INTITULE DU PROJET

Construction du prototype d’un éco-réacteur capable de produire du

pétrole à partir des déchets plastiques : Le Petroplast
- PROMOTEUR
EcoClean Environnement.

- CIBLES ET NOMBRES D’EMPLOIS

Population du Cameroun avec création de 10 emplois

- COUT DU PROJET
45 607 190 FCFA (Quarante cinq millions six cent sept milles cent quatre vingt dix francs
CFA.

- GAIN CHIFFRE D’AFFAIRE PROBABLE ANNUEL :

588 000 000 FCFA (Cinq cent quatre vingt huit milliards de francs CFA)

- LE BENEFICE NET TOTAL DU PROJET SUR CINQ ANS

1 693 668 600 (Un milliard six cent quatre vingt treize millions six cent soixante huit
mille six cent francs CFA)

Structure porteuse du projet : EcoClean_Environnement@yahoo.com

Adresse : www. ecoclean_environnement-cameroun.org
Téléphone : +237 222 313 713 / 243 817 502
Courriel : ecoclean_environnement@yahoo.com
Pays : Cameroun
Statut juridique : Société Coopérative Simplifiée

Porteur(s) de projet(s) : Embolo Enyegue Elisée Libert

Qualité : Ingénieur de Conception en Impact environnemental et toxicologie
Contact pour le projet : (+237) 699347570
Tél : 671701458
Courriel : eliseeembolo@yahoo.fr

Dossier rédigé par : Embolo Enyegue Elisée Libert

En date du : 2018

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 RESUME

La coopérative EcoClean Environnement, est l’un des acteurs de l’assainissement au

Cameroun, via la pré-collecte et la valorisation des déchets dans la ville de Yaoundé. Elle
renforce ses capacités grâce à l’appui des programmes divers et elle est autofinancée par ses
activités sur le terrain. Vielle de 3 ans, elle récupère près de 19,1 tonnes d’ordures en
moyenne par mois, qu’elle trie, valorise et dépose au niveau des points d’apport volontaire de
la Communauté Urbaine (PAV) pour élimination définitive. Ces déchets ne représentent que
2% de ce que cette ville peut produire par mois. Une quantité est récupérée par la société en
charge de la collecte et le reste se retrouve dans les ravins, les rigoles, les cours d’eau, ou à
côté des habitations comme dépotoir sauvage, plus particulièrement le plastique. Cette
négligence, à l’égard des déchets plastiques, créée un faciès différent aux villes du Cameroun
et modifie par conséquent la texture des villes et les écosystèmes sous-jacent. Malgré les
efforts entrepris par plusieurs acteurs, les produits plastiques et les emballages plastiques ne
cessent d’augmenter. La raison directe observée, liée à cette augmentation, est le coût
abordable des produits plastiques, les rendant à la portée de toutes les bourses et leur non
biodégradabilité. Les sachets plastiques sont à divers coûts : le prix unitaire varie de 15 FCFA
à 25 FCFA selon la nécessité, le besoin et le moyen disponible. Dans la majorité des cas, les
sachets d’emballages sont un produit de service associés à la vente d’article. L’octroi de
sachet se fait sans la demande du client. Nous pensons que, si rien n’est fait, le plastique
polluera tout notre environnement d’ici 2050. L’importance de valoriser le plastique à grande
échelle, pour la production du pétrole, revêt une importance capitale aux regards de la crise
énergétique présente, qui est un problème mondial additionnel au défi de gestion des déchets.
Le transport consomme un tiers de l'énergie mondiale et les principales sources d'énergie sont
les combustibles fossiles, le charbon, le pétrole de forage et le gaz naturel, qui sont des
sources d'énergie non renouvelables. Les combustibles fossiles sont également des sources
majeures de la pollution environnementale et des émissions des gaz à effet de serre. Il apparait
urgent, de développer de nouvelles approches et de nouvelles palettes de matière premières,
mobilisables qui soient durables à l’instar des déchets, notamment le déchet plastique comme
source de production d’énergie.
Pour contribuer, considérable a ces épineux problèmes, d’une part celui de la gestion
convenable du déchet polluant au Cameroun, plus particulièrement celui de la gestion du
plastique, et d’autre part celui de la mise à disposition de nouvelles ressources de matières
premières mobilisables. Notre coopérative, a pu mettre sur pied un Eco-réacteur, cylindrique

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en acier de 500 mm de hauteur et de 500 mm de diamètre qui permet de chauffer le plastique à
l’intérieur, jusqu’à des températures avoisinant les 250°C à l’aide d’une source de chaleur
extérieure, pour obtenir du pétrole. Afin d'assurer une atmosphère de réaction inerte, notre éco
réacteur est pourvu d’un système d’injection d’azote (obtenu à partir de l’urine naturelle ou toute
autre source). Il a également été fixé un condenseur refroidi à l’eau et raccordé à la sortie du
réacteur, à la sortie duquel, est relié un récipient pour récupérer les condensables (le pétrole). Pour
cette nouvelle technologie, EcoClean Environnement, a respecté les principes de l’économie
circulaire, et de l’environnement. Nous avons adopté une approche éco conceptive, basée sur
une matière première et un matériel technique recyclé, obtenu grâce à notre activité de pré-
collecte. Dans ce prototype d’éco réacteur expérimental, en charge de la transformation des
résidus de plastique par craquage catalytique en pétroles, il sera possible de broyer près de 10
kg de plastique par heure pour les PET et près de 5kg de plastique de type PEHD toutes les
deux heures. Par cette approche durable de la gestion convenable du déchet plastique,
envisagée par notre organisation, nous nous inscrivons en étroite ligne avec la politique
d’émergence du Cameroun et de développement durable mondiale.
Par ailleurs, la production du pétrole, par pyrolyse des matières plastiques présente une
méthode de gestion des déchets plastiques qui répond en même temps à la problématique
d’approvisionnement en énergies et à celle de l’économie circulaire. Nous pensons qu’un
autre avantage, lié à cette méthode résiderait dans le fait que, les hydrocarbures issus de la
pyrolyse des matières plastiques peuvent être utilisés comme carburants après distillation de
ce dernier, sans avoir à modifier les moteurs à combustion interne.

Mots clés : Valorisation énergétique ; Plastique ; Craquage catalytique ; Eco réacteur ;

pétrole.

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CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DU PROJET

I-1- Contexte et justification du projet

Le plastique joue un rôle essentiel dans l'amélioration de la qualité de vie de l'être
humain depuis plus de 77 ans. Les plastiques sont devenus un élément indispensable dans le
monde d'aujourd'hui en raison de leur polyvalence, leur faible densité, leur durabilité et leur
faible coût de production par rapport à d'autres matériaux tels que le bois, le béton et les
métaux. Avec la croissance mondiale de la population et l’utilisation des matériaux plastiques
dans des applications diverses dans de nombreux secteurs, la production mondiale du
plastique a augmenté de 1.5 millions de tonnes en 1950 à 322 millions de tonnes en 2015,
avec une augmentation de 3,5% par rapport à 2014 (Plastics Europe, 2016).
L’augmentation continue de la demande de plastique a conduit à l'accumulation des
déchets chaque année. En moyenne, 25 millions de tonnes de déchets plastiques sont générés
en Afrique par an. En 2014, 29,7% des déchets collectés ont été recyclés, 39,5% ont été
envoyés à la valorisation énergétique et 30,8% ont été mis en décharge. En addition, les pays
de l’Union Européenne exportent environ 50 % de leurs plastiques collectés et triés vers
l’Afrique, ce qui augmente de façon considérable, la quantité de ces déchets en Afrique.
Bien que les plastiques aient largement contribué au développement de la société
africaine, ils sont également responsables de nuisances environnementales, et contribuent à
alimenter l’insalubrité qui existe dans ces pays. La gestion des déchets dans les pays africains
est catastrophique, et repose principalement sur l’enfouissement et le brûlage. Cette façon de
gérer les déchets, entraîne des problèmes environnementaux dus à l'augmentation des
émissions de composés nocifs. Par conséquent, il est nécessaire de trouver d'autres solutions
plus durables que l'incinération ou le stockage dans les décharges.
Pour ces raisons, la valorisation de ces matières plastiques par craquage thermique et
catalytique pour produire des combustibles liquides et des composés chimiques à haute valeur
ajoutée est possible mais très compliquée. Puisque les réactions de polycondensation du
plastique sont possibles, il est également possible de reproduire la réaction inverse pour
récupérer les constituants de base qui pourront être utilisés comme carburant.
Différentes technologies de valorisation de matières plastiques ont été appliquées à
l’échelle industrielle mais qui sont le plus souvent basées dans des unités industrielles,
relativement éloignées des zones urbaines, qui occupent un grand espace et dont le coût
d’investissement est élevé. Au Cameroun, les statistiques sont claires : plus de 200.000 ha du
couvert végétal perdu chaque année à cause de la matière plastique. Des centaines de millions

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de déchets plastiques inondent nos villes et villages en échouant leur parcours dans les cours
d'eaux et sous la terre. Ils proviennent des magasins de commerce où ils servent à emballer
toute sorte de biens y compris alimentaires. Les spécialistes en environnement estiment ainsi à
plus des centaines de tonnes de déchets non recyclés soit une moyenne de 500 à 1000 millions
d’emballage en plastique par an au Cameroun. Le plastique est donc une menace grandissante
que chaque citoyen au Cameroun contribue à promouvoir à l’échelle nationale, voire
régionale, sans s’en apercevoir. L’augmentation des plastiques dans la ville, crée de nombreux
problèmes dans différents secteurs au Cameroun :
- Impacts sanitaires
Le contact des produits plastiques avec les aliments cause souvent des impacts sanitaires
liés à la présence d’additifs dans la composition chimique du produit plastique. Les déchets
comme les sachets contiennent déjà de la matière recyclée et ne devraient donc pas être
utilisés comme emballages alimentaires surtout avec des aliments chauds qui font fondre la
matière plastique et la mélange à l’aliment. Il peut se produire alors une intoxication
alimentaire. Dans d’autres mesures, la pratique de l’incinération des déchets plastiques
observée au niveau des décharges et des concessions est source d’émissions toxiques comme
la dioxine provoquant ainsi des maladies cardiovasculaires, respiratoires et des cancers. Du
fait de la bioaccumulation, c’est toute la chaine alimentaire qui se retrouve toucher et au final
l’être humain par voie directe ou indirecte. Les substances émises par l’incinération des
ordures contenant le plastique sont souvent : l’acide chlorhydrique (HCl), l’ammoniac, le
monoxyde de carbone (CO), le dioxyde de soufre, l’oxyde d’azote, les sulfures d’hydrogène,
les dioxines.
- Impacts sur le cadre de vie
Les déchets plastiques dégradent l’esthétique du cadre de vie des villes camerounaises,
avec la prolifération des sachets plastiques généralement noir et blanc dans la nature. Ce qui
peut contribuer à donner une mauvaise image de la salubrité du pays aux yeux des étrangers.
Ils engendrent l’obstruction des caniveaux, facilitant la prolifération des moustiques, des
odeurs et provoquant des inondations dans les grandes villes.

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 - Impacts sur l’élevage
Les animaux les plus exposés aux plastiques sont surtout des animaux domestiques qui
sont généralement en divagation et rencontrent des plastiques de tout genre (sachets, mèches
etc.). Ces animaux sont attirés par des débris d’aliments contenus dans les sachets et jetés
dans les poubelles. Ils les rencontrent généralement dans les dépôts de transit, les rues, les
marchés etc. Les sachets plastiques sont spécifiquement dangereux pour les ruminants, une
fois avalés, le plastique reste dans la panse, bouchant la digestion. L’animal maigrit et devient
anémié et présente un ventre gonflé signe de constipation. Cet état provoque chez les
ruminants une diminution de la production de lait et de viande entrainant une baisse de sa
valeur marchande.

- Impacts sur l’agriculture

La prolifération des déchets plastiques et la présence des sachets plastiques dans les
espaces agricoles au Cameroun, présentent des impacts remarquables tels que :
 La pollution visuelle des sols ;
 La diminution des espaces agricoles et du coefficient d’infiltration du sol ;
 La baisse de rendement agricole ;

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  La production de Polluants Organiques Persistants (dioxines et furanes) lors d’un
brûlage rapproché des espaces cultivables;
 L’inhibition possible de la photosynthèse qui est essentielle pour la production de
matières organiques utiles pour tous les êtres vivants.
- Impacts sur les ressources en eau
En l’absence d’un système de collecte efficace, les déchets plastiques notamment les
sachets plastiques, jonchent le sol où ils s’enfouissent progressivement d’autant moins
rapidement que le terrain est dur. Cela nuit à l’image du pays tant en milieu rural qu’en milieu
urbain où il existe de nombreuses rues goudronnées. L’utilisation des déchets mélangés aux
sachets plastiques comme remblais dans les sols cultivés contribuent à la réduction du taux
d’infiltration et une augmentation du ruissellement et donc des inondations.
EcoClean Environnement pense qu’il est possible de concevoir un système décentralisé à
faible et moyenne consommation, fonctionnant en continu et capable de convertir les déchets
plastiques non-recyclables en carburant liquide (essence et diesel) et en un gaz de synthèse en
plus de sa capacité à produire de l’électricité, qui soit rentable et dont le coût d’investissement
n’est pas très élevé.

I-2- Aperçu global du plan stratégique de recyclage du plastique

I-2-a- Vision
Gérer les plastiques dans le cadre du développement durable ;
Réduire l'enfouissement et la pollution par ce matériau ;
Augmenter la valorisation énergétique ;
Maîtriser les coûts.
I-2-b- Objectifs et but

I-2-b-1- Objectif général

Construction d’un éco-réacteur capable de produire du pétrole à partir des déchets plastiques

I-2-b-2- Objectifs spécifiques

1- Pré-Collecte des déchets plastiques de type PET (poly-téréphtalate d’éthylène) ;
2- Transformation des résidus de PET (poly-téréphtalate d’éthylène) en granulé ;
3- Craquage catalytique des granulés de PET (poly-téréphtalate d’éthylène).

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I-2-b-3- But
Valorisation énergétique des résidus de plastique par craquage catalytique à partir d’un
dispositif autonome de production de carburants alternatifs, à partir de la pyrolyse catalytique
des mélanges de PET et de PP

I-3- Les axes thématiques

I-3-a- Axe n° 1 : Mise sur pied d’un système administratif et managérial décentralisé pour
une bonne gouvernance ;

I-3-b- Axe n° 2 : Optimisation et développement de stratégies et de méthodes de pré-collecte

et collectes des déchets au porte à porte ;

I-3-c- Axe n° 3 : Optimisation de l’unité de recyclage et de valorisation matière par

production des granulés de PET et de PP ;

I-3-d- Axe n° 4 : Optimisation de l’unité de Craquage catalytique des granulés de PET (poly-
téréphtalate d’éthylène) ;

I-4- Les enjeux

- Enjeux environnemental et sanitaire
Un des enjeux environnementaux majeurs est de faire considérer les déchets plastiques
comme une ressource première mobilisable. Le plastique recyclé doit participer à une
amélioration de la qualité de l’environnement et donc de la santé publique.
- Enjeux technologiques
Du point de vue technologique, il s’agira d’industrialiser la technique afin de recycler
en très grand nombre de plastiques en carburant.
- Enjeux institutionnel et organisationnel
L’enjeu institutionnel au niveau national consistera à créer des cellules de gestion des
déchets plastiques, dans les grandes villes du Cameroun.
- Enjeux financiers
Le principe de base à adopter est de rechercher un moyen pour purifier et
commercialiser ce carburant en grande quantité.

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 I-5- Impact social et environnemental du projet
Ce projet vise à contribuer et à améliorer plusieurs secteurs tout en apportant des
données pour lutter efficacement contre la pollution environnementale, le chômage, la
précarité énergétique et le désordre urbain.

I-4-a- Auprès des ménages

Formation sur l’importance du tri des différents types d’ordures avant libération;
Formation sur les stratégies indispensable à la protection de l’environnement
Conscientisation sur l’impact lié au gaspillage.

I-4-b- Auprès de la société, du gouvernement notre action permettra

Diminuer la pollution de la ville et atmosphérique;
D’élargir la palette des matières premières mobilisées ;
Diminuer les coûts de mise à disposition, en développant des filières à partir de ressources
actuellement sous exploitées (déchets).

I-4-c- Auprès du Fond National de l’Emploi

Réduire le chômage en recrutant 10 jeunes camerounais formés ou non et désireux de
travailler.

I-4-d- Auprès du monde scientifique

Vulgariser les techniques de transformation et développer d’autres, tout en formant les jeunes
chercheurs aux techniques modernes de gestion des déchets.

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CHAPITRE II : PRODUIT ET SERVICES OFFERTS : DESCRIPTION DU
PRODUIT-SERVICE, STADE D'AVANCEMENT DU DEVELOPPEMENT

II-1- pré-collecte et collecte des déchets plastiques

II-1-a- Pré-Collecte des déchets

La pré-collecte est notre principale source de financement. Il s’agit d’une collecte

primaire des ordures et de leur évacuation, effectuées au moyen de portes tout, de tricycles ou
de charrettes à traction animale ou humaine, depuis les parcelles jusqu’à des points de prise en
charge des déchets. Cette action nous permet de pallier aux insuffisances du service public, en
particulier dans les quartiers inaccessibles aux véhicules conventionnels de collecte des
ordures. Elle nous permet d’étendre la couverture du service de ramassage des ordures
plastique aux quartiers périphériques, et donc d’atteindre un nombre élevé de producteurs de
déchets plastiques. Plusieurs autres avantages avec cette méthode sont observés :
- La pré-collecte nous permet d'étendre le service de collecte des ordures plastiques là
où les solutions trop technicistes ont échouées ;
- Les populations, même à faible revenu, sont disposées à contribuer financièrement et
directement à la récupération de leurs déchets plastique ou non ;
- Les négociations du contrat de service entre nous et les populations sont déjà bien
établies et il n'y aura plus de sensibilisation à faire. L’introduction d’un système de pré-
collecte efficient arbore plusieurs avantages.

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II-2- Craquage catalytique des granulés de PET (poly-téréphtalate d’éthylène) en
carburant

Etat de l’art

Depuis leur première synthèse au début des années 1900, les matières plastiques ont
remplacé de nombreux types de matériaux tels que le bois, les métaux et la céramique dans la
production de produits de consommation, car ils sont légers, durables et résistants à la
corrosion par la plupart des produits chimiques (Wong et al., 2015).
Au cours des dernières années, la production et la consommation des matières
plastiques ont considérablement augmenté dans le monde en raison de leur utilisation dans
une large gamme d'applications telles que l'emballage, l’agriculture, l'automobile, la
construction et une variété d'applications. Leur faible coût, la facilité de leur fabrication et
leur polyvalence ont entraîné une croissance énorme de leur consommation, avec 311 millions
de tonnes produites dans le monde en 2014, dont 62 millions de tonnes comptabilisées pour
l'Europe et un taux de croissance annuel actuel d'environ 4% (“Plastics – the Facts,” 2015).
Selon la Banque mondiale, les déchets plastiques représentent 8 à 12% du total des déchets
solides municipaux générés dans les différents pays du monde et ce pourcentage varie en
fonction du niveau de revenu. La génération mondiale de déchets plastiques est estimée
d’augmenter en 2025 jusqu’à 9-13% du total des déchets municipaux avec des variations
selon les pays (Hoornweg and Bhada, 2012).
L’utilisation intensive des matières plastiques présente des risques environnementaux
majeurs et des risques potentiels pour la santé des animaux aquatiques et terrestres lors de
l’accumulation de ces matières dans les déchets solides municipaux en raison de leur nature
non-biodégradable (Kunwar et al., 2016). De plus, environ 4% de produits pétroliers sont
consommés chaque année dans la fabrication des matières plastiques et 4% sont utilisés pour
alimenter les processus de fabrication de plastique (Gourmelon, 2015).

Polyéthylène (PE)
Le polyéthylène (PE), appartenant à la famille des polyoléfines, est le polymère le plus
simple et le plus répandu dans le monde avec une production à plus de 85 Mt/an et caractérisé
par une masse volumique comprise entre 0,918-0,965 g/cm3 résultant en une gamme de
dureté et de flexibilité (Hamad et al., 2013).

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Méthodes de recyclage
Le recyclage des matières plastiques peut contribuer à résoudre les problèmes de
pollution liés à la mise en décharge et à l'incinération des matières plastiques et plusieurs
méthodes ont été proposées pour recycler les déchets plastiques.

Recyclage mécanique
C’est la méthode la plus répandue pour recycler les matières plastiques. En Europe,
30% des déchets plastiques ont été recyclés par des moyens mécaniques. Les matières
thermoplastiques sont fondues et moulées sous une nouvelle forme, généralement après avoir
été broyées ou granulées. En utilisant ce type de recyclage, les déchets plastiques peuvent être
convertis en produits ayant un niveau de performance comparable à celui des produits
originaux fabriqués à partir de plastiques vierges.

Récupération de chaleur
En raison de l'absence d'autres possibilités de recyclage, l'incinération (combustion)
visant à récupérer la chaleur résultante pour produire de l’électricité, est actuellement le
moyen le plus efficace de réduire le volume de matière organique pouvant ensuite être mis en
décharge. Actuellement en Europe, 40% des déchets plastiques sont éliminés par voie
d'incinération (Plastics – the Facts 2015, 2015).

Recyclage et valorisation thermochimiques

Le recyclage thermochimique consiste à convertir les polymères en molécules plus
petites, généralement des liquides ou des gaz, qui peuvent être utilisés comme matières
premières pour la production de nouveaux produits pétrochimiques et des plastiques
(Mastellone et al., 2002). Le terme chimique est lié au fait qu'une modification va se produire
à la structure chimique du polymère.

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CHAPITRE III : METHODOLOGIE

III-1- Mécanisme de la dégradation thermique

La dégradation thermique des polymères consiste en deux réactions distinctes de
craquage qui se produisent simultanément dans l’Eco-réacteur :

III-1- a- La scission aléatoire

La scission aléatoire implique la formation d'un radical libre à un certain point sur le
squelette du polymère, ce qui provoque une fragmentation de la macromolécule en molécules
plus petites de différentes longueurs de chaîne. Les polyoléfines telles que le polyéthylène et
le polypropylène se dégradent généralement par scission aléatoire. Lorsqu'un radical libre est
formé le long de la chaîne du polyéthylène ou du polypropylène, la scission de la chaîne prend
lieu, produisant une molécule avec une extrémité non saturée et une autre avec un radical
libre. Ce radical libre peut prendre un hydrogène à partir d'un carbone voisin, produisant une
extrémité saturée et un nouveau radical, ou se combiner avec un autre radical libre pour
former un alcane. Les clivages multiples produisent des molécules suffisamment petites pour
être volatiles avec un poids moléculaire plus faible. Comme la scission est aléatoire, les
molécules sont produites avec une grande variété de longueurs de chaîne.

III-1- b- La scission en bout de chaîne

Quand le plastique est chauffé au-delà de sa température de décomposition, le
polymère peut se séparer en groupes terminaux. Ce type de voie de dégradation est également
connu sous le nom de réaction de dépolymérisation, qui implique la libération successive
d'unités de monomères à partir des extrémités de la chaîne. Lorsque la stabilité des liaisons
C-C dans les chaînes est uniforme, les chaînes se séparent au niveau des extrémités en raison
de la violence des mouvements moléculaires, qui est favorisée par l'augmentation de la
température. Aux températures plus élevées, les mouvements des molécules sont plus violents
et, par conséquent, les chaînes d'extrémité plus courtes se sépareront des chaînes C-C
principales. Cela explique la raison pour laquelle la température de réaction élevée favorise le
rendement de produits à chaînes hydrocarbonées plus courtes.

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III-2- Mécanisme du craquage catalytique
Le craquage catalytique des hydrocarbures est une réaction en chaîne qui est censée suivre
la théorie des ions carbénium. Ce mécanisme de chaîne comporte trois étapes élémentaires :
initiation, propagation et terminaison (Kumar et al., 2011).

III-2-a- Réaction d'initiation

La réaction d’initiation est représentée par l'attaque d'un site actif sur la chaîne du
polymère. Le craquage catalytique est considéré se produire par l'abstraction d'un ion hydrure
de polymère ou l'addition de proton sur la macromolécule du polymère dans l'étape initiale de
la réaction. En présence de catalyseurs, le début du craquage des liaisons C-C des
macromolécules de polymère se produit à une température plus basse qu'en l'absence de
catalyseurs. Ce phénomène pourrait être expliqué par les sites acides des catalyseurs qui
aident à la formation d'un plus grand nombre de fragments moléculaires instables à basse
température.

Figure : L’étape d’initiation du craquage catalytique

III-2-b- Réaction de propagation

La réaction de propagation de la chaîne est représentée par le transfert d'un ion hydrure
d'une molécule réactive à un ion carbénium adsorbé. La propagation fait intervenir le
réarrangement et/ou la β-scission des ions carbéniums formés mais aussi une étape très
importante, le transfert intermoléculaire d’hydrure entre les ions carbéniums résultant de
l’isomérisation ou du craquage et les molécules de réactif avec régénération d’un ion
carbénium. Ainsi des paraffines et des oléfines ramifiées de poids moléculaire plus bas sont
formées.

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III-2-c- Réaction de terminaison
Enfin, l'étape de terminaison correspond au réarrangement des ions intermédiaires
entraînant la fin de la réaction de dépolymérisation. A la suite de la recombinaison, le poids
moléculaire et la ramification des produits pourraient être significativement augmentés. La
cyclisation, l'aromatisation ou la polycondensation sont d'autres voies de terminaison. Des
alcènes essentiellement cycliques, des alcènes ou du coke sont formés dans ces réactions. Les
réactions de terminaison sont principalement contrôlées par les propriétés des polymères et la
température.

III-3- Matière première

III-3-1- Plastiques
Origine et traitement
Dans les expériences de pyrolyse effectuées, la matière première consistait en granulés
de polyéthylène et du polypropylène vierge, ainsi la variabilité du matériau peut être éliminée.
La granulométrie des granulés variait entre 1,8 mm à 4,5 mm.

Figure: Granulés de PP et PE

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III-3-2- Eco-Réacteurs
Installation de pyrolyse
Il s’agira d’un dispositif capable de faire fondre le plastique et de récupérer les effluents
et notamment le carburant

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 CHAPITRE III : DOSSIER FINANCIER (AVEC PROJECTIONS DECOUPEES PAR
ANNEES)
Introduction

Ce dossier financier présente en quelques sortes nos prévisions financières pour les
premières années d’activité. Il nous permet de juger la faisabilité du projet et d’estimer sa
rentabilité à court et moyen termes. Il sert également à présenter et à prouver la crédibilité de
ce projet à des tiers (banquiers, associés, fournisseurs…), à les convaincre de notre sérieux et
de la solidité de notre future Société. L’objectif de cette partie est de déterminer l’évolution
de la situation financière de notre entreprise au cours des années à venir : besoins de
financement, investissements à réaliser, résultats d’exploitation, trésorerie…

Pour établir sérieusement ces prévisions, nous avons passé chaque élément en revue et
tout chiffré. Il faut noter que nous sommes resté réaliste dans vos prévisions et sommes
conscient qu’une totale remise en question de notre projet n’est jamais exclue. Nous avons
également inclus la marge d’erreur.

III-1- Le personnel

Le personnel de la société EcoClean Environnement sera constitué de plusieurs catégories de

travailleurs. Il s’agit :
a- Catégorie 2 : Ripeurs, collecteurs, éboueurs qui seront chargés de la pré-collecte, du
balayage des rues, du chargement des BOM, du nettoyage des rigoles et de toutes les activités
de tri, de tonnage et d’assainissement de la ville ;
b- Catégorie 3 : Prospectrices, commerciaux qui seront chargés de chercher les abonnés
et collecter les fonds auprès de ces derniers ;
c- Catégories 4, 5, 6 : Elle sera constituée des chefs de coordination des secteurs d’une
part et des chauffeurs responsables des engins d’autre part ;
d- Catégories 7 : Elle est constituée des experts en sécurité au travail, en hygiène qualité
sureté environnement, ils s’assurent que la ville est propre ainsi que les employés à tous les
niveaux ;
e- Catégorie 8 : Elle est constituée des agents de maitrise qui sont des experts dans
l’activité et qui occupent les postes de chefs d’agences et d’antennes ;
f- Catégorie 9 : Elle est celle qui contiendra les chefs services des différentes
directions ;

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 g- Catégorie 10 : elle est constituée par les directeurs centraux qui dirigent la politique
de fonctionnement des de la structure.
Tableau : Masse salariale du personnel et charges de fonctionnement
Montant
Désignation Postes Catégorie Effectif Total général (FCFA) Niveau
(base)

Ripeurs,
collecteurs, 2 75 000 79 5 925 000 < BACC
éboueurs

Prospectrices,
commerciaux
3 100 000 7 700 000 BACC
(Chef
d'équipe)
Salaires
chauffeurs
4 100 000 7 700 000 PERMIS A
permis A

Agents de Licence
maîtrise
8 150 000 7 1 050 000
(chefs
d'agences)

Total salaires/mois 8 375 000

Autres charges

Carburant 500 000

Electricité 100 000

Taxes 50 000

Primes 1 000 000

Total 1 650 000

Machinerie outillages de transformation + formation des agents

761 190

TOTAL
10 786 190
GENERAL

III-2- Compte d’exploitation prévisionnel

III-2-a- Infrastructures

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 Base des arrondissements

Pour une gestion décentralisée de la structure, des agences de régions seront crées dans
les villes suivantes et comme suit.

Zone proposé comme

Arrondissement Coût /mois Coût/ AN (FCFA)
Base

Yaounde 1 Etoudi 100 000 1 200 000

Yaounde 2 Mbankolo 100 000 1 200 000

Yaounde 3 Nsimeyong 100 000 1 200 000

Yaounde 4 Awae 100 000 1 200 000

Yaounde 5 Mfandena 100 000 1 200 000

Yaounde 6 Simbock 100 000 1 200 000

Yaounde 7 Oyom-abang 100 000 1 200 000

Total 700 000 8 400 000

III-2-b- Mobiliers de bureaux

Tableau: Ameublement des bureaux

Désignation Prix Quantité Total général Total général

unitaire (FCFA) (euro)

Bâtiment administratif

Chaises de bureau 100.000 7 700 000

Chaises d’attente pour 40.000 7

280 000
bureau

Chaises banc d’attente 80 000 7

56 000
hall

Armoires de bureaux 150.000 7 1 050 000

Sous total 1 2 086 000

19
III-2-c- Appareillage

Tableau: Devis pour appareillage

Désignation Prix unitaire Quantité Total général Total général

(FCFA) (euro)

Bâtiment administratif et autre

Ordinateur core 150 000 7 1 050 000

i5

Régulateurs de 50 000 7 350 000

tension 5000w

Imprimante 600 000 7 4 200 000

industrielle

Fiche avec para 20 000 7 140 000

foudre

Onduleurs 35 000 7 245 000

Mini imprimante 50 000 7 350 000

laser de bureau

Total général 6 335 000

III-2-d- Véhicules

Tableau: Besoins mobiles

Total général Total général

Désignation Prix unitaire Quantité
(FCFA) (euro)

ECOCLEAN

DYNA 200 8 000 000 1 8 000 000

Tricycle 1 500 000 7 10 500 000

Total général 18 500 000

20
III-2-e- E.P.I (Equipement de Protection Individuelle)

Tableau: Besoin en Equipement de Protection Individuelle

Total général Total général

Désignation Prix unitaire Quantité
(FCFA) (euro)

Equipement général

Combinaisons 10 000 200 2 000 000

Paires de bottes 5 000 400 2 000 000

Paires de chaussettes 2 000 400 800 000

Paires de gants 1 000 1200 1 200 000

Cache nez 5 000 6 000 500 000

Paires de lunettes 1 000 6 000 100 000

Choisibles 1 000 6 000 100 000

Casques jaunes 5000 6 000 500 000

Sous total 1 7 200 000

21
TOTAL GENERAL DU PROJET :

Désignation En FCFA

Salaires 10 786 190

Infrastructures location 700 000

Matériel de bureau 2 086 000

Appareillage 6 335 000

Véhicules 18 500 000

EPI 7 200 000

45 607 190
TOTAL GENERAL

Quarante cinq millions six cent sept milles cent quatre vingt dix fracs CFA

III-3- PLAN D’AMORTISSEMENT DU PROJET

22
III-3-a- Amortissement des mobiliers de bureaux

Valeur Valeur année Valeur Valeur Valeur

Valeur début Valeur année 3
Taux 2 année 4 année 5 résiduelle
Désignation projet Annuité année 1
d’amortissement (FCFA) année 5
(FCFA) (FCFA) (FCFA) (FCFA)
(FCFA) (FCFA)
Chaises de bureau 100.000 1/5
20 000 80 000 60 000 40 000 20 000 0 0
Chaises d’attente 40.000 1/5
pour bureau 8000 32 000 24 000 16 000 8000 0 0

Chaises banc 80 000 1/5

d’attente hall 16 000 64 000 48 000 32 000 16 000 0 0

Armoires de 150.000 1/5

bureaux 30 000 120 000 90 000 60 000 30 000 0 0

Chaises de bureau 100.000 1/5

d’arrondissement 20 000 80 000 60 000 40 000 20 000 0 0

Chaises d’attente 40.000 1/5

pour bureau 8000 32 000 24 000 16 000 8000 0 0

Chaises banc 80 000 1/5

d’attente hall 16 000 64 000 48 000 32 000 16 000 0 0

Armoires de 150.000 1/5

bureaux 30 000 120 000 90 000 60 000 30 000 0 0

23
III-3-b- Appareillage : amortissement

Tableau: Amortissement pour appareillage

Valeur Valeur année Valeur Valeur Valeur

Valeur début Valeur année 3
Taux 2 année 4 année 5 résiduelle
Désignation projet Annuité année 1
d’amortissement (FCFA) année 5
(FCFA) (FCFA) (FCFA) (FCFA)
(FCFA) (FCFA)
Ordinateur core i5 150000 1/5
30 000 120 000 90 000 60 000 30 000 0 0
Régulateurs de 50000 1/5
tension 5000w 10 000 40 000 30 000 20 000 10 000 0 0

Imprimante 1 000 000 1/5

industrielle 200 000 800 000 600 000 400 000 200 000 0 0

Fiche avec para 20 000 1/5

foudre 4 000 16 000 12 000 8 000 4 000 0 0

Onduleurs 35 000 1/5

7 000 28 000 21 000 14 000 7000 0 0
Mini imprimante 50000 1/5
laser de bureau 10 000 40 000 30 000 20 000 10 000 0 0

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III-3-c- E.P.I (Equipement de Protection Individuelle) : amortissement

Tableau: Amortissement des équipements de Protection Individuelle

Valeur Valeur Mois Valeur Mois Valeur

Valeur début Valeur Mois 3 Valeur
Taux 2 4 Mois 5
Désignation projet mensualité Mois 1 résiduelle Mois
d’amortissement (FCFA)
(FCFA) (FCFA) (FCFA) (FCFA) 5 (FCFA)
(FCFA)
Combinaisons 10 000 1/5
bleues 2000 8000 6000 4000 2000 0 0

Paires de bottes 5 000 1/5

1000 4000 3000 2000 1000 0 0
Paires de 2 000 1/5
chaussettes 400 1600 1200 800 400 0 0

Paires de gants 1 000 1/5

200 800 600 400 200 0 0
Cache nez 5 000 1/5
1000 4000 3000 2000 1000 0 0
Paires de lunettes 1 000 1/5
200 800 600 400 200 0 0
Choisibles 1 000 1/5
200 800 600 400 200 0 0
Casques jaunes 5000 1/5
1000 4000 3000 2000 1000 0 0

25
V- RECETTES PREVISIONNELLES ANNUELLES

Cette projection sera faite sous la base d’environ 1 000 000 de ménages abonnés

V-1- La pré-collecte

Tableau: Projection financière

Montant Rendement / Rendement /

Axes Nombre de par Mois AN
Activité
thématiques ménages ménage
(cfa) (cfa) (cfa)

La collecte pré-collecte 7 000 1000 7 000 000 84 000 000

TOTAL 1 7 000 000 84 000 000

V-2- Le recyclage

Tableau: Projection financière

Axes Coût Rendemen Rendement Rendement /

Activité Quantité
thématiques Unitaire t / Jour / Mois AN

Plastiques 150 1 000 150 000 4 500 000 54 000 000

Papiers 200 1 000 200 000 6 000 000 72 000 000

Le recyclage
Métal 100 1 000 100 000 3 000 000 36 000 000

Verre 125 2 000 250 000 7 500 000 90 000 000

TOTAL 2 700 000 21 000 000 252 000 000

26
 V-3- La transformation et le moulage

Tableau: Projection financière

Coût
Axes Quantité Rendement Rendement Rendement /
Activité Unitaire
thématiques (kg) / Jour / Mois An
(kg)

BIO-
La charbon 250 1 750 000
vert 7 000 21 000 000 252 000 000
transformation FCFA 000

TOTAL 5 : 21 000 000 252 000 000

TOTAL général de gains éventuels par an

Total général mensuel (±5%) 49 000 000

Total général annuel (±5%) 588 000 000

VI- Chiffre d’affaires prévisionnel du projet

Tableau 6 : Chiffre d’affaires prévisionnel du projet

Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Recette annuelle
588 000 000 80 080 000 000 120 120 000 000 161 600 000 000 202 000 000 000
(FCFA)

Coût variable
137 834 280 275 668 560 413 502 840 551 337 120 689 171 400
annuel (FCFA)
Coût fixe annuel
(FCFA) 111 432 000

Bénéfice net
338 733 720 677 467 440 1 016 201 160 1 354 934 880 1 693 668 600
annuel (FCFA)

Le bénéfice net total du projet sur cinq ans est estimé à 1 693 668 600 (un milliard six cent
quatre vingt treize millions six cent soixante huit mille six cent francs CFA) pour un
financement initial d’environ 45 millions de francs CFA. Cependant, ces chiffres peuvent être

27
revus à la hausse si plusieurs régions bénéficient de l’activité, car ces prévisions ne sont que
celle de la ville de Yaoundé

28