Vous êtes sur la page 1sur 10

Chapitre 1 -Notions de consolidation 

Section 1 – Cadre réglementaire et légal :

COMPTES COMPTES INDIVIDUELS


CONSOLIDÉS
Sociétés avec appel Normes IAS/IFRS
public à l’épargne obligatoires Normes françaises (PCG)
Sociétés non cotées RCC Règlement obligatoires
consolidantes 99.02 obligatoire,
Normes IAS/IFRS
optionnelles

Obligations :
-L’obligation d’établir les comptes consolidés concerne toutes formes de sociétés cotés ou
non ayant un contrôle exclusive ou conjointe ou une influence notable sur une ou plusieurs
autres entreprises.

Exemptions :
1-Les groupe de dimension modeste : si l’ensemble (Ste mère et filiale) ne dépasse pas :
CA <48millions ; Bilan < 24millions ; Salarié <250 (sauf offre public des titres)
2-Les sous-groupes : groupe contrôlé par un autre groupe avec une condition qu’un ou
plusieurs actionnaires représentant au moins 10% du CS ne s’y opposent pas.
3-Information non significative : Si les filiales ont des intérêts négligeable au regard de
l’image fidèle.

Exemptions selon la norme IFRS 10 :


1-L’entité est sous le contrôle d’une autre entité : elle ne doit pas être cotée et les autres
propriétaire de l’entité doit être informés et ne pas s’y opposer.
2-Entités d’investissement : 3 conditions pour être considéré comme entité investissement :
-Lever des fonds auprès d’investisseurs afin de fournir un service de gestion d’actifs
-Son activité d’investissement ait pour finalité la réalisation de PV, l’obtention de revenus
-Évaluation des investissement à la juste valeur

Section 2 – Les différentes étapes du processus de consolidation  :

1) Travaux 2) Opération de 3) Opérations de consolidation 4) Présentation des


préparatoire retraitement documents de
synthèse consolidés
-Inventaire de la -Il faut corriger 1-Cumul des comptes consolidés par -Présentation du
société mère (retraitement) les intégration globale ou proportionnelle bilan, du compte de
pour établir comptes 2- Élimination des comptes résultat consolidés
l’organigramme individuels fournis réciproques et opérations internes et de l’annexe.
du groupe et par les société 3- Traitement des écarts d’évaluation
déterminer le consolidées afin de et acquisition et élimination des TP
périmètre et les homogénéiser consolidés.
méthode de avec les comptes 4-Partage des KP et résultats entre le
consolidation. de la société mère. groupe et les minoritaire
Section 3 – Périmètre de consolidation :

1) Le contrôle exclusif :

La notion de contrôle exclusif selon le droit français :


Le pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle d’une entreprise afin de tirer
un avantage de ses activités. Il résulte :
Contrôle de droit Contrôle de fait Contrôle contractuel
-La détention directe ou -Désignation pendant 2 exos -Influence dominante en
indirecte de la majorité des successifs de la majorité des vertu d’un contrat ou clause
droits de vote d’une autre organes d’administration, statutaires en ayant la
entreprise. de direction ou surveillance. possibilité d’utiliser ou
(démontré) orienter les actifs.
-L’entreprise consolidant
possède plus de 40% des
droits de vote et aucun n’en
possède plus (présumé)

La notion de contrôle exclusif selon la norme IFRS 10 :

b) Exposition
de
l’investisseur
c) Lien entre
Contrôle de à la
a) Pouvoir sur les activités pertinentes pouvoir et
l’entité variabilité
rendement
des
rendements
de l’entité
-L’investisseur -Le pouvoir de l’investisseur sur l’entité résulte de -Une -Le contrôle
contrôle une droits (droit de vote ; de nommer, révoquer personne exposition de l’entité
entité si : clé qui dirige l’entité; droit de diriger l’entité par des importante nécessite 2
a) Il détient le parties liées;..) lui permettant de diriger les activités de conditions
pouvoir sur pertinentes (achat et vente de b&s, achat/vente actifs, l’investisseur cumulatifs :
l’entité faisant obtention fond, politique de rémunération…) à la -1)
l’objet d’un -D’autres indicateurs peuvent démontrer que variabilité L’investisseur
investissement l’investisseur dispose de pouvoir (intérêt autre que des ait le pouvoir
(droits donnant passif) sur l’entité : rendements sur l’entité et
à l’investisseur -Les dirigeant qui dirige les activités essentielles de de l’entité ait droits aux
la capacité de l’entité sont des cadres actuels ou anciens cadre de est un rendements
diriger les l’investisseur. indicateur que celui-ci
activités -Dispersion du capital que procure.
pertinente. -L’investisseur est concernée par une partie importante l’investisseur 2)La faculté
b) Il est exposé des activité de l’entité contrôlé. a le pouvoir. d’utiliser son
ou a droit à des -Les droits aux avantages sont très supérieurs au niveau Les pouvoir pour
rendements de droit de vote détenue chez l’entité. rendements influer sur les
variables en -L’entité a des activités dépendante de l’investisseur a peuvent être rendements
raison de ses besoin de personnel de l’investisseur, financement des procurés par
liens avec important des activités, garantie des dettes importante. dividende, l’autre entité
l’entité. -L’investisseur contrôle les licences, marques de des revenus grâce à son
c) Il a la capacité l’entité. au titre de implication.
d’exercer son -Les droits doivent être substantiels (capacité pratique prestations
pouvoir sur de les exercer) elle provient de : de services,
l’entité de 1)L’existence d’obstacle économique ou autres des
manière à empêchant le détenteur d’exercer les droits (pénalité, rendements
influencer le incitation financière, condition, obstacle,..) non
montant des 2)La nécessité que des droits soient exercés accessibles
rendements collectivement pour qu’il puisse prendre effet. aux autres
qu’il obtient. -Il faut exclure les droits protectifs (droit qui protège actionnaires..
l’intérêt du détenteur sans lui donner de pouvoir sur
l’entité) pour déterminer le contrôle.
Les 4 étapes à suivre :
1) Quelles sont les activités pertinentes qui affectent significativement les résultats de
l’entité ?
2) L’investisseur est-il en mesure de diriger les activités pertinentes ?
3) L’investisseur est-il exposé ou a droit à des rendements variables ?
4) Peut-il exercer le pouvoir pour influer sur les rendements pour son propre intérêt ?

2) Le contrôle commun :

Le contrôle conjoint selon le droit français :


Partage du contrôle d’une entreprise exploitée en commun par un nombre limité d’associés
ou d’actionnaires, de sorte que les politiques financières et opérationnelle résultent de leur
accord contractuel.

Le contrôle commun selon la norme IFRS 11 :

Exercice du contrôle Type de États financiers des parties


Classement d’un partenariat
conjoint partenariat liés à un partenariat
a) Existence d’un a) Activité a) Structure du partenariat : 1) Activité conjointe :
partenariat : conjointe (joint -Partenariat non structuré sous (intégration proportionnelle
-Un partenariat est opération) : forme de véhicule distinct est à hauteur du pourcentage
une opération sur -Partenariat dans une activité conjointe (l’accord prévue dans l’accord
laquelle 2 parties ou lequel les parties contractuel établit les droits des contractuelle de se
plus exercent un qui exercent le parties sur les actifs, et obligation partenariat)
contrôle conjoint cad contrôle conjoint sur passif relatif à l’opération) -Le coparticipant doit
un partage sur l’opération ont -Partenariat structuré sous comptabiliser :
contractuelle du des droits sur les forme de véhicule distinct peut- a) ses actifs, y compris quote-
contrôle sur une actifs et des être une activité conjointe ou part des actifs détenus
opération. obligations au une coentreprise, l’entreprise conjointement
b) Démontrer le passif relatifs à tient compte : de la forme b) ses passifs, y compris
contrôle conjoint : celle-ci on parle de juridique du véhicule distinct, des quote part assumés
Le partenariat doit coparticipants. stipulations de l’accord conjointement
requérir le b) Coentreprise (ou contractuel, autres faits et c) les produits qu’il a titré de
consentement joint-venture) : circonstances, et si elle leur la vente de sa quote part de
unanime des parties -Partenariat dans confère des droits sur l’actif net la production généré par
qui partagent le lequel les parties ou sur les actif/passif. l’activité conjointe
contrôle pour toute ont des droits sur b) La forme juridique : d)sa quote-part des produits
décisions sur les l’actif net de celle- -Si forme juridique distinct tirés de la vente de la
activité pertinentes ci, on parle de Co- considéré comme une personne production générée par
on parle de contrôle entrepreneurs. juridique autonome = co- l’activité conjointe
collectif. entreprise e)les charges qu’il a engagées
-Si forme juridique n’assure pas y compris sa quote-part des
une distinction entre les charges engagées
participants et l’entité = activité conjointement.
conjointe. 2) Coentreprise : (mise en
c) Stipulations de l’accord équivalence)
contractuel : -Le Co-entrepreneur
-Si elle confère des droits sur les comptabilise ses intérêts
actifs ou passif activité conjointe dans une coentreprise à titre
sinon co-entreprise de participation selon la
d) Autres faits et circonstances : méthode de mise en
-Si les parties ont droit à la quasi- équivalence.
totalité des avantages
économiques des actifs détenus
dans le véhicule distinct et qu’elle
dépend systématiquement des
parties pour le règlement des
passifs il s’agit d’une activité
conjointe.

étape :
1) Y’a t’il partenariat ? (Contrôle collectif de l’opération + unanimité pour les décisions
pour les activités pertinentes)
2) Véhicule distinct (co-entreprise ou activité conjointe) ou non structuré (activité
conjointe)?
3) Droit sur actif net (co-entreprise) Droit sur actif et obligation passifs (activité
conjointe)
4) Co entreprise = mise en équivalence ; activité conjointe = intégration proportionnelle
à hauteur du pourcentage prévu dans l’accord.

3) L’influence notable :

L’influence notable selon le droit français :


-Pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en
détenir le contrôle, elle peut résulter d’une représentation dans les organe de direction ou
surveillance.
-L’influence notable est présumé lorsque l’entreprise dispose directement ou indirectement
un fraction au moins égal à 20% des droits de vote de cette entreprise.

L’influence notable selon la norme IAS 28 :


-Pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise détenue.
-Si l’investisseur détient directement ou indirectement 20% ou plus des droits de vote dans
l’entité émettrice sauf si il est montré clairement que ce n’est pas le cas.
-Situation de l’exercice d’une influence notable :
a) représentation au sein du conseil d’administration ou de l’organe de direction équivalent
de l’entité émettrice
b) participation au processus d’élaboration politiques, décisions dividendes et autres
distributions
c) transactions significative entre l’investisseur et l’entité émettrice
d) échange de personnel de direction
e) fourniture d’informations techniques essentielles.

4) Exclusion du périmètre de consolidation :

-Lorsqu’une entreprise est exclue du périmètre de consolidation, ses titres sont


comptabilisés en titre de participation dans les comptes consolidés.

Cas d’exclusion obligatoire :

A) Acquisition de titres en vue de leur cession ultérieure  :


-Une entreprise contrôlée ou sous influence notable est exclue du périmètre de
consolidation lorsque leur acquisition les titres sont détenues uniquement pour une cession
ultérieure.
-En IFRS ce motif ne constituent pas un motif d’exclusion.

B) Restriction sévères et durables  :


- Une entreprise contrôlée ou sous influence notable est exclue du périmètre de
consolidation lorsque des restriction sévères et durables remettent en cause
substantiellement :
-Le contrôle ou l’influence exercé 
-Les possibilités de transferts de trésorerie entre cette entreprise et les autres entreprises
inclusent dans le périmètre de consolidation.
-En IFRS, ces restrictions ne constituent pas un motif d’exclusion.

Cas d’exclusion facultatif :

A) Ensemble d’entreprises non significatives  :


-Lorsqu’une entreprise ne présente pas en situation d’être consolidées un caractère
significatif par rapport aux comptes consolidés de l’ensemble des entreprises incluses dans
le périmètre de consolidation au regard de l’objectif d’image fidèle.

B) Informations moyennant des frais excessifs ou non obtenues dans les délais  :
-Si une entreprise en cas de coûts ou de délais trop importants pour obtenir des filiales et
des participations la communication des informations nécessaires à la préparation des
comptes consolidés (exceptionnelle notamment en cas d’influence notable, information en
annexe)
-En norme IFRS, cette exclusion n’existe pas.

5) Détermination du contrôle et de l’influence notable  :

A) Définition et utilité :
-Le pourcentage de contrôle de la société mère correspond au cumul des droits de votes
détenus soit directement soit indirectement (par l’intermédiaire d’entreprises sous contrôle
exclusif)
-Normes IFRS :
Pouvoir avec majorité des Majorité des droits de vote Pouvoir sans majorité des
droits de vote mais pas de pouvoir droits de vote
Si l’investisseur détient plus Les droits de vote doivent L’investisseur peut avoir le
de la moitié des droits de être substantiels (capacité pouvoir par accord
vote et pouvoir sur les pratique de pouvoir les contractuel, pacte entre
activités pertinente ou il exercer) pour détenir le l’entité et d’autres porteurs
nomme la majorité des pouvoir de diriger les de droits de vote qui lui
organe de direction activités pertinentes sinon permet de diriger les activité
pas de contrôle. pertinentes.

Principe :
Entre 100% et plus de 50% : contrôle exclusif
Entre 50% et plus de 40% : présomption de contrôle exclusif
Entre 40% et 20% : présomption d’influence notable
En dessous de 20% : Exclusion de consolidation

Pour le calcul de la fraction des droits de vote détenus il faut tenir compte des droit de vote
double (compte pour 2) et les certificats de droit de vote (compte pour 1).

Les actions propres des entreprises consolidés :


-Il ne sont pas à prendre en compte ni au numérateur, ni au dénominateur pour le calcul des
droits de vote, on les soustrait donc du total des actions au dénominateur.

Droit de vote potentiels :


-En droit français il ne sont pas pris en compte.
-En IFRS, l’investisseur tient compte de ses droits de vote potentiels ayant une portée réelle
et de ceux détenus par d’autres parties afin de déterminer s’il a le pouvoir (option,
instrument convertible)

Liaison directe :
-Le pourcentage de droit de vote est égal au pourcentage détenu par l’entreprise
consolidante.
-On ne compte pas les certificats d’investissement pour le contrôle mais pour intérêt oui,
inversement droit de vote double compte seulement pour 1 pour intérêt et 2 pour
contrôle.
Liaison indirecte par chaîne :
-Si une entreprise du groupe est de manière exclusive par le groupe, elle assure le contrôle
dans les entreprises pour lesquelles elle détient des parts ou actions.
-Lorsqu’il y’a rupture de chaîne les autres critères non basés sur les pourcentages de
contrôle doivent être pris en compte.

Liaison directe et indirecte par chaînes :


-Si l’entreprise est sous le contrôle exclusif ou l’influence notable d’une entreprise en bout
de chaîne ne comportant aucune rupture de chaîne, elle est elle-même sous contrôle
exclusif ou influence notable de la mère.

Liaison circulaires ou réciproques :


-Les titres d’autocontrôle n’a aucun impact sur les pourcentages de de droit de vote
-Si lors d’un contrôle exclusif dans un triangle (% contrôle dans la société + part de contrôle
dans l’autres)

Consolidation des entités ad hoc :


En norme française :
-Structure juridique distincte, créée spécifiquement pour gérer une opération ou un groupe
d’opérations similaire pour le compte d’une entreprise.
-L’entité ad hoc est compris dans le périmètre de consolidation dès lors qu’une ou plusieurs
entreprises contrôlées ont en substance, en vertu de contrats, d’accords ou clauses
statutaires le contrôle de l’entité, 2 de ces critères doivent être réunies :
L’entreprise dispose en L’entreprise a la capacité de L’entreprise supporte la
réalité des pouvoirs de bénéficier la majorité des majorité des risques relatifs à
décisions sur l’entité ad avantages économiques de l’entité.
hoc l’entité

En IFRS :
-Définition unique du contrôle qui est applicable au filiales traditionnelles et les entités ad
hoc.
-La norme IFRS utilise la notion d’entité structurée pour définir des entités dans lesquelles
les droits de vote ne constituent pas un facteur déterminant pour déterminer qui contrôle
l’entité en question.
Date de clôture :
Date de clôture des comptes consolidés Date de clôture des comptes des entreprises à
consolider
-Les comptes à incorporer dans les comptes -Si la date de clôture de l’exercice
consolidés sont établis à la même date, d’entreprises comprises dans la consolidation
généralement la date de clôture des compte n’est pas antérieure de plus de 3 mois à la
de l’entreprise consolidante. date de clôture de l’exercice de consolidation,
-Si la plupart des entreprises à consolider ont il n’est pas nécessaire d’établir des comptes
une date de clôture différente de la intérimaires à conditions de prendre en
consolidante, la consolidation peut être compte les opérations significatives survenues
effectuée (sous réserve de justifié en annexe) entre ses 2 dates.
soit à la date de clôture retenue par la -Si date de clôture des comptes individuels
plupart des entreprises consolidés pour d’une entreprise du périmètre est postérieure
leurs comptes individuels, soit à la date de à celle des comptes consolidés, l’établissement
clôture retenue par l’entreprise des comptes intérimaires à la date de clôture
consolidante pour ses comptes individuels. des comptes consolidés est obligatoire, même
-La norme IFRS ne permet pas de retenir une si le décalage est < 3 mois
date de clôture des comptes consolidés -Si l’établissement des comptes individuels est
différente de la date de clôture des comptes impossible, l’entreprise est exclue du
individuels de l’entreprise consolidante. périmètres.
-La norme IFRS indique que la consolidation
reste obligatoire.

Section 4 – Méthodes de consolidation :

A) Détermination des méthodes de consolidation :

Type de contrôle Méthode de consolidation


Contrôle exclusif Intégration globale
Contrôle conjoint Intégration proportionnelle
Influence notable Mise en équivalence

B) Pourcentage d’intégration :

-Le pourcentage d’intégration retenu dépend de la méthode d’intégration, pour l’intégration


globale il est de 100% sinon il convient de prendre en compte le pourcentage d’intégration
de l’entreprise qui détient directement l’entreprise à consolider et le pourcentage de
détention directe de l’entreprise qui détient l’entreprise à consolider. (EX 100% * 30%)

C) Détermination des pourcentages d’intérêts du groupe  :


-Utilisé dans l’étape 3 du processus de consolidation

1) Liaisons directes et indirectes :

-En cas de liaison directe, le pourcentage d’intérêts correspond au pourcentage de


participation.

En cas de liaison indirecte par plusieurs chaînes :


-Pour chaque chaîne, on multiplie le pourcentage de chaque société constituant la chaîne
-On additionne les pourcentages ainsi obtenus pour chaque chaîne
Lorsqu’une entreprise de la chaîne est mis en équivalence, le groupe à le choix entre  :
1)-Prendre en compte le pourcentage de participation issu de cette détention (ex 60%+6%)
2)-Ou ne prendre en compte que les titres détenus par l’entreprise consolidante et par les
entreprise sous contrôle exclusif ou conjoint (ex juste 60%) (Solution à retenir en IFRS)
2) Participation réciproques et circulaires :
Utiliser la formule flèches qui pointent (p46)
-Si des titres d’autocontrôle sur la société mère il faut rajouter une mère fictif et faire 100% -
% Autocontrôle.
-En IFRS le pourcentage d’intérêt est déterminé en ignorant les pourcentage détenus
indirectement par l’intermédiaire des sociétés sous contrôle conjoint ou influence notable.

3) Actions propres détenues par les entreprises consolidées  :


-Elle ne donnent pas droit aux dividendes
-Elle ne sont pas à prendre en compte ni au numérateur ni au dénominateur pour calculer
les pourcentages d’intérêt (on la soustrait au dénominateur du nombre total d’actions.

D) Détermination des pourcentages d’intérêts minoritaires  :

Le pourcentage d’intégration se décompose en pourcentage d’intérêt du groupe et en


pourcentage d’intérêts des minoritaires
Pourcentage d’intégration - % Intérêt de groupe = Pourcentage d’intérêts minoritaires

E) Illustration des méthodes de consolidation :

1) La méthode de l’intégration globale : (contrôle exclusif)

Bilan consolidante
Actif Passif
ACTIF SM + F1 CAPITAL = CAPITAL SM
RESERVE = Différence de consolidation
RESULTAT = R SM + (R F1*%INTERET)

INTERET MINORITAIRE = (CAPITAL+RESERVE+RESULTAT


F1)* % INTERET MINORITAIRE

DETTES SM + F1

Différence de consolidation = (CAPITAL + RESERVE F1)*%INTERET - TITRE F1 ACTIF SM

Compte de résultat consolidé = Produit SM + Produit F1 et Charge SM + Charge F1 sauf pour


le résultat reprendre même calcul que bilan + Ajouter intérêt minoritaire en charge

2) Méthode de l’intégration proportionnelle  : (contrôle conjoint)

Bilan consolidante
Actif Passif
ACTIF SM + (F1*%intégration) CAPITAL = CAPITAL SM
RESERVE = Différence de consolidation
RESULTAT = R SM + (R F1*%INTERET)
DETTES SM + (F1*%intégration)
Compte de résultat consolidé = Produit SM + (Produit F1*%intégration) et Charge SM +
(Charge F1*%intégration) sauf pour le résultat reprendre même calcul que bilan.

3) Méthode de la mise en équivalence : (influence notable)

Bilan consolidante
Actif Passif
ACTIF SM Capital = Capital SM
Réserves = Réserve SM + Réserves F1 * % Mise en
équivalence
Titres mis en équivalence = Résultat = Résultat SM + Résultat F1 * % Mise en
(KP) * % de mise en équivalence
équivalence

Dettes SM

Il n’y a pas d’intégration, les actifs et passifs de SM.


Concernant le résultat consolidé = Résultat SM + Résultat F1 * % Mise en équivalence
Ajouté un poste Quote part de résultat mise en équivalence : (Résultat F1 * % Mise en
équivalence) si créditeur en produit si débiteur en charge.

Vous aimerez peut-être aussi