faire l'objet d'une étude
spécifique à chaque projet.
 A la figure 2.2, la largeur minimale et l'épaisseur des éléments sont
indiquées en fonction des matériaux :

Dans le cas d'une charpente en acier dont les appuis ont une épaisseur comprise
entre 1,5 et 2,5 mm, la largeur des appuis est doublée dans les zones comprenant
deux fixations par nervure.
1-2-Conditions de pose:
- les dispositions de
recouvrement entre tôles d'acier
nervurées sont les suivantes :
-recouvrement longitudinal :
recouvrement = 50 mm mini
-recouvrement transversal : 100
mm ≤ recouvrement < L

Les dispositions suivantes doivent aussi être respectées :


Appui de plaques de chaque côté d'une discontinuité structurelle (joints, différence de
niveaux,..), ces joints sont prolongés dans la toiture
Chevêtre obligatoire pour l'une des trois conditions suivantes :
- pénétration dont une dimension est supérieure à 20mm,
- présence d'émergences : aérateurs, lanterneaux,
- évacuation d'eaux pluviales en milieu de travée avec tôle parallèle à la noue
 Au droit des changements de pente, les dispositions concernant les appuis
dépendent :
 du type de changement de pente (noue, arêtier, faîtage,…),
 du sens des nervures des tôles
 de l'angle a formé par les deux versants

Appui simple Appui double

Faîtages

Arêtiers

Dispositions d'appuis au droit des changements de pente


Cette partie du travail aborde les travaux de couvertures en plaques nervurées réalisées
à partir de tôles d'acier revêtues

Il distingue les ouvrages décrits dans la norme NF P 34-205 (DTU 40.35)


d'autres procédés de couverture.
Ainsi, la norme ne traite que des ouvrages suivants :

a- Couverture simple peau


b - Couverture double peau à trames parallèles
Par ailleurs, le présent chapitre aborde également :

c - les couvertures cintrées


d -Couverture double peau à trames perpendiculaires ou croisées

Dans leur application pour les bâtiments à usage résidentiel, l'ensemble de ces
ouvrages de couverture comportent une ou plusieurs couches d'isolant, une peau
extérieure et éventuellement une peau intérieure.
Autres couvertures:

Couvertures double peau à trames croisées:


 Le principe d'une couverture double peau à trames croisées repose sur
l'utilisation de profilés nervurés de type plateaux assurant la fonction
porteuse.

Avantages principaux:
Couverture légère (15 à 25 kg/m²)
Facilité de mise en œuvre
Franchissement entre portiques
Traitement de l'isolation thermique
Intégration du traitement acoustique
Esthétique

avec E 1 : espacement maximal de fixations et E 2 : largeur utile entre plateaux.


 4.2.1. Présentation du système
 Peau intérieure
 Les plateaux sont des profilés nervurés en tôle d'acier galvanisé, ou
galvanisé pré laqué.
épaisseur minimale : e min = 0,75 mm
largeur utile : 400 mm = l = 600 mm.
Hauteur : 70 mm = h = 150 mm
 Isolation
 Les isolants utilisés sont de type semi-rigide ou souple et contribuent aux
performances thermiques et acoustiques. Ils sont accompagnés d'un pare
vapeur.

Peau extérieure
 La peau supérieure est réalisée à partir de profilés de couverture sèche
selon les prescriptions du DTU 40.35.

Le système est mis en œuvre sur une structure en acier, en bois ou en
béton ; les appuis sont en acier ou en bois.

1 profilé type "C" ou type "P"


2 Feutre absorbant acoustique laine
minérale
3 Isolant en laine minérale avec pare
vapeur aluminium
4 Profilé

Illustration du principe
 Mise en oeuvre
 L'ordre de montage est le suivant :
 Pose des plateaux :
 - Pose du 1er plateau perpendiculairement à
la pente, en partant de l'égout,
- Fixation du 1er plateau sur la structure,
- Pose du second plateau,
- Fixation du second plateau sur la structure,
- Couturage des deux plateaux,
- Poursuite du montage à l'avancement selon
le même principe
Pose des isolants : Pose de couverture double peau à trames croisée
- Pose du feutre souple acoustique,
- Pose du pare vapeur avec bandes de pontage,
- Pose de l'isolant thermique rigide,
- Déroulage de l'isolant souple depuis le haut vers le
bas de la toiture,
plateaux pleins
- Pose du pare vapeur avec bandes de pontage,
- Pose de l'isolant thermique rigide,
- Déroulage de l'isolant souple depuis le haut vers le
bas de la toiture, Pose des isolants
 Pose de la peau supérieure :
- Pose à l'avancement des isolants, conformément à la norme NF P 34-205,
- Fixation en sommet de nervure et couturage à l'avancement,

Exemple de réalisation de faîtage double

Exemple de réalisation de l'évacuation


 Couvertures cintrées:

Le DTU 40-35 ne vise que les couvertures sèches


convexes et précise que les rayons inférieurs à 40 m font
l'objet de pré cintrage en atelier.
Les couvertures cintrées sont donc encore abordées
comme des ouvrages expérimentaux, traités par la norme
XP 34-205.3 Généralement, pour un rayon de courbure
compris entre 2 et 40 m, le cintrage des plaques nervurées
s'effectue en atelier ; au-delà, les plaques sont cintrées lors
de la pose.
La valeur minimale du rayon dépend de la géométrie et de
l'épaisseur de la plaque, mais aussi des possibilités de
fabrication et des portées et charges à considérer.

Domaine d'application
-les couvertures cintrées convexes pour lesquelles le rapport de
flèche sur corde est au maximum d'1/10ème lorsque la distance
entre appuis consécutifs est supérieure ou égale à 1,00m.
FLECHE / CORDE ≤ 0,1
Il peut s'agir de couvertures de type simple peau ou double peau à
trames parallèles en ouvrage neuf.
 matériaux
 Les ouvrages pré cintrés sont réalisés à l'aide de plaques nervurées en
tôles d'acier revêtues d'épaisseur nominale supérieure ou égale à 0,63 mm
 La fiche technique établie par le fabricant doit présenter les critères suivants
:
 Type de pré cintrage
 Rayons de cintrage et longueur maximale développée
 Acier utilisé : norme, classe, tolérances
 Nature du revêtement
 Éléments de définition des portées et charges utiles

Assemblages
Outre le respect des dispositions décrites dans le DTU
40-35, les particularités des couvertures cintrées sont
les suivantes :
- Plaque nervurée pré cintrée : fixation en sommet de
nervure seulement
- Plaque cintrée à la pose : fixation en sommet de
nervure pour toute pente
Fixation en plage si pente p = 7 %
Pas de boulons crochets, ni d'agrafes
Exemples internationaux de construction métallique:
Hall de la charpenterie à Orléans:
 La Halle de marchés est située en centre ville à
Orléans,
près de la Cathédrale, en bordure de Loire. La
superstructure métallique support de la couverture,
d'une passerelle périphérique intérieure, et des
façades, est de type structure réticulée, composée
de 5 portiques parallèles d'une portée franche de
27 m environ, et d'une longueur d'environ 32 m. La
couverture légèrement cylindrique à grand rayon
de courbure est réalisée à partir de feuilles longues
en cuivre à joints de bouts, posée sur un voligeage
en bois. La sous face de couverture est habillée
d'un vaigrage en bois ,
y compris les débords de toiture. Le bâtiment
comporte 4 façades réalisées principalement à
partir de modules de vitrage agrafés fixés sur une
ossature secondaire haubanée. La partie basse
des deux façades longitudinales est constituée
de portes ouvrantes basculantes à ciseaux,
réalisées en parement ajouré bois monté sur cadre
métallique.
Barrière de péage « Val de Loing »:

 Structurellement, ce projet se caractérise par la simplicité


apparente de l'arc tubulaire haubané permettant de
s'affranchir d'un seul trait de toutes les servitudes
inhérentes à ce type de programme.
 La couverture est suspendue par l'intermédiaire d'une
ossature secondaire support à une grande poutre centrale
haubanée inversée de 100 m de portée, de type " poisson "
réalisée en tubes cintrés. Cette poutre repose à chaque
extrémité sur deux tabourets supports des mâts de
haubanage dont les éléments inférieurs sont réalisés en
PRS à inertie variable. Une passerelle technique court toute
le long de l'ouvrage.
 La couverture modulaire constituée d'auvents translucides
indépendants (5 x 14 m) réalisés en Everlight 610 et 610
avec brise-soleil intégrés, permet, en fonction du flot
d'automobiles, de supprimer certaines parties de couverture
tout en conservant la structure générale du bâtiment.
 Portée : 100 m
Maison de la culture du Japon à Paris:

 la Maison de la Culture du Japon est construite sur onze


étages dont 6 étages de superstructure en charpente
métallique, et 5 niveaux en infrastructure, et s'étend sur une
surface totale de 7500 m², dont 400 m² ouverts au public. Il
s'agit d'un établissement à vocation culturelle.

 Le bâtiment est construit à partir de deux systèmes


constructifs différents dont l'interface est réalisé au niveau
du rez-de-chaussée. Les infrastructures sont en béton armé,
les superstructures sont en charpente métallique sauf pour
le noyau qui s'élève sur 6 niveaux et abrite les locaux
techniques ainsi que les plénums de ventilation. D'un poids
de 700 tonnes,.

 cette structure métallique est entièrement auto stable et


divisée selon une trame de 10,80 x 11,60 m. La stabilité est
obtenue par continuité des encastrements de portiques et
poutres et permet de supprimer tout report de charges
horizontales en nez de bâtiment sur le noyau béton qui
ne reprend donc que des efforts verticaux par l'intermédiaire
d'appuis glissants. Pour éviter tout transfert acoustique entre
superstructure et infrastructure, l'ensemble de la
superstructure repose au niveau
du rez-de-chaussée sur des appuis Néoprène fretté.
 Toute l'ossature métallique est réalisée en
acier Fe 510
(limite élastique 360 Mpa). Elle se
compose de poteaux circulaires articulés
en pied , d'un réseau de poutres réalisées
en profilés laminés, dans lesquels sont
ménagés des réservations pour
la passage des fluides, de planchers en
bac collaborant
avec dalle béton. La stabilité au feu d'une
heure est obtenue par flocage à base
de gypse non friable.
 Sur les ailes inférieures des poutres
secondaires type IPE alvéolaires viennent
reposer les bacs acier supports de
plancher ainsi qu'une dalle béton de 12
cm. Tous les fluides circulent ainsi dans la
hauteur des fers. Ce système permet
d'envisager le réaménagement des plans
d'étages sans travaux importants.
Performances acoustique et thermique:
 C'est l'ensemble du complexe composant la paroi
qui apporte le niveau d'affaiblissement acoustique.
Il est essentiel de veiller aux traitements des joints à
la mise en œuvre ainsi que d'éviter au mieux les
percements du doublage pour limiter la présence de
ponts phoniques et thermiques.
 • Isolant adapté en deux couches + une à deux
plaques de plâtre

Isolant :
L'isolant placé à l'intérieur est un matelas de laine de verre, rigide ou semi-
rigide, avec un pare vapeur. Ce dernier est toujours orienté vers le local
chauffé.
Le produit est maintenu entre les montants de la contre cloison.
L'isolant placé du côté extérieur est filant devant le nez de plancher pour
assurer la rupture du pont thermique. Pour s'assurer de sa bonne mise en
œuvre, il convient de le mettre à la charge de l'entreprise chargée de la
réalisation des parements extérieurs de la façade légère.
Les deux matelas isolants peuvent être de nature et d'épaisseur variables.
Essor de la construction métallique:

 Après avoir largement contribué à la reconstruction de


certains pays à l’issue de la deuxième guerre mondiale,
la construction métallique s’est profondément
transformée avec l’introduction de l’informatique dans
ses métiers et méthodes, d’abord en bureau d’études
pour les notes de calculs puis en atelier avec
l’apparition progressive des machines à commande
numérique enfin avec le dessin assisté par ordinateur.
 Aujourd’hui les concepteurs abordent ce matériau avec
plus de facilité et d’aisance ,c’est un matériau qui offre
beaucoup de possibilités aussi bien techniques
qu’esthétiques .

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