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Chapitre 3: Mise en équation et formulations de base pour la conception et le

dimensionnement des procédés de valorisation des eaux non conventionnelles

1. Introduction :
Nous allons dans ce chapitre présenter les outils de base permettant la
conception des projets de valorisation des eaux non conventionnelles. Nous
allons identifier les différents compartiments assurant le fonctionnement de la
totalité du projet. Une mise en équation des phénomènes physiques se
déroulant à l’intérieur de chaque compartiment et de ceux relatifs au passage
d’un compartiment à l’autre sera présentée. Un regroupement des installations
communes entre les compartiments et celles propres à chacun sera réalisé. Ceci
afin de donner aux formulations de dimensionnement que nous allons
introduire un aspect global et augmenter ainsi la marge d’applicabilité
correspondante.

2. Identification des compartiments d’un projet de valorisation des eaux non


conventionnelles
Une fois nous avons défini les besoins en eau non conventionnelles de
l’application envisagée de point de vue qualité et quantité d’eau en respectant
les normes adoptées, nous devrons passer à la conception et au
dimensionnement du système d’amené de cette eau de la source jusqu’au site
du projet de valorisation. Ce ci en tenant compte du système de stockage, du
système d’adduction, les ouvrages hydrauliques nécessaires, le système de
pompage et les installations de traitement, les réseaux de distribution des eaux
entre les unités de production dans le projet de valorisation des eaux non
conventionnelles. Que se soit pour les eaux saumâtres ou les eaux usées de
différentes sortes, pour n’importe quel projet de valorisation de ces eaux les
parties à considérer dans la conception et le dimensionnement des
installations sont dans ce qui suit.
2.1. Conception des installations au niveau de la source des eaux non
conventionnelles :
2.1.1 Conception des installations au niveau de la source des eaux drainées :
Pour les eaux usées agricoles se sont les systèmes de drainages des terres
agricoles. Donc des systèmes de drainage appropriés permettant de collecter les
eaux drainées en tenant compte du type de sol et sortes de culture dans ce sol. Les
organes nécessaires sont des systèmes d’adduction qui peuvent être enterrés et en
charge ou à surface libre, des systèmes de réservoir pour le regroupement de eaux
drainées sur des périodes variables de temps et pour faciliter leurs transferts en
plus de tout ce qui est pompage.
Les eaux drainées des terres agricoles, comme déjà définies, sont considérées
comme des eaux usées puisque après avoir passé à travers le sol elles prennent les
composantes qui y existent et changent ainsi de composantes par rapport à leurs
états initiaux.. La récupération par triage de ces eaux se fait par une gestion hydro
agricoles détaillée et précise à l’amont. C’est à dire au niveau du champ avec un
enregistrement chronologique de toutes les interventions sur le sol, les plantes et
l’atmosphère environnant :
On note le type de sol (caractéristiques physico-chimique, colloïdes, structure,
texture… )
On note le type de culture (la quantification des échanges avec le milieu
environnant (sol, atmosphère) et ses besoins nets en eau et en éléments nutritifs
Une caractérisation détaillée des composantes physico-chimique de tous les
apports en éléments fertilisants et en pesticides avec notation de la quantité
apportée et de la date d’intervention
Ceci se fait pour toutes les terres existantes à l’intérieur des bassins versants déjà
délimités
De cette façon on domine les caractéristiques des eaux drainées et des éventuels
changements des caractéristiques sous l’effet des réactions chimiques entre les
composantes. On peut ainsi proposer le traitement adéquat et proposer
l’application de réutilisation la plus adéquate.
On essaye au maximum d’homogénéiser à l’intérieur des bassins versant et des
sous bassins versants les techniques culturelles
Ceci s’oriente dans la même direction avec la tendance internationale pour le
contrôle des origines des cultures en utilisant les outils et les bases de données
disponibles : cartes agricoles, appellation d’origine contrôlé, …et en appliquant les
principes de l’agriculture de précision.
2.1.2 Conception des installations au niveau de la source des eaux usées
domestiques
Pour les eaux usées domestiques c’est la conception des systèmes des conduites et
des réservoirs pour la récupération des eaux usées par usage à l’intérieurs des
bâtiments, des locaux, des maisons et des lieux publics sans se mélanger ce ci en
plus du pompage.
Pour les eaux usées Ces systèmes sont aussi dits systèmes de drainage des
maisons. L’installation de ces systèmes dans les maisons et dans les bâtiments
nécessitent des conditions préalables d’installation et des accessoires spéciaux
pour assurer leurs efficacités. Le calcul de l’installation dépend, de l’architecture
des habitats (répartition des chambres ou des bureaux) et nécessite les notions de
dimensionnement des conduites et des réservoirs vues en hydraulique tout en
tenant compte des particularités. Les conduites généralement utilisées peuvent être
distinguées par différentes couleurs selon l’usage et les réservoirs peuvent être
identifiés par leurs formes. C'est-à-dire chaque catégorie d’eau usée selon son
usage sera récupérée via une conduite de couleur particulière dans un réservoir de
forme spéciale (réservoir de forme S, réservoir de forme P, réservoir de forme
Q…). Puisque les techniques de traitement deviennent de plus en plus de pointe et
de moins en moins en taille et dimension et puisque les composantes de chaque
eau récupérée par usage dans un réservoir particulier sont connues, nous pouvons
proposer directement la technique de traitement adéquate. Pour les bâtiments, les
eaux sont récupérées par usage et par appartement. Le traitement peut soit être
proposé pour chaque appartement ou pour les eaux récupérées par usage pour tout
le bâtiment.
Les maisons rurales sont généralement dispersées, les eaux usées récupérées
peuvent être : transportées par usage du village par des drains ouverts pour le
traitement ou traitées sur place et réutilisées pour plusieurs travaux de la ferme
(compostage, lavage des lieux, irrigations…) ou dans les maisons mêmes si le
niveau de traitement est élevé.
2.1.3 Conception des installations au niveau de la source des eaux usées
industrielles
Se sont généralement des systèmes des conduites et des réservoirs pour lé
récupération des eaux par processus industriel à l’intérieur de l’usine afin de
respecter le principe de récupération et traitement à l’amont. Pour un groupe
d’usine c’est le même principe avec seulement la capacité et le nombre qui vont
changer. Récupérer l’eau de chaque type d’industrie à part par un système de
stockage mobile ou immobile. Sachant les produits utilisés on peut l’analyser et
proposer la technique de traitement convenable. Eviter le mélange des eaux usées
d’une industrie avec celles des autres industries nous permet d’empêcher le
changement de leurs caractéristiques sous l’effet des réactions physico-chimiques
entre les produits et minimiser ainsi le coût de traitement et des réutilisations. A
l’intérieur de l’usine, un système de stockage des eaux usées par opération dans la
chaîne nous permet de dominer les caractéristiques de cette eau, éviter le coût de
l’analyse et proposer les techniques de traitement adéquates selon l’application de
réutilisation projetée. Proposer une technique de traitement pour chaque eau usée
par opération peut aider à trouver une application à l’intérieur de l’usine même.
Nous minimisons ainsi le risque de pollution de l’environnement de l’usine ce qui
a des conséquences positives sur la production, la rentabilité, le gain de
l’entreprise et sa durabilité.
2.1.4 Conception des installations au niveau de la source des eaux saumâtres
Pour les eaux saumâtres que se soit salée ou eau de mer, se sont les points de
captage de ces eaux qui nous intéressent. Pour les deux cas avant démarrage du
captage, un dossier technique doit faire apparaître les informations suivantes: la
situation géographique du captage, le contexte hydrologique et hydrogéologique,
la ou les cote(s) de prélèvement, les études justifiant le choix du site choisi pour
l'implantation du captage, les caractéristiques des ouvrages de prélèvement et de
transfert, le débit d’exploitation du captage, les volumes (minimal, moyen et
maximal), journaliers ainsi que le volume annuel prélevés, au regard des
disponibilités en eau (aquifère littoral ou continental). la nature et la localisation
des sources potentielles de pollution, les caractéristiques physico-chimiques,
microbiologiques et radiologiques de la ressource, afin de justifier la filière de
traitement et de pouvoir vérifier qu’elle permettra de produire une eau conforme
aux exigences de qualité fixées par le code de la santé publique. De même toutes
les mesures destinées à protéger le captage et le secteur proche de celui-ci contre
les dégradations accidentelles ou volontaires doivent exister. Des points
d’échantillonnages représentatifs pour surveiller les éventuels changements de la
qualité des eaux saumâtres sont demandés. Ceci en plus de fixation des périmètres
de protection que se soit pour les eaux salées des nappes ou des eaux de mer sur
les points de captage..

2.1.4.1 Pour les eaux salées des nappes


Les eaux salées, qui sont généralement des eaux souterraines, nous devrons tenir
compte des installations des forages qui vont nous permettre de conduire l’eau
salée vers la surface. Ces installations sont la crépine, les éléments de tubage, les
massifs filtrants, le ciment d’étanchéité, le pompage. En surface cette eau sera
stockée en état brut dans des réservoirs puis conduite via des canalisations vers
les stations de dessalements ou elle va subir un prétraitement, un traitement
(dessalement) et un post traitement. Pour minimiser les coûts du prétraitement ;
nous devrons choisir les positions des forages éloignées des sources de
pollutions. Le matériel de fabrication des ouvrages de captage, d’adduction et de
stockage doit résister aux effets des eaux salées.
2.1.4.2 Pour les eaux de mer
Pour les eaux de mer, il y a plusieurs techniques de captage et chaque technique
utilise des ouvrages spécifiques. Ces techniques dépendent de la position de prise
d’eau : soit près des côtes, soit en surface soit dans les eaux profondes. Les
mesures de choix de la position la moins polluée et de protection des points de
captage signalées précédemment sont à respecter.
Les matériaux de construction des différents ouvrages de captage des eaux de mer
doivent être agréés et compatibles avec un contact prolongé avec une eau dont la
salinité peut atteindre 40 gr/l . Nous pouvons citer les techniques suivantes de
captage des eaux de mer avec les ouvrages correspondants [3, 6, 12, 24] :

- Prise d’eau à crépines La filtration à la prise consiste à prendre l’eau à travers


une crépine dont le diamètre des mailles va de quelques dizaines de µm à
quelques mm. Cette filtration permet l’installation d’une pompe directement
sur la conduite d’aspiration sans l’exposer (détérioration par les corps solides
et les poissons, abrasion par les particules fines, …).
- Prise d’eau à crépine en surface : La crépine, verticale ou horizontale,
installée à proximité de la surface libre. La pompe est située sur la conduite,
soit à terre, soit l’extrémité de la passerelle pour refouler l’eau sur la presque
totalité de la longueur de la conduite
- Prise d’eau à crépine au fond : L’eau de mer est aspirée à travers une crépine
installée au-dessus du fond et protégée par une bâche ou par une grille. La
station de pompage est située à terre à une altitude voisine du niveau des plus
basses mers. L’eau est aspirée dans la conduite et refoulée ensuite vers des
installations situées à des niveaux plus élevés.
- Prise d’eau par des puits immergés l’eau est captée à travers une grille
grossière (10 à 20 cm) pour retenir les corps solides pouvant obstruer ou
endommager la conduite .L’eau doit être amenée par un siphon (gravitaire ou à
dépression) dans un bassin de pompage où elle est filtrée.
- Prise d’eau en surface par des conduites : La conduite est supportée par un
ouvrage (corps de digue ou de jetée, épi, …). Munie d’un dispositif
d’amorçage sous vide, elle plonge sous la surface libre et aspire l’eau à travers
une tulipe protégée par des grilles conçue pour éviter les vortex
- Prise d’eau profonde par des galeries ou des conduites : L’eau est amenée au
moyen d’une galerie forée ou d’une conduite ensouillée dans la zone de
déferlement, puis posée au fond et lestée ou ancrée au-delà. L’eau est aspirée à
travers une tulipe ou un puits muni de grilles.

- Prise d’eau par tranchées drainantes. Le captage se fait par une conduite perforée
ensouillée au-dessous du niveau des plus basses mers, dans une tranchée au milieu
d’un lit de graviers ou de ballast entouré d’un filtre géotextile. La conduite perforée est
reliée par une conduite étanche à un puits qui se remplit d’eau de mer sous l’effet de la
gravité. Le drain peut être protégé contre les affouillements (zone de déferlement) en
l’enfouissant plus profondément.
- Prise d’eau par tranchée parallèle au trait de côte sous la plage. L’eau de mer s’infiltre
dans le drain par le côté et partiellement par-dessus et par-dessous.
- Prise d’eau par tranchée normale au trait de côte sous l’avant plage. L’eau de mer
s’infiltre dans le drain essentiellement par le dessus. La tranchée est donc recouverte,
soit avec les matériaux d’origine si leurs qualités filtrantes sont satisfaisantes, soit avec
des matériaux d’apport de plus grande perméabilité.
- Prise d’eau par tranchée drainante. Drains foncés ou forés subhorizontaux Une
variante de la tranchée normale au trait de côte consiste à foncer (terrains meubles) ou
à forer (terrains durs fracturés) un drain sous la mer. La longueur du drain permet
d’ajuster le débit en fonction des caractéristiques du sol. Cette technique, de type
forage dirigé, permet d’aller loin sous la mer sans altérer l’intégrité des fonds marins.
- Prise d’eau par champs drainants. L’installation de plusieurs drains, parallèles ou
convergents, en tranchées drainantes ou par forages dirigés, permet de limiter
l’éloignement vers le large.
- Prise d’eau par infiltration sous les plages ou sous le fond marin. L’eau de mer peut
être captée sous une plage ou une avant plage par des puits maritimes, des tranchées
drainantes, des drains foncés ou forés ou des champs drainants.
- Prise d’eau par puits maritimes. Les puits maritimes sont semblables à des puits
côtiers, mais ils sont directement forés dans l’aquifère d’eau de mer ou dans le biseau
salé, en haut de plage, sur la plage, sur le bas estran ou dans les petits fonds. Leur
drainage peut être amélioré avec des drains horizontaux rayonnants dont la longueur
est généralement de l’ordre de quelques 5 à 20 m du puits.
- Prise d’eau par puits côtiers. Les puits de captage côtiers sont semblables aux puits de
captage terrestres dans les nappes phréatiques, mais sont forés sur la frange littorale à
des profondeurs suffisantes pour permettre une venue d’eau de mer ou saumâtre par
infiltrations à travers le sol
- Prise d’eau par puits de plage à drains rayonnants. Se sont des puits dans les plages
des mers. Ils sont creusés à des profondeurs variables et munis des drains qui
permettent à l’eau de s’infiltrer. Ces drains sont horizontaux rayonnants
Les eaux de mer captées par les différentes techniques présentées ci-dessus seront
apportées via des canalisations spéciales vers le stockage en état brut dans des
réservoirs spécifiques. Par la suite elles seront conduites vers le prétraitement.
Nous pouvons dégager que les installations utilisées lors du captage sont des
crépines, des canalisations, des tubes comme éléments de forage et de puis, des
pompes et des réservoirs de stockages.
2.2 Conception des installations de stockage des eaux non conventionnelles
Rappelons que nous avons adopté dans l’identification des sources des eaux non
conventionnelles le principe de récupération à l’amont. C'est-à-dire la récupération des
eaux par usage à la source sans se mélanger pour les eaux usées et la récupération des
eaux saumâtres pour chaque point de captage à par. Donc nous savons les
caractéristiques détaillées de chaque catégorie d’eau et nous pouvons conceptualiser les
réservoirs convenables de point de vue volume, forme et nature des matériaux de
fabrication. Pour passer par la suite à la conception et au dimensionnement des
techniques de traitement.
2.3 Conception des installations de traitement
Que se soit pour les eaux usées agricoles, les eaux usées domestiques, les eaux
usées industrielles, les eaux salées ou les eaux de mer la technique de traitement
signifie la technique qui permet d’éliminer les particules qui existent dans l’eau
jusqu’à un niveau toléré par l’utilisateur de cette eau. Cette technique est un
processus qui peut être physique ou chimique ou biologique ou une combinaison
entre eux. Nous classons ces techniques de traitement en plusieurs classes. Nous
parlons de prétraitement, traitement, post traitement, nous parlons aussi de
traitement préliminaire, traitement primaire ; traitement secondaire, traitement
tertiaire ou avancée, nous parlons aussi de traitement physicochimique, traitement
biologique. A l’intérieur de chaque classe nous enchainons les différents processus
présentés et expliqués dans le premier chapitre. Nous avons montré dans le
chapitre 1 que toute ces techniques elles utilisent soit le système de réservoir, soit
le système de filtrage soit la combinaison entre réservoir et filtre. Ce ci en présence
d’être biologique ou non et en présence d’oxygène ou non.
2.4.Conception des installations dans les projets utilisant les eaux non conventionnelles
Traitées
Les eaux non conventionnelles traitées selon les normes exigées par l’utilisateur de ces
eaux peuvent être utilisées, comme déjà signalé, dans touts les domaines. A savoir dans
le domaine agricole (irrigation, mise en valeur de l’environnement, chauffage et
rafraîchissement des serres, aquaculture et cochyculture, les abattoirs…), dans le
domaine industriel (systèmes de circulation de l’eau dans touts les processus pour
toutes catégories d’industries, systèmes de chauffage et de refroidissement…), dans le
domaine domestique (systèmes de circulation de l’eau dans les bâtiments à usage
multiple, les différents usages dans les maisons, la circulation de l’eau dans les lieux
publiques et les locaux…). Donc les installations à conceptualiser sont celles relatives
à la circulation de l’eau selon le domaine dans lequel nous voulons utiliser ces eaux.
Nous parlons des conduites et des canalisations, des réservoirs et des déversoirs, des
compteurs et des pompes, des organes d’eau et des accessoires de protection des
réseaux.
3. Méthode de regroupement des équations de base pour la conception, le
dimensionnement et la modélisation du fonctionnement pour chaque installation
dans les différents compartiments
Les caractéristiques physico-chimiques d’une eau constituent une base essentielle pour juger
de sa qualité qu’elle soit brute ou traitée, destinée à l’alimentation humaine ou à des usages
particuliers. C’est également sur elles que le concepteur s’appuiera pour définir les chaînes de
traitement appropriées et pour calculer le dimensionnement des ouvrages de production des
eaux destinées aux différents usages. Nous devrons signaler que la distinction entre traitement
préliminaire, primaire, secondaire, tertiaire ou prétraitement, traitement, pos-traitement, est
arbitraire. Son importance est qu’elle nous facilite la tâche lorsque nous pensons à la
modélisation et à la généralisation des résultats trouvés dans les prototypes. Les installations
et unités de traitement modernes regroupent les processus physique, chimique, biologique et
par radiation et/ou par chloration dans la même opération. Aussi la distinction entre
installation de traitement (station de dessalement ou usine des eaux usées), unité de traitement
et processus de traitement n’est qu’arbitraire. Elle nous aide pour la modélisation, la
quantification de l’efficacité de traitement par étape, dans l’estimation du coût par opération
et par processus et finalement la généralisation des résultats à grande échelle avec possibilité
de mise à jour selon l’évolution technologique. Le terme traitement des eaux non
conventionnelles est appliqué à toute opération ou processus ou à toute combinaison
d’opération et de processus de réduction des particules qui existent dans les eaux saumâtres et
dans les eaux usées (combinaison des processus physique, chimique et biologique).
A partir de ce que nous venons de présenter nous remarquons que la majorité des opérations
et des processus se font dans des réservoirs (stockage ou traitement), et par filtrage (filtrage à
barre, filtrage granulaire, filtrage membranaire). Il faut noter aussi qu’il y a adduction des
eaux non conventionnelles que se soit de la source à la station de traitement, entre les unités
de traitement dans la station, de la station de traitement à l’entré du projet utilisant les eaux
non conventionnelles traitées comme source et la distribution de ces eaux entre les différentes
composantes du projet même. Aussi nous devrons signaler la nécessité du pompage durant le
captage, d’une étape à l’autre, à l’intérieur de l’étape même ou pendant l’adduction. Donc
pour les procédés de dimensionnement, nous allons présenter des formulations pour les quatre
volets suivants :
- Les principes de dimensionnement du système des réservoirs en générale
- Les principes de dimensionnement du système d’adduction que se soit en charge ou à
ciel ouvert
- Les principes de dimensionnement des systèmes des filtrages ( à barre ou à grille,
granulaire, massif filtrant, membranaire…)
- Les principes de dimensionnement du système de pompage et des déversoirs
Donc en présentant la méthodologie et les formulations nécessaires de
dimensionnement des réservoirs nous pouvons dire que nous avons les outils de
conception et de dimensionnement des réservoirs de récupération des eaux non
conventionnelles de toutes les sources, les réservoirs utilisés pour le stockage en état
trait&e ou brute, les réservoirs dans lesquels se déroulent tout les processus de
traitement (toutes les techniques de traitement qui utilisent le système des réservoirs),
les réservoirs utilisés comme organe d’eau à l’intérieur du projet utilisant cette eau. En
présentant la méthodologie et les formulations nécessaires de dimensionnement des
systèmes de canalisation (sous pression ou à surface libre) nous pouvons dire que nous
avons les outils de conception et de dimensionnement des canalisations de
récupération des eaux non conventionnelles de toutes les sources, les canalisations
d’adduction des eaux en état traiée ou brute, les canalisations de passage de l’eau entre
les unités de traitement, les canalisations utilisées pour la distribution d’eau à
l’intérieur du projet utilisant les eaux non conventionnelles traitées. En présentant la
méthodologie et les formulations nécessaires de conception et de dimensionnement
des systèmes de filtrage, nous pouvons étudier les filtres à grille, les filtres à barre, les
filtres à massif filtrant, les filtres à membrane ainsi que les techniques qui utilisent la
technologie membranaire telle que l’osmose inverse, l’électrodialyse ou autres.
Finalement les outils de conception et de dimensionnement du système de pompage et
des déversoirs seront utiles pour la récupération des eaux non conventionnelles, pour
l’adduction, entre les unités de traitement et finalement à l’intérieur des projets
4. Formulations de conception et de dimensionnement pour le compartiment
réservoir (récupération, stockage et traitement) :
Que se soit pour le stockage ou le traitement, les réservoirs peuvent être mobiles ou fixes
ayant plusieurs formes et tailles. Dimensionner ces réservoirs revient à déterminer leurs
volumes, leurs formes, leurs surfaces latérales, la quantité de matériau de fabrication et la
nature du matériau de fabrication. Ce ci revient donc à déterminer la quantité des eaux à
stockées ou à traiter, leurs débits de décharge et leurs temps de séjour. La caractérisation
détaillée des composantes existantes dans ces eaux nous permet de déterminer la nature du
matériau de fabrication qui doit résister à l’agressivité des particules qui existent dans ces
eaux (effets électriques des particules, effets magnétiques, effets thermiques, effets de
gravité) et à leurs pressions. Donc nous devrons déterminer la force de résistance de la paroi
au bilan des forces exercées sur elle. Ces réservoirs s’ils sont fixes, peuvent être implantés
dans le sol, le cas des chambres ou des bassins de traitement de même pour le stockage, donc
nous devrons aménager l’endroit d’implantation pour assurer l’évacuation des eaux non
conventionnelles brutes ou traitées. Donc une étude topographique, un calcul de terrassement
et un calcul de génie civil deviennent très utiles. Cette évacuation peut se faire de façon
gravitaire ou avec un système de pompage. Un calcul hydraulique pour dimensionner les
orifices de vidange ou de remplissage, les conduites d’évacuation et les pompes est nécessaire
[9-11, 19, 21] .
4.1 Détermination de la quantité de matériau de fabrication des réservoirs pour le
stockage et le traitement
Comme déjà signaler la quantité de matériau est fonction de la quantité d’eau à stockée ou à
traiter. Donc la détermination du débit sortant de la source nous permet de calculer le volume
des réservoirs, leurs surfaces latérales et par la suite de la quantité de matériau à utiliser.
4.1.1 Quantité de matériau de fabrication des réservoirs de stockage des eaux usées
Que se soit pour les eaux usées brutes ou traitées, puisque nous avons adopté le principe
de récupération à l’amont, nous allons présenter les formulations nécessaires par catégorie
d’eau usée.
4.1.1.1. Pour les eaux usées industrielles
Pour récupérer les eaux usées industrielles par triage à l’amont à l’intérieur d’une région.
C’est à dire collecter les eaux par type d’industrie et par processus industriel à l’intérieur de
l’usine. Le principe consiste à fixer la quantité d’eau entrante selon le besoin de la production
totale ou selon le besoin par processus à l’intérieur de la chaîne de production. Une partie de
cette eau sera utilisée dans le processus, une autre sera perdue selon le rendement du système
du transfert de l’eau existant et une troisième est récupérée comme eau usée. Nous écrivons :

𝑸𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒓𝒆𝒄𝒖𝒑−𝒑𝒓𝒐𝒄 = 𝑸𝒆𝒂𝒖−𝒆𝒏𝒕−𝒑𝒓𝒐𝒄 − 𝑸𝒃𝒆𝒔−𝒑𝒓𝒐𝒄 − 𝑸𝒑𝒆𝒓𝒕−𝒑𝒓𝒐𝒄

𝑸𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒓𝒆𝒄𝒖𝒑−𝒖𝒔𝒊𝒏𝒆 = 𝑸𝒆𝒂𝒖−𝒆𝒏𝒕−𝒖𝒔𝒊𝒏 − 𝑸𝒃𝒆𝒔−𝒖𝒔𝒊𝒏 − 𝑸𝒑𝒆𝒓𝒕−𝒖𝒔𝒊𝒏

𝑸𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒓𝒆𝒄𝒖𝒑−𝒑𝒓𝒐𝒄 : Débit d’eau usée récupérée d’un processus dans la chaine de


production d’une usine
𝑸𝒆𝒂𝒖−𝒆𝒏𝒕−𝒑𝒓𝒐 : Débit d’eau entrant le processus dans la chaine de production d’une usine
𝑸𝒃𝒆𝒔−𝒑𝒓𝒐𝒄 : Débit d’eau dont le processus dans la chaine de production d’une usine a
besoin pour accomplir la transformation demandée
𝑸𝒑𝒆𝒓𝒕−𝒑𝒓𝒐𝒄 : Débit d’eau perdu dans le système de distribution de l’eau dans le processus

𝑸𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒓𝒆𝒄𝒖−𝒖𝒔𝒊𝒏 : Débit d’eau usée récupérée d’une usine


𝑸𝒆𝒂𝒖−𝒆𝒏𝒕−𝒖𝒔𝒊𝒏 : Débit d’eau entrant une usine
𝑸𝒃𝒆𝒔−𝒖𝒔𝒊𝒏 : Débit d’eau dont l’usine a besoin pour accomplir la production demandée
𝑸𝒑𝒆𝒓𝒕−𝒛𝒐𝒏 : Débit d’eau perdu dans le système de distribution de l’eau dans l’usine
Les volumes des réservoirs de stockage des eaux usées par processus ou par usine seront
exprimés comme suit :
𝑽𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒑𝒓𝒐𝒄 = 𝑸𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒓𝒆𝒄𝒖𝒑−𝒑𝒓𝒐𝒄 𝑻𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌−𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒑𝒓𝒐𝒄
𝑽𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒖𝒔𝒊𝒏 = 𝑸𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒓𝒆𝒄𝒖𝒑−𝒖𝒔𝒊𝒏 𝑻𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌−𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒖𝒔𝒊𝒏
𝑽𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒑𝒓𝒐𝒄 : Volume réservoir stockage eau usée récupérée par processus dans l’usine
𝑻𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌−𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒑𝒓𝒐𝒄 : Temps de stockage des eaux usées récupérée d’un processus dans l’usine
𝑽𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒖𝒔𝒊𝒏 : Volume réservoir stockage eau usée récupérée par usine
𝑻𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌−𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒖𝒔𝒊𝒏 : Temps de stockage des eaux usées récupérée d’une usine
Par suite la quantité de matériau pour la fabrication des réservoirs de stockage des eaux usées
industrielles par processus et pour toute l’usine peut s’exprimer comme suite :
𝑴𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒑𝒓𝒐𝒄 = 𝝆𝒎𝒂𝒕−𝒓𝒆𝒔−𝒑𝒓𝒐𝒄𝑽𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒑𝒓𝒐𝒄
𝑴𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒖𝒔𝒊𝒏 = 𝝆𝒎𝒂𝒕−𝒓𝒆𝒔−𝒖𝒔𝒊𝒏 𝑽𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒖𝒔𝒊𝒏
𝑴𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒑𝒓𝒐𝒄 : Masse du matériau de fabrication des réservoirs de stockage des eaux
usées industrielles récupérées d’un processus dans la chaîne de production
𝝆𝒎𝒂𝒕−𝒓𝒆𝒔−𝒑𝒓𝒐𝒄 : Masse volumique du matériau de fabrication des réservoirs de stockage des
eaux usées récupérées d’un processus dans la chaîne de production
𝑴𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅𝒖𝒔−𝒖𝒔𝒊𝒏 : Masse du matériel de fabrication des réservoirs de stockage des eaux
usées industrielles récupérées d’une usine
𝝆𝒎𝒂𝒕−𝒓𝒆𝒔−𝒖𝒔𝒊𝒏 : Masse volumique du matériau de fabrication des réservoirs de stockage des
eaux usées récupérées d’une usine
Si on s’intéresse à récupérer les eaux usées industrielles totales ensemble dans une région ou
de toute une zone industrielle, le même principe est applicable. Il suffit de déterminer la
quantité d’eau totale réservée à l’entrée selon le besoin de toutes les usines existantes.
Analyser le rendement des systèmes de transfert de l’eau à l’intérieur des usines. Fixer le
besoin réel à la production de la matière primaire jusqu’ au produit final pour chaque type
d’industrie. La quantité d’eau restante représente le débit des eaux usées sortantes qui va nous
permettre de calculer le volume du réservoir et par la suite la quantité de matériau à utiliser
dans sa fabrication. Nous écrivons :
𝑸𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒛𝒐𝒏−𝒊𝒏𝒅𝒖𝒔 = 𝑸𝒆𝒂𝒖−𝒆𝒏𝒕−𝒛𝒐𝒏−𝒊𝒏𝒅𝒖𝒔 − 𝑸𝒃𝒆𝒔−𝒛𝒐𝒏−𝒊𝒏𝒅𝒖𝒔 − 𝑸𝒑𝒆𝒓𝒕−𝒛𝒐𝒏−𝒊𝒏𝒅𝒖𝒔

𝑸𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒓𝒆𝒄𝒖−𝒛𝒐𝒏−𝒊𝒏𝒅𝒖𝒔 : Débit d’eau usée récupérée dans une zone industrielle


𝑸𝒆𝒂𝒖−𝒆𝒏𝒕−𝒛𝒐𝒏−𝒊𝒏𝒅𝒖𝒔 : Débit d’eau entrant une zone industrielle
𝑸𝒃𝒆𝒔−𝒛𝒐𝒏−𝒊𝒏𝒅𝒖𝒔 : Débit d’eau dont la zone industrielle a besoin pour accomplir la
production demandée par toutes les usines dans la zone industrielle
𝑸𝒑𝒆𝒓𝒕−𝒛𝒐𝒏−𝒊𝒏𝒅𝒖𝒔 : Débit d’eau perdu dans le système de distribution de l’eau dans la zone
industrielle

Les volumes des réservoirs de stockage des eaux usées récupérées de toute une zone
industrielle:
𝑽𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒛𝒐𝒏−𝒊𝒏𝒅𝒖𝒔 = 𝑸𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒓𝒆𝒄𝒖𝒑−𝒛𝒐𝒏−𝒊𝒏𝒅𝒖 𝑻𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌−𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒛𝒐𝒏−𝒊𝒏𝒅𝒖

𝑽𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒛𝒐𝒏−𝒊𝒏𝒅𝒖𝒔 : Volume réservoir stockage eau usée récupérée d’une zone industrielle
𝑻𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌−𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒑𝒓𝒐𝒄 : Temps de stockage des eaux usées récupérée d’une zone industrielle
Par suite la quantité de matériau pour la fabrication des réservoirs de stockage des eaux usées
industrielles issues de toute une zone industrielle :
𝑴𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒛𝒐𝒏−𝒊𝒏𝒅𝒖𝒔 = 𝝆𝒎𝒂𝒕−𝒓𝒆𝒔−𝒛𝒐𝒏−𝒊𝒏𝒅𝒖𝒔 𝑽𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒛𝒐𝒏−𝒊𝒏𝒅𝒖𝒔

𝑴𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒛𝒐𝒏−𝒊𝒏𝒅𝒖𝒔 : Masse du matériau de fabrication des réservoirs de stockage des eaux


usées récupérées d’une zone industrielle
𝝆𝒎𝒂𝒕−𝒓𝒆𝒔−𝒛𝒐𝒏−𝒊𝒏𝒅𝒖𝒔 : Masse volumique du matériau de fabrication des réservoirs de stockage
des eaux usées récupérées d’une zone industrielle

Un travail de recherche et d’audit est obligatoire pour accomplir cette tâche et pouvoir ainsi
établir des modèles et généraliser les résultats.
4.1.1.2 : Pour le secteur des eaux usées domestiques :
Sous cette rubrique se regroupent les eaux sortantes des habitations et des bâtiments, les eaux
sortantes des lieux administratifs, les eaux usées sortantes des lieux de commerce. Récupérer
ces eaux ensembles ou par usage nécessite le même principe de modélisation et de
dimensionnement. La quantité d’eau entrante est fixée selon le besoin par secteur. La quantité
d’eau perdue à l’intérieur est déterminée suite à une étude de recherche et d’audit pour
modéliser le rendement des systèmes de transferts de l’eau. Le besoin réel pour l’usage est
fixé après étude de la population ciblée et des services présents dans la région. Les débits des
eaux sortantes comme eaux usées domestiques par usage et pat local sont exprimés par les
relations présentées ci après.

𝑸𝑬𝑼𝒅𝒐𝒎𝒆𝒔−𝒓𝒆𝒄𝒖𝒑−𝒖𝒔𝒂𝒈 = 𝑸𝒆𝒂𝒖−𝒆𝒏𝒕−𝒖𝒔𝒂𝒈 − 𝑸𝒃𝒆𝒔−𝒖𝒔𝒂 − 𝑸𝒑𝒆𝒓𝒕−𝒖𝒔𝒂𝒈

𝑸𝑬𝑼𝒅𝒐𝒎−𝒓𝒆𝒄𝒖𝒑−𝒍𝒐𝒄𝒂𝒍 = 𝑸𝒆𝒂𝒖−𝒆𝒏𝒕−𝒍𝒐𝒄𝒂𝒍 − 𝑸𝒃𝒆𝒔−𝒍𝒐𝒄𝒂𝒍 − 𝑸𝒑𝒆𝒓𝒕−𝒍𝒐𝒄𝒂𝒍


𝑸𝑬𝑼𝒅𝒐𝒎−𝒓𝒆𝒄𝒖𝒑−𝒖𝒔𝒂𝒈 : Débit d’eau usée domestique récupérée d’un usage dans un local
(maison, bâtiment, lieu administratif, commercial…)
𝑸𝒆𝒂𝒖−𝒆𝒏𝒕−𝒖𝒔𝒂𝒈 : Débit d’eau entrant l’usage dans un local (maison, bâtiment, lieu
administratif, commercial…)
𝑸𝒃𝒆𝒔−𝒖𝒔𝒂𝒈 : Débit d’eau dont on a besoin pour un usage dans un local (maison, bâtiment,
lieu administratif, commercial…)
𝑸𝒑𝒆𝒓𝒕−𝒖𝒔𝒂𝒈 : Débit d’eau perdu dans le système de distribution de l’eau dans l’usage
𝑸𝑬𝑼𝒅𝒐𝒎−𝒓𝒆𝒄𝒖−𝒍𝒐𝒄𝒂𝒍 : Débit d’eau usée domestique récupérée d’un local (maison, bâtiment,
lieu administratif, commercial…)
𝑸𝒆𝒂𝒖−𝒆𝒏𝒕−𝒍𝒐𝒄𝒂𝒍 : Débit d’eau entrant un local (maison, bâtiment, lieu administratif,
commercial…)
𝑸𝒃𝒆𝒔−𝒍𝒐𝒄𝒂𝒍 : Débit d’eau dont le local (maison, bâtiment, lieu administratif, commercial…)
a besoin
𝑸𝒑𝒆𝒓𝒕−𝒍𝒐𝒄𝒂𝒍 : Débit d’eau perdu dans le système de distribution de l’eau dans le local
(maison, bâtiment, lieu administratif, commercial…)
Les volumes des réservoirs de stockage des eaux usées par processus ou par local seront
exprimés comme suit :
𝑽𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒅𝒐𝒎−𝒖𝒔𝒂𝒈 = 𝑸𝑬𝑼𝒅𝒐𝒎−𝒓𝒆𝒄𝒖𝒑−𝒖𝒔𝒂𝒈 𝑻𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌−𝑬𝑼𝒅𝒐𝒎−𝒖𝒔𝒂𝒈
𝑽𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒅𝒐𝒎−𝒍𝒐𝒄𝒂𝒍 = 𝑸𝑬𝑼𝒅𝒐𝒎−𝒓𝒆𝒄𝒖𝒑−𝒍𝒐𝒄𝒂𝒍 𝑻𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌−𝑬𝑼𝒅𝒐𝒎−𝒍𝒐𝒄𝒂𝒍
𝑽𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒅𝒐𝒎−𝒖𝒔𝒂𝒈 : Volume réservoir stockage eau usée domestique récupérée par usage dans
un local (maison, bâtiment, lieu administratif, lieu commercial…)
𝑻𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌−𝑬𝑼𝒅𝒐𝒎−𝒖𝒔𝒂𝒈 : Temps de stockage des eaux usées domestique récupérée par usage dans
un local (maison, bâtiment, lieu administratif, lieu commercial…)
𝑽𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒅𝒐𝒎−𝒍𝒐𝒄𝒂𝒍 : Volume réservoir stockage eau usée domestique récupérée par local
(maison, bâtiment, lieu administratif, lieu commercial…)
𝑻𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌−𝑬𝑼𝒅𝒐𝒎−𝒍𝒐𝒄𝒂𝒍 : Temps de stockage des eaux usées domestique récupérée par local
(maison, bâtiment, lieu administratif, lieu commercial…)

Par suite la quantité de matériau pour la fabrication des réservoirs de stockage des eaux usées
domestiques par usage et pour tout le local (maison, bâtiment, lieu administratif, lieu
commercial):
𝑴𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒅𝒐𝒎−𝒖𝒔𝒂𝒈 = 𝝆𝒎𝒂𝒕−𝒓𝒆𝒔−𝒖𝒔𝒂𝒈 𝑽𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒅𝒐𝒎−𝒖𝒔𝒂𝒈
𝑴𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒅𝒐𝒎−𝒍𝒐𝒄𝒂𝒍 = 𝝆𝒎𝒂𝒕−𝒓𝒆𝒔−𝒍𝒐𝒄𝒂𝒍 𝑽𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒅𝒐𝒎−𝒍𝒐𝒄𝒂𝒍
𝑴𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒅𝒐𝒎−𝒖𝒔𝒂𝒈 : Masse du matériau de fabrication des réservoirs de stockage des eaux
usées domestiques récupérées d’un usage dans un local (maison, bâtiment, lieu administratif,
lieu commercial…)
𝝆𝒎𝒂𝒕−𝒓𝒆𝒔−𝒖𝒔𝒂𝒈 : Masse volumique du matériau de fabrication des réservoirs de stockage des
eaux usées domestiques récupérées d’un usage dans un local (maison, bâtiment, lieu
administratif, lieu commercial…)
𝑴𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒅𝒐𝒎−𝒍𝒐𝒄𝒂𝒍 : Masse du matériau de fabrication des réservoirs de stockage des eaux
usées domestiques récupérées d’un local (maison, bâtiment, lieu administratif, lieu
commercial…)
𝝆𝒎𝒂𝒕−𝒓𝒆𝒔−𝒍𝒐𝒄𝒂𝒍 : Masse volumique du matériau de fabrication des réservoirs de stockage des
eaux usées domestiques récupérées d’un local (maison, bâtiment, lieu administratif, lieu
commercial…)
Pour récupérer les eaux usées domestiques totales issues de toute une région ou une zone
domestique, nous procédons à la conception d’un système de conduite et de réservoir pour
récupérer les eaux par usage en adoptant le principe de récupération à l’amont. Par la suite Il
suffit de déterminer la quantité d’eau totale réservée à l’entrée selon le besoin de touts les
locaux existants. Analyser le rendement des systèmes de transfert de l’eau à l’intérieur de ces
locaux. Fixer le besoin réel des différents usages pour chaque local (maison, bâtiment, lieu
administratif, lieu commercial…). La quantité d’eau restante représente les débits des eaux
usées sortants qui vont nous permettre de calculer le volume du système réservoir et par la
suite la quantité de matériau à utiliser dans sa fabrication. Nous écrivons :
𝑸𝑬𝑼𝒅𝒐𝒎−𝒛𝒐𝒏−𝒊𝒅𝒐𝒎 = 𝑸𝒆𝒂𝒖−𝒆𝒏𝒕−𝒛𝒐𝒏−𝒅𝒐𝒎 − 𝑸𝒃𝒆𝒔−𝒛𝒐𝒏−𝒅𝒐𝒎 − 𝑸𝒑𝒆𝒓𝒕−𝒛𝒐𝒏−𝒅𝒐𝒎

𝑸𝑬𝑼𝒊𝒏𝒅−𝒓𝒆𝒄𝒖−𝒛𝒐𝒏−𝒅𝒐𝒎 : Débit d’eau usée récupérée dans une zone domestique


𝑸𝒆𝒂𝒖−𝒆𝒏𝒕−𝒛𝒐𝒏−𝒅𝒐𝒎 : Débit d’eau entrant une zone domestique
𝑸𝒃𝒆𝒔−𝒛𝒐𝒏−𝒅𝒐𝒎 : Débit d’eau dont la zone domestique a besoin pour accomplir touts les
usages dans les différents locaux
𝑸𝒑𝒆𝒓𝒕−𝒛𝒐𝒏−𝒅𝒐𝒎 : Débit d’eau perdu dans le système de distribution de l’eau dans la zone
domestique

Les volumes du système des réservoirs de stockage des eaux usées récupérées de toute
une zone domestique:
𝑽𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒅𝒐𝒎−𝒛𝒐𝒏−𝒅𝒐𝒎 = 𝑸𝑬𝑼𝒅𝒐𝒎−𝒓𝒆𝒄𝒖𝒑−𝒛𝒐𝒏−𝒅𝒐𝒎 𝑻𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌−𝑬𝑼𝒅𝒐𝒎−𝒛𝒐𝒏−𝒅𝒐𝒎

𝑽𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒅𝒐𝒎−𝒛𝒐𝒏−𝒅𝒐𝒎 : Volume réservoir stockage eau usée récupérée d’une zone domestique
𝑻𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌−𝑬𝑼𝒅𝒐𝒎−𝒖𝒔𝒂𝒈 : Temps de stockage des eaux usées récupérée d’une zone domestique
Par suite la quantité de matériau pour la fabrication des réservoirs de stockage des eaux usées
domestiques issues de toute une zone :
𝑴𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒅𝒐𝒎−𝒛𝒐𝒏−𝒅𝒐𝒎 = 𝝆𝒎𝒂𝒕−𝒓𝒆𝒔−𝒛𝒐𝒏−𝒅𝒐𝒎 𝑽𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒅𝒐𝒎−𝒛𝒐𝒏−𝒊𝒅𝒐𝒎

𝑴𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒅𝒐𝒎−𝒛𝒐𝒏−𝒅𝒐𝒎 : Masse du matériau de fabrication des réservoirs de stockage des eaux


usées récupérées d’une zone domestique
𝝆𝒎𝒂𝒕−𝒓𝒆𝒔−𝒛𝒐𝒏−𝒅𝒐𝒎 : Masse volumique du matériau de fabrication des réservoirs de stockage
des eaux usées récupérées d’une zone domestique

4.1.1.3 Pour le secteur des eaux agricoles :


On s’intéresse comme déjà signaler aux eaux drainées des terres agricoles. La quantité d’eau à
apporter dans une terre agricole doit satisfaire le besoin réel des spéculations végétales
existantes en tenant compte des pertes dans le système de transfert de ces eaux entre la source
et l’entrée de la parcelle, les pertes dans le système d’irrigation à ‘intérieur de la parcelle, les
pertes dues à la structure et la texture du sol (infiltration, percolation, porosité, perméabilité)
et les pertes par évaporation. Le besoin réel des végétaux, est celui utile pour assurer aussi
bien la transpiration que la photosynthèse chez la plante pour ses différentes phases de
développement. Il est déterminé après des études par espèce et par région du coefficient
cultural en utilisant les outils disponibles et les informations nécessaires (:modèles
mathématiques, carte agricole, banque des gènes, les bases des données…). Pour se domaine
aussi la récupération des eaux drainées se fait en appliquant le principe de récupération à
l’amont selon la nature du sol et selon le type d’espèce végétale qui occupe ce sol ou une
partie de se sol. Donc les débits d’eau usée récupérés selon l’occupation des sols et les types
de ces sols peuvent s’exprimer comme suit [9-11, 17-22]:
𝑸𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝒓𝒆𝒄𝒖𝒑−𝒆𝒔𝒑/𝒔𝒐𝒍 = 𝑸𝒆𝒂𝒖−𝒆𝒏𝒕−𝒆𝒔𝒑/𝒔𝒐𝒍 − 𝑸𝒃𝒆𝒔−𝒆𝒔𝒑/𝒔𝒐𝒍 − 𝑸𝒑𝒆𝒓𝒕−𝒆𝒔𝒑/𝒔𝒐𝒍

𝑸𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝒓𝒆𝒄𝒖𝒑−𝒔𝒐𝒍/𝑻𝑨 = 𝑸𝒆𝒂𝒖−𝒆𝒏𝒕−𝒔𝒐𝒍/𝑻𝑨 − 𝑸𝒃𝒆𝒔−𝒔𝒐𝒍/𝑻𝑨 − 𝑸𝒑𝒆𝒓𝒕−𝒔𝒐𝒍/𝑻𝑨

𝑸𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝒓𝒆𝒄𝒖𝒑−𝒆𝒔𝒑/𝒔𝒐𝒍 : Débit d’eau usée agricole récupérée d’une partie du sol implantée
par une espèce végétale
𝑸𝒆𝒂𝒖−𝒆𝒏𝒕−𝒆𝒔𝒑/𝒔𝒐𝒍 : Débit d’eau entrant (besoin irrigation) une partie du sol implantée par
une espèce végétale
𝑸𝒃𝒆𝒔−𝒆𝒔𝒑/𝒔𝒐𝒍 : Débit d’eau dont a besoin une espèce végétale dans une partie du sol
𝑸𝒑𝒆𝒓𝒕−𝒆𝒔𝒑/𝒔𝒐𝒍 : Débit d’eau perdu dans le système de distribution de l’eau dans la partie du
sol implantée par une espèce végétale (perte par évaporation, par infiltration, par le réseau
d’irrigation)
𝑸𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝒓𝒆𝒄𝒖𝒑−𝒆𝒔𝒑/𝒔𝒐𝒍 : Débit d’eau usée agricole récupérée d’une partie du sol implantée
par une espèce végétal
𝑸𝒆𝒂𝒖−𝒆𝒏𝒕−𝒔𝒐𝒍/𝑻𝑨 : Débit d’eau entrant le sol implanté par plusieurs espèces végétales dans
une terre agricole
𝑸𝒃𝒆𝒔−𝒔𝒐𝒍/𝑻𝑨 : Débit d’eau dont a besoin le sol implanté par plusieurs espèces dans la terre
agricole
𝑸𝒑𝒆𝒓𝒕−𝒔𝒐𝒍/𝑻𝑨 : Débit d’eau perdu dans le système de distribution de l’eau dans le sol
implanté par plusieurs espèces dans la terre agricole
Les volumes des réservoirs de stockage des eaux usées récupérées de la partie de sol
implantée par une espèce végétale ou récupérées du sol implanté par plusieurs espèces
végétales dans la terre agricole local:
𝑽𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝒆𝒔𝒑/𝒔𝒐𝒍 = 𝑸𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝒓𝒆𝒄𝒖𝒑−𝒆𝒔𝒑/𝒔𝒐𝒍 𝑻𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌−𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝒆𝒔𝒑/𝒔𝒐𝒍

𝑽𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝒔𝒐𝒍/𝑻𝑨 = 𝑸𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝒓𝒆𝒄𝒖𝒑−𝒔𝒐𝒍/𝑻𝑨 𝑻𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌−𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝒆𝒔𝒑/𝒔𝒐𝒍


𝑽𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝒆𝒔𝒑/𝒔𝒐𝒍 : Volume réservoir stockage eau usée agricole récupérée par partie de sol
implantée par une espèce végétale particulière
𝑻𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌−𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝒆𝒔𝒑/𝒔𝒐𝒍 : Temps de stockage eau usée agricole récupérée par partie de sol
implantée par une espèce végétale particulière
𝑽𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝒔𝒐𝒍/𝑻𝑨 : Volume réservoir stockage eau usée agricole récupérée par sol implanté
par plusieurs espèces végétales
𝑻𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌−𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝒔𝒐𝒍/𝑻𝑨 : Temps de stockage eau usée agricole récupérée par sol implanté par
plusieurs espèces végétales
Par suite la quantité de matériau pour la fabrication des réservoirs de stockage des eaux usées
agricoles récupérées par partie de sol selon les espèces végétales implantées et pour tout le sol
d’une terre agricole peut s’exprimer par les relations suivantes :
𝑴𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝒆𝒔𝒑/𝒔𝒐𝒍 = 𝝆𝒎𝒂𝒕−𝒓𝒆𝒔−𝒆𝒔𝒑/𝒔𝒐𝒍 𝑽𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝒆𝒔𝒑/𝒔𝒐𝒍
𝑴𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝒔𝒐𝒍/𝑻𝑨 = 𝝆𝒎𝒂𝒕−𝒓𝒆𝒔−𝒔𝒐𝒍/𝑻𝑨 𝑽𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝒔𝒐𝒍/𝑻𝑨
𝑴𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝒆𝒔𝒑/𝒔𝒐𝒍 : Masse du matériau de fabrication des réservoirs de stockage des eaux
usées agricoles récupérées de la partie du sol implantée par une espèce végétale particulière
𝝆𝒎𝒂𝒕−𝒓𝒆𝒔−𝒆𝒔𝒑/𝒔𝒐𝒍 : Masse volumique du matériau de fabrication des réservoirs de stockage des
eaux usées agricoles récupérées de la partie du sol implantée par une espèce végétale
particulière
𝑴𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝒔𝒐𝒍/𝑻𝑨 : Masse du matériau de fabrication des réservoirs de stockage des eaux
usées agricoles récupérées d’un sol implanté par plusieurs espèces végétales dans la terre
agricole
𝝆𝒎𝒂𝒕−𝒓𝒆𝒔−𝒔𝒐𝒍/𝑻𝑨 : Masse volumique du matériau de fabrication des réservoirs de stockage des
eaux usées agricoles récupérées d’un sol implanté par plusieurs espèces végétales dans la terre
agricole

Pour récupérer les eaux usées agricoles totales issues de toute une région ou une terre
agricole, nous procédons à la conception d’un système de conduite et de réservoir pour
récupérer les eaux par type de culture dans un sol et par type de sol dans toute la terre agricole
en adoptant le principe de récupération à l’amont. Par la suite Il suffit de déterminer la
quantité d’eau totale réservée à l’entrée selon le besoin de toutes les cultures par type de sol et
pour toutes les sortes de sol dans la terre agricole. Analyser le rendement des systèmes de
transfert de l’eau à l’intérieur de la terre agricole et estimer les pertes par évapotranspiration et
par infiltration verticale. Fixer le besoin réel des différentes espèces végétales par type de sol
et pour touts les sols dans la terre agricole La quantité d’eau restante représente les débits des
eaux usées sortants qui vont nous permettre de calculer le volume du système réservoir et par
la suite la quantité de matériau à utiliser dans sa fabrication. Nous écrivons :
𝑸𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝒓𝒆𝒄𝒖𝒑−𝑻𝑨 = 𝑸𝒆𝒂𝒖−𝒆𝒏𝒕−𝑻𝑨 − 𝑸𝒃𝒆𝒔−𝑻𝑨 − 𝑸𝒑𝒆𝒓𝒕−𝑻𝑨

𝑸𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝒓𝒆𝒄𝒖𝒑−𝑻𝑨 : Débit d’eau usée agricole récupérée d’une terre agricole


𝑸𝒆𝒂𝒖−𝒆𝒏𝒕−𝑻𝑨 : Débit d’eau entrant la terre agricole
𝑸𝒃𝒆𝒔−𝑻𝑨 : Débit d’eau dont les cultures dans la terre agricole ont besoin
𝑸𝒑𝒆𝒓𝒕−𝑻𝑨 : Débit d’eau perdu dans le système de distribution de l’eau dans la terre
agricole e, plus des pertes par infiltration et par évapotranspiration

Les volumes du système des réservoirs de stockage des eaux usées récupérées de toute
une terre agricole:
𝑽𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝑻𝑨 = 𝑸𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝒓𝒆𝒄𝒖𝒑−𝑻𝑨 𝑻𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌−𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝑻𝑨

𝑽𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝑻𝑨 : Volume réservoir stockage eau usée récupérée d’une terre agricole
𝑻𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌−𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝑻𝑨 : Temps de stockage des eaux usées récupérée d’une terre agricole
Par suite la quantité de matériau pour la fabrication des réservoirs de stockage des eaux usées
agricole issues de toute une terre agricole :
𝑴𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝑻𝑨 = 𝝆𝒎𝒂𝒕−𝒓𝒆𝒔−𝑻𝑨 𝑽𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝑻𝑨

𝑴𝒓𝒆𝒔−𝑬𝑼𝒂𝒈𝒓−𝑻𝑨 : Masse du matériau de fabrication des réservoirs de stockage des eaux usées
récupérées d’une terre agricole
𝝆𝒎𝒂𝒕−𝒓𝒆𝒔−𝑻𝑨 : Masse volumique du matériau de fabrication des réservoirs de stockage des
eaux usées récupérées d’une terre agricole
4.1.2 Quantité de matériau de fabrication des réservoirs de stockage des eaux
saumâtres
Nous identifions deux catégories des eaux saumâtres. Les eaux salées des nappes souterraines
dont la salinité peut atteindre les 10 gr/l et les eaux de mer dont la salinité peut atteindre les 40
gr/l. Si nous tenons compte de la matière en suspension qui peut exister dans chaque catégorie
d’eau saumâtre selon la position de captage nous pouvons stocker ces eaux selon le taux de
matière en suspension dans les eaux salées ou dans les eaux de mer. Nous allons dans ce qui
suit conceptualiser les réservoirs de stockage des eaux salées et des eaux de mer.
4.1.2.1 Pour les eaux salées de nappe
Nous procédons à la conception d’un système de conduite et de réservoir pour récupérer les
eaux salées des nappes. La quantité d’eau salée à stocker dépend des besoins des projets dans
lesquels nous voulons utiliser ces eaux après traitement. Le projet qui va utiliser ces eaux peut
être dans le domaine agricole, le débit d’eau salée à pomper est égal au besoin d’irrigation. Si
c’est dans le domaine industriel, le débit d’eau salée à pomper est égal au besoin du
fonctionnement des usines. Si c’est dans le domaine domestique que nous allons utiliser ces
eaux, le débit à pompé est équivalent au besoin de la population pour ses différents usages.
Nous écrivons :
𝑸𝒏𝒂𝒑𝒑𝒆−𝒔𝒂𝒍é𝒆 = 𝑸𝒃𝒆𝒔−𝒑𝒓𝒐𝒋−𝒊𝒏𝒅𝒖𝒔 + 𝑸𝒃𝒆𝒔−𝒑𝒓𝒐𝒋−𝑻𝑨 + 𝑸𝒃𝒆𝒔−𝒑𝒓𝒐𝒋−𝒅𝒐𝒎

𝑸𝒑𝒐𝒎𝒑−𝒏𝒂𝒑𝒑𝒆−𝒔𝒂𝒍é𝒆 : Débit d’eau pompé des nappes salées


𝑸𝒃𝒆𝒔−𝒑𝒓𝒐𝒋−𝒊𝒏𝒅𝒖𝒔 : Besoin des projets industriels qui vont utiliser les eaux salées des
nappes
𝑸𝒃𝒆𝒔−𝒑𝒓𝒐𝒋−𝑻𝑨 : Besoin des projets agricoles qui vont utiliser les eaux salées des nappes
𝑸𝒃𝒆𝒔−𝒑𝒓𝒐𝒋−𝒅𝒐𝒎 : Besoin des projets domestiques qui vont utiliser les eaux salées des
nappes

Les volumes du système des réservoirs de stockage des eaux des nappes salées
𝑽𝒓𝒆𝒔−𝒏𝒂𝒑𝒑𝒆−𝒔𝒂𝒍é𝒆 = 𝑸𝒑𝒐𝒎𝒑−𝒏𝒂𝒑𝒑𝒆−𝒔𝒂𝒍é𝒆 𝑻𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌−𝒏𝒂𝒑𝒑𝒆−𝒔𝒂𝒍é𝒆

𝑽𝒓𝒆𝒔−𝒏𝒂𝒑𝒑𝒆−𝒔𝒂𝒍é𝒆 :Volume du système réservoir de stockage des eaux pompés des nappes
salées
𝑻𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌−𝒏𝒂𝒑𝒑𝒆−𝒔𝒂𝒍é𝒆 : Temps de stockage des eaux pompées des nappes salées
Par suite la quantité de matériau pour la fabrication des réservoirs de stockage des eaux
pompées des nappes salées usées:
𝑴𝒓𝒆𝒔−𝒏𝒂𝒑𝒑𝒆−𝒔𝒂𝒍é𝒆 = 𝝆𝒎𝒂𝒕−𝒓𝒆𝒔−𝒔𝒂𝒍é𝒆 𝑽𝒓𝒆𝒔−𝒏𝒂𝒑𝒑𝒆−𝒔𝒂𝒍é𝒆

𝑴𝒓𝒆𝒔−𝒏𝒂𝒑𝒑𝒆−𝒔𝒂𝒍é𝒆 : Masse du matériau de fabrication des réservoirs de stockage des eaux des
nappes salées
𝝆𝒎𝒂𝒕−𝒓𝒆𝒔−𝒔𝒂𝒍é𝒆 : Masse volumique du matériau de fabrication des réservoirs de stockage des
eaux des nappes salées

4.1.2.2 Pour les eaux de mer


Nous procédons à la conception d’un système de conduite et de réservoir pour récupérer les
eaux de mer. La quantité d’eau de mer à récupérer et à stocker dépend des besoins des projets
dans lesquels nous voulons utiliser ces eaux après traitement. Le projet qui va utiliser ces eaux
peut être dans le domaine agricole, le débit d’eau de mer à pomper est égal au besoin
d’irrigation. Si c’est dans le domaine industriel, le débit d’eau de mer à pomper est égal au
besoin du fonctionnement des usines. Si c’est dans le domaine domestique que nous allons
utiliser ces eaux, le débit à pompé est équivalent au besoin de la population pour ses différents
usages. Nous écrivons :
𝑸𝒑𝒐𝒎𝒑−𝒎𝒆𝒓 = 𝑸𝒃𝒆𝒔−𝒑𝒓𝒐𝒋−𝒊𝒏𝒅𝒖𝒔 + 𝑸𝒃𝒆𝒔−𝒑𝒓𝒐𝒋−𝑻𝑨 + 𝑸𝒃𝒆𝒔−𝒑𝒓𝒐𝒋−𝒅𝒐𝒎

𝑸𝒑𝒐𝒎𝒑−𝒎𝒆𝒓 : Débit d’eau pompé des mers


𝑸𝒃𝒆𝒔−𝒑𝒓𝒐𝒋−𝒊𝒏𝒅𝒖𝒔 : Besoin des projets industriels qui vont utiliser les eaux des mers
𝑸𝒃𝒆𝒔−𝒑𝒓𝒐𝒋−𝑻𝑨 : Besoin des projets agricoles qui vont utiliser les eaux des mers
𝑸𝒃𝒆𝒔−𝒑𝒓𝒐𝒋−𝒅𝒐𝒎 : Besoin des projets domestiques qui vont utiliser les eaux des mers
Les volumes du système des réservoirs de stockage des eaux des mers :
𝑽𝒓𝒆𝒔−𝒎𝒆𝒓 = 𝑸𝒑𝒐𝒎𝒑−𝒎𝒆𝒓 𝑻𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌−𝒎𝒆𝒓

𝑽𝒓𝒆𝒔−𝒎𝒆𝒓 :Volume du système réservoir de stockage des eaux pompés des mers
𝑻𝒔𝒕𝒐𝒄𝒌−𝒎𝒆𝒓 : Temps de stockage des eaux pompées des mers
Par suite la quantité de matériau pour la fabrication des réservoirs de stockage des eaux
pompées des mers:
𝑴𝒓𝒆𝒔−𝒎𝒆𝒓𝒔 = 𝝆𝒎𝒂𝒕−𝒓𝒆𝒔−𝒎𝒆𝒓𝒔 𝑽𝒓𝒆𝒔−𝒎𝒆𝒓𝒔

𝑴𝒓𝒆𝒔−𝒎𝒆𝒓𝒔 : Masse du matériau de fabrication des réservoirs de stockage des eaux des mers
𝝆𝒎𝒂𝒕−𝒎𝒆𝒓𝒔 : Masse volumique du matériau de fabrication des réservoirs de stockage des eaux
des mers

4.1.3 Quantité de matériau de fabrication des réservoirs des opérations de traitement


des eaux non conventionnelles
Nous avons montré dans le chapitre 1 paragraphe……que les techniques de traitement des
eaux non conventionnelles se subdivisent en trois grandes familles. Une famille des
techniques de traitement qui utilisent le système des réservoirs, une famille des techniques de
traitement qui utilisent le système des filtres et une famille des techniques des traitements qui
utilisent une combinaison entre réservoirs et filtres. Donc en donnant la méthode de
conception et de dimensionnement des réservoirs selon le processus de traitement qui se
déroule à l’intérieur de ces réservoirs nous pouvons conceptualiser et dimensionner toutes les
techniques de traitement qui utilisent le système des réservoirs.
Les volumes du système des réservoirs des opérations de traitement des eaux non
conventionnelles peuvent s’exprimer comme suit :
𝑽𝒓𝒆𝒔−𝒐𝒑𝒆𝒓−𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 = 𝑸𝒐𝒑𝒆𝒓−𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝑻𝒐𝒑𝒆𝒓−𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕

𝑽𝒓𝒆𝒔−𝒐𝒑𝒆𝒓−𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 :Volume du réservoir de l’opération de traitement


𝑻𝒐𝒑𝒆𝒓−𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 : Temps de déroulement de l’opération du traitement
Par suite la quantité de matériau pour la fabrication des réservoirs des opérations de
traitement:
𝑴𝒓𝒆𝒔−𝒐𝒑𝒆𝒓−𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 = 𝝆𝒎𝒂𝒕−𝒓𝒆𝒔−𝒐𝒑𝒆𝒓−𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 𝑽𝒓𝒆𝒔−𝒐𝒑𝒆𝒓−𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕

𝑴𝒓𝒆𝒔−𝒐𝒑𝒆𝒓−𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 : Masse du matériau de fabrication des réservoirs pour les opérations de


traitement
𝝆𝒎𝒂𝒕−𝒓𝒆𝒔−𝒐𝒑𝒆𝒓−𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕 : Masse volumique du matériau de fabrication des réservoirs pour les
opérations de traitement
4.2. Détermination de la nature du matériau de fabrication des réservoirs :
Le matériau de fabrication des réservoirs des eaux non conventionnelles doit résister aussi
bien à l’effet de la pression des eaux à stocker ou à traiter qu’aux forces des particules et
des composantes qui existent dans ces eaux (forces électriques, magnétiques, thermiques,
de gravité). Nous avons déjà donné les caractéristiques des composantes des eaux usées
par secteur (industriel, domestique et agricole) et des eaux saumâtres ce qui nous permet
de calculer la résultante des forces exercées par les particules qui existent dans ces eaux.
Déterminer la nature du matériau de fabrication des réservoirs c’est déterminé leurs forces
de résistances aux effets déjà cités. Cette force est estimé en appliquant le théorème
générale d’Euler et en tenant compte des propriétés physiques, thermiques et électriques
des particules existantes soit [9-11, 19-21]:
𝑭𝒆𝒙𝒕 = 𝝆𝒅𝒔𝑽𝒏 𝑽
𝒔
𝑭𝒆𝒙𝒕 : Bilan des forces extérieures
𝝆 : Masse volumique de l’eau non conventionnelle
𝒅𝒔 : Elément de surface
𝑽𝒏 : Composante normale de la vitesse
𝑽 : Vitesse de déplacement des particules
Dans les forces extérieures à considérer on distingue :
- Les forces de volume qui représentent les effets à distances exercés par les différentes
composantes des eaux usées sur la limite intérieure des éléments du volume contenant
la paroi du réservoir. Ces effets englobent le champ de pesanteur de chaque
composante, le champ électrique de chaque composante, le champ magnétique de
chaque composante, le champ thermique de chaque composante
- Les forces de surface se sont celles appliquées par contact direct sur les éléments de
surface englobant la paroi interne du réservoir suite aux effets de pression de chaque
particule existantes dans ces eaux.
- Les forces moléculaires se sont les forces d’interaction entre les molécules des
différentes composantes existantes dans les eaux usées ainsi que les forces de
déplacement de ces molécules. La résultante de ces forces est appliquée sur la paroi
interne du réservoir.
L’analyse détaillée de ces eaux par usage et à l’amont, comme déjà signaler, nous permet
d’encadrer les effets des différentes composantes ainsi que le jeu des forces qui y
résultent. Nous écrivons ainsi :
v v v v 𝐬v 𝐦v 𝐦v
𝑭𝒆𝒙𝒕 = 𝑭𝒈,𝒊 + 𝑭𝑬,𝒊 + 𝑭𝑩,𝒊 + 𝑭𝑻,𝒊 + 𝑭𝒑,𝒊 + 𝑭𝒊𝒏𝒕,𝒊 + 𝑭𝒅,𝒊
𝒊 𝒊 𝒊 𝒊 𝒊 𝒊 𝒊 𝒊

i
: La somme sur i avec i désigne une composante particulière dans les eaux non
conventionnelles
𝑭𝒆𝒙𝒕 : La force extérieure
v
𝑭𝒈,𝒊 : La force de volume due à l’effet du champ de la pesanteur pour la composante i
v
𝑭𝑬,𝒊: La force de volume due à l’effet du champ électrique pour la composante i
v
𝑭𝑩,𝒊 : La force de volume due à l’effet du champ magnétique pour la composante i
v
𝑭𝑻,𝒊 : La force de volume due à l’effet du champ de température pour la composante i
𝐬v
𝑭𝒑,𝒊 : La force de surface due à l’effet de la pression pour la composante i
𝐦v
𝑭𝒊𝒏𝒕,𝒊 : La force moléculaire due à l’effet de l’interaction pour la composante i
𝐦v
𝑭𝒅,𝒊 : La force moléculaire due à l’effet du déplacement pour la composante i

Le matériau à utiliser pour fabriquer les parois du réservoir doit résister à l’effet de la somme
des forces extérieures déjà définie. Nous écrivons alors :

𝑹= 𝒊 𝑭𝒆𝒙𝒕

R : La résistance de la paroi du réservoir
Une fois nous avons calculé la force de résistance de la paroi du réservoir selon son usage
pour le stockage des eaux brutes ou traitées ou pour le traitement pour chaque technique
nous pouvons déterminer la nature du matériau qui assure cette résistance. Nous devrons
aussi signaler l’importance du choix de la nature du matériau de fabrication des réservoirs
selon l’usage. En effet, ceci nous permet d’optimiser le coût total du projet de valorisation
des eaux non conventionnelles.

4.3 Dimensionnement des orifices des réservoirs :


Les orifices des réservoirs sont les points particuliers sur lesquels nous installons les vannes
de vidange ou de remplissage. La superficie de ces orifices est fonction des propriétés
physiques du liquide à y faire passer : masse volumique, vitesse d’écoulement, débit, charge,
pression…Nous les caractérisons généralement par un coefficient dit de contraction définit
comme le rapport entre la section contractée de la veine fluide à faire écouler et la section
réelle de l’orifice. La formule de base la plus utilisée pour déterminer ce coefficient est celle
de Torricelli suivante :

𝑸 = 𝒎𝒔 𝟐𝒈𝑯
3
Q : Le débit du liquide en m /s
m : Le coefficient de contraction de l’orifice
g : L’accélération de la pesanteur en m s-2
H : La charge hydraulique au niveau de l’orifice en m
La charge H est déterminée à partir de l’équation de Bernouilli suivante :

𝑷 𝑽𝟐
𝑯=𝒛+ +
𝝆𝒈 𝟐𝒈
z : La hauteur de l’orifice en m
P : La pression au niveau de l’orifice
ρ : La masse volumique en kg/m3
g : Accélération de la pesanteur en m s-2
V : Vitesse de l’écoulement à travers l’orifice en m/s
5 Formulations pour la conception et le dimensionnement des installations dans le
compartiment adduction – distribution des eaux non conventionnelles
Nous désignons par système d’adduction et d’évacuation, l’ensemble des conduites en
charge ou à ciel ouvert utilisées pour récupérer les eaux non conventionnelles à
l’intérieur de la source, pour conduire ces eaux non conventionnelles de la source
(eaux usées industrielles, eaux usées domestiques, eaux agricoles, eaux salées, eaux de
mer) vers les réservoirs de stockage en état brute, de ces réservoirs vers les stations de
traitement, pour le transfert de ces eaux entre les différentes installations et techniques
de traitement, pour le transfert des eaux traitées vers le stockage, pour la distribution
des eaux non conventionnelles traitées à l’intérieur des projets de valorisation de ces
eaux. Les formulations que nous allons présenter seront utiles pour la conception et le
dimensionnement de toutes ces catégories de canalisation [9-11, 19-21] .
5.1.Système de canalisation en charge
Une conduite est dite à écoulement en charge lorsque l’eau à l’intérieur est sous pression et
est enfermée dans un lieu géométrique solide imposant sur lui des conditions aux limites pour
la pression, la vitesse, et la direction. Dimensionner ces conduites revient à déterminer les
diamètres, les longueurs, les appareils de jonction (coudes, diaphragmes, répartiteurs…), les
appareils de protection (ventouse, vanne, vidange, sous papes, compteurs, anti belier…) , le
nombre des tronçons. On commence par fixer le nombre des points particuliers existants sur le
trajet hydraulique et à déterminer leurs altitudes. Ces points sont ceux là où il y a un appareil
de jonction ou de protection, là où il y a changement de direction ou de pente…La distance
entre deux points particuliers successifs représente un tronçon hydraulique. Pour déterminer le
diamètre de chaque tronçon on applique le théorème de Bernouilli entre les deux points
particuliers limitant le tronçon. Si on note par A et B les deux points particuliers successifs, et
si on considère que l’écoulement se fait de A vers B, on écrit :

HA = HB + JA-B
HA: La charge au point A
HB : La charge au point B
JA-B : La perte de charge totale entre les points A et B
Selon l’équation de Bernouilli déjà présentée les charges aux points particuliers
s’expriment par :
𝑷𝑨 𝑽𝑨 𝟐
𝑯𝑨 = 𝒛 𝑨 + +
𝝆𝒈 𝟐𝒈
𝑷 𝑩 𝑽𝑩 𝟐
𝑯𝑩 = 𝒛 𝑩 + +
𝝆𝒈 𝟐𝒈

ZA : L’altitude du point particulier A


ZB : L’altitude du point particulier B
PA : La pression au point particulier A
PB : La pression au point particulier B
VA : La vitesse au point particulier A
VB : La vitesse au point particulier B
Le principe est que nous devrons commencer le calcul à partir du tronçon existant à l’aval du
réseau. C’est à dire celui entre le point particulier à l’entrée de la zone du projet utilisant les
eaux non conventionnelles traitées comme source, soit le réservoir de distribution, et le point
particulier qui vient juste avant. La pression du point particulier au niveau de l’entrée du
projet est celle exigée pour assurer la quantité d’eau convenable à l’application de
valorisation. On poursuit le calcul tronçon par tronçon de l’aval vers l’amont jusqu’au dernier
tronçon. C’est à dire celui entre le réservoir de stockage des eaux non conventionnelles brutes
au niveau de la source et le point particulier qui vient juste après.
La perte de charge totale en réalité se subdivise en perte de charge singulière caractérisant la
perte d’énergie ou de pression au niveau des points particuliers et en perte de charge linéaire
qui exprime la perte d’énergie ou de pression sur chaque mètre linéaire de conduite suite aux
forces de viscosité et à la rugosité des parois internes des conduites. Pour le tronçon entre les
deux points particuliers A et B on écrit :
𝐉𝐀−𝐁 = 𝐣𝐀−𝐁 𝐋𝐀−𝐁 + 𝐉𝐀 + 𝐉𝐁

jA-B : La perte de charge linéaire entre A et B en m/m


JA : La perte de charge singulière au point A en m
JB : La perte de charge singulière au point B en m
𝐋𝐀−𝐁 : Longueur du tronçon A-B

Pour un réseau à n tronçons et m points particuliers la perte de charge totale s’exprime


comme suit :
𝑱𝒏−𝒎 = 𝒋𝒏 𝑳 𝒏 + 𝐉𝐦
𝒏 𝐦

∆ 𝐻𝑖−𝑗 = 𝑗𝑛 𝐿𝑛 + Jm
𝑛 m

𝑱𝒏−𝒎 : Perte de charge totale d’un système d’adduction à n tronçons et m points


particuliers
𝒋 𝒏 : Perte de charge linéaire pout le tronçon n
𝑳𝒏 : Longueur du tronçon n
𝑱 𝒎 : Perte de charge singulière pour le point particulier m
La perte de charge singulière s’exprime généralement par la formule suivante :

𝑽𝟐 𝒊
𝑱𝒊 = 𝜶𝒊
𝟐𝒈
α : Coefficient de perte de charge qui caractérise la singularité propre à chaque point
particulier
V : Vitesse de l’écoulement à travers l’accessoire hydraulique en m/s
g: Accélération de la pesanteur en ms-2
Pour la perte de charge linéaire, elle s’exprime généralement comme fonction du diamètre de
la conduite et du débit ou de la vitesse du liquide traversant la conduite. Elle est propre au
type de matériau de fabrication de la conduite et à sa rugosité. Remplacée par son expression
dans l’équation de Benouilli appliquée à chaque tronçon, nous permet de déterminer le
diamètre de l’édit tronçon.
La relation générale entre le débit transitant à travers une conduite, son diamètre et la perte de
charge linéaire à l’intérieur est la suivante :

𝑸 = 𝜷𝒋𝒏 𝑫𝒎
Q : Débit d’eau non conventionnelle
J : Perte de charge linéaire
D : Diamètre du tronçon
𝜷 , n, m : Paramètres d’ajustement
Il y a plusieurs formules empiriques exprimant la perte de charge linéaire nous donnons les
exemples suivants : :
Formule de Blasius : ; j perte de charge en m/m ; Q débit en m3/s ; D diamètre en m
i
Formule de Scimemi :

𝑸 = 𝟒𝟖. 𝟖𝑫𝟐.𝟔𝟖𝒋𝟎.𝟓𝟔

j perte de charge en m/m ; Q débit en m3/s ; D diamètre en m

Formule de Colebrook :

𝑽 = 𝟔𝟏. 𝟓𝑫𝟎.𝟔𝟖 𝒋𝟎.𝟓𝟔

j perte de charge en m/m ; V vitesse de l’écoulement en m/s ; D diamètre en mm


Formule de Hazen-William:

𝑽 = 𝟎. 𝟑𝟓𝟓 𝑪 𝑫𝟎.𝟔𝟓𝒋𝟎.𝟓𝟒

j perte de charge en m/m ; V débit en m/s ; D diamètre en m ; C coefficient de rugosité

Formule de Darcy : ;
𝛌 𝑽𝟐
𝒋= 𝑫 𝟐𝒈

j perte de charge en m/m ; V vitesse de l’écoulement en m/s ; D diamètre en m ; g


accélération de la pesanteur ; λ coefficient de perte de charge
Formule de Flamant Masoni
𝟕
𝑽𝟒
𝒋= 𝒌 𝟓 ;
𝑫𝟒

j perte de charge en m/m ; V vitesse en m/s ; D diamètre en m ; k coefficient de perte de


charge

Formule de Maning : :

𝑽𝟐
𝟏𝟎𝟔 𝒋 = 𝟑𝟏𝟐𝟎 𝑫𝟏.𝟓

j perte de charge en m/m ; V vitesse en m/s ; D diamètre en m

Formule de Bresse :
𝟓 𝑸𝟐
𝑫 = 𝟎. 𝟑𝟐 + 𝟎. 𝟎𝟎
𝒋

Formule de Maurice Levy pour une conduite en fonte neuve :


𝑫 𝑫
𝑽 = 𝟑𝟔. 𝟒 𝒋(𝟏 + )
𝟐 𝟐

; j perte de charge en m/m ; V vitesse en m/s ; D diamètre en m

𝟕
𝑽𝟒
𝒋= 𝒌 𝟓
𝑫𝟒
Formule de Maurice Lévy pour une conduite en fonte incrustée : ;

𝑫 𝑫
𝑽 = 𝟐𝟎. 𝟓 𝒋(𝟏 + 𝟑 )
𝟐 𝟐

j perte de charge en m/m ; V vitesse en m/s ; D diamètre en m


Formule de Vallot :
𝟑
𝑸 𝟖
𝑫 = 𝟎. 𝟑𝟐𝟒
𝒋

Q débit en m3/s, j en m/m , D : Diamètre en m


5.2 Système de canalisation à ciel ouvert :
Se sont des canalisations à l’intérieur desquelles le liquide est en écoulement dit à surface
libre. Ce ci a eu lieu lorsque le liquide est à l’intérieur d’une frontière géométrique solide lui
imposant une direction de mouvement et dont une face est à la pression atmosphérique. Ces
canalisations se présentent généralement sous forme rectangulaire, trapézoidale ou demi
circulaire. Les paramètres de dimensionnement à définir pour ces canalisations sont les
suivants :
Le débit de l’écoulement (Q), la largeur du canal (l), la longueur du canal (L), la pente du
canal (i), la hauteur de l’eau dans le canal (Hm), la surface mouillée (Sm = l H m) ; le périmètre
mouillée (Pm = l + 2Hm), le rayon hydraulique (RH = Sm / Pm ), la débitance du canal ou la
𝑸
résistance à l’avancement ( 𝑲𝒅 = 𝒊 ).
Il existe plusieurs formules empiriques reliant le débit ou la vitesse du liquide transitant à
travers le canal à ses paramètres géométriques. Nous citons les suivantes :
Formule de Chézy :
𝑽 = 𝑪𝒄𝒉𝒆𝒛𝒚 𝑹𝑯 𝒊

V vitesse moyenne du liquide en m/s ; RH le rayon hydraulique en m ; i la pente ; C


coefficient de Chézy pour la rugosité caractérisant la nature du matériau du canal ( ciment
c= 76 , brique c = 60, petit gravier c =46…)
Formule de Bazin : :
𝟖𝟕 𝑺 𝑹𝑯 𝒊
𝑸= 𝜸
𝟏+
𝑹𝑯

Q débit en m3/s ; S : surface de la section mouillée en m² ; RH rayon hydraulique en m ; i


la pente du canal ; γ coefficient de Bazin pour la rugosité
Formule de Manning Strickler : ;

𝟏 𝟐
𝑸= 𝑺𝒎 𝑹 𝑯 𝟑 𝒊
𝒏

Q débit en m3.s ; Sm surface de la section mouillée en m², RH rayon hydraulique en m ; i la


pente du canal ; n coefficient de Manning pour la rugosité
6. Conception et dimensionnement des systèmes de déversoir et de pompage
6.1. Système de déversoir :
Se sont des accessoires utiles pour le déversement des liquides d’une canalisation à une autre,
changer la direction d’un liquide en écoulement, contrôler le débit à l’aval, décharge des
liquides dans les réservoirs…Ils se présentent sous plusieurs formes géométriques :
rectangulaire, circulaire, triangulaire…Les formules les plus utilisées pour le
dimensionnement des déversoirs sont les suivantes [9-11, 19] :
Déversoir rectangulaire :
𝟐
𝑸𝒍 = 𝛌 𝑯𝒎 𝟐𝒈 𝑯𝒎
𝟑
Hm hauteur mouillée en m;
l largeur du canal en m;
g accélération de la pesanteur ms-2 ;
λ facteur de vitesse

Déversoir triangulaire :

𝑸𝒍 = 𝒎 𝑯𝒎 𝟐 𝟐𝒈 𝑯𝒎

Q débit en m3/s ;
m un coefficient de forme ;
H hauteur mouillée en m ;
g accélération de la pesanteur ms-2

Déversoir trapézoidal :

𝟑
𝑸 = 𝟏. 𝟖𝟔 𝒍 𝑯𝒎 𝟐

Q débit en m3/s ;
l : largeur du déversoir ;
Hm hauteur de l’eau dans le déversoir

Pour une forme quelconque :

𝟏
𝑸 = 𝟏𝟓𝟕𝟎 𝒄 𝟐𝑮 𝒘 𝑯𝒎 𝟐 𝑯𝒎

Q débit de décharge en l/s ;


Hm profondeur de l’eau à la crête en m
w : largeur à la profondeur H en m;
c coefficient de décharge

Pour un déversoir de forme quelconque mais ayant un axe de symétrie le coefficient de


décharge est c = 0.6 et le débit est exprimé par:
𝟏
𝑸 = 𝟒𝟏𝟕𝟎 𝒘 𝑯𝒎 𝟐 𝑯𝒎

Il y a plusieurs autres formules de dimensionnement des déversoirs selon la forme qui


correspond à l’environnement du travail et aussi il y a des abaques de dimensionnement selon
le débit.
6.2. Système de pompage
Sur un trajet hydraulique, faire arriver l’eau d’un point de départ à l’amont vers un point
d’arrivé à l’aval, les eaux risquent de ne pas atteindre l’exutoire suite aux frottement dus à la
viscosité, à la rugosité des canalisations, les accessoires hydrauliques et aux conditions du
terrain naturel engendrant ainsi une perte d’énergie. Pour compenser cette perte d’énergie et
faciliter le mouvement des eaux non conventionnelles et assurer leurs récupérations, leurs
adductions pour le stockage, leur déplacement durant le traitement et leur distribution dans le
projet de leur valorisation, nous devrons installer au niveau des points particuliers du réseau
des unités de pompage. Faire le dimensionnement d’une station de pompage revient à
déterminer la puissance totale utile à l’opération de pompage, La puissance totale d’une
pompe est exprimée par la formule suivante :

𝝆𝒈𝑸𝑯𝒎𝒕
𝑷𝒑𝒐𝒎𝒑 =
𝑹

P : puissance de la pompe en watt


ρ : Masse volumique de l’eau usée en kg/m3
Q : Débit en m3/s
Hmt : hauteur manométrique totale en m
R : Rendement combiné de la pompe et du moteur
La hauteur manométrique totale de la pompe se définit comme la somme de la hauteur
géométrique totale de l’aspiration, de la hauteur géométrique totale du refoulement, la perte
de charge totale dans l’aspiration et la perte de charge totale du refoulement. La masse
volumique des eaux non conventionnelles est déterminée en fonction des composantes de ces
eaux.
Si nous supposons qu’entre la source des eaux non conventionnelles et le réservoir de
stockage il y a n tronçons et m points particuliers nous écrivons :
Hmt = ∆ 𝐻 + 𝑗𝑛 𝐿𝑛 + Jm
𝑛 m

∆ 𝑯 : Différence d’altitude entre source et positon du réservoir de stockage

7. Conception et dimensionnement du système traitement par filtrage


Le système de traitement par filtrage a pour but l’élimination des particules ou des substances
ayant une taille ou une densité supérieure à celle des pores caractérisant le filtre. Le principe
consiste à faire passer une quantité d’eau non conventionnelle bien déterminée, contenant une
ou des composantes particulières à éliminer par le ou les filtres correspondants. Dimensionner
ces filtres revient à estimer le volume filtrant, la surface filtrante, la nature du matériau
filtrant, le nombre d’unité filtrante et le coût. Le problème revient donc à fixer la quantité
d’eau à traiter (le débit à la source) ce qui nous permet de calculer le volume filtrant qui doit
être supérieur ou égale au débit à décharger. Nous avons montré dans les chapitres précédents
comment estimer le débit sortant pour les différentes sources. La surface filtrante est
déterminée en fonction de la forme géométrique que nous allons donner au volume filtrant.
Cette forme est fonction de l’espace disponible dans lequel le filtre va être installé (circulaire,
cylindrique, rectangulaire..). Le matériau filtrant doit nous permettre d’éliminer des
composantes particulières de point de vue taille, densité et forme donc une caractérisation
physico-chimique détaillée des eaux usées et celles saumâtres et une dominance parfaite du
besoin exigé par l’application de valorisation en qualité et quantité d’eau en d’autre terme les
normes adoptées et le niveau de traitement demandé sont les fondements du choix de la
structure et la texture du matériau filtrant. Une fois ces éléments techniques ont été fixés il
nous reste à proposer en combien d’unité nous voulons répartir le volume filtrant et
déterminer ainsi le coût unitaire. Il existe plusieurs types de filtre dont les appellations sont
relatives aux propriétés des composantes à enlever, à leur emplacement dans la chaîne de
traitement et au principe physique de leur fonctionnement. Elles sont réparties généralement
en trois groupes : Filtrage mécanique (à grille ou à barre), filtrage par massif filtrant
granulaire ou autre (lit à sable , chambre à grès…) et filtrage membranaire (dialyse,
électrodialyse, osmose inverse, micro-filtre, ultrafiltre, nano-filtre….)[5, 7, 9, 10, 15, 18, 19,
21-23, 26, 30].
7.1.Filtrage mécanique : Filtre à grille ou à barre :
Il est utilisé pour enlever la matière flottante de taille importante. Il est généralement placé à
un stade avancé dans la chaîne traitement. Dimensionner ce filtre revient à déterminer le
nombre des barres, la distance entre elles, leurs résistances au flux et leurs formes. Les
formules empiriques existantes pour le calcul donnent la perte de pression à travers les barres
en fonction de la forme des barres et de la vitesse du flux entre les barres soit :
Formule de Kirschmer :

𝟒
𝐥𝐛 𝟑 𝐕𝟐
∆𝐇 = 𝛘: 𝐬𝐢𝐧𝛃
𝐝𝐦𝐛 𝟐𝐠

ΔH : Perte de pression au niveau des barres en m


χ: Facteur de forme
lb : Largeur des barre en face du flux en m
dmb : Distance minimale entre les barres en m
V : Vitesse du flux en amont en m/s
g : Accélération de la pesanteur m/s2
β : Angle de toute la grille avec l’horizontale
La perte de pression est fonction du débit transitant à travers les barres elle peut être mesurée
directement par la différence entre les pressions juste avant et juste après les barres ou estimée
en utilisant la formule suivante :

𝚫𝐇 = 𝟎. 𝟎𝟕𝟐𝟗 ( 𝐕𝟏 𝟐 − 𝐕𝟐 𝟐 )

V1 : Vitesse du flux juste avant les barres en m/s


V2 : Vitesse du flux juste après les barres en m/s
Pour la facteur de forme nous pouvons donner quelques exemples :
χ = 1.79 pour une forme circulaire, χ = 2.42 pour une forme rectangulaire, χ = 1.83 pour
une forme rectangulaire avec une face semi circulaire en amont, χ = 1.67 pour une forme
rectangulaire avec une face semi-circulaire en amont et en aval, χ = 076 pour une face
amont de forme courbé symétrique et une face avale semi-circulaire.
7.2 Pour le système de filtrage granulaire à massif filtrant
Le filtrage granulaire à massif filtrant consiste à faire passer les eaux à traitées à travers un
milieu filtrant dit massif filtrant. Ce massif est formé par un matériau spécifique poreux
composé de fibre ou de graine ayant des dimensions définies en fonction des dimensions des
particules à éliminer, un agencement entre les graines pour lequel en lui associe un coefficient
dit d’uniformité lié au niveau de traitement exigé et une épaisseur dépendant de la quantité
d’eau à décharger. La méthodologie de dimensionnement est semblable pour toute les types
de graines nous allons présenter les cas des lits à sables, des chambres à grès et du filtre à
égouttement.
7.2.1 Lit à sable
Il est utile pour éliminer les particules dans la taille est supérieure à celui des graines de sable.
Généralement, il est installé dans un terrain naturel et il se présente en forme rectangulaire
creusé dans le sol dit lit à sable. Dans certain cas, le sable filtrant est installé dans des
réservoirs ou dans des chambres à sable. Les dimensions des lits ou des réservoirs sont
fonctions aussi du débit d’eau usée à traiter et de la quantité des particules de taille supérieure
à celle du sable à enlever. On place successivement plusieurs lits (généralement 3 à 4 lits) et
l’eau usée passe successivement de l’un à l’autre. Le choix de la taille des graines de sable est
délicat sachant que des sables fines retiennent plus les particules polluantes mais minimisent
le débit de l’effluent donc augmente le temps de traitement et par la suite le coût. Des sables
de particules de taille plus grande permettent un temps rapide de séjour mais avec une qualité
moindre des eaux non conventionnelles traitées. La surface d’un lit à sable est de 0.2 à 0.4
hectares. Le rapport de la longueur à la largeur d’un lit à sable est de 3 à 4 fois. La profondeur
du sable est de 75 à 100 cm. Au fond du lit on place une couche de gravier de 15 à 30 cm
d’épaisseur. Les grains de sable ont moyennement un diamètre de 0.2 à 0.5 mm avec un
coefficient d’uniformité de 2 à 5. Le remplissage en eau non conventionnelle du premier lit se
fait à partir d’un réservoir à siphon chaque 24 h, la couche d’eau a une épaisseur de 5 à 10 cm.
Le sable doit être renouvelé de temps à autre et la couche de sable au-dessus de 25 mm doit
être enlevée régulièrement. Les lits de sable peuvent être placés soit en série et l’eau passe de
l’un à l’autre si on exige un niveau de traitement élevé ou en parallèle et l’eau non
conventionnelle passe simultanément. Le lit à sable est un système de filtrage efficace, on ne
l’utilise pas souvent actuellement puisqu’il occupe une grande superficie, et le taux ou le débit
de filtrage est réduit.
7.2.2. Filtrage à travers chambre à grés :
C’est un système de filtrage qui permet d’éliminer les particules de taille supérieure à
celui du grès. On parle de chambre à grès ou de réservoir à grés (0.15 à 0.2 mm). Le
dimensionnement de ce filtre consiste à déterminer les caractéristiques du volume filtrant.
C’est à dire le volume du grès à installer ainsi que les diamètres des grains de grès à
utiliser et par la suite le volume du réservoir ou de la chambre. Ceux si sont fonctions du
débit des eaux non conventionnelles brutes à traitées, les caractéristiques physiques des
particules à éliminer, le temps de séjour et le niveau de traitement exigé ou encore les
normes à suivre. Si on note par Q le débit d’eau usée ou d’eau saumâtre à faire passer à
travers le filtre, qv le volume des particules existantes dans ces eaux par unité de volume
d’eaux non conventionnelles brutes et par T le temps de séjour. Sachant que le niveau de
traitement exigé est celui correspondant à une élimination totale des particules. Supposant
que nous avons choisi des grains de grès dont le diamètre minimal est inférieur à celui de
la plus petite particule existante dans les eaux non conventionnelles. Dans ce cas le
volume filtrant est

Vfiltr = Q qv T.

Le débit des eaux conventionnelles à traiter Q est déterminé à la source, la densité des
particules ou leurs masses par unité de volume qm ainsi que le temps de séjour utile sont
déterminés après un caractérisation détaillée des eaux usées à la source.
Pour déterminer la surface filtrante il suffit de connaître les vitesses de déplacement des
particules existantes dans les eaux non conventionnelles qui sont estimés par des mesures
directes et en utilisant les formules relatives aux différents régimes d’écoulements à savoir
la loi de Stoke, la loi de Newton et la loi de Hazem. Nous écrions alors

𝑸
𝑺𝒇𝒊𝒍𝒕 =
𝑼𝒅
Ud : Vitesse de déplacement des particules

L’épaisseur du milieu filtrant est alors


𝑽𝒇𝒊𝒍𝒕
𝒆𝒇𝒊𝒍𝒕 =
𝑺𝒇𝒊𝒍𝒕
Le choix des grains de grès est suite à une caractérisation détaillée des composantes
existantes dans les eaux non conventionnelles à traiter: L’efficacité des grains de grès dans
le filtrage est fonction de leur uniformité aussi bien pour l’emplacement que pour les
diamètres et les formes des grains. Des tests de labo sont très utiles pour modéliser
l’efficience des grains de grès, dimensionner les filtres pour les différents cas et
généraliser ainsi les résultats.

7.2.3. Filtres à égouttement :


Dans ce système, l’eau usée s’écoule sous forme de gouttelette sur un lit rugueux
contenant un milieu filtrant puis cette eau est collectée à travers un système de drainage.
La purification biologique est assurée par des bactéries en aérobiques qui forment un film
de bactérie connu comme biofilm aux alentour des particules du milieu filtrant. La
construction du filtre à égouttement est similaire à celle du filtre lit à sable avec la
différence est que le massif filtrant n’est pas du sable. On les utilise surtout pour
l’élimination de la matière organique en unité de DBO5. Le dimensionnement de ce filtre
dépend principalement de la décharge hydraulique totale de l’influent ou le débit totale par
unité de volume ou par unité de surface filtrante et de la décharge organique qui
représente le flux de la matière organique en DBO5 par unité de volume et par jours. Les
filtres à égouttement existants présentent généralement les caractéristiques suivantes :
-La décharge hydraulique ou la quantité d’eau à épurer par hectare de surf ace filtrante et
par jours varie entre 25 à 40 106 litre. Cette dernière se présente aussi comme la quantité
d’eau non conventionnelle à traiter par unité de volume filtrant et par jours et elle est de
l’ordre de 7.5 à 22.5 106 par hectare mètre de volume filtrant et par jours.
- La décharge organique ou le débit massique de décharge de la matière organique à
éliminer qui se présente comme la masse de matière organique biodégradable en 5 jours
par unité de volume de filtre. Elle vari entre 1000 et 2200 kg de DBO5 par hectare – mètre
de volume filtrant par jours soit 15 à 30 kg de DBO5 par 1000 m3 de matériel filtrant
Sachant l’exigence en qualité d’eau pour une éventuelle réutilisation ou pour un rejet
dans la nature tout en respectant les normes nous pouvons déduire la surface filtrante, le
volume filtrant et la nature du massif filtrant.
Le même raisonnement que précédemment avec la seule différence c’est que dans ce cas
on s’intéresse à éliminer la matière organique en unité de DBO5. Pour chaque source
d’eau non conventionnelle nous pouvons écrire :
Vf = Qi qiDBO5/qeDBO5
𝒒𝒊𝒏𝒇𝑫𝑩𝑶𝟓
𝑽𝒇𝒊𝒍𝒕 = 𝑸𝒊𝒏𝒇 𝑻𝒇𝒊𝒍𝒕
𝒒𝒆𝒇𝑫𝑩𝑶𝟓
3
Vfilt : Volume du massif filtrant en m
Qinf : Débit de décharge à la source ou le flux d’eau dans l’influent en m3/jours
𝑻𝒇𝒊𝒍𝒕 : Temps de filtrage
qinfDBO5 : Densité de la matière organique en unité de DBO5 de l’influent en mg/l
qefDBO5 : Densité de matière organique dans l’effluent en unité de DBO5 exigée par les
normes
adoptées en mg/l

La longueur du trajet des eaux à traiter à l’intérieur du massif filtrant est déterminé par :

𝑳𝒕𝒓𝒂 = 𝑽𝒆𝒄𝒐𝒖𝒍 𝑻𝒇𝒊𝒍𝒕

Ltra : Longueur du trajet des eaux à traiter à l’intérieur du filtre


𝑽𝒆𝒄𝒐𝒖𝒍 : Vitesse écoulement des eaux à traiter à l’intérieur du filtre
La surface filtrante est estimée comme suit :

𝑽𝒇𝒊𝒍𝒕
𝑺𝒇𝒊𝒍𝒕 =
𝑳𝒕𝒓𝒂
La forme du massif filtrant est fonction de l’espace disponible sur lequel nous voulons
implanter notre filtre. La nature du matériau du massif filtrant est proposée après analyse
détaillée des composantes qui existent dans les eaux non conventionnelles. Se sont ces
composantes qui forment la matière organique à enlever.
7.2.4. Filtres à membrane
Les filtres à membrane sont ceux qui éliminent les composantes existantes dans les eaux non
conventionnelles après passage à travers des membranes spécifiques. La membrane peut avoir
des pores de l’ordre du micron et nous parlons des microfiltres, de l’ordre du nano et nous
parlons des nanofiltres. Le passage à travers ces membrane peut se faire sous l’effet d’une
différence de concentration et nous parlons d’osmose, sous l’effet d’une pression et nous
parlons d’osmose inverse, sous l’effet d’une différence de potentiel électrique et nous parlons
d’électrodialyse, L’élimination des particules peut se faire biologiquement, physiquement ou
en associant les deux. Pour la majorité des filtres on distingue les filtres à taux élevé et les
filtres à taux bas. La différence entre ces deux catégories c’est que les premiers nous permet
de traiter une quantité importante d’eau non conventionnelles avec un rendement
d’élimination des particules plus élevé en plus des avantages techniques comme la possibilité
de la recirculation des eaux.
7.2.4.1 Filtre à membrane avec élimination biologique : bio-filtre
L’élimination biologique se fait en couvrant les filtres par des êtres biologiques, généralement
des bactéries aérobiques qui forment un film de bactérie dit bio-film aux alentour de la
membrane permettant la biodégradation des particules. Ces bactéries peuvent être attachées à
la membrane ou suspendues dans l’eau. Le choix des espèces, leurs densités exactes,
entretenir leurs conditions de survies et surtout veiller à ce qu’elles ne deviennent pas elles
mêmes une source de nuisance pour les eaux traitées sont des points à quantifier.
Généralement l’élimination biologique si elle existe elle est associée à l’élimination physique.
Il y a toujours une élimination aussi bien sous l’effet de la structure et la texture des
membranes que sous l’effet biologique des espèces.
7.2.4.2 Filtres à membrane avec élimination physique
L ‘élimination physique consiste à bien définir les pores de ces membranes pour qu’elles nous
permettent d’empêcher les particules de tailles supérieures d’y passer. Le passage des eaux
non conventionnelles à travers ces filtres peut être sous l’effet d’une différence de charge
ionique de soluté et c’est le cas du dialyse, sous l’effet d’un potentiel électrique et c’est le cas
de l’électrodialyse, sous l’effet d’une différence de concentration et c’est le cas de l’osmose,
sous l’effet d’une pression et c’est le cas de l’osmose inverse et sous l’effet de la vitesse de
décharge et c’est le cas du microfiltre, ultrafiltre et nanofiltre, accelo-filtre, aéro-filtre…
7.2.4.3 Principe de dimensionnement des techniques membranaires:
Le dimensionnement de ces filtres consiste à déterminer le volume occupé par la membrane
filtrante, l’épaisseur de la membrane filtrante, la forme et les grandeurs géométrique de la
membrane filtrante c’est à dire la longueur et la largeur si c’est une forme rectangulaire, le
diamètre si c’et une forme circulaire, le nombre des pores, leurs formes et leurs dimensions,
et la densité et la nature du bio- film à y associer. Ces paramètres sont généralement classés
par les données de la décharge hydraulique totale soit le débit totale des eaux non
conventionnelles à traiter par unité de volume filtrant ou par unité de surface filtrante, la
décharge organique totale soit le flux de masse ou de volume de la ou des particules continues
dans les eaux à éliminer par unité de volume et par unité de temps, la population de base de
décharge qui se définit comme le nombre de personne bénéficiant par unité de volume filtrant
ou de surface filtrante. Le calcul du débit d’eau non conventionnelle sortant par type de
source et par usage à l’intérieur de la source nous permet de fixer la décharge hydraulique
totale par catégorie d’eau ainsi que sa décharge organique pour chaque composante existante.
Ce qui nous permet d’estimer le volume filtrant, la surface filtrante, le nombre d’unité à
proposer et les dimensions de chaque unité. La caractérisation détaillée des particules
existantes dans les eaux non conventionnelles nous permet de fixer la taille des pores à
proposer dans les filtres, leurs formes, leurs nombres et l’épaisseur du bio film. Pour toutes
les catégories des filtres rappelées ci-dessus nous pouvons donner les formules suivantes de
dimensionnement :

𝑸𝒊 𝒕 𝒅𝒊
𝑽𝒇𝒊𝒍𝒕 =
𝒅𝒕

Vfilt : volume filtrant en m3


Qi : Débit initial d’eau non conventionnelle dans l’influent en m3/jour
di : Densité des particules initiale dans l’influent en mg/l
t : Temps mis pour une séance de traitement
dt : Densité des particules dans l’eau de l’effluent tolérable pour la réutilisation en mg/l

Une fois nous avons caractérisé les particules à éliminer et nous avons déterminé ainsi le
volume occupé par une particule ou un nombre de particule nous pouvons proposer les formes
et les dimensions des pores du filtre à utiliser qui doivent être inférieures à celles des
particules polluantes à éliminer. Leur nombre dans le volume filtrant est donné par

𝐕𝐟𝐢𝐥𝐭
𝐍𝐩𝐨𝐫 =
𝐕𝐩𝐨𝐫

Npor : Nombre des pores dans le volume filtrant


Vpor : Volume occupé par un pore
Vfilt : Volume filtrant totale

La surface filtrante est déterminée facilement après avoir proposé une forme géométrique
particulière à notre filtre qui dépend principalement du lieu de l’emplacement, de la forme de
l’enveloppe dont on veut faire la conception et dans le quel nous allons mettre l’élément
filtrant. et sur quelle face de la forme retenue nous allons faire le décharge.
Le nombre des unités à proposer pour accomplir la conception de notre filtre dépend des
éléments existants sur le marché. Il suffit d’avoir la structure et la texture du filtre exigé
(volumes des pores, nombre des pores par unité de longueur, par unité de surface, par unité de
volume, forme des pores) et voire la surface ou le volume occupé par unité. Le nombre totale
des unités est donné par

𝑽𝒇𝒊𝒍𝒕
𝑵𝒖𝒏𝒊−𝒇𝒊𝒍𝒕 =
𝑽𝒖𝒏𝒊−𝒇𝒊𝒍𝒕

Nuni-filt : Nombre des unités filtrantes


Vuni-filt : volume occupé par une unité filtrante
Vfilt : Volume filtrant total
La relation entre les caractéristiques de structure de la membrane ( nombre pores,
diamètre pores, épaisseur membrane)n le débit transitant à travers la membrane et la
pression transmembranaire que nous pouvons utiliser dans la conception est la suivante :

𝑵𝒑𝒐𝒓 𝒓𝒑𝒐𝒓 𝟐
𝑸𝒎𝒆𝒎 = 𝑷
𝟖 𝑬𝒎𝒆𝒎 𝝁 𝒕𝒓𝒂𝒏𝒔−𝒎𝒆𝒎

Emem : Epaisseur membrane


Npor : Nombre des pores
Ptrans-mem : Pression transmembranaire
rpor : Rayon des pores
µ : Viscosité dynamique de l’eau salée
Nous définissons aussi la perméabilité hydraulique de la membrane, la résistance
hydraulique de la membrane et la transmittivité de la membrane Nous écrivons :
𝑸𝒎𝒆𝒎
𝑳𝒑𝒆𝒓𝒎−𝒉𝒚𝒅−𝒎𝒆𝒎 =
𝑷𝒕𝒓𝒂𝒏𝒔−𝒎𝒆𝒎

𝟏
𝑹𝒓𝒆𝒔−𝒉𝒚𝒅−𝒎𝒆𝒎 =
𝑳𝒉𝒚𝒅−𝒎𝒆𝒎 𝝁𝒑𝒆𝒓𝒎𝒆𝒂𝒕

𝑪𝒑𝒆𝒓𝒎𝒆𝒂𝒕
𝑻𝒕𝒓𝒂𝒏𝒔−𝒉𝒚𝒅−𝒎𝒆𝒎 = 𝟏𝟎𝟎
𝑪𝒓é𝒕𝒆𝒏𝒕𝒂𝒕
Cp : concentration du perméat (g. L-1)

Crét : concentration du rétentat (g. L-1)


Lperm-hyd-mem : Perméabilité hydraulique membrane
Rres-hyd-mem : Résistance hydraulique de la membrane
Ttrans-hyd-mem : Transmittivité hydraulique de la membrane

7.3 Etude de l’efficacité du système de filtrage


L’étude de l’efficacité d’un filtre consiste à suivre sa capacité d’éliminer les particules
polluantes qui existent dans les eaux non conventionnelles dans le temps et en se référant à
l’évolution des caractéristiques des eaux non conventionnelles tout en essayant d’établir des
relations mathématiques. Ceci est toujours relatif puisqu’il dépend de l’exigence de
l’application de valorisation des eaux non conventionnelles en qualité. Donc on doit suivre
l’évolution des normes et construire un filtre qui répond aux niveaux de traitement fixées.
Nous pouvons donner les équations suivantes de l’efficience des filtres :
Formule du National Research Council of USA :

𝟏𝟎𝟎
𝑬=
𝟏 + 𝟎. 𝟒𝟒 𝑸𝒅𝒆𝒄𝒉
E : efficience du filtre en terme de % des particules enlevée
Qdech : Décharge hydraulique en kg/m3/jour
E s’exprime aussi par
𝑪𝒊𝒏𝒇−𝑪𝒆𝒇
𝑬= 𝑪𝒊𝒏𝒇
𝟏𝟎𝟎
Cinf : Concentration des particules initiale dans l’influent
Cef : Concentration des particules finale dans l’effluent
La relation entre la concentration initiale des particules qui existent dans l’eau à traiter
(infulent) et la concentration finale des particules après passage à travers un filtre et qui
restent dans l’eau traitée (effluent) peut être exprimée de plusieurs façons nous donnons
les suivantes :

Equation de Velz :

𝑪𝒆𝒇−𝒛 𝟏
=
𝑪𝒊𝒏𝒇 𝑲𝟐𝟎 𝜽𝑻−𝟐𝟎 𝑨𝒔 𝒛
𝑹 + 𝟏 𝐞𝐱𝐩 𝒏 −𝑹
𝑸𝒅𝒆𝒄𝒉 𝑹 + 𝟏
Cef-z : Concentration des particules enlevées dans l’effluent à la profondeur z du filtre en
mg/l
Cinf : Concentration des particules à enlever initiale dans l’influent en mg/l
R : Taux de recyclage
K20 : Constante de vitesse à la température 20 °C
𝜽 : Coefficient de correction de la température (1.035)
𝑨𝒔 : Surface spécifique (m²/m3)
Qdech : Débit de décharge
Z : Epaisseur du filtre
n : Constante fonction de la température et de la surface spécifique de l’ordre de 0.67

Equation Eckenfelder
𝑪𝒆𝒇−𝒛 𝟏
=
𝑪𝒊𝒏𝒇 𝟏𝟖. 𝟔𝒁𝟎.𝟔𝟕
𝟏+
𝑸𝒅𝒆𝒄𝒉
𝑨

Cef-z : Concentration des particules enlevées dans l’effluent à la profondeur z du filtre en


mg/l
Cinf : Concentration des particules à enlever initiale dans l’influent en mg/l
𝑨 : Surface filtrant
Qdech : Débit de décharge
Z : Epaisseur du filtre
Equation Galler et Gotaas :
𝟏.𝟏𝟗
𝟎. 𝟏𝟖𝟐 𝝉 𝑸𝒅𝒆𝒄𝒉 𝑪𝒊𝒏𝒇 + 𝑸𝒓𝒆𝒄 𝑪𝒆𝒇−𝒛
𝑪𝒆𝒇−𝒛 =
𝟏 + 𝝉 𝟎.𝟕𝟖 𝒁 + 𝟎. 𝟑𝟎𝟓 𝟎.𝟔𝟕𝒓𝟎.𝟐𝟓

Cef-z :Concentration en particule de l’effluent à la profondeur Z du filtre en mg/l


Cinf : concentration initiale en particule de l’influent en mg/l
z: Profondeur du filtre en m
Qdech : Débit de décharge de l’influent en mLd
Qrec : Débit de récirculation en mLd
r: rayon du filtre en m
τ : Est exprimée par
𝟗. 𝟕𝟑𝟏
𝝉=
𝑸𝒅𝒆𝒄𝒉 𝟎.𝟐𝟖 𝑻𝟎.𝟏𝟓

T : Température de l’eau

L’analyse de l’efficacité des filtres et l’étude de la conception optimale à proposer sont


toujours relatives et dépendent de l’exigence des applications de valorisation des eaux non
conventionnelles e point de vue qualité et quantité d’eau. Donc on doit fixer les normes et les
niveaux de traitement demandés et construire un filtre qui répond aux exigences des projets.

8. Conclusion
Nous avons dans ce chapitre présenté la méthodologie générale à suivre pour la
conception et le dimensionnement des différentes installations nécessaires pour accomplir
le fonctionnement de chaque compartiment d’un projet de valorisation des eaux non
conventionnelles. Nous avons essayé de donner aux formulations un aspect général de
façon que nous pouvons les appliquer pour la phase de récupération des eaux non
conventionnelles, leur adduction, leur traitement et leur distribution dans les projets
(agricole, mise en valeur de l’environnement, domestique, industriel). Pour le traitement
des eaux non conventionnelles, nous avons présenté les outils nécessaires pour
dimensionner toutes les techniques de traitement que se soient celles qui utilisent le
système réservoir, le système filtre ou celles qui utilisent la combinaison réservoir-filtre.
Pour le système filtre nous avons étudié les filtres utilisés dans le traitement mécanique,
les filtres granulaires ou à massif filtrant et les filtres à membrane. L’étude de l’efficacité
de ces filtres a été détaillée et des formulations de son calcul ont été récapitulées.

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