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Tizi-Ouzou
Faculté du génie de la construction
Département d’Architecture
Projet :
City du savoir … un centre de recherche – un centre culturel- à
Tizi-Ouzou.
Option :
Centralité et architecture contemporaine
Présenté par :
Mr.akli salim
Mr.nait laziz farid
Encadré par :
Mr Fernane.
Mme Baziz.
Farid nait
Dédicace :
SALIM
Sommaire
Introduction………………………………………………………………………………………………………….……p1-2
I-2 le centre……………………………………………………………………………………………………….…….….p4
Problématique…………………………………………………………………………………………………………....p17
II lecture synchronique.
II-1 approche typo morphologique……………………………………………………………………………….p33-41
Introduction
Problématique thématique
V-5 La programmation………………………………………………………………..…………………………..p72-76
V-6 Le programme………………………………………………………………..………………………………..p76-77
Introduction
Problématique formelle
Sommaire
Introduction
VII-2 la structure……………………………………………………………………………………….…………p85-86
VII-2-1 l’infrastructure………………………………………………………………………………………..p87
VII-2-2 la superstructure……………………………………………………………………………...………p88-89
Conclusion………..…………………………………………………93
Introduction Option
INTRODUCTION :
Selon l’échelle de la ville, ces mutations ont provoqué des étalements et des
fragmentations urbaines sur de vastes territoires. En parallèle, ces phénomènes
urbains contemporains sont accompagnés par des changements de définitions
conceptuels, passant du centre-ville à la centralité.
Ainsi, c’est pour rester dans le débat actuel sur les mutations que subissent et
subiront les établissements humains que nous avons ouvert notre option au sein de
notre département d’architecture de Tizi-Ouzou.
Notre option s’inscrit dans les nouvelles réflexions sur le concept de centralité,
ses aménagements et ses architectures contemporaines et leurs capacités à prendre
en charge les problématiques actuelles des villes.
Concernant nos cas d’études, nous avons choisit les sites suivants :
L’architecture est un art qui doit être contamine par la vie. On doit d’abord chercher les
empreintes d’un lieu, définir les contraintes qui stimule la création, assurer une continuité
entre l’ancien et le nouveau.
Il ne s’agit pas de faire le bâtiment qui manque, mais de défendre l’identité de lieu.
1
Chapitre introductif
Introduction
La ville s’étend, la ville triomphe. Mais de quelle ville s’agit-il ? Certainement pas de la ville
telle qu’elle a survécu jusqu’aux Trente glorieuses à peu près, c’est-à-dire la ville dont les
figures principales relevaient de l’unité formelle architecturale, de la densité, de la vie de
quartier ainsi que du centre-ville unique et puissamment attractif. Cette ville d’hier, qui
s’établissait également sur les figures issues des oppositions bien tranchées entre ville et
campagne, ville et nature, centre et périphérie, est en train de disparaître. Les villes évoluent
et ce n’est pas nouveau. Quand un type de ville se meurt, c’est que déjà un autre type de ville
s’épanoui. Ce sont ces nouvelles figures propres à la ville contemporaine qui prennent le
relais des anciennes figures de la ville d’hier sur le plan très concret des pratiques habitantes
quotidiennes.
La question du centre et de la centralité est ainsi inséparable aujourd’hui – alors que ce n’était
pas le cas hier - de la question plus globale du polycentrisme (la figure majeure et nouvelle de
la ville polycentrique) qui elle-même n’est pensable que dans le cadre encore plus large de
l’urbanisation contemporaine. Autrement dit, les caractéristiques principales qui sont celles
des centres et centralités aujourd’hui s’intègrent dans un ensemble de caractéristiques
urbaines spécifiquement contemporaines et ne peuvent être bien analysées et bien comprises
que si l’on embrasse sous un même regard l’ensemble des ces caractéristiques urbaines
contemporaines.
De se fait comment, dans le temps et dans l’espace, cet élément constitutif s’y figurer, et ce
concept s’y matérialiser ?
De quel type de "centralité", de quel "centre" parle-t-on ? S’agit-il d'une centralité urbanistique
ou géographique ? S’agit-il d'un "centre" économique ou politique ? 1
1
Yves Chalas, Professeur à l’Institut d’Urbanisme Université de Grenoble, Les cahiers du développement
urbain durable, 2010, Page 25.
2
Chapitre introductif
I-1 La ville :
La complexité du phénomène urbain engendre une difficulté sans borne pour définir la ville.
Pour cela nous situons notre points de vue sur des citations précisent. Une ville est un milieu
physique où se concentre une forte population humaine, et dont l'espace est aménagé pour
faciliter et concentrer ses activités : habitat, commerce, industrie, éducation, politique,
culture, etc. Les principes qui régissent la structure et l'organisation de la ville sont étudiés par
la sociologie urbaine, l'urbanisme ou encore l'économie urbaine
« La ville est non seulement un objet perçu et peut-être apprécié par des millions de gens,
de classe et de caractère très différents, mais elle est également le produit de nombreux
constructeurs qui sont constamment entrain d’en modifier la structure pour des raisons qui
leur sont propres. Tandis qu’elle peut rester stable dans ses grandes lignes pendant un certain
temps ». 2
2 Dictionnaire d’urbanisme.
3
Chapitre introductif
I-2 Le centre :
Les mutations majeures de l’organisation de l’espace économique semblent remettre en
question le concept de centralité et ses applications tout particulièrement à l’échelle de la
ville. L’étalement urbain fait émerger une centralité diffuse, multiple. La globalisation
recompose une analyse précise des termes « centre » et « centralité » et des phénomènes
qu’ils recouvrent permet de montrer que les schémas classiques, convenablement adaptés,
restent pertinents à l’échelle des villes, mais que de nouveaux schémas de centralité
apparaissent bien au niveau mondial, essentiellement sur une base réticulaire.
« Le centre est le milieu d’un espace, le point central doué de propriétés actives et
dynamiques, le point de convergence ou de rayonnement ou diverses activités sont
concentrées. Ces dernières variaient dans le temps suivant l’évolution économique,
techniques et les conditions politiques » 3
3 Dictionnaire d’urbanisme.
4 Jérôme Monnet, Institut universitaire de France, Département de Géographie, Les dimensions symboliques de
la centralité, page 401
4
Chapitre introductif
Fluidité:
C’est la facilité de circulation et transit des hommes et biens à travers le centre en un temps le
plus court possible.
animation- attraction:
C’est la capacité d’attirer biens et capitaux à travers l’organisation événementielle ou
permanente d’activité et fonctions qui assurent cette animation.
Flexibilité:
C’est la capacité du centre de répondre et de subir des transformations majeurs sur le tissu
par: de nouvelles fonctions a travers leurs équipement et l’organisation qu’elle engendre.une
capacité d’accueil et de gestion de l’environnement (congrès, festivals, jeux olympiques).
Imbrication:
Le centre en plus de sa capacité d’accompagnement de nouvelle dynamique, n’acquerra ce
caractère de centre qu’travers sa mémoire collective et donc par la stratification des différents
tissus ayant constitué la ville, façon d’assurer une continuité de développement urbaine et a
mieux envisager le développement futur du centre.
Le centre-ville est le cœur typique et historique de la ville. Il est également appelé hyper
centre dans les grandes agglomérations. C'est le lieu des
manifestations culturelles et sportives, des échanges et de la politique (au sens des polis
grecs). On y retrouve les lieux de culte, les places, les monuments, les restaurants, les hôtels,
l’hôtel de ville, les écoles, et les magasins de toutes sortes. Au fil du temps, les centres-villes
ont changé de rôle et de valeur.
5
Chapitre introductif
Un tel paradoxe s’explique par le fait que des centres, parfois très importants, apparaissent en
nombre dans la périphérie urbaine et, qu’en conséquence, ce sont les fonctions même de la
centralité qui se diffusent et se développent hors de la ville-centre traditionnelle. »5
"La propriété conférée à une ville d'offrir des biens et des services à une population
extérieure"
5
Yves Chalas, Professeur à l’Institut d’Urbanisme Université de Grenoble, Les cahiers du développement
urbain durable, 2010, Page 29.
6 Dictionnaire d’urbanisme.
6
Chapitre introductif
Le paradoxe de la centralité nous oblige en toute logique à penser la disjonction entre centre-ville et
centralité. Alors que dans la ville d’hier, y compris moderne, le centre-ville historique et géographique
était à lui seul toute la centralité ou presque et que se superposaient et se confondaient en conséquence
centre-ville est centralité, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Dans nos territorialités contemporaines, les
fonctions de centralité sont remplies par bien d’autres lieux et équipements que ceux que l’on trouve
traditionnellement dans les centres-villes anciens. Le périurbain est même devenu le terrain principal
de l’extension des fonctions de centralité. 7
7
Yves Chalas, Professeur à l’Institut d’Urbanisme Université de Grenoble, Les cahiers du développement
urbain durable, 2010, Pages 29-30.
7
Chapitre introductif
Quelles sont les fonctions sans lesquelles il ne peut y avoir de centralité possible ?
Une centralité, où qu’elle se situe, se doit d’abord d’être dotée d’une ou de plusieurs
activités, quelles qu’elles soient (travail, loisirs, consommation, culture ...), qui
attirent, soit par nécessité, soit par désir, des urbains de toute part, y compris de très
loin dans l’agglomération
le nombre de ces urbains ainsi attirés doit être suffisamment important pour pouvoir
engendrer une vie sociale
Le polycentrisme des territorialités contemporaines est constitué d’un ensemble très diversifié
de centralités :
Le deuxième type de centralité est représenté par les centres des bourgs et des
villages qui sont devenus pleinement urbains dans un système métropolitain.
Les centralités des ex-banlieues des premières couronnes autour des villes
centres constituent le troisième type de centralité.
centralités périphériques
8
Yves Chalas, Professeur à l’Institut d’Urbanisme Université de Grenoble, Les cahiers du développement
urbain durable, 2010, Pages 30-33.
8
Chapitre introductif
La centralité peut être interprétée comme un réseau de liaison du centre et de la périphérie qui
assure les communications et par conséquent leur dépendance.
a) L’antiquité:
b) En Egypte:
9 Extrait du Vocabulaire français de l'Art urbain, par Robert-Max Antoni, sur www.arturbain.fr
9
Chapitre introductif
c) Les grecs:
Le roi exerçait les pouvoir et célèbre les cultes sur l’acropole. Une ville Bass s’est constituée
au pied de l’acropole. Elle s’organise autour de l’agros qui matérialise la fonction et la
conscience politique de la communauté. C’est un centre rassemblant tous les édifices liés a la
vie commune.les activités économiques ne furent jamais une expression.
La ville romaine
I-6-2 Le centre divin-le centre marchand :
10
Chapitre introductif
a) La ville préindustrielle :
Le centre ville se distinguait par une trace géométrique souvent régulière et une occupation
maximale des parcelles. La grenade place du marché occupait le centre ville. C’est un lieu de
convergence des rues principales constituées de commerces et d’habitats. Durant cette période
plusieurs centres villes se sont créés près des voies navigables pour l’échange commercial.la
marchandise remplace les divinités de l’antiquité, le centre ville devenu un lieu de
communication et de concentration de différents types d’activités.
11
Chapitre introductif
b) La ville industrielle :
c) La ville contemporaine :
12
Chapitre introductif
Architecture, mouvement contemporain fondé sur la remise en cause des théories modernistes
et de l'emprise, durant un demi-siècle, du style international.
13
Chapitre introductif
b) Le dé constructivisme :
14
Chapitre introductif
Ecoquartier_vauban_freibourg
12Mémoire de magister, option architecture et développement durable, Mme Atek Amina, septembre
2012.
13Mémoire de magister, option architecture et développement durable, Mme Atek Amina, septembre
2012.
15
Chapitre introductif
e) Le style minimaliste :
L’architecture vernaculaire est le plus souvent définie comme une architecture employant des
matériaux, techniques de mise en œuvre, et des codes esthétiques avoisinant le site
d’implantation.
14Mémoire de magister, option architecture et développement durable, Mme Atek Amina, septembre
2012.
16
Lecture contextuelle : lecture diachronique
Introduction
« La ville est un espace constitué par l’adjonction de formes urbaines variées, qui traduisent
chacune la conception de la ville et de la vie en commun à une époque donnée. Chaque
grande idéologie politique a produit une forme urbaine originale. Cette forme intègre les
fonctions urbaines qui lui sont associées : l’habitat, les activités économiques, culturelles et de
loisirs, … . On parle alors de mixité fonctionnelle lorsque sont représentées dans un quartier
au moins deux de ces fonctions. »15
La ville de Tizi-Ouzou est une ville qui a connu plusieurs transformations. L’état actuel de la
ville est l’aboutissement d’un long processus de formation et de transformation apporté par les
différentes civilisations qui se sont succédé durant l’histoire.
Problématique
La ville de Tizi-Ouzou occupe une place stratégique dans la trame régionale, territoriale
et même nationale, alors comment cette ville influence le territoire ?
15 Analyse de la morphologie urbaine, agence d’études d’urbanisme de Caen Métropole, Mai 2008
17
Lecture contextuelle : lecture diachronique
18
Lecture contextuelle : lecture diachronique
19
Lecture contextuelle : lecture diachronique
Ces limites qui ne sont autres que des éléments de la trame à l’échelle supérieure (nationale).
Nous avons identifié (lecture du territoire), une première structure, à Savoir la trame
naturelle. Sur laquelle est venue se superposer une deuxième structure (trame des parcours).
20
Lecture contextuelle : lecture diachronique
Des parcours secondaires qui sont perpendiculaires aux parcours principaux, correspondant
généralement aux lignes de contre crête.
50 kilomètres
Coupe schématique à l’échelle du territoire régional
21
Lecture contextuelle : lecture diachronique
L’axe territorial Alger- Bougie (RN12) qui correspond à oued Tizi-Ouzou. Cet axe
porteur de croissance, assure l’articulation et la transition à grande échelle.
Un axe de dédoublement du 1er (boulevard Stiti …. Boulevard Krim belkacem) qui
était une limite de la ville. Avec le développement de cette dernière, il est devenu un
axe intérieur et porteur de
croissance.
Transversalement, ce périmètre
est traversé par des axes
d’articulation qui relient les
villages des deux monts à la
ville.
A travers cette approche territoriale, nous avons pu constater que la structure naturelle
composant le territoire à ses différentes échelles de lecture, est la première structure portante
de l’armature urbaine, de même on constate que la wilaya de Tizi-Ouzou occupe une position
centrale (concept de centralité), convergence de plusieurs flux de différentes wilayas du pays.
22
Lecture contextuelle : lecture diachronique
Formation de la « smala »
23
Lecture contextuelle : lecture diachronique
Formation du 1er tissu traditionnel « la Smala » / 1640-1855). Les limites du village étaient
bien distinctes:
Le mont Belloua au nord, l’oued Tizi-Ouzou au Sud, qui est devenu l’axe Alger – Bejaïa,
L’oued Hallouf à l’est et Chaâbet Sebt à l’ouest.
les turques avaient aussi remarqué la position stratégique du col des genêts, décidèrent d’y
construire un bordj vers 1720 pour le prélèvement des impôts et le paiement du droit de
passage; Pour se faire on l’articula avec l’axe Alger – Bejaïa au moyen de deux portes, à
savoir la porte d’Alger à l’Ouest et la porte de Bejaïa à l’Est.
L’étude du village nous détermine un maillage contenant des îlots et des voies ayant
différentes dimensions. Ainsi les voies sont hiérarchisées: Chemin reliant les villages: 8
mètres. Chemin d’accès au village: 5 mètres. La ruelle: 2 mètres. L’impasse: 1 mètre.
24
Lecture contextuelle : lecture diachronique
Il relie le village traditionnel au centre ville et aux villages avoisinants (exemple: Redjaouna).
Il occupe une position importante dans la trame urbaine.
Cet axe est ponctué par des équipements tels que: la mosquée EL- ATTIK, le lycée Fatma
N’Soummer qui renforce sa hiérarchie et confirme son rôle dans la trame urbaine. (Fig.4)
25
Lecture contextuelle : lecture diachronique
I-6-2-4 La ruelle :
C’est un espace encore plus commun, elle dessert plusieurs quartiers, elle est construite par
des parois continues. (Fig.6)
26
Lecture contextuelle : lecture diachronique
Cette place jouait un rôle très important dans le village traditionnel. Des réunions de la
Djemââ se tenaient prés de cette fontaine. Par la suite, elle a reçue un baraquement de scouts.
Actuellement, elle est occupée par un centre de santé. Il en reste que la fontaine qui a perdu
son ancien rôle social. (Fig.8)
Constat :
Malgré son apparence organique, son organisation spontanée, l’espace du village traditionnel
est fortement structuré et constitue un assemblage d’unités formant un tout homogène. Cette
structure est donc définie par une hiérarchie qui se définit elle aussi par le passage d’une unité
à une autre.
27
Lecture contextuelle : lecture diachronique
Le découpage parcellaire était perpendiculaire aux Oueds, et les limites entre les parcelles
étaient : soit des chemins préexistants soit des cours d’eaux.
28
Lecture contextuelle : lecture diachronique
Le génie militaire trace un plan en damier fortement structuré ordonné par deux axes
importants: l’axe Alger Bejaïa et l’axe Belloua, de leur intersection naîtra la place de l’église.
Les voies sont parallèles ou perpendiculaires aux faces de l’enceinte (boulevard périphérique).
Le premier noyau devient pôle de croissance et permet à cette dernière de s’effectuer vers le
Nord-est et cela en subissant une rotation de 90° puis vers l’Ouest en faisant une rotation de
22.5° épousant ainsi les contraintes topographiques.
Cette extension s’est faite sur les traces de la partie sud de la Smala, parallèlement, la
population refoulée fût recasée vers le côté Est du village en lui imposant un maillage de type
colonial.
L’axe Bejaïa- Alger devient une ligne de croissance; La porte d’Alger se transformant ainsi
d’une borne de croissance en un pôle de croissance ponctué par de grands équipement tels
que: La gare ferroviaire, l’agence postale ou encore l’hôtel de ville.
L’apparition des premiers H.L.M. la ville devient un ensemble de fragments en totale rupture
avec le tracé existant. L’apparition d’une nouvelle pratique de l’espace, celle de la barre qui
remplace celle de l’îlot.
30
Lecture contextuelle : lecture diachronique
Constat :
On constate que les français occupent le bordj turc pour des raisons de contrôle, ainsi le
développement de la ville par la construction des équipements, extension de la ville en
passant de l’ILOT à la barre, influence du modernisme.
Telles que :
La cite administrative
Les hôtels Lalla Khedidja et Belloua
Le stade de 1er Novembre
Les instituts ITE et ITHT
La cite psychiatrique d’Oued Aïssi
L’abattoir
Les gares ferroviaires
18 Revue algérienne d’anthropologie et des sciences sociales, mutations sociales et culturelles, 2011.
31
Lecture contextuelle : lecture diachronique
32
Lecture contextuelle: lecture synchronique
Notre étude se focalise sur la ville de Tizi-Ouzou d’une manière globale et sur la partie
délimitée ci-dessous d’une manière spécifique :
33
Lecture contextuelle: lecture synchronique
II Lecture synchronique :
La lecture synchronique s’est faite en s’appuyant sur trois approches : l’approche typo
morphologique, l’approche paysagère et l’approche structuraliste.
II-1-3 Le système
parcellaire :
a. Aspect typologique :
Notre site appartient au tissu
colonial, où le découpage
parcellaire est d’une forme
régulière et d’un tracé logique-en
damier-, issu du découpage de génie
militaire français.
b. Aspect géométrique :
L’existence d’un découpage
parcellaire en damier, induit à une
trame, apparence de limites, et crée
un espace homogène.
c. Aspect dimensionnel :
La présence d’un module de
composition induit des formes
géométriques proportionnelles,
dont chaque parcelle prend la
même forme et les mêmes
dimensions -ilot fermé de type
haussmannien-
Evolution du parcellaire Source : mémoire, Réhabilitation et
Restructuration d’Une Pièce Urbaine, année 2003
34
Lecture contextuelle: lecture synchronique
Constat : l’importance des flux traversant la ville, génère une relation entre le centre ville et
son environnement.
Notre zone d’étude est desservie principalement par l’avenue Abane Ramdane, boulevard
Haddadou Med Arezeki, rue Lamali Ahmed, rue Khoja Khaled, rue Abdenouri Said.
a. Avenue Abane
Ramdane :
Sa localisation :
Elle relie deux moments forts, la
place Babouche Saïd et le
carrefour de la gendarmerie,
passant par l’actuelle place de la
mosquée.
35
Lecture contextuelle: lecture synchronique
Ses dimensions :
C’est un boulevard qui fait 16m de largeur, délimite par des parois continue avec un gabarit
qui dépasse parfois R+3 dont RDC est affecte au commerce qui a engendre un flux important.
36
Lecture contextuelle: lecture synchronique
La rue d’Abdenouri Said qui relie la rue Khodja Khaled a la rue des frères Ouamrane,
marquée par un flux mécanique important, celui du transport universitaire mal géré.
37
Lecture contextuelle: lecture synchronique
Le tissu colonial
Les barres
Lotissements
Bâti ponctuelle
Bâti linaire
Bordj turc
Source : PDAU
b. Dans le tissu colonial :
L’occupation de la parcelle est par le bâti péricentral ou périmétrale avec l'affectation du RDC à
l'urbain (commerce).
Source : PDAU
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Lecture contextuelle: lecture synchronique
Gabarit :
On remarque au niveau de la façade une rythmique dans le gabarit aussi entre le plain et le
vide.
c. La barre :
Cette typologie se situe dans la deuxième
forme urbaine coloniale (zoning) les
immeubles constituent des ensembles
monofonctionnels (habitation ou
équipement).leur implantation se fait
indépendamment de la voirie, ce qui prive
ainsi la rue de ses parois verticales.
Cite les genets
Gabarit: Varie entre R+4 et R+10.
Source: photo prise sur place
d. Lotissement :
Cette opération constitue une tentative de
retour au sol, une nouvelle typologie qui s'est
développé à la périphérie du centre mais ce
retour est incomplet car ces lotissements n'ont
pas pu assurer une continuité dans la ville.
Lotissement Avenue Amirouche
Bâti linéaire :
Ce type se trouve dans les nouvelles constructions (la coopérative alignée par rapport aux voies
pour des raisons commerciales et de services, pour une meilleure occupation de l’espace).
39
Lecture contextuelle: lecture synchronique
Le bâti ponctuel :
Un grand pourcentage des parcelles de notre site n’est pas occupé totalement, sur la partie
sud, (les espaces perdus qui sont devenus après de parking ou des espaces non aménagés).le
gabarit du bâti dans toutes les cités est de R+4 ou R+5.
Constat :
Dans le tissu colonial, l’îlot structure la rue (espace extraverti) par son occupation et
détermine ainsi l’espace introverti (cour ou jardin). Le bâti est linéaire tout au long des voies,
d’où la lecture du parcellaire à travers la façade.
40
Lecture contextuelle: lecture synchronique
Synthèse :
l’analyse a révélée existence d’équipements nécessaires pour la population (sanitaire,
d’éducation, et culturelles) à l’échelle de la commune.
D’après cette analyse, nous pouvons dire que le tissu de Tizi-Ouzou se caractérise par
des gabarits plus au moins hétérogènes (R+2.R+3, R+6, R+10…).
41
Lecture contextuelle: lecture synchronique
42
Lecture contextuelle: lecture synchronique
Elle est parallèle a l'avenue ABANE RAMDHANE, c'est un axe qui fait 12m de largeur délimité
par des cités résidentielles de gabarit qui va jusqu'à R+8, et par la friche militaire.
Boulevard Haddadou
Coupe schématique sur le
• La rue Khodja Khaled : boulevard Haddadou
Cette rue a un flux très chargé; elle relie le centre-ville et la Nouvelle Ville.
C'est une rue qui fait 12m de largeur délimitée par des parois continues avec un gabarit qui
dépasse parfois R+6 dont RDC est affecté au commerce qui a engendre un flux important.
43
Lecture contextuelle: lecture synchronique
d. Les nœuds :
Les nœuds sont des points, les lieux stratégiques d’une ville pénétrable par un observateur, ce
sont des points de jonctions, endroit ou on change de système de transport, croisement ou
points de convergence de voies.
44
Lecture contextuelle: lecture synchronique
Constat
45
Lecture contextuelle: lecture synchronique
• NŒUD DE 20 AVRIL:
46
Lecture contextuelle: lecture synchronique
e. Espace publico-collectif :
• Les places :
Définition :
La place est une figure d’articulation qui tire sa valeur des voies qui la desserve et dont la qualité
dépend de la forme construite (paroi) et de l’organisation de l’espace (activité).
47
Lecture contextuelle: lecture synchronique
48
Lecture contextuelle: lecture synchronique
49
Lecture contextuelle: lecture synchronique
Synthèse :
L’image de la ville et son environnement seront l’objet de cette approche, la perméabilité, la
fluidité et l’imagibilité sont les concepts clés de cette intervention, intégration des séquences
végétales, de percées visuelles, marquage des repères et l’animation des parcours sont les
grandes actions de cette démarche.
50
Lecture contextuelle: lecture synchronique
Conclusion :
Apres l’analyse de la ville de Tizi-Ouzou avec les différentes approches on a pus déduire les
potentialités et les carences de la ville :
Potentialités et carences :
Sur le plan typo morphologique :
Les carences :
disparition de la production symbolique et de la signification, disparition des limites
par la disparition du parcellaire, disparition de l’intérieur et de l’extérieur.
Les carences :
Rupture d’échelle, rupture des fonctions, rupture entre ville et architecture.
51
Lecture contextuelle: lecture synchronique
Les carences :
Un manque flagrant de bâtiments repères.
Ajoutant à cela :
Problématique :
52
Lecture contextuelle: lecture synchronique
Les hypothèses :
L’utilisation des moyens de transport en commun incitent les piétons à vivre leur
ville d’une manière plus fluide.
Les objectifs :
53
Lecture contextuelle: lecture synchronique
L’intervention sur la structure viaire se résume dans la hiérarchisation des degrés des voies
selon leurs importances,
Articulation entre les déférentes entités avec des espaces d’accompagnement a caractère
attractifs.
54
Proposition urbaine
1. Renforcer la centralité de la vile en liant les deux entités (ancien tissu et la nouvelle
ville), cela a partir d’un moment crucial : celui du Bordj Turc.
2. Afin de redéfinir la structure de la ville a l’échelle humaine (relation ville être humain,
on a opté pour les interventions suivantes :
55
Proposition urbaine
Station Boukhalfa
Station Timizar
Loughvar
Station Béni-Douala
Station Bouhinoune
Actions majeures à l’échelle de la ville
Constat : C’est différentes actions vont permettre à l’être humain de renouer avec sa ville,
et aussi permettre de vivre la ville et non pas la subir.
56
Proposition urbaine
3
Action sur le tissu colonial Centre d’affaires
Parc urbain
4 Centre commercial
57
Proposition urbaine
1 La première action :
2 La deuxième action :
La mise en évidence des différents nœuds principaux de notre périmètre d’intervention par
des stèles ou des symboles afin de valoriser les grands axes de circulation et créer des
éléments de repères pour la ville.
3 La troisième action :
Extension du jardin de l’ancienne ville par une coulée verte qui donnera naissance a un parc
urbain qui occupera le col des genets (poumon de la ville). Ce dernier sera un moment
culminant de la ville.
4 La quatrième action :
Renforcement de la centralité du col des genets par deux axes porteurs de croissance en les
revalorisant :
58
Proposition urbaine
La liaison se ferra par un équipement à vocation culturelle intégré dans le parc urbain.
Constat :
Cette tri fonctionnalité (trois équipement projetés) qui assurent la liaison entre l’ancienne et la
nouvelle ville fait rappel a l’ordre d’aménagement spatial classique (français : jardin, église et
équipement).
59
Genèse de la formation du parc urbain
Les espaces verts sont des éléments fondateurs de l’identité d’une ville. En plus d’une
fonction urbanistique, dans le sens où ils jouent un rôle aérant et structurant au sein du tissu
urbain, ils répondent également à la « demande de plus en plus forte de nature en ville ».
Les parcs urbains répondent plus particulièrement à cette demande de la part des usagers. De
par leur localisation au cœur des villes, ils se placent au centre des activités générées par cette
vie urbaine
Les parcs urbains sont des espaces qui peuvent créer une centralité au sein d’une ville de part
leur position centrale et aussi leur caractère attractif.
La ville de Tizi-Ouzou, souffre d’un manque d’espaces verts, de détente, et de loisirs.
Le col des Genet,-centre géodésique da la ville de tizi-ouzou- chargé d’un potentiel historique,
patrimonial et naturel, présente un site adéquat pour la projection d’un parc urbain qui
constituera un poumon pour la ville, qui générera a son tour une centralité qui remettra en
valeur la centralité historique existante.
Un parc est une zone délimitée d'un territoire, maintenu dans son état naturel (dans un but
de conservation de la nature) ou semi-naturel et paysager (dans un but de loisirs).
60
Genèse de la formation du parc urbain
IV-4 La formation du parc : les étapes de formation du parc sont les suivantes :
1er étape : le bordj est l’élément prépondérant du site, trois percées sont crées a partir de ce
bordj : la première constitue la continuité du square vers le bordj, la deuxième est la percée
visuelle qui relie le bordj et le muse des moudjahidin de Tizi-Ouzou, et la dernière constitue la
relation entre le bordj et Hasnaoua.
Ce tracé à donner naissance a quatre grandes parties qui seront aménagées de manière
différentes.
61
Genèse de la formation du parc urbain
Le square
Le musé
Le bordj
62
Genèse de la formation du parc urbain
Le square
Le bordj
Le bordj Le square
63
Genèse de la formation du parc urbain
Le parcours depuis le bordj vers Hasnaoua est consacré à la culture de la région kabyle. Un
parcours est aménagé pour la découverte des variantes florales kabyle, ce parcours est
agrémenté pas par des séquences d’arrêts qui constituent des placettes pour la détente, le loisir
et la consommation, un lac artificiel est aussi projeté dans cette partie.
64
Genèse de la formation du parc urbain
5em étape : le projet : quatrième partie du parc est consacrée pour abrité un projet a
caractère central (centre de recherche pour le développement durable et un institut régional
pour la culture kabyle) qui sera parfaitement insérer dans le parc.
65
Genèse de la formation du parc urbain
Constat : un parking sous terrain a été prévu pour prendre en charge les usagés, et éviter
la circulation mécanique dans le parc.
66
Lecture thématique
Problématique thématique :
Afin d’affirmer la vocation intellectuelle et estudiantine de la ville de Tizi-Ouzou, et dans le
but de renforcer la recherche scientifique tout en s’intégrant dans une ère contemporaine, celle
du développement durable :
Quel sera le thème le plus adéquat pour rependre aux exigences citées auparavant ?
Introduction:
Cette partie comprendra toute la recherche bibliographique relative au thème d’étude (science
et recherche), aussi bien celle concernant des analyses et études de cas que celle se rapportant
à des projets d’architecture.
Le Centre de Recherche est une institution professionnelle qui a pour objectif de développer
les connaissances théoriques acquises et de fédérer la recherche dans le domaine des sciences.
Il a pour ambition de constituer un pôle de référence national et international dans un
domaine.
Depuis une dizaine d’années, la recherche dans le domaine de l’environnement s’est organisée
autour de quatre grandes problématiques :
les changements planétaires (effet de serre, évolution climatique, biodiversité),
la dynamique et la gestion des ressources naturelles (eau, sol, sous-sol, ressources
génétiques),
le cadre de vie, les relations environnement-santé,
Les innovations technologiques, l’énergie.
Le Centre de recherche dans les énergies renouvelables est un espace qui s’engage à la
promotion des énergies renouvelables et de l’efficience énergétique. Il s’intéresse notamment
à l’amélioration du cadre réglementaire. Il vise à développer et vulgariser des politiques
favorables à l’énergie renouvelable et l’efficience énergétique, qui à leurs tours soutiendront
la croissance de l’industrie régionale dans ce domaine.
67
Lecture thématique
Efficacité énergétique:
Isolation de la toiture et des façades
Vitrage à faible émissivité avec
protection solaire
Eclairage à haut rendement
Ventilation mécanique efficace
Efficacité énergétique
Energies renouvelables
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Lecture thématique
Présentation:
L’OCAS (Onderzoeks Centrum voor Anwending van Stall) est un centre de recherche
des applications de la sidérurgie qui se trouve à l’intersection d’une autoroute et d’une
route qui longe également les bâtiments de la Sidmar, une entreprise travaillant dans le
même secteur.
Le complexe abrite des bureaux, des laboratoires et des ateliers d’essai .La plus grande
flexibilité spatiale était requise afin de pouvoir apporter de nouveaux équipements
techniques sans gêner le travail en cours .Il se situe à l’intérieur d’un talus circulaire
de 180m de diamètre
Programme:
Bureaux, laboratoires, ateliers d’essai et parking, Surface : 9000 m²
69
Lecture thématique
Organisation spatiale:
On accède à toutes les dépendances par une tour située au centre exact de la circonférence.
Les différentes fonctions se repartissent sur deux axes orthogonaux.
Les laboratoires occupent le premier étage d’une structure en pont de 162m de long sur
19.5m de large .Perpendiculairement , on trouve les deux grands ateliers d’expérimentation
dont la couverture parabolique permet une ouverture de 42m sur 16.5m de haut .Pour
l’acheminement du matériel lourd ,une route passant à travers le talus ,permet d’accéder
directement aux ateliers.
70
Lecture thématique
Organisation spatiale
Présentation
Ces laboratoires chimiques
se trouvent à Venafro, une
bourgade du sud de l’Italie
dans une grande vallée
entourée de collines, de
champs et de constructions
traditionnelles.
71
Lecture thématique
Principe de composition :
Dès les premières esquisses, les deux architectes ont
pensé à une couverture formant un seul volume ,
une sorte de tente ovoïde de 85x32 m ,haute de 15
m, est supporté par des arcs transversaux et des
câbles longitudinaux .Cette structure se situe au
centre d’un bassin également ovale ,précieux non
seulement pour ses qualités esthétiques mais aussi
parce qu’il sert de régulateur thermique aux
installations du laboratoire.
Vue extérieur sur le projet
Organisation spatiale
À l’intérieur, se déroulent à la fois des recherches
nécessitant des machines lourdes et d’autres
requérant des expériences délicate
Le vélum de couverture abrite les machines et une
seconde structure de deux étages, occupée par les
bureaux et les services à laquelle on accède par un
réseau de passerelles.
L’ensemble des projets analysés nous ont permis de tirer des enseignements de base qui
constitueront nos premières références qui seront applicable dans notre projet architectural .ils
sont résumés comme suit :
1-Originalité des formes architecturales
2-Les entités constitutives sont bien distinctes et flexibles
3-Composition avec les contextes naturels et topographiques du site.
4-Fluidité et continuité spatiale, de circulation et d’usage
72
Lecture thématique
V-5 La programmation
La démarche programmatrice est une phase importante dans l’élaboration d’un projet car elle
servira de base pour notre projection avec une plus grande maitrise de la qualité des espaces
ainsi que leurs agencements
Cette partie consiste à présenter le programme élaboré avec toutes les exigences et
recommandations.
Le projet architectural peut être considéré comme la concrétisation d’un programme établi qui
répond à des exigences d'ordre qualitatif et quantitatif.
Programme qualitatif :
En référence aux objectifs arrêtés au préalable et dans le souci de les concrétiser, nous avons
mis au point quatre grandes fonctions:
Fonction accueil
Fonction logistique (gestion administrative et technique)
Fonction recherche
Fonction repos et détente
• Fonction accueil:
73
Lecture thématique
• Fonction logistique :
Dans le but de veiller au bon fonctionnement de l‘équipement, la fonction logistique
englobera :
• Un service administratif de l'équipement.
• Espace administration:
Espace où se concentrent les services
chargés de veiller au bon fonctionnement
du centre. L’administration ne devra pas
être en relation directe avec les espaces
fréquentés par les usagers et les
utilisateurs .Elle disposera d’un accès en
retrait.
• Fonction recherche :
C'est la fonction qui prime dans notre équipement. Elle se fera sur trois étapes recherche,
production, et utilisation. Elle comprendra:
74
Lecture thématique
• Bibliothèque:
Est un espace majeur dans ce type d'équipements car
il apporte au public l'accompagnement théorique et
le fond documentaire et livres dont ils auront besoin
les recherches scientifiques.
Bibliothèque
• Auditorium
Espace le plus important de cette entité car c'est le
lieu où se déroulera l'ensemble des activités de
représentation, de projection et conférences qui
caractérisent le programme thématique de cette
entité. Sa conception devra, obligatoirement, tenir
compte de dispositions réglementaires concernant
cette typologie d'espaces. L'auditorium se compose
de différents espaces : -La salle, -La scène et l'arrière
scène, -Les loges, -Le dépôt, -Les sas d'entrées, -La
salle de projection et la régie son et lumière. Auditorium
• Fonction repos et détente : elle comprendra :
75
Lecture thématique
• Restaurant et cafétéria
Pour tous projets de telle vocation il est nécessaire
d’injecter la fonction de la restauration, qui est un
espace d’ambiance et d’échange. Ils marqueront un
moment d’arrêt et de repos pour les usagers dans
leur parcours de travail. Ils créeront des lieux de
rencontre informels entre les chercheurs. Restauran
t
• Places et espaces verts :
V-6 Le programme :
Fonction accueil :
Hall 200m²
Accueil 50m²
Aire d’exposition 400m²
Fonction recherche :
Connaissance et savoir :
Bibliothèque 500m²
Auditorium 400m²
Salle de conférence 280m²
76
Lecture thématique
Animation et détente :
Annexe :
La tour administrative
77
Lecture architecturale
Introduction
La conception en architecture présente des caractéristiques spécifiques ; tangibles ou/et
intangibles ; Tangibles à savoir la géométrie et les référents, intangibles dont le symbolisme et
la métaphore.
« Les concepts sont liée par l’analogie. Il n’y a pas de façon de décider a priori si une
analogie est bonne ou mauvaise, car à un certain niveau tout est connecté à tout le
reste »27
La problématique formelle :
En s’appuyant sur les concepts lies au contexte et au thème, quelle démarche conceptuelle
peut-on entreprendre afin de créer une unité cohérente qui reprendra aux exigences à la fois
contextuelles, thématiques e contemporaines ?
Comment traiter deux thématiques déférentes et avoir un ensemble homogène et rationnel ?
La démarche conceptuelle de notre projet s’appuie sur les deux canaux : tangible et intangible,
et l’élaboration du schéma de principes du projet a pris en considération, le contexte, la
thématique, et l’appropriation de la relation projet-nature.
La centralité est définie comme étant à la fois l’élément d’articulation, il se présente dans
notre projet comme l’élément important autour de quel s’organise les entités du projet.
Perméabilité :
S’apparus dans la facilité d’y accéder, au projet, déférentes possibilités d’accès, relation ville-
équipement.
Intégration :
Un des principes major du projet, celui de l’intégration au site sans autant faire un impacte
remarquable sur le site.
Articulation :
L’articulation entre les éléments accentue l’harmonie entre les parties, et permet la relation
entre les différents composants du projet.
27
Rem Koolhaas.
78
Lecture architecturale
Parcours paysager :
Assure la relation externe avec le parc et l’environnement immédiat, et entre les déférentes
entités du projet.
Architecture nature :
Le projet se compose de trois entités; une entité pédagogique, entité de recherche et celle de
l’administration. Et la hiérarchisation des espaces du public au privé.
Continuité :
Se manifeste dans les relations étroites entre les espaces, dont la suite logique est primordiale.
Balade et découverte :
Se définit comme étant une succession de séquence d’ambiance, et variée les sensations, par
des dégagements, des rampe, des mezzanines,…
Se concept d’optique sera matérialisé par des parois aussi transparentes, afin d’ouvrir le projet
le maximum vers son environnement, qui permettre une communication vive.
Image mentale
79
Lecture architecturale
Etape 2 : Axialité
Etape 3 : Fragmentation
80
Lecture architecturale
L’organicité et l’intégration :
de l’assiette.
Mouvement de la tour :
81
Lecture architecturale
Le choix de la parcelle :
Accessibilité :
Accès à l’équipement
Composantes
82
Lecture architecturale
Des lignes ondulées, créant une ondulation qui rappel la topographie de la région, sont
à l’ origine des façades de notre projet.
La façade principale,
Est le résultat des formes cartésiennes –géométriques (les fenêtres en longueurs-, et les
formes organiques harmonieuse. Le développement de la façade, des fenêtres en longueurs
vers la façade ondulé en forme de vague, reflète nos objectifs du projet, à savoir le passage de
l’image incohérente de l’architecture de la ville de Tizi-Ouzou, vers un style plus cohérant et
plus harmonieux
Des lignes horizontales pour affirmer l'horizontalité déjà choisie pour le projet.
Elle sera une façade ventilée, pour répondre aux exigences du confort.
83
Lecture architecturale
Constat :
84
Approche constructive
Introduction :
L'ossature, constituée en pierre, brique, béton, métal ou bois. C'est le support rigide en gros-
œuvre, ce sont les éléments de l'ouvrage qui assurent la stabilité. Et cette structure est
réceptrice du remplissage en parois pour constituer l'abri. La partie située au-dessus du sol est
la superstructure, la partie enterrée dans le sol est l'infrastructure. Cette structure constitue
l’appui de la construction, celle qui reçoit les charges.
« En l’espèce, l’acier qui est à la fois léger résistant et ductile, est indéniablement,
extrêmement efficace… »
La structure métallique permet de répondre parfaitement à nos soucis de :
VII-2 La structure :
L’une des phases la plus déterminante dans un projet de construction est celle de la
conception et de la modélisation d’une structure, celle ci doit être traitée dans les premières
lignes d’étude du projet.
L'ossature de notre projet est formée d’une structure métallique (poteaux. poutres) et
des planchés mixtes collaborant (béton – acier).
85
Approche constructive
Poteaux
Eléments de chainage (poutres)
VII-2-1 L’infrastructure :
Les fondations : Les éléments de fondations ont pour objet de transmettre au sol, les efforts
apportés par les éléments de la structure (poteaux, murs, voiles …). Cette transmission peut
être directe (cas des fondations superficielles), ou être assurée par l’intermédiaire d’autres
organes (cas des semelles sur pieux).
Dans notre cas :
87
Approche constructive
VII-2-2 La superstructure :
La superstructure du projet sera composée de poteaux, un noyau central pour la tour, poutres
et planchers :
Les poteaux tubulaires
métalliques : Le choix s’est porté sur ce
type de poteaux, essentiellement pour
leurs bonnes performances au
flambement. Adoptés pour l’ensemble
des espaces consacrés à la fonction
d’exposition. Ce type de poteau est celui
qui répond le mieux aux exigences
spatiales et esthétiques inhérents à cette
catégorie d’espaces. Ces poteaux
tubulaires métalliques auront un
diamètre extérieur de 30cm. Poteau tubulaire et mode d’assemblage
Les poutres
En raison de la grande portée utilisée dans note projet et pour permettre le passage
d’installations techniques, tout en allégeant notre structure au maximum, notre choix s’est
porté sur les poutres alvéolaires. Poutre laminée à chaud dont l’âme est découpée selon une
ligne polygonale ou circulaire.
88
Approche constructive
La fixation se fera avec des boulons et des cornières en acier de haute résistance ou par
soudage.
Plancher collaborant
Diminution de la flèche.
Les bacs en aciers assurent un
coffrage efficace et étanche.
La facilité et la rapidité de sa
mise en œuvre.
Sa capacité à s’étendre à des
grandes portées.
Sa légèreté. Plancher collaborant
89
Approche constructive
La figure ci-dessous regroupe les trois éléments dont se compose la superstructure à savoir :
les poteaux, les poutres alvéolaires et les planchers collaborant et leurs assemblages.
Pierre agrafée :
• L’esthétique.
Façades Ventilées
Appelé aussi vêture ou bardage rapporté, c’est un mode constructif formé d’une structure
intérieure revêtue d’une peau extérieure de protection. Cette peau protège la structure contre
les éléments avec la mise en œuvre de l’isolant par la face externe de structure.
Au cours de la mise en œuvre, un vide (lame d’air) est laissé préférablement entre les lames et
le mur afin de permettre une certaine aération.
91
Approche constructive
Mur composite:
C’est des panneaux préfabriqués, de dimensions variables, ils sont composés de deux plaques
séparées par un isolant. Le tout est rigidifie par une structure de résistance
Pour les bureaux de la tour on utilisera des cloisons vitrées, et des panneaux à double peau de
Placoplatre, sont prévus à l’intérieur des espaces.
Ce sont des panneaux « sandwich », composés d'un cœur de plâtre et deux feuilles de carton
collées sur chaque face, ils présentant de nombreux avantages :
ermique et phonique.
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Conclusion
À travers notre travail, tout en essayant de concilier les différents paramètres rentrant dans
la conception architecturale, nous avons recherché la meilleure approche qui nous permettait
d'atteindre les objectifs de base qui ont présidé à notre choix d'option et du thème étudié.
Par ce projet, en effet, il s'agissait de répondre, non seulement à la problématique de
l’option mais aussi, aux besoins importants dans le domaine des énergies renouvelables. Cette
approche n'a pas manqué de poser des difficultés.
Au-delà de ces considérations, il ne fallait pas perdre de vue que notre cité projetée est un
moyen de promouvoir la recherche dans les énergies renouvelables. Il s'agit d'une œuvre qui
doit répondre aux besoins d'aujourd'hui et d’assurer le passage vers d’autres ressources
énergétiques que celles du fossiles, tout en offrant les possibilités de son adaptation dans
l'avenir.
Construire aujourd'hui signifie pour nous, préparer le futur et dépasser les contraintes
pour en faire des atouts.
93
Bibliographie
Dictionnaire d’urbanisme.