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Josué 1 à 5 : conditions du succès de mission

Introduction : Ne vous êtes-vous jamais posé cette question : pourquoi Josué n'a-t-il pas attaqué Jéricho tout de
suite après la mort de Moïse, dès qu'il a pris la succession et le commandement à la tête du peuple ? La logique –
notre logique - aurait été que Josué, qui a eu une formation de près de 40 ans avec et auprès de Moïse, commence
immédiatement la conquête puisque c’était la mission qui lui été donnée. Pourtant cette conquête ne commence
pas avant le chapitre 6. La raison est simple : il y a 7 problèmes à régler avant de commencer la conquête. Si ces
problèmes ne sont pas réglés, la conquête ne peut pas avoir lieu et Dieu ne peut être glorifié.

Les 7 problèmes sont décrits à raison d'1 par chapitre sauf les 3 derniers qui se trouvent au chapitre 5.

A. Josué ch 1 : Le premier problème c'est Josué lui-même.


a. La problématique
i. Josué est un homme que Dieu a préparé pendant 40 ans en étant au service de Moïse et en
assumant un certain nombre de responsabilités dont celui de chef de l'armée. Mais maintenant
son maitre n'est plus là pour réfléchir, prendre les décisions et assumer les responsabilités. Il est
seul maitre et doit prendre seul les décisions et en assumer seul les conséquences…
ii. Il est terrorisé, à juste titre, pour 2 raisons
1. il connaît bien ce peuple au cou roide, ce peuple qui a réussi à faire craquer Moïse et
qui a dû lui faire regretter plusieurs fois son troupeau de chèvres et de moutons (et
pourtant nous savons que dès qu’un mouton prend une direction, tous les autres le
suivent et pour les chèvres, chacune part là où elle veut pour brouter ce qu'elle veut et
ce qui lui semble bon).
2. il connaît la tâche qui l'attend d'autant plus qu'il connaît bien les difficultés du pays à
conquérir puisqu’il a fait partie des 12 espions : des personnes bien armées, bien
entrainées et des villes fortifiées
iii. Josué est un boulet pour le peuple et pour le plan de Dieu car sa peur l'empêche de pouvoir
accomplir sa mission, à savoir amener le peuple à conquérir Canaan.
iv. Mais vous pouvez constater que Dieu ne condamne pas Josué mais Il accepte sa peur et
l'encourage. Comment fait-il ?
b. Dieu mobilise Josué en le valorisant et en l'encourageant
i. Dieu commence par lui rappeler son ordre de mission
1. Conquérir le territoire dont les limites sont bien précisées
2. C'est lui qui fera entrer le peuple dans Canaan
ii. Il donne des ordres
1. se fortifier
2. prendre courage
3. ne pas trembler
iii. il donne des encouragements et des promesses
1. je serai avec toi
2. je ne t'abandonnerai pas
3. je te donne le pays : tout lieu que foulera ton pied je te le donne
4. c'est toi qui fera entrer ce peuple dans le pays
iv. il donne les conditions du succès
1. que ce livre de la loi ne s'éloigne pas de ta bouche
2. ne t'en détourne ni à droite ni à gauche
v. Remarque : Dieu ne met pas en avant son expérience, ni sa formation reçue avec Moïse pendant
40 ans. Il lui demande juste de Lui faire confiance et de lui obéir.
c. Josué doit mobiliser ses cadres : l'exercice de la délégation
i. Maintenant qu'il est motivé, il peut à son tour motiver les autres chefs de l'armée
ii. Et il peut demander à ses chefs de motiver à leur tour les troupes, le reste du peuple
1. Il ne fait pas tout le travail mais il délègue
2. Ce n'est pas lui qui mobilise le peuple mais son travail est juste de mobiliser ses
officiers ; le reste c'est eux qui le feront
3. Ce n'est pas non plus Dieu qui fait tout le travail mais il fait tout pour que Josué soit nous
en mesure de faire le sien.
iii. Malheureusement, on ne sait pas ce que Josué a dit et fait pour motiver ses chefs mais peut-être
a-t-il utilisé le discours que Dieu lui a tenu
iv. En tout cas ce qui est sûr c'est qu'au final le peuple est prêt pour la conquête, motivé, encouragé
et avec un moral de conquérant
d. Application pour nous
i. Souvent le leader, ou les leaders, sont les plus grands obstacles à l'œuvre de Dieu. Ils peuvent
devenir de véritables boulets. Mais Dieu prend soin d'eux.
ii. Les leaders peuvent avoir différents problèmes
1. Des peurs dans différents domaines
a. Peur de l'échec qui les amène, sous prétexte de prendre des précautions, à ne
jamais prendre de décisions
b. Peur des autres, donc ils entrent dans une volonté de séduire et plaire plutôt
que de faire ce qui sera efficace et juste
c. Peur des difficultés : on voudrait que tout aille bien, donc si je dois prendre une
décision et je sais que je vais en baver, je ne prends pas de décision ou je les fuis
et les remets à quelqu'un d'autre
d. Peur de perdre sa place car je risque d'être détrôné par quelqu'un d'autre.
e. Peur de ne pas y arriver car le travail est trop grand et trop dur
f. Peur du succès car je ne saurai pas comment le gérer….
2. La non-délégation : je ne sais pas déléguer les choses ou je ne veux pas déléguer car je
perdrai "mon pouvoir". Dans certaines cultures, la délégation est un signe
d'incompétence et de faiblesse.
3. Le sentiment d'incompétence : malgré toute la formation et l'expérience, il peut y avoir
ce sentiment d'incompétence et le sentiment de ne pas y arriver voire même que ça ne
marchera jamais.
Il peut y avoir d'autres raisons mais je pense que la principale raison est la peur

iii. Ce que Dieu fait : et nous retrouvons ce processus presque à chaque fois :
1. Il nous reconfirme notre ordre de mission : Dieu nous a donné à tous un ou plusieurs ordres de
mission. Nous n'avons pas été créés par hasard et nous avons tous quelque chose à accomplir
sur cette terre (personne ne peut dire qu’il n’a rien reçu de Dieu). Nous devons nous poser la
question : pourquoi suis-je sur cette terre et comment est-ce que j'accompli cette mission que
Dieu m’a confiée ?
2. Il nous encourage : Dieu n'est pas quelqu'un qui ne comprend pas notre découragement, notre
lassitude car quand il était sur la terre il est passé par là. Par exemple avec ses disciples si
incrédules, il a dit "jusqu'à quand vous supporterais-je ? (Luc 9:41) C'est le signe d'un grand ras
le bol.
3. Il nous demande d'être forts : Dieu ne fait pas tout. Il veut que nous accomplissions notre part
et en particulier il nous donne cet ordre de nous fortifier, c’est-à-dire de désirer et de tout
mettre en œuvre pour sortir du désespoir, des peurs… Au paralytique à la piscine de Bethesda,
il lui demandera : "veux-tu être guéri". Cela entraine au moins 2 choses
a. Est-ce que tu le désires ? est-ce que tu en as la volonté ?
b. Est-ce que tu es prêt à assumer les conséquences de tes choix ?
Pour le paralytique, cela voulait dire : si tu désires être guéri, alors tu dois faire l'effort de te
lever, puis tu devras reprendre ta vie, travailler, ne plus vouloir te faire plaindre. Pour nous,
cela veut dire, ne plus se plaindre de la difficulté du travail, foncer, faire ce que Dieu nous
demande (ordre de mission) et avoir l'assurance que Dieu accomplira ce qu'il a promis et donc
achèvera le travail qu'il nous a demandé de faire.
4. Il nous donne les moyens d'être fort en rappelant ses promesses et sur quoi est basée notre
compétence (sa Parole)
e. Ce qui est clair c'est que tant que le problème du leader n'est pas réglé, le travail ne sera pas fait, le
peuple ne pourra jamais être motivé pour accomplir sa tâche et le résultat ne sera jamais atteint.
f. Souvent, le problème vient du leader, mais pas seulement. Commençons par résoudre nos problèmes en
tant que leaders et beaucoup de problèmes disparaîtront.

B. Josué ch 2 : la mise à jour des infos et des données


a. Les données
i. On peut s'étonner que Josué fasse espionner Jéricho une nouvelle fois. Rappelons-nous qu'il
était membre de l'équipe qui avait exploré le pays de Canaan avec Caleb et les 10 autres
chefs de tribus sous les ordres de Moïse. L'histoire s'était mal finie d'ailleurs. Mais cela
signifie que Josué connaissait très bien la situation de Jéricho. Pourtant il va envoyer de
nouveau des espions dans la ville de Jéricho pour plusieurs raisons :
1. Cela fait environ 38 ans que Josué a espionné la ville et ses connaissances sont sans
doute périmées
2. Il avait fait l'observation de manière générale mais maintenant il va falloir passer à
des choses plus sérieuses, précises et attaquer bientôt cette ville. Il a besoin de
renseignements très précis pour connaitre les points faibles de la ville afin de savoir
ce qu'il va devoir entreprendre pour faire tomber cette ville super fortifiée.
b. Josué fait espionner le pays : il veut savoir un certain nombre de choses
i. Quels sont les points forts, stratégiques
ii. Quels sont les points faibles, névralgiques, sensibles
iii. Pas besoin d'avoir des renseignements pour savoir si le pays est bon : ça ils le savent
iv. Ils doivent avoir tous ces renseignements concrets car le combat est imminent
v. Dieu leur permet d'avoir 2 sortes de renseignements. L'un est plutôt décourageant et l'autre
encourageant.
1. les murailles sont toujours aussi épaisses et la ville est bien gardée
2. le peuple de Jéricho tremble à cause de ce que Dieu a fait au milieu d'Israël et
comment il a vaincu les 2 peuples de l'autre côté du Jourdain
c. Application pour nous
i. Nous comptons souvent sur nos expériences passées mais elles ne suffisent pas. Dans
certains cas, elles peuvent être parfois périmées voire même nuisibles. Ce qui a été bien
dans le temps n'est probablement plus quelque que chose d'utile aujourd'hui. La manière de
travailler, de concevoir les choses, de vivre changent rapidement et nous devons faire une
mise à jour régulière de notre vie, de notre temps, de nos moyens d'action.
ii. Même David avait des personnes d'Issacar dont le travail était de discerner les temps (1
Chroniques 12:32) … pour l’aider dans les mises à jour …
iii. Ces mises à jour dans notre vie et dans le travail nous permettrons de prendre de bonnes
décisions et d'agir avec efficacité. Si au contraire nous nous appuyons sans arrêt sur notre
simple expérience et sur le "bon vieux temps", sur "de mon temps on faisait comme ça et ça
marchait", nous irons dans le mur. Nous devons avoir une capacité d'adaptation si nous
voulons arriver là où Dieu nous demande d'aller.
iv. La mise à jour peut apporter aussi beaucoup de bénédictions pour nous car elle nous aidera
à prendre les bonnes décisions par exemple, mais aussi pour les autres. Dans le cas présent,
le peuple aura la victoire mais Rahab et sa famille ont aussi été sauvées et, Rahab fera même
partie de la généalogie de Jésus. Cette simple mise à jour a des conséquences à court mais
aussi à long terme. Il en est de même pour nous.

C. Josué ch 3 : la foi en Dieu mise à l'épreuve


a. Les données
i. Le peuple qui est sorti d'Egypte est mort et ce sont leurs enfants qui ont pris la succession.
Mais ces enfants n'ont pas vécu ce que leurs parents avaient vécu et en particulier la
traversée de la mer Rouge. Cette traversée avait été le test de leur mise en confiance en ce
Dieu qui les avait fait sortir d'Egypte, qui les avait amenés hors de la tyrannie du Pharaon.
Alors Dieu remet cette nouvelle génération à l'épreuve pour leur rappeler qu'il est avec eux
et qu'il ne les abandonnera pas durant la conquête
b. Dieu met leur foi à l'épreuve
i. Il met une petite épreuve devant eux : traverser le Jourdain alors qu’il est en crue. Ce n'est
rien à côté de ce qui les attend après. C'est juste un petit test, mais pour eux c'est une
grosse difficulté.
1. Dieu n'attend pas que le Jourdain soit à sec pour les faire traverser mais il les met
devant une épreuve sans solution. De toute façon, il ne peut pas y avoir assez de
bateaux pour faire traverser tout le monde et les animaux, pas de pont …
2. Il n'y a pas de solution logique à vue humaine et Dieu dit qu'il va falloir traverser le
Jourdain car le pays à conquérir est de l'autre côté.
ii. Il demande aux sacrificateurs qui portent l'arche de mettre les pieds dans l'eau les premiers :
1. Ce sont ceux qui sont les plus proches de Dieu.
2. Ceux qui sont directement en contact avec Dieu et à son service.
3. Dieu est devant le peuple, il passe devant et ceux qui sont les plus proches de lui,
dont la relation est étroite avec Lui seront mis en avant dans les plans de Dieu.
iii. Tout le peuple doit passer et eux (les porteurs de l’arche) devront rester au milieu du lit du
Jourdain jusqu'à ce que tout le monde soit passé. Ils étaient les premiers à y entrer et ils
seront les derniers à en sortir. Ils sont des modèles et doivent aller jusqu'au bout de leur
mission. Le succès de leur mission ne dépend que de leur obéissance et confiance en Dieu.
iv. Dieu ouvre le Jourdain seulement quand les sacrificateurs ont mis les pieds dans l'eau et pas
avant.
v. Lors de la traversée de la mer Rouge, le peuple était bloqué devant la mer et Dieu avait
demandé à Moïse de baisser son bâton et la mer s'était fendue. Le peuple avait traversé
entre 2 murailles d'eau. Ici, Dieu ne s'y prend pas de la même manière : le peuple est coincé
aussi devant le Jourdain, mais Dieu demande à ses serviteurs les plus proches, ceux qui
portent l'arche de mettre les pieds dans l'eau. Le peuple peut alors traverser le Jourdain à
sec mais cette fois les eaux seront bloquées à environ 2km d'eux. Dieu n'est pas quelqu'un
qui fait toujours les choses de la même manière.
c. Application pour nous
i. Dieu a des plans pour nous mais la réalisation dépend de notre obéissance et notre
obéissance dépend de notre confiance absolue et sans réserve envers notre Dieu.
ii. Dieu nous met parfois dans des situations sans solution à vue humaine et nous oblige de
tester la confiance que nous avons en lui. Ce sont peut-être de petites choses mais parfois
aussi des choses plus importantes. Mais on peut dire que ce seront des épreuves. Et il faut
être honnête, nous n'aimons pas les difficultés, les épreuves. Nous prions souvent (pour ne
pas dire tout le temps) pour que Dieu nous enlève nos épreuves voire même, qu'il ne nous
en donne pas. Mais Dieu nous met devant ces difficultés pour nous amener à avoir encore
plus confiance en lui et apprendre à lui obéir, à dépendre de Lui sans parfois comprendre
tout ce qu'il fait ni comment il le fait.
iii. Si nous avions été à la place des responsables du peuple d'Israël (les lévites porteurs de
l’arche), nous aurions sans doute demandé à Dieu d'arrêter le fleuve et seulement après
nous aurions été prêts à passer. On ne voudrait pas prendre le risque que ça ne marche pas.
Il aurait été logique … selon notre logique … que Dieu fasse la même chose qu’Il avait faite
avec les parents lors de la traversée de la Mer Rouge : que Josué étende son bâton, que les
eaux soient coupées en 2, que le peuple traverse à sec et pour finir une fois que tout le
monde est de l’autre côté, que Josué baisse à nouveau son bâton et les eaux reprennent leur
place. Mais non, Dieu n’agit pas toujours de la même manière. De même qu’Il l’a fait avec
Israël, Dieu n'agit pas toujours de la même façon avec nous (je dirais même, Dieu agit
rarement de la même manière) mais il atteint toujours le but qu’il s’est fixé. Le peuple avait
2 murailles de chaque côté lors de la traversée de la Mer Rouge, et pour la traversée du
Jourdain le fleuve s'était arrêté 2km en amont. Moïse avait étendu son bâton pour ouvrir la
Mer, cette fois les sacrificateurs, qui portent l'arche, doivent mettre les pieds dans l'eau
pour arrêter les eaux. Dans certains cas, Dieu nous ouvre les portes mais dans bien des cas il
nous demande d'avancer premièrement.
iv. Ceux qui devaient être devant, c'était ceux qui étaient les plus proches de Dieu. Il en sera de
même pour nous. Plus nous serons proches de Dieu, plus nous serons mis en avant pour le
travail, pour démarrer ou mener à bien quelque chose, pour montrer notre confiance en
Dieu et entrainer le peuple de Dieu dans le chemin et les plans qu'il nous a tracés (pas
réservé uniquement aux leaders mais valable pour tout croyant). Notre foi et confiance en
Dieu sera mise à l'épreuve dans bien des domaines si nous sommes proches de Dieu.
v. Notre responsabilité n'est pas seulement de mettre les pieds dans l'eau, de faire en sorte
que nous soyons des modèles pour démarrer les projets mais d'être des encouragements de
foi durant tout le projet. De même que les sacrificateurs sont restés dans le lit du Jourdain
jusqu’à ce que tout le peuple soit passé, de même nous serons amenés à montrer notre
confiance et obéissance tout au long du projet (vie) que Dieu nous a confié.

D. Josué ch 4 : Dieu donne un mémorial pour se rappeler de ce qu’Il a fait


a. Les données
i. Dieu sait que nous sommes des personnes qui avons des problèmes de mémoire. Il fait de
nombreuses choses pour nous et nous les oublions.
ii. Dieu avait permis au peuple d'Israël de sortir d'Egypte de manière étonnante, de traverser le
désert sans que rien ne leur manque, … mais ils ont oublié tout ce que Dieu avait fait ; de
même Dieu sait que cette génération-ci oubliera tout ce qu'il a fait pour lui et c'est pour cela
qu'il leur donne un moyen matériel et concret pour s'en souvenir.
iii. Chaque génération doit vivre ses propres expériences avec Dieu.
iv. Pour cela Dieu leur fait bâtir une sorte de mémorial : un tas de pierre composé de 12 pierres
que chaque leader de tribu doit ramasser dans le lit du fleuve et entasser en un lieu, à côté
du fleuve, à l'endroit où Dieu les a fait traverser.
b. Les pierres du témoignage
i. Dieu demande à ce que chaque chef de tribu sorte une pierre (pas de jaloux)
ii. Dieu s'assure que
1. Chaque tribu participe à ce mémorial
2. Les responsables de chaque tribu donnent l’exemple au peuple en exécutant les
ordres de Dieu à savoir construire le mémorial. Chaque chef de tribu, chaque
responsable doit donner l'exemple au peuple, et être l’exécutant de l'ordre de Dieu
qui est de participer à la construction de ce mémorial. Ils donnent l'exemple au
peuple en bâtissant ce petit mémorial qui rappellera aux générations suivantes ce
que Dieu a fait pour eux.
iii. Les chefs doivent porter les pierres. Ils n'envoient pas leurs serviteurs pour le faire. C'est eux
en personne qui doivent faire le travail devant le peuple et à la vue de tous. Ce sont eux qui
prennent la place des serviteurs.
iv. Les pierres ne sont pas simplement sorties et jetées n’importe comment mais elles sont
mises en tas pour que tout le monde puisse les voir. Rappelons-nous que les pierres ne sont
pas des super blocs de pierre mais des pierres qu'un homme peut porter ou rouler, celles
qu'on trouve au fond d'une rivière qui coule depuis longtemps.
v. Ils doivent les entasser en un seul tas que tout le monde pourra voir (pas une montagne
mais certainement il faudra s'en approcher pour le voir). C'est ce qui se passera plus tard
quand le peuple reviendra à plusieurs reprises dans cette plaine de Guilgal pour repartir à
zéro, prendre un nouveau départ. Le mémorial sera là pour leur rappeler que Dieu a fait
traverser le peuple à ce niveau sans aucune intervention humaine.
vi. Ce tas de pierres amènera le peuple à respecter Dieu et l'adorer.
vii. Le but est le rappel de ce que Dieu a fait pour le peuple car il est oublieux.
c. Application pour nous
i. Dieu sait très bien que nous sommes oublieux mais il nous donne toujours un moyen de
nous rappeler ce qu’Il est et ce qu’Il a fait pour nous. Ne chantons-nous pas "compte les
bienfaits de Dieu"? pourquoi n'est ce que lorsque nous mangeons et pas quand tout va mal
ou pas très bien ?
ii. Qu'est-ce que Dieu a fait pour nous ? nous en souvenons nous ? pouvons-nous noter tout ce
que Dieu a fait pour nous? En quoi est-il intervenu ? pourquoi avons-nous tellement peu de
mémoire lorsque Dieu intervient dans notre vie et que nous rappelons si bien de ce qui n'a
pas marché ?
iii. Nous avons si peu de mémoire que le Seigneur Jésus lui-même a mis en place un mémorial
pour que nous n’oubliions pas sa mort sur la croix et sa résurrection d'entre les morts (la
Sainte Cène)
iv. Chaque génération et chaque personne doit vivre quelque chose avec Dieu et avoir ses
propres expériences avec Dieu. Je ne peux pas vivre de l'expérience des autres même si je
peux en profiter. (pour nous parents c’est parfois quelque chose de dure par rapport à nos
enfants)

E. Josué ch 5 : les derniers réglages fondamentaux


a. La première mise en règle avec Dieu : l'alliance qui me donne ma vraie identité
i. Le peuple d'Israël a encore 3 choses à régler avant de pouvoir entreprendre la conquête.
ii. Ce n'est pas Israël qui a établi l'alliance mais Dieu lui-même qui a établi l'alliance avec le
peuple et lui en a donné les modalités d'application et de transmission.
iii. Le peuple qui est sorti d'Egypte était circoncis. La circoncision était l'acte que Dieu avait
donné comme signe de l'appartenance de chaque Israélite à Dieu. Sans ce signe, les
israélites étaient comme les païens même s'ils vivaient au sein du peuple de Dieu et
bénéficiaient de tous les avantages que Dieu donnait à son peuple.
iv. Sans la circoncision, Israël vivait en marge de Dieu, voire même en rébellion envers lui.
v. L'alliance de Dieu ne se transmettait pas automatiquement de père en fils mais elle était à la
fois collective mais aussi individuelle : chaque garçon devait être circoncis sans exception.
vi. La circoncision est le symbole et la condition de l’appartenance au peuple de Dieu
vii. On ne nait pas dans le peuple de Dieu, on le devient
viii. On est libre de le faire ou de ne pas le faire mais il y aura les conséquences de ce choix
ix. Cette alliance avait quelques caractéristiques
1. C'est quelque chose qui fait mal : il y a quelque chose de coupée, quelque chose qui
est tranchée … on est en situation de faiblesse
2. C'est quelque chose qui se voit : on ne le fait pas de manière cachée,
3. Ce n'est pas quelque chose que nous faisons nous même. C'est quelque chose que
quelqu'un d'autre fait.
4. C'est quelque chose qui nous transforme : il y a un avant et un après.
b. Application pour nous
i. Dieu fait de nous ses enfants et pour cela il a établi une alliance entre lui et nous en Jésus
Christ. Cette alliance a des conditions : que chacun se repente de ses péchés et que Jésus
devienne le Sauveur et Seigneur. Il l'a concrétisé au travers du signe du baptême, ‘’le signe
du chrétien’’ comme disait un ancien prêtre vaudou au Bénin qui s’était converti.
ii. Il y a bien un avant et un après. Notre vie n'est plus la même. Ça peut faire très mal car il y
aura des tas de changements dans notre vie. Certaines choses que nous faisions auparavant
et que nous trouvions normales deviendront des choses abominables par la suite. Notre
choix de vie aura des conséquences tangibles et visibles.
iii. C'est une alliance personnelle entre Dieu et moi.
iv. On peut s'habituer à être dans l'église, venir d'une famille chrétienne et même tout faire
pour vivre comme un chrétien, mais si je ne suis pas dans l'alliance que Dieu a faite entre lui
et moi, je ne suis pas dans son royaume. Elle ne se transmet pas de manière héréditaire,
mais c'est l'affaire de chacun individuellement. Si nous ne sommes pas en règle avec Dieu,
nous ne pouvons pas être sous le bénéfice de cette alliance et donc nous ne pouvons pas
faire partie du royaume de Dieu. Le fait que mes parents soient enfants de Dieu ne fait pas
de moi un enfant de Dieu. Je dois contracter cette alliance en Jésus Christ personnellement
de peur de rester un super païen avec une culture chrétienne. Sans cette alliance entre Dieu
et moi je reste condamné.

c. La deuxième mise en règle avec Dieu : la pâque


i. Le peuple d'Israël était sorti physiquement d'Egypte mais pas moralement ni
psychologiquement. Il avait bien célébré la pâque avant de partir. Il était heureux lorsqu'il
est sorti mais dès qu'il a rencontré des problèmes, le peuple a rapidement regretté le "bon
vieux temps où il pouvait manger des concombres et des oignons". Il avait complétement
oublié les coups qui les avaient amenés à crier vers Dieu pour leur envoyer un libérateur.
ii. La pâque est le symbole de la libération. Le peuple se remémore ce que Dieu a fait en faisant
d'eux des personnes libres. L'Egypte n'a plus aucun pouvoir sur eux, le pharaon ne peut plus
leur imposer des choses, ils ne sont plus esclaves. Les choses sont nouvelles. La vie ancienne
est passée et une nouvelle commence. Ce n'est pas une page qui se tourne mais un livre qui
se ferme et un autre qui s’ouvre. Dieu atteste qu'il a enlevé l'opprobre de l'Egypte de dessus
eux. Leur système de pensée change et se tourne vers la vision du monde selon Dieu.
iii. La Pâque est le symbole de la communion avec Dieu et ses promesses. La communion ne se
fait plus avec un ennemi mais avec celui qui a des plans de bonheur, qui leur donne de
l'avenir et qui leur donne aussi de l'espérance (Jérémie 29:11)
iv. La Pâque : La fin de l'esclavage du péché et toute sorte d'asservissement
v. La Pâque : Une vie nouvelle basée sur des principes nouveaux : tout ce qui correspond à
l'ancienne vie s'arrête : la manne s'arrête et le peuple peut vivre avec les produits du pays.
Ils ne seront plus des nomades mais des personnes qui auront une terre, des habitations. Ils
seront chez eux et vivront de manière stable.
vi. Le peuple sera libre aussi d'obéir à son Dieu et de le servir. Personne ne pourra lui dire
comment faire. Il pourra librement le suivre, mais ça veut dire aussi qu'il aura la possibilité
de le rejeter !
vii. Mais la liberté est quelque chose de difficile à gérer. Quand le peuple était esclave, il n'avait
rien à décider : il devait simplement exécuter. Maintenant il devient responsable de ses
décisions et de ses actes. Il doit gérer sa propre vie et son avenir.
d. Application pour nous
i. J'ai appris que lorsqu'on veut dresser un éléphant sauvage, on lui met un gros anneau
autour de la patte arrière et on l'attache à un gros arbre avec une grosse chaine. L'éléphant
ayant perdu sa liberté, essaie d'arracher l'arbre, de casser sa chaine. Puis avec le temps il se
calme et comprend qu'il est inutile de se débattre. Le maitre peut après un certain temps lui
mettre une chaine plus petite et à la fin il suffit que l'éléphant sente qu'il a quelque chose
même une simple corde autour du pied pour qu'il pense qu'il est toujours attaché à l'arbre
et qu'il est toujours prisonnier. Parfois nous avons le même comportement. Nous sommes
libres en Christ mais nous nous comportons comme si nous n'étions pas libres et obligés
d'agir comme autrefois.
ii. Dieu nous a délivré de notre ancienne vie. Lors de notre nouvelle naissance, Dieu nous a
retiré, arraché du royaume des ténèbres qui nous entrainait à la mort pour nous amener
dans le royaume de Dieu qui produit la vie. Je ne suis donc plus sous la servitude du diable et
de la chair qui avaient tout pouvoir sur moi et me rendaient esclave de mes passions et
autres. (Romains 5 et 6)
iii. Dieu me délivre de toute mon ancienne vie, de ces concepts et paradigmes qui dirigeaient
ma vie et il m'en donne d'autres qui me donnent cette fois, la vie et la possibilité d'aider
d'autres à l'obtenir.
iv. Dieu me délivre de tout ce qui me maintient dans l'esclavage et qui m'empêche de
m'épanouir, de vivre :
1. Mon histoire personnelle
2. L'histoire de mon peuple
3. Mon identité
4. Mes passions
5. Mes péchés
6. Ma haine, mon rejet de l'autre
7. Mes souffrances et blessures de la vie
8. Ma famille
9. Mon métier
10. Mes addictions
11. Ma dévalorisation
12. Le regard des autres
13. Mon emploi du temps …
14. Etc.
v. Il nous donne la liberté de choix. Chaque matin, lorsque nous nous levons, nous avons au
total 2440 secondes et c'est à nous de choisir ce que nous en ferons. Nous avons la liberté
de les employer pour nous plaindre ou pour louer, de râler ou d'être dans une attitude de
remerciement et de reconnaissance, de s'encourager ou se décourager, … Nous avons cette
liberté et nous seuls pouvons décider ce que nous allons en faire.
vi. Nous avons la liberté de pardonner et de recevoir le pardon, d'aimer…
vii. Questions : Jusqu'où sommes-nous libres ? de quoi avons-nous besoin d'être libéré ?
Rappel : Jésus nous a libéré.

e. La troisième mise en règle avec Dieu : déposer le commandement et la soumission à Dieu


i. Cette fois ci, c'est de nouveau Josué qui a un problème à régler. Il sait diriger le peuple mais
il ne sait pas encore comment Dieu va diriger le peuple au travers de lui. Dieu va lui donner
la possibilité de le faire
ii. Données
1. Le peuple est face à Jéricho et il va devoir l'attaquer. Mais Josué a un sérieux
problème : il ne voit aucune faille dans la ville qu'il pourrait exploiter afin de faire
tomber cette ville. Bien sûr Dieu lui a promis la victoire mais pour l'instant il ne voit
pas comment il pourrait mener cette bataille et avoir le succès. La ville est bien
gardée, elle a de solides remparts (des logements à l'intérieur de ces murailles), les
portes sont fortifiées et il n'y a aucune brèche qui permettrait de s'y engouffrer pour
entrer dans la ville.
iii. Josué est face à un problème et réfléchit aux possibilités éventuelles pour prendre cette
ville. Il a la tête baissée et il est fortement préoccupé. Ses pensées ne lui permettent pas de
sortir de l'impasse dans laquelle il se trouve.
iv. D'un coup, et pour quelle raison, on ne le sait pas, il lève la tête et là, devant lui se trouve un
homme armé qui a son épée dégainée. Lorsqu'on est devant un tel homme et qu'on est en
situation de guerre, on n'est pas très rassuré. C'est le cas de Josué qui dégaine aussi et lui
pose la seule question logique "de quel côté es-tu ? es-tu avec nous ou avec nos ennemis". Il
n'arrive pas à distinguer sur le coup si cet homme est un allié ou un ennemi.
v. La réponse de ce personnage est simple : "je suis le chef de l'armée de l'Eternel et j'arrive
maintenant". En fait cet homme ne répond pas directement à la question de Josué. Mais
Josué comprend très bien le message de cet homme : "Josué, de quel côté es tu ? de ton
côté ou de mon côté ?" La question n'est pas de savoir si Dieu est avec lui mais de savoir si
Josué est du côté de Dieu et donc prêt à se soumettre à lui, à abandonner son
commandement et le laisser entre les mains de cet homme afin que ce soit lui qui dirige le
combat selon sa logique. Cela signifie aussi que Josué deviendra le vassal, l'esclave de cet
homme. En perdra-t-il son autorité devant le peuple ? non mais ce n'est plus lui qui décidera
du combat.
vi. L’attitude et la question de Josué montrent très bien qu'il a compris :
1. 1er signe de son dépôt de commandement : Il se prosterne et lui dit : "je suis ton
serviteur, que dois-je faire ?". Josué comprend que c'est Dieu qui lui parle, et sa
réaction est de se prosterner devant lui. C'est la première étape de cet acte qui est
de déposer le commandement. Remarque : il ne lève pas les bras au ciel mais il se
prosterne. Le signe de l'adoration, c'est lorsque nous nous inclinons devant Dieu,
remplis d'humilité.
2. 2e signe de son dépôt de commandement est qu'il demande ce qu'il doit faire. Ce
n'est plus lui qui prend les initiatives et les décisions mais c'est le chef de l'armée de
l'Eternel qui le fait. Il montre totalement sa soumission.
vii. L'homme va donner une réponse très étonnante : "enlève tes chaussures car ce lieu est
saint". Il y a 2 choses qui en ressortent :
1. Josué a non seulement déposé le commandement et est devenu le serviteur du chef
de l'armée de l'Eternel, mais il doit aussi avoir l'apparence de l'esclave : il enlève ses
chaussures, signe de sa nouvelle condition d'esclave. Au Bénin, quand un roi avait
vaincu un autre roi, il lui enlevait les signes de royauté dont les chaussures qui faisait
de lui un serviteur/esclave.
2. De plus il se trouve dans la présence de Dieu, il est donc en milieu saint. Il ne peut
pas avoir une attitude profane mais celle qui sied à celui qui est dans la présence de
Dieu. Il a déjà vécu cela avec Moïse qui rencontrait Dieu régulièrement.
viii. Josué va s'exécuter et c'est seulement à ce moment-là qu'il sera en mesure d'écouter ce que
Dieu a à lui dire pour conquérir Jéricho, la ville imprenable. Il sera en mesure d'entendre des
paroles et des ordres qui sont complètement illogiques sur un plan humain et militaire.
f. Application pour nous
i. Parfois nous sommes comme Josué : nous sommes devant des problèmes impossibles à
résoudre. Nous avons la tête baissée et nous sommes englués dans notre problème. Plus
nous cherchons une solution, moins nous voyons une sortie. Pour cela nous avons juste
besoin de lever la tête, pour s'apercevoir que Dieu se trouve devant nous. Mais sommes-
nous en état de le reconnaitre. Je peux même parfois envisager qu'il est contre moi d'autant
plus que j'aimerai tellement qu'il résolve mes problèmes avant même qu'ils arrivent….
ii. Nous souhaitons toujours que Dieu soit avec nous, de notre côté. Nous avons des tas de
projets et nous lui disons : Seigneur, bénit mes projets » ! Mais en fait nous devrions poser
la question autrement : "Qu'as-tu comme projet pour moi ? je veux être de ton côté. Je veux
être dans tes plans et accomplir tes projets, les œuvres que tu as préparées d'avance pour
moi."
iii. Pour cela je dois déposer le commandement de ma vie, alors Dieu dirigera ma vie, me
dévoilera ses plans afin que je les accomplisse, me montrera les œuvres qu'il a préparées
d'avance afin que je les accomplisse. Je ne serai plus l'initiateur de ma vie mais le réalisateur
sur initiative divine. Pour cela je dois abdiquer de ma position de chef de ma vie, de mon
travail, de ma famille, de ma vie sociale, de mes projets, etc… pour accepter que Dieu
prenne le commandement. C'est certainement la chose la plus dure à faire car nous sommes
convaincus que si nous dirigeons notre vie, elle sera réussie.
iv. La première chose que Dieu fera c'est de nous demander de prouver que nous acceptons
son commandement. Cela se démontrera par notre attitude d'adoration et de louange. Ce
ne sera pas seulement lors de moments précis où nous louerons et adorerons (le dimanche
matin par exemple) mais ce sera par notre attitude tant physique que moral et spirituelle de
chaque jour. Tout type d'arrogance disparaitra pour faire place à l'humilité. Nos titres
disparaitront car un esclave n'a pas de titre mais il a une fonction particulière dans le service
auprès de son maitre.
v. Je serai toujours dans la présence de Dieu et donc en terre sainte. Mon attitude, mes
pensées, mes paroles et mes actes seront dignes de ma position en terre sainte. Rien ne
pourra déshonorer mon Dieu mais tout sera à sa gloire. Notre tolérance au péché, la
désobéissance à Dieu, déplaire à Dieu sera nulle. Notre haine de tout ce qui pourrait déplaire
à Dieu sera de plus en plus grande.
vi. Nous serons à ce moment-là capable non seulement d'écouter Dieu mais en plus nous
serons en mesure d'accepter les solutions que Dieu nous propose ou les plans qu'il a
préparés pour nous, même si ceux-ci nous semblent complètement farfelus et impossibles à
réaliser.
vii. Laissons Dieu nous surprendre afin qu'il puisse agir en nous et au travers de nous pour
réaliser de grandes choses pour sa gloire.
viii. Question : Qu'est ce qui t'empêche de déposer le commandement de ta vie ? Prends le
temps d’y réfléchir et si tu ne l’as pas encore fait, fais-le aujourd'hui.

F. Conclusion : Toutes ces étapes étaient indispensables à Josué et au peuple dans le cadre de la préparation
au combat, à la conquête de la terre promise. Toutes ces étapes sont aussi indispensables dans nos vies.
C’est alors que Dieu pourra révéler son plan d'action pour notre vie, ce plan d’action qui peut parfois être
déconcertant, qui peut nous déstabiliser tellement il est incohérent selon notre logique mais qui nous
donnera du succès, de l'avenir et de l'espérance.
Mais
a. Si nous avons peur, si nous sommes tétanisés par l'ampleur et la difficulté du travail demandé ainsi
que des gens avec qui nous devons travailler,
b. Si nous ne sommes pas à jour pour comprendre la situation présente, ce que vivent les personnes
qui nous sont confiées et qui vivent autours de nous et que nous ne comptons que sur nos
expériences passées
c. si nous ne sommes pas en mesure de traverser les épreuves que Dieu permet sur notre chemin tout
en lui faisant confiance de manière absolue pour nous donner les solutions que lui aura prévues
d. si nous ne sommes pas capables de nous rappeler tout ce que Dieu a fait pour nous, comment il a
répondu à nos besoins et résolu nos difficultés parfois de manière tellement incroyable
e. si nous avons oublié que nous avons cette alliance qui fait de nous les enfants de Dieu, cette alliance
que Dieu a faite avec nous individuellement pour faire de nous son peuple et ses enfants, qui nous
donne une vraie identité en Christ
f. si nous avons oublié de vivre cette liberté que Dieu nous a donnée en Christ par sa mort et sa
résurrection et que nous vivons comme si nous étions toujours obligés de vivre comme avant loin de
lui
g. si nous n'avons pas déposé le commandement de nos vies au pied de Jésus pour le laisser diriger
entièrement notre vie afin que nous rentrions dans ses plans et accomplissions les œuvres qu'il a
préparées d'avance pour nous (Ephésiens 2:10)
Alors il ne se produira pas grand-chose dans notre vie et nous aurons du mal à être une bénédiction pour
nous-mêmes et pour les autres. Les plans de Dieu seront souvent bloqués par notre peur, notre manque de
confiance en Dieu, notre inadaptabilité à la situation, ….
Que nous puissions mettre tout cela en pratique afin que nous puissions être des serviteurs utiles entre les
mains de Dieu et qu'un jour Dieu puisse nous dire "entre bon et fidèle serviteur"

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