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l'infobésité",
D'autant qu'une fois les automatismes informatiques en place dans une entreprise, le salarié ne
s'occupe plus que de l'imprévisible et donc des tâches au jour le jour. Mais comme le patron lui
demande aussi de recréer de la valeur, il doit en même temps être capable de mener ses projets au
long cours.
Or, savoir jongler avec l'urgent et le froid demande une très bonne organisation de son emploi du
temps. Et il ne faut plus compter sur son supérieur hiérarchique pour le définir. Le défi, c'est de
perdre le moins de temps possible avec la question du temps explique Julien Bouret : "Il y a des
points de perturbation qu'il faut identifier, comme la gestion des mails. On peut par exemple définir
des moments dans la journée dédiés au mail plutôt que de les consulter constamment". Car, qui dit
mauvaise gestion du temps, dit plus de stress, de burnout et de perte de temps.
Planifier les activités nécessitant rigueur et acuité intellectuelle en fonction des périodes de
dynamisme identifiées1
Réserver les tâches demandant un faible niveau d’implication aux périodes de moindre efficacité.
L’évaluation du temps passé à réaliser telle ou telle activité, est également cruciale : connaître
précisément ses besoins permet de mobiliser le temps adéquat pour ne pas se sentir dépassé par la
charge de travail et, ainsi, limiter son niveau de stress.
1
En procédant ainsi, les collaborateurs passent d’une logique de temps subi à une logique de temps
choisi [2].
Source : www.decideo.fr
Autre élément clé, la capacité de délégation. Quelles que soient les compétences d’un individu, tout
ne peut transiter par lui ! Déléguer certaines tâches offre plusieurs avantages :
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En matière de gestion du temps, la plupart des leviers d’action sont issus des 7 lois du temps. Ils
reposent notamment sur :
La capacité de concentration ;
Trois minutes sont en moyenne nécessaires au cerveau humain pour se reconnecter à une tâche. Et
les probabilités d’éparpillement sont élevées après un moment de déconcentration : envie d’une
pause supplémentaire, intérêt manifesté pour des activités autres que professionnelles… Dès lors, les
interruptions récurrentes (multiplication de réunions, communications téléphoniques non
prioritaires, gestion de la boîte mail…), doivent être limitées.
Cela passe également par « l’ignorance sélective », en résistant à la consultation ininterrompue des
flux d’informations.
Lorsque « l’espace-temps » reste indéfini, les prises de décision ou la réalisation de certaines actions
s’éternisent.
Des aléas peuvent affecter tout projet ou processus. En suivre l’évolution via un rétroplanning, se
réserver des périodes de disponibilités « préventives », permet de limiter la portée d’obstacles
éventuels.
Dans un monde où les savoirs techniques sont voués à évoluer en accéléré et à être a minima
réajustés, n’est-il pas paradoxal que la gestion du temps soit l’une des compétences les moins
enseignées durant la scolarité? Heureusement, la formation professionnelle propose des formules
pertinentes pour une acquisition rapide, basée sur l’expérience et ainsi riche de sens.bonne gestion
du temps s’apparente au dosage des efforts d’un sportif de haut niveau