Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
de l’enseignement
scolaire
Ces adaptations rendent nécessaire de préciser le cadre solide au sein duquel le contrôle
continu permettra à la fois de garantir la pleine légitimité du baccalauréat comme examen
national et la confiance que les établissements d’enseignement supérieur peuvent avoir dans
l’évaluation menée par les enseignants dans les lycées.
- Prise en compte pour le calcul des moyennes trimestrielles ou semestrielles1 des deux
modalités d’évaluations :
o Évaluation formative, qui accompagne les apprentissages et permet de signaler
et de valoriser les progrès des élèves.
o Évaluation sommative, qui doit représenter au moins 60 % de la moyenne, qui
permet de vérifier, en fin de séquence ou de période, les objectifs fixés par les
programmes en termes de connaissances et de compétences.
Ces principes et les conseils qui suivent seront mis en œuvre par les équipes avec l’aide des
corps d’inspection, dans le respect de la liberté pédagogique de chaque enseignant et dès la
fin du 2e trimestre de l’année scolaire 2020-2021. Ils sont évidemment pensés dans une
situation sanitaire et de continuité pédagogique qui peut évoluer, et auront vocation à être
adaptés si cette situation évolue.
Par ailleurs, si ce guide est conçu prioritairement pour faire face aux aménagements de la
session 2021, il pose des principes qui pourront être repris et précisés pour la part
d’évaluation au contrôle continu des sessions suivantes.
1
selon le choix de l’établissement validé en conseil d’administration
Sommaire
2
Enseignements communs
Langues vivantes
Depuis une quinzaine d’années et conformément au Code de l’éducation, les élèves sont
évalués en LV par compétence, dans chacune des activités langagières que sont la
compréhension de l’oral (CO), de l’écrit (CE) ainsi que l’expression orale (EO, en continu et
en interaction) et écrite (EE).
L’évaluation est positive, en ce sens qu’elle valorise les acquis, et « critériée » : adossée aux
niveaux de compétences du Cadre européen commun de référence pour les langues
(CECRL), elle s’appuie sur des critères explicites et des degrés de réussite permettant de
donner des indications aux élèves sur leur niveau de compétence.
Les programmes de langues précisent les niveaux visés du CECRL selon les cycles et les
classes, du niveau A (de découverte et de survie), au niveau B (avancé), puis au niveau C
(de maîtrise) ; ils orientent les connaissances culturelles à acquérir et soulignent le lien
indissociable entre langue et culture et entre connaissances et compétences. Ils ont valeur
de référence pour toutes les évaluations.
3
Histoire-géographie
Les recommandations qui suivent sont destinées à donner à ce contrôle continu, en tronc
commun d’histoire-géographie, une assise suffisante pour que le baccalauréat 2021
remplisse son objectif, dans l’optique de la réforme du lycée général et technologique : ne
pas être simplement un passeport pour l’enseignement supérieur, mais également le garant
d’une formation qui permette à l’élève, devenu étudiant, d’y connaître un parcours de
réussite.
ANNEXE :
2. Analyse du document
4
3. Croquis
5
Enseignement moral et civique
Le contrôle continu porte sur l’ensemble des enseignements dispensés au lycée général et
technologique, il inclut donc l'enseignement moral et civique. Les recommandations qui suivent
sont destinées :
- Une note liée à une activité collective,un travail de recherche ou production , que ce
travail soit préparatoire à un débat ou qu’il approfondisse une thématique. Ce travail
peut être réalisé sous différentes formes, sur différents supports (texte, affiche, vidéo,
diaporama…), et être produit dans le cadre du « projet de l’année » (correspondant à
la capacité « être rigoureux dans ses recherches et ses traitements de l’information »
et à l’objectif « développer des capacités à contribuer à un travail coopératif »).
- Une note liée à un écrit réflexif individuel à la suite d’un débat ou de toute autre activité
collective (correspondant à la capacité « savoir exercer son jugement »).
6
Éducation physique et sportive
L’EPS est normalement évaluée dans le cadre du CCF, sauf lorsque seule au plus une
situation d’évaluation a pu être mise en œuvre dans l’année. Dans ce cas, le contrôle continu
est également pris en compte. Cependant les notes de bulletins scolaires d’EPS contribuent
aux 10% de contrôle continu en classe de première comme de terminale. Pour les notes des
bulletins scolaires du contrôle continu, les orientations sont les suivantes :
- L’évaluation de ces AFL peut s’organiser, si les équipes le jugent pertinent, à partir
du protocole commun prévu dans le cadre du CCF : situation d’évaluation, éléments
évalués, critères et indicateurs du référentiel, etc. ; la co-évaluation n’est pas
obligatoire ;
- La période où l’EPS n’a pu se dérouler qu’en extérieur ne donne lieu à notation que
dans les conditions suivantes :
o l’activité extérieure était prévue dans le parcours de formation de l’élève
(exemples : demi-fond, course en durée, course d’orientation) ;
o l’activité peut se dérouler dans des conditions qui permettent une évaluation :
conditions d’enseignement respectées, durée d’apprentissage suffisante pour
les élèves, conditions sanitaires respectées …
- Une réunion d’harmonisation avant la transmission des notes définitives du bac doit
être effectuée au sein des équipes EPS de l’établissement (chaque professeur
n’attribue pas ses notes de manière isolée et indépendante).
7
Philosophie
S’agissant des évaluations et de la notation des productions des élèves en classe de
philosophie, on se reporte aux pages Eduscol dédiées : “ L’évaluation des travaux en classe
de philosophie” - en particulier à la typologie des notes ainsi qu’aux principes généraux qui
s’y trouvent exposés.
Les notes et les moyennes portées sur les bulletins (trimestriels ou semestriels) reflètent le
travail effectif des élèves, en tenant compte :
Les différents types d’exercice proposés aux élèves peuvent être pris en compte dans les
appréciations et dans les évaluations chiffrées, à condition qu'ils contribuent, d’une manière
ou d’une autre, à la préparation des exercices majeurs que sont, pour la philosophie en
classe terminale, l’explication de texte et la dissertation. Par exemple : l’étude suivie d’une
œuvre peut donner lieu à des exercices d’explication et d’analyse de textes ; des travaux
correspondant à la reprise d’exercices une première fois effectués et corrigés par le
professeur peuvent eux aussi être pris en compte. Il s’agit d’apprécier le niveau atteint, mais
aussi au travers de l’appréciation les progrès, ainsi que l’engagement des élèves.
Si tous les exercices comptent pour l’acquisition des savoirs et savoir-faire philosophiques,
tous ne doivent pas nécessairement être intégrés à une moyenne trimestrielle ou
semestrielle. Les professeurs veillent en effet à ce que la pression exercée sur les élèves
reste raisonnable – et particulièrement dans le contexte de la crise sanitaire – et à ce que les
exigences de la formation, avec ce que celle-ci comporte d’essais et parfois d’erreurs,
puissent prévaloir.
Une seule note correspondant à un exercice « type bac » ne saurait suffire à l’établissement
d’un bilan trimestriel ou semestriel – on ne tiendrait pas suffisamment compte alors de la
variété des exercices et travaux effectués. Il n’y a pas lieu, à l’inverse, de multiplier les
exercices, en particulier des « contrôles de connaissance » à simple effet de restitution
mécanique, pour obtenir, très artificiellement, des notes dont le sens resterait incertain eu
égard aux exigences pédagogiques de la discipline.
Dans le contexte de la crise sanitaire, il est souhaitable qu’au moins deux exercices
« majeurs » aient été réalisés au deuxième trimestre et évalués comme tels, dans la
perspective du baccalauréat : une dissertation et une explication de texte pour
l’enseignement commun de philosophie.
Pour l’ensemble des notes de chacun de trois trimestres et pour l’établissement des
moyennes correspondantes, les professeurs veillent à l’égalité comme à l’équité de
traitement des élèves : les notes portées et retenues pour l’établissement des moyennes
correspondent à des travaux donnés à tous les élèves de la classe (ou aux demi-groupes qui
ont été constitués, dans le cadre d’une alternance ou d’un dispositif de travail hybride) ; si tel
ou tel élève a été (ou est placé) dans des conditions particulièrement difficiles, il en est tenu
compte.
8
La notation et l’établissement des moyennes font toujours l’objet d’une procédure
suffisamment simple, explicitée aux élèves et facilement compréhensible par les familles.
« L’évaluation des travaux en classe de philosophie » (site Eduscol) sert à ce niveau aussi
de référence.
Comme à l’habitude, mais avec l’attention et le soin particuliers requis par les conditions de
travail propres à l’actuelle crise sanitaire, la notation est justifiée par une appréciation
permettant de prendre en compte et de valoriser l’acquisition des savoirs et des savoir-faire,
l’engagement dans le travail ainsi que les progrès réalisés. Cette appréciation peut, le cas
échéant, faire mention de circonstances particulièrement difficiles et qui ont pu gêner le
travail de tel ou tel élève.
On veille à ce qu’à situations et conditions de travail comparables, les niveaux de notes
(moyennes, écarts-types, etc.) soient à peu près égaux d’une classe à l’autre au sein du
même établissement.
9
Enseignement scientifique (voie générale)
Le contrôle continu doit refléter de la façon la plus équitable possible les compétences et les
connaissances des élèves. Pour ce faire, un travail d’harmonisation des principes
d’évaluation au niveau de l’équipe pluridisciplinaire est indispensable. Il est, par ailleurs,
nécessaire de disposer d’un nombre suffisant d’éléments pour pouvoir procéder à une
évaluation des élèves transparente et sereine. Les critères d‘évaluation et de notation
adoptés doivent par ailleurs être clairement explicités aux élèves.
Des évaluations (de différentes natures) peuvent aussi être menées à distance. Les
typologies des situations d’évaluation doivent être variées et peuvent inclure, par exemple,
des évaluations écrites (QCM, « questions ouvertes », etc.), des évaluations orales, des
recherches et/ou analyses documentaires, des travaux de groupes. Les travaux proposés
hors la classe ou lors des séances à distance peuvent compléter, sans pour autant en
constituer la part essentielle, l’évaluation des élèves dans le cadre du contrôle continu pris
en compte pour l’examen du baccalauréat. Ces évaluations menées à distance ne
dépasseront pas 40 % de la moyenne. L’important, dans ce cas, est de ne pas rompre
l’équité de traitement des élèves et de leur apporter, au besoin, un appui adapté à leur
situation personnelle dans le contexte local.
10
Mathématiques (voie technologique)
Évaluation en mathématiques
Une situation d’évaluation peut donner lieu à une note chiffrée ou à une appréciation non
chiffrée qui apporte des indications sur le niveau de maîtrise des capacités en jeu sur le
positionnement dans les six grandes compétences mathématiques.
De façon générale, les élèves sont évalués en fonction des capacités attendues et selon des
modes variés, selon les objectifs poursuivis : devoirs surveillés avec ou sans calculatrice,
devoirs en temps libre, rédaction de travaux de recherche individuels ou collectifs, travaux
pratiques pouvant s’appuyer sur des logiciels, exposé oral d’une solution. La forme des
exercices écrits en classe est variée : questions flash, questions intermédiaires, exercices à
prise d’initiative.
Évaluation formative
Évaluation sommative
L’évaluation sommative atteste d’un niveau de maîtrise des élèves et se situe au terme d’un
temps d’apprentissage. Pour les évaluations comptant au baccalauréat, il importe de
mesurer les niveaux de maîtrise uniquement sur les notions travaillées lors du cycle terminal
et de rester dans le cadre strict des attendus du programme. Ces évaluations portent sur la
partie du programme étudiée depuis le début de l’année scolaire. Elles prennent la forme de
devoirs sur table, parfois dans le cadre d’un baccalauréat blanc. Le barème et la notation
doivent prendre en compte le temps d’appropriation et le contexte de la crise sanitaire.
Moyenne
11
Spécialités baccalauréat technologique
La note posée dans la discipline porte sur l’ensemble de l’enseignement de STSS, intégrant
les deux pôles du programme. Elle prendra appui sur les compétences du livret scolaire, qui
précisent les attendus de fin de cycle pour l’enseignement de STSS.
Il faut distinguer les évaluations qui accompagnent les apprentissages de celles qui
mesurent ce que les élèves ont appris à la fin d’un cycle d’apprentissage.
Ces évaluations se fondent sur des productions variées des élèves à partir d’études de
questions d’actualité contextualisées, de travaux individuels ou de groupe, de mises en
commun et confrontations des démarches, de résultats de synthèses ou reformulations
écrites ou orales, de sujets comme ceux des épreuves écrites du baccalauréat.
Ainsi, il est possible de s’inspirer, pour construire des situations d’évaluation, des différents
sujets initialement prévus pour les épreuves d’enseignement de spécialité de la session
2021 du baccalauréat et mis à la disposition des enseignants.
La mise en place de devoirs communs est recommandée : ils permettent aux enseignants de
travailler ensemble, de définir des objectifs communs et des exigences harmonisées. Ils
amènent les élèves à gérer leur travail sur une plage horaire longue, les aident à réviser un
ensemble plus large de notions et méthodes étudiées.
Les travaux conduits hors la classe et en particulier les apprentissages qui y sont associés
pourront être évalués si l’on s’est assuré de l’apprentissage par tous les élèves des
capacités et notions associées.
12
La moyenne, pour être représentative, doit :
porter sur des situations variées qui évaluent des compétences et des capacités
différentes du programme ;
prendre en compte dans la mesure du possible au minimum trois situations
d’évaluations sommatives.
La mise en place de devoirs communs (chimie et BPH, classe de terminale ST2S) est
recommandée : ils permettent aux enseignants de travailler ensemble, de définir des
objectifs communs et des exigences harmonisées. Ils amènent les élèves à gérer leur travail
sur une plage horaire longue, les aident à réviser un ensemble plus large de notions et
méthodes étudiées.
13
Les notes éventuellement attribuées aux évaluations formatives n’ont pas le même statut
que celles posées lors d’évaluations sommatives. Ces dernières doivent par conséquent
représenter un poids plus important dans le calcul de la moyenne trimestrielle ou
semestrielle.
14
Série sciences et technologies de laboratoire (STL)
Physique-Chimie et Mathématiques
Partie physique-chimie
Le contexte sanitaire actuel impose dans bon nombre d’établissements des organisations
différentes qui alternent des périodes de formation en présentiel et à distance. Pendant les
moments où les élèves sont en présentiel, il est souhaitable de privilégier les activités
expérimentales, la consolidation des apprentissages en termes de connaissances et de
compétences et le développement des pratiques orales. Le professeur peut également
mettre à profit ces moments pour organiser des évaluations sommatives qui lui permettront
de mesurer les acquis des élèves dans le cadre de la prise en compte du contrôle continu
pour l’examen du baccalauréat. Il convient cependant de veiller à ce que ces évaluations
n’occupent pas une part trop importante du temps en présentiel, pour lequel les
apprentissages restent la priorité.
Pour cette raison, il est conseillé que ces évaluations sommatives soient courtes (entre 1h et
1h30 ; 2 à 3 évaluations par trimestre), progressives, et conduites en présentiel à l’issue de
l’étude de chaque thématique, en s’assurant qu’un nombre suffisant d’activités
d’entraînement ont été réalisées en amont, en classe ou à la maison. Des évaluations
diagnostiques et formatives peuvent aussi être menées à distance ou en présentiel. Si un
devoir sur table, du type d’une épreuve longue de spécialité, peut être organisé (un par
trimestre), celui-ci doit garder un poids raisonnable par rapport aux autres évaluations prises
en compte dans la moyenne du trimestre. Si tous les élèves ne sont pas tous évalués en
même temps, il convient naturellement de leur proposer des situations d’évaluation
différentes, mais de même typologie en s’attachant à leur assurer un égal traitement ; une
évaluation par compétences est alors très pertinente. Les typologies des situations
d’évaluation doivent être variées et peuvent inclure, par exemple, des QCM, des « questions
ouvertes » ou toute autre forme de questionnement.
Parallèlement, les travaux proposés hors la classe ou lors des séances à distance peuvent
compléter, sans pour autant en constituer la part essentielle (au plus 30 % hors composante
expérimentale), l’évaluation des élèves dans le cadre du contrôle continu pris en compte
pour l’examen du baccalauréat. Ce peut être l’occasion de valoriser des productions orales –
lors de séances à distance ou en présentiel – concernant, par exemple, des éléments
introductifs ou conclusifs d’une séance, un exercice, un exposé, la synthèse de documents
écrits ou vidéo, un compte-rendu d’activité expérimentale. L’important, dans ce cas, est de
ne pas rompre l’équité de traitement des élèves et de leur apporter, au besoin, un appui
adapté à leur situation personnelle dans le contexte local.
15
De manière générale, il est possible de s’inspirer, pour construire les situations d’évaluation,
du sujet initialement prévu pour l’épreuve de la session 2021 du baccalauréat et mis à la
disposition des enseignants afin de bien identifier les objectifs visés dans le cadre
d’évaluation certificative de la session 2021 du baccalauréat.
16
Les évaluations sommatives réalisées au lycée sont de natures variées : orales, écrites ou
expérimentales, individuelles ou collectives, réalisées au laboratoire, ou non, parfois dans le
cadre de la mise en œuvre du projet technologique. Les notes reflètent le niveau de maîtrise
des compétences. L’évaluation sommative peut faire appel aux sujets initialement prévus
pour l'épreuve certificative terminale d’ enseignement de spécialité de la session 2021 du
baccalauréat, pour la partie écrite ou pour les compétences expérimentales, et mis à
disposition des enseignants, à condition que les exigences de ces sujets soient en
cohérence avec le niveau de maîtrise des élèves à cette période de la formation.
L’ensemble de ces évaluations qui reflètent les progrès de l’élève au cours de la formation et
le niveau atteint par celui-ci en fin de période, le deuxième ou le troisième trimestre,
permettent de déterminer la moyenne pour chacun des trimestres.
De plus, comme pour l’épreuve certificative à laquelle elle se substitue, cette moyenne
trimestrielle doit prendre en compte les évaluations écrites à raison de 7/16, et les
évaluations des compétences expérimentales, qui peuvent intégrer des phases de
réalisation du projet technologique, à raison de 9/16. Pour être représentative, chacune de
ces deux moyennes nécessite plusieurs situations d’évaluation et doit être posée à partir
d’un minimum de trois notes.
La moyenne trimestrielle ou semestrielle telle qu’elle est indiquée dans le LSL est une note
moyenne unique : il est alors indispensable de préciser dans les commentaires la part due à
l’évaluation des compétences expérimentales. La note moyenne indiquée doit également
être impérativement associée à des commentaires explicitant la progression et le niveau
atteint pour les compétences du livret scolaire, qui reflètent les compétences de l’épreuve
certificative.
17
d’un nombre suffisant d’éléments pour pouvoir procéder à une évaluation des élèves
transparente et sereine.
Le contexte sanitaire actuel impose dans bon nombre d’établissements des organisations
différentes qui alternent des périodes de formation en présentiel et à distance. Pendant les
moments où les élèves sont en présentiel, il est souhaitable de privilégier les activités
expérimentales, la consolidation des apprentissages en termes de connaissances et de
compétences et le développement des pratiques orales. Le professeur peut également
mettre à profit ces moments pour organiser des évaluations sommatives qui lui permettront
de mesurer les acquis des élèves dans le cadre de la prise en compte du contrôle continu
pour l’examen du baccalauréat. Il convient cependant de veiller à ce que ces évaluations
n’occupent pas une part trop importante du temps en présentiel, pour lequel les
apprentissages restent la priorité.
Pour cette raison, il est conseillé que ces évaluations sommatives soient courtes (entre 1h et
1h30 ; 3 évaluations par trimestre), progressives, et conduites en présentiel à l’issue de
l’étude de chaque thématique, en s’assurant qu’un nombre suffisant d’activités
d’entraînement ont été réalisées en amont, en classe ou à la maison. Des évaluations
diagnostiques et formatives peuvent aussi être menées à distance ou en présentiel. Si un
devoir sur table, du type d’une épreuve longue de spécialité, peut être organisé (un par
trimestre ou semestre), celui-ci doit garder un poids raisonnable par rapport aux autres
évaluations prises en compte dans la moyenne du trimestre ou semestre. Si tous les élèves
ne sont pas tous évalués en même temps, il convient naturellement de leur proposer des
situations d’évaluation différentes, mais de même typologie en s’attachant à leur assurer un
égal traitement ; une évaluation par compétences est alors très pertinente. Les typologies
des situations d’évaluation doivent être variées et peuvent inclure, par exemple, des QCM,
des « questions ouvertes » ou toute autre forme de questionnement.
Parallèlement, les travaux proposés hors la classe ou lors des séances à distance peuvent
compléter, sans pour autant en constituer la part essentielle (au plus 30 % hors composante
expérimentale), l’évaluation des élèves dans le cadre du contrôle continu pris en compte
pour l’examen du baccalauréat. Ce peut être l’occasion de valoriser des productions orales –
lors de séances à distance ou en présentiel – concernant, par exemple, des éléments
introductifs ou conclusifs d’une séance, un exercice, un exposé, la synthèse de documents
écrits ou vidéo, un compte-rendu d’activité expérimentale. L’important, dans ce cas, est de
ne pas rompre l’équité de traitement des élèves et de leur apporter, au besoin, un appui
adapté à leur situation personnelle dans le contexte local.
De manière générale, il est possible de s’inspirer, pour construire les situations d’évaluation,
du sujet initialement prévu pour l’épreuve de la session 2021 du baccalauréat et mis à la
disposition des enseignants afin de bien identifier les objectifs visés dans le cadre de
l’évaluation certificative de la session 2021 du baccalauréat.
18
d’apprentissages, par exemple lorsque le professeur constate qu’une capacité travaillée est
acquise par l’élève. Il semble pertinent d’informer régulièrement et de manière bienveillante
les élèves de leur niveau de maîtrise des différentes compétences en valorisant leurs
progrès et en identifiant avec eux quelques axes de travail pour les séances ultérieures.
En série STL-SPCL, les trois situations d’évaluation d’ECE mises à disposition des
enseignants permettront à ceux-ci d‘identifier, pour leurs propres évaluations, les objectifs
visés dans le cadre de l’évaluation certificative de la session 2021 du baccalauréat.
19
Série sciences et technologies du design et des arts appliqués (STD2A)
L’évaluation est fondée sur les compétences répertoriées dans le livret du Bac STD2A
relatives aux épreuves d’AMD (Analyse et méthode en design) et CCDMA (Conception et
création en design).
Pour l’obtention du baccalauréat, les notes des deux spécialités seront celles obtenues dans
le cadre du contrôle continu validée à l’issue des conseils de classe de l’année scolaire
2020-2021.
Chaque élève sera évalué avec au minimum quatre notes par trimestre ou six par semestre,
à partir de productions d’au moins deux natures différentes telles qu’évoquées
précédemment.
En classe terminale, au moins une note pour le deuxième trimestre et une note pour le
troisième (ou une pour le premier semestre et deux pour le deuxième) sera attribuée à partir
d’un travail écrit qui s’inspirera d’un sujet d’épreuve de spécialité de terminale publié sur la
BNS ou d’un sujet 0 publié sur Eduscol.
Cette évaluation sera organisée, dans la mesure du possible, dans les conditions de
l’examen des épreuves terminales de spécialité, même s’il n’est pas imposé d’adopter des
modalités du type « bac blanc ». Les devoirs écrits proposés aux élèves pourront être
adaptés en cas de besoin aux choix et progressions pédagogiques réalisés par les équipes.
Cette adaptation concerne le choix des parties à traiter et le temps consacré à la rédaction
du devoir sur table. Les devoirs seront corrigés à partir des grilles d’évaluation nationale qui
seront mises à disposition des professeurs par le canal des IA IPR dans une démarche
d’évaluation sommative.
Pour le calcul des moyennes des trimestres ou semestres, les notes attribuées aux devoirs
sur table à partir des propositions de sujets nationaux seront coefficientées par rapport aux
notes obtenues dans les autres productions des élèves au cours du trimestre ou du
semestre. Dans le résultat trimestriel ou semestriel, la moyenne des notes obtenues pour les
devoirs sur table aura le même poids que la moyenne des notes obtenues dans les autres
productions.
Les différentes situations d'évaluation renvoient en tout ou partie aux cinq pôles du
programme qui seront contextualisés dans les deux enseignements de spécialité. Elles
caractérisent les compétences attendues dans un spectre le plus large possible et sur
proposition de l'équipe pédagogique.
La progressivité est évaluée à travers le degré d’acquisition de la compétence, selon les 4
degrés indiqués :
1 - non maîtrisée
2 – insuffisamment maîtrisée
3 - maîtrisée
4 - bien maîtrisée
20
• mettre en relation des savoirs généraux, artistiques et technologiques ;
• communiquer à l’écrit en utilisant un langage rigoureux et des outils pertinents ;
• communiquer à l’oral en utilisant un langage rigoureux et des outils pertinents.
CCDMA :
• analyser et comprendre un contexte en création et conception ;
• initier des pistes de création et de conception ;
• communiquer à l’écrit en utilisant en langage rigoureux et des outils pertinents;
• communiquer à l’oral en utilisant un langage rigoureux et des outils pertinents.
21
Série sciences et technologies de l'industrie et du développement
durable (STI2D)
Compte tenu du contexte particulier des deux années scolaires 2019-2020 et 2020-2021, les
évaluations peuvent s’adosser à des productions individuelles ou collectives réalisées en
classe ou lors d’activités qui se seraient déroulées à distance.
On entend par production individuelle ou collective des travaux écrits au format papier ou
numérique, des exposés oraux réalisés à l’occasion de revue(s) de projet, des activités de
maquettage numérique relatives à l’élaboration de modèle(s) de représentation ou de
simulation de toutes natures ou encore des réalisations matérialisant tout ou partie de
prototype(s).
Chaque élève sera évalué avec au minimum quatre notes par trimestre ou six par semestre,
à partir de productions d’au moins deux natures différentes telles qu’évoquées
précédemment.
En classe terminale, au moins une note pour le deuxième trimestre et une note pour le
troisième (ou une note pour le premier semestre et deux pour le deuxième semestre) sera
attribuée à partir d’un travail écrit inspiré d’un sujet d’épreuve de spécialité de terminale
publié sur la BNS ou d’un sujet 0 publié sur Eduscol.
Cette évaluation sera organisée, dans la mesure du possible, dans les conditions de
l’examen des épreuves terminales de spécialité, même s’il n’est pas imposé d’adopter des
modalités du type « bac blanc ». Les devoirs écrits proposés aux élèves pourront reprendre
tout ou partie des sujets proposés sur la BNS pour être adaptés en cas de besoin aux choix
et progressions pédagogiques réalisés par les équipes. Cette adaptation concerne le choix
des parties à traiter et le temps consacré à la rédaction du devoir sur table. Les devoirs
seront corrigés à partir des grilles d’évaluation nationale qui seront mises à disposition des
professeurs par le canal des IA IPR dans une démarche d’évaluation sommative.
Dans le calcul du poids relatif des notes de spécialité, un tiers des points sera attribué aux
enseignements communs et deux tiers des points à l’enseignement spécifique.
22
Physique-Chimie et Mathématiques
Partie physique-chimie
Le contexte sanitaire actuel impose dans bon nombre d’établissements des organisations
différentes qui alternent des périodes de formation en présentiel et à distance. Pendant les
moments où les élèves sont en présentiel, il est souhaitable de privilégier les activités
expérimentales, la consolidation des apprentissages en termes de connaissances et de
compétences et le développement des pratiques orales. Le professeur peut également
mettre à profit ces moments pour organiser des évaluations sommatives qui lui permettront
de mesurer les acquis des élèves dans le cadre de la prise en compte du contrôle continu
pour l’examen du baccalauréat. Il convient cependant de veiller à ce que ces évaluations
n’occupent pas une part trop importante du temps en présentiel, pour lequel les
apprentissages restent la priorité.
Pour cette raison, il est conseillé que ces évaluations sommatives soient courtes (entre 1h et
1h30 ; 2 à 3 évaluations par trimestre ou quatre par semestre), progressives, et conduites en
présentiel à l’issue de l’étude de chaque thématique, en s’assurant qu’un nombre suffisant
d’activités d’entraînement ont été réalisées en amont, en classe ou à la maison. Des
évaluations diagnostiques et formatives peuvent aussi être menées à distance ou en
présentiel. Si un devoir sur table, du type d’une épreuve longue de spécialité, peut être
organisé (1 par trimestre/semestre), celui-ci doit garder un poids raisonnable par rapport aux
autres évaluations prises en compte dans la moyenne du trimestre/semestre. Si tous les
élèves ne sont pas tous évalués en même temps, il convient naturellement de leur proposer
des situations d’évaluation différentes, mais de même typologie en s’attachant à leur assurer
un égal traitement ; une évaluation par compétences est alors très pertinente. Les typologies
des situations d’évaluation doivent être variées et peuvent inclure, par exemple, des QCM,
des « questions ouvertes » ou toute autre forme de questionnement.
Parallèlement, les travaux proposés hors la classe ou lors des séances à distance peuvent
compléter, sans pour autant en constituer la part essentielle (au plus 30 % de la note hors
composante expérimentale), l’évaluation des élèves dans le cadre du contrôle continu pris
en compte pour l’examen du baccalauréat. Ceci peut être l’occasion de valoriser des
productions orales – lors de séances à distance ou en présentiel – concernant, par exemple,
des éléments introductifs ou conclusifs d’une séance, un exercice, un exposé, la synthèse de
23
documents écrits ou vidéo, un compte-rendu d’activité expérimentale. L’important, dans ce
cas, est de ne pas rompre l’équité de traitement des élèves et de leur apporter, au besoin, un
appui adapté à leur situation personnelle dans le contexte local.
De manière générale, il est possible de s’inspirer, pour construire les situations d’évaluation,
du sujet initialement prévu pour l’épreuve de la session 2021 du baccalauréat et mis à la
disposition des enseignants afin de bien identifier les objectifs visés dans le cadre
d’évaluation certificative de la session 2021 du baccalauréat.
24
Série sciences et technologies du management et de la gestion (STMG)
- les critères nationaux définis dans le livret scolaire, à savoir les compétences définies
par enseignement de spécialité et les quatre niveaux de maîtrise associés ;
- les ressources nationales publiées sur le site Eduscol : sujets zéro de la session
2021, recommandations aux auteurs de sujets et documents associés.
En outre, le sujet établi pour la session 2021 sera mis à disposition des équipes
enseignantes pour chaque enseignement de spécialité.
Concernant la nature des travaux pouvant être pris en compte dans le contrôle continu, il
s’agit de situations adaptées à l’évaluation des compétences du livret scolaire : production
en classe, devoir sur table, QCM ou encore entretien oral. Les devoirs à la maison pourront
être pris en compte, dans la limite de 10 % de la note trimestrielle ou semestrielle.
Droit et économie
Les évaluations sont choisies par rapport à l’avancement du programme. Les exigences
méthodologiques sont ajustées à celles de l’examen.
Progressivement, les évaluations portent sur la totalité des thèmes au programme de
terminale, en droit comme en économie.
Les enseignants peuvent utiliser les exemples de sujets « zéro » disponibles sur Eduscol, en
les adaptant éventuellement, ainsi que les sujets prévus pour la session de mars mis à leur
disposition.
- les deux sujets zéro publiés pour la session 2021. Les professeurs peuvent les
adapter, tout en gardant le niveau d’exigence associé à l’épreuve ;
- un des sujets retenus pour la session 2021, qui sera mis à disposition ;
- le sujet préfigurateur diffusé avec les recommandations aux auteurs ;
- les monographies qui offrent un cadre évaluatif progressif, incluant l’enseignement
spécifique.
En outre, la démarche de projet permet aux élèves d’acquérir les compétences attendues
dont l’évaluation figurera dans le livret scolaire. La contribution individuelle de chaque élève
au projet devra être clairement identifiée et évaluée de manière à contribuer au contrôle
continu. La compétence « Mettre en œuvre une démarche de projet » est d’ailleurs intégrée
au livret scolaire.
26
Série sciences et technologies de l'hôtellerie et de la restauration (STHR)
Il est nécessaire de s’interroger sur la nature des travaux pouvant être pris en compte dans
le cadre du contrôle continu. Il s’agit avant tout de productions en classe (devoirs sur table,
QCM, interrogations orales…) qui, si elles peuvent être collectives, doivent néanmoins
permettre d’isoler la contribution de chacun des élèves. Par nature, les devoirs à la maison
ne sauraient attester de la maîtrise des capacités devant être évaluées au titre du
baccalauréat. Toutefois, il revient à chaque professeur, à travers ce type d’évaluations,
d’apprécier l’engagement de l’élève dans un contexte par ailleurs difficile. Cet engagement
peut alors faire l’objet d’une appréciation littérale associée à la note. Quoi qu’il en soit,
l’objectivation du niveau d’acquisition des capacités évaluées au baccalauréat devra
impérativement reposer sur au moins trois évaluations pour chaque trimestre ou semestre.
Dans la série STHR, les deux enseignements de spécialité, EGH et STC-STS-ESAE sont
concernés pour la classe de terminale.
Pour rappel, les compétences retenues dans le livret scolaire sont les suivantes :
27
Sciences et technologies culinaires et des services - Enseignement scientifique
alimentation-environnement
Cet enseignement de spécialité regroupe trois enseignements qui sont évalués lors des
différentes épreuves.
L’ESAE est évalué seul en classe de première dans le cadre des évaluations communes. Il
est également évalué dans un contexte lié au secteur de l’hôtellerie-restauration lors des
épreuves de STC et de STS au cours d’un écrit d’une heure pour chacune des épreuves.
Pour rappel, les compétences retenues dans le livret scolaire sont les suivantes :
Compte tenu de la nature de l’épreuve d’ESAE, il faut privilégier les exercices écrits du type
de l’épreuve de baccalauréat ; cela n’empêche pas de réaliser des travaux d’évaluation sur
des points précis du programme. Les coefficients pratiqués permettent alors de relativiser le
type d’évaluation. Au troisième trimestre ou au deuxième semestre, les évaluations peuvent
être réalisées en relation avec les enseignements de STS ou de STC comme lors des
épreuves de baccalauréat. Un minimum de trois notes par trimestre et de quatre par
semestre doit permettre de poser une moyenne significative.
Pour rappel, les compétences retenues dans le livret scolaire sont les suivantes :
- explorer, expérimenter, pratiquer et créer avec des techniques appropriées ;
- mobiliser à bon escient les connaissances, méthodes et outils ;
- analyser la diversité des contextes culinaires ;
- réaliser, analyser et évaluer des processus culinaires ;
- organiser son travail de manière autonome.
28
cadre du contrôle continu, de privilégier des exercices pratiques qui soient de nature à
vérifier la capacité du candidat à analyser des situations présentées et à proposer des
solutions de service cohérentes dans les trois dimensions précitées. Cela n’empêche pas de
réaliser des travaux d’évaluation sur des points précis du programme ; les coefficients
pratiqués permettant alors de relativiser le type d’évaluation qui ne saurait dépasser le tiers
de la note trimestrielle.
Au troisième trimestre ou au second semestre, les évaluations seront réalisées en relation
avec l’enseignement d’ESAE. Pour aider les équipes à mettre en œuvre ces évaluations, des
sujets conçus initialement pour les épreuves de STS de mars seront mis à la disposition des
équipes.
Pour rappel, les compétences retenues dans le livret scolaire sont les suivantes :
Les principes évoqués précédemment gagneraient à être partagés par les professeurs en
charge des enseignements de spécialité lors de réunions d’harmonisation placée sous
l’autorité du chef d’établissement. Ces réunions permettraient aux professeurs :
- d’avoir une perception du niveau attendu d’un élève moyen dans chacun des
enseignements (EGH, ESAE, STC, STS) ;
- d’observer les notes obtenues au cours de l’année scolaire et l’évolution de
l’acquisition des compétences attendues au baccalauréat.
29
Série sciences et techniques du théâtre, de la musique et de la danse
(S2TMD)
En classe terminale et pour chaque domaine artistique, les deux spécialités spécifiques à la
série S2TMD sont organisées en volets de contenus dont les proportions relatives peuvent
être modulées en fonction des besoins et attentes des élèves comme des orientations données
au parcours de formation proposé. En début d’année scolaire puis au début de chaque
trimestre ou semestre, les membres de l’équipe pédagogique partenariale se sont répartis les
volets de contenus à enseigner au terme d’une concertation permettant d’assurer la mise en
œuvre des programmes, mais également d’identifier les liens qui relient chacune de leurs
composantes.
Points de vigilance
Dans ce cadre, chaque professeur, qu’il relève du lycée ou du conservatoire partenaire, doit
développer des stratégies d’évaluation particulières liées à la nature du travail mené par les
élèves au sein de chaque volet comme aux situations d’enseignement (individuelle/collective)
qui y président. Ces stratégies multiples relèvent de la responsabilité pédagogique de chaque
membre de l’équipe pédagogique. Pour diverses qu’elles soient, elles contribuent chacune et
au terme de chaque trimestre ou semestre à évaluer sur les plans formatif et sommatif les
apprentissages des élèves.
Les tableaux précisant les répartitions horaires des différents volets de contenus indiquent
également les poids relatifs des évaluations qui en découlent. Les pourcentages indiqués sont
augmentés du « restant à affecter » décidé par l’équipe pédagogique collégialement en début
d’année scolaire. Ils permettent de construire la note de contrôle continu pour un trimestre ou
semestre donné et, plus globalement, en vue de sa prise en compte pour la certification.
Ainsi, pour une spécialité et un domaine artistique donnés, la note de contrôle continu du
trimestre ou du semestre peut être arrêtée de la façon suivante :
30
« Poids » du Professeurs Note de Note pondérée
volet(exemple) responsables trimestre / 20 (exemple)
(exemple)
Volet 1 30% Responsable( 12 3,6/6
s)
pédagogique(s
)
Volet 2 20% Responsable( 16 3,2/4
s)
pédagogique(s
)
Volet 3 30% Responsable( 8 2,4/6
s)
pédagogique(s
)
Volet 4 20% Responsable( 11 2,2/4
s)
pédagogique(s
)
Note finale pour 11,4/20
la spécialité
L’évaluation devant témoigner le plus justement possible du profil de l’élève et de la façon dont
ses points forts et ses fragilités s’équilibrent au regard des attendus de l’enseignement suivi,
les équipes pédagogiques sont attentives à prendre en compte dans une juste proportion les
évaluations relevant des différents volets de la spécialité. Elles attachent également une
importance
particulière à la dynamique de progression manifestée depuis le début de l’année scolaire.
La démarche pour l’élaboration de la moyenne trimestrielle (ou semestrielle) de chaque
spécialité en vue du baccalauréat prend en compte les trois trimestres (ou les deux semestres)
de l’année de terminale. Cependant, pour en assurer la pertinence au regard de la progression
et des acquis des élèves comme sa légitimité institutionnelle, il peut être opportun de mobiliser
les « compétences de référence » précisées pour chaque spécialité par le livret scolaire. La
plupart d’entre elles étant travaillées, dans des proportions variables, au sein de chaque volet
d’une spécialité, chaque membre de l’équipe pédagogique peut être amené à y positionner
chacun des élèves. Ce travail étant effectué, il est éclairant de le comparer aux conclusions
du processus de notation précédemment présenté afin de s’assurer de la cohérence des deux
approches.
Le livret scolaire précise les compétences qui doivent être travaillées et donc évaluées.
Livret scolaire pour l’examen du baccalauréat (rappel)
31
Livret scolaire
Spécialités Évaluation des compétences en référence aux programmes
d’enseignement
Mobiliser une connaissance maîtrisée des styles et techniques qui
organisent les langages artistiques dans le domaine étudié
Mobiliser une culture artistique structurée, ouverte et diversifiée,
pour analyser une œuvre et porter un regard sur sa propre pratique
Sciences et
Situer les œuvres artistiques dans un réseau de références
culture
organisées dans l’histoire et la géographie des arts et des cultures
Assurer la médiation d’une production artistique personnelle
réalisée dans un cadre individuel ou collectif
Maîtriser son expression orale
Identifier et maîtriser les compétences techniques nécessaires à sa
pratique artistique
Porter un regard critique sur sa propre pratique pour la faire
progresser
Pratique
Concevoir un projet artistique et maîtriser les compétences
nécessaires à sa réalisation
Mettre en lien sa pratique artistique avec différents domaines
professionnels relevant du spectacle vivant
Maîtriser son expression orale
32
Spécialités baccalauréat général
Arts
Le contrôle continu pour les enseignements artistiques s’ancre sur des approches et des
principes communs, puis se décline selon des spécificités précisées pour chaque discipline.
33
comme les fragilités auxquelles il convient de remédier. Dans des moments plus
ponctuels, elle est également sommative, visant alors à apprécier les connaissances
acquises et la maîtrise des compétences permettant de les mobiliser.
o Compétences et attendus de fin de cycle : pour diverses qu’elles soient, les
modalités d’évaluation viennent éclairer le positionnement des élèves au regard des
objectifs de formation précisés par les programmes. Les compétences travaillées
comme les attendus de fin de cycle sont ainsi les références principales qui
structurent l’évaluation des élèves. Une telle démarche permet in fine de renseigner
le livret scolaire en totale cohérence avec la moyenne des évaluations trimestrielles.
o Usage raisonné des sujets d’examen versés dans la banque nationale : une
mise à disposition de sujets nationaux des épreuves de spécialité est prévue au sein
de la banque nationale. Ils peuvent permettre d’envisager des évaluations
ponctuelles dans le cadre de l’emploi du temps normal des élèves. Toutefois, compte
tenu de l’hétérogénéité des situations d’enseignement depuis le début de l’année
scolaire, ils doivent surtout alimenter la réflexion des professeurs sur la forme, la
nature et les attendus de la part sommative des évaluations qu’il leur revient de
concevoir dans le contexte particulier de cette année scolaire.
Arts/arts plastiques
- « L’évaluation doit ainsi permettre à chaque élève de se situer, étape par étape, dans ses
acquisitions. Le professeur forme les élèves à l’auto-évaluation et aux co-évaluations. » ;
- « Il (le professeur) mobilise des éléments utiles pour proposer à la classe et à chaque
élève une analyse fine de sa situation. Il se dote pour cela d’outils efficaces et souples
dans leurs usages (...) » ;
- « L’enseignement de spécialité faisant l’objet d’une épreuve terminale au baccalauréat,
l’évaluation comporte des dimensions propres à la préparation et aux objectifs de
l’examen comme à ses modalités de notation. ».
Points de vigilance
La réflexion sur le contrôle continu et sa mise en œuvre prennent en compte l’évolution des
conditions d’enseignement dans le contexte de la crise sanitaire. Plus que d’ordinaire, une
attention particulière doit être portée aux éléments concourant aux notes de bulletin comme
aux appréciations qui les accompagnent.
En outre, la démarche de contrôle continu doit veiller à l’équilibre nécessaire entre les
dimensions de la pratique et de la culture artistiques. En cohérence, chaque fois que
possible, le bulletin trimestriel pourrait être adapté pour mieux attester des compétences et
des acquis dans ces deux dimensions de la formation. En légitime correspondance avec ce
que visent à évaluer, dans une session normale, les deux parties de l’épreuve du
baccalauréat, il serait alors souhaitable de faire figurer deux notes décomposant la moyenne
34
globale, l’une référant particulièrement aux compétences et savoirs liés à la pratique, l’autre
à ceux de la culture artistique.
o d’attester, sur des repères identifiés, explicités et reliés aux compétences travaillées
des programmes, de la progressivité et du constat des acquis de l’élève ;
o d’apprécier, notamment dans les projets réalisés, l’acquisition de l’autonomie et de
l’engagement dans une pratique, dimensions attendues dans l’accès aux formations
artistiques supérieures ;
o de profiler, progressivement, les niveaux atteints de compétences, de
connaissances, de culture de l’élève sur l’ensemble de l’année ;
o de relier, au moment de la note globale certificative du baccalauréat, tous les
éléments appréciés aux grandes compétences figurant dans le LSL.
Des sujets initialement prévus pour la session 2021 sont versés dans la banque nationale.
Chaque professeur peut s’en servir à des fins de formation, dans le cadre de sa progression
pédagogique, notamment en décomposant chacune des parties afin de les traiter
séparément si besoin. Si ces sujets ou parties de sujet peuvent ancrer certaines évaluations
sommatives, on sera cependant attentif à en éviter tout systématisme ou excès en niveau
d’exigences comme en fréquence.
Les données pouvant être ainsi collectées visent à compléter les informations rassemblées
et traitées pour positionner chaque élève en vue de construire la note certificative. Ces sujets
ne permettant pas d’évaluer les compétences liées à la pratique plastique et artistique,
celles-ci relèvent donc totalement des démarches et des repères présentés précédemment.
35
programmes, les compétences communes aux enseignements artistiques du LSL. Le
tableau, ci-dessous, en présente la mise en correspondance dans le contexte du contrôle
continu :
36
Arts/arts du cirque
Point de vigilance
La note en Arts du cirque ne doit pas résulter de la moyenne mécanique des résultats
obtenus par l’élève durant le trimestre ou le semestre. Elle traduit le niveau atteint, c’est-à-
dire le degré de maîtrise des connaissances, des compétences et des caractéristiques de
l’enseignement en Arts du Cirque.
Recommandations
- de diversifier les exercices proposés aux élèves, pour fonder la note sur une variété de
travaux et d’appréciations, de ne pas tenir seulement compte de ceux qui correspondent
aux épreuves prévues pour l’examen. Tout travail relevant d’une perspective analytique,
critique ou créative, tant écrite qu’orale ou pratique (en lien avec les programmes et les
évaluations recommandées dans ceux-ci), peut être pris en compte et intégré à
l’établissement de la note finale.
- de ne pas multiplier les exercices ponctuels au statut incertain. Les devoirs à la
maison ou les travaux oraux et écrits réalisés dans un enseignement hybride ou à
distance ne sont pas à exclure de l’évaluation dès lors qu’ils reflètent les aptitudes à la
réflexion personnelle, à l’interprétation, à la création dans ses diverses composantes
circassiennes en lien avec les programmes de l’enseignement de spécialité Arts du
cirque et les compétences visées.
- de ne pas hésiter à favoriser dans l’établissement de la note finale les résultats
ascendants, de manière à rendre compte de la capacité de l’élève, non seulement à
atteindre tel ou tel niveau, mais à progresser.
- d’intégrer dans la note finale un nombre suffisant de devoirs et d’exercices ayant
permis aux élèves de se confronter a minima aux exigences du format de l’épreuve finale
(dans ses composantes orale et écrite). Les travaux sommatifs, du type « examen
blanc » peuvent éventuellement, s’ils apparaissent révélateurs du niveau atteint,
bénéficier d’un coefficient plus important. Toutefois et afin de prendre en compte la
diversité des compétences, il convient de veiller à ne pas les sur-représenter dans le
calcul de la note finalement attribuée.
- d’expliciter les procédures de notation auprès des élèves et des familles et de s’en
tenir à des modalités de calcul simples et claires.
Arts/danse
Points de vigilance
- l’interprétation chorégraphique ;
37
- la conception, la conduite, l’analyse ou l’explicitation d’un travail de composition
chorégraphique ;
- des analyses (orales ou écrites) d’œuvres ou de courants chorégraphiques ;
- des travaux (oraux ou écrits) de restitution de connaissances sur la culture
chorégraphique (sur les œuvres, artistes, courants artistiques) ;
- des travaux de dissertation.
Compte tenu du contexte particulier des deux années scolaires 2019-2020 et 2020-2021,
ces évaluations prennent des formes diverses : elles peuvent s’adosser à des productions
individuelles ou collectives, réalisées en classe ou hors la classe.
Dans la mesure où la notation est réalisée en relation avec le niveau de compétence attendu
des élèves au moment des évaluations et non avec le niveau de compétence attendu en fin
de formation, le poids des évaluations peut être pondéré selon leur moment (poids plus
important des évaluations de fin d’année par rapport aux évaluations de début d’année).
Il importe également de pondérer le poids des évaluations correspondant aux deux champs
de compétences appréciées dans les deux parties de l’examen terminal. Autrement dit, dans
le calcul des moyennes terminales, il convient de prévoir un poids similaire pour la maîtrise :
Fréquence
Pour l’année 2020-2021, il est attendu, a minima, une note par trimestre (ou deux par
semestre) pour chacune de ces composantes. Qu’il s’agisse d’évaluations conduites en
classe ou de travaux réalisés par les élèves hors la classe, il importe de veiller à ce que deux
items au moins du programme limitatif de terminale aient fait l’objet d’au moins une
évaluation chacun, à l’écrit ou à l’oral.
Arts/cinéma-audiovisuel
Point de vigilance
Recommandations
- de diversifier les exercices proposés aux élèves, pour fonder la note sur une variété de
travaux et d’appréciations, de ne pas tenir seulement compte de ceux qui correspondent
aux épreuves prévues pour l’examen. Tout travail relevant d’une perspective analytique,
critique ou créative, tant écrite qu’orale ou pratique (en lien avec les programmes et les
évaluations recommandées dans ceux-ci), peut être pris en compte et intégré à
l’établissement de la note finale ;
- de ne pas multiplier les exercices ponctuels au statut incertain. Les devoirs à la
maison ou les travaux oraux et écrits réalisés dans un enseignement hybride ou à
38
distance ne sont pas à exclure de l’évaluation dès lors qu’ils reflètent les aptitudes à la
réflexion personnelle, à l’interprétation, à l’appropriation des œuvres, à la création dans
ses diverses composantes, en lien avec les programmes de l’enseignement de spécialité
CAV et les compétences visées ;
- de ne pas hésiter à favoriser dans l’établissement de la note finale les résultats
ascendants, de manière à rendre compte de la capacité de l’élève, non seulement à
atteindre tel ou tel niveau, mais à progresser ;
- d’intégrer dans la note finale un nombre suffisant de devoirs et d’exercices ayant
permis aux élèves de se confronter a minima aux exigences du format de l’épreuve finale
(dans ses composantes écrite et orale). Les travaux sommatifs, du type « examen
blanc », peuvent éventuellement, s’ils apparaissent révélateurs du niveau atteint,
bénéficier d’un coefficient plus important. Toutefois et afin de prendre en compte la
diversité des compétences, il convient de veiller à ne pas les sur-représenter dans le
calcul de la note finalement attribuée ;
- d’expliciter les procédures de notation auprès des élèves et des familles, et de s’en
tenir à des modalités de calcul suffisamment simples ;
- Afin de veiller à une évaluation cohérente entre les différents établissements, une
réflexion partagée entre les équipes pédagogiques mettant en œuvre cette spécialité
dans chaque académie sera encadrée par les IA-IPR en charge du Cinéma-audiovisuel
avant la fin du deuxième trimestre ou au début du second semestre.
Point de vigilance
Les évaluations doivent tenir compte des conditions dans lesquelles les apprentissages ont
eu lieu en 2020-21, des appétences, des connaissances et de la progression des élèves, de
leur implication et de la régularité des efforts fournis.
Recommandations
Quelle que soit leur forme, elles prennent en compte les attendus de la formation tels que
déclinés dans le tableau qui suit :
39
relèvent de la distinguer des types d’expression artistique, avec leurs
compréhension de particularités matérielles et formelles, leur rapport au temps
l’œuvre d’art : et à l’espace ; établir ainsi des liens et distinctions entre des
œuvres diverses, de même époque ou d’époques différentes,
d’aire culturelle commune ou différente
comprendre la différence entre la présence d’une œuvre, le
contact avec elle, et l’image que donne d’elle une
reproduction, une captation ou un enregistrement
connaître une sélection d’œuvres emblématiques du
Compétences patrimoine mondial, de l’Antiquité à nos jours, comprendre
d’ordre culturel, leur genèse, leurs codes, leur réception, et pourquoi elles
destinées à donner à continuent à nous concerner et à nous affecter
l’élève les repères posséder des repères culturels liés à l’histoire et à la
qui construiront son géographie des civilisations, qui permettent une conscience
autonomie d’amateur des ruptures, des continuités et des circulations
éclairé : maîtriser un vocabulaire permettant de s’exprimer
spontanément et personnellement sur des bases raisonnées.
Qu’il s’agisse d’évaluations conduites en classe ou de travaux réalisés par les élèves hors la
classe, il importe de veiller, pour la moyenne annuelle, à ce que les trois questions limitatives
aient fait l’objet d’au moins une évaluation chacune, à l’écrit comme en situation d’oral.
Un sujet initialement prévu pour l’épreuve terminale de spécialité de la session 2021 a été
versé dans la Banque Nationale. Il ne s’agit en aucun cas d’instituer une épreuve en
remplacement de la session annulée, mais, selon les besoins, chaque professeur peut s’en
servir à des fins de formation, mais également pour ancrer quelques évaluations sommatives
dans la forme des épreuves du baccalauréat.
40
Arts/théâtre
Point de vigilance
La note en Théâtre ne doit pas résulter de la moyenne mécanique des résultats obtenus par
l’élève durant le trimestre (ou le semestre). Elle traduit le niveau atteint, c’est-à-dire le degré
de maîtrise des connaissances, des compétences et des activités caractéristiques de
l’enseignement en théâtre.
Recommandations
- de diversifier les exercices proposés aux élèves, pour établir la note sur une variété
de travaux et d’appréciations, de ne pas tenir seulement compte de ceux qui
correspondent aux épreuves prévues par l’examen. Tout travail relevant d’une
perspective analytique, critique ou créative, tant écrite qu’orale ou pratique (en lien avec
les programmes et les évaluations recommandées dans ceux-ci) peut être pris en
compte et intégré à l’établissement de la note finale ;
- de ne pas multiplier les exercices ponctuels au statut incertain. Les devoirs à la
maison ou les travaux oraux et écrits réalisés dans un enseignement hybride ou à
distance ne sont pas à exclure de l’évaluation dès lors qu’ils reflètent les aptitudes à la
réflexion personnelle, à l’interprétation, à l’appropriation des œuvres, à la création
théâtrale dans ses diverses composantes en lien avec les programmes de
l’enseignement de spécialité Théâtre et les compétences visées ;
- de ne pas hésiter à favoriser dans l’établissement de la note finale pour chaque
trimestre ou semestre les résultats ascendants, de manière à rendre compte de la
capacité de l’élève, non seulement à atteindre tel ou tel niveau, mais à progresser ;
- d’intégrer dans la note finale un nombre suffisant de devoirs ou d’exercices ayant
permis aux élèves de se confronter a minima aux exigences du format de l’épreuve finale
(dans ses composantes orale comme écrite). Les travaux sommatifs, du type « examen
blanc », peuvent éventuellement, s’ils apparaissent révélateurs du niveau atteint,
bénéficier d’un coefficient plus important. Toutefois, et afin de prendre en compte la
diversité des compétences, il convient de ne pas les sur-représenter dans le calcul de la
note finalement attribuée ;
- d’expliciter les procédures de notation auprès des élèves et des familles, et de s’en
tenir à des modalités de calcul simples et claires.
Arts/musique
41
Points de vigilance, recommandations
Plutôt que de viser une quantité particulière de moments d’évaluation — et de notes qui en
découlent nécessairement —, le professeur doit s’assurer chaque trimestre ou semestre que
les évaluations menées lui permettent d’apprécier la progression et les acquis des élèves
dans chacun des grands champs de compétences à considérer : trois en classe de première,
quatre en classe de terminale. Pour chacun, il doit pouvoir pondérer les résultats ponctuels
(issus d’évaluations sommatives) d’une appréciation de la dynamique de progrès dont
témoigne l’élève sur la période de référence (approche formative).
Le développement et la maîtrise des compétences nécessaires à la participation et à la
conduite de projets musicaux sont particulièrement importants. Les pratiques musicales
étant systématiquement collectives (classe entière, petits groupes), l’évaluation embrasse la
totalité du groupe d’élèves concernés par le projet mené. Pour l’individualiser, le professeur
« tire parti de l’auto-évaluation et de la co-évaluation entre élèves, et s’appuie sur une
explicitation systématique des objectifs poursuivis et des critères qui permettent d’apprécier
les apprentissages » (programme du cycle terminal). S’y ajoute également l’observation
continue du travail des élèves. C’est fort de cette triple information (évaluation globale de la
mise en œuvre et de la réalisation du projet, autoévaluation, observation continue) que le
professeur est en mesure d’arrêter une évaluation individuelle des compétences visées.
Un sujet national initialement prévu pour la partie écrite de l’épreuve terminale de spécialité
est disponible sur la banque nationale de sujets. Ce sujet repose sur trois exercices
complémentaires qui peuvent être exploités indépendamment les uns des autres. Les
professeurs peuvent en mobiliser certains éléments dès lors qu’ils apparaissent
complémentaires des évaluations d’ores et déjà menées et pertinents au regard de la
progression pédagogique. Au cours du troisième trimestre ou du second semestre, des
évaluations construites au départ de ces exercices peuvent venir compléter les informations
nécessaires au positionnement de chaque élève en vue de la note de certification.
Pour rappel, le sujet disponible ne peut permettre d’évaluer les compétences des élèves
relatives à la pratique musicale. Celles-ci relèvent donc totalement des démarches et
repères présentées précédemment.
Au terme de l’année scolaire, la note prise en compte pour le baccalauréat doit refléter le
positionnement de l’élève au regard des attendus de fin de cycle précisés par le programme.
L’exigence de l’évaluation, seule à même de garantir la portée de la certification, doit dès
lors être attentive à s’adosser exclusivement aux projets menés comme aux contenus
effectivement travaillés dans des conditions acceptables sinon satisfaisantes.
Dans la perspective du baccalauréat, il apparaît également opportun de construire une
cohérence vertueuse entre les compétences travaillées, les attendus de fin de cycle et les
cinq entrées du livret scolaire. Celles-ci sont organisées en deux ensembles, le premier
relevant de la pratique musicale, le second de la culture musicale et artistique en miroir aussi
bien du programme d’enseignement que de l’épreuve de spécialité (partie écrite et partie
orale).
42
Le tableau ci-dessous identifie ces correspondances :
Champs de
Attendus de fin de
compétences Livret scolaire
cycle (programme)
(programme)
Maîtriser les techniques Explorer,
nécessaires à la conduite expérimenter,
des projets musicaux pratiquer et créer avec
des langages et des
Développer son techniques appropriés
Maîtriser les autonomie musicale par et maîtrisés au service
techniques la maîtrise d’une du projet poursuivi
nécessaires à la méthodologie adaptée à
Pratique conduite des projets la réalisation des projets
musicale musicaux mis en œuvre comme à
la poursuite d’une Mobiliser des
Développer son recherche ou d’une étude compétences créatives
et expressives dans le
autonomie musicale particulière
cadre d’un projet
Respecter ses propres personnel ou collectif
capacités auditives à visée artistique
comme celles de son
entourage
Développer une
écoute comparée,
analytique et critique
des œuvres écoutées
et jouées permettant
d’élaborer un
commentaire
argumenté ; construire
une culture musicale
et artistique diversifiée
et organisée
Développer une écoute
comparée, analytique et
Faire un usage Percevoir, analyser,
critique permettant
approprié de partitions comprendre,
d’élaborer un
Culture et représentations problématiser pour
commentaire argumenté
musicale graphiques des développer une
et œuvres étudiées pour relation personnelle et
Mobiliser ses savoirs
artistique approfondir la critique sur les œuvres
techniques et culturels
connaissance des et les phénomènes
sur la musique pour une
organisations artistiques
approche critique de la
musicales perçues à
musique écoutée et jouée
l’écoute (spécifique à
la terminale)
Rédiger de façon
claire et ordonnée les
commentaires
d’écoute ; synthétiser
à l’écrit les termes
d’un argumentaire sur
une problématique
donnée
43
Élaborer une
problématique issue
d’un champ de
questionnement et
conduire une
recherche
documentaire
permettant de
l’éclairer
Identifier les relations
qu’entretient la
musique avec les
autres domaines de la
création et du savoir :
sciences, sciences
Construire une culture
humaines, autres arts,
musicale et artistique
etc.
diversifiée et organisée Situer les œuvres
étudiées dans leurs
Situer sa pratique, ses
Situer sa pratique et ses contextes de création
goûts musicaux, mais
goûts musicaux dans le et de diffusion et les
aussi ses projets de
contexte économique, mettre en lien avec
formation supérieure
social, professionnel de d’autres domaines de
par rapport aux filières
la musique dans la la création
d’études et au
société occidentale
contexte économique,
contemporaine
social, professionnel
de la musique dans la
société
contemporaine
(spécifique à la
terminale)
Construire et
présenter oralement
une argumentation Développer un
sur une interprétation, discours construit,
une œuvre, une raisonné et argumenté
production, etc. et à l’oral
participer à un débat
contradictoire
Les évaluations menées tout au long de l’année se rapportant chacune à une ou plusieurs
compétences du programme, elles construisent l’évaluation finale selon les cinq
compétences de référence présentes au sein du livret scolaire. Elles permettent de
positionner l’élève sur l’échelle des compétences attendues (non maîtrisées, insuffisamment
maîtrisées, maîtrisées, bien maîtrisées) et de porter une note pour chacune. Au regard de
l’équilibre des enseignements réellement dispensés et en vue de l’élaboration d’une note
unique, globale et finale, le professeur veille à équilibrer justement le poids relatif des
différentes composantes évaluées et notées. Cependant, celles relevant de la pratique
artistique doivent toujours compter pour, a minima, la moitié des points susceptibles d’être
attribués.
44
Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques
Face à la crise sanitaire, la décision de remplacer les épreuves terminales des
enseignements de spécialité prévues en mars 2021 donne au contrôle continu une part
importante dans l’obtention du baccalauréat pour la session 2021.
Celle-ci se fait sur les trois trimestres, il faut donc atteindre un minimum de 3 notes par
trimestre, dont :
- Un minimum de 2 notes d’écrit par trimestre ou 3 par semestre : on peut envisager des
épreuves de deux heures, alternant dissertations et études critiques de document(s). Il
est souhaitable d’organiser une épreuve en 4 heures du type de l’épreuve de
baccalauréat (si possible sur un temps « baccalauréat blanc » banalisé par le lycée à cet
effet). L’annexe fournit des éléments pour l’utilisation des capacités dans l’évaluation.
Certains écrits peuvent être des plans détaillés ou partiellement rédigés. Dans la
progression des thèmes, les évaluations écrites sont surtout pertinentes après les deux
axes, puis en fin de thème après l’objet conclusif.
- Environ une note d’oral par trimestre : divers types d’exercice sont possibles à l’oral :
exposé, travail en « classe inversée », synthèse d’une actualité ou d’une ressource (fiche
de lecture, synthèse d’un podcast, d’un documentaire), oral blanc de type « grand oral ».
On peut suggérer l’imposition progressive d’un cadre tendant vers celui du grand oral au
fil de l’année : gérer le temps de présentation, s’exprimer sans notes, entretien
d’approfondissement à la suite de la présentation.
Les écrits et oraux peuvent être envisagés en distanciel, après vérification des équipements
dont disposent les élèves.
Pour les évaluations écrites, par un envoi des sujets à heure dite avec annonce du temps
imparti et retour des travaux par le moyen numérique le plus fonctionnel (ENT ou autre
plateforme selon les lycées). On peut limiter le risque de fraude en favorisant des sujets très
problématisés et inédits, et en déterminant un barème qui valorise la méthode et la réflexion.
Pour l’oral, les exposés et autres types d’oraux peuvent se dérouler à distance, avec barème
adapté aux circonstances et valorisation des compétences spécifiques.
45
ANNEXE
Capacités mobilisées pour les exercices type « sujet de bac » en spécialité HGGSP
46
Humanités, littérature et philosophie
La substitution d’une note de contrôle continu à l’épreuve terminale initialement prévue
appelle une réflexion d’ensemble sur les procédures d’évaluation, en particulier sur l’usage
et la fonction des notes en cours de formation, en fin de trimestre ou de semestre (sur le
bulletin trimestriel ou semestriel).
La note ne résulte pas de la moyenne mécanique des résultats obtenus par l’élève durant le
trimestre (ou le semestre pour les établissements qui suivent une telle organisation). Elle
traduit le niveau atteint, c’est-à-dire le degré de maîtrise des connaissances, des aptitudes et
des activités caractéristiques de l’enseignement Humanités, Littérature et Philosophie.
Au terme de leur réflexion conjointe, le groupe Lettres et le groupe Philosophie de l’IGESR
recommandent :
- De diversifier les exercices proposés aux élèves, pour fonder la note sur une variété
de travaux et d’appréciations, et de ne pas tenir seulement compte de ceux qui
correspondent aux épreuves prévues pour l’examen. Tout travail relevant d’une tâche
interprétative ou réflexive peut en théorie être pris en compte et intégré à
l’établissement de la note finale.
- De ne pas se lancer dans une course tardive à la notation, en multipliant les
exercices ponctuels au statut incertain. Les devoirs à la maison ou les travaux oraux
et écrits réalisés dans un enseignement hybride ou à distance ne sont pas à exclure
de l’évaluation, dès lors qu’ils traduisent des aptitudes à la réflexion personnelle et à
l’interprétation visées par l’enseignement de spécialité.
- Plutôt que de s’en remettre à une moyenne résultant de la simple addition puis
division de toutes les notes, de ne pas hésiter à favoriser dans l’établissement de la
note finale les résultats ascendants, de manière à rendre compte de la capacité de
l’élève, non seulement à atteindre tel ou tel niveau, mais à progresser.
- D’expliciter les procédures de notation auprès des élèves et des familles, et de s’en
tenir à des modalités de calcul suffisamment simples.
Dans le contexte de la crise sanitaire, il est souhaitable qu’au moins deux exercices,
comportant les deux parties (interprétation et essai), aient été réalisés au terme de chacun
des deuxième et troisième trimestre et évalués comme tels, impliquant à égalité les deux
disciplines : l’un, adossé à un texte littéraire ; l’autre, à un texte philosophique.
Les travaux sommatifs, du type « examen blanc », peuvent, s’ils apparaissent révélateurs du
niveau atteint, bénéficier d’un coefficient plus important. Toutefois et afin de prendre en
compte la diversité des compétences, ils ne peuvent à eux seuls représenter plus de 60% de
la note finalement attribuée.
Lorsque plusieurs groupes de la spécialité Humanités, Littérature et Philosophie coexistent
au sein d’un même établissement, les professeurs se concertent pour éviter des écarts de
notation injustifiés.
47
Langues, littératures et cultures étrangères et régionales
Contexte général
En raison de la crise sanitaire que traverse notre pays, des modifications ont été apportées à
la session 2021 du baccalauréat général et technologique, dont la suppression des épreuves
terminales des enseignements de spécialité.
En conséquence, c’est sur la base du seul contrôle continu, communément appelé les «
notes de bulletin », que sera calculée la note au baccalauréat en enseignement de spécialité
de langues, littératures et cultures étrangères et régionales (LLCER).
Depuis une quinzaine d’années et conformément au Code de l’éducation, les élèves sont
évalués en LV par compétence, dans chacune des activités langagières que sont la
compréhension de l’oral (CO), de l’écrit (CE) ainsi que l’expression orale (EO, en continu et
en interaction) et écrite (EE).
L’évaluation est positive, en ce sens qu’elle valorise les acquis, et « critériée » : adossée aux
niveaux de compétences du Cadre européen commun de référence pour les langues
(CECRL), elle s’appuie sur des critères explicites et des degrés de réussite permettant de
donner des indications aux élèves sur leur niveau de compétence.
Les programmes de langues précisent les niveaux visés du CECRL selon les cycles et les
classes, du niveau A (de découverte et de survie), au niveau B (avancé), puis au niveau C
(de maîtrise), orientent les connaissances culturelles à acquérir et soulignent le lien
indissociable entre langue et culture et entre connaissances et compétences. Ils ont valeur
de référence pour toutes les évaluations.
De nombreuses prestations peuvent être évaluées dans cet esprit : projets divers (individuels
ou collaboratifs, réalisés en classe ou à la maison), exposés, « devoirs sur table » (avec, le
cas échéant, un sujet commun pour différentes classes), etc.
Sur l’ensemble de l’année, les différentes activités langagières, écrites comme orales, sont
évaluées de manière équilibrée. Pour l’expression orale, si l’on peut s’appuyer sur tous les
outils numériques accessibles à ce jour, un entretien individuel réalisé dans chacune des
langues étudiées reste indispensable pour évaluer la capacité des élèves à réagir et interagir
dans les langues qu’ils apprennent.
Pour les « devoirs sur table » ou autres évaluations, à l’écrit comme à l’oral, les professeurs
ont à leur disposition les sujets de la Banque nationale de sujets (EC1, EC2 et EC3, pour
l’écrit comme pour l’oral) dont ils peuvent faire usage ou s’inspirer. Ils peuvent également
s’appuyer sur les grilles d’évaluation parues au BO spécial n°6 du 30 juillet 2020.
L’ensemble de ces prestations ainsi que les indices recueillis lors du travail en classe
fourniront aux professeurs les informations nécessaires à l’établissement d’un niveau de
compétence par activité langagière, tel qu’attendu dans le livret scolaire, indiquant ainsi à
48
chaque candidat s’il a atteint les niveaux visés définis dans les programmes selon le rang de
la langue.
Enseignement de spécialité *
Pour cet enseignement, il est recommandé de proposer entre autres des devoirs (par
exemple des devoirs « sur table ») de conception analogue à celle des sujets tels que prévus
initialement. On pourra valoriser particulièrement dans les moyennes ces travaux ou d’autres
qui s’en approchent et permettent d’évaluer les compétences selon les niveaux visés. On
veillera à éviter la simple restitution de cours magistraux, mais à privilégier chez les élèves
une démarche personnelle d’investigation, de mise en relation, de construction, d’expression
et de pratique de la langue. Un minimum de trois évaluations par trimestre ou semestre est
attendu.
On prendra soin de ne pas traiter l’exercice de traduction comme un exercice de version de
type universitaire. On s’attachera au contraire à ne pas dissocier traduction et
compréhension, à évaluer la traduction en lien avec la compréhension globale d’un texte
inséré ou non dans un dossier. Il importe également de ne pas accorder trop de poids à la
traduction ou à la transposition et de respecter le ratio prévu dans le cadrage de l’épreuve
entre exercice de synthèse d’un côté et exercice de traduction ou de transposition de l’autre.
Il est tout aussi essentiel d’évaluer les élèves à l’oral, selon la définition de l’épreuve ou sous
une forme qui s’en approche.
Les grilles d’évaluation parues au bulletin officiel , les sujets zéro figurant sur Eduscol ainsi
que les sujets qui déposés dans la banque nationale de sujets constituent des aides que les
professeurs peuvent utiliser autant que de besoin.
49
Littérature et langues et cultures de l'Antiquité (latin ou grec)
Dans le cadre de la session 2021 du baccalauréat et de l’annulation de la passation de
l’épreuve écrite de spécialité initialement programmée en mars 2021, deux formes
d’évaluation doivent être mises en œuvre.
La moyenne attribuée à l’élève tient compte équitablement de ces deux formes d’évaluation
et, au sein de chacune d’elles, des différentes activités menées. Un minimum de trois
évaluations par trimestre ou semestre est attendu.
50
Mathématiques
Évaluation en mathématiques
Une situation d’évaluation peut donner lieu à une note chiffrée, ou à une appréciation non
chiffrée qui apporte des indications sur le niveau de maîtrise des capacités en jeu et des six
grandes compétences mathématiques.
De façon générale, les élèves sont évalués au regard des capacités attendues et selon des
modes variés, en fonction des objectifs poursuivis : devoirs surveillés avec ou sans
calculatrice, devoirs en temps libre, rédaction de travaux de recherche individuels ou
collectifs, travaux pratiques pouvant s’appuyer sur des logiciels, exposé oral d’une solution.
Les exercices écrits en classe peuvent prendre plusieurs formes : questions flash, questions
intermédiaires, exercices à prise d’initiative.
Dans le contexte de la crise sanitaire, il peut y avoir des évaluations en présence ou à
distance.
Il convient de distinguer évaluation formative et évaluation sommative.
Évaluation formative
Évaluation sommative
L’évaluation sommative atteste d’un niveau de maîtrise des élèves et se situe en fin d’un
temps d’apprentissage. Pour les évaluations comptant au baccalauréat, il importe de
mesurer les niveaux de maîtrise uniquement sur les notions travaillées lors du cycle terminal
et de rester dans le cadre strict des attendus du programme. Ces évaluations portent sur la
partie du programme étudiée depuis le début de l’année scolaire. Elles prennent la forme de
devoirs sur table, parfois dans le cadre d’un baccalauréat blanc. Le barème et la notation
doivent prendre en compte le temps d’appropriation et le contexte de la crise sanitaire.
Le sujet libéré par la suppression des épreuves de mars a été conçu dans cet esprit et
constitue un repère quant au niveau de maîtrise attendu pour les élèves scolarisés en
terminale en 2020-2021. Il peut aussi être exploité pour l’évaluation de diverses façons,
comme épreuve de « baccalauréat blanc » ou, avec plus de souplesse, par extraction
d’exercices adaptés à la progression suivie.
Moyenne
51
fréquence qui risque de donner un temps disproportionné à l’évaluation. Ainsi, on peut
considérer qu’il est raisonnable de consacrer environ 10% du temps d’enseignement à des
travaux d’évaluation en classe diversifiés et de durées variées.
On peut recommander au moins deux évaluations sommatives par trimestre ou trois par
semestre, des évaluations formatives de toute nature. La moyenne trimestrielle ou
semestrielle est obtenue en prenant la moyenne pondérée de la « note sommative »
(moyenne des évaluations sommatives) avec le coefficient 2, et de la « note formative »
(synthèse des évaluations formatives) avec le coefficient 1.
52
Numérique et sciences informatiques
Évaluation en NSI : une évaluation équitable, diversifiée et juste
Une situation d’évaluation peut donner lieu à une note chiffrée ou à une appréciation non
chiffrée qui apporte des indications sur le niveau de maîtrise des capacités en jeu sur le
positionnement dans les six grandes compétences informatiques à savoir :
Évaluation formative
Évaluation sommative
L’évaluation sommative atteste d’un niveau de maîtrise des élèves et se situe en fin d’un temps
d’apprentissage. Pour les évaluations comptant au baccalauréat, il importe de mesurer les
niveaux de maîtrise uniquement sur les notions travaillées lors du cycle terminal et de rester
dans le cadre strict des attendus du programme. Ces évaluations portent sur la partie du
programme étudiée depuis le début de l’année scolaire. Elles prennent des formes diverses :
devoirs sur table, projets, travaux pratiques.
53
Moyenne
54
Physique-Chimie
À la suite des annonces ministérielles concernant les modalités de la session 2021 du
baccalauréat, les professeurs sont conduits à accorder une attention toute particulière à
l’évaluation de leurs élèves dans le cadre de la prise en compte du contrôle continu pour
l’examen du baccalauréat. L’objectif de ce document est de dégager les principes généraux
adaptés à l’enseignement de spécialité physique-chimie, en particulier concernant le volet
expérimental de la formation des élèves.
Le contrôle continu reflète de la façon la plus équitable possible les compétences et les
connaissances des élèves. Pour ce faire, un travail d’harmonisation des principes
d’évaluation au niveau de l’équipe disciplinaire et plus généralement au sein du conseil
pédagogique de l’établissement est indispensable. Il est, par ailleurs, nécessaire de disposer
d’un nombre suffisant d’éléments pour pouvoir procéder à une évaluation des élèves
transparente et sereine.
Le contexte sanitaire actuel impose dans bon nombre d’établissements des organisations
différentes qui alternent des périodes de formation en présentiel et à distance. Pendant les
moments où les élèves sont en présentiel, il est souhaitable de privilégier les activités
expérimentales, la consolidation des apprentissages en termes de connaissances et de
compétences et le développement des pratiques orales. Le professeur peut également
mettre à profit ces moments pour organiser des évaluations sommatives qui lui permettront
de mesurer les acquis des élèves dans le cadre de la prise en compte du contrôle continu
pour l’examen du baccalauréat. Il convient cependant de veiller à ce que ces évaluations
n’occupent pas une part trop importante du temps en présentiel, pour lequel les
apprentissages restent la priorité.
Pour cette raison, il est conseillé que ces évaluations sommatives soient courtes (entre 1h et
1h30 ; 3 évaluations par trimestre ou semestre), progressives, et conduites en présentiel à
l’issue de l’étude de chaque thématique, en s’assurant qu’un nombre suffisant d’activités
d’entraînement ont été réalisées en amont, en classe ou à la maison. Des évaluations
diagnostiques et formatives peuvent aussi être menées à distance ou en présentiel. Si un
devoir sur table, du type d’une épreuve longue de spécialité, peut être organisé (un par
trimestre ou deux par semestre), celui-ci doit garder un poids raisonnable par rapport aux
autres évaluations prises en compte dans la moyenne du trimestre ou du semestre. Si tous
les élèves ne sont pas tous évalués en même temps, il convient naturellement de leur
proposer des situations d’évaluation différentes, mais de même typologie en s’attachant à
leur assurer un égal traitement ; une évaluation par compétences est alors très pertinente.
Les typologies des situations d’évaluation doivent être variées et peuvent inclure, par
exemple, des QCM, des « questions ouvertes » ou toute autre forme de questionnement.
Parallèlement, les travaux proposés hors la classe ou lors des séances à distance peuvent
compléter, sans pour autant en constituer la part essentielle (au plus 30 % hors composante
expérimentale), l’évaluation des élèves dans le cadre du contrôle continu pris en compte
pour l’examen du baccalauréat. Ce peut être l’occasion de valoriser des productions orales –
lors de séances à distance ou en présentiel – concernant, par exemple, des éléments
introductifs ou conclusifs d’une séance, un exercice, un exposé, la synthèse de documents
écrits ou vidéo, un compte rendu d’activité expérimentale. L’important, dans ce cas, est de
55
ne pas rompre l’équité de traitement des élèves et de leur apporter, au besoin, un appui
adapté à leur situation personnelle dans le contexte local.
De manière générale, il est possible de s’inspirer, pour construire les situations d’évaluation,
des deux sujets initialement prévus pour les épreuves de la session 2021 du baccalauréat et
mis à la disposition des enseignants afin de bien identifier les objectifs visés dans le cadre
d’évaluation certificative de la session 2021 du baccalauréat.
56
Sciences de la vie et de la Terre
En sciences de la vie et de la Terre, l’évaluation des élèves est fondée sur la mesure de
l’acquisition des compétences définies dans les programmes du cycle terminal. La mise en
place du contrôle continu pour cette session du baccalauréat conduit à une attention
particulière sur les notes portées.
Il convient de distinguer les évaluations qui accompagnent les apprentissages de celles qui
mesurent ce que les élèves ont appris à la fin d’un cycle d’apprentissage.
• En fin d’apprentissage, les évaluations dont les notes ont une valeur certificative sont
données et détaillées par compétence. Elles se fondent sur les productions des élèves qui
peuvent être de nature variée : orales et/ou écrites et/ou expérimentales, individuelles et/ou
collectives, réalisées en classe et/ou hors la classe, ….
Les deux ensembles précédents constituent des indicateurs exploitables pour définir le
niveau atteint en fin de période d’évaluation par un élève. Il doit être associé à des
commentaires (pour l’élève et ses responsables légaux) par compétence évaluée pour aider
à la progression.
Pour être représentative, la moyenne doit :
- prendre en compte plusieurs situations d’évaluation et ne peut donc pas être posée à
partir d’une seule note ;
- porter sur des situations qui évaluent des compétences différentes du programme ou sur
des situations qui portent sur des parties de programme différentes ou sur des situations
mobilisant l’oral, l’écrit, les activités pratiques par exemple.
La mise en place de devoirs communs est recommandée : ils permettent aux enseignants de
travailler ensemble, de définir des objectifs communs et des exigences harmonisées. Ils
amènent les élèves à gérer leur travail sur une plage horaire longue, les aident à réviser un
57
ensemble plus large de notions et méthodes étudiées. Ils peuvent conduire à des corrections
croisées entre les professeurs.
Les évaluations peuvent porter sur l’ensemble du programme de terminale (et pas seulement
sur les parties des programmes définies pour l’épreuve écrite terminale qui aurait dû se
dérouler en mars).
La stratégie d’attribution des notes doit faire consensus au sein de l’équipe disciplinaire de
SVT afin de définir et surtout de rendre explicites pour les élèves et leurs responsables
légaux :
- les objectifs de formation poursuivis pendant la période et les évaluations qui y ont été
menées (parties traitées, compétences travaillées, compétences considérées acquises)
ces indications doivent apparaître sur le bulletin ;
- la nature et le nombre des travaux pris en compte. Il est souhaitable de tendre vers la
part relative des compétences évaluées à l’écrit et celles évaluées en ECE soit 75 % et
25 %, comme indiqué au point précédent ; il convient d’identifier dans le bulletin la note
correspondant à l’écrit et celle correspondant à la partie pratique ;
- la manière dont sont pris en compte les travaux conduits hors la classe et en particulier
les apprentissages qui y sont associés. Des évaluations doivent mesurer ces
apprentissages. Il est possible que des élèves travaillent certains points en classe alors
que d’autres les auront travaillés à distance. Dans cette situation, il est possible de
proposer la même évaluation sommative à tous si l’on s’est assuré de l’apprentissage par
les élèves des concepts et compétences associées ou bien de proposer des évaluations
différentes, portant sur des points différents, à condition toutefois qu’elles soient bien en
lien avec les niveaux ciblés par les programmes ;
- il est également conseillé aux équipes de référer les évaluations conduites aux
compétences qui sont mentionnées dans le LSL pour que ce dernier soit renseigné de
façon la plus pertinente et qu’il puisse ainsi éclairer les décisions prises pour la
délivrance du diplôme.
58
Sciences de l'ingénieur
Les évaluations tiennent compte du contexte particulier. Aussi, ces évaluations peuvent
s’appuyer sur des productions réalisées en présentiel, mais aussi, le cas échéant, celles
réalisées à distance.
Les élèves peuvent être évalués à partir de travaux personnels ou collectifs comme :
- des productions orales par exemple à l’occasion d’un exposé ou d’échanges avec le
professeur ;
- des productions écrites comme des devoirs ou des exercices demandés par le
professeur, mais aussi des documents produits de façon autonome à l’occasion d’une
présentation de projet ou des comptes rendus de séances de travaux pratiques ;
- des productions numériques comme des modèles ou des maquettes développées pour
proposer des solutions dans le cadre d’un projet de première ou terminale ;
- des productions matérielles dans le cadre de projet de première ou terminale.
Chaque élève sera évalué avec au minimum quatre notes par trimestre ou semestre, à partir
de productions d’au moins deux natures différentes telles qu’évoquées précédemment.
En classe terminale, au moins une note pour le deuxième trimestre et une note pour le
troisième ou deux pour le second semestre seront attribuées à partir d’un travail écrit qui
pourra s’inspirer au moins en partie du sujet d’épreuve de spécialité de terminale choisi
parmi ceux publiés sur la BNS.
Cette évaluation sera organisée, dans la mesure du possible, dans les conditions de
l’examen des épreuves terminales de spécialité, même s’il n’est pas imposé d’être dans des
modalités du type « baccalauréat blanc ». Les devoirs écrits proposés aux élèves pourront
reprendre tout ou partie des sujets proposés sur la BNS pour être adaptés en cas de besoin
aux choix et progressions pédagogiques réalisés par les équipes. Cette adaptation concerne
le choix des parties à traiter et le temps consacré à la rédaction du devoir sur table. Les
devoirs seront corrigés à partir des grilles d’évaluation nationale qui seront mises à
59
disposition des professeurs par le canal des IA IPR dans une démarche d’évaluation
sommative.
Pour le calcul des moyennes trimestrielles ou semestrielles, les notes attribuées aux devoirs
sur table à partir des propositions de sujets nationaux seront coefficientées par rapport aux
notes obtenues dans les autres productions des élèves au cours du trimestre. Dans le
résultat trimestriel ou semestriel, la moyenne des notes obtenues pour les devoirs sur table
aura le même poids que la moyenne des notes obtenues aux autres productions.
Le contrôle continu reflète de la façon la plus équitable possible les compétences et les
connaissances des élèves. Pour ce faire, un travail d’harmonisation des principes
d’évaluation au niveau de l’équipe disciplinaire et plus généralement au sein du conseil
pédagogique de l’établissement est indispensable en particulier pour les enseignements
faisant intervenir plusieurs disciplines. Il est, par ailleurs, nécessaire de disposer d’un
nombre suffisant d’éléments pour pouvoir procéder à une évaluation des élèves transparente
et sereine.
Le contexte sanitaire actuel impose dans bon nombre d’établissements des organisations
différentes qui alternent des périodes de formation en présentiel et à distance. Pendant les
moments où les élèves sont en présentiel, il est souhaitable de privilégier les activités
expérimentales, la consolidation des apprentissages en termes de connaissances et de
compétences et le développement des pratiques orales. Le professeur peut également
mettre à profit ces moments pour organiser des évaluations sommatives qui lui permettront
de mesurer les acquis des élèves dans le cadre de la prise en compte du contrôle continu
pour l’examen du baccalauréat. Il convient cependant de veiller à ce que ces évaluations
n’occupent pas une part trop importante du temps en présentiel, pour lequel les
apprentissages restent la priorité.
Pour cette raison, il est conseillé que ces évaluations sommatives soient courtes (environ
1h ; 3 évaluations par trimestre ou semestre), progressives, et conduites en présentiel à
l’issue de l’étude de chaque thématique, en s’assurant qu’un nombre suffisant d’activités
d’entraînement ont été réalisées en amont, en classe ou à la maison. Des évaluations
diagnostiques et formatives peuvent aussi être menées à distance ou en présentiel. Si tous
les élèves ne sont pas tous évalués en même temps, il convient naturellement de leur
proposer des situations d’évaluation différentes, mais de même typologie en s’attachant à
leur assurer un égal traitement ; une évaluation par compétences est alors très pertinente.
Les typologies des situations d’évaluation doivent être variées et peuvent inclure, par
exemple, des QCM, des « questions ouvertes » ou toute autre forme de questionnement.
Parallèlement, les travaux proposés hors la classe ou lors des séances à distance peuvent
compléter, sans pour autant en constituer la part essentielle (au plus 30 % hors composante
60
expérimentale), l’évaluation des élèves dans le cadre du contrôle continu pris en compte
pour l’examen du baccalauréat. Ceci peut être l’occasion de valoriser des productions orales
– lors de séances à distance ou en présentiel – concernant, par exemple, des éléments
introductifs ou conclusifs d’une séance, un exercice, un exposé, la synthèse de documents
écrits ou vidéo, un compte rendu d’activité expérimentale. L’important, dans ce cas, est de
ne pas rompre l’équité de traitement des élèves et de leur apporter, au besoin, un appui
adapté à leur situation personnelle dans le contexte local.
De manière générale, il est possible de s’inspirer, pour construire les situations d’évaluation,
des deux sujets initialement prévus pour les épreuves de la session 2021 du baccalauréat et
mis à la disposition des enseignants afin de bien identifier les objectifs visés dans le cadre
d’évaluation certificative de la session 2021 du baccalauréat.
L'enseignement de sciences physiques complète l’enseignement de spécialité sciences de
l’ingénieur : aussi est-il recommandé de pondérer dans l’évaluation finale les deux disciplines
par les poids initialement prévus dans la définition de l’épreuve écrite.
61
Sciences économiques et sociales
Trois principes doivent guider l’évaluation en Sciences économiques et sociales :
- Être au plus près des attendus de l'épreuve du baccalauréat (tels que recensés dans
le document « Présentation de l’épreuve finale, attentes et évaluation » en ligne sur le
portail Eduscol à l’adresse : https://eduscol.education.fr/1987/sujets-zero-et-specimens-
pour-le-baccalaureat-2021) et donc privilégier les évaluations en présentiel, de ce type,
soit sur la totalité d’une épreuve, soit sur une partie seulement (à partir de sujets
complets d’épreuves composées ou de dissertation), en leur attribuant un coefficient plus
élevé qu'aux autres évaluations ; dans l’idéal, les élèves devraient bénéficier de deux
devoirs de ce type par trimestre ou semestre. S’il n’a pas été possible ou n’est pas
possible d’organiser un nombre suffisant de devoirs surveillés du type de l’épreuve
terminale de spécialité du baccalauréat, il est recommandé de donner à faire aux élèves
des « devoirs maison » sur tout ou partie de sujets de ce type.
- Évaluer de façon positive et bienveillante, et valoriser tous les signes de progrès des
élèves.
De façon à asseoir l’objectivité certificative de l’évaluation, l’idée est donc que les
professeurs privilégient les devoirs du type de l’épreuve terminale de spécialité en leur
attribuant un coefficient plus élevé (et parmi ces devoirs un coefficient plus élevé aux devoirs
surveillés qu’aux « devoirs maison »), mais qu’ils tiennent compte, dans le calcul des
moyennes, de toutes les évaluations pour mesurer avec bienveillance le travail, les
acquisitions et les progrès des élèves.
À titre indicatif, les professeurs pourront par exemple opter pour la pondération suivante :
• Devoirs surveillés de type baccalauréat : coefficient 4
• Devoirs maison de type baccalauréat : coefficient 3
• Autres devoirs surveillés : coefficient 2
• Autres devoirs maison : coefficient 1
Les enseignants pourront adapter leurs attentes et donc leurs critères de notation de façon à
valoriser les progrès des élèves.
62