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rôle fondamental dans l’économie des pays. De ce fait, l’analyse du système bancaire
représente un véritable indicateur de la santé de l’économie d’une nation, ce qui permet aux
différents acteurs économiques de bien gérer le mouvement de leurs capitaux.
Toutes les banques partagent le même objectif : la rentabilité. Elles visent toujours à
maximiser leurs profits et cette préoccupation est encore plus vive, aujourd’hui, avec
l’accélération de la concurrence.
-La première vague a été lancée par les banques européennes au cours du XIXème siècle et
plus précisément vers les années 1830 (figure 1). Cette période caractérisée par la révolution
industrielle a vu encourager les flux commerciaux interrégionaux puis internationaux, grâce à
l’invention des différents moyens de transport, réduisant ainsi les coûts de transport.
-La deuxième vague Après les deux guerres mondiales, l’Europe est sortie affaiblie
économiquement et financièrement. C’est aussi la période de l’émergence des Etats-Unis
comme la première puissance mondiale. Ce qui diffère dans cette seconde
vague c’est la diversification dans le choix géographique d’internationalisation. Les banques
multinationales (américaine se sont intéressées à de nouveaux marchés de pays développés
(tel que : le japon et les places financières asiatiques) qui affichaient de fortes opportunités de
croissance.
-Et enfin la troisième vague La fin des années 90 a donné un coup d’accélérateur à
l’internationalisation du secteur bancaire surtout européen. La chute du mur de Berlin (1989),
la mise en place d’un marché unique de capitaux (1990) et la volonté de l’union européenne
d’accueillir les anciennes républiques soviétiques a entrainé une transformation profonde dans
l’économie de ces pays.
-Au première phase : Au début de leur internationalisation, les banques sont obligées de faire
face aux barrières d’entrée sur un marché étranger et de supporter différents coûts
d’installation. Elles doivent aussi accorder un grand intérêt aux caractéristiques des clients du
pays d’accueil et aux particularités du marché local (tel que : l’apprentissage de la culture, des
habitudes de la société et de l’environnement économique). Lorsque la banque
s’internationalise initialement dans des pays ayant une forte diversité économique,
technologique et culturelle par rapport à son pays d’origine, elle ne peut pas bénéficier
pleinement des avantages de l’expansion internationale car la somme des coûts supportés est
supérieure aux économies d’échelle réalisées.
-Au deuxième Phase : A cette phase, l’ensemble des bénéfices réalisés par la banque
dépassent largement les coûts dus à son internationalisation. La banque continue son
expansion en accumulant de plus en plus d’expériences qui permettent de réaliser des
bénéfices d’internationalisation tels que : les économies d’échelle, l’exploitation et le
développement des ressources. D’un autre côté, tous les coûts fixes et les charges générales
liées aux opérations de filiales peuvent à ce stade être divisés dans un nombre plus grand de
pays grâce à une présence plus large et plus profonde sur les marchés.
- La troisième Il est déconseillé pour la banque d’atteindre cette phase qui correspond aux
forts degrés d’internationalisation pendant lesquels, la performance de la banque diminue.
Lorsque le réseau international des filiales devient de plus en plus extensif et intensif, les
coûts de coordination managériale, de gouvernance et de transaction internationale peuvent à
nouveau dépasser tous les bénéfices de la diversification.
En conclusion les grandes banques des principaux pays se sont engagées, de celles des
Etats-Unis, dans la voie multinationale avec une rapidité et une mobilisation de moyens qui, à
bien des égards, rendent le phénomène plus spectaculaire que ne l'a été la rnultinationalisation
des entreprises industrielles et commerciales. Il en est résulté des bouleversements profonds
dans les conditions d'exercice de l'activité bancaire dans la plupart des pays, à commencer par
ceux d'où sont originaires ces banques. Le plus marquant d'entre eux réside sans doute dans
un très brutal et très fort accroissement de la concurrence, qu'il faut apprécier à deux niveaux :
Dans leurs pays hôtes respectifs, les succursales et filiales de banques étrangères ont rompu
les équilibres de nature oligopolis tique qui prévalaient auparavant entre les grandes banques
dans divers secteurs du marché du crédit — notamment celui aux grandes entreprises.Au
niveau international, un nombre croissant de banques essaient de se tailler une part de
l'activité notamment dans deux domaines : les sociétés multinationales et le financement du
développement. L'évolution des marges d'intérêt dans les grands euro-crédits syndiqués porte
témoignage de l'évolution de l'intensité concurrentielle dans ce domaine