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Gestion du temps "est un besoin actuel qui deviendra de plus en plus important à cause de

l'infobésité",

D'autant qu'une fois les automatismes informatiques en place dans une entreprise, le salarié ne
s'occupe plus que de l'imprévisible et donc des tâches au jour le jour. Mais comme le patron lui
demande aussi de recréer de la valeur, il doit en même temps être capable de mener ses projets au
long cours.

Or, savoir jongler avec l'urgent et le froid demande une très bonne organisation de son emploi du
temps. Et il ne faut plus compter sur son supérieur hiérarchique pour le définir. Le défi, c'est de
perdre le moins de temps possible avec la question du temps explique Julien Bouret : "Il y a des
points de perturbation qu'il faut identifier, comme la gestion des mails. On peut par exemple définir
des moments dans la journée dédiés au mail plutôt que de les consulter constamment". Car, qui dit
mauvaise gestion du temps, dit plus de stress, de burnout et de perte de temps.

PREMIÈRE ÉTAPE : IDENTIFIER SON RAPPORT AU TEMPS POUR EN


AMÉLIORER LA GESTION
Le rapport au temps est personnel. Ainsi, du point de vue physiologique, chaque collaborateur a des
périodes d’efficacité plus ou moins grande selon les moments de la journée. Il est important de les
connaître pour structurer au mieux son travail :

Planifier les activités nécessitant rigueur et acuité intellectuelle en fonction des périodes de
dynamisme identifiées1

Réserver les tâches demandant un faible niveau d’implication aux périodes de moindre efficacité.

L’évaluation du temps passé à réaliser telle ou telle activité, est également cruciale : connaître
précisément ses besoins permet de mobiliser le temps adéquat pour ne pas se sentir dépassé par la
charge de travail et, ainsi, limiter son niveau de stress.

Une DEUXIÈME ÉTAPE : PRIORISER LES ACTIONS


La matrice d’Eisenhower [1], constitue à cet égard un outil stratégique, via deux critères :
l’importance et l’urgence. Leur croisement révèle des actions décisives, à réaliser immédiatement, et
d’autres liées à des objectifs d’envergure, moins urgentes mais à planifier rapidement car elles
portent un enjeu crucial pour l’avenir. Dans les autres cas, les actions peuvent être déléguées («
interruption »), sauf si elles ne relèvent pas de la mission confiée : le plus opportun est alors de les
abandonner (« distraction »).

1
En procédant ainsi, les collaborateurs passent d’une logique de temps subi à une logique de temps

choisi [2].

la matrice d'eisenhower pour prioriser la gestion du temps

Source : www.decideo.fr

TROISIÈME ÉTAPE : OSER DIRE NON ET APPRENDRE À DÉLÉGUER


L’organisation du travail évolue. De plus en plus de collaborateurs sont sollicités pour effectuer des
tâches ne relevant pas directement de leur responsabilité. Si des « coups de main » sont
envisageables, l’accomplissement de ces tâches à tout prix porte un risque de délitement de leurs
propres missions. Il y a donc nécessité à dire « non ».

Autre élément clé, la capacité de délégation. Quelles que soient les compétences d’un individu, tout
ne peut transiter par lui ! Déléguer certaines tâches offre plusieurs avantages :

La personne concernée se concentre sur des activités à forte valeur ajoutée ;

Les collaborateurs porteurs de cette délégation de pouvoir s’impliquent davantage.


Il convient alors de délimiter le périmètre de délégation et de bien choisir ceux qui vont l’exercer, de
façon progressive de préférence, pour évaluer leurs aptitudes et renforcer la confiance de part et
d’autre.

BESOIN DE FORMATION EN GESTION DU TEMPS

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En matière de gestion du temps, la plupart des leviers d’action sont issus des 7 lois du temps. Ils
reposent notamment sur :

La capacité de concentration ;

Trois minutes sont en moyenne nécessaires au cerveau humain pour se reconnecter à une tâche. Et
les probabilités d’éparpillement sont élevées après un moment de déconcentration : envie d’une
pause supplémentaire, intérêt manifesté pour des activités autres que professionnelles… Dès lors, les
interruptions récurrentes (multiplication de réunions, communications téléphoniques non
prioritaires, gestion de la boîte mail…), doivent être limitées.

Cela passe également par « l’ignorance sélective », en résistant à la consultation ininterrompue des
flux d’informations.

La délimitation de son temps et de celui des autres ;

Lorsque « l’espace-temps » reste indéfini, les prises de décision ou la réalisation de certaines actions
s’éternisent.

L’aménagement de temps de pause ;


Le déjeuner, une sieste ou un moment de repos, assurent le fonctionnement optimal de notre
cerveau. 20 % du temps de travail suffisent à la réalisation de 80 % des tâches ! Il faut savoir perdre
du temps pour en gagner.

L’anticipation de problèmes imprévus ;

Des aléas peuvent affecter tout projet ou processus. En suivre l’évolution via un rétroplanning, se
réserver des périodes de disponibilités « préventives », permet de limiter la portée d’obstacles
éventuels.

Dans un monde où les savoirs techniques sont voués à évoluer en accéléré et à être a minima
réajustés, n’est-il pas paradoxal que la gestion du temps soit l’une des compétences les moins
enseignées durant la scolarité? Heureusement, la formation professionnelle propose des formules
pertinentes pour une acquisition rapide, basée sur l’expérience et ainsi riche de sens.bonne gestion
du temps s’apparente au dosage des efforts d’un sportif de haut niveau

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