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La dimension
économique
du développement
durable dans
la coopération
décentralisée :
un séminaire pour l’exemple
quelles synergies ?
SYNTHÈSE
Sommaire
Recommandations ........................................... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
Rapporteurs : M. Antoine BAILLOEUL, Président de Lianes Coopération,
M. Philippe SERIZIER, Economiste consultant,
MM. Jean Claude LEVY, Vincent AUREZ et Grégoire JOYEUX, DAECT
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Avant propos
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Ensuite, en participant à la demande du Conseil Nous travaillons actuellement à la préparation de
Général à des opérations de coopération décen- la signature d'une convention de partenariat entre
tralisée, ce qui a été le cas par exemple avec la le conseil général du Val-d'Oise et l'agglomé-
Communauté urbaine de Douala, au Cameroun, ration de Wuxi, dans le delta du fleuve Yangzi,
et avec la province d'An Giang, au Vietnam. Cela à proximité de Shanghai.
a été le cas également, en réalisant des missions
techniques, financées par le Ministère de la coo- Compte tenu de l’importance de nos actions à
pération ou par l'Union Européenne, notamment l’international, les analyses, les travaux et les
au Portugal, en Tchéquie, ou dans les pays du conclusions de votre séminaire nous intéressent
Maghreb et même au Liban. Il s'agissait, dans la au plus haut point. Nous sommes en effet pris
plupart des cas, d'accompagner des territoires dans un jeu d’impératifs complexes, parfois
pour la création d'agences de développement contradictoires, au milieu desquels nous devons
économique, ou pour la mise en place de nou- trouver le cap de nos actions futures. Ces impéra-
veaux parcs d'activités économiques. tifs, vous les connaissez tous : c’est d’abord la ra-
réfaction des ressources publiques et la nécessité,
pour les collectivités, de faire des choix drastiques
© Marie-Pierre Nicollet - AFD
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L’efficience et la stratégie Au total, l’association développement durable /
développement économique engendre une empreinte
spécifique, souvent institutionnelle, de plus en plus
L’action extérieure des collectivités territoriales (en perceptible, sur les territoires concernés (qualitati-
France et au-delà), comporte nécessairement une di- vement et quantitativement). Et la dimension éco-
mension économique. Toutes les grandes associations nomique du développement durable, en France et
d’élus se mobilisent à ce sujet. Une triple visée insti- hors de France apporte une contribution à l’attrac-
tutionnelle, écologique et économique anime les tivité, à la compétitivité des territoires, dans un
élus. Ils agissent dans le cadre d’une planification contexte où toutefois agissent des logiques concur-
territoriale en adéquation avec leurs atouts spéci- rentielles, pas seulement entrepreneuriales.
fiques. Ils associent largement, les institutions dont
ils ont la charge, ainsi que les acteurs des marchés et La collectivité locale, siège légitime de la gouver-
ceux de la Recherche § développement. Ils capita- nance territoriale, est alors le lieu optimal pour indi-
lisent les réussites et échecs et réalisent plus ou moins quer les orientations et les synergies envisageables
de l’analyse comparative, pour aboutir à une ren- dans l’action extérieure des institutions, associations
contre multi-acteurs productive et efficiente. ou autres opérateurs potentiels qu’elle accompagne.
Et la planification durable du développement terri-
Il en résulte une recherche d’efficience entre les torial (tant urbain que rural) est devenue un para-
acteurs régionaux du développement et de la coo- digme stratégique, pour améliorer l’efficience des
pération Collectivité, Comités d’expansion, CCI, choix réalisés à l’échelle des « pouvoirs locaux ».
Clusters, pépinières d’entreprises, agences locales ou
régionales de développement, services des relations Se pose alors la question des facteurs plus ou moins
internationales, services et institutions culturels, so- décisifs d’aide à la décision et in fine de la valeur
ciaux, scientifiques, techniques des collectivités, etc. ajoutée de l’action des collectivités territoriales.
La coopération décentralisée,
des échanges au croisement de plusieurs dynamiques
ACTEURS DU MARCHÉ
PME
Fonds de capital-risque
Banques
* Actions pour
*Marchés
le développement
avec transferts
durable
technologiques
à dominante
économique INTELLIGENCE
STRATÉGIQUE
Conseil, planification,
conduite de projets
INSTITUTIONS ET RÉSEAUX complexes…
Collectivités territoriales ACTEURS DE LA R & D
Associations Universités
Chambres de commerce * Valorisation Centres de recherche publics et privés
Comités d’expansion de la recherche Opérateurs culturels
Missions économiques
Ministères
Ambassades et chambres consulaires
Réseaux régionaux
Réseaux d’élus
Source : Jean-Claude Levy, Document d’analyse Le triangle du développement, CGPC 2001 et L’économie circulaire : urgence écologique ?
Monde en transe, Chine en transit, Presses de l’école nationale des Ponts et Chaussées, janvier 2010.
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Quelle valeur
ajoutée : interrogations
et contraintes
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ou moins rapide avec les compétences des collec- des sociétés d’économie mixte, entre le « tout
tivités partenaires, mais les savoirs et les outils de la public « ou le « tout privé ». Il s’agit de « mo-
coopération ont progressivement évolué. dèles » de statut associatif très français mais éven-
tuellement déclinables à l’étranger, susceptibles
2/ Les valeurs de solidarité qui était en jeu lors de favoriser des évolutions législatives, qui inté-
de la décolonisation, ont évidemment perduré, mais ressent les pays émergents ou en voie de déve-
la construction européenne, les modifications des loppement (lorsqu’ils refusent la privatisation ou à
équilibres géopolitiques, l’accès aux ressources l’inverse la municipalisation totale des services).
naturelles, les nouvelles technologies, les interro-
gations dues au développement durable, ont réel- 4/ Quand la coopération décentralisée aborde
lement modifié le système de valeurs qui anime l’économie, elle aborde un terrain très complexe,
la coopération décentralisée. Celle-ci a toujours avec les difficultés que vous connaissez tous, qui
été une intervention politique, porteuse de valeurs seront certainement évoqués ces deux jours.
universelles, mais cette dimension politique était En effet, le spectre des délocalisations rode. Beau-
comme à sens unique. Elle ne fonctionne plus hié- coup de collectivités qui s’étaient lancées dans les
rarchiquement de haut en bas : entre le Nord riche voyages de patrons de PME dans certains pays
et le Sud pauvre le politique exige désormais une du Maghreb d’Afrique ou d’Asie, ont vu croître en
réelle réciprocité économique et sociale, gagnant- retour les inquiétudes des syndicats de salariés.
gagnant, une recherche de retour sur investisse- Les limites de l’aide à l’exportation sont perceptibles.
ment de part et d’autre. Mais il y a aussi des possibilités de réciprocité à
travers les pôles de compétitivité ou la formation
professionnelle. C’est une affaire de rayonne-
© Guillaume Le Bris - AFD
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© Myriam Kawakibi et Simon Goutner - AFD
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en considération que ce type de coopération peut - Un effet de « feed-back ;
activer des concurrences non souhaitées, les collec- - La coopération décentralisée amène les acteurs
tivités s’engagent petit à petit dans des partenariats économiques du territoire à travailler en réseau ;
économiques, plus spécialement peut-être avec les - Elle amène les collectivités à une nouvelle réflexion
pays développés et émergents. Le champ de ces par- sur leurs propres enjeux de développement.
tenariats s’est élargi, sans toutefois porter atteinte
aux initiatives plus anciennes : Rôle déterminant des collectivités
pour le développement
- Depuis les pays d’Afrique et de la Méditerranée… (expertise et coordination)
… vers les pays émergents et l’ensemble du monde.
- Depuis les thématiques traditionnelles à domi- Elles réalisent 70 % de l’investissement public1.
nante humanitaire (santé, productions vivrières, Et elles deviennent vectrices de développement
culture)… économique à l’échelle internationale (promotion
… vers de nouveaux domaines : de leurs activités ou mise en place de partenariats).
- développement économique ;
- développement urbain ; Les moyens de financement de ces actions à l’inter-
- gestion environnementale et déchets ; national sont généralement insuffisants, et et servent
- climat ; d’« effet de levier ». De leur côté, les chefs d’entreprise,
- tourisme. à la recherche, d’un « guichet unique » (générateur
… mais permanence de l’enjeu des thématiques d’investissements adaptés – capital-risque, R&D,
« traditionnelles » : etc.), raillent parfois la juxtaposition illisible des or-
- éducation, garant de pérennisation de la ganismes publics ou parapublics, auxquels ils sont
coopération ; susceptibles de s’adresser, ou qui les « démarchent »
- enjeu croissant de la sécurité alimentaire ; sur un même territoire.
- maintien du « lien social ».
C’est pourquoi, pour les collectivités territoriales,
Changement du cadre de coopération, il s’agit surtout de créer un environnement d’affaires
avec recherche de réciprocité : avantageux et concerté, entre partenaires concernés
par la création et le développement d’activités écono-
- Depuis le jumelage permanent à la convention miques, et par l’accueil d’investissements étrangers.
de coopération limitée dans le temps…
… vers une contractualisation plus précise assortie Autre avantage et non des moindres, la dimension
d’un échéancier pérenne, du jumelage vers le ma- économique permet de justifier les actions de coo-
riage au contrat, voire le « contrat de mariage » ? pération décentralisée auprès des autres élus et des
La coopération décentralisée favorise l’internatio- populations.
nalisation des entreprises du territoire :
Au total leur intervention est parfois décisive :
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ajoutée d’un financement de l’AFD ne réside pas
dans la dimension financière de l’intervention
mais dans l’apport de savoir-faire français. Elle
correspond d’ailleurs à des demandes précises de
la part des partenaires du sud sur des questions
où l’expertise française est reconnue, notamment
en matière de planification urbaine, de gestion
des territoires, sur des sujets de politique publique
locale et c’est une demande de France qu’il va
donc falloir fournir.
Intervention de Monsieur Louis Jacques VAILLANT,
Directeur Relations extérieures et partenariats L’AFD n’est donc légitime à y intervenir que si, à coté
Agence française de développement (AFD) de son offre financière, elle peut proposer une coo-
pération avec des acteurs français pouvant apporter
La dimension économique de la coopération est des réponses à ces attentes ; les collectivités territo-
un sujet d’actualité en cette période de crise et riales françaises sont particulièrement bien position-
l’Agence française de développement est fré- nées dans ces domaines. La mise en relation d’élus
quemment interpelée sur ce point. Il convient pré- confrontés à des problématiques similaires per-
alablement de préciser que l’AFD n’est jamais mettent d’envisager des appuis pour la définition
maître d’ouvrage des opérations qu’elle finance, et la mise en œuvre de politiques publiques locales,
qu’elle n’intervient que dans les pays étrangers des apports techniques directs ou indirects (éta-
éligibles à l’aide publique au développement et blissements publics, entreprises publiques locales,
que ses financements sont dédiés, c'est-à-dire etc.), mais aussi l’intervention d’entreprises per-
que les marchés sont attribués dans le cadre d’ap- formantes de leur territoire, identifiées et appuyées
pels d’offres sans condition de nationalité confor- par les collectivités du nord.
mément aux orientations de l’OCDE.
© Marie-Pierre Nicollet - AFD
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le cadre de la coopération décentralisée, l’action Une seconde série d’observations est ouverte sur
de la France en faveur d’une croissance plus durable de nouveaux questionnements qui témoignent de pré-
et plus solidaire au nord comme au sud ne peut occupations contraignantes. Par exemple : transversalité,
être que renforcée. enjeux opérationnels de développement durable,
amélioration des outils et données de terrain.
En matière de développement durable, les collec-
tivités ont en effet une responsabilité et une
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C’est pourquoi il convient d’examiner l’ensemble - Nécessité de donner une place plus grande à l’ex-
des dynamiques (locales ou non) dont la synergie se pertise du « Sud » dans l’économie et l’ingénierie
trouve favorisée par la coopération décentralisée. de l’action extérieure,
- Du point de vue de la dépense et de l’investissement,
Peut-être la mise en œuvre du développement comment caractériser les échanges entre l’échelle
passe-t-elle par un mode de partenariat paradigma- locale, micro-économique, et l’échelle macro éco-
tique à l’international, où se rencontreraient tous les nomique de la mondialisation et avec quels indi-
enjeux des politiques territoriales (incluant des cateurs locaux adaptés ? Et quel langage ?
termes sociaux, écologiques, technologiques et éco- - Quel nouveau rôle pour l’Etat ?
nomiques), et où nicherait opportunément un dé-
veloppement durable, conséquent, local et planifié : Les collectivités territoriales appuient leur activité
sur l’action de leurs propres services et sur celle des
- Le thème du développement durable est un vec- réseaux qui leur sont plus ou moins associés.
teur majeur de la coopération décentralisée, mais
il est parfois mal exprimé, « masqué » par un pro- Compétences et réseaux locaux ont des aptitudes
pos conventionnel, qui l’assimilerait sans nuance à multiples : institutionnelles et techniques, dévelop-
n’importe quelle forme d’APD» pement industriel et commercial, gouvernance et
- Une nouvelle grammaire de l’action technique de planification territoriale durable, normalisation,
s’impose à la coopération décentralisée impliquant etc., mais leur objectif ne saurait être que le déve-
la capacité de formuler un vocabulaire spécifique loppement harmonieux des territoires qu’elles
(par exemple on passe du terme générique « envi- conduisent.
ronnement » à celui plus scientifique d’écologie et
plus conceptuellement encore à ceux « écologie L’axe central de l’intervention des collectivités réside
industrielle », « économie circulaire »… alors stratégiquement dans leur capacité d’inté-
gration des compétences sectorielles (urbanisme,
schémas directeurs, transports, agriculture, tourisme,
santé, etc.).
- Elles adaptent leurs réseaux de compétence et Enfin une question s’impose de façon un peu inat-
leurs outils d’intervention, leurs modes de finance- tendue, mais insistante pour les rapporteurs du
ment à la spécificité, à la pauvreté ou à la richesse séminaire : face à l’insuffisance du langage courant,
des territoires concernés par leurs projets ; quelle est la langue appropriée pour caractériser la
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© Laurence Hart - AFD
« vocabulaire ».
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Ces règles affichées contraignent les acteurs à de
© AFD
meilleures définitions des actions engagées ou pro-
jetées, à travers un « vocabulaire » qui tend à s’impo-
ser (territoire, pôles de compétitivité, éco zones, expertise
scientifique et technique, écologie industrielle, cycle de vie
ou plus récemment économie circulaire…).
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Discours conclusif de Monsieur rapporteurs qui ont fait un compte-rendu que j’ai
Jean-Michel DESPAX, Délégué trouvé très dynamique et très fidèle des échanges
pour l’Action Extérieure nombreux et complexes.
des Collectivités Territoriales
Mais si ce séminaire a contribué à établir qu’un
Vous avez bien compris le rôle de la DAECT, paradigme économique devient de plus en plus
dans ce séminaire et plus largement dans l’ani- prégnant dans la coopération décentralisée, il a
mation de la coopération décentralisée à la Fran- aussi fait apparaître mieux les besoins, au sein des
çaise : il y a une école Française de la coopération convergences : j’ai dénombré au moins 4 besoins.
décentralisée, la DAECT y joue un rôle d’accom- D’abord le besoin clairement exprimé de pour-
pagnement et de facilitateur. suivre les échanges de ces deux derniers jours.
La déclinaison de ce besoin selon 4 interrogations
Durant ces deux journées, l’objectif était donc, principales : qui fait quoi ? Sur quel territoire ?
avec le CNER et avec CUF, de mettre à disposition Avec quels outils ? Dans quelles conditions ? Et la
un espace de discussion, d’animation et d’échange, formule qu’Anne-Marie IDRAC, a aimée employer
et d’y examiner ce qui n’était à l’origine qu’une quand elle était Ministre du commerce extérieur,
intuition : l’émergence d’un véritable paradigme en parlant de « l’équipe de France de l’export »
économique, dans la coopération décentralisée, sera encore longtemps d’actualité pour se proje-
au croisement du développement économique, et ter sur des territoires étrangers de façon cohé-
du développement durable. Durant ces deux jour- rente, en cohérence aussi avec l’accueil c'est-à-dire
nées, cette intuition est devenue une véritable de telle sorte que l’ensemble des partenaires Fran-
conviction. çais présents sur les territoires étrangers accueillent
aussi leurs partenaires de façon cohérente et
Nous avons eu une quantité considérable d’infor- coordonnée, en toute autonomie cependant.
mations, d’expériences, de retour d’expériences,
y compris de recommandations, qui ont été
© AFD
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se rendent compte de cette nécessité de mise en
cohérence : il y a continument des forums, des ré-
Premières
seaux régionaux pour mettre autour de la table Recommandations
l’ensemble des acteurs. Même si le bon niveau est
régional, pour le développement économique et le
développement durable, il y a nécessairement des
sites et des thématiques spécifiques. En effet de mi- Mobilisation des réseaux d’experts
roir ceci se perçoit bien, grâce à Cites Unies France, des collectivités territoriales.
quand, au sein des groupes pays, nous échangeons Donner une part significative aux acteurs
des informations, pour essayer de mettre en cohé-
locaux de la planification du territoire.
rence les actions extérieures des collectivités territo-
riales. Dans le respect des compétences de chacun,
la mise en synergie de l’ensemble des acteurs ne
saurait advenir sans un travail en réseau.
On a par exemple plusieurs fois parlé des pôles Il faut donc détecter dans les collectivités des expé-
de compétitivité et je voudrais terminer là-dessus : riences, des actions sur les mêmes thématiques, ou
lorsque j’étais Consul Général à Milan, un an après des thématiques proches.
la création officielle des pôles de compétitivité
en France, nous avons organisé une réunion inter- En fonction des pôles d’excellence français identifiés,
nationale d’échange des pôles de compétitivité. élaborer une feuille de route présentant les grands
Je crois qu’il faut aller à l’écoute des acteurs objectifs de la coopération et les contributions et
indispensables du développement économique
rôles de chacun.
et du développement durable, que sont les entre-
preneurs, les fédérations, les chambres consu-
laires, les chambres des métiers et la recherche Accompagnement économique
également. des entreprises
En tout cas, en ce qui nous concerne, nous restons Attribuer une place déterminante aux comités
à disposition pour aller plus loin dans ce chantier locaux d’expansion économique.
que nous venons d’ouvrir avec vous.
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Le grand nombre d’acteurs et de structures exis- coopérations décentralisées. Cela permet un gain
tantes rend difficile l’identification des interlocuteurs rapide d’efficacité et a un effet réel de cohérence
intéressants pour la valorisation du projet et déblo- pour l’image de la collectivité.
quer certaines situations. A cet effet, la désignation
d’une équipe, ou d’un interlocuteur clé au sein d’un Regroupement des services de relations
« guichet unique » chargé de faciliter et coordonner internationales au niveau intercommunal
les différentes étapes du projet (ciblage des opportu-
nités géographique, indicateurs d’opportunité thé- L’intérêt est ici de rendre plus efficace et réactif
matique, mode de sélection des projets, validation le processus de décision et de coordonner les actions
du portage opérationnel, études de marchés, avec réalisées au niveau intercommunal. Ainsi, il est envisa-
les bons interlocuteurs à différents niveaux (national, geable de mettre en place un comité de pilotage
régional, local, branches commerciales ou industrielles) chargé de coordonner les actions. Dans certains
est prépondérant. cas (exemple du Grand Lyon) une seule et même
personne s’occupe des actions de coopération
Gestion commune des projets décentralisée menées par la Ville et par la commu-
de coopération décentralisée entre nauté urbaine ou l’agglomération.
le département économique et le département
chargé du développement durable
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Liste des intervenants ECOPAL : « l’économie circulaire »
dans le Nord-Pas-de-Calais.
Séance d’ouverture de la journée Bérénice DENIS, Ingénieur en écologie
Présentation de la problématique industrielle, ECOPAL
du séminaire
Développement d’une coopération entre l’Essonne
Jean Michel DESPAX, Délégué pour l’Action et le Mali (sur l’accès à l’eau) ; développement des
Extérieure des Collectivités Territoriales (DAECT) filières du déchet en zone rurale/pays Mandé, Mali,
Bertrand GALLET, Directeur Général Coopération triangulaire Essonne/Québec/Mali.
de Cités Unies de France (CUF) Laure FERET, Chef du Service de la Coopération
François SCELLIER, Député du Val d’Oise, décentralisée Conseil General de l’Essonne
Président du Comité d’Expansion Economique
(CEEVO) CRCA/école hôtelière de Bazeilles (Ardennes)
et Slovaquie (lycée de Nitra).
L’action de la Délégation pour l’action extérieure Claude POULET, Directeur des Relations
des collectivités territoriales : évaluation (exemple Internationales CRCI Champagne Ardenne
de la Chine : dynamisme, faiblesse des moyens,
tropisme économique des CT). Coopération décentralisée entre le Comité
Philippe LARRUE, Consultant OCDE d’expansion économique du Val d’Oise (CEEVO)
(ex TECHNOPOLIS) et la Communauté urbaine de Douala (Cameron).
Jean-François BENON, Directeur du CEEVO
Séquence I : Actions significatives
des collectivités territoriales et agences Séquence II : Dynamique des actions
de développement de coopération en réseau, objectifs
et limites
Pêche, Conseil régional de Bretagne et Madagascar,
région de Analanjirofo. Objectifs de solidarité et d’aide au développement.
Helene COZ, conseillère régionale de Bretagne Sarah de REKENEIRE, Chargée de mission,
Conseil Régional de Bretagne Cités Unies France.
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Appui des services du Ministère du commerce Séquence IV : Champ
extérieur à l’action des CT : l’accord Franco des recommandations
Chinois sur les éco quartiers.
Lorenzo CORNUAULT, Directeur de l'Action a/Retour d’expérience d’entreprises françaises ou
régionale et de la communication UBI France étrangères à propos de l’accompagnement (points
forts/points faibles, recommandations).
Dynamique économique de l’action touristique SAID BENBOUZIANE, Chargé de projet,
extérieure des collectivités territoriales. Région Nord-pas de Calais
Jean Claude MAIRAL, Président Commission
de la coopération internationale Retour d’expérience de « Bureaux de Représentations »
extérieures des collectivités territoriales.
Echanges de bonnes pratiques territoriales Jean Paul PRONOST, chargé de mission, CNER
en matière d'appui à la création et
au développement d'entreprises. Développement et mise à disposition de l’expertise.
André JAUNET, Président et fondateur Jean-François BENON, Directeur Général
« Développeurs sans frontières » CEEVO
Séquence III : Valeur ajoutée de l’action Mise à disposition et améliorations des « outils »
extérieure des collectivités territoriales de la DAECT (Atlas, outils, procédures d’appels
à projets, etc.).
L’action extérieure des CT en tant que porteuse Maurille BEROU, Chargée de mission Asie
des expertises territoriales. et Communication, MAE / DAECT
Bénédicte WEYL, Relations avec les acteurs
de la coopération décentralisée AFD Présentation de la CNCD.
Anne-Marie MEVEL REINGOLD, Secrétaire
L’action extérieure des CT en tant que lieu adjointe de la CNCD Délégation pour l'Action
problématique d’intégration des politiques publiques Extérieure des Collectivités – MAE.
et du soutien des initiatives des entreprises privées.
Véronique HUP, Chargée de projets Département Séquence V : Table ronde de clôture
de la Seine-Saint-Denis
Valeur ajoutée sociale, économique et politique
L’action des Comités d’expansion économiques de l’action extérieure des collectivités territoriales ?
pour l’action extérieure des CT : l’exigence Pour la collectivité ? Pour les services de l’État ?
de coordination des acteurs publics et privés En fonction des territoires ou des branches
de l’expansion économique. économiques concernées ?
Antoine ANGEARD, Délégué Général, CNER Quel effet de levier attendre de l’expertise et
et Pierre PAUMELLE, Directeur de projet de l’investissement des collectivités territoriales ?
Prospection-Promotion Agence de développement
du Val-de-Marne Antoine BAILLOEUL, Président, Lianes
coopération (rapporteur)
Exemple de concrétisation de flux d’affaires, Philippe SERIZIER, économiste /consultant
à la suite d’une mise en relation dans le cadre - Expert en développement (rapporteur)
de la coopération décentralisée. Michel MONTALDO,Vice Président du Conseil
Jean-Pierre CORMIER, Président de OCH Général du Val d'Oise
- Outils Coupants Hardmetal Louis-Jacques VAILLANT, Relations extérieures
et partenariats, Agence Française de Développement
Jean Michel DESPAX, Délégué pour l’Action
Extérieure des Collectivités Territoriales (DAECT)
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Liste des participants Laure FERET, Chef du Service de la Coopération
décentralisée Conseil Général de l’Essonne
Laetitia DELAHAIES, Chargée de mission FMDV Constance KOUKOUI, Cites Unies France
Jean Michel DESPAX, Délégué pour l’Action Pierre-Yves LE CHAT, chef du service
Extérieure des Collectivités Territoriales (DAECT) des coopérations Nord Sud Région Bretagne
Christiane ECKERT, Adjointe au Maire Ville LEIKINE, Consultant CDET Val d'Oise
de Mulhouse
Michel MARTIN, Conseil Général de la Vienne
Félix ETCHEVERRY, Chargé de Communication
Comité d'Expansion Economique du Val d'Oise
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Jean Claude MAIRAL, Président Commission Laëticia QUILICHINI, Chargée de mission
de la coopération internationale Rayonnement international Conseil Regional
Ile-De-France
Gérard MERCHER, Directeur Général
Le Havre Développement Yvan RAZAFINDRATANDRA,
Avocat à la Cour
Anne-Marie MEVEL REINGOLD, Secrétaire
adjointe de la CNCD Délégation pour l'Action Sarah de REKENEIRE, Chargée de mission,
Extérieure des Collectivités – MAE Cités Unies France
Anne Cécile PETIT, chef service export et Bénédicte WEYL, Relations avec les acteurs
actions internationales région Aquitaine de la coopération décentralisée AFD
Cécile PRATO, assistante de coopération Conseil Martine ZEJGMAN, Adjointe au Délégué pour
régional Rhône-Alpes l'Action Extérieure des Collectivités Territoriales
DAECT
Jean Paul PRONOST, chargé de mission, CNER
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LA COOPÉRATION DÉCENTRALISÉE,
DES ÉCHANGES AU CROISEMENT DE PLUSIEURS DYNAMIQUES
ACTEURS DU MARCHÉ
PME
Fonds de capital-risque
Banques
* Actions pour
*Marchés
le développement
avec transferts
durable
technologiques
à dominante
économique INTELLIGENCE
STRATÉGIQUE
Conseil, planification,
conduite de projets
INSTITUTIONS ET RÉSEAUX complexes…
Collectivités territoriales ACTEURS DE LA R & D
Associations Universités
Chambres de commerce * Valorisation Centres de recherche publics et privés
Comités d’expansion de la recherche Opérateurs culturels
Missions économiques
Ministères
Ambassades et chambres consulaires
Réseaux régionaux
Réseaux d’élus