Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1. • L'entendement est disowoif, et prend a.insi pour ENTITÉ, L. scol. Entitas; D. A. We-
point de départ des prémisses et des hypothèses, qui ne senheit ; B. et C. Entitüt, quelquefois
,ont pu elles-mêmes oownises à la réflexion, tandis que
la Raison sa.isit dans un seul aote immédiat un syotàme Se~ndes ; E. Entity ; I. Entità.
intégral qui comprend à l& fois les prémisses et l'inf&- A. Dans la doctrine réaliste, ce qui
rence, en aorte qu'elle a une validité complète ou inoon-
ditionnelJe. • constitue l'essence et l'unité d'un genre.
Sur Enthymème. - La liaison des deux sens paraît être celle-ci : dans beaucoup
de cas (non dans tous) l'enthymème aristotélicien (simple • considération », de
l:v6uµ.éoµcn) se trouvait être exprimé d'une façon elliptique, le fait de l'énoncer
d'une façon complète en faisant ressortir l'invalidité formelle. Avec la tendance
à traiter la logique d'une façon purement formelle, ce caractère en vint à être
regardé comme l'essentiel de l'enthymème, qui était, au contraire, pour Aristote,
son caractère • rhétorique • (voir Sec. Anal., II, 1) ; et l'on inventa alors, pour
justifier ce sens, la fausse étymologie l:v 6uµ<j> (une prémisse gardée dans l'esprit).
La note de PAcIUS aux Prem. Anal,. II, 27, dans Commentarius Analyticus in
Aristotelis Organum, 1605, rend compte très complètement des significations de ce
mot, y compris le sens particulier de Cicéron et de Quintilien, qui diffère à la
fois de celui d'Aristote et de celui des modernes. (C. Webb.) - Remarquer
cependant dans le texte cité d'ARISTOTE : • 'Et\v µ.èv ol5v iJ µlot ~Oii 1tp6fflau;
cniµc!ov y(ve:-rot1 µ6vov, IŒV 8l Xotl iJ hépot 1tpoa),:11cp&;i, aulloy1aµ6t; • (70•5), qui
semble bien l'amorce du sens scolastique. (A. L.)
Voir l'exposé des différents sens du mot dans QuINTILIEN, Institution oratoire,
livre V, ch. X, § 1. (C. Ranzoll.) - Quintilien reconnait trois sens auxquels
se prend enthymema: 1° ce qu'on a dans l'esprit; le mot en ce sens, n'a rien de
technique ; 2° une affirmation appuyée de la raison qui la justifie (• sententia,
cum ratione •) ; 3° un argument non rigoureux, tiré soit des conséquences, soit des