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1977 ; DiMaggio et Powell, 1983, elle est apparue en réponse aux critiques établies à l’égard des
théories technico-économiques, en incluant les composantes politiques et symboliques de
l’entreprise et de son environnement, dans une optique socio-économique. Depuis, elle constitue un
paradigme majeur en recherche en science de gestion. Plusieurs apports théoriques ont suivi pour
approfondir et enrichir ce cadre d’analyse, à savoir la théorie de structuration, l’analyse des
rationalités de Max Weber, …..
De ce fait, les entreprises subissent des pressions de nature cognitives, coercitives et normatives
(DiMaggio et Powell, 1983).
Les SCG contribuent au contrôle des entreprises dans une logique d’optimisation technique
et économique, grâce à un ensemble de dispositifs (plans et budgets, tableaux de bord, systèmes de
reporting) qui encadrent la prise de décision. Mais au-delà de cette dimension technico-économique,
à travers les SCG, les organisations démontrent de façon symbolique qu’elles sont bien gérées et
poursuivent des objectifs rationnels (Meyer et Rowan, 1977 ; Covaleski et al. 1996). Ils établissent
des liens entre les croyances institutionnelles et les activités techniques (Abernethy et Chua, 1996 ;
Brignall et Modell, 2000 ; Collier, 2001 ; Townley, 2002)
Ainsi, Gagner en légitimé au sein de l’environnement institutionnel correspond au fait d’adopter des
SCG qui traduisent les idéaux de performance (Hasselbladh et Kalinikos, 2000 ; Scott, 2001).
Les institutions peuvent agir au niveau de la société dans son ensemble, à un niveau intermédiaire
défini comme le champ institutionnel et à un niveau microsocial, celui de l’organisation.
Au niveau de leur champ, les organisations définissent donc notamment des normes en matière de
SCG : selon les époques, telle ou telle technologie du contrôle (le contrôle budgétaire, l’Activity
Based Costing ou le Balanced Scorecard) est promue comme garantie d’une organisation
parfaitement contrôlée.
Les SCG peuvent alors apparaître comme une réponse formelle des organisations aux pressions
exercées par leur environnement institutionnel Dillard et al. (2004)
Plusieurs niveaux : société > champ institutionnel > organisation -> Déterminisme Dillard et al. (2004)
les fruits d’idéaux, qui s’expriment de manière vague et globale au niveau de la société,
et de techniques de contrôle, qui spécifient de façon précise les relations qu’elles cherchent à réguler
au sein des organisations
Les SCG constituent à leur tour des institutions qui définissent les normes et valeurs au sein des
entreprises. On retrouve dans cette perspective les trois éléments en interaction des dispositifs de
gestion définis par Hatchuel et Weil (1992) : un substrat technique (le modèle formel du SCG), une
philosophie gestionnaire (qui permet de rattacher le SCG à une vague de rationalisation particulière)
et une vision simplifiée des relations organisationnelles
Face à ce déterminisme institutionnel, les structures formelles et les pratiques effectives des
organisations peuvent cependant être parfois dissociées ou entrer en conflit, générant
éventuellement un découplage (Meyer et Rowan, 1977).
La TNI a connu à son tour des critiques, jugeant son caractère comme étant trop statique, et
s’inscrivant dans l’optique d’un mimétisme isomorphique et des interactions existant au sein du
champ institutionnel (Dacin et al. 2002) : la TNI se voit reprocher d’être une théorie du déterminisme
institutionnel (Lounsbury, 2008). D’autre part, Les « mythes rationalisés » …..
La théorie de la structuration
Dans la perspective structurationniste, les structures - les SCG formels - et les actions - les pratiques
effectives de contrôle au sein des organisations - sont en relation de construction mutuelle.