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:
COMPORTEMENT
MÉCANIQUE DES
MATERIAUX
SIDHOUM. ZEHRA
Mai 2018
1.0
Table des
matières
I - Chapitre II : Comportement mécanique des matériaux 3
1. Introduction ................................................................................................................................................... 3
Chapitre II :
Comportement I
mécanique des
matériaux
Introduction 3
Types de comportements et classification des matériaux 3
Essais mécaniques 4
Modes de ruine 7
Lois de comportement des matériaux écrouissables 8
Paramètres influant sur le comportement des matériaux 8
1. Introduction
L'étude du comportement mécanique des matériaux a pour but de connaître leur réponse à une
sollicitation donnée. Les variables mises en jeu dans ce domaine sont
La connaissance préalable du comportement mécanique d'un matériau donné est essentiel pour tous
ceux qui entre dans la fabrication des structures : machines, équipements, véhicules, avions, ouvrages
de génie civil, prothèses, etc. La nécessité d'une meilleure prise en compte des propriétés mécaniques
et de leur relation avec la fabrication et la microstructure peut être mesurée par des essais mécaniques
: l'essai de traction qui peut mettre en évidence l'évolution du comportement.
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Essais mécaniques
selon ces types de matériaux, l'ingénieur groupe les matériaux en trois classes qui sont :
- céramiques et verres ;
- Métaux et alliages ;
- Polymères.
Chaque classe est caractérisée par un comportement et des propriétés appropriées comme le montre
le tableau suivant.
tableau 1
3. Essais mécaniques
Essais monotones 4
Essais cycliques 6
Dureté et résilience 7
Les essais monotones les plus classiques sont ceux de traction, de compression, de torsion et de
flexion. La sollicitation est alors appliquée au matériau jusqu'à sa rupture (traction, torsion, flexion) ou
jusqu'à une déformation suffisamment grande (compression). En fonction du mode d'application de la
sollicitation, on peut réaliser principalement des essais d'écrouissage, de fluage, ou de relaxation, et
les combiner entre eux (essais d'écrouissage-relaxation,. . . )
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Essais monotones
Les essais de fluage sont réalisés en appliquant une contrainte constante au matériau, en général en
traction. Le type de courbe obtenu est donné sur la figure . Elle représente la déformation de
l'éprouvette en fonction du temps, pour une contrainte constante donnée. Une première déformation
apparaît instantanément à la mise en charge. C'est la déformation correspondant à la contrainte
appliquée dans un essai d'écrouissage. Ensuite, une déformation lente apparaît au cours du temps. La
vitesse de déformation est de l'ordre de 10−6 à 10−4s−1. Dans un premier temps (domaine de fluage
primaire), elle décroît, pour atteindre une valeur constante dans le domaine de fluage secondaire (ou
fluage stationnaire). Enfin, cette vitesse de déformation augmente (domaine de fluage tertiaire) jusqu'à
la rupture.
Les essais de relaxation servent à caractériser l'évolution au cours du temps les contraintes internes
d'un matériau. Pour cela, On applique une déformation constante à l'éprouvette, puis on observe
l'évolution de la contrainte . Ce type d'essai est très utilise pour obtenir les propriétés viscoplastiques
du matériau.
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Essais cycliques
Les essais cycliques sont caractérisés par une suite de sollicitations alternées. Les plus courants sont
ceux de traction-compression, mais on utilise également des essais de flexion ou de torsion alternée.
L'objectif de ces essais est d'obtenir la loi de comportement ”cyclique” du matériau, qui caractérise son
évolution au fur et à mesure des cycles de déformation. Les essais de traction-compression peuvent
être réalisés à déformation ou à contrainte imposée.
Lors d'essais cycliques, le matériau rompt au bout d'un certain nombre de cycles. L'endommagement
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Dureté et résilience
du matériau au cours de l'essai est appelé ”fatigue”. On parle donc couramment d'essais de fatigue
lorsque la sollicitation est cyclique. La fréquence de sollicitation est ici donnée par le nombre de cycles
par seconde.
Le nombre de cycles à rupture lors d'un essai de fatigue est un renseignement intéressant. Il pourra en
être utilisé ultérieurement pour prévoir la durée de vie d'une pièce en service, en fonction de ses
sollicitations. La courbe la plus largement utilisée pour représenter la durée de vie des matériaux est la
courbe de ”Woehler”.
courbe de woehler
D'autres essais mécaniques peuvent être utilisées pour caractériser le comportement d'un matériaux.
Les plus fréquents sont l'essai de dureté, destiné le plus souvent à estimer rapidement et simplement
la limite d'´elasticité du matériau et l'essai de résilience visant à caractériser le risque de rupture fragile
du matériau.
4. Modes de ruine
Les modes de ruines d'une structure dépendent des sollicitations mécaniques, thermiques, chimiques
qu'elle subit, des défauts qu'elle contient et des propriétés du matériau.
les clivages, rupture de liaisons en traction avec création d'une fissure, concernent les
matériaux cristallisés.
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Lois de comportement des matériaux écrouissables
les glissements, décalage sous cisaillement des liaisons entre les atomes de deux plans
atomiques adjacents sont à l'origine de la déformation plastique ; ils peuvent conduire à une
instabilité de la structure, striction ou déchirure ductile lorsque la diminution de section qu'ils
induisent ne peut plus être compensée par l'écrouissage (durcissement) du matériau.
les cavitations par diffusion de lacunes : mécanismes très importants en fluage nécessitant des
températures élevés de fonctionnement ou de fortes irradiations.
cette loi est aussi appelée loi de puissance. la contrainte est donnée sous la forme suivante :
Pour identifier les paramètres K et n, on transforme la courbe en ln(σ)-ln(ε), qui devient linéaire. La
pente de cette courbe donne le coefficient ‘n' dit coefficient d'écrouissage :
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Élément de volume représentatif
Pour réaliser un essai mécanique, un élément de volume ”représentatif” du matériau doit être utilisé
(éprouvettes), afin que les hypothèses des milieux continus soient satisfaites. l'éprouvette à utiliser doit
être normalisée. les normes utilisées sont :
La vitesse de déformation peut avoir une influence déterminante sur le comportement des matériaux.
Lors de la réalisation d'un essai, on doit donc utiliser une vitesse aussi proche que possible de celle qui
sera utilisée par la suite (e.g. lorsque l'on utilisera la loi de comportement obtenue dans un calcul de
dimensionnement). Par exemple, si l'objectif est de valider la tenue en fluage d'une structure, sous
l'effet de son propre poids, la vitesse de déformation à considérer sera très faible. Par contre, si
l'objectif est de valider la tenue aux séismes de cette structure, alors cette même vitesse de
déformation pourra prendre des valeurs beaucoup plus élevées, et la loi de comportement à utiliser ne
sera sans doute pas la même. Ceci conduit à différents types d'essais, qui peuvent être classés en
fonction de la vitesse de déformation mise en jeu.
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Direction de sollicitation
– la traction-compression
– la torsion
– la flexion
L'éprouvette est alors sollicitée dans une direction de l'espace des contraintes.
La variation d'un paramètre de l'essai ne change pas cette direction. Les essais multiaxiaux sont
nombreux et varies. Ils consistent le plus souvent à combiner plusieurs sollicitations uniaxiales entre
elles au cours du temps, de façon à tester l'influence de la direction de sollicitation sur le comportement
du matériau. L'essai multiaxial le plus courant est celui de ”traction-torsion”
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