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du coude
Le choix des armes en 2017.
1. Wang J, et al. Tendon biomechanics and mechanics – a mini-review of basic concepts and recent advencements. J. Hand Ther. 2012 25:133-41.
2. Wang J, et al. Mechanobiology of tendon. Journal of biomechanics 2006;39:1563-82.
GÉNÉRALITÉS PHYSIOPATHOLOGIE
Structure de l’unité fibrillaire du tendon (1)
Ténocytes
Phase
• Au-delà de 4%, apparition de micro-déchirures
du pied Fibres
tendues
• Au-delà de 8 à 10%, apparition des macro-
Déformation
(%)
déchirures, avec possible rupture du tendon
Fibres
ondulées
1. Wang J, et al. Tendon biomechanics and mechanics – a mini-review of basic concepts and recent advencements. J. Hand Ther. 2012 25:133-41.
GÉNÉRALITÉS PHYSIOPATHOLOGIE
1. Wang J, et al. Tendon biomechanics and mechanics – a mini-review of basic concepts and recent advencements. J. Hand Ther. 2012 25:133-41.
DIAGNOSTIC ÉCHOGRAPHIE
Dégénérescence
Zone anéchogène ou fortement hypoéchogène
mucoïde
arrondie ou ovalaire
intra-tendineuse
Fissure intra-
tendineuse Zone linéaire anéchogène ou très hypoéchogène
(ou clivage intra- située entre les fibres tendineuses
tendineux)
• Biochimique :
- Substances biochimiques générées par le tendon endommagé et qui à leur tour stimulent les
récepteurs nociceptifs tendineux.
- Rôle important de la substance P (neurotransmetteur), glutamate, métallo-protéinases, PGE2…
• PHASE 2 : Des facteurs de croissance sont libérés pour activer la néo angiogenèse et stimuler
la prolifération de fibroblastes et ténocytes . Les fibroblastes produisent du collagène de type
3 qui va augmenter la force mécanique du tendon
3-6 semaines
• PHASE 3 : Remodelage le collagène qui s’assemble avec les fibroblastes pour constituer des
fibrilles immatures puis croissance linéaire ou les fibrilles s’organisent en structures plus
longue et la coalescence pour former une structure plus large. Le tissus cicatriciel passe de
la phase cellulaire a la phase fibreuse les fibres de collagène vont s’aligner dans le sens de la
contrainte longitudinale mécanique
• 3- 12 mois
Les différentes lésions tendineuses
On distingue :
• et perte des propriétés biomécaniques du tendon sous l’effet délétère d’une production
locale importante de prostaglandines (PGE2 notamment), avec à la clé une cicatrisation
tendineuse spontanée de qualité insuffisante.
Coombes BK, Effect of corticosteroid injection, physiotherapy or both on clinical outcomes in patients
with lateral unilateral epicondylalgia, JAMA 2013
Infiltrations de corticoïdes : présomptions
1. Moraes V, et al. Platelet-rich therapies for musculoskeletal soft injuries. Cochrane database of systematic review 2014(4).
Efficacité des injections de PRP dans les tendinopathies (1)
• 5 ESSAIS CONCERNAIENT DES TENDINOPATHIES PURES AVEC COMME TRAITEMENT
PRINCIPAL TESTÉ LE PRP (3 ÉPICONDYLITES )
• 7 études ciblaient des patients opérés de la coiffe (réparation ou décompression pour conflit
sous acromial)
• 1 essai ciblait des patients opérés d’une rupture complète du tendon d’Achille.
• Absence de preuves permettant de conclure à l’efficacité des injections de PRP malgré une
tendance favorable du traitement dans le soulagement de la douleur :
Pas de différence significative entre les injections de PRP et les injections contrôle
- à court terme (jusqu’à 3 mois) dans 5 études
- à moyen terme (6 mois) dans 6 études
- à long terme pour 10 études (1 an )
1. Moraes V, et al. Platelet-rich therapies for musculoskeletal soft injuries. Cochrane database of
systematic review 2014(4).
Injections de PRP et épicondylite
Résultats controversés
• Réduction significative de la douleur et amélioration significative de la fonction
à 1 an dans le bras injections de PRP vs le bras injections de corticoïdes. (1)
- Étude randomisée évaluant l’efficacité des injections de PRP et de corticoïdes chez 100 patients atteints
d’épicondylite chronique
- Critères primaires : douleurs (EVA) et incapacité du membres supérieures (score DASH)
• Amélioration clinique à 2 ans dans le bras injections de PRP vs le bras contrôle (2)
- Étude randomisée évaluant l’efficacité des injections de PRP et des injections sans PRP chez 230 patients
atteints d’épicondylite chronique
- Critères primaires : douleurs (EVA)
1. Peerbooms J, et al. Positive effect of an autologous platelet concentrate in lateral epicondylitis in a double-blind
randomized controlled trial: PRP versus corticosteroid injection with a 1-year follow-up. Am J Sports Med 2010;38:255-62
2.Mishra A, et al. Efficacity of PRP for chronic elbow: a double-blind, prospective, multicenter, randomized controlled trial
of 230 patients. Am J Sports Med 2014;42:463-71.
3. Krogh T, et al. Treatment of lateral epicondylitis with PRP, glucocorticoïd, or saline: a randomized, double-blind, placebo-
controlled trial. Am J Sports Med 2013;41:625-35.
PRP et autres injections dans l’épicondylite
Revues et meta-analyses : pas de recommandations pour
l’usage du PRP et d’autres types d’injection dans l’épicondylite
Krogh TP, Comparative effectiveness of injection therapies in lateral epicondylitis : a systematic
review and network meta-analysis of randomized controlled trials, Krogh, Am J Sports Med. 2013
Randomized (n=50)
2 ultra sound-guided injections performed at 4 weeks interval
All patients undergo the blood prelevement and were blinded to the allocated treatment
Monitored at baseline, 1, 3, 6,12 months
by an independent clinical evaluator blinded
to the treatment
Allocated to PRP injections (n=25) Allocated to saline injections (n=25)
Lost to follow-up (n=1, 2nd injection not performed ) Lost to follow-up (n=2, after allocated treatment)
Discontinued (n=2, drop out after CS infiltration) Discontinued (n=1, drop out after CS infiltration)
6.8 5.8
6
5
5.12 3.88
4
Injection1 Injection 2 3.84 3.08
3
2.4
2.56
2
2.2
0
0 1 3 6 12
douleur0 douleur1 douleur3 douleur6 douleur12
Mois
Critères secondaires : Douleur à la contraction isométrique
→ pas de différences significatives
entre les 2 GROUPES de 0→12 mois
Mois
Mois
Suivi du Score de Roles et Maudsley
PRP/saline
Mois
• Dans cette étude controlee, randomisée en double aveugle 2
injections écho guidées n’ont pas de résultat significativement
différent sur la douleur, comparées à 2 injections de solution
saline dans le traitement de l’épicondylite ≤ 3 mois d’évolution
28
Quelles injections pratiquer dans l’épicondylite ?
Quelles recommandations ?
→ Revue de 17 essais, 1381 participants, 3 essais sans biais
méthodologique
Krogh TP, Comparative effectiveness of injection therapies in lateral epicondylitis : a systematic review
and network meta-analysis of randomized controlled trials, Krogh, Am J Sports Med. 2013
→ Injections avec 8 différents traitements / placebo :
- corticoides, toxine botulinique, sang autologue, platelet-rich plasma
- polidocanol, glycosaminoglycan, prolotherapie, ac. hyaluronique
Revue de 58 articles
Le rationnel dans le traitement de
l’épicondylalgie en 2017.
• 1 - Il n’existe pas de « Gold standard » de la prise en charge
thérapeutique de l’ET dans la mesure ou aucun traitement n’est validé à
ce jour
Smidt N, van der Windt DA, Assendelft WJ, et al. Corticosteroid injections, physiotherapy, or a wait-and-see
policy for lateral epicondylitis: a randomised controlled trial. Lancet. 2002;359(9307):657–62.
Le constat
• Thèse « contribution à l’étude du tennis elbow »
1977
Mes progrès en 2017 soit 40 ans après :
• Nettes avancées en : histopathologie,
biomécanique, démembrement, imagerie, travaux
scientifiques et bibliographie …
• Crédibilité améliorée (30 années tennis magazine,
Roland Garros, cheveux blancs….)
• Par contre stagnation lamentable dans l’évolution
du traitement
• un petit plus : dialogue, adaptation au patient