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LA RESTAURATION
Lors de la signature d’un contrat de travail, les deux parties se mettent d’accord sur un
salaire fixe ; à cette base peuvent s’ajouter d’autres éléments qu’on appelle << accessoires
de salaire >>.
Nous parlerons ici des accessoires de salaire en nature (A) et des accessoires en espèce (B).
Les accessoires de salaire en nature au plan juridique sont considérés comme des biens
et/ou services (logement, véhicule, nourriture, etc…) mis à la disposition d'un employé par
son patron soit gratuitement soit en contrepartie d’une participation du salarié inférieure à
valeur réelle de la prestation. Ces avantages évitent ainsi au salarié d’avoir à effectuer des
dépenses. On distingue alors la tenue de travail ou de sécurité, le véhicule de fonction, le
logement de fonction et éventuellement des repas.
– LE VEHICULE DE FONCTION
Dans certains cas et suivant les clauses bilatérales du contrat de travail l’employeur peut
mettre à la disposition d’un ou de plusieurs travailleur(s) un véhicule de service. Dans ce cas,
le ou les travailleur(s) seront exclu(s) des indemnités de transport.
– LE LOGEMENT DE FONCTION
L’entreprise peut dans certains cas et selon les clauses du contrat loger un ou plusieurs
employé(s). Ces derniers seront privés de l’indemnité de non logement.
4 – LES REPAS
Dans certaines entreprises, l’employeur fournit les repas au personnel travaillant ceci dans le
but de minimiser non seulement les pertes de temps mais aussi des défaillances à la reprise
du service après la pause déjeunée.
B – LES ACCESSOIRES DE SALAIRE EN ESPECES
C’est l’ensemble des avantages dont bénéficient les travailleurs salariés d’une entreprise.
Leur versement se fait en espèces. Nous évoquerons ici les accessoires tels que : la prime
d’ancienneté, de l’indemnité de transport, de l’indemnité d’usage d’un véhicule ou autre
engin personnel, de la prime de caisse, de la prime de salissure, l’indemnité de non
logement, les services médicaux du travail et de l’hospitalisation du travailleur.
– LA PRIME D’ANCIENNETE
La prime d’ancienneté est régie par les dispositions règlementaires en vigueur. Elle est une
contrepartie financière qui récompense les salariés de leur fidélité. Il s’agit d’une prime
mensuelle et qui est en général progressive en fonction de l’ancienneté du salarié. Elle n’est
pas régie par le code du droit mais par les conventions collectives ; en cas d’absence de
dispositions conventionnelles, elle peut être mise en place par l’employeur par accord
collectif.
– L’INDEMNITE DE TRANSPORT
L’article 68 de la CCN des hôtels, restaurants, bars, cafés, dancings et activités annexes
stipule à l’alinéa 1 que : << dans le cas où l’employeur ne fournit pas un moyen de transport
personnel ou collectif aux travailleurs de son entreprise, il verse une indemnité de
participation aux frais de transport calculée sur la base du salaire horaire de la 4 e catégorie
échelon D ,par journée de travail effectif>>. Ce même article dit à son alinéa 2 que : << dans
le cas où le travailleur est logé conformément à l’article 55 de la présente convention à
proximité du lieu d’emploi, l’identité ci-dessous n’est pas attribuée.
L’article 69 de la CCN stipule que << lorsque l’employeur autorise un travailleur à utiliserbson
moyen de transport personnel aux fins de service, une indemnité dont le montant est
déterminé par accord entre les parties est allouée au travailleur>>.
– LA PRIME DE CAISSE
L’article 71 de la CCN à l’alinéa 1 stipule que : << les employés responsables financièrement
d’un poste de caisse bénéficient d’une ‘’prime de caisse‘’ égale à 15 % de leur salaire
catégoriel brut échelonné sans que cette prime puisse être inferieure a 15 % du salaire de la
VI catégorie, échelon A >>. L’alinéa 2 continu en disant que : << cette prime entraine les
responsabilités pécuniaires du titulaire du poste en cas de manquant dans la caisse >>.
– LA PRIME DE SALISSURE
L’article 72 de la CCN stipule que : << dans le cas où l’entreprise ne fournit pas d’uniforme au
personnel opérationnel, il lui est alloué une prime de port d’uniforme >>.
– L’INDEMNITE DE NON LOGEMENT
L’article 73 de la CCN stipule que : << de manière générale, les parties encouragent le
versement d’une indemnité de non logement aux travailleurs du secteur >>.
L’article 75 de la CCN stipule à l’alinéa 1 que : << les services médicaux du travail sont
organisés et fonctionnent conformément à la législation et à la réglementation en vigueur,
sans que les dites dispositions puissent faire obstacle à l’attribution d’avantages supérieurs
dans le cadre du contrat individuel de travail ou d’accord d’établissement >>. L’alinéa 2
poursuit en disant que : << toutefois, chaque entreprise de plus de 100 personnes doit
obligatoirement disposer d’une infirmerie >>.
– L’HOSPITALISATION DU TRAVAILLEUR
L’article 76 de la CCN stipule dans ses alinéas 1, 2 et 3 que : << tout travailleur hospitalisé par
un médecin agrée par l’employeur ou relevant d’un établissement Hospitalier reconnu par
l’Etat bénéficie d’une prise en charge par l’employeur délivrée à l’établissement hospitalier
pour le paiement des frais d’hospitalisation du travailleur dans la limite des sommes qui sont
ou qui pourraient être dues à ce dernier (salaires et accessoires en espèces, indemnité de
maladie, éventuellement indemnité de préavis, de licenciement, de congés). Lorsque
l’employeur agissant en lieu et place du travailleur aura payé les frais d’hospitalisation, le
remboursement en sera assuré d’un commun accord entre parties par retenues mensuelles
après la reprise du travail, sans pouvoir excéder la quotité cessible et saisissable du salaire
prévue par les textes en vigueur. Les parties recommandent que cette mesure s’applique
également aux conjoints et enfants légitimes du travailleur >>.
– LA PROTECTION SOCIALE
L’alinéa 1 et 2 de l’article 77 de la CCN stipule que : << les parties contractantes s’en
rapportent à la législation et à la règlementation en vigueur. Elle recommande la grande
attention aux problèmes de protection sociale. Pour une meilleure protection sociale des
travailleurs les parties s’engagent à créer les organismes mutualistes et à souscrire des
contrats d’assurances maladie au sein des entreprises avec la participation des travailleurs et
de l’employeur >>.
Les accessoires de salaire revêtent une importance capitale tant pour le travailleur(A) que
pour l’employeur(B).
A – L’IMPORTANCE DES ACCESSOIRES DE SALAIRE POUR LE TRAVAILLEUR.
CONCLUSION
En somme il était question pour nous de mener une réflexion sur les accessoires de salaire
en ressortant les différentes catégories d’accessoires de salaire et son important en passant
par sa définition. Il en ressort que les accessoires de salaire sont compris comme un
complément de la rémunération des travailleurs pour leur fidélisation à l’entreprise. De plus
ces derniers peuvent être soit en nature soit en espèces et revêtent d’ailleurs une
importance capitale pour la vie et le bon fonctionnement de l’entreprise. D’après la CCN des
hôtels, restaurants, bars, cafés, dancings et activités annexes les travailleurs salariés du
secteur d’activité de l’hôtellerie et de la restauration doivent bénéficier des accessoires de
salaire mentionnés dans la présente convention.