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Oumaima Bekkita – 11810149- Lettres Modernes S6-L3

Contrôle continu N° 1 : Ecritures Personnelles

Sur le plan étymologique Le mot "autobiographie" vient des mots grecs auto (soi-même), bio (vie) et
graphein (écrire).L'histoire autobiographique se peut être faite à la première personne. Cependant,
pour éviter les interférences directes, l'auteur peut jouer sur la prononciation et choisir d'évoquer
des souvenirs à la deuxième ou à la troisième personne.  ("L'être que j'appelle moi vint au monde..."
Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux).Colette (28 janvier 1873 - 3 août 1954) est une écrivaine
française et candidate au prix Nobel de littérature. Elle a eu une carrière colorée sur scène et a écrit
des histoires sous un pseudonyme. À la fin des années 1920, Colette était largement saluée comme
l'une des plus grands écrivains français de son temps et une célébrité. La plupart de son travail se
déroule dans un passé récent, connu sous le nom de "La Belle Époque", qui a couvert à peu près les
années 1870 jusqu'au déclenchement de la Première Guerre mondiale, et est connue comme le
summum de la brillance, de l'art, de la sophistication et de la culture françaises. Il a été noté que son
écriture était moins préoccupée par l'intrigue que les riches détails de ses personnages. Colette s’est
intéressée par la Mémoire et l’autobiographie bien voilés. Cet extrait est tiré de l’œuvre Sido, qui est
une œuvre de Colette du nom de sa mère Sidonie Collette. Ainsi que cette dernière est
progressivement devenu le personnage central de l'action, au fur et à mesure que Colette vieillissait.
Ce texte est de Sido, et est une évocation de l'enfance de Colette de son groupe familial. C'est un
exemple de sa collusion avec la nature qui l'entourait. Cette histoire évoque les promenades
matinales qu'elle a faites dans son enfance. Le souvenir de sa mère lui rappelle la nature qui
l'entourait. En générale, dans ce recueil la figure maternelle domine ce groupe et prend une
dimension mythique, elle est donc dominée par la méthode de tutelle d'une enfance idéale, objet de
nostalgie pour Colette. La mère, la reine symbolique du ciel, qui, par la magie de la mémoire, devient
un paradis reproduisant l'univers en miniature, faisant entrer sa fille dans les merveilles de l'univers.
Les normes structurelles ont rendu certains des textes de Collette plus autobiographiques.

La narratrice met en lumière, au début de ce passage(ne …maison), l’endroit où elle et sa famille


résidant, le décrivant avec tout ce qui est confortable et apaisant l’atmosphère. Aussi qu’elle crée un
lien entre un sentiment noble qui est l’amour en tant qu’une chose abstraite et le met en relation
avec un lieu (province) concret. D’ici on conçoit que l’esprit sentimental est entrelacé et accroché à
un vrai lieu baigné de tranquillité.

Par la suite,( En vraie.. dédaignait rien), Collette nous montre explicitement la différence entre ce
milieu calme qui est provincial et l’endroit bruyant et animé et bien vif. C’est une image analogique
entre Paris , comme elle nous peint toutes les types d’attractions qui caractérise cette capitale. Par
l’évocation de sa mère, on remarque la dimension sensuelle et féminine qui occupe une place
privilégiée dans la majorité des œuvres de Colette. Ici, on conclut que le personnage de la mère est
mis en valeur, par le caractère qui lui est attribué, une image d’une femme qui voyage et se balade et
profite de la vie avec toute liberté. On peut dire que c’est une mère qui a la vision libératrice, non
soumise à des restrictions sociales. Ainsi qu’elle est bien remarquable l’omniprésence de la signe de
la sensation et de la sensualité. A cet égard, Colette nous décrit les émotions de sa mère, par rapport
à son attachement culturel et artistique à la vielle de Paris. Elle s’agit d’une femme qui visite et qui
nourrit son esprit culturel. Ensuite, (surtout.. l’effusion), L’écrivaine nous présente une sorte de
portrait de sa mère à son retour de sa ville préférée. Elle peint ce tableau avec une touche pessimiste
et décevante, par ce que Madame Sido est mise dans un état où elle n’a pas besoin d’exprimer sa
tristesse et son insatisfaction et bien son mécontentement. Dans la partie (d’un geste.. scellé d’or),
on voit la relation habituelle entre une mère et sa fille, il y a un rapprochement qui s’est fait né et
due au sens du toucher, une maman qui a l’air qu’elle prend soin de sa fille en s’intéressant à des
détails (les tresses, les cheveux) de la petite Colette. Dans ce minime passage Colette met l’accent sur
les moindres détails du lieu, ainsi qu’elle n’oublie pas d’évoquer quelque personnage, son père, la
chatte, donc on peut dire qu’elle décrit vaguement ses souvenirs d’enfance.

Enfin, on peut aller jusqu'à dire que Colette dérange le récit autobiographique comme
traditionnellement perçues

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