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CHAPITRE 4 LES ONDULEURS

Les onduleurs

1. Définition
Un onduleur autonome est un convertisseur statique assurant la
transformation continu-alternatif quand du côté alternatif, il n’y a que des
récepteurs on distingue :
 Les onduleurs à fréquence fixe : ils sont à commutation
forcée. Ils jouent le rôle d’alimentation de sécurité.
 Les onduleurs à fréquence variable : ils sont également à
commutation forcée. Ils sont alimentés à partir de réseau industriel
par l’intermédiaire d’1 montage redresseur. Ils délivrent 1/q tension
de fréquence et valeur variables nécessaire pour faire tourner à
vitesse variable 1 moteur à courant alternatif.
 Les onduleurs d’entretien des circuits oscillants : Certaine
charges alimentaires en moyenne fréquence (chauffage par
induction) ont 1 faible facteur de fréquence. Le rôle de l’onduleur est
d’entretenir le circuit oscillant.
Nous avons intéresserons dans ce chapitre aux onduleurs à fréquence fixe
qui se comportent comme des sources de tension à l’égard des récepteurs
des lesquels, ils débitent.

Les onduleurs à commutation forcée permettent de produire une tension


alternative à fréquence variable à partir d’une source de tension continue.
Généralement tension alternative n’est pas seulement variable en fréquence
mais aussi en amplitude.
Les onduleurs à commutation forcée sont utilisés le plus souvent pour
l’alimentation de moteurs asynchrones à vitesse variable. Les puissances en
jeu sont très importantes.

* Condition pour l’étude du fonctionnement idéalisé :

tc = 0 : temps de commutation ne forcée nul.

2. Les onduleurs monophasés :

+
CS1 D1 D2

U
2

D1 D2 CS2


- -
U
U10 U20

R L

Montage en pont monophasé

La charge est constituée d’une résistance R et d’une inductance L.

3. Etats de conduction 
Il existe 4 possibilités pour chaque polarité de courant de charge i.

- Tension de sortie U positive


négative

nulle ou potentiel –

nulle ou potentiel +

+ +
CS D1 CS2 D2
1

D CS D
 
1
- -
1
+ 2

+
0
- +
R (a) L
(b)
-

+ +

-
- 0
- U<0
- +
- +I>0 (d)
(c)

+ +

- -
- U 0
A B - +
(e) UB –UA (f)

<0
+ +

- -
U 0
- -
A +
B (h)
(g)

i>0, U< 0 D1, D2

I< 0, U> 0
(a) et (e) : U et i ont le même signe

(a) le courant circule à travers CS1 et Cs2.

(e) le courant circule à travers CS2 et Cs1.

(c) le courant circule à travers D1 et P2


u et i de signe opposé
(g) le courant circule à travers D2 et D1.

Si u est nulle, le courant passe à travers une diode dans une diode dans une
branche et 1 contacteur statique dans une autre (b), (d), (f), (h), dans ce cas,
la charge est court-circuitée.

4. Composition de la tension alternative 


Soient U10 et U20 les tensions de branche.
U10 = Ue si CS1 ou D1 conduisent selon le sens du courant sortant de la
branche.

U10 = 0 si CS1 ou D1 conduisent. La même chose pour U20.

Pour obtenir la tension alternative U maximale, ou commande les CS de


manière à ce que U10 = Ue pendant la ½ période puis U10 = 0 pendant la 2ème
½ période U20 présente la même allure mais décalée de T/2 par rapport à U10.

La tension U à la sortie de l’onduleur : U = U10-U20.

U10 T

U2
t
U20

t
U1i

e
Ue
U
g a c e
t

-Ue
La charge capacitive et inductive ne permet pas une variation rapide de i. Ce
dernier varie de manière exponentielle.

Remarque : lorsque le courant de la charge passe par 0, il faut enclencher


les CS relatifs afin de grandir la continuité du courant.

Dans ce but, on applique 1 train d’impulsions d’allumage. Il faut cependant


éviter d’enclencher en même temps 2 CS situés de la vi branche du pont
(CS1 et CS1). Cela provoquerait 1 court-circuit de la branche.

1. Onduleurs de tension monophasés à un créneau


alternative (push-pull) 
Pour obtenir une tension alternative à partir d’une tension continue avec 2
thyristors, il faut 1point milieu.

N+
E/2 Th1
0 Récepteur
E/2 Th2
-
N

Th1 fermé :
2n 2
VE  VB  E , v  E
n1
Th2 fermé, Th1 ouvert:
2n
VO  VA  E , v  2 E
n1
Remarque : le point milieu peut être réalisé en entrée grâce à 1 source à
point milieu.

1.1. Montage à 4 thyristors 

Les 4 thyristors doivent se bloquer mutuellement.

1.1.1. Commande systématique


Th1, Th’2 fermé
Th1
N=E Th2
Th1
V
Th2
pour t = t/2 Th1 et Th’2 fermés.

V = -E
T/2 T

-E

1.1.2. Commande déclarée 


Th1 fermé pour O <t<t/2.

Th’1 fermé pour t/2 < t < T

Mais 01 retarde d’un angle B les phases de Th’2 et Th2.

Th’2 fermé pour


β t t β
ω 2 
V T
h1 T
π β ttβ
E

2 ω ω h
Th2 fermé pour
2

t
T/

/ 2

-

E
Remarque : en faisant varier, on fait varier V de E à O.

Limites et inconvénients de la commutation naturelle : même alimenté


par une tension continue, un circuit résonnant peu amorti est traversé par un
courant qui s’annule de lui-même.

UC
E Th1
n M2
½
0 R,L
v
-
n
½
Th2
Th1 fermé
n1
i ith1
2n 2 Th2 i
Le courant i peut s’éteindre de lui-même car le circuit R 1 < C est peu amorti.

R 1
 α  β o avec α  ; BD 
2L LC

R  2 L/C

di 2n
L  Ri  Uc  2 E
dt n1

d²Uc dUc 2n dUc


LC  RC  Uc  2 E (i  C )
dt² dt n1 dt
U CD  U C (t  0)

dUc β²0  2n 2 
i C C  E  U CD  sinβi  e  2t
dt β  n1 

i  O pour t  O et t1  π
β
th1 se bloque pour t = t1.
2n
v  2 E  Uc
n1
t1 < t < T/2 v=0 UC = C=R

t/2 < t < t/2 + t1th2 conduit

i th2 ( t  t)  i th1 (t) ; i( t  t)  i(t)


2 2

v( t  t)   v (t) ; Uc ( t  t)   Uc (t)
2 2
i

UC T
t1 
/2

Conclusion: pour que les thyristors se bloquent spontanément, il faut que

t1 < t/2.

T
β t1  π si on pose β  β o , alors π  T ou LC 
β0 2 2π
1 1 1
 LC   LC   Lω 
ω ω² Cω
Il est nécessaire que l’ensemble R L C soit une impédance capacitive.

- Le fonctionnement en commutation naturelle suppose que le récepteur soit


peu amorti.

- le fonctionnement est tributaire de la charge. A fréquence fixe la variation


de charge tolérable très réduite.

Pour maintenir le régime alternatif, il faut agir sur la fréquence en l’adaptant


à la période du pont oscillant.

Pour cela, la commutation naturelle


U ne peut être utilisée que dans certains
C
particuliers. 2E

3.2 Onduleurs à deux thyristors en parallèle :


T
/2 T t
Principe de fonctionnement :
2E
D1, D2 diodes de récupération leur rôle est de conduire quand l’onduleur
i= cdUc
renvoie le courant à la source au lieu
dv d’en recevoir.
UC = Cr  i=0 T
t
C : condenseur de commutation

R L
i  : Inductance chargée de limiter
v
n
A les pointes du courant pris à la
2
iC ip1 n1 n1 source.
M+
/ / Ip2
 2 2i Fonctionnement

t1 t2
i C i t
UC
1 2 ith1
D D
ith1 th1 ith2
N 1 iD1 i 2
D2

ID1
R, L charge inductive

T = 0  th1 conduit, i relie B à N.


n2
v Uc
n1

dUc
iC
dt

Pour le transformateur
n1 n
ip1  2 ip 2  n2 i  O 
2 2

2n 2
ip1  i  i
1  i C  i1  i2  ip1

2n 2
iC   2i
n1

n1
UC  v et
n2

di
v  Ri  L
dt

t = t/2, th2 commence à conduire.

Les valeurs sont de signe inverse.

Exemple de montage :
de 0 à t1 : th1 conduit
di U
E  λ th1  C R L
Vd – VB = dt 2
i
v
Or, Uc a une valeur initiale de –2E n2
A
B B A A
A1 n1 n1 n1
iC Ip2
+ i1
i1 i1 i1
C
ith1 ith2
UC
E iD1
D2
th1 D1 iD2 th2

A
din1  2E
 
dt λ

Le condensateur C se charge

Rapidement.

La tension Uc passe

de – 2 E à 2 E

I th1 max  Uc = 2E

n1 di
v D1  (VB  VO )  λ th1
n1  n1 dt

n1 Uc Uc
  (E  )
n1  n1 2 2

à t = t1, la diode D1 entre en conduction avec th1


Ldi n2 n
Ri   (1  1 )E
dt (n1  n 2 ) n1
di1 n1
λ  E
dt n1
à t = t2 th1 se bloque naturellement.

T2 < t < t/3 D1 cesse de conduire


 n2
i D1  i1  i
n1

T3 < t < t/2 th1 conduit

di th1 Uc
v O  vβ  E  λ 
dt c
dU
i th1  i1  i1 i  C
dt
à t = t/2 th2 entre en conduction

2(1+K) E
2
E
t1 t2 t3 T
/

- 2

-2(1+K)
2E
E ith1

iD1

Les onduleurs précédemment étudiés sont dits « à condensateurs parallèles »


car le condensateur de commutation est en parallèle avec la charge.

Ils sont dits aussi « doubleurs de tension ».


- Ils ne nécessitent que deux thyristors principaux.

- Ce type d’onduleurs ne permet pas le réglage de la tension alternative de


sortie. Il faut leur ajouter un montage qui assure le filtrage et la stabilité de
la tension.
3.3 Onduleurs à deux thyristors en série :

U C1  U C2  E  C

dU C1 dU C2
C  C
dt dt

i = 2i
i1 i1
i1 = i i C  i1  
iC = i1 + i  2 2

iC i1
M
+ UC1 iC1
th1 D1

E
2i V
Récepteur D

UC2 iC2 th2 D2


N
-
i2
i1  2i C

De même quand thc ou Dc conduisent


i 2 = 2iC

 Onduleur doubleur de courant.

On préfère l’utilisation du montage série au montage parallèle quand la


tension E est relativement grande.

M
+
D1 th1 D2 th2

E Rep
i1 O O
v

D1 D2
th1
N th2
-
2) fonctionnement :

O < t < t/2  th1 ou D1 conduisent v = + E/2

T/2 < t < T  th2 ou D2 conduisent v = - E/2.

V
E
/
2

th1+E
-E
/2 D
D
1
th2
2


/3 2
/3 t
/2

-E
Le récepteur est branché entre les pts milieu 0 et 0.

v
+E
Th1 conduit de CO

th2 conduit à  t = 

th1 conduit à  t =  0   + 2
 
th2 conduit à  t =  
-E 
O O<t<

+E R<t<
V= 1
π
1
π β
veff  v²dt  E²(π  β )
O <t<+ π

-E <t<2 β
veff  E 1 
π

La forme des courants

* le courant dans le récepteur 


 Rt  ωt
ω
0  ωt  β v  0  i1 (t)  i 0 e L
 i 0e 
(  )
θ
a)

 (ωωβ)
E E 
β  ωt  π v  E  i 2 (t)   (iβ  )e
b) R R

 (ωω π)

c) β  ωt  π  β v  0  i 3 (t)  i 0 e

 (ωω β - β)
d) β  ωt  2 π v   E  i 4 (t)  - E  (iβ  E )e 

R R
i 3 (ωω π)  i 0

i
-iO

-i

t
  i + 2
i -iO v
-i i

iO
0
   ++ 2
i 
 (π β)
E i
E O t
i 3 (ωω π)  i 0   (iβ  )e
R R D h1 D1 th1

àωt  β i  iβ th2
1 th2
β D2
E E D
i β   (i β  )  i 0 e 
R R 2

   ++ 2

β  (π β)
-E E
i0   (i 0 e   )e 
R R

-π  (π β)
 E E 
i 0  (1 - e )   e
R R

l’allure de i C

<t<

+<t<2

Le récepteur est alimente par deux thyristors

+i th1 + th2
iC
-i th2 + th1

 <  t <  et  +  <  t <  + 

iC = i D2 + D2

iC = - i D1 + D2

O<t<+

IC = 0

Ce récepteur est en cout-circuit

(D1 + th2) ou (D1 + th2)


i>0 i < 0.

3.4 Onduleur de tension triphasé :

VA
M
+ R,
t D1 t D2 t D3 L
h h h UA UB
A UA
1 2 3 A
E B O UB
i C R,
i2 C i
1
C
UC L
3
B
R,
th UC L
N D th D th D
- 1 1 2 2 3 3
O

Les thyristors sont déclenché de 1/6 de période en 1/6 de suivent l’ordre :


th1, th3, th2, th1, th3, th2.
π
Th1 conduit de o  3
π 2π
th3 conduit de 
3 3

th2 conduit de 3 

th1 conduit de   3


th3 conduit de 3 
3

th2 conduit de 3 2
0  /3 UCA = + E

VA + VB + VC = d i1 d d
R i1  L  R i2  L i2  R i3  L i3
dt dt dt
i1 + i2+ i3 = 0  VA + VB + VC = 0

VBA = VA – VB

UCB = VB – VC 

UAC = VC - VA

Remarque : il suffit d’assembler trois onduleurs monophasés en pont pour


obtenir un onduleur triphasé. Il faudrait cependant assurer le déphasage de
120° entre les tensions de sortie des trois phases.
A partir de l’onduleur en pont qui permettent d’obtenir une tension
alternative de période et largeur réglable suivant B, on peut obtenir en
combinant plusieurs signaux une tension voisine de la sinusoïde.
V1
V = v1 + v 2 + V 3

U T
V 10

2 U
t
V3 U
2

20
T
V3 /3
t
U
D’autres parts
30
T
t
/3
U
12

t
U12 = U1 – U2

U23 = U2 – U3

U31 = U3 – U1

1
U1  (2U10  U 20  U 30 )
3
1
U 2  (2U 20  U10  U30 )
3
1
U3  (2U30  U10  U 20 )
3

U1 + U2 + U3 = 0 (montage en étoile)

Finalement U1 aura l’allure suivante:

U1

2
/3 Ue
t

on peut avoir d’autres montage pour des fréquences élevées.

 Onduleurs triphasés composés de 3 onduleurs


monophasés :
Les 3 phases de la charge doivent rester séparées afin d’éviter un court
circuit entre les branches des onduleurs.
 Onduleurs triphasés en montage en série :
il est possible également de mettre en série deux onduleurs en montage en
pont triphasé.

5. Commande des onduleurs :

5.1 Commande en MLI (commande en tension)

La méthode basée sur la MLI met en œuvre un régulateur qui, à partir de


l’écart entre le courant et sa référence, détermine la tension de référence de
l’onduleur (modulatrice). Cette dernière est ensuite comparée avec un signal
en dent de scie à fréquence élevée (porteuse).

La sortie du compensateur fournit l’ordre de commande des interrupteurs.

Contrôle de courant par MLI.

Cette commande consiste à adopter une fréquence de commutation (f m)


suffisamment élevée par rapport à la fréquence maximum du signal de sortie
souhaité (xréf), et de reproduire la valeur moyenne de ce signal à chaque
période de commutation en jouant sur la durée d’application des tensions
positives et négatives par rapport au point milieu du bus continu

La méthode classique pour déterminer les instants des interrupteurs est la


MLI intersective.

Elle se base sur la compensation d’une onde de modulation (f m) chargée


d’imposer des périodes de modulation, avec une onde de référence (xréf),qui
représente la tension de sortie souhaitée (qui peut être sinusoïdale ou non en
fonction de l’application). Le signal de commutation (x com) est déterminé à
partir de l’intersection de ces deux signaux.

Dans le cas de l’onduleur triphasé, on aura trois signaux de référence (un


pour chaque bras de l’onduleur).

xréf
xm

xcom

Détermination des instants


5.2 Commande parde commutation dans le cas d’une MLI Intersective
hystérésis

Le principe de contrôle des courants par hystérésis consiste à maintenir


chacun des courants générés dans une bande enveloppant les courants de
référence. Chaque violation de cette bande donne un ordre de commutation.
La différence entre le courant de référence et celui mesuré est appliquée à
l’entrée d’un comparateur à hystérésis dont la sortie fournit directement
l’ordre de commande des interrupteurs du bras correspondant de l‘onduleur.

En pratique, on utilise la technique suivante :

Contrôle de courant par hystérésis

Conclusion : La simplicité de la mise en œuvre de cette stratégie est son


avantage, tandis que la fréquence de commutation variable peut être son
inconvénient. On peut y remédier par une autre version de contrôle par
hystérésis avec une fréquence de commutation fixe.

La rapidité du contrôle par hystérésis à réagir au changement brusque de


référence, donne des performances dynamiques et statiques meilleures.
Exercices :

Exercice : 1

Soit un onduleur représenté par la figure ci-dessous :

is(t)

K1 R, L K2
E
i
u K3
K4

Figure 4

1- Indiquez les éléments conducteurs pour U= E et U=-E


2- Représentez alors U(t) et i(t).
3- Donnez l’allure du courant d’entée is(t).

Exercice : 2

Soit un onduleur triphasé.

1- donnez l’expression des tensions simples U10, U20, U30.


2- En déduire l’expression des tensions V1, V2, V3.
3- Représentez V1(t).
4- L’onduleur alimente un moteur asynchrone dont le stator est en
étoile : 220v/380v, 50hz.
Pn=23,370KW, In=47,8A, g=5,2%.

a- Déterminez le facteur de puissance.


Quelle est la vitesse de rotation sachant que le moteur est tétra polaire.

RE :
1- Voir le cours

2- Voir le cours

3- Voir le cours

4- P= √3 U I cosφ cosφ = P/ √3 U I cosφ= 0.74

5- Moteur tetra polaire signifie que le nombre de paire de pôles est


2.Donc :

ωs = 2πf/p = 157rd/s. et ω=(1-g)* ωs ω= 148.8rd/s

Exercice 3

L’onduleur suivant est constitué de quatre interrupteurs électroniques


commandés (K1 à K4) supposés parfaits.

E est une source de tension continue parfaite de valeur 200 V.


La charge est une résistance de valeur R = 100Ω.

Le tableau ci-dessous indique les états de conduction des interrupteurs.

1- Quel type de conversion réalise un onduleur autonome ?

Citer une application de ce type de convertisseur.

2- Représenter en fonction du temps la tension u aux bornes de la charge et


le courant i circulant dans celle-ci (on prendra α = 1/3).

3- Exprimer la valeur moyenne et la valeur efficace du courant i en fonction


de E, R et a.
Faire l’application numérique (avec α = 1/3).

4- En déduire la valeur moyenne de la puissance fournie à la charge.

5- Tracer les chronogrammes des courants iK1 ,iK2 et iG

6- Exprimer les valeurs moyennes des courants iK1 ,iK2 et iG en fonction de


E, R et α.
Faire l’application numérique.

7- En déduire la valeur moyenne de la puissance fournie par la source E.


Commentaire ?

8- Quels composants peut-on utiliser pour réaliser les interrupteurs ?

RE :

Le fonctionnement des interrupteurs est résumé sur le diagramme ci-dessous


:

Les interrupteurs sont supposés parfaits.

1- Représenter les chronogrammes :

- de la tension u aux bornes de la charge


2- Calculer la valeur efficace de la tension u.

En déduire la valeur efficace du courant i, et la puissance reçue par la


charge.

I = U / R = 186 mA
RI² = 3,46 W
3- Calculer la valeur moyenne du courant débité par le générateur.

< i > = 240 × 3 / 5 = 144 mA

En déduire la puissance fournie par le générateur et le rendement de


l'onduleur.

E < iG > = 3,46 W

Rendement : 100 %

Commentaire ?

Le rendement est de 100 % car les interrupteurs sont supposés parfaits (ce
qui n’est évidemment pas le cas en pratique).

Exercice 4 :

Une éolienne de puissance nominale 300 kW alimente un site isolé (une île)
en électricité. Les enroulements du stator de la machine asynchrone sont
soumis à un système triphasé de tensions produit par un onduleur autonome
alimenté par une batterie. L’onduleur impose donc la fréquence de
synchronisme de la machine. Voir figure
L’onduleur comprend 6 cellules constituées d'un TGBT et d'une diode. Les
TGBT sont considérés comme des interrupteurs parfaits unidirectionnels
commandés à l'ouverture et à la fermeture. Les diodes sont supposées
parfaites (tension nulle à leurs bornes quand elles sont passantes). On
assimile la batterie à une source idéale de tension de f.é.m. EB.

Tensions délivrées par l'onduleur


Les séquences de commande des interrupteurs sont données sur le
document réponse n°1.
1.1 - Les interrupteurs présents sur un même bras de l’onduleur peuvent-ils
être commandés simultanément à la fermeture ? Justifier la réponse.
1.2 - Tracer sur le document réponse n°1, les chronogrammes des tensions
composées UAB, UBC et UCA.
1.3 - On rappelle que les tensions simples aux bornes de la charge ont pour
expressions respectives :

Construire les chronogrammes des tensions simples vA, vB et vC sur le


document réponse n°1.
1.4 - Tracer l'allure des termes fondamentaux VA1, VB1 et VC1 de VA, VB
et VC sur le document réponse n°1.
1.5 - La valeur efficace du fondamental des tensions simples a pour
expression :
VA1 =Vb1 = VC1 =√2 EB/π
En déduire la valeur de la f.é.m. EB que doit délivrer la batterie pour que le
fondamental des tensions simples ait pour valeur efficace 230 V.

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