Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
UNIVERSITE DE BOUMERDES
Théme
Rupture des pales orientables de l’aéroréfrigérant
09-EM-901E-1A de Boosting centre de Hassi R’mel.
Etude aérodynamique, mécanique et thermique.
Juin 2016
I
DEDICACES
Je dédie ce modeste travail
A ceux qui m’ont éclairé le chemin et m’ont offert tout ce qui est
beau, cher et comble le cœur dans la vie avec une immense générosité
et une tendre affection. A toi ma très chère mère et à toi mon père.
A toi Saddam et tous mes chers amis, chacun et chacune à son nom.
Abdeslam. SMAIL
II
DEDICACES
Je dédie ce modeste travail
YAHIAOUI. Saddam
III
Remerciement
Nous tenons à exprimer toute notre reconnaissance et gratitude à
M.SERIER. On le remercie de nous avoir encadrés, orientés, aidés et
conseillés jusqu’à l’achèvement de notre travail.
On adresse nos sincères remerciements en général à toutes personnes qui
par leurs paroles, leurs conseils et leurs critiques ont guidé nos réflexions
et ont accepté à nous rencontrer et répondre à nos questions durant ce
modeste travail. Plus particulièrement M. Khaled SAHNOUN.
On remercie également le personnel de service Boosting et à leur tête le
chef de service Mr N.LAOUSSADI pour l’accueil et le temps qu’ils ont
consacré pour nous aider.
Notre reconnaissance à tous les enseignants du département « transport
et équipements des hydrocarbures » qui ont contribué à notre formation
en inculquant leur savoir.
Enfin, on tient à remercier tous nos collègues, amis et les proches de
l’université de Boumerdès pour leur sincère amitié.
Résumé.
L’aéroréfrigérant à pales orientables est l’un des types d’échangeurs dont le fluide
refroidis est l’air atmosphérique.
Dans le calcul thermique de son échangeur nous avons déterminé si la surface d’échange
actuelle assure le refroidissement demandé aux niveaux des modules de traitement de gaz.
Le principe de fonctionnement de son ventilateur axial est basé sur la variation de
l’inclinaison de ses pales en fonction de la température ambiante pour avoir le débit d’air
nécessaire.
L’étude aérodynamique de profil de ses pales permet de déterminer l’angle d’incidence
critique qui provoque le phénomène de décrochage. L’analyse graphique des coefficients
aérodynamiques de la portance et de la trainée en fonction de l’angle d’incidence permet de
tirer l’angle d’incidence optimale de fixation des pales.
Le système dynamique de ventilation (rotor-pales) est soumis à des contraintes importantes et
à des efforts de vibrations radiaux et axiaux non négligeables. L’étude de la résistance des
pales à la contrainte de traction est conçue pour déterminer sa vitesse de rotation critique.
Dans ce travail nous avons démontré avec calcul que le problème de la rupture des pales est
dû à l’effet aérodynamique (phénomène de décrochage) et non à un problème de résistance
de matériaux ou aux vibrations.
Et pour une exploitation sécurisée techniquement avec une rentabilité économique de
l’aéroréfrigérant, une recommandation de maintenir la fixation de l’angle d’attaque en
optimum, et de faire varier la vitesse de rotation selon le besoin de débit répondrait
positivement.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 1
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’INSTALLATION (LIEU DE STAGE)
Problématique.
Après une certaine durée de fonctionnement de ces aéroréfrigérants à pales
orientables, deux problèmes majeurs sont posés :
L’inefficacité de refroidissement à la période estivale.
Rupture et éclatement de ses pales orientables.
Cependant le problème n’est plus posé sur les aéroréfrigérants à pales fixes. Suite à ces
données sur site. Une décision est faite au service Boosting qu’a opté à la fixation de ces pales
orientables sur un angle d’attaque déterminé qui est 𝛼= 21° qui a répondu positivement à
l’efficacité de refroidissement mais le problème de l’éclatement des pales est toujours présent.
Suite à ces résultats, le constructeur a fait des modifications sur la conception des pales qui
sont les suivantes :
La fermeture de l’extrémité libre de la pale pour éviter l’entrée du sable qui
provoque une surcharge sur les pales orientables.
Diminution de la longueur des bras reliant les pales au hub (le disque rotor).
Mais après une période de fonctionnement le problème de la rupture des pales persiste
toujours.
L’étude de ce problème constitue le sujet de notre mémoire dans lequel nous tentons
d’expliquer les causes de ce phénomène et d’apporter notre modeste contribution à sa
solution.
Le plan de notre travail se compose de six chapitres répartis comme suit :
Le chapitre (I) est consacré à l’étude bibliographique et à la présentation de lieu de stage.
Le chapitre (II) pour une description brève de l’installation de Boosting et de l’aéroréfrigérant
en montrant son principe de fonctionnement.
Le chapitre (III) : traite le calcul thermique de l’aéroréfrigérant et l’étude aérodynamique de
son ventilateur à pales orientables.
Le chapitre (IV) : étude mécanique et détermination de la vitesse de rotation admissible pour
la résistance des pales aux contraintes de traction et de fatigue.
Le chapitre (V) est consacré aux vibrations des pales et l’équilibrage de l’aéroréfrigérant.
Le chapitre (VI) pour la maintenance et la sécurité technique sur site.
Et on finira par l’interprétation des résultats obtenus et une conclusion générale.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 2
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’INSTALLATION (LIEU DE STAGE)
I.2-Etude bibliographique.
I.2.1-Les ventilateurs axiaux.
Les ventilateurs, destinés à véhiculer des fluides compressibles, ont pour objet de
transférer de l’énergie mécanique aux fluides qui les traversent, en vue d’en accroître la
pression. Dans le domaine des machines tournantes productrices ou consommatrices
d’énergie est tout d’abord frappé par la grande analogie qui existe entre les formes
géométriques de matériels aussi divers que :
les pompes véhiculant des fluides incompressibles.
les ventilateurs, soufflantes et compresseurs à fluide compressible.
les turbines et moteurs hydrauliques produisant de l’énergie à partir de fluides
incompressibles.
les turbines et moteurs à fluide compressible.
Dans ces diverses catégories, on peut déjà distinguer deux grandes familles :
les machines volumétriques ;
les machines roto-dynamiques.
Historiquement, les machines volumétriques ont été les premières à voir le jour. Le génie des
mécaniciens a fait le succès de ce type de matériel. Mais la limitation en débit de cette
conception de machine et, surtout, les progrès de la Mécanique des Fluides ont conduit à une
autre façon d’échanger mécaniquement de l’énergie avec un fluide.
On a bien du mal à trouver un terme générique pour cet autre type de machine et on rencontre
dans la littérature les expressions : machines centrifuges, turbomachines, ou encore machines
roto-dynamiques. Au cours des années, le terme « machines centrifuges » est devenu
impropre.
Historiquement, il correspond au fait que les premières machines, autres que volumétriques,
construites aux environs de 1900, étaient centrifuges, non pas que ce type de compresseur,
inventé par le professeur « Rateau », l’ait été tellement plus tôt que le compresseur axial
étudié en Grande-Bretagne par « Parsons » entre 1901 et 1906, mais parce que la machine
centrifuge a atteint bien plus rapidement sa maturité technique.
Le terme « turbomachine » est le plus employé ; celui de « machine roto-dynamique » est le
plus explicite : il signifie que, par l’utilisation d’un système de pales entraînées en rotation
autour d’un axe, on transforme l’énergie mécanique en quantité de mouvement sur le fluide.
Ensuite, par des dispositifs appropriés inclus dans la machine, on récupère sous forme de
pression l’énergie contenue sous forme de vitesse.
Suivant l’utilisation, les ventilateurs axiaux ont un faible taux de compression (inférieur à
1,20 en air) et faible vitesse du fluide dans la traversée.
Et suivant la forme géométrique les sont capables de débit plus grand par rapport à les
ventilateurs centrifuges.
D’une façon générale pour le dimensionnement, la mécanique des fluides des ventilateurs
peut être considérée sous deux aspects : l’aspect canaux et l’aspect profils.
Dans le premier cas, on considère que le fluide est guidé par des parois qui délimitent un
canal.
Dans le second cas, on considère que le fluide s’écoule autour de profils ressemblant à des
ailes d’avion.
Chaque profil a des caractéristiques bien spécifiques.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 3
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’INSTALLATION (LIEU DE STAGE)
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 4
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’INSTALLATION (LIEU DE STAGE)
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 5
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’INSTALLATION (LIEU DE STAGE)
La finesse d'un ventilateur est définie comme le rapport entre la portance et la traînée.
La finesse maximale ne dépend pas du poids mais du coefficient de portance et donc
de l'incidence de la pale. La vitesse de finesse maximale augmente avec le poids pour
un même ventilateur.
I.2.4-Etude d’un profil aérodynamique.
I.2.4.1-Simulation des pressions en fonction de l’angle d’incidence.
La variation de l’angle d’incidence influence directement la surpression sur l’intrados
et la dépression sur l’extrados de profil de la pale.
La séquence d'images ci-dessous montre ces variations de pression pour des incidences de -6
à +9° par pas de 3°. [I.3]
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 6
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’INSTALLATION (LIEU DE STAGE)
En fonctionnement normal, l'écoulement de l'air est laminaire sur les deux faces de la pale,
intrados et extrados. Les filets d'air collent au profil de celle-ci, et cela génère de la portance.
Le coefficient de portance Cz (et donc la portance) de l’aile augmente lorsque l'angle
d'incidence augmente. Cependant, indépendamment de la vitesse du ventilateur, Cz connaît un
maximum, atteint pour un certain angle d’incidence.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 7
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’INSTALLATION (LIEU DE STAGE)
Pour l’optimisation, Un système comportant une pale peut avoir un plus ou moins bon
rendement. Que ce soit en terme de finance ou de qualité de réalisation, les matériaux et
efforts engagés pour la réalisation d'un projet nécessitent d'être compensés par la qualité du
résultat obtenu. Le rendement optimum sera obtenu uniquement par le tracé correct des profils
de pales. Les qualités principales pour lesquelles un profil est sélectionné sont sa finesse et la
résistance apportée par son épaisseur. Ces deux qualités étant antagonistes elles impliquent un
compromis entre résistance et rendement de nos pales.
La finesse représente le rapport des forces qui seront en jeu sur le profil. Générer le maximum
de portance avec le minimum de traînée c'est la clé du rendement de notre système. C’est le
rapport de la portance sur la traînée du profil, ou plus exactement Finesse= Cz/Cx. Un "bon"
Cz c'est un Cz fort, et un "bon" Cx c'est un Cx faible. Nous disposons donc de deux leviers
pour augmenter notre finesse de notre profil.
Le cambre d’un profil est un acteur essentiel de la portance. Nous serions tenté de dire que le
cambre apporte de la portance mais un phénomène majeur vient perturber cette relation
cambre portance: « Le décrochage » : La force de portance correspond à la variation de
quantité de mouvement de notre fluide. La portance est donc le résultat de notre capacité à
faire changer de direction le fluide. Plus nous dévierons le fluide vers le bas plus la force de
portance vers le haut sera importante.
Donc en résumé nous retiendrons que :
Le changement de direction (correctement orienté) génère de la portance
Le cambre provoque (avec l'incidence) le changement de direction que l'on demande
au fluide donc la portance.
Pour les grandes vitesses le cambre doit rester faible, et pour les faibles vitesses, le
cambre peut être fort.
Ce graphique d'évolution du coefficient de portance en fonction du cambre pour des plaques
courbes nous montre l'augmentation de la portance avec la cambrure.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 8
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’INSTALLATION (LIEU DE STAGE)
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 9
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’INSTALLATION (LIEU DE STAGE)
Nous avons vu l’impact de la cambrure des profils sur la portance mais les courbes ci-dessus
nous montrent que la cambrure n'est pas suffisante pour prédire la portance car la vitesse et
l'épaisseur jouent un rôle difficile à déterminer simplement. [II.5]
I.2.6-Polaire d’une pale.
Les coefficients de portance et de trainée dépendent de l’angle d’incidence, il existe une
représentation graphique, appelée polaire de l’aile, qui consiste à placer Cx en abscisse et Cz
en ordonnée. Chaque point de la courbe est donc calculé à un angle d’incidence donné. Les
premiers tracés de ce genre ont été réalisés par Otto Lilienthal et Gustave Eiffel. Cette courbe a
comme avantage de présenter quatre points remarquables, les trois que nous avons vus avec
les graphes Cx et Cz en fonction de i, et un point supplémentaire, qui est le point de finesse
maximum.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 10
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’INSTALLATION (LIEU DE STAGE)
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 11
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’INSTALLATION (LIEU DE STAGE)
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 12
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’INSTALLATION (LIEU DE STAGE)
profil est peu marquée : les forces dues aux frottements sont réduites, d'où également une
traînée faible.
Par conséquent, en première approche, l'angle 0° est un angle d'incidence de portance nulle.
Les forces de pressions qui s'exercent de part et d'autre du profil se font alors équilibre. La
résultante aérodynamique se compose donc de la traînée seule.
Angle d'incidence élevé.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 13
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’INSTALLATION (LIEU DE STAGE)
A noter que l'angle de décrochage lié à ce phénomène important varie avec la forme du profil
de pale.
I.2.9.2-Analyse de l'influence du nombre de Mach.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 14
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’INSTALLATION (LIEU DE STAGE)
I.3.1.2-L’Historique.
1951 : première compagne géophysique intéressant la région.
1952 : le forage du premier puits d’exploration à quelques kilomètres de BERRIANE, mit en
évidence la présence d’un trias gréseux qui présentait toutes les caractéristiques d’un réservoir
recouvert d’un trias salifère pouvant jouer le rôle de couverture.
1956 : sondage de HR1 à une dizaine de kilomètres à l’est du point d’eau de HASSI R’MEL.
La profondeur de 2132 m fut atteinte et révéla la présence d’un réservoir de gaz humide sous
une forte pression. Le puits HR1 venait d’être implanté sur le sommet de l’anticlinal,
hypothèse vérifiée par la sismique de la même période.
Les forages qui suivirent confirmèrent l’existence d’un important anticlinal et permirent
d’étudier avec plus de précision les niveaux géographiques ainsi que les caractéristiques de
l’effluent.
1957-1960 : le gisement de HR a commencé à produire en 1961 le réservoir de HR présente
une forme elliptique orienté sud-ouest /nord-est. Il s’étend sur une superficie d’environ
3500km2. Les réserves prouvées en place sont évaluées à plus de 2800 milliards de m3.
Ces derniers puits ont mis à jour l’existence de trois réservoirs :
Réservoir A
Il s’étend sur tout le champ de Hassi R’mel et son épaisseur varie sur l’ensemble du champ
de 15 à 30 (m).
Ses caractéristiques sont :
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 15
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’INSTALLATION (LIEU DE STAGE)
1. Porosité : 15 %
2. Perméabilité : 270. 10-3
3. Teneur en eau : 24 %
Réservoir B
Il est limité à la zone centrale et la zone Nord du champ. Ses caractéristiques sont :
4 Porosité 15%
5 Perméabilité 250.10 -3 Darcys.
6 Teneur en eau 28%.
Cette couche présente 13% des réservoirs en place.
Réservoir C
Il s’étend sur la majeure partie du champ de la zone Sud. C’est le plus épais des trois
niveaux et le plus important .Ces caractéristiques est :
7 Porosité 08%
8 Perméabilité 800. 10-3 Darcys
9 Teneur en eau 13%.
Développement.
1961-1969 : mis en service des anciennes unités du module «0 » avec une capacité de
traitement de gaz sec de 107 milliards de m3 par an.
1971 : 24 février 1971, nationalisation historique des hydrocarbures.
1971-1974 : la capacité de production de cette unité a été portée à 4 milliard de m3/an de gaz
sec par l’apport de la mise en service de nouvelles installations.
Cependant, cette extension n’est qu’une étape d’un vaste plan de développement du gaz
naturel, en effet, en tant que source privilégiée d’énergie domestique et industrielle de matière
première pour l’industrie pétrochimique, le gaz naturel a pris une place prépondérante dans la
politique énergétique de l’entreprise.
La caractéristique de l’effluent et l’homogénéité du réservoir ont conduit au choix d’un
modèle de développement relativement simple .il s’agit d’un schéma d’exploitation alterné
comportant trois zones de production (nord, centre et sud) entre les quelles ont été intercalées
deux zones de réinjection (nord et sud).
Cette philosophie de développement a permis d’atteindre les objectives suivant :
Augmentation de la capacité de traitement de 14 à 94 milliard de m3 par an de gaz.
Maximisation de la récupération des hydrocarbures liquides tels que le condensât
(gaz liquéfie par refroidissement ou par compression) et le GPL (gaz de pétrole
liquéfie) par un cyclage partiel du gaz.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 16
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’INSTALLATION (LIEU DE STAGE)
I.3.2.1-Les Modules.
Le Module, c’est le diminutif de "Module Processing Plant" il désigne une usine de
traitement du gaz naturel à l’échelle industrielle.
Cinq modules sont implantés sur le champ de Hassi R’mel, quatre ont une capacité unitaire de
60 millions m3 / jour, le module zéro à une capacité de 30 millions m3 /jour. Il est le plus
ancien.
Arrivant aux unités de traitement en provenance des puits producteurs, le gaz naturel brut est
un mélange d ‘ hydrocarbure (liquide et gazeux) et de l’eau, avec quelques impuretés.
Le rôle essentiel de l’unité de traitement, est de séparer la partie liquide (condensât, GPL, eau)
de la partie gazeuse (gaz humide) en première étape, et de les traiter séparément en deuxième
étape, en vue de produire du condensât, du GPL et du gaz sec conforme à certaines
spécifications.
Ces spécifications doivent être respectées dans le but de faciliter le transport, le stockage
d’une part et la commercialisation de ces produits d’autre part.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 17
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’INSTALLATION (LIEU DE STAGE)
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 18
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’INSTALLATION (LIEU DE STAGE)
Hassi R’mel-sud.
Ce projet comporte une unité de traitement de gaz naturel, destiné à traiter Le gaz brut pour
obtenir du gaz sec et la récupération des hydrocarbures liquides estimés à 2000millions
standard de m3/jour. Sa capacité est de 10 millions standard de m3/jour de gaz sec. HR-SUD
comporte trois unités de traitement, d’une capacité de 6 millions de m3/jour et deux de 2
millions de m3/jour chacune.
Le centre de traitement d’huile (CTH).
Cinq unités sont implantés à HASSI R’MEL (CTH1, CTH2, CTH3, CTH4 et CTH-sud) sont
exploités après la découverte d’un anneau d’Huile qui a été mis en évidence sur le flanc Est
du champ de Hassi R’mel en Mars 1979.
Elles sont dotées de manifolds de séparateurs et de bacs de stockage qui permettent de
produire le pétrole brut et de le transfert au module 0 pour stockage intermédiaire avant
d’être expédie vers SP4 (station de pompage de transport)
Le niveau de production est de :
4000 m3 /j d’huile,
900 m3 /J condensat,
8 Million m3/j gaz.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 19
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’INSTALLATION (LIEU DE STAGE)
I.3.2.6-Projet Boosting.
Lors du design des installations gazières de Hassi R’mel, les constructeurs ont pris en
compte qu’au fur et à mesure de l’exploitation des gisements la pression des gaz sortant allait
baisser en dessous de la pression de service. Pour cela ils ont élaboré le projet Boosting qui a
pour rôle d ‘augmenter la pression des gaz jusqu’à la pression de service.
L’implantation des stations de Boosting entre les puits de production et les modules de
traitement de gaz du champ leurs confèrent un rôle important dans la supervision et le
contrôle de tous les puits producteurs.
Le démarrage du Boosting c’est fait en 2005 et il est dans sa première phase de démarrage,
comme la pression des gisements continuera de baisser. Les stations de Boosting deviendront
le cœur de la production du champ.
(100
85
bars
bars
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 20
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’INSTALLATION (LIEU DE STAGE)
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 21
CHAPITRE II: Description -Principe de fonctionnement de l’aéroréfrigérant.
Introduction.
Les procédés des industries pétrolières demandent que les fluides traités soient
réchauffés ou refroidis avec ou sans changement de phase aux cours des opérations auxquelles
sont soumis. La chaleur représente une importante dépense d’énergie dont il est nécessaire de
récupérer le maximum de quantité possible. Les Aéroréfrigérants sont les équipements les plus
utilisés dans les complexes pétroliers et gaziers qui assurent ces fonctions de refroidissement.
Fonction réfrigération.
REFRIGERANT (COOLER) : il refroidit un liquide ou un gaz par circulation
d’un fluide auxiliaire généralement de l’eau.
REFREGERANT INTERMEDIAIRE (INTERCOOLER ou
AFTERCOOLER) : sont des termes réservés aux réfrigérants de gaz comprimés
aux étages de compression.
AEROREFRIGERANT (AIRCOOLER EXCHANGER) : le fluide réfrigérant
est l’air.
REFRIGERANT FINAL (TRIM COOLER): c’est le réfrigérant qui finalise la
réfrigération d’un produit avant le stockage dans les conditions de sécurité
requise.il désigne généralement l’association aéroréfrigérant suivi d’un
réfrigérant à eau.
CHILER : son fonction est le refroidissement de fluide de procédé par
évaporation d’un fluide frigorigène (l’eau réfrigérée).
Les autres fonctions qu’existent dans l’industrie pétrolière sont : les fonctions de réchauffage,
de condensation, de vaporisation et les fonctions particulières.
Le principe de fonctionnement de ces équipements est celui des échangeurs de chaleur par
surface interposée entre les deux fluides chaud et froid et mettant en œuvre la transmission par
conduction et convection.
Les avantages des Aéroréfrigérants qu’on peut citer brièvement sont :
-la disponibilité de l’air (fluide de refroidissement) et qui ne coute rien.
-l’installation de l’Aéroréfrigérant n’est pas conditionné par la situation d’une usine ou
complexe.
-l’absence de corrosion (l’air est rarement corrosif) et donc n’est pas nécessaire de prévoir le
nettoyage ou l’encrassement.
-un faible cout d’entretien.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 22
CHAPITRE II: Description -Principe de fonctionnement de l’aéroréfrigérant.
II.1.1-Section manifold.
Le mot « manifold » est d’origine anglais qui veut dire « collecteur », il rassemble
certain nombre de puits, dans cette section on trouve manifold d’entré et de sortie, ligne de by-
pass de la station et vannes d’entrée (XV-901 A et B) et celles de sortie (XV-920, XV-921 et
XV-922). La station Boosting est ressourcée par 91 puits producteurs.
Les Figures suivantes représentent les manifolds du MPP4, MPP1 et MPP0
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 23
CHAPITRE II: Description -Principe de fonctionnement de l’aéroréfrigérant.
II.1.3-Section Boosting.
Elle est composée d’un ballon D-902, d’un compresseur centrifuge K-901 et des
aéroréfrigérants de gaz E-901.
Le gaz venant de la section de séparation d’entrée, est envoyé via le D-902 de chaque unité
Boosting, qui sert à enlever le liquide en gouttelettes restant dans le gaz pour assurer
l’exploitation sure des compresseurs centrifuges.
Le gaz sera comprimé par le compresseur centrifuge jusqu’à une pression supérieur à
100 kg/cm2 et a une température de 104 °C puis refroidit par les aéroréfrigérants de gaz E-
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 24
CHAPITRE II: Description -Principe de fonctionnement de l’aéroréfrigérant.
901 à une température moyenne de 60 °C, afin de réunir dans le collecteur de refoulement et
sortie de la station vers les module 0,1 et 4.
Cette compression du gaz est assurée par des turbines à gaz de type MS5002C.
II.2-Description de l’aéroréfrigérant.
II.2.1- Définition.
L’aéroréfrigérant est un échangeur de chaleur, refroidi par de l’air insufflé par un
ventilateur sur la surface extérieure des tubes, surface qui est élargie grâce à des ailettes en
aluminium.
L’aéroréfrigérant est composé essentiellement de faisceaux échangeurs, de système de
ventilation, des chambres de distribution d’air entre le ventilateur et les faisceaux tubulaires, un
moteur de commande, une courroie de transmission et d’une charpente métallique ou
partiellement en béton.
L’air est aspiré par des ventilateurs et traverse les faisceaux tubulaires (généralement ailetés).
A l’intérieur des tubes circulent le fluide chaud. Le débit de fluide est reparti en une ou plusieurs
passes grâce à des boites de distribution. Les faisceaux tubulaires sont horizontaux, verticaux
ou inclinés. La circulation de l’air et du fluide process de tubes s’effectue à courant croisée.
Pour une meilleure efficacité la circulation à courant croisée doit etre à contre-courant.
Le refroidissement est donc maintenu par l’action mécanique sur l’inclinaison des pales fixes
ou variables des aéroréfrigérants.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 25
CHAPITRE II: Description -Principe de fonctionnement de l’aéroréfrigérant.
1 Horizontal Forcé
2 Vertical Forcé
3 Incliné Forcé
4 Presque Naturel
incliné
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 26
CHAPITRE II: Description -Principe de fonctionnement de l’aéroréfrigérant.
Ailettes extrudées.
-Température opérationnelle maximale : 250 à 300 °C.
-Les ailettes sont dentelées de manière à augmenter la turbulence et par suite le coefficient
de transfert coté air.
Dispositions et dimensions des tubes ailettés.
La disposition des tubes est à pas triangulaire équilatéral droit. Le pas entre axe des tubes est
choisi conventionnellement par les valeurs suivantes : 55.5 (mm) à 66.7 (mm) pour un diamètre
du tube extérieur de 24.4 (mm), 35.075 (mm), 76.25 (mm).
Le diamètre du tube extérieur est généralement de 24 (mm) avec un diamètre externe d’ailette
entre 50.8 (mm) et 63.5 (mm) [le plus utilisé est 57 (mm) (2.25 inch)].
-Epaisseur d’ailette : 0.4 (mm) en environ.
-pas d’ailette selon le nombre d’ailettes par inch allant de 7 à 11.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 27
CHAPITRE II: Description -Principe de fonctionnement de l’aéroréfrigérant.
II.2.3.2-Système de ventilation.
L’air est véhiculé à travers les faisceaux par l’intermédiaire de ventilateurs en position
« tirage forcé » (ventilateurs soufflant l’air vers les faisceaux) ou en position « tirage induit »
(ventilateurs aspirant l’air sur les faisceaux).
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 28
CHAPITRE II: Description -Principe de fonctionnement de l’aéroréfrigérant.
Ces ventilateurs sont entraînés par des moteurs électriques via une transmission à courroies
pour les faibles puissances (de l’ordre de 30 kW) ou un réducteur pour les puissances
supérieures.
Pour les très faibles puissances (de l’ordre de quelques kilowatts), on utilise très souvent un
entraînement direct moteur-ventilateur.
Lorsque l’on désire une régulation de la température du fluide à refroidir, la variation du débit
d’air de refroidissement, en fonction de la charge thermique (quantité de chaleur évacuée) et de
la température d’air extérieur, peut se faire à l’aide de ventilateurs à vitesse fixe comportant des
pales dont l’angle de calage est réglable en marche, ou bien à l’aide de ventilateurs à pales fixes
entraînés par des moteurs à vitesse variable.
Les ventilateurs peuvent soit :
Souffler l’air à travers les tubes c’est le tirage forcé, les ventilateurs sont installés au-
dessous des tubes transférants le fluide chaud.
Rejeter l’aire à travers les tubes c’est le mode du tirage induit, les ventilateurs sont
installés au-dessus des tubes.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 29
CHAPITRE II: Description -Principe de fonctionnement de l’aéroréfrigérant.
Dans la phase A de Boosting tous les ventilateurs installés sont à pales fixes cependant dans la
phase B on trouve les deux types à pales fixes et à pales variables.
Les figures suivantes montrent le Hub (le disque rotor) de ces deux types de ventilateurs des
aéroréfrigérants. Elles montrent respectivement le hub de ventilateur à pales fixes et à pales
variables.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 30
CHAPITRE II: Description -Principe de fonctionnement de l’aéroréfrigérant.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 31
CHAPITRE II: Description -Principe de fonctionnement de l’aéroréfrigérant.
-Installation plus compacte, simplicité de -Très bonne répartition d’air sur les
structure (réduction des couts). échangeurs.
-Elimination de recirculation de l’effluent
-Puissance relativement réduite par rapport d’air chaud aspiré auparavant. Cet air chaud
au tirage induit. est refoulé d’une vitesse de 2.5 fois celle
d’aspiration.
-Meilleur accessibilité à la maintenance. -l’influence de la chaleur solaire sur les
-La mise en place/dépose des ventilateurs échangeurs est négligeable.
plus faciles. -une gaine de puissance de ventilation est
possible par l’ajout des diffusions (la mise en
place pour le tirage forcé pratiquement est
impossible).
-Plus du risques de recirculation d’air chaud -Une puissance importante est utilisée surtout
refoulé par les ventilateurs. si l’air ambiant est chaud.
-Exposition totale des tubes au soleil et aux -Encombrement plus important et structure
intempéries. du support plus lourde et plus chère.
-Pauvre distribution d’air le long des - Les composants mécaniques sont moins
sections. accessibles lors de réparation de
-Alimentation en air des faisceaux moins l’aéroréfrigérant.
régulière, et plus -pour les températures très élevés (>175 °C)
de risques d’avarie des faisceaux par de fluide, le refoulement d’air pourra
agressions verticales (par endommager les hélices des tubes (dans le
exemple, grêle). cas pareil le tirage forcé est recommandé).
- encombrement plus important et
structure du support plus lourde et plus chère.
Tableau II 3 : Les inconvénients des aéroréfrigérants à tirage forcé et à tirage induit.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 32
CHAPITRE II: Description -Principe de fonctionnement de l’aéroréfrigérant.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 33
CHAPITRE II: Description -Principe de fonctionnement de l’aéroréfrigérant.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 34
CHAPITRE II: Description -Principe de fonctionnement de l’aéroréfrigérant.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 35
CHAPITRE II: Description -Principe de fonctionnement de l’aéroréfrigérant.
Pour le choix d’angles des pales variables (11), on injecte l’air dans le positionneur (5). La
pression et le débit d’air sont proportionnels au choix de l’inclinaison des pales.
L’air pousse les tiges de contrôle (8) vers le bas, les quelles font tourner les logements de
roulements (7) par conséquence les pales changent l’angle d’inclinaison.
Pour réduire cet angle d’inclinaison on diminue la pression et le débit d’air qu’on peut le faire
soit manuellement ou automatiquement.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 36
CHAPITRE II: Description -Principe de fonctionnement de l’aéroréfrigérant.
- Positionner.
- Les pales orientables (variables).
-
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 37
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DE L’AEROREFRIGERANT
L’objectif de ce calcul est de vérifier la validité de l’installation dans les conditions extrêmes
de température (t =45°C). Ce calcul consiste à vérifier si la surface d’échange actuelle répond
suffisamment au refroidissement du gaz ou non, et de déterminer par la suite les pertes de
charges dans l’aéroréfrigérant. [III.1]
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 38
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DE L’AEROREFRIGERANT
Nombre de rangé : 06
Nombre de passe : 02
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 39
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DE L’AEROREFRIGERANT
La chaleur échangée.
η: le rendement de l’aéroréfrigérant
Q=17340622.49 (kcal/h).
Calcul de la température de sortie de l’air t 2.
Gair = ρair*Qv
Avec :
Q Q
(𝐭 𝟐 − 𝐭 𝟏 ) = 𝐆 𝐭𝟐 = 𝐆 + 𝐭𝟏
𝐚𝐢𝐫 ∗𝐂𝐩 𝐚𝐢𝐫 ∗η 𝐚𝐢𝐫 ∗𝐂𝐩 𝐚𝐢𝐫 ∗η
17340622.49
𝐭𝟐 = + 318.15
12 ∗ 261717.063 ∗ 0.25 ∗ 0.74
t2 = 𝟑𝟒𝟕. 𝟗𝟗𝟔 (𝐊)
On a :
( 𝚫𝐓𝐦𝐚𝐱− 𝚫𝐓𝐦𝐢𝐧)
𝐃𝐓𝐋𝐌 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐚𝐧𝐭 = ………………. (III.03)
𝐥𝐧(𝚫𝐓𝐦𝐚𝐱/𝚫𝐓𝐦𝐢𝐧)
(𝟑𝟕.𝟏𝟓𝟒−𝟏𝟓)
A.N: 𝐃𝐓𝐋𝐌 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐚𝐧𝐭 = 𝟏𝟓𝟒
𝐥𝐧(𝟑𝟕. )
𝟏𝟓
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 40
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DE L’AEROREFRIGERANT
Pour notre cas étudié on a un écoulement croisé, donc on doit multiplier DTLM par un facteur
de correction (Fc).
( 𝐓𝟏− 𝐓𝟐 )
𝐑= ………………………..(III.05)
( 𝐭𝟐 − 𝐭𝟏 )
347.996− 318.15
P= = 0,445
385.15− 318.15
385.15−333.15
R = 347.996−318.15 = 1.742
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 41
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DE L’AEROREFRIGERANT
𝐅𝐀 = 𝐘 ∗W*nbre cellules
Y : la longueur d’une cellule.
𝐭 𝟐+ 𝐭 𝟏 318.15 + 347.996
𝐭 𝐦𝐨𝐲 = = = 333.073 (K)
𝟐 2
D’après l’annexe D on tire :
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 42
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DE L’AEROREFRIGERANT
𝐍𝐮 : nombre de NUSSELT.
𝐔
Et : 𝐍𝐮 = 𝐉𝐡 ∗ 𝐏𝐫 𝟏/𝟑 ∗ ( 𝐔𝐭 )𝟎.𝟏𝟒 (la corrélation de COLBURN)……… (III.15)
𝐔
Soit : ( 𝐔𝐭 )𝟎.𝟏𝟒 = 1 Jh = 0.027*Re0.8 ………(III.16)
𝐆𝐭∗𝐝𝐢𝐧𝐭
et 𝐑 𝐞 = …………. (III.17)
µ𝐠𝐚𝐳
N π∗d2 int
at : la section de passage en (m2) avec : at = n t ∗ ( )………..(III.19)
pt 4
Nt : nombre de tubes.
2352 3.14∗0.0220982
at = ∗( ) = 0.451 m2
2 4
𝟔𝟓𝟗𝟕𝟏𝟎
𝐆𝐭 = = 406.325 (kg/m2.s).
𝟑𝟔𝟎𝟎∗𝟎.𝟒𝟓𝟏
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 43
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DE L’AEROREFRIGERANT
Jh= 0.027*(3.472*105)0.8=730.849
𝐂𝐩𝐦𝐨𝐲 𝐠𝐚𝐳∗ µ𝐦𝐨𝐲 𝐠𝐚𝐳
𝐏𝐫 = ……………………………………. (III.20)
𝛌𝐦𝐨𝐲 𝐠𝐚𝐳
2.115∗0.02586∗10−3∗3600
𝐏𝐫 = = 1.357
0.03471∗4.18
𝐝𝐢𝐧𝐭 0.022098
𝐇𝐈𝐄 = 𝐡𝐢𝐧𝐭 ∗ = 1270.933 ∗ = 1105.712 (kcal/h.m2.K).
𝐝𝟎 0.0254
1 1 1
= 553.862 + 0.0002 + 0.0004 + 4.1275 ∗ 10−5 + = 0.003351173
U 1105.712
U = 298.403 (kcal/h.m2.K)
Avec de la résistance des ailettes :
𝟏 𝟏 𝐞 𝐞 𝐞 𝟏
=𝐇 + ( 𝛌 )𝐢𝐧𝐭 + (𝛌 )𝐞𝐱𝐭 + (𝛌 )𝐀𝐥 + 𝐇 + 𝐑 𝐚𝐢𝐋 ………………………. (III.21)
𝐔 𝐚𝐢𝐫 𝐈𝐄
1 1 1
= 615.999 + 0.0002 + 0.0004 + 4.1275 ∗ 10−5 + 1105.712 + 0.000151 = 0.003502173
U
Ut = 285.537 (kcal/h.m2.K)
Calcul de la surface d’échange
Q 17340622.49
A= =
Ut ∗ DTLM corrigée 285.537 ∗ 22.712
𝐀 = 2673.911 (m2).
Calcul de la surface d’échange installée
𝐀𝐭
A installée= A tubes nu * …………………………………. (III.22)
𝐀𝟎
A tubes nu : la surface totale des tubes nu. Atubes nu= π*de*L*Nt…………. (III.23)
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 44
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DE L’AEROREFRIGERANT
𝐀𝐭
: Le rapport entre la surface des ailettes et la surface du tube nu.
𝐀𝟎
A.N :
La perte de charge est donnée par l’équation conventionnelle pour les échangeurs :
𝐋𝐢
𝚫𝐏 𝐭 = 𝐧 𝐩𝐭 ∗ 𝛒 ∗ 𝐕 𝟐 ( 𝐟𝐭 ∗ + 𝟐) ( 𝐏𝐚) ………………………(III.24)
𝐝𝐢𝐧𝐭
ρ : la masse volumique du gaz (dans les conditions opératoires ρ gaz= 66.456 (kg/m3).
659710 m
𝐕 = 0.451∗66.456∗3600 = 6.114 ( s ).
𝐅𝐚 ∗ 𝐆𝐦𝐚𝐱 𝟐 ∗ 𝐍𝐑
𝚫𝐏𝐚 = ………………………………………………. (III.26)
𝛒𝐦𝐨𝐲
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 45
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DE L’AEROREFRIGERANT
𝒕
𝛒𝐦𝐨𝐲 = 𝛒𝟎 ( 𝐭 𝟎 ) 𝐟𝐚 ……………………………………………………(III.27)
𝐦
0.608∗2.8262 ∗6
ΔPa = = 29.578 (Pa)
0.985
Les pertes de charge côté air ne doivent pas être très importantes, en effet les
ventilateurs axiaux permettent de vaincre des pertes de charges variant entre 200 et 400 Pa, ce
qui laisse en réalité une marge possible de vitesses faciales assez petites et variant de 2 à 4
m/s.
Si les pertes de charges côté air sont trop importantes, on doit revoir à la baisse de la vitesse
faciale de l’air de façon à réduire la perte de charge et si cette perte de charge est au contraire
très faible, il est nécessaire alors d’augmenter la vitesse de l’air pour améliorer le coefficient
de convection.
La perte de charge totale, qui est la somme des pertes de charges coté air et des pertes de
charges à l’intérieur du tube, est comparé à la perte de charge admissible. Si Δptotale>Δpadm,
on peut réduire principalement la vitesse d’écoulement du fluide à l’intérieur du tube en
augmentant le nombre de rangées par passes ou le nombre de tubes par rangée.
D’après le calcul fait précédemment, la surface d’échange actuelle est encore suffisante pour
le refroidissement du gaz. Donc l’échangeur de l’aéroréfrigérant est toujours en bon état coté
performance et fiabilité et Le calcul des pertes de charges totales ΔPtotale < ΔPadm, nous
permet de conclure que l’installation fonctionne normalement.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 46
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DE L’AEROREFRIGERANT
III.2-Calcul aérodynamique.
Cette partie de calcul est basé sur l’étude aérodynamique de profil creux de la pale
orientable de ventilateur axial. La plupart des définitions sont extrait de [III.2] et [III.3]
Ces coefficients sont le reflet des qualités aérodynamiques d'un objet placé dans un
écoulement.
Le Cz traduit l'aptitude du volume à transformer en portance les pressions exercées sur lui
par les tubes de courant qui le contournent.
L’air est un mélange gazeux qui constitue l’atmosphère terrestre .Il est composé de
molécules extrêmement mobiles les unes par rapport aux autres.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 47
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DE L’AEROREFRIGERANT
Un corps en mouvement dans l’espace est soumis à une résistance de la part de l’air, cette
résistance tend à s’opposer leur mouvement. Elle dépend des propriétés de l’air et aussi des
caractéristiques du corps.
D’où on voit bien que la résistance de l’air est proportionnelle à la surface et au carré de la
vitesse.
Ecoulement laminaire.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 48
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DE L’AEROREFRIGERANT
ces filets d’air affichent la même vitesse et la même direction. La pression est uniforme dans
toute la veine.
Ecoulement turbulent.
Ecoulement tourbillonnaire.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 49
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DE L’AEROREFRIGERANT
La trainée : est une résistance rencontrée par un corps qui passe à travers d’un fluide.
La trainée de forme : est accordée à l’écoulement d’un fluide visqueux autour d’un corps
solide ce que provoque la formation des tourbillons et les filets de l’écoulement ne sont pas
lisses.
Ce gaz pesant est constitué d'un ensemble de particules élémentaires que l’on doit
déplacer lorsque l’on avance. A basse vitesse et compte tenu que notre surface opposée aux
molécules est petite, les forces engendrées pour ce déplacement sont de faible valeur et la
difficulté de déplacement n’apparaît presque pas.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 50
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DE L’AEROREFRIGERANT
Pour des différentes formes des corps : un disque plat perpendiculaire au courant d’air, une
demi-sphère à l’avant, une sphère et un corps en forme ogive.
Une pale est un dispositif aérodynamique destiné à transformer une énergie motrice en
accélération du fluide dans lequel il se déplace.
Sa conception doit être assurée le bon fonctionnement, le bon rendement et une durée de vie
assez importante. Pour avoir telles pales le constructeur doit prendre en considération
plusieurs contraintes qui caractérisent ces pales :
Leur longueur.
Leur largeur.
Leur profil.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 51
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DE L’AEROREFRIGERANT
Leurs matériaux.
Leur nombre.
Le bord d’attaque : le point le plus en avant de la pale ou la pale commence à brasser l’air.
Le bord de fuite : le point le plus en arrière de la pale, à partir de lequel l’air n’est plus
brasser par la pale.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 52
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DE L’AEROREFRIGERANT
L’angle de calage : c’est l’angle formé par la corde du profil d’emplanture et l’axe
longitudinale de référence du fuselage.
La résultante aérodynamique.
C’est la force générée par l’ensemble des surpressions sur l’intrados et dépressions à
l’extrados, en réalité ces forces sont réparties sur toute la surface mais pour simplifier l’étude
on les ramène vers un point d’application appelé le centre de poussé.
Le filet d'air de l'extrados parcourt, du fait de la forme du profil, une distance supérieure à
celle qu'il aurait parcourue en atmosphère non perturbée (hors de la présence de la pale).
Comme il ne peut y avoir accumulation ou disparition de l'air, le filet d'air sur l'extrados est
accéléré ce qui entraîne une dépression (-).
Le phénomène inverse se produit sur l'intrados, (chemin plus court, ralentissement de l'air,
compression), ce qui entraîne une surpression (+).
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 53
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DE L’AEROREFRIGERANT
La portance est la force, due à la surpression - dépression, exercée sur le profil de la pale lors
de sa rotation, qui est orientée perpendiculairement à l'axe du vent relatif.
La portance est la partie utile de la résultante, si on prend un avion comme un exemple, dès
que la portance est égale ou supérieure à son poids, celui-ci peut se maintenir en équilibre
dans l’air.
Le profil de l’aile présentant une certaine surface au vent relatif (maitre-couple) est freiné, on
appelle ce freinage : la traînée.
C'est la force exercée par le vent relatif sur le profil. Elle a le même axe que 1e vent relatif, la
traînée est donc un obstacle à la vitesse de la pale car elle le ralentit. La traînée est une source
de pertes de performances aérodynamiques.
La trainée est la partie nuisible de cette résultante, c’est pour ça il faut la diminuer au
Pour une plaque plane placée perpendiculairement à la direction d’un courant d’air, on
distingue deux zones l’une d’une pression à l’avant de la plaque et l’autre d’une dépression à
l’arrière.
Pour une plaque plane parallèle au courant d’air, le frottement de l’air sur les deux surfaces de
la plaque crée une résistance minimale.
Si on incline la plaque avec un certain angle par rapport à la direction du courant de l’air,
l’effet de l’air cette fois se traduit par une force inclinée vers l’arrière, c’est la résultante
aérodynamique.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 54
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DE L’AEROREFRIGERANT
La surface alaire.
L'un des premiers paramètres qui influe sur la résultante aérodynamique est la surface
totale sur laquelle les forces sont appliquées, plus la surface offerte au courant d'air est
grande, plus la résultante aérodynamique est importante.
Des essais en soufflerie montrent que cette résistance est directement proportionnelle à la
surface alaire.
La vitesse de déplacement.
Cr : coefficient aérodynamique.
2 4
3 9
4 16
Tableau III.1 : La relation de proportionnalité entre la vitesse et la résultante aérodynamique.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 55
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DE L’AEROREFRIGERANT
La corde : segment de droite joignant le bord d’attaque au bord de fuite, appelée également
profondeur de profil et sa longueur varie le long de la pale.
La ligne moyenne : ligne formée par tous les points équidistants de l’extrados et l’intrados.
La forme de la pale selon son profil et son allongement influe sur la résultante
aérodynamique, d’où la nécessité de bien choisir les profils qui sont classés en différent types
suivant la forme générale qu’ils ont.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 56
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DE L’AEROREFRIGERANT
Profil biconvexe : l’intrados et l’extrados sont tous les deux convexes, on a deux
types :
Profil biconvexe symétrique : ce profil n’a pas de portance aux faibles incidences car, à 0°,
l’air parcourt strictement la même distance sur l’extrados et l’intrados (l’intrados et l’extrados
convexes sont symétriques par rapport à la corde).
La ligne moyenne est rectiligne et est confondue avec la corde.
Ces profils sont utilisés pour les empennages verticaux et horizontaux.
Profil plan convexe : la ligne moyenne est à simple courbure, l’intrados est plat et
l’extrados convexe.
Ce profil a une très forte portance dès les faibles incidences et une trainée moyenne et son
centre de gravité a tendance de se déplacer. Il est très utilisé en modélisme car il est facile.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 57
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DE L’AEROREFRIGERANT
Profil dit auto-stable ou double courbure: La ligne moyenne est à double courbure.
La seconde courbure de la ligne moyenne confère des qualités de stabilité́ d’où̀ le
qualificatif d’AUTOSTABLE.
Ce profil peu répandu est surtout utilisé pour les ailes volantes
L’angle d’incidence(i): est l’angle formé entre la corde et la direction des filets d’air
(vent relatif).
Il existe d’autre angle que on ne doit pas les confondus avec l’angle d’incidence.
L’angle de calage c’est l’angle formé par la pale et le plan de rotation de la pale, la somme de
ses deux angles forme l’angle d’attaque.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 58
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DE L’AEROREFRIGERANT
Lorsque l’angle d’incidence change, les conditions changent aussi bien sous l’intrados que sur
l’extrados.
Au fur et à mesure que l’angle d’incidence augmente, l’air sur l’extrados doit alimenter seul,
une zone, s’élargissant de plus en plus.
Lorsque l’incidence atteint une certaine valeur, le champ de dépression sur l’extrados diminue
brutalement alors qu’à l’intrados il y a peu d’évolution c’est l’incidence de décrochage.
La finesse : est le rapport entre la portance et la trainée, elle doit être assez grande
pour que la trainée n’absorbe pas une partie trop élevée du couple moteur.
i : l’angle d’incidence.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 59
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DE L’AEROREFRIGERANT
La traînée est principalement le résultat de deux forces, les forces de pression et les forces de
frottement.
Notons que la traînée de pression peut devenir minoritaire aux faibles épaisseurs relatives, ce
qui implique que pour optimiser notre pale à la faible épaisseur nous devrons prêter attention
à l’état de surface qui est fortement impliqué dans la traînée de frottement.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 60
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DE L’AEROREFRIGERANT
inférieur à l’angle de décrochage qui peut être définit comme la perte plus ou moins
brusque de portance entraînant de fait une déformation voire une rupture de la pale.
On doit tout d’abord calculer la vitesse de l’air en utilisant le triangle de vitesse afin de
calculer le nombre de Reynolds (Re).
A partir de la polaire on détermine l’angle de portance maximale qui est l’angle critique et par
la suite la recherche de l’angle d’incidence optimum.
La vitesse angulaire :
On a: = 4,183 tour/s
………………………………………….. (III.36)
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 61
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DE L’AEROREFRIGERANT
Vitesse spécifique.
C’est le paramètre de rapidité noté (λ) égale au rapport entre la vitesse de l’extrémité
de pale U et la vitesse du vent, selon ce rapport on peut classer les éoliennes comme suit :
𝐔
𝛌= ………………………………………. (III.37)
Nombre de Reynolds, qui caractérise l’écoulement d’air (de fluide en général) et dont
va dépendre la polaire. Ce nombre caractérise l’écoulement de l’air autour d’un obstacle en
général.
On définit le nombre de Reynolds (Re), qui est un nombre sans unité, par :
𝐈∗𝐕∗𝛒
𝐑𝐞 = …………………………. (III.38)
µ
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 62
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DE L’AEROREFRIGERANT
𝟎.𝟒𝟎∗𝟏𝟖.𝟓𝟖𝟔 ∗𝟏.𝟏𝟏
𝐑𝐞 = =3,862*105
𝟏.𝟗𝟐𝟓∗ 𝟏𝟎−𝟓
La polaire: par définition est la courbe essentielle pour déterminer les caractéristiques d'un
profil, d'une aile d’un avion ou d'une pale d’un ventilateur. Elle montre comment varie la
portance et la trainée, en fonction de l'angle d'incidence.
La polaire est donc la "carte d'identité " aérodynamique de la pale. Elle indique les
caractéristiques de la pale et permet des comparaisons avec d'autres. Le but étant d'obtenir le
maximum de portance pour un minimum de trainée.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 63
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DE L’AEROREFRIGERANT
𝐂𝐳 1.18
Pour notre cas. f = 𝐂𝐱 = = 15.128
0.078
𝐋 1,21
L=1.21 (m) , c = 0.4(m), la surface d’une pale : 0.484 (m2), A = = = 3.903 , = 9°
𝐜 0,31
Surface de la pale
……………………………………. (III.39)
Cz = 1.18 et Cx =0.078
Fa : résultante aérodynamique.
Par une lecture sur le graphe de la polaire on détermine le coefficient de portance maximale
(le point ou la tangente est nulle), après on détermine l’angle correspondant à ce coefficient en
utilisant le graphe Cz = f(i).
En aérodynamique des pales, le choix des incidences est gouverné par deux contraintes :
portance maximale, trainée minimale.
Tenant compte de ces deux contraintes on peut proposer l’angle d’incidence optimum pour
notre pale.
Par l’analyse du graphe Cx = f (i, Re), on voit bien que aux incidences faibles le coefficient de
trainée reste faible (i<7°), et dès que en arrivant à (i=8°) l’augmentation de ce coefficient
devient remarquable ce qui influe directement sur la finesse qui doit être assez grande.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 64
CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DE L’AEROREFRIGERANT
Cette analyse graphique nous a permet de tirer graphiquement l’incidence optimum qui est
égale à i=7° par conséquent l’angle d’attaque 𝛼 = 16°.
Pour notre cas on voit bien que l’incidence choisi sur les pales orientables en site i=12° est
supérieur à l’angle de portance maximale (l’angle critique), qui correspond au décrochage
aérodynamique, ce qui peut provoquer la rupture des pales.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 65
Chapitre IV : Calcul de résistance d’une pale de ventilateur
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 66
Chapitre IV : Calcul de résistance d’une pale de ventilateur
fatigue mécanique, vibrations, corrosion et érosion, mise en œuvre et usinage simple faible coût
(rentabilité de l'aéroréfrigérant).
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 67
Chapitre IV : Calcul de résistance d’une pale de ventilateur
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 68
Chapitre IV : Calcul de résistance d’une pale de ventilateur
La portance (Fa) sollicitant la pale vers le haut crée un moment de flexion dont la valeur est
maximale et importante au pied de pale. On comprend que ce moment de flexion induit des
contraintes importantes au niveau du point de fixation de la pale et que pour les supporter il
faudrait dimensionner de manière prohibitive le pied de pale.
Pour annuler le moment de flexion à l'emplanture donc réduire les contraintes, la pale est
articulée dans le plan vertical. L'articulation peut être réelle ou fictive (souplesse).
On voit qu'une telle articulation qui permet à la pale de se déplacer vers le haut (de battre),
supprime le moment de flexion en lui substituant un mouvement.
Le battement vertical joue un rôle aérodynamique important.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 69
Chapitre IV : Calcul de résistance d’une pale de ventilateur
Équations de compatibilité.
𝒅𝒓∗
εr = .
𝒅𝒓
𝒓∗
εϴ = .
𝒓
𝒅𝛆𝚹
εϴ - εr +r =0
𝒅𝒓
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 70
Chapitre IV : Calcul de résistance d’une pale de ventilateur
r * est défini par le fait qu’un point A du disque de rayon r avant rotation devient un point A’
de rayon (r + r *) après rotation.
Équations d’équilibre.
La projection des forces sur le rayon sont :
Pour BC : -r. 𝜃.h.σr
𝑑
Pour DE : r. 𝜃.h.σr +𝑑𝑟 (r. 𝜃. ℎ.σr)dr
𝜃
Pour EC : -σ𝜃.h.d.r.sin( 2 ).
𝜃
Pour DB : - σ𝜃.h.d.r.sin( 2 )
Figure IV 7 : Projections des forces sur le rayon d’un disque de rotor d’épaisseur constante
L’intégration de cette expression a été effectuée sur les figures ci-dessous a et b, respectivement
pour un disque plein et un disque percé en son centre (disques non chargés en périphérie).
Figure IV 8 : Contraintes dans un disque plein ou percé au centre et non chargé en périphérie.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 71
Chapitre IV : Calcul de résistance d’une pale de ventilateur
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 72
Chapitre IV : Calcul de résistance d’une pale de ventilateur
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 73
Chapitre IV : Calcul de résistance d’une pale de ventilateur
Les données nécessaires du calcul sur la pale sont regroupées dans le tableau suivant.
La pièce Le matériau La masse La surface
(kg) (mm2)
La lame Aluminium m1= 4.8 S1= 484000
(la pale) 5052
Le bras de la Aluminium m2=3.5 S2=93964.5
pale 5052
Le Bushing Aluminium m3=0.5 S3= 2550.47
(la bague) 5052
Tableau IV I : les données de forme de la pale.
La composition chimique de l’alliage d’aluminium 5052 utilisé pour la fabrication des pales est
présentée dans le tableau suivant :
Alliage d’aluminium 5052 Pourcentage de matériau
Magnésium 2.8%
Chrome 0.35%
Fer 0.4%
Silicium 0.25%
Zinc 0.1%
Manganèse 0.1%
Cuivre 0.1%
Le reste Aluminium 95.4%
Tableau IV II : la composition chimique de l’alliage d’aluminium de la pale.
La contrainte de traction admissible de cet alliage d’aluminium est donnée : σadm >= 120 (MPa).
La limite d’élasticité est donnée : σ0.2 >= 60 (MPa).
IV.4.1-Calcul et détermination de centre de gravité G de système (pale +bras +le Bushing
(la bague)).
Le travail qu’on effectuera consiste à déterminer les coordonnées X G et YG du système
dans le repère cartésien indiqué sur le profil de la perspective étudie ci-dessous. En utilisant la
méthode de moment statique.
Sachant que les dimensions de chaque section décomposée sont connues.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 74
Chapitre IV : Calcul de résistance d’une pale de ventilateur
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 75
Chapitre IV : Calcul de résistance d’une pale de ventilateur
Tableau IV III : les coordonnées calculées des différentes sections de l’ensemble de pales.
Et le calcul des coordonnées de centre de gravité de l’ensemble des sections (l’intégrité de la
pale) sera comme suit :
XG = 0.9965
En mètre
YG = 0.044
Par la suite on déduit que la valeur numérique du rayon est : R= XG= 0.9965 (m).
La masse de la pale est:
m = Ʃ mi = m1+ m2+ m3 ……(3).
A.N :
m = 4.8+3.5+0.5= 8.8 (Kg).
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 76
Chapitre IV : Calcul de résistance d’une pale de ventilateur
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 77
Chapitre IV : Calcul de résistance d’une pale de ventilateur
Et on a :
ω= 2π.N/60 …….. (7) N= 60.ω/2.𝝅
Application numérique nous donne :
N= 1784 (tr/min)
Pour un disque rotor à lequel un nombre de pales >2 est attaché, la vitesse de rotation de sécurité
est 50% de la vitesse critique calculée.
Donc pour notre cas la vitesse de rotation de sécurité à laquelle le ventilateur peut tourner est :
Interprétation du résultat :
On voit bien que le problème de la résistance de matériau de la bague aux contraintes
de traction n’est pas de tout poser. Donc le choix de l’alliage d’aluminium convient bien et que
la vitesse de rotation de fonctionnement de ventilateur est très réduite (251 tr/min) par rapport
à celle critique calculée (892 tr/min).
Donc les ventilateurs de ces aéroréfrigérants sont de type lent pour plusieurs raisons et
exigences à les quelles sont destinées. On cite en bref quelques critères de ce choix :
- Tout d’abord ces aéroréfrigérants sont conçus à travailler et assurer le refroidissement
dans ces industries pour une longue durée dans l’installation et donc éviter le problème
de fatigue de ses éléments surtouts tournants et garder leurs performances.
- Ils sont fabriqués et destinés pour travailler dans des conditions extrêmes d’une façon
permanentes et son arrêt.
- La complexité de leurs maintenances qui demande l’arrêt complet si l’entretien
concerne le ventilateur et l’échangeur.
IV.5-Estimation de la fatigue.
IV.5.1-Définition de la fatigue.
La fatigue est un mode de rupture différé qui se produit lorsque le matériau est soumis
à des chargements cycliques et cela même pour des contraintes bien inférieures à sa limite
d’élasticité. Ce mode de rupture limite la durée de vie des composants de la plupart des pièces
mécaniques et des installations industrielles.
Les paramètres souvent utilisés pour prédire le comportement en fatigue et ainsi le nombre de
cycles à la rupture d'une structure sont : l'amplitude de la sollicitation (chargement ou
déformation imposée), sa valeur moyenne, l'état de surface et le milieu dans lequel la structure
sera utilisée. [IV.4]
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 78
Chapitre IV : Calcul de résistance d’une pale de ventilateur
Même si l'étude de la fatigue s'appuie sur des considérations théoriques (en particulier
mécanique de la rupture), c'est essentiellement un domaine expérimental. La caractérisation
d'un matériau, d'une pièce, d'un ensemble, d'une structure, … nécessite de nombreux essais et
mesures.
La rupture présente en effet trois stades :
1er stade : germination de fissures ; extérieurement, on ne voit rien, mais le matériau se modifie
petit à petit localement ; il se crée alors des fissures, qui se situent dans un plan de cisaillement
maximal, à 45 ° de l'axe de l'éprouvette ;
2eme stade : propagation de la fissure ; au moins une fissure atteint une taille critique et
commence à se propager ; la propagation se fait dans un plan perpendiculaire à la sollicitation.
La fissure progresse à chaque cycle, donc si l'on regarde le faciès de rupture au microscope
électronique à balayage (MEB), on voit des stries de fatigue, si la sollicitation change (arrêt et
redémarrage de la machine, changement de régime), il se produit une ligne plus marquée,
visible à l'œil nu, appelée ligne d'arrêt.
3eme stade : rupture brutales, la fissure a réduit la section résistante de la pièce, la contrainte
dépasse la résistance à la traction.
On a donc une zone de rupture finale présentant des cupules si le matériau est ductile, ou des
plans de clivage ou des joints de grain si la rupture est fragile.
IV.5.2-La résistance à la fatigue.
L'estimation de la durée de vie en fatigue d'une structure est un problème complexe.
Le premier problème est celui de la caractérisation du matériau. On a recours pour cela
à des essais qui doivent être faciles à réaliser, pour pouvoir être reproductibles. Cela
permet d'établir des « courbes de fatigue ».
Le deuxième problème est celui de la caractérisation de la sollicitation, c'est le cahier
des charges de l’étude. Notons que les essais sur les matériaux utilisent un chargement
simple, sinusoïdal, et dans une seule direction, or, dans notre cas de l'aérodynamique,
toutes les formes et lois de chargements interviennent et existent peuvent etre sauf une
loi sinusoïdale uni axial.
Le troisième problème est celui de la caractérisation de la structure.
Pour simplifier le calcul on ne va pas pris en compte :
La concentration des contraintes :
Lorsqu'une pièce (bras) présente une brusque variation de section, la contrainte varie et prend
localement des valeurs plus élevées que la contrainte nominale (celle calculée en divisant la
force par la section ou le moment d'effort par le moment quadratique). Ceci est pris en compte
par le coefficient de concentration de contrainte Kt :
σmax = Kt×σnom.
Les dimensions de la pièce :
Les essais de fatigue sont faits sur des éprouvettes de petit diamètre, typiquement 6 à 10 (mm).
Si une pièce est à une section droite plus importante, sa durée de vie est plus petite :
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 79
Chapitre IV : Calcul de résistance d’une pale de ventilateur
D’une part, la probabilité d'avoir un défaut est plus important, et d'autre part, dans le cas de la
torsion ou de la flexion, la circonférence soumise à un niveau de contrainte donné est plus
important, donc il y a d'autant plus de risque d'y avoir un défaut.
Cela est pris en compte par un facteur d'échelle Ke:
σD = Ke×σD0.
Le facteur Ke est une fonction décroissante du diamètre.
L’état de surface :
L’amorçage de la fissuration a lieu en surface, et les défauts de surface créent des concentrations
de contrainte. On définit donc un facteur d'état de surface Ks, qui dépend de la rugosité totale
Rt et non pas de la rugosité moyenne Ra :
σD = Ks×σD0
Le facteur Ks est inférieur à 1, puisque les éprouvettes d'essai sont usinées avec soin. Il est
donné par un abaque en fonction de Rt et de la résistance à la traction σadm.
Les considérations ci-dessus permettent de valider de manière simple l'utilisation d'une pièce
soumise à la fatigue dans les conditions suivantes :
la pièce subit un état de contrainte uni axial : typiquement, c'est une poutre subissant
des sollicitations simples : traction-compression, flexion plane, flexion rotative, torsion.
la pièce subit des efforts pouvant être décrits par une fonction sinusoïdale, dont on
connaît la contrainte moyenne σmoy et l'amplitude de contrainte σa.
la pièce est faite dans un matériau dont on connaît la limite d'endurance dans les
conditions de sollicitation (type de sollicitation, σmoy et σa données).
la pièce est faite en alliage d’aluminium, et l'on connaît sa résistance à la traction σm.
Résistance à la fatigue.
On détermine la limite d'endurance comme étant le rapport entre la limite à la fatigue à
8
10 en contraintes alternées (traction-compression) et la charge de rupture en traction monotone.
Ce rapport varie entre 0,25 et 0,35 dans le cas des alliages d’Aluminium. Ce rapport sert à
caractériser l’endurance en fatigue. [IV.5]
Donc : la résistance à la fatigue de notre alliage est :
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 80
Chapitre IV : Calcul de résistance d’une pale de ventilateur
et à partir d'un certain nombre d'essais à contraintes généralement décroissantes, on peut tracer
une courbe qui a l'allure de la figure suivante (Figure IV15).
On utilise souvent un modèle analytique N = ƒ (σ) pour décrire la courbe, notons que la courbe
de Wöhler est ’elle en σ= ƒ(N).
σs = σadm/3.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 81
Chapitre IV : Calcul de résistance d’une pale de ventilateur
Fcent = σs.s
Avec : σs : la contrainte admissible à la rupture par fatigue.
Donc : Fcent = 40*2550.47=102018.8 (N).
Et on a d’autre part :
Ns = 515 (tr/min)
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 82
Chapitre IV : Calcul de résistance d’une pale de ventilateur
Conclusion.
Cette étude mécanique nous a montré que le problème d’éclatement des pales n’est pas
causé par le non résistance de matériau aux contraintes de tractions.
La vitesse de rotation en sécurité de ventilateur est largement acceptable et est loin de la vitesse
critique que peut provoquer la rupture de la bague de pale qui reste la pièce la plus soumise à
la rupture par traction.
Et donc pour assurer un débit de refoulement important en toute sécurité sur la résistance de
matériau de ventilateur on peut faire appel à remplacer les moteurs électriques actuels par
d’autres moteurs à variateur de vitesses qui allant jusqu’à 500 (tr/min).
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 83
CHAPITRE V : VIBRATIONS DES PALES
Introduction.
Le dimensionnement mécanique d’un ventilateur est bien sûr guidé par des contraintes
économiques qui mènent à la sélection des aciers (rotor) et de leurs épaisseurs, ainsi qu’à un
design minimisant les heures de fabrication, pour aboutir à un prix de vente compétitif.
Néanmoins, le ventilateur étant une machine tournante, il est interdit de faire l’économie d’un
calcul rigoureux, assorti de coefficients de sécurité suffisants, pour garantir un
fonctionnement sûr tant pour la sécurité du personnel exploitant que pour les équipements
annexes à son installation.
Avec le calcul des contraintes dans la roue, celui de la vitesse critique de l’arbre est à ce titre
un des paramètres essentiels de dimensionnement, car du résultat découlera la définition du
diamètre de l’arbre, de la masse du rotor, d’où la taille des paliers et enfin le design du
support permettant de soutenir l’ensemble, pour un fonctionnement dans de bonnes conditions
vibratoires.
L’étude de la dynamique et de la stabilité du mouvement des machines tournantes joue un rôle
important dans l’amélioration de la sécurité et des performances de ces systèmes.
Au fur et à mesure que la vitesse de rotation d’un objet tournant augmente, son niveau de
vibration traverse souvent un seuil, sa vitesse critique. Cette évolution est souvent excitée par
un déséquilibre de la structure tournante. Si l’ampleur de la vibration à ces vitesses critiques
devient excessive, une défaillance catastrophique peut se produire.
En parcourant cette étude, nous familiariserons d'abord avec les causes de vibrations dans les
ventilateurs. Il sera ensuite question de quelques aspects et moyens pratiques de lutte contre
ces vibrations et le déséquilibre du ventilateur.
V.1-La vibration.
V.1.1-Definition de la vibration.
La vibration par définition est le résultat du mouvement d’une masse de part et d’autre
d’un point central.
Une oscillation complète (aller-retour) correspond à un cycle.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 84
CHAPITRE V : VIBRATIONS DES PALES
fn= √𝑲/𝑴
Avec :
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 85
CHAPITRE V : VIBRATIONS DES PALES
fn = fréquence naturelle.
K = rigidité
M = masse
Il est particulièrement important d’éviter les résonances des divers éléments constituant la
machine.
Pour notre ventilateur, sa fréquence naturelle est : fn= 6*251=1506 (cpm) = 25.1 (Hz).
Et si on augmente la vitesse de rotation jusqu’à rpm=515 (tr/min) on aura : fn=6*515=3090
(cpm)=51,5 (Hz)
Connaissant la fréquence de résonance des pales admissible qui est fn.adm= 137 (Hz), donc on
peut conclure que notre machine même si on augmente sa vitesse de rotation jusqu’à 515
(tr/min) on reste toujours loin de cette limite de résonance.
V.2.2-Vibration et équilibrage aérodynamique.
La vibration aérodynamique est liée à l'opération du système, c'est à dire qu'elle
pourrait disparaître ou être grandement affectée à la suite d'une variation importante du
volume d'air passant à travers du système.
On trouvera les causes à l'origine de ce type de vibration dans une conception déficiente du
système de ventilation, un choix inapproprié dans la sélection du ventilateur ou encore des
conduites de ventilation qui s'avèrent problématiques, surtout à l'entrée du ventilateur.
Si la vibration demeure inchangée quel que soit le volume d'air circulant dans le système, il
est alors plus que probable que l'origine de la vibration soit de nature mécanique.
Equilibrage aérodynamique : Equilibre des formes : la traction est caractéristique du
profil, de la dimension et du pas de chaque pale. Leurs formes doivent être rigoureusement
identiques sinon chaque pale générerait une traction différente. Ce problème affecte souvent
sur les pales orientables ou réglables mal accordées.
En rotation les pales fléchissent légèrement vers l’avant sous l’effet de la traction.
C’est une déformation en forme de cône très aplati. Si l’équilibrage aérodynamique n’est pas
bon ou si les pales n’ont pas toutes la même rigidité elles ne fléchissent pas de la même façon
et ne décrivent pas le même cône ce qui produit des vibrations. [V.1]
V.2.3-Vibration mécanique.
La vibration la plus destructrice dans un ventilateur est attribuée au déséquilibre du
rotor. C'est pourquoi nous devrions vérifier principalement la condition du rotor, l'état des
courroies ainsi que l'intégrité des structures du rotor et de la machine en entier avant de
procéder à l'équilibrage du ventilateur.
En effet, tous ces paramètres sont susceptibles de causer une vibration élevée à la vitesse de
rotation.
V.2.4-Conditions du rotor.
Equilibrage statique :
Chaque pale doit avoir exactement la même masse répartie de la même façon, de sorte que
l’axe de rotation de l’ensemble tournant passe par son centre de gravité.
Le plan du disque rotor doit être perpendiculaire à son axe de rotation.
Les causes d’un déséquilibre du disque rotor sont multiples par exemple :
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 86
CHAPITRE V : VIBRATIONS DES PALES
Défaut de fabrication.
Serrage non équilibré des vis du moyeu.
Saleté sur le plan de pose.
Axe tordu.
les pales déformées.
L’importance du déséquilibre causé par une fine couche de saleté est non négligeable. En
pratique, nous devrions en tout temps assurer de la propreté du rotor avant d'entreprendre une
tâche d'équilibrage.
Au besoin, nous utiliserons un solvant, une brosse métallique, ou encore, un grattoir pour
nettoyer le rotor.
La méthode choisie variera selon la nature des dépôts. La pose d'une porte d'accès est par
ailleurs souvent indispensable pour assurer le nettoyage complet du rotor. Quand le rotor est
propre, on mesure la vibration résiduelle. Il est possible que l'amplitude mesurée soit alors à
l'intérieur des limites acceptables.
On doit éviter d'équilibrer un ventilateur encrassé, même si l'économie de temps réalisée alors
peut sembler attrayante. Pourquoi ? D'abord parce qu'un ventilateur ne fonctionnera pas
efficacement si l'écoulement de l'air est perturbé par l'encrassement des pales.
De plus, une partie des dépôts peut se détacher après l'équilibrage, ce qui aura pour
conséquence le retour d'une vibration élevée à la vitesse de rotation et un équilibrage à
reprendre.
Le mauvais alignement des poulies produit non seulement une vibration indésirable,
mais conduit également à une usure précoce des poulies et des courroies.
L'amplitude de la vibration dans la direction axiale est alors supérieure à 50 % comparée à la
vibration la plus élevée mesurée dans la direction radiale. Donc utiliserons la mesure de
l'angle de phase pour confirmer au besoin des diagnostics.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 87
CHAPITRE V : VIBRATIONS DES PALES
Ce calcul peut se faire par la méthode de Rayleigh, elle est basée sur le fait que dans un
mouvement oscillatoire l’énergie cinétique maximale est égale à l’énergie potentielle
maximale. [V.2]
L’énergie potentielle est maximale dans les positions ou la déflexion est la plus grande et
l’énergie cinétique est maximale dans la position ou la vitesse est la plus élevée.
Y= y*sin (𝟂t)
y : la déflexion maximale.
𝟏 𝒍
dWcin = 𝟐 ρω2∫𝟎 𝒔(𝒙). 𝒚𝟐 (𝒙)𝒅𝒙
L’expression de l’énergie potentielle dans le cas d’une poutre est un peu plus complexe et les
formules de résistance des matériaux donnent :
𝟏 𝓜𝟐
dWpot = 𝟐 𝒅𝒙
𝑬𝑰
E: module de Young.
𝑑2 𝑦 𝑀
On sait que : 𝑑𝑥 2 = 𝐸𝐼 donc on peut écrire l’énergie potentielle comme suit:
𝟏 𝒅𝟐 𝒚
dWpot = 𝑬𝑰(𝒅𝒙𝟐 )𝟐 𝒅𝒙
𝟐
𝟏 𝒍 𝒅𝟐𝒚
dWpot = 𝑬 ∫𝟎 𝑰(𝒅𝒙𝟐 )𝟐 𝒅𝒙
𝟐
L’égalité entre les deux énergies (cinétique et potentielle maximales) permet d’obtenir :
𝟏 𝒍 𝒅𝟐 𝒚
𝑬 ∫𝟎 𝑰( 𝟐 )𝟐 𝒅𝒙
𝟐
ω2 = 𝟏 𝒍
𝒅𝒙
𝟐
𝝆 ∫𝟎 𝒔(𝒙).𝒚𝟐 (𝒙)𝒅𝒙
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 88
CHAPITRE V : VIBRATIONS DES PALES
Cependant la déformée y(x) ne l’est pas, on peut inventer une déformée vraisemblable, et il se
trouve que le résultat obtenu se rapproche beaucoup de la solution exacte.
Pour qu’une déformée soit vraisemblable, il faut que l’on ait aux conditions limites suivantes :
𝑑2 𝑦
= 0 pour x = l (le moment fléchissant est nul en bout de la pale).
𝑑𝑥 2
𝜋𝑥
La solution y = y0 (1- cos2 𝑙 ) convient, on obtient donc :
𝝅𝟒 𝑬𝑰
Wpot = y02
𝟔𝟒 𝒍𝟐
𝟑 𝟐
Wcin = ρs ω2 y02𝒍𝟐 ( - )
𝟒 𝝅
𝝅𝟒 𝑬𝑰 𝟏
𝟂2 = . .
𝟔𝟒 𝝆𝒔𝒍𝟒 𝟑 − 𝟐
𝟒 𝝅
𝑬𝑰
Soit : 𝟂 = 3.66√
𝝆𝒔𝒍𝟒
Une pale peut vibrer d’une infinité de façons qu’on appelle des modes, si l’on prend comme
𝐸𝐼
formule : 𝟂 = ai√
𝜌𝑠𝑙4
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 89
CHAPITRE V : VIBRATIONS DES PALES
L’application de cette méthode sur notre pale permet de trouver la valeur de la fréquence.
Supposant que notre pale vibre selon le premier mode (ai = 3.52).
𝑬𝑰 𝑬𝑰
𝟂 = 3.52√ = 3.52√ .
𝝆𝒔𝒍𝟒 𝝆𝒔𝒍𝟒
Données de calcul.
Paliers à patin à huile de diamètre dp et de largeur lp=30 (mm) avec un jeu radial a= 50 (µm).
On pose k la raideur globale, k1 la raideur propre de l’arbre et k2 la raideur d’un des paliers.
𝐹 𝐹 𝐹
On sait que : k = avec : y1= et y2 =
𝑦1 +𝑦2 𝑘1 𝑘2
𝟏
Ce qui nous donne : k = 𝟏 𝟏
+
𝒌𝟏 𝒌𝟐
K1 est défini par les formules de RDM pour une poutre sur deux appuis.
𝟒𝟖𝑬𝑰 𝜋∗𝑑 2
K 1= avec: I =
𝒍𝟑 64
3.14∗0.062
A.N : I = = 6.358*10-7 (m4)
64
𝟒𝟖∗𝟏𝟗𝟔𝟎𝟎𝟎∗𝟏𝟎𝟔 ∗𝟔.𝟑𝟓𝟖∗𝟏𝟎 −𝟕
Et K1= = 5981606.4 (N/m).
𝟏
K2 est donné par la relation suivante (valable pour les paliers à patin).
𝟎.𝟏𝟓𝟏∗µ∗𝒖∗𝒅𝒑 ∗𝒍𝒑𝟐
k2 =
𝒂𝟑
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 90
CHAPITRE V : VIBRATIONS DES PALES
En admettant que la première vitesse critique se situé au voisinage de 2596 tr/min (issue d’une
𝒌
première approximation dans laquelle on a supposé k2 infini, donc on aura k = k1 et ωc=√𝑴 ).
0.151∗21∗10−3 ∗8.15∗0.06∗0.032
k2= = 11164456.8 (N/m)
𝑎3
𝟏
On déduit la valeur du k: k = 𝟏 𝟏 = 3.895*106 (N/m)
+
𝟓𝟗𝟖𝟏𝟔𝟎𝟔.𝟒 𝟏𝟏𝟏𝟔𝟒𝟒𝟓𝟔.𝟖
𝒌 𝟑.𝟖𝟗𝟓∗𝟏𝟎𝟔
ωc= √𝑴 = √ = 219.286 (rad/s).
𝟖𝟏
Nc = 2095 (tr/min).
Et on a la vitesse de rotation de l’ensemble tournant sur site est N=251 (tr/min).et par
définition il n y a pas de résonance car Nc ≠ N et par conséquent il n y a pas risque de rupture
qui est due à la résonance.
Lorsque l’on étudie les conditions d’équilibre du mobile indéformable tournant autour
d’un axe, on trouve que :
la résultante générale des forces d’inertie n’est nulle que si le centre de gravité est sur
l’axe de rotation.
le moment résultant des forces d’inertie n’est nul que si l’axe de rotation est un des
trois axes principaux d’inertie du solide ; dans le cas contraire, il faudra ajouter (ou
enlever) de petites masses dans deux plans P1 et P2, appelés plans d’équilibrage, afin
de réduire les balourds aux valeurs les plus faibles possible ; la force tournante due à
un balourd étant F=m.ω2.r, ce balourd est exprimé par le produit d’une masse par une
longueur. [V.4]
Dans une telle machine, le corps en rotation est monté sur des supports de paliers souples, qui
vibrent fortement sous l’effet des défauts d’équilibrage. On estime l’équilibrage terminé
lorsque, par l’action des masses correctrices, ces vibrations ont beaucoup diminué.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 91
CHAPITRE V : VIBRATIONS DES PALES
E’ : l’excentricité en (m).
𝝎𝟐 𝑲
Soit : R’= E’ 𝒌 et on pose que ωc=√𝑴
– 𝝎𝟐
𝑴
𝟐
(𝝎𝝎 )
𝒄
Donc R’= E’. 𝟐
𝟏−(𝝎𝝎 )
𝒄
Le balourd et la masse de l’ensemble tournant sont donnés par le constructeur : m.r =0.126
(g.mm) et La masse M=81 (kg). [Voir la fiche technique dans les annexes]
𝟎.𝟏𝟐𝟔
Donc : E’=𝟖𝟏.𝟏𝟎𝟎𝟎 =1,55.10-9 (m).
On voit que la déflexion R’ de l’arbre, d’abord faible pour les petites vitesses de rotation, croit
60
indéfiniment lorsqu’on s’approche de ω = ωc avec (N = 2𝜋 ωc).
Les vibrations les plus dangereuses sont celles sur le rotor voilà pourquoi il est équipé par un
système (vibrations switch) qui déclenche automatiquement contre l’excitation des vibrations.
Un commutateur de vibrations est fixé sur le montage du moteur, coupe le circuit électrique
en cas de vibrations excessives.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 92
CHAPITRE V : VIBRATIONS DES PALES
Les capteurs de vibrations sont fixés sur les supports des paliers avec un raccord fileté et sont
utilisés pour révéler les vibrations irrégulières de l'unité d'entraînement.
Donc s’il y a un problème d’équilibrage qui provoque des vibrations excessives au niveau de
l’ensemble tournant, le système de protection contre les vibrations coupe le circuit électrique
automatiquement pour ne pas risquer de perdre notre équipement.
Q= vr.Sb = vr.S/cos 𝜶.
Avec :
vr : vitesse relative de la pale
Sb : surface balayée
Q : le débit d’air refoulé
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 93
CHAPITRE V : VIBRATIONS DES PALES
Conclusion.
Avec ces résultats de calcul des vibrations, on constate bien que le problème des
vibrations sur le rotor est éloigné même si on augmente la vitesse de rotation à 515 (tr/min).
Et par conséquent la rupture des pales n’est due aux vibrations que ce soit sur l’ensemble
tournant ou sur les pales eux-mêmes.
Et pour récompenser l’angle maximal d’inclinaison des pales qui dépasse l’angle de
décrochage pour assurer le même débit, on peut varier la vitesse de rotation de l’ensemble
tournant jusqu’à N=315 (tr/min) sans risque de rupture.
FHC: 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master 2 MAUP11 94
Chapitre VI : Maintenance et Sécurité technique
FHC 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master MAUP11 95
Chapitre VI : Maintenance et Sécurité technique
La fonction Méthode.
C’est le cerveau du service maintenance, elle définit les méthodes, les techniques les moyens
et les normes d’entretien.
Étude technique du matériel :
Détermination des pièces de rechange.
Préparation des interventions : (outils à utiliser, gamme de travail, personnel
qualifié, bon de sortie magasin).
Élaboration de la documentation nécessaire.
Proposition de modification en cas de pannes répétitives.
Définir et choisir les procédures de la maintenance.
Choisir les procédures d’essai.
Choisir les procédures de contrôle.
Etudier les procédures de déclenchement des interventions.
Vérification des travaux effectués.
Etude économique :
Analyser les coûts de maintenance (CM).
Analyser les coûts de défaillance (CD).
Analyser les coûts de fonctionnement (CF).
La fonction ordonnancement.
Etablir les plannings d’interventions.
Répartir le personnel en fonction des travaux et des délais.
Calcul de temps d’intervention.
Suit l’avancement des travaux.
La fonction exécution où réalisation.
FHC 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master MAUP11 96
Chapitre VI : Maintenance et Sécurité technique
FHC 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master MAUP11 97
Chapitre VI : Maintenance et Sécurité technique
FHC 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master MAUP11 98
Chapitre VI : Maintenance et Sécurité technique
Sur le ventilateur.
- Les causes - L’effet -Les préventions et remèdes.
- angle des pales plus - absorption plus élevée - caler à nouveau les pales
grand/plus petit par rapport à échauffement enroulement Correctement.
la spécification. moteur (angle grand), débit - caler à nouveau toutes les
- pales calées avec un angle d’air réduit, température pales avec le même angle
différent entre elles, fluide de procédé plus élevée monter les pales de longueur
Longueur pales différentes (angle très petit). différentes par couples
entre elles. - vibrations induites à travers opposés.
Montage au hasard. l’arbre sur la traverse, - suivre scrupuleusement
- serrage incorrect des conséquences sur les paliers. les instructions du manuel
boulons. - rupture possible du du ventilateur.
- pression air du réseau ventilateur et par conséquent - assurer une pression air
insuffisante. endommagement de parties du réseau aux valeurs de
vitales de l’aéroréfrigérant. la spécification.
- hystérésis excessive du
débit
d’air différent de la demande.
Tableau VI 2 : L’entretien sur le ventilateur axial de l’aéroréfrigérant.
FHC 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master MAUP11 99
Chapitre VI : Maintenance et Sécurité technique
- arbre plus incliné que la - usure précoce joints - Corriger inclinaison des
valeur de tolérance par d’étanchéité et courroies. arbres par des cales
rapport à l’arbre moteur. - charge pulsatile sur d’épaisseur.
- Tension élevée sur les traverse, usure précoce - mettre en tension correcte.
courroies. paliers, - vérification selon le tableau
- absence ou fuites de graisse -bruit et usure précoce du d’inspections de routine,
du palier. Palier. lubrifier à travers graisseurs
- serrage excessif des bagues - rotation du palier bloquée, spéciaux avec la graisse
d’arrêt du palier. usure précoce du palier, spécifiée en utilisant une
- serrage lâche des bagues bruit, hausse de la pompe manuelle.
d’arrêt du palier. température. - serrage à la valeur indiquée
- corps étrangers, impuretés - usure précoce du palier sur le plan.
dans la graisse, Graisse non désalignement possible - soin dans le graissage du
adéquate. des poulies, bruit usure Palier, Utiliser des
- graisse en excès dans précoce des courroies. équipements propres et
le support. - endommagement paliers, utiliser la graisse conseillée.
efficacité réduite de la - pas mélanger des types de
graisse, bruit, fatigue, bruit, graisse différents, ne pas
fatigue, hausse de la dépasser la quantité indiquée,
température, fuites de éliminer la graisse en excès
graisse, endommagement du selon le schéma de graissage.
palier.
- hausse de la température,
efficacité réduite de la
graisse, fuites de graisse des
joints d’étanchéités
Tableau VI 3 : L’entretien de l’arbre de ventilateur axial de l’aéroréfrigérant.
VI.2.2-L’entretien.
Le programme d’entretien est donné par le constructeur qu’on doit suivre lorsque le
fonctionnement de la machine (aéroréfrigérant) est normal si non un plan secondaire à suivre
est tracé par le bureau méthode.
FHC 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master MAUP11 100
Chapitre VI : Maintenance et Sécurité technique
FHC 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master MAUP11 101
Chapitre VI : Maintenance et Sécurité technique
FHC 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master MAUP11 102
Chapitre VI : Maintenance et Sécurité technique
FHC 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master MAUP11 103
Chapitre VI : Maintenance et Sécurité technique
Préparer l’arrêt sur le terrain : balisage, échafaudages, branchement des flexibles utilités,
identification des brides à jointer/déjointer, …
Arrêter l’équipement.
Consigner l’équipement comme suit :
éliminer les produits
poser les isolements “procédé” en batteries limites d’unité ou d’atelier
poser les isolements “travaux” (au plus près des capacités)
consigner électriquement et mécaniquement les parties mobiles de l’équipement
procéder aux analyses d’atmosphère
Délivrer les autorisations de pénétrer et de travaux.
La remise en service.
Remettre en conformité (fermeture des purges et évents, remise en place des brides
pleines et bouchons).
Enlever les isolements “travaux” et “procédés”. Désaérer si nécessaire.
Décondamner électriquement et mécaniquement.
Effectuer les tests d’étanchéité.
Conditionner l’installation suivant les commandes de module.
Redémarrer et vérifier par la suite la bonne marche de la machine.
FHC 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master MAUP11 104
Chapitre VI : Maintenance et Sécurité technique
FHC 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master MAUP11 105
VII-Conclusion générale.
Les études aérodynamiques des rotors d’aéroréfrigérant fondées sur la théorie de
Rankine-Froude et la théorie des éléments de pale définissent les caractéristiques géométriques
des pales ainsi que les forces aérodynamiques qui s’y appliquent et leurs conséquences sur la
résistance de l’ensemble des éléments du rotor. L’effet de ces forces aérodynamiques dépend
évidemment de la configuration géométrique de la pale et de l’angle d’attaque du fluide dont le
choix est capital pour éviter le phénomène de décrochage, une des causes de la rupture des
pales.
L’étude a montré qu’augmenter le débit d’air en agissant sur d’angle d’orientation des pales est
sujet à un angle d’incidence de décrochage dangereux qui provoque la déformation des pales et
la rupture de leurs supports.
L’étude conseille d’augmentation du débit d’air brassé par les pales avec un angle d’attaque
optimal normal en agissant sur la vitesse de rotation de l’ensemble tournant sans toutefois
dépasser une vitesse critique préalablement déterminée par des condition de résistance
mécanique.
L’étude thermique sur l’échangeur a montré avec calcul que la surface d’échange est toujours
suffisante ce qui prouve que les faisceaux tubulaires sont fiables et ne posent pas des problèmes
de bouchage ou autres.
Le bon refroidissement du gaz est assuré par le débit d’aire refoulé par le ventilateur qu’est une
fonction de la surface et de la vitesse (Q= Vr.Sb), et comme la surface dépend de l’angle
d’incidence qui provoque le phénomène de décrochage des pales à un certain angle bien définie
(i=11) déterminé au chapitre III, une incidence optimale de fonctionnement ne répond pas avec
efficacité au débit recommandé en période estivale.et on a constaté par calcul dans le chapitre
IV sur la résistance des pales que le ventilateur tourne à une vitesse réduite faible par rapport à
la vitesse critique de sécurité.
Suite à ces résultats obtenus, pour assurer toujours le débit souhaité qui peut refroidir
efficacement le gaz, l’étude propose une solution améliorante, techniquement sur la vie de
l’aéroréfrigérant et économiquement par l’optimisation de la consommation de la puissance
électrique de moteur qui est :
- De fixer les pales à l’angle d’attaque optimale calculée (𝛼 = 16°) qui correspond à
l’incidence (i=7°).
- De remplacer les moteurs électriques actuels par d’autres à variateur de vitesses et de
faire varier ces vitesses selon le besoin de débit souhaité à chaque période.
FHC 2016 mémoire de fin d’étude pour l’obtention de diplôme master MAUP11 106
La bibliographie.
[I.1] : Livre « ventilateurs, compresseurs. Notions fondamentales. Dimensionnement » par
Jean-Marie MÉRIGOUX Ancien Ingénieur en Chef à la Direction Technique de
l’Établissement Rateau de la société Alsthom.
[I.2] : Thèse doctorat « Analyse des caractéristiques aérodynamiques d’une aile d’avion de
différents profils sous l’effet des vitesses subsoniques » présenté par Melle : MERABET Amel.
[I.3]: Livre « Aérodynamique et Mécanique de vol » Club aéronautique BIA
[I.4] : Quelques notions aérodynamique de base et leur calcul, Révision 1.3 – Copyright A.
Deperrois - septembre 2009
[I.5] : le site internet http://home.nordnet.fr/aerologie0004.htm
[I.6] : L’aérodynamique : du vol à voile à la navette spatiale par Deborah Mueller
Mentor M. Eduardo Principi le 10.12.2004.
[I.7], [I.8] : Site internet « www.Hiliciel.com »
[II.1] : Process Engineering Guide : Air Cooled Heat Exchanger design
[II.2] : Formation industrielle sur aéroréfrigérant « technologie et utilisation des échangeurs»,
ENSPM, IFP training.
[III.1] : Formation continue, Séminaire sur « Aéroréfrigérants : Selection, Design &
Exploitation» Animé par Dr. M.A. MASRI. IAP Avril 2007
[III.2] : Livre « aérodynamique et mécanique de vol » Club aéronautique BIA.
[III.3] : Mécanique des fluides par Jean GOSSE, Docteur ès Sciences, Professeur Honoraire au
Conservatoire National des Arts et Métiers
[IV.1] : R. Raletz, "Théorie élémentaire de l'hélicoptère", Collection aviation, Cépaduès-
éditions, Toulouse, 1990.
[IV.2] : Thèse doctorat «Contribution à la modélisation énergétique des hélicoptères en vue de
la maîtrise de leurs comportements dynamiques » à l’école paris Tech par Zineb CHIKHAOUI.
[IV.3] : Livre « Ventilateurs. Compresseurs Notions fondamentales. Dimensionnement » par
Jean-Marie MÉRIGOUX Ancien Ingénieur.
[IV.5] : Thèse doctorat « « Etude du comportement cyclique et de l'endommagement par fatigue
d'un alliage d'aluminium anisotrope du type 2017A» Abdelghani MAY 2013.
[V.1] : « Analyse de la vibration » GPO-261 maintenance industrielle.
[V.2] : Le site internet : http://www.gilbertpernot.fr
[V.3] : Livre « Ventilateurs. Compresseurs Notions fondamentales. Dimensionnement » par
Jean-Marie MÉRIGOUX Ancien Ingénieur.
[VI.1] : « Owner’s manual : installation, maintenance, operating for classe 10000 fans »
MOORE FANS.pdf
Annexe C.
Altitude (m) Fa
0 1
300 0,964
600 0,930
1200 0,844
1500 0,832
La somme 100%
Mmél =∑Xi* Mi
ρ Cp 10-5. µ 10-5. α Pr
θ λ
(°C) (kg/m3) (J/kg.°C) (W/m.°C) (Pa.s) (m2/s)
0 1,292 1006 0,0242 1,72 1,86 0,72
20 1,204 1006 0,0257 1,81 2,12 0,71
40 1,127 1007 0,0272 1,90 2,40 0,70
60 1,059 1008 0,0287 1,99 2,69 0,70
80 0,999 1010 0,0302 2,09 3,00 0,70
100 0,946 1012 0,0318 2,18 3,32 0,69
120 0,898 1014 0,0333 2,27 3,66 0,69
140 0,854 1016 0,0345 2,34 3,98 0,69
160 0,815 1019 0,0359 2,42 4,32 0,69
180 0,779 1022 0,0372 2,50 4,67 0,69
200 0,746 1025 0,0386 2,57 5,05 0,68
220 0,700 1028 0,0399 2,64 5,43 0,68
240 0,688 1032 0,0412 2,72 5,80 0,68
260 0,662 1036 0,0425 2,79 6,20 0,68
280 0,638 1040 0,0437 2,86 6,59 0,68
300 0,616 1045 0,0450 2,93 6,99 0,68
Pr = -2.54*10-4θ + 0.7147
Annexe B.
2
DETAIL AA DETAIL AA
FOR HUB WITH POSITIONER FOR HUB WITHOUT POSITIONER 3
12 2 3 4 5 6 7 8 5
14
13
1 11 6
7
9
9
SEE DETAIL AA
15
NOT TO SCALE: SOME DIMENSIONS AND ANGLES
10 HAVE BEEN EXAGGERATED FOR CLARITY
16
17
26
32 37
28 36 34 33 20 22 31 21 35 24 23 25 27 19 29 30 18
PAGE 12 MOORE FANS LLC, MARCELINE, MO 64658 PHONE (660) 376-3575 FAX (660) 376-2909 TMC-704 Rev J - 7/08