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RÉSUMÉ
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1975 (projet) 15 15 2 32 32
1976 (projet) 10 10 2 22 54
1977 (adhérents) 10 41 2 53 107
1978 (adhérents) 35 45 - 80 187
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L’utilisation de ce type de silo, qui n’exige B~en entendu, cet écart est beaucoup plus
que des feuilles de plastique de grande largeur, considérable au niveau des différents gouver-
est d’une telle souplesse qu’il rend caduque norats ou à celui des exploitations. Ln 1978 par
tous les autres dispositifs : il ne suppose aucune exemple, année où les pluies d’hiver ont été
construction, et peut donc être établi à n’importe exceptionnellement tardives, on a dû renoncer
quel point de la ferme selon les besoins. à ensiler de nombreusesparcelles dont le rende-
Il peut être fermé à n’importe quel moment, ment n’atteignait pas 5 t de masse verte par
quel que soit son volume (de 20 à 400 III’). S’il hectare.
est correctement exécuté (couverture plastique Dévrloppementde I’ensdagepar le pro,et
pailleiterre), il ne provoque pratiquement pas
plus de pertes que les autres types de silos. Superficie Volume RHldU”e”t
(ha) i (dl (m”lha)
c) Exécution de l’oplration ! l I /
Les espècesfourragères exploitées présentent
une période de maturation extrêmement courte.
D’une manière générale, le stade optimal de
récolte ne persisté guère plus de 8 à 15 jours
selon la température. Cette incertitude ne pose pas de problème
Un décalage d’une quinzaine de jours existe majeur dans la mise en oeuvre du « système
cependant entre le nord de la zone d’action, à tunisien » : la programmation de l’opération
hiver plus chaud, et où par conséquent la matu-
d’engraissement ne se faisant qu’au terme de la
rité des fourrages est plus précoce, et le sud, à campagne de récolte fourragère (mai-juin), le
hiver froid (Le Kef, Siliana), où elle est plus projet n’expédie à l’adhérent que le nombre de
tardive. taurillons à engraisser correspondant à l’excé-
Ces données de base sont amplifiées par la dent fourrager.
diversité des espèces fourragères employées,
I’échelonnement de leur semis et des variations 4. Performances du système
micro-climatiques qui permettent d’exécuter
l’ensemble de la campagne d’ensilage en une Les performances techniques de I’ensilage
période de 45 à 60 jours. de céréales peuvent être évaluées d’une part à
L’efficacité d’un chantier d’ensilage se mesure travers l’analyse bromatologique du produit et,
à son débit, c’est-à-dire au volume de l’herbe d’autre part, la croissance des animaux et leur
ensilée quotidiennement. Cette efficacité est indice de consommation.
généralement très inférieure à la capacité théo- a) Valeur alimentaire de l’ensilage
rique des machines. qui est de l’ordre de 3 à
6 ha par jour. Cette valeur dépend d’un ensemble de para-
mètres dont le projet s’est efforcé d’évaluer
l’impact relatif dans les conditions de sa zone
d’action.
i) Les esphu fourragères employées :
Les analyses bromatologiques réalisées sys-
tématiquement par le projet ont permis de déter-
miner une valeur alimentaire moyenne pour
chacune des espèceset associations fourragères
employées.
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v) AdditiJk :
Les céréalesutilisées dans le système,pures ou
associéesà des légumineuses ne justifient pas Comme la réponse du bétail frison aux dif-
l’emploi d’additifs : en effet, les essax d’utili- férents niveaux énergétiques de la ration a été
sation de conservateurs chimiques effectués au abondamment étudiée par ailleurs, le projet
cours des premières campagnesn’ont pas entraî- s’est particulièrement mtéressé aux résultats
né une amélioration signiiïcative des caracté- du bétail « croisé » localement disponible dans
ristiques du produit. la zone d’action du projet.
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C’est d’ailleurs pour éviter un dépôt de gras - Par tonne de matière skhe : DT 23,485
excessif sur les carcasses à la fin du cycle que le - Par 1 000 unités fourragères : DT ~37,879.
niveau énergétique de la ration se trouve pro-
gressivement réduit par le maintien du volume Coût de production de l’ensilage(en DT par ha en
d’aliment concentré à un même volume de 3 kg chantier mécanist)
pendant tout le cycle.
1 Fraisdeculture(DT) Frais derécolte(DT) 1
5. Rchhts économiques
Le « système tunisien » est seulement un Mécamsatmn 16,650Récolte 9,750
systéme semi-intensif caractérisé par une ration Main-d‘auvre 1,800Transport 7,050
Semences 10,500Chargement silo 5,550
moyennement énergétique permettant des per- Engrais 8,850Plastique couver-
formances de croissance modérées. ture 1,500
~
Le choix de ce niveau d’intensification a été Sous-total 37,80OiSOUS-total 23,850
dicté par des impératifs économiques qui ex-
cluaient, tant au niveau de l’exploitation qu’à
celui du pays, la transposition d’un systèmeplus L’ensemble de ces frais est pratiquement
intensif, du type de ceux qui se trouvent actuel- proportmnnel à la superficie, ce qui signifie
lement appliqués dans les pays d’élevage où, par que le coût alimentaire varie considérablement
ailleurs, les systèmes hautement sophistiqués en fonction des rendements obtenus qui eux-
qui étaient implantés il y a quelques années mêmes dépendent des conditions climatiques.
(déshydratation) se trouvent substitués par L’aliment concentré constitue un des princi-
des systèmes plus modérés (réhabilitation de paux postes du coût, son prix peu élevé s’ex-
l’ensilage d’herbe).
plique par la subvention dont bénéficient cer-
a) Coût de l’opération taines matières premières.
II ne semble pas souhaitable de chercher à
Les coûts de production enregistrés chez les
comprimer le coût de la main-dbuvre au prix
adhérents sont éminemment relatifs (propres à
d’une mécanisation plus poussée des opéra-
I’environnement économique tunisien) et pré-
tions.
sentent, de plus, une dispersion considérable
Au contraire le coût excessif des transports
tenant à l’hétérogénéité du secteur productif. au niveau de la ferme (eau et aliments) dus à
II ne peut donc s’agir que de coûts moyens autour
l’utilisation inutile de tracteurs pourrait être
desquelsserépa+sent lescoûts individuels.
allégé par l’exploitation de la traction ani-
L’ensihge faisant la spécificité du « système male.
tunisien » d’alimentation, son coût de produc-
tion a fait l’objet d’une évaluation systématique Les .frais de services couvrent l’ensemble des
prestations du projet (allotement et transport
pour chacun des chantiers supervisés par le
projet. A raison d’un rendement de 15 m3 par des animaux, assurance mortalité, intérêt sur
hectare, le prix de revient de I’ensilage a été le capital immobilisé, animaux maigres, etc...)
évalué comme suit en 1978 : et se trouvent incompressibles.
Au total, le coût de l’engraissement peut être
- Par mètre cube :DT(*) 4,110 évalué à DT 70,680 par animal, soit, à raison
- Par tonne de produit brut : DT 5,871 d’un GMQ de 750 g :
~ Pendant 180 iours : 135 kg PV
(*) 1 Dinar Tunisien(DT) _ Il,00 francs français. - Par kg de poids vif : DT 0,523.
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