Farida

Université Mohamed Khider de Biskra
Faculté des Sciences et de la Technologie

Département de Génie Civil et d’Hydraulique
MÉMOIRE DE MASTER
Sciences et Technologies
Génie civil
Structures
Réf. : 67
Présenté et soutenu par :

HAZHAZI Farida
Le : dimanche 24 juin 2018
Etude d’un Bâtiment (R+9) à usage

d’habitation
Contreventé par voile à SETIF
Jury :
Mr. MACHKOURI MOHAMED MAA Université de Biskra Président
Mr. YAAKOUB MOHAMED MAA Université de Biskra Examinateur
Mr. MGHAZZI.L.ISMAIL MAA Université de Biskra Rapporteur
Année universitaire : 2017 - 2018

REMERCIMENT
Avant tout, je remercie Dieu le tout puissant, le Miséricordieux,

de mes avoir donné le courage, la force, la santé et la persistance.
Je tiens à remercier ma promotrice MGHAZZI .L.Ismail, Maître
de
conférences A à l’université Mohamed khider de Biskra, pour
l’honneur qu’elle mes a fait en dirigeant ce travail, pour ses aides,
ses
conseils, tout au long de l’élaboration de ce modeste travail.
Enfin, je remercie, tous ceux qui de près ou loin, ont contribué à la
réalisation de ce travail.
DEDICACE
Je dédie ce modeste travail
A mes très chers parents YAMINA et TAHAR qui m’ont guidé durant
les moments les plus pénibles de ce long chemin, ma mère qui a été à mes
côtés et ma soutenu durant toute ma vie, et mon père qui a sacrifié
toute sa vie afin de me voir devenir ce que je suis, merci mes parents.
A mon très cher oncle AHMED, que Dieu le garde en bonne santé.
A mon grand frère DJAMEL.
A mes chers frères et sœurs :
RACHID, HAKIM, IBRAHIM, SAMIRA, ZAHRA, DALILA
A toute ma famille sans exception spécial WALID.
A tous mes amis :
HALIMA,HADDA,AHLAM,ZIANEB,IMEN,YASMINA,ASMA,HAMID
OU,NAIM,WALID,KAMEL,ROCHDI,SAMIR,HICHAM.
A toute la promotion 2017/2018
A toute ma famille et toutes les personnes qui m’aiment.
HAZHAZI .F
SOMMAIRE
- Introduction générale
-Résumé
Chapitre I : Présentation du projet :

I- Description de l’ouvrage……………………………….……………….………1
II- Caractéristique Géométrique …………..…….………….……………………1
III- Action et sollicitation ……………………………………………………….2
Chapitre II : Pré dimensionnement des éléments porteurs :

1- Descente des charges……………………………………………………………10
2- Pré dimensionnement des éléments de l’ouvrage …………….………………..17
Chapitre III : Calcul des éléments secondaires:

1- Etude de plancher ……………….........................................................................28
2- Etude de l’acrotère…………………………………………..…….………….…45
3- Les escaliers ………………………………………………………......................50
4- Etude des balcons………………………………..………………………..………68
Chapitre IV : Etude dynamique :

1- Etude au vent …………………………………………………………...………..74
2- Etude sismique ……………………………………………….……………..…….87
Chapitre V: Etude des éléments structuraux :

1- poutres……………………………………………………………………………105
2- poteaux……………………………………………………………………………109
3- voiles……………………………………………………………………………...121
Chapitre VI : Etude d’infrastructure:
I-Etude de Fondation…………………………………………………………………..131
II-Longrine……………………………………………………………………………..157
Conclusion générale
Références Bibliographiques
Liste de figure
Chapitre I : présentation de l’ouvrage
Fig.I.01. Diagramme de déformation-contrainte du béton (BAEL)…………….. 06

Fig.I.02. Diagramme contrainte déformation de calcul à l’ELS……………….. 06
Fig.I.03. Diagramme Contrainte – déformation d’acier………………………… 07
Fig I.04. Diagramme Déformation - Contrainte d’acier ……………………..……..08
Chapitre II : pré –dimensionnement
Fig.II.01. Coupe du plancher à corps creux …..…………………………..…..... 15

Fig.II.02. schéma des poutrelles …………..…………………………………..… 15
Fig.II.03. schéma d’Escalier ……………...…………………….……………….. 16
F schéma isostatique d’Escalier…………………………………………. 17
Fig.II.04.
Fig.II.05. Acrotère……………………. ….………………….………………..… 18
Fig.II.06. coupe verticale d’un voile.…………………….………………..…….. 18
Fig.II.07. Poutre principale (35×40) cm2……………………………………..... 19
Fig.II.08. Poutre secondaire (35×40) cm2………………………………………..... 20
Fig.II.09. Section de poteau (45x50) cm²…...……………………………..………..22
Fig.II.10. Schéma d’un plancher de terrasse inaccessible.………………..…....... 23
Fig.II.11. Schéma d’un plancher d’étage courant …..…………..……………..… 24
Fig.II.12. .Coupe A- A’ de section de poteau ………………………… ………. 25
Fig.II.13. Coupe vertical du poteau central……………………………………… 26
Chapitre III : Calcul des éléments secondaires

Fig.III.01. Types des nervures ……………………………….………………..…….... 34
Fig.III.02. Diagramme des moments et efforts tranchants à ELU de plancher terrasse 35
Fig.III.03. Diagramme des moments et efforts tranchants à ELS de plancher terrasse 36
Fig.III.04. Diagramme des moments et efforts tranchants à ELU de plancher à étage 37
Fig.III.05. Diagramme des moments et efforts tranchants à ELS de plancher à étage 37
Fig.III.06. Section de ferraillage de poutrelle………………………………………….38
Fig.III.06. Ferraillage de la dalle de compression……………………………………..44
Fig.III.07. Ferraillage de la Poutrelle.............................................................…………… 44
Fig.III.08. schéma isostatique de l’acrotère………………………………………...….45
Fig.III.09. schéma de ferraillage de l’acrotère…………………………………………49
Fig.III.10. Schema de volée de l’escalier………………………………………………50
Fig.III.11. schéma statique de volée (escalier RDC) à l’ELU……………..………….......52
Fig.III.12. schéma statique d’escalier à ELS…………………………………………...53
Fig.III.13. Diagrammes des moments et l’effort Tranchant(ELU)…... …………….....54
Fig.III.14. Diagrammes des moments et les effort Tranchants (ELS)… ……………...54
Fig.III.15. ferraillage de l’escalier……………………………………………………..60
Fig.III.16. Schéma de poutre de palier ….……...…………………………………….60
Fig.III.17. Diagramme de moment de poutre palier ………...….……………………..62
Fig.III.18. schéma de poutre à la torsion ………….…………………………………..63
Fig.III.19. schéma de ferraillage de poutre palière….………..……..………………..67
Fig.III.20. Schéma de type de balcon………………………………………………….68
Fig.III.21. Schéma de ferraillage de balcon………………………………..…………72
Chapitre IV : Etude dynamique
Fig.IV.01. Action de vent sue la structure…………………………………………....74

Fig.IV.02. Légende pour les toitures à un versant……………………………............80
Fig.IV.03. Simulation de la force sismique…………………………………………..91
Fig.IV.04. Courbe de spectre de réponse……………………………………………..91
Fig.IV.05. vu au plane 3d……………………………………………………………..92
Fig.IV.06. vu au plane fondation…………………………………………………......92
Fig.IV.07. Premier mode de vibration. Vue 3D et vue en plan (T1=0,78)…………...94
Fig.IV.08. Deuxième mode de vibration. Vue 3D et vue en plan. (T2=0,39 s)………94
Fig.IV.09. Troisième mode de vibration. Vue 3D et vue en plan. (T=0,31s)………...94
Chapitre V : Ferraillage des éléments porteurs

Fig.V.01. Ferraillage de la poutre principale………………………………………..112
Fig.V.02. Ferraillage de la poutre secondaire……………………………………….116
Fig.V.03. section de poteau…………………………………….................................125
Fig.V.04. Schéma de ferraillage de section de poteau……………………………....128
Fig.V.05. Schéma de ferraillage de la voile…………………………………………137
Chapitre VI : Ferraillage des éléments porteurs

Fig.VI.01. schéma de radier …………………………………..……………….........145
Fig.VI.02. schéma isostatique et sollicitions de les débords ……………...………..150
Fig.VI.03. Diagrammes de sollicitation des nerverais sens X-X (ELU)…………….152
Fig.VI.04. Diagrammes de sollicitation des nerverais sens X-X (ELS)……...……..152
Fig.VI.05. Diagrammes de sollicitation des nerverais sens Y-Y (ELU)……………..153
Fig.VI.06. Diagrammes de sollicitation des nerverais sens Y-Y (ELS)……………...154
Fig.VI.07. ferraillage de nervure sens (X-X)………..…………………………...…….156

Fig.VI.08. ferraillage de nervure sens (Y-Y)…………………………………...……...156
Fig.VI.09. ferraillage de la longrine…………………………………………………..158
Introduction générale
Le Génie civil représente l’ensemble des techniques concernant les constructions civiles.
les ingénieurs civils s’occupent de la conception, de la réalisation, de l’exploitation et de la
réhabilitation d’ouvrages de construction et d’infrastructures urbaines dont ils assurent la
gestion afin de répondre aux besoins de la société, tout en assurant la sécurité du public et la
protection de l’environnement.
Très variées, leurs réalisations se répartissent principalement dans cinq grands domaines
d’intervention: structures, géotechnique, hydraulique, transport, et environnement.
Le domaine d’application du génie civil est très vaste ; il englobe les travaux publics et le
Bâtiment.
Il comprend notamment :
• Le gros œuvre en général, quel que soit le type de construction ou de bâtiment, comme
les gratte-ciel.
• Les constructions industrielles : usines, entrepôts, réservoirs, etc...
• Les infrastructures de transport : routes, voies ferrées, ouvrages d’art, ports, tunnels,
etc.
• Les constructions hydrauliques : barrages, digues, jetées, etc...
Le projet qui nous a été confié porte sur l’étude d’un bâtiment d’habitations R+9, il est
contreventé par voile.
Nos trois premiers chapitres se résument au calcul statique, ensuite nous entament
l’étude au vent et dynamique dans le IV chapitre à la recherche d’un bon comportement de
notre structure par la mise en place d’une disposition bien choisie des voiles porteurs.
Une fois que la disposition est adoptée, le calcul du ferraillage des éléments structuraux
sera exposé dans le chapitre V
Enfin le calcul de l’infrastructure fera l’objet du chapitre VI.
Le manuscrit se termine par une conclusion générale qui résume les différents résultats
obtenus et les contraintes rencontrées au cours de l’élaboration de ce travail.
Page 3
Chapitre 1 Présentation du projet 2018
I. Présentation du projet :
I.1. Introduction :
La stabilité de l’ouvrage est en fonction de la résistance des différents éléments
structuraux (poteaux, poutres, voiles…) aux différentes sollicitations (compression,
utilisés et de leurs dimensions et caractéristiques.
Donc pour le calcul des éléments constituants un ouvrage, on se base sur des règlements
et des méthodes connues (BAEL91, RPA99modifié en2003) qui s’appuie sur la
connaissance des matériaux (béton et acier) et le dimensionnement et ferraillage des
éléments porteurs de la structure
I.1.Description du l’ouvrage :
Le présent projet est un bâtiment (R+9) à usage d’habitation. Les ossatures constituées de
portiques et voiles dont le système de contreventement est mixte. Le bâtiment est implanté
à SETIF, classée selon le RPA99 version2003, comme zone de moyenne sismicité (Zone IIa)
avec groupe d’usage 2.
II. 2.Caractéristique géométriques de bâtiment:

Les caractéristiques de la structure à étudier sont :
 Dimensions en plans :
- Longueur en plan : 22.4m.
- Largeur en plan : 21.5m
 Dimensions en élévation :
-Hauteur totale du bâtiment avec l’acrotère : 31,2 m.
- Hauteur acrotère : 0.60 m.
-Hauteur de RDC : 3.06 m.
-Hauteur de l’étage courant : 3.06 m.
Fin Etude d’un bâtiment R+9 Promotion 2018 Page 5

I.3.Action et sollicitation :
Les planchers : ce sont des aires, généralement, planes destinées à séparer les différents
niveaux d'un bâtiment. Le rôle essentiel des planchers est d’assurer la transmission des
charges verticales aux éléments porteurs de l’ossature (poteaux ou voiles).
Dans notre projet, les planchers utilisés sont de cors creux.
Les escaliers : les escaliers sont des éléments secondaires permettant le passage d’un niveau à
un autre, ils seront réalisés en béton armé coulé sur place avec deux volées.
L’acrotère : Comme la terrasse est inaccessible, le dernier niveau du bâtiment est entouré
d’un acrotère en béton armé de 60 cm de hauteur et de 10 cm d'épaisseur. L’acrotère a pour
buts d’assurer la sécurité et d’empêcher l’écoulement des eaux pluviales stagnées dans la
terrasse sur la façade.
Les balcons: sont réalisés en dalle pleine.
Poteaux
Les poteaux sont des éléments porteurs verticaux en béton armé, leur rôle est de
reprendre les efforts dus aux surcharge et charges ramenée par les poutres, et ensuite les
transmettre aux fondations.
Poutres
Les poutres transversales (principales).
Les poutres longitudinales (secondaires).
Maçonnerie : La maçonnerie du bâtiment est réalisée en briques creuses :
Murs extérieurs sont constitué d'une double paroi en briques (10cm et 15cm
d'épaisseur) séparées par une âme d'air de 5cm d'épaisseur.
Murs intérieurs sont constitué par une seule paroi de brique d'épaisseur10cm.
 Hypothèses de calcul :
Dans notre étude les hypothèses de calcul adopté sont :
 La résistance à la compression du béton à 28 jours : fc28 =25MPa.
 La résistance à la traction du béton : ft28 =2.1MPa.
 Module d’élasticité longitudinal instantané : Eij =32164.195 MPa.
 Module d’élasticité longitudinal différé : Evj = 10818.865MPa.

 Limite élastique du acier : fe = 400MPa.
 Règles et normes de calcul :

Pour le calcul et la vérification ce projet les règlements on utilise suivants:
 Les règles parasismiques algériennes (RPA 99 Version 2003 ; DTR-BC.2.48).
 Les règles BAEL91.
 Les règles CBA93.
 RNV 99
 Charges permanents et charges d’exploitations (DTR-BC-2.2).
I.3.1.Caractéristiques mécanique des matériaux :
Les caractéristiques des matériaux utilisés dans la construction du bâtiment doivent
être conforment aux règles techniques de construction et de calcul des ouvrages en
béton armé (BAEL91) et tous les règlements applicables en Algérie (RPA 99 version
2003 et CBA93).
- Béton : Le béton est un matériau constitué par le mélange dans des proportions
convenables, de ciment, de granulats (graviers, sable) et de l'eau et éventuellement des
adjuvants.
*Composition du béton :
La composition courante de 1m3 de béton est:
- 350Kg de ciment CPA 325.
- 400L de sable Dg ≤ 5mm.
- 800L de gravillon 5mm ≤ Dg ≤ 25mm.
- 175L d'eau de gâchage.
I.3.1.A-Résistance du béton :
 Résistance caractéristique en compression FC28 BAEL 91 (artA2.1.11) :
Le béton est caractérisé par sa résistance à la compression «J» jours, généralement à 28 jours.
Cette valeur est déterminée par des essais sur des éprouvettes cylindriques de 200,96 cm² de
section et de 32 cm de hauteur.
- Pour des résistances fc28 ≤ 40MPa :

j
fcj = fc28
4.76+0.83j
- Pour des résistances fc28 > 40MPa :
j
fcj = fc28
1.40+0.95j
Lorsque l’âge du béton dépasse les 28 jours, on peut admettre une résistance au plus égale à
1.10 fc28 à condition que le béton ne soit pas traité thermiquement.
j  28 jours fcj 1,1fc28 ; fc28 =25 MPa
 Résistance caractéristique à la traction Ftj (C.B.A93):
La résistance caractéristique à la traction d’un béton à l’âge de « j » jours, notée ftj est
conventionnellement définie par formule :
ftj  0,6  0,06 fcj (MPa) ; fc28 =25 MPa, on trouve ftj = 2,1 MPa.
I.3.1.B - Déformation de béton :
 Déformation longitudinale du béton :

Ce module est connu sous le nom de module de « Young ou module de
déformation longitudinal », il est défini sous l'action des contraintes normales d'une
longue durée ou de courte durée d'application.
 Déformations instantanées « Eij » C.B.A.93 [A.2.1.2.1] :
Pour un chargement d’une durée d’application inférieure à 24 heures, le module de

déformation instantanée du Eij du béton est pris égal à:
Eij =11000 3√𝑓cj =32164,195 MPa.

 Déformations différées «Evj» C.B.A.93 [A.2.1.2.2] :
Pour des charges de longue durée d’application, le module de déformation Evj est pris égal à:
Evj = 3700 3√fcj = 10818,865 MPa.

I.3.1.C- Coefficient de poisson :
Lorsqu’on soumet une éprouvette, de longueur L, à un effort de compression, il se produit un

raccourcissement ∆L, d’où un raccourcissement relatif ∆L/L. Par contre, une dimension
transversal 𝛼 de la section devient 𝛼 + ∆ , d’où un allongement relatif ∆𝛼/𝛼. On appelle
coefficient de poisson, le rapport :
Δ𝑑𝑜 ξt
= =
Δ𝐿𝑜 ξl
- E.L.U : ν =0,0 calcul des sollicitations (béton fissuré).
- E.L.S : ν =0,2 calcul des déformations (béton non fissuré).
ξt : déformation transversal.
ξl : déformation longitudinale.
I.3.1.D - Diagramme de déformation de la contrainte du béton [C.B.A93] :
 Etat limite ultime (E.L.U) :
Pour vérification à l'ELU on doit utiliser pour le béton un diagramme de parabole-rectangle,

et dans un but de simplification, en utilisant le diagramme rectangulaire.
Les sollicitations de calcul à considérer résultant des combinaisons d'action dont on retient les
plus défavorables.la contrainte limite du béton en compression est:
0,85 𝑓28
fbu =
θ.b
Le coefficient  prend en compte la durée probable d'application de la combinaison d’actions.
=1 t  24 heures
 = 0,9 1 h  t  24 h
 = 0,85 t 1 h
Avec : γb : Coefficient de sécurité, Tel que :
- γb =1,5 cas des situations durables ou transitoires………………. fbu = 14,17 MPa.

- γb =1,15 cas des situations accidentelles………………………...... fbu = 18,48 MPa.

Fig. I.01. Diagramme de déformation de la contrainte du béton.
 Etat limite de service : La contrainte limite de service en compression du béton est

limitée par :
σbc ≤ σbc
σbc =0.6 fcj ; fc28 =25 MPa
σbc = 0.6 fc28 ; on trouve : σbc = 15 MPa.
Fig .I.02. Diagramme contrainte déformation de calcul à l’ELS.
I.3.2. Acier :
L’acier est un alliage fer-carbone, il réponde aux efforts de traction, de compression, de

cisaillement et de torsion, Il ne réagit pas avec le béton, il présente une bonne qualité
d’adhérence avec le béton.
Les aciers que nous avons utilisés dans notre projet sont:
*les barres à haute adhérences (HA), de nuance FeE400.

*les ronds lisses, de nuance FeE235.
fr A
’
C
fe
A B
0
s
Fe
r 10 0 00
Es
Fig.I.03.Diagramme Contrainte – déformation d’acier.
La droite OA est le domaine élastique avec : s = Es. S

E : Le module de Young = 200 000MPa
ε: la Déformation.
La droite AB est le palier de ductilité, dans ce domaine l’effort de traction égal à Fe.
Diagramme de déformations contraintes : (C.B.A93) :
Dans les calculs de béton armé aux états limites on remplace le diagramme réel par un
diagramme conventionnel et on introduit un coefficient de sécurité S ayant les valeurs
suivantes :
 S = 1,15 (cas courants)
 S = 1 (combinaisons accidentelles)
fe
 S  = 348Mpa siS = 1,15
S
fe
 S  = 400Mpa siS = 1
S

Fig.I.04. Diagramme Déformation Contrainte d’acier
 Vérification des armatures à l’état limite de service :

 En fissuration préjudiciable pas de vérification
 En fissuration préjudiciable : il faut que
2
 S  min ( fe ;110  f t 28 )   S  201.633 MPa
3
 En fissuration très préjudiciable : il faut que

 S  min ( 0.5 fe ; 90  f t 28 )   S  164.973 MPa
Avec : - η : coefficient de fissuration
 η = 1 pour les ronds lisses

 η = 1,6 pour les barres à haute adhérence

Chapitre II Pré-dimensionnement 2018
II.1.pré-dimensionnement des éléments de l’ouvrage :

Introduction :
Les éléments doivent avoir une section minimale pour reprendre les efforts sollicitant
et pour cela nous référons aux recommandations du RPA99 (version 2003), (BAEL 91) et
au (CBA 93).
La transmission des charges se fait comme suit :
Charges et surcharges  poutrelles  planchers  poutres  poteaux  fondations.

II.1.1.les planchers :
Les hourdis doivent avoir une épaisseur minimale de 4cm selon le BAEL91 (art.
B.6.8.4.2.3).
Selon le CBA93, on doit dimensionner le plancher suivant la condition suivante :
L
ht 
22.5
L : Longueur de la poutrelle entre nus d’appuis.
ht : Hauteur du plancher.
L = min Lx 
max max
, Ly
L = min (500, 450)  L = 450 cm
450
L  450cm  ht   20cm.
22.5
Donc on adoptera des planchers à corps creux avec une hauteur de (16+4)=20cm.
Avec :
16 cm : hauteur du corps creux.
4 cm : hauteur de la dalle de compression.
Condition d’isolation acoustique :
Pour obtenir une bonne isolation, on doit vérifier la condition suivante :

hmin ≥ 16cm,……………….20cm ≥ 16cm.
Fig.II.01. Plancher à corps creux.
 Les caractéristiques géométriques des poutrelles :

-Soit b0 = 12cm.
-Le hourdis choisi est normalisé de hauteur 16cm et de longueur 55cm.
-La section en travée à considérer est une section en T
Tel que la largeur de la table est donnée par les conditions suivantes :
ln 55
b1= min   27,5cm ; b = 60 cm (DTR)
2 2
L 450
  45cm
10 10
h0
b1 b1 ht
b0 l1
Fig.II.02.schéma des poutrelles.

II.1.2.Balcon :
 balcon est constitué d’une dalle pleine :

 Il y a deux types de balcon :
 une dalle pleine encastrée dans deux côtés et libre dans les autres côtés.
 une dalle pleine encastrée dans trois côtés et libre dans autre côté.
 L’épaisseur de la dalle pleine sera déterminée par la condition de la résistance à la
flexion.
L/15 e  L/20 +7  on a : L = 1.10m
7.33 cm  e  12.5 cm On prend une épaisseur de : 14cm.
II.1.3.Les escaliers :
Les escaliers sont des éléments constitués d’une succession de gradins. Ils permettent le
passage à pied entre les différents niveaux d’un bâtiment. Les escaliers utilisés dans cet
ouvrage sont en béton armé coulés sur place.
Fig.II.03.schéma d’Escalier.
h : hauteur de contre marche
g: largeur de marche (giron).
Pratiquement : la hauteur h : 14  h  18 cm .
La largeur g : 25  g  32 cm .
On prend : h = 17 cm et g = 30 cm.
Formule de BLONDEL : 59 ≤ g+2h ≤ 66

2. h+g = (2×17) +30 =64 cm 59 ≤ 64 ≤ 66 (c.v)
Fig.II.04.schéma isostatique d’Escalier.
𝐻
- Nombre de contre marche : 𝑛 = ℎ
n : nombre de contre marche.
H : hauteur d’étage.
h : hauteur de la contre marche.
306
𝑛= = 18 Contre marche ; Pour deux volée n=18
17
; Pour une volée n= 9
- Longueur de la volée :
L = (n-1) g = (9-1) x 30 = 8 x 30 = 240 cm.
- Inclinaison de la paillasse :
H/2 306/2 153

tan α = = = 240 = 0.637 → 𝛼 = 32.5° L
L 240
H:hauteur d’étage = 3.06 m. H/2
L:Longueur de la volée =2.40 m. l
𝐿 𝐿 2.40
cos 𝛼 = →𝑙= = = 2.85 𝑚
𝑙 cos 𝛼 cos 32.5
LT= L1 + L2=0.90+ 2.85= 3.75m

- Epaisseur de la paillasse :
En assimilant la paillasse à une dalle appuyée sur deux côtés.
 l l   1 1 
D’où : e     e    375 e = (12.5 ÷18.75) cm.
 30 20   30 20 
Soit : e = 16 cm.
II.1.4.L’acrotère :
C’est un élément en béton armé, encastré au niveau du plancher terrasse et ayant pour rôle
d’empêcher l’infiltration des eaux pluviales entre la forme de pente et le plancher terrasse,
ses dimensions sont mentionnées dans les plans d’architecture.
Pour la terrasse inaccessible on prend H  60cm . 10cm
2  10 2cm
S inacce  10  60   8  10
2
S inacce  0.069m² 8cm
60 10cm
II.2. Pré-dimensionnement des éléments principaux :
II.2.1.Les voiles:
L’épaisseur du voile est déterminée en fonction de la hauteur libre
Fig.II.05. L’acrotère.
d’étage he et des Conditions de rigidité. Dans notre cas :
Selon le RPA99 V2003 l'épaisseur minimale d'un voile est de 15cm.

L'épaisseur doit être déterminée en fonction de la hauteur libre d'étage he et des conditions
de rigidité aux extrémités.
a ≥ he/20
he= 3.06-0.40= 2.66m. Plancher sup

supérieur
h  supérieur
a  max  e ;15cm .
 20  h
 266  a
a  max  ;15cm . RPA99 (Article 7.7.1) e
 20 
 a  max 13.30;15cm . Plancher inf.
Fig.II.06. coupe verticale d’un voile.

Soit a = 15cm.
II.2.2.Les poutres :
Les poutres sont des éléments porteurs en béton avec des armatures en acier incorporé,
servant de base à transmettre les charges aux poteaux.
Le pré dimensionnement des poutres est effectué selon les formules de CBA93 et vérifié
selon le RPA99-2003.
 Selon CBA93 :
L L
 h 
15 10
0.3h  b  0.6h
 Vérification d’après RPA99 version 2003 (art.7.5.1.p :51) :
b20cm
h30cm
h 4
b
II.2.2.1.Les poutres principales :
Elles sont disposées perpendiculairement aux poutrelles, leur hauteur est donnée
selon la condition de la flèche qui est:
 Par CBA93 :
Lmax L
 h  max
 15 10
Lmax: Portée maximale entre nus d’appuis de deux poutres principales.
40
Lmax =500cm
33.33cm  h  50cm.  On adopte h = 40cm
12cm  b  24cm  On adopte b = 35cm 35

Fig.II.07. Poutre principale
(35×40) cm2

Vérifications :
Selon les recommandations du RPA 99(version2003), on doit satisfaire les

conditions suivantes :
b = 35 > 20 cm…………………………….… (Condition vérifiée)
h =40 > 30 cm …………………………… (Condition vérifiée)
h / b =1.14 < 4…………………………………… (Condition vérifiée) .
Remarque:
Donc on adopte pour les poutres principales une section de : (bh) = (35 40) cm2
II.2.2.2.Les poutres secondaires :
Elles sont disposées parallèlement aux poutrelles, leur hauteur est donnée par :
Lmax L
 h  max (Condition de flèche).
15 10
Lmax : Portée libre maximale entre axe de la poutre longitudinale.
Lmax  450cm  30cm  h  45cm.
On prend: h = 40cm et b = 35cm.
Vérifications :
Selon les recommandations du RPA 99(version2003), on doit satisfaire les

conditions :
40cm
b = 35 > 20 cm
h =40 > 30 cm …….… (Condition vérifiée)
h / b =1.14 < 4.00

35cm
II.2.3. Les poteaux :
Fig.II.8.Poutre secondaire
Sont des éléments porteurs verticaux avec le rôle de :
(35x40) cm2
Poteau
- supporter les charges verticales.
- participer à la stabilité transversale par le système poteaux poutre pour résister les
efforts Hz.
On dimensionne la section du poteau comme doivent satisfaire aux :
Conditions de RPA 99 v 2003 (Art 7.4.1.p :48) : on zone II
min(b1 , h1 )  25cm
he
he
 Les exigences de RPA : min(b1 , h1 )  .
20
b1
0.25   4.
h1
On dimensionnée la section de poteaux par :
1) La condition de règle BAEL 91.

2) La condition de règle (RPA 99 v 2003).
a. La condition de règle BAEL 91 :
Pour éviter le flambement des poteaux (Art 8.3.3)
lf = 0.70 h0
- l0 : la hauteur d’étage.
- lf : longueur de flambement.
Pour - le RDC (h0=3.06m)
- L’étage (h0=3.06m)
𝛌=Max (λx, λy)
λx = 3,46 × lf ∕ b
λy = 3,46 × lf ∕ h
h = b ≥ 3,46 × lf ∕ 50

RDC et Etage :
𝑙0 =3.06-0, 4=2.66m
𝑙𝑓 = 0,7 x 2.66 =1.862 m
0.7×306
h = b ≥ 3,46 ∕ lf ⇒ h = b ≥ 3,46 × = 14.82cm
50
Donc : la condition c’est vérifiée.
On adopte section de (45x50) cm²
b . Vérification vis-à-vis du RPA 99 version 2003 (ART 7.4.1) :( en zones IIa)
Min (b, h) ≥ 25cm 50 ≥ 25cm ………………… CV
Min (b, h) ≥ 306 / 20 50 ≥15.3 cm ………………………… C.V
1∕4 < b ∕ h < 4 1 ∕4 < 1 < 4 ………………………………. C.V
Alors la section de poteau pour tous les étages c’est : (45×50) cm²
50 cm
45 cm
Fig.II.09.Section de poteau (45x50) cm²
hₑ : Hauteur d’étage moins la retombée de la poutre.
lₒ : la hauteur d’étage.
Tel que :
he : Hauteur libre d’étage, elle est égale à :
he  3.06m Pour tous les étages.

On dimensionne la section du poteau comme suit :
Selon les règles (BAEL) on a :
Lf=0.7×h0
H0=3.06-0.20=2.86
Lf=0.7×2.86=2.002
λ = Max (λx, λy) ≤70 .
Résultat final :
Eléments Sections
tous les étages

Poteaux (45x50) cm²
Poutre principale (35x40) cm²
Poutre secondaire (35x40) cm²
Voile 15 cm
Plancher (16+4) cm
II.3.Evaluation des charges appliquées :

II.3.1.Plancher terrasse inaccessible :
-Gravillon de protection (0.05m)
-étanchéité multicouche (0.02m)
-isolation thermique (0.04m)
-forme de pente (0.10m)
- corps creux (0.20m)
-Enduit Plâtre (0.01m)

Fig.II.10. Schéma d’un plancher de terrasse inaccessible.

N° Description Epaisseur Poids "G"(KN/m2 )

volumique
e(m)
en KN/ m3
1 Gravillon de protection 0.05 17 0.85
2 Etanchéité multicouche 0.02 6 0.12
3 Isolation thermique (liège) 0.04 4 0.16
4 Forme de pente 0.1 22 2.2
5 Plancher en corps creux 16+4 / 2.8
6 Enduit de plâtre 0.01 10 0.1
Tab. Charges permanents revenant au plancher terrasse inaccessible.
G = 6.23 KN/m².
Q = 1 KN/m²
- II.3.2.Plancher étage courant à usage d'habitation :
- Carrelage (0.02m)
- Chape de mortier (0.02m)
- lit de sable (0.03m)
- corps creux (0.20m)
- Enduit Plâtre (0.01m)
Fig.II.11.. Schéma d’un plancher d’étage courant.
Epaisseur Poids volumique

N° Description "G"(KN/𝐦𝟐 )
𝟑
e(m) en KN/ 𝐦
1 Revêtement en carrelage 0.02 22 0.44

2 Mortier de pose 0.02 20 0.40
3 Lit de sable 0.03 18 0.54
4 Plancher en corps creux 16+4 / 2.8
5 Enduit plâtre 0.01 10 0.1
6 Cloisons légères 0.1 / 1
Tab. Charges permanents due la dalle de niveau étage courant.

G = 5.28 KN/m².
Q = 1.5 KN/m
II.2. Descente de charge:
Introduction :
La descente de charge est l’opération qui consiste à calculer toutes les charges qui
viennent à un élément porteur depuis le dernier niveau jusqu’à la fondation. Les charges
considérées concernent les charges permanentes (le poids propre de l’élément, le poids des
planchers, des murs de façades ……. etc.) et les charges d’exploitations.
Rôle de descente des charges :
- Evaluation des charges (G et Q) revenant aux fondations.

- Vérification de la section des éléments porteurs (poteaux, voiles).
II.2.1.Loi de dégression :
Les charges d’exploitation de chaque étage sont réduites dans les proportions indiquées ci-
dessous :
 Pour la toiture ou terrasse : Q0

 Pour le dernier étage : Q
 Pour l’étage immédiatement inférieur : 0,9Q
 Pour l’étage immédiatement inférieur : 0,8Q
 Et ainsi de suite réduisant de 10% par étage jusqu’à 0,5Q (valeur conservée pour
les étages inférieurs suivants).
 poteau rectangulaire central : 1.8m 0.45m 2.5m
La surface afférente pour la charge permanente:
Sg= (1.8+2.25) × (1.8+2.5) =17.42 m2 2.25 m PS
St= 17.42-(0.45×0.5)=17.20 m2 0.5m
La surface afférente pour la charge d’exploitation: 1.8m PP
S𝑞 = (1.8+2.25+0.5) × (1.8+2.5+0.45) =21.61m2 Fig.II.12.Coupe A-A’

0
S𝑞1 = 21.61 - (0.45×0.5) =21.39 m2 de section de poteau

9 1 1
8 2 2
7 3 3
6 4 4
5 5 5
4 6 6
3 7 7
2 A…8.. …8…A
1 9 9
RDC 10 10
Fig.II.13.Coupe vertical du poteau central.
Niveau Eléments G(KN) Q(KN)

1-1 Plancher terrasse = 6.23×17.42 108.53
poutre principal = 0.35×0.40×4.3×25 15.05
poutre secondaire = 0.35×0.40×4.05×25 14.18
Poteau = 0.45×0.50×3.06×25 17.21
surcharge= 1×21.61 21.61
Total 154.97 21.61
2-2 venant 1 – 1 154.97 21.61
Plancher étage courant = 5.28×17.42 91.98
Poteau = 0.45×0.50×3.06×25 17.21
surcharge= 1.5×21.39 32.09
Total 293.39 53.70
3-3 venant 2 – 2 293.39 53.70


Poteau = 0.45×0.50×3.06×25 17.21
surcharge= 0.9×1.5×21.39 28.88
Total 431.81 82.58
4-4 venant 3 – 3 431.81 82.58
Poteau = 0.45×0.50×3.06×25 17.21
surcharge= 0.8×1.5×21.39 25.67
Total 570.23 108.25
5-5 venant 4 – 4 570.23 108.25
Plancher étage courant = 91.98 91.98
poutre principal = 15.05 15.05
poutre secondaire = 14.18 14.18
Poteau = 17.21 17.21
surcharge= 0.7×1.5×21.39 22.46
Total 708.65 130.71
6-6 venant 5 – 5 708.65 130.71
Poteau = 17.21 17.21
surcharge= 0.6×1.5×21.39 19.25
Total 847.07 149.96
7-7 venant 6 – 6 847.07 149.96
Poteau = 17.21 17.21
surcharge= 0.5×1.5×21.39 16.04
Total 985.49 166
8-8 venant 7 – 7 985.49 166
Poteau = 17.21 17.21
surcharge= 0.5×1.5×21.39 16.04
Total 1123.91 182.04
9-9 venant 8 – 8 1123.91 182.04


Poteau = 17.21 17.21
surcharge= 0.5×1.5×21.39 16.04
Total 1262.33 198.08
10-10 Venant9-9 1262.33 198.08
Poutre principale = 15.05 15.05
Poutre secondaire = 14.18 14.18
Poteau= 17.21 17.21
Surcharge = 0.5×1.5×21.39 16.04
Total 1400.75 214.12
Tab. Descente de charge pour poteau central .
 Nu = 1.35G+1.5Q
Nu = 1.35×1400.75+1.5×214.12 = 2212.19 KN
 Nser = G+Q
Nser = 1400.75+214.12 = 1614.87 KN
Dimensionnement des poteaux (CBA 93) :
Le pré dimensionnement est déterminé en supposant que les poteaux sont soumis à la
compression simple par la formule suivante :
 Br. f c 28 As fe 
Nu  Nu     .......... ....1
 0,9 b  s 
Avec :
 Nu : Effort normal ultime (compression) =1,35G+1,5Q.

 α : Coefficient réducteur tenant compte de la stabilité   f ( ) .
 lf 
- λ: Elancement d’EULER     .
 i 
- lf : Longueur de flambement. (pour les poteaux élances )

 I 
- i: Rayon de giration  i  .
 B 
- I : Moment d’inertie de la section par rapport à l’axe passant par son centre de gravité et
 bh3 
perpendiculaire au plan de flambement  I  .
 12 
- B : Surface de la section du béton (B=a x b).
- γb : Coefficient de sécurité pour le béton (γb=1,50)………..situation durable.
- γs : Coefficient de sécurité pour l’acier (γb=1,15)………….situation durable.
- fe : Limite élastique de l’acier (fe=400MPa).
- fc28 : Contrainte caractéristique du béton à 28 jours (fc28=25MPa).
- As : Section d’acier comprimée.
- Br : Section réduite d’un poteau, obtenue en réduisant de sa section réelle 1cm d’épaisseur sur
toute sa périphérie (Br = (h-0,02) (b-0,02)) [m2].
- Selon le « CBA93» [1] :
As
0,2%   5%
B
As
On cherche à dimensionner le poteau de telle sorte que :  1%
B
0,85 
  si   50 
 
2
1  0,2  

 35  
2 
 50 
   0,6  si 50    100
  

𝛌 = 𝐦𝐚𝐱( 𝛌𝐱 ; 𝛌𝐲 )
lf =0.7×h0
lf lf
λx = √12 x ; λy = √12 x
b h

0.7  3.06
x  y  12  14.84
0.50
0.85
  14.84  50   
 
2
1  0.2 
 35 
0.85
 2
   0.820
 14.84 
1  0.2 
 35 
 Pas de risque de flambement.

-Br : est la section réduite du poteau obtenue en déduisant de sa section réelle 1cm
d’épaisseur sur tout son périphérique.
Br = (h-2) (b-2) = (45-2) × (50-2) = 2236 cm².
- A : est la section d’acier comprimé prise en compte dans le calcul.
A = max ( A BAEL RPA

min , A min )
A BAEL
min = max (4 cm²/m de périmètre, 0,2%B)
 0.2bh 0.2  450  500 

 100  100
 450mm ² 

A BAEL = max  
8 (b  h)  8 (450  500)  76mm ² 
min
 100 100 
A RPA
min = 0.8 % B (zone IIa)
0.8 0.8
A RPA
min = B (450  500 )  1800 mm 2
100 100
Alors : A= max (450 ,1800) =1800 mm2
2
̅ 𝑢 =0.820 × [2236×10 ×25 + 1800 400 ] = 3908.80 KN
N 0.9×1.5 1.15
̅ u = 3908.80 KN ; Nu=1.35G+1.5Q =1.35×1400.75+1.5×214.12= 2212.19 KN

N
̅ >Nu ………………………………………………………………… Condition vérifié

N

A BAEL
min A RPA
min Amax
Br
Nu (KN) (mm2) (mm²) (mm²) N (KN) Condition
(mm²)
2215.24 450 1800 1800 2236 3908.80 Vérifiée
 Vérification vis-à-vis du RPA 99 (ART 7.4.3.1) :

Pour le but d’éviter ou limiter le risque de rupture fragile sous sollicitations d’ensemble
dues au séisme, l’effort normal de compression de calcul est limité par la condition
suivant :
Nd
   0 .3
Bc  f c 28
Nd : désigne l'effort normal de calcul s'exerçant sur une section de béton à l’ELU.
Bc : est l'aire (section brute) de cette dernière.
fc28 : est la résistance caractéristique du béton. (25MPa)
Donc on calcule la section qui est assurée par la stabilité du poteau selon la condition de
l’RPA99(2003) :
Nd
  0.3
Bc  f c 28
2,21524
v = = 0.39 > 0.30 ⇒ C. N. V
0,45 × 0,50 × 25
II.4.8.Condition de RPA2003(7.4.3) :
𝑁𝑇 2.21524
B≥ = = 0.29536533
0.3×𝑓𝑐28 0.3×25
B ≥ a×b=0.8b²= 0.29536533
b²=0.3692066625 b=0.607≈ 0.60
a=0.8b=0.8×0.607≈ 0.4856
Donc: B= (50×60) cm2

Chapitre III Calcul des éléments 2018
secondaires
III. Calcul des éléments secondaires :
Introduction :
Dans toute structure on distingue deux types d’éléments :
 Les éléments porteurs principaux qui contribuent directement aux contreventements.

 Les éléments secondaires qui ne contribuent pas directement au contreventement.
Dans se chapitre nous avons calculons et étudier les éléments secondaires (Plancher,
Acrotère, Balcon et escalier…).
Le calcul de ses éléments s’effectue suivant le règlement BAEL91 en respectant le règlement

parasismique Algérien RPA99/2003.
III.1 .Les planchers à corps creux :
Introduction :
Les planchers ont un rôle très important dans la structure. Ils supportent les charges verticales
puis les transmettent aux éléments porteurs et aussi ils isolent les différents étages du point de
vue thermique et acoustique, la structure étudiée comporte des planchers à corps creux... Ce
type de plancher est constitué par des éléments porteurs (poutrelle), et par des éléments de
remplissage (corps creux) .de dimensions (16x20x60) cm3, avec une dalle de compression de
4 cm d’épaisseur.
 Planchers à corps creux (16+4=20cm)
Plancher = Poutrelle + Corps-ceux + Dalle de compression.
III.1.1. Méthode de calcul:

Plusieurs méthodes peuvent être utilisé dans le calcul des éléments secondaires d’un
bâtiment, nous citerons comme exemple la méthode forfaitaire et la méthode exacte et de
Caquot.
Le bon choix de la méthode de calcul permet d’aboutir de bon résultats c’est-à-dire la

détermination de la section nécessaire d’armature pour chaque élément secondaire
On va utiliser méthode forfaitaire su les conditions d’application sont remplies.

secondaires
III.1.2-Domain d’application (CBA93):
Pour déterminer les moments en appui et en travée, il est possible utiliser la méthode
forfaitaire si les conditions suivants à vérifier :
 Plancher à charge d’exploitation modérée : (Q ≤ 2G).

 les moments d'inertie des sections transversales sont les mêmes dans les différentes
travées en continuité : (I₁, I₂, I₃, I₄ ….= Constante).
𝐥𝟏
 les portées successives sont dans un rapport compris entre : ( 𝟎. 𝟖 ≤ ≤ 𝟏. 𝟐𝟓 )
𝐥𝟐
 La fessuration est peu nuisible (F.P.N): (C= 2 - 2,5 cm)
- Types des nervures :
Trois types des poutrelles à calculer :
(1) 0.2M0 0.5 M0 0.4 M0 0.4 M0 0.5M0 0.2 M0
4.3m 4.5 m 3.6 m 4.5m 4.3m
(2) 0.2 M0 0.6 M0 0.2 M0
4.5 m 3.6 m
(3) 0.2 M0 0.6 M0 0.2 M0
4.3 m 4.5 m
Fig.III.01. Types des nervures.

secondaires
III.2. Détermination des sollicitations :
 Etude de terrasse :
Type(01)
G=6.23 KN ∕m²
Q=1 KN ∕m²
 Combinaisons d’Actions :
E .L.U :
Pu = (1.35 G + 1.5 Q) × 0.60 = ( (1.35× 6.23 ) + (1.5 ×1) ) × 0.60
Pu =5.95 KN ∕ml.
E .L.S :
Ps = ( G + Q) × 0.60 = ( 6.23 + 1 ) × 0.60
Ps = 4.34 KN ∕ml.
Vérification :
 Q ≤ 2G ⇒ (Q= 1KN∕m²) ≤ (2×G) =2×6.23 =12.46 KN ∕m²

 (I= Constante) les moments d'inertie dans les différentes travées.
𝟒.𝟑 𝟒.𝟓 𝟑.𝟔
 ( 𝟎. 𝟖 ≤ 𝟒.𝟓 = 𝟎, 𝟗𝟓 ; = 𝟏, 𝟐𝟓 ; = 𝟎, 𝟖 ≤ 𝟏. 𝟐𝟓 )
𝟑.𝟔 𝟒.𝟓
 La fessuration est peu nuisible puisque les planches sont protégés.

- Tous les condition sont vérifiées donc cette méthode est applicable.
III.3. Les moments et L’effort tranchant :
Fig. III. 02. Diagramme des moments et efforts tranchants à ELU de plancher terrasse

secondaires
Fig. III. 03 .Diagramme des moments et efforts tranchants à ELS de plancher terrasse
Etude d’étage courant :
Type(01)
G =5.28 KN ∕m²
Q =1.5 KN ∕m²
 Combinaisons d’Actions :
E .L.U :
Pu = (1.35 G + 1.5 Q) × 0.60 = ( (1.35× 5.28 ) + (1.5 ×1.50) ) × 0.60
Pu =5.63 KN ∕ml.
E .L.S :
Ps = ( G + Q) × 0.60 = ( 5.28 + 1.50 ) × 0.60
Ps = 4.07 KN ∕ml.
III.4.Vérification :
 Q ≤ 2G ⇒ (Q= 1.50KN∕m²) ≤ (2×G)=2×5.28=10.56 KN ∕m²

 (I= Constante) les moments d'inertie dans les différentes travées.
𝟒.𝟑 𝟒.𝟓 𝟑.𝟔
 ( 𝟎. 𝟖 ≤ 𝟒.𝟓 = 𝟎, 𝟗𝟓 ; = 𝟏, 𝟐𝟓 ; = 𝟎, 𝟖 ≤ 𝟏. 𝟐𝟓 )
𝟑.𝟔 𝟒.𝟓

secondaires
 La fessuration est peu nuisible puisque les planches sont protégés.
- Tous les condition sont vérifiées donc cette méthode est applicable.
𝑸 𝟏.𝟓
- .α : coefficient traduisant l’importance de 𝜶 = 𝑸+𝑮 = 𝟏.𝟓𝟎+𝟓.𝟐𝟖 = 𝟎. 𝟐𝟐𝟏
- 1+ 0,3 α =1+ (0,3 ×0,221) =1,066

1.2+ 0,3 α 1.2+(0,3×0,221)
- = =0,633
2 2
1+ 0,3 α 1+(0,3×0,221)
- = =0,533
2 2
 Les moments et l’effort tranchant :
Fig. III. 04. Diagramme des moments et efforts tranchants à ELU de plancher à étage courant.
Fig. III.05.Diagramme des moments et efforts tranchants à ELS de plancher à étage courant.

secondaires
III.5.calcul du ferraillage (Type 02) :
On va calculer le ferraillage du nervure la plus solliciter et c’est pour plancher terrasse et

60
plancher étage courant.
4
III.5.1. Les armatures longitudinales
a - Plancher Terrasse : 16
b = 60 cm ; b0 = 12 cm
h = 20 cm ; h0 = 4 cm 12
d = 17 cm ; c = 3 cm Fig.III.06. Section de ferraillage de poutrelle.
E. L. U :
En Travée :
Le moment fléchissant M0 équilibré par la table est :
 h 
M 0   b  b  h0   d  0 
 2
4
M 0  14.2  60  4(17  )  M 0  51.12KN .m
2
Mtmax = 9.63KN.m < M0= 51.12 KN.m
Donc une partie seulement de la table est comprimée, et la section en T sera calculé comme
une section rectangulaire de largeur b=60 cm.
Mt 9790
μ= = = 0.039 ≺ μl = 0.392
σbd2 14.2 × 60 × 172
(Les armatures comprimées ne sont pas nécessaires).
μ = 0.039  β = 1-0.4 α=0.98  α = 1.25 [1- √1 − 2𝜇 =0.05
Mtmax 9790
A= = =1.69 cm2 ≈1.7cm2
σs×β×d 348×0.98×17

secondaires
Sur Appuis :
Le moment sur appui est négatif, donc le béton de la dalle se trouve dans la partie tendue,
alors nous considérons une section rectangulaire de largeur b0 = 12cm.
Mamax (N.m) µ µl α β A (cm2)

9040 0.18 0,392 0.25 0.9 1.7
- E. L. S : D’après le BAEL83
 La fissuration est peut nuisible  Il n’y a aucune vérification concernent  s .

 La vérification de la contrainte max du béton n’est pas nécessaire si l’inégalité
 1 f c 28 Mu
suivante est vérifiée :    l   , avec :  
2 100 M ser
α Mu Mser Γ f c 28 l
(N.m) (N.m) Condition
En Travée 0.05 9790 7140 1,37 25 0,435 Cv
Sur Appui 0.25 9040 6600 1,37 25 0,435 Cv
- Condition de non fragilité : (CBA93)
f t 28
At min  0.23  b  d 
fe
2.1
En travée : Amin  0.23  60  17  1.23cm 2
400
2.1
Sur appuis : Amin  0.23 12  17  0.25cm 2
400
- Tableau Récapitulatif : A = max (Acal ; Amin ).
.
Eléments Acalcu (cm2) Amin (cm2) Amax (cm2) Aadp (cm2)
Travée 1.7 1.23 1.7 2T12 = 2,26
Appuis 1.7 0.25 1.7 2T12 = 2,26
Tab. Ferraillage terrasse.

secondaires
b- Plancher Étage Courant :
- E. L. U :
Mu (N.m) µ µl α β Acalcu (cm2)

Travée 9490 0.038 0.392 0.05 0.98 1.64
Appuis 8550 0.17 0.392 0.23 0.91 1.59
- E. L. S :
α Mu (N.m) Mser (N.m) γ αl Condition

Travée 0.05 9490 6860 1.38 0.44 CV
Appuis 0.23 8550 6180 1.38 0.44 CV
- Tableau Récapitulatif : A = max (Acal ; Amin ).
Eléments Acalcu (cm2) Amin (cm2) Amax (cm2) Aadp (cm2)

Travée 1.7 1.23 1.7 2T12 = 2,26
Appuis 1.7 0.25 1.7 2T12 = 2,26
Tab.ferraillage étage courant.
III.5.2.Vérification de contrainte :
ELS:
 En travée :
Mser = 6, 86 KN .m = 0, 00686 MN .m
 Position de l'axe neutre :
𝑏𝑦2
 A’ (y c’) A (d y)=0.
2
b=60cm; η = 15 ; A'= 0, A= 2,26cm2 ; d=17 ;
30. y215× 2 ,26(d y)=0
0,30.y2+ 0,00339.y0.0005763=0
y=4,4cm
y=4,4 < 5cm  L'axe neutre tombe dans la table de compression.

secondaires
𝑏𝑦3
IG =  A’ (y c’) A (d y)2
3
𝑏𝑦3
IG = A (d y)2
3
60(4.4)3
IG = 15×2,26 (174.4)2=7085.6 cm4.
3
 Calcul des contraintes :
Contrainte maximale dans le béton comprimé :
𝑀𝑠𝑒𝑟 6860
bc= y= × 4.4 = 4.26 MPa
𝐼𝐺 7085.6
bc= 0.6 fc28=15 MPa.
bc= 4.26 MPa ≤ bc=15 MPa.......................................... Condition vérifiée.
Contrainte maximale dans l'acier tendu :
𝑀𝑠𝑒𝑟(𝑑 𝑦) 6860(17 4.4)

st=  = 15 = 183 MPa.
𝐼 7085.6
st= 400 MPa
st= 183 MPa ≤ st= 400 MPa……………………Condition vérifiée.
Pas de limitation de contrainte (car la fissuration est peu préjudiciable).
III.5.3. Vérification de l’effort tranchant : CBA 93
Vu
La contrainte tangente :  u  (CBA93)
b0  d
Vu : La valeur de calcul de l’effort tranchant vis-à-vis d’E.L.U.
b0 : Désigne de largeur de l’âme.
d : La hauteur utile de la nervure.
14730
u  .  0.722MPa
120  170

secondaires
 Les armatures d’âme sont droites (┴ à la fibre moyenne), donc  u doit être au plus
égale à la plus basse des deux valeurs :
 f cj 
 u  min  0, 20 ;5 MPa  fissuration peu nuisible (BAEL (A.5.1,211)).
 b 
25
 u = min (0,2
𝒇𝒄𝟐𝟖
; 5 MPa) = min (0,2 ; 5 MPa) = min( 3,33 MPa ; 5 MPa) =3.33 MPa
𝜸𝒃 1.5
(Fissuration non préjudiciable).
 u =0.722 MPa <  u =3.33 MPa (C.V)
 Diamètres minimales  t : BAEL91 (A.7.2, 2)
 ht b 
t  min ; l ; 0 
 35 10 
l : Diamètre minimal des armatures longitudinales.
𝟐𝟎𝟎 𝟏𝟐𝟎
 t  min ( 𝟑𝟓 ; 10; )  t  min (5.71 ; 10 ; 12)  t  5,71 cm
𝟏𝟎
Soit t  6mm FeE235
At = 2  6 = 0,57 cm2.
 L’espacement St: BAEL91 (A.5.1, 22)

St  min (0.9d ; 40 cm)= 15.3 cm
𝐴𝑡.𝑓𝑒
St  0.4𝑏0 = 47.5 cm
0.8 At f e
St   143.67cm BAEL91 (A.5.1, 23)
b0s ( u  0.3 f t 28 )
On dispose les armatures transversales avec un espacement de 15 cm St=15cm. .
Vu =16890
0.267a .b0.ƒc28 = 0.267×16.20×10×100×25 = 108135N
Vu  16890N  108135N  cv

secondaires
b- Au droit d’un appui simple, la section A des armatures longitudinales inférieures doit être
Vu
telle que l’on ait : A   s
fe
A = 2.26 cm2 = 226 mm2.
Vu 16890
1.15  1.15  48.56mm 2
fe 400
Vu
A = 266 mm2>  s = 48.56 mm2
fe
III.5.4. La dalle mince (Table de compression) : CBA93
Le hourdis doit avoir un quadriallage de barres dont les dimensions de mailles sont définie
comme suit:
 20cm (5 p.m.) pour les armatures perpendiculaires aux nervures.

 33cm (3 p.m.) pour les armatures paralléles aux nervures.
L’écartement L entre axes des nervures égale à 60cm donc :
4  Ln
A  ( la section des armatures ┴ aux nervures ).
fe
A┴ =(4x60)/235 = 1.02 cm2/ml. On adapte 6Ø5 = 1.18 cm2.
A┴ 1.02
A//= = = 0.51 cm2/ml
2 2
On adapte : 3Ø5 = 0.59 cm2.
Donc on choisi un treilli soudé TS Ø5 (20×30 ) cm2.
III. 5.5. Vérification de la flèche : BAEL91 (B.6.8, 424)
ht 1 20
1/    0.0444  0.0444.......... .......... .......... (cv )
l 22.5 450
A 3. 6 2.26 3 .6
2/    0.00221  0.009.......... ...( cv )
bd fe 60  17 400
ht Mt 20 9790
3/     0.0444  0.0443.....( c.n.v)
l 15M 0 450 15  14730

secondaires
Les 3 conditions sont vérifiées, donc le calcul de la flèche ne s’impose pas.
Remarque : Le même ferraillage des trois planchers :
Schéma de ferraillage :
2T12
A// = 3Ø5 par mL
e = 30cm
3Ø
5
A┴ = 6Ø5 par mL
e = 20cm
2T12
Fig. III.07. Ferraillage de la dalle de compression. Fig. III.08. Ferraillage de la Poutrelle.

Chapitre III Etude des éléments secondaires 2018
III.2.L’Acrotère
Introduction :
L’acrotère est un mur périphérique qu’on réalise en béton armé pour contourner le bâtiment
au niveau de la terrasse, son rôle est d’éviter l’infiltration des eaux pluviales entre la forme
de pente et le plancher terrasse par un relevé d’étanchéité en paralume. Il sert également à
retenir la protection lourde sur l’étanchéité comme il peut servir de garde-corps lors de
l’opération d’entretien de la terrasse.
III.2.1.Mode de travail :
L’acrotère se compte comme une console encastrée à sa base au niveau du plancher terrasse,
elle est soumise à l’action de :
1. L’effet normal dû à son poids propre G.
2. La surface horizontale due à la main courante.
10
2
8
60
10
Fig.III.08.schéma isostatique de l’acrotère.
Le calcul des armatures se fait sur une bande de 1m de largeur

Surface:
ST = S1 + S2 + S3 = (0.10×0.6) + (0.08×0.1) + (0.1×0.02×0.5)
ST = 0.069 m2
Charge:
G : poids de L’acrotère par mètre linéaire
Fin Etude d’un bâtiment R+9 Promotion 2018 45 Page

G = 0.069 x 2500 ×1 = 172.5daN

Surcharge:
D’après D.T.R.BC.2.2
Q : force horizontale sollicite l’acrotère due à la main courante est 1000 N/m
Q = 1000 N
D’après RPA 99/ V2003 (art 6.2.3)
Les éléments non structuraux doivent être calculés sous l’action des forces horizontales
suivant la formule :
Fp  4  A  C p Wp
A : coefficient d’accélération de zone.

CP : facteur de force horizontale.
Groupe 2, zone (IIa) donc :
A =0.15 selon le tableau 4.1
CP=0.80 élément en console tableau 6.1, donc :
FP= 4  0.15  0.80  172.5  FP= 82.2 daN/ml = 822 N/ml
F= max (Q, FP)  F = Q= 1000N/ml.
III.2.2.Calcul des efforts:
Effort normal au poids propre:
G1=1725 N/ml
G2= 1× (0.6×0.001) ×20000 = 120 N/ml
G = G1+ G2 = 1845 N/ml
Sollicitation:
La section la plus dangereuse se trouve au
niveau d’encastrement (à la base).
M = q × h = 100 × 0.6 = 600 N.m
Nu = g = 1845 N/ml
T = q = 100 N/ml
Combinaison d’action :
E.L.U : 1.35G +1.5Q
Nu = 1× Ng = 1845 N/mℓ ;
On ne le majore pas puisque le poids du béton travaille dans le sens favorable.
Mu = 1.5 M = 1.5×600 = 900 N.m
Tu = 1.5 T = 1.5 ×1000 = 1500 N/mℓ

E.L.S: G+Q
Nser = Ng = 1845 N/mℓ
Mser =M = 600 N.mℓ
Calcul de ferraillage :
MG
10cm
100cm
La section de calcul est rectangulaire de largeur b = 100cm et de hauteur h = 10 cm

(épaisseur) On adopte un enrobage d’armatures de type exposé aux intempéries
III.2.3.Armatures longitudinales:
E.L.U :
Détermination de l’excentricité du centre de pression :
Mu 900
e   0.488m
N u 1845
h 0.10
  0.05 m  eG  0.488 m  h / 2  0.05 m
2 2
Le centre de pression se trouve à l’extérieur de la section.
Donc la section est partiellement comprimée, et par conséquent elle sera calculée en
flexion simple soumise à un moment M1 égale au moment par rapport aux armatures
tendues.
Détermination de la section des armatures à la flexion simple :

 h  0 .1
M 1  M u  N u (  c)   900  1845 (  0.02)  955.35N .m
 2  2
M1 955.35
   0.0105    0.392
b b d 2
14.2  100  (8) 2
Donc les armatures comprimées ne sont pas nécessaires (A’ = 0).

  1.25 1  1  2  0.0132 
  (1  0.4 )  0.995

955.35
A1u   0.345cm 2
348  0.995 8
Détermination de la section des armatures à la flexion composée :

N
N :est un effort de compression  A  Au  , A’= A’1= 0
100 s
1845
A  0.345  0.292cm 2
100  348
E.L.S :
Détermination de l’excentricité du centre de pression :
Mser 600
e   0.325m
Nser 1845
Donc la section est partiellement comprimée.
III.2.4.Calcul de la section à la flexion simple :

 h   0. 1 
M 1  Mser  Nser (  c)  600  1845  (  0.02)  655.35N.m
 2   2 
σser < min (2/3 fe ; 110√ ɳ.ft28)

ft28= 0.6 + 0.06 × 25 = 2.1 MPa
L’acier utilisée de nuance FEe400 à haute adhérence ɳ= 1.6
σser < min (2/3 ×400; 110√ 1.6 × 2.4) = σser< min (266,67 ; 201,63)
σser= 201, 63
M uA 655,35
 bu    0,000508 β=0.9998
bd  bc 100  8 2  201,63
2
K= 0.0095
 b  k   s1  0.0095 201.63   b 1.91MPa
1
 b  1.91 MPa p  b  0.6f c28  15 MPa  A '  0
M uA 655,35
Aser    0,406 cm2
 .d .st 0.9998 8  201,63
Calcul de la section à la flexion composée :
Nser 1845
A  Aser    0.406   0.314 cm2
100 s 100  201.63

Condition De non fragilité : BAEL (A.4.2.1)

f t 28
A min  0.23  b  d 
fe
2,1
Amin  0,23  100  8   0,966 cm 2
400
Donc : A = max (Au ; Aser ; Amin) = max (0.345 ; 0.406; 0.966)  A = Amin = 0,966 cm2
On adopte : A = 4HA8 = 2,01 cm2.
Armatures de répartition :
Ar = As/4 = 2, 01/4 = 0, 5025 cm2  Ar = 4 Ø6 = 1,13 cm2/ml.
III.3.Vérification De L’effort Tranchant : BAEL (A.5.1, 1)

Vu 1500
u    0,0187MPa
b * d 100  80
La fissuration et préjudiciable, alors :
 u  min(0,15. fc28 / 1,15;4MPa)  3,26MPa

Donc les armatures transversales ne sont pas nécessaires.
 u =0, 0187 MPa   u =3, 26 MPa …………….. c.v.
Espacement Des Armatures :
St = 100/4 = 25 cm
Schéma du ferraillage :
Fig.III.09.Schéma de Ferraillage de l’acrotère

Chapitre III Calcul des éléments secondaires 2018
III.3. Les Escaliers :

Définition :
Un escalier est une succession de marches permettant le Passage d’un niveau à un autre, il
peut être en béton armé, en acier ou en bois.
Dans notre structure on a un seul type d’escalier et il est fait en béton armé.
III.3.1. Etude de l’escalier :
Ce type d’escalier et composé de :
 Paliers d’épaisseur 16cm.
 Volées parallèles d’épaisseur 16cm.
 Giron de 30cm.
 Contre marche de 17cm.
L’escalier travaille à la flexion simple en considérant la dalle comme une poutre

Uniformément chargée et en tenant des types d’appuis sur lesquels elle repose.
Pour déterminer les sollicitations, on a deux méthodes de calcul qui sont les suivantes:
- La méthode des charges équivalentes.
- La méthode R.D.M.
 Etude d’un type d'escalier (à une seule volée) :
153cm
90cm 375cm 120cm
Fig.III.10. Schéma de volée de l’escalier

III.3.2.Evaluation des charges :

• Charges et surcharges:
A. Palier:
𝜸(KN/m³) e(m) G (KN/m²)
Carrelage 22 0,02 0.44
Mortier de pose 20 0,02 0.40
Poids propre de palier 25 0,15 3.75
Enduit en plâtre 10 0,015 0.15
Lit de sable 17 0.02 0.34
Tableau III.5 : Evaluation des charges pour le palier.

G = 5.08 KN/m2
Q = 2.5 KN/m2
B. Paillasse (Volée) :
𝜸(KN/m³) e(m) G (KN/m²)
Carrelage 22 0,02 0.44
Mortier de pose 20 0,02 0.40
Poids des marches 22 0,17/2 1.87
Paillasse 25 0,16/ cos α 4.74
Enduit en plâtre 10 0,01 0.1
Lit de sable 17 0.02 0.34
Garde-corps / / 0.1
Tableau III.5 : Evaluation des charges pour la paillasse.
G = 7.99 KN/m2
Q = 2.5 KN/m2
 Combinaisons d’action :
- E.L.U : P u = 1,35G + 1,5Q
- ELS : Pser = G + Q
Palier (KN/mℓ) Paillasse (KN/mℓ)

ELU 10.61 14.54
ELS 7.58 10.49
L’escalier travaille à la flexion simple en considérant la dalle comme une poutre

uniformément chargée et en tenant des types d’appuis sur lesquels elle repose.

III.3.3.Calcul des sollicitations :

Pour déterminer les sollicitations, on a deux méthodes de calcul qui sont les suivantes :
À l’ELU :
𝑞1 × 𝐿1 + 𝑞2 × 𝐿2 + 𝑞3 × 𝐿3 10.61 × 0.9 + 14.54 × 3.75 + 10.61 × 1.2 76.81

𝑞𝑒𝑞 = = =
𝐿 = 𝐿1 + 𝐿2 + 𝐿3 0.9 + 3.75 + 1.2 5.85
= 13.13 𝐾𝑁/𝑚𝑙
𝑞1 = [1.35 𝐺𝑝𝑙𝑖𝑒𝑟 + 1.5 𝑄𝑝𝑙𝑖𝑒𝑟] = 1.35 × 5.08 + 1.5 × 2.5 =10.61 KN/ml
𝑞2 = [1.35 𝐺𝑝𝑎𝑖𝑙𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒 + 1.5 𝑄𝑝𝑎𝑖𝑙𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒] = 1.35 × 7.99 + 1.5 × 2.5 = 14.54 𝐾𝑁/𝑚𝑙
𝑞3 = 𝑞1
𝒒𝒆𝒒 = 𝟏𝟑. 𝟏𝟑 𝑲𝑵/𝒎𝒍
Fig.III.11.schéma statique d’escalier à ELU.

Moments et Effort Tranchants :
q eq = 13.13 KN/ml
qeq .l2
Moment isostatique : M0 =
8
M0 = 56.17 KN. m
Moment sur appui : Ma = 0.3M0 = 16.85KN.m
Moment en travée : Mt = 0.85M0 = 47.74KN.m
qeq ×l 13.13×5.85
L’effort tranchant : Tu = = = 38.40 KN
2 2
À l’ELS :

q1 ×L1 +q2 ×L2 +q3 ×L3 7.58×0.9+10.49×3.75+7.58×1.2

qeqser = = = 9.44 KN/ml
L=L1 +L2 +L3 4.5
𝐪𝐞𝐪𝐬𝐞𝐫 = 𝟗. 𝟒𝟒𝐊𝐍/𝐦𝐥
Fig.III.12.schéma statique d’escalier à ELS.
III.3.3.Moments et Effort Tranchants :

q eqser = 9.44 KN/ml
qeqser .l2
Moment isostatique : M0 =
8
M0 = 40.38 KN. m
Moment sur appui : Ma = 0.3M0 = 12.11 KN.m
Moment en travée : Mt = 0.85M0 = 34.32 KN.m
qeqser ×l
L’effort tranchant : Tu = = 118.11 KN
2
𝐪𝐞𝐪 𝐌𝟎 𝐌𝐚 𝐌𝐭 𝐓𝐮
(KN/ml) (KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN)
ELU 13.13 56.17 16.85 47.74 38.40
ELS 9.44 40.38 12.11 34.32 118.11
Schéma statique :
ELU : 16.85 16.85
M(KN.m)
47.74

T(KN) 38.40
-38.40
Fig.III.13.Diagrammes des moments et l’effort Tranchant(ELU)
ELS :
M(KN.m) 12.11 12.11
34.32
T(KN) 118.11
- 118.11
Fig.III.14.Diagrammes des moments et l’effort Tranchant (ELS)
III.4.1.Calcul de ferraillage :
III.4.1.1. Armatures longitudinales:
- E.L.U :
ℎ
L’enrobage : c =2 →Ø≤ =1.6cm ; e = 16 cm ; d = 14cm ; b = 100 cm
10
h=16 cm d=14 cm
b =100 cm
fe = 400 MPa , σs = 348MPa ,  b = 14,2MPa
Mu
µℓ = 0.392 , µ < µℓ  À = 0 ; avec : µ =
 b .b.d 2

Mu
β = 1- 0,4 α , α =1.25 (1- 1 2µ ) ,A=
  d  s
Tableau récapitulatif :
Mu (N.m) µ Α β A cal (cm2)
Travée 47740 0,17 0.23 0,908 10.79
Appuis 16850 0,060 0,077 0,969 3.57
- E.L.S :
 La fissuration est considérée comme peu nuisible, donc il n’y a aucune vérification
concernant σs.
 la vérification de la contrainte max du béton n’est pas nécessaire si l’inégalité suivante
est vérifiée :
  1 f c 28 M
α≤ = + , avec : γ = u
2 100 Ms
α Mu Mser ɣ fc28  Conditio
(N.m) (N.m) (MPa) n
En travée 0.23 47740 34320 1.39 25 0,445 vérifier
Sur appuis 0.077 16850 12110 1.39 25 0,445 Vérifier
 condition de non fragilité : BAEL91 (art A.4.2, 1)

 Section minimale d’armatures :
f t 28
- Amin ≥ 0,23.b.d.
fe
Amin ≥ 0,23  100  14× 400= 1.69 cm2

2.1
-
Au (cm2) Amin(cm2) A max (cm2) Aadp (cm2)
Appuis 3.57 1.69 3.57 4HA12 = 4.52
Travée 10.79 1.69 10.79 4HA12+6HA12= 11.31

III.4.1.2. Les armatures de répartitions :

At = Ar / 4
Elément Ar (cm2) At (cm2) Aadp (cm2)
Appuis 3.57 0.89 1HA12= 1.13 cm2
Travée 10.79 2.70 3HA12 = 3.39cm2
III.4.1.3. Espacement entre les armatures : BAEL91 (art A.8.2, 42)

a- Armatures longitudinales :
St ≤ min (3h; 33 cm) = min (3× 16; 33 cm) = min (48 ; 33) = 33 cm
100
-Appuis: St = = 33cm
3
100
-Travée: St = = 20cm
5
b-Armatures répartition :
St ≤ min (4h; 45 cm) = min (4× 16; 33 cm) = min (64; 33) = 33 cm
100
- Appuis: St = = 33 cm
3
100
-Travée: St = = 33 cm
3
 Vérification de l’effort tranchant :
La contrainte tangente  u : CBA93
T𝑢 = 38.40 𝐾𝑁
Tu 38.40  103
τu = =  0.274MPa
b0 .d 1000 140
Les armatures d’âme sont droites et les fissurations peu nuisibles, donc :
 u = min (0,2 fc28/ γb; 5 MPa) (CBA93)
 u = min (3.33 ; 5 )   u = 3.33 MPa

τu = 0.274MPa <  u = 3.33 MPa (Condition Vérifiée).
III.4.1.3.Vérification de la flèche: (CBA93)
ht Mt 16 47740
1/ > => =0.027< =0.085………..…………. (Condition non vérifiée).
l 10.M0 585 10×56170

A 4,2 10,79 4, 2
2/   = 0.0077 < = 0,0105….…… (Condition vérifiée)
b.d Fe 100 14 400
h 1 16
3/ ≥  = 0.027 ≤ 0.063………... (Condition non vérifiée)
L 16 585
Comme les conditions (1) et (3) ne sont pas vérifiées, donc on doit vérifier la condition :
∆ft = f gv- f ji - fgi + f pi < fadm
Avec : f adm = L / 500, pour les éléments supports reposant sur 2 appuis et la portée L.
III.4.2.Calcul de la flèche : ( CBA93)
Position de centre de gravité de la section homogène :

h
∑ Ai Yi bh 2 +ηAs d
YG ∑ Ai
=
bh+ηAs
Avec : η : coefficient d’équivalence (η = 15)

100×16×8+15×10.79×14
YG = = 8.55 cm
100×16+15×10.79
Alors : YG ′ = h − YG = 16 − 8.55 = 7.45 cm
δ = d − YG =14 - 8.55 = 5.45cm
Moment d’inertie de la section homogène :
b×h3 h
I0 = + b × h × [( ) − YG ] ² + η × A × (d − YG )2
12 2
100×163 16 2
I0 = + 100 × 16 × [( ) − 8.55] + 15 × 10.79 × (14 − 8.55)2
12 2
I0 = 39424.68cm4
Déformations instantanées :
𝟎.𝟎𝟓𝐟𝐭𝟐𝟖
𝛌𝐢 = 𝐛
(𝟐+𝟑× 𝟎 )𝛒
𝐛
A 10.79
ρ= = =0.0077
d×b0 14×100
Pour les déformations instantanées : b0 = b ; ft28 = 2.1 MPa

0.05ft28 0.05×2.1
𝛌i = b = 100 = 2.73 λ𝐢 = 2.73
(2+3× 0)ρ (2+3×
100
)×0.0077
b
Déformation de longue durée :

0.02ft28 0.02×2.1
𝛌v = b = 100 = 1.09 λv = 1.09
(2+3× 0 )ρ (2+3×
100
)×0.0077
b
III.4.2.1. Calcul du moment fléchissant d’ELS :

(Gpalier ×Lpalier )+(Gpaillasse ×Lpaillasse )

g=
(Lpalier +Lpaillasse )
(Gpalier −Gcarlage )×Lpalier +(Gpaillasse −Gcarlage )×Lpaillasse

j=
(Lpalier +Lpaillasse )
g : c’est l’ensemble de la charge permanente.

J : charge permanente sans revêtement.
𝛒 : C’est l’ensemble des charges permanentes et d’exploitation supporté par l’élément
considéré.
(5080×0.90)+(7990 ×3.75)+(5080×1.2)
g= = 6945.38N/ml = 6.94KN/ml
(0.90+3.75+1.2)
(4640×0.90)+(7550×3.75)+(4640×1.2)
j=
(0.90+3.75+1.2)
= 6505.38 N/ml =6.50 KN/ml
ρ = g + Q = 6945.38 + 2500 = 9445.38 N/ml = 9.44 KN/ml
0.85×g×l2 0.85×6945.38 ×5.852

Mg = = = 25254.38 N. m = 25.25 KN.m
8 8
0.85×j×l2 0.85×6505.38 ×5.852
Mj = = = 23653.09 N. m = 23.65 KN.m
8 8
0.85×ρ×l2 0.85×9445.38×4.52
M𝛒 = = = 34344.73 N. m = 34.34 KN.m
8 8
III.4.2.2. Calcul des contraintes des tractions effectives de l’armature:
-Pour une section rectangulaire à la flexion simple, on applique la formule (61)

(P. Charon) pour déterminer les contraintes on a :
1  100   100 0.0077  0.77
-D'après le tableau n°7 (Annexe BAEL de P. Charon)
-On tire la valeur  1 : 1  0.77  1  0.979
g
M ser 25254.38  103
 sg    170.77MPa
1 As d 0.979  1079 140
j
M ser 23653.09 103
 j
  159.94MPa
1 As d 0.979  1079 140
s

M ser 34344.73 103
 s    232.23MPa
1 As d 0.979  1079 140

Calcul de coefficient (𝝁):

1.75×f 1.75×2.1
μg = 1 − 4 ρ σs +ft28 = 1 − 4 ×0.0077×170.77 = 0.50
g t28 +2.1
1.75×f 1.75×2.1
μJ = 1 − 4 ρ σs +ft28 = 1 − 4 ×0.0077 ×159.94 = 0.48
j t28 +2.1
1.75 × ft28 1.75 × 2.1

μρ = 1 − =1− = 0.60
4 ρ σρ + ft28
s 4 × 0.0077 × 232.23 + 2.1
Calcul des inerties :

1.1 × I0 1.1 × 39424.68
IFg = = = 28069.35 cm4
v 1 + λv × μg 1 + 1.09 × 0.50
1.1×I0 1.1×39424.68
IFg = = = 18337.06 cm4
i 1+λi ×μg 1+2.73×0.50
1.1×I0 1.1×39424.68
IFj = = = 28471.08cm4
v 1+λv ×μj 1+1.09×0.48
1.1×I0 1.1×39424.68
IF𝜌 = = = 16439.40cm4
v 1+λi ×μ𝜌 1+2.73×0.60
Calcul de la flèche :
3
Ei = 11000 3√f28c = 11000 √25 = 32164.2 MPa (CBA93)
Ei 3
Ev = = 3700 √25 = 10818.7 MPa
3
g Mg× l2 25254.38 ×5.85²×104

Fv = = =2.85cm
10×Ev ×I g 10×10818.7×28069.35
F v
g Mg×l2 25254.38× 5.85²×104

Fi = = =1. 46cm
10×Ei ×I g 10×32164.2 ×18337.06
F
i
j Mj× l2 23653.09 ×5.85²×104

Fv = = =2.63cm
10×Ev ×I j 10×10818.7×28471.08
F v
𝛒 M𝛒× l2 34344.73 ×5.85²×104

Fi = = =2.22cm
10×Ei ×IF𝛒 10×32164.2 ×16439.40
v
Calcul de la flèche Totale:
g j 𝛒 g l 585
∆ft = Fv − Fv + Fi − Fi < fadm = = = 1.17cm
500 500
∆ft = 2.85 − 2.63 + 2.22 − 1.46 = 0.98cm

∆ft = 0.98 cm < fadm = 1.17cm ……………………………………Condition Vérifiée.

Fig.III.15.ferraillage de l’escalier
III.4.3.Calcul de la poutre palière :

Introduction :
La poutre palière est une poutre simplement appuyée, elle est calculée comme une
Section rectangulaire travaillant à la flexion simple et à la torsion, elle est soumise à :
- son poids propre "pp".
- poids du mur extérieur pm.
- La réaction de la volée.
III.4.3.1.Pré dimensionnement :
q 30 cm
40 cm
L=3.6m
Section (30x40) cm2
Fig. III.16.Schéma de poutre de palier.
1 1
h     L , avec L  360cm
 15 10 
h  (24  36)cm

b= (0.3÷0.6) h = (12÷24) cm
Alors on prend : h  40 cm ; b  30 cm
- Selon RPA 99 :
h  30 cm  h  40cm  30cm.......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......( c.v) .
b  20 cm b  30cm  20cm.......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... ........( c.v) .
h
 4  40 / 30  1.33  4.......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... ...... (c.v) .
b
III.4.3.2.Evaluation des charges :
- poids propre: P p  (0.40  0.30)  25000  3000N / ml  3KN / ml
𝐡é𝐭𝐠−(𝐡𝐩.𝐬+𝐡𝐩.𝐩𝐥𝐢𝐞𝐫𝐞)
- poids propre du mure intérieur : Pmur= × 𝑮𝒎𝒖𝒓
𝟐
3.06−(0.4+0.4)
Pmur= × 1 = 1130𝑁/𝑚𝑙 =1.13 KN/ml
2
G=Pmur +Pp= 3+1.13= 4.13 KN.m

Q=2.5 KN/ml
III.4.3.3.Calcul de la poutre en flexion :
III.4.3.3.1.Combinaisons d´actions :
E.L.U →Pu = 1,35 G+1.5Q=1.35×4.13+1.5×2.5= 9.33 KN/ml
9.33×(3.6)2
M0= Pu.l2/8 = =15.11 KN/ml
8
E.L.S →Pser= G+Q= 4.13+2.5= 6.63 KN/ml
6.63×(3.6)2
M0= Pu.l2/8 = =10.74 KN/ml
8
III.4.4.Les sollicitations :
ELU ELS
Mt= 0.85M0 Ma= 0.3M0 Mt= 0.85M0 Ma= 0.3M0
M (KN.m) 12.84 4.53 9.13 3.22
T(KN) 16.79 11.93

4.53 KN.m 4.53KN.m 3.22KN.m 3.22KN.m
12.84KN.m 9.13KN.m
ELU ELS
Fig. III.17. Diagramme de moment de poutre palier.
 ELU :
 h
L'enrobage : c  e  ,  .
2 10
e  1 cm  c 3cm  d  h  c  40  3  37cm
M Mu 1  1  2
 ; A ;  ; b  30cm ;   1  0.4
 b .b.d 2  s . .d 0.8
Elément Mu  l   Acal
Appui 4530 0.0078 0.392 0.001 0.99 0.35

Travée 12840 0.022 0.392 0.028 0.98 1.02
 E.L.S :
La fissuration est peu nuisible donc il n’y a aucune vérification concernant  s .
Section rectangulaire, flexion simple, Les aciers de type FeE 400 : Donc la vérification de
 b est intitule si la condition suivant est remplie :
  1 Fc 28 Mu
    .;  
2 100 Ms
Elements Mu Ms    Condition
Appui 4530 3220 1.4 0.001 0.45 C.V
Travée 12840 9130 1.4 0.028 0.45 C.V

 Condition de non fragilité :

Ft 28 2.1
Amin  0.23 b.d . Amin  0.23  30  37   1.34cm² .
Fe 400
-Pourcentage minimal : BAEL91 (Art .B.6.4)
𝐴1𝑚𝑖𝑛 ≥0.001× b × h
𝐴1𝑚𝑖𝑛 ≥0.001× 30 × 40 =1.20cm²
-Pourcentage minimal : RPA 99 (Art .7.5.2.1)
0.5
RBA
Amin  0.5% b  h   30  40  6cm²
100
A’min RPA Amax Aadop (cm2)

Elément Acal ( cm2) Amin (cm ) 2 Amin (cm2) (choix)
(cm2) (cm2)
Appui 0.35 1.34 1.2 6 6 3HA12=3.39cm2
Travée 1.02 1.34 1.2 6 6 3HA12=3.39cm2
 Vérification de la contrainte de cisaillement : (CBA93)
Tu 16790
u    0.15 MPa .
b0 .d 300  370
 u  min(0.13 f c 28 ,5MPa )  3.25MPa .
 u  0.15   u  3.25MPa .......... .......... .......... .......... .......... .......... ....Condition vérifiée.
III.4.2.Calcul de la poutre à la torsion :

Torsion de la poutre palier est provoqueé par la flexion de l’escalier.
Mt = Ma (Escalier)= 9320N.m
Mapp
.
3.6 m
Fig.III.18. schéma de poutre à la torsion.

On utilise les règles exposées dans le BAEL91 [4].

- Contrainte tangente due à l'effort tranchant :
Tu
 uv   formul de " RAUSCH " .
2..b0
b 30
b0  bt    5 cm
6 6
 : Aire de contour à nu épaisseur
 : (h - bt) (b - bt) = 35  25 = 875 cm2
moment de torsion (Tu ) 𝑇𝑢 = 9320𝑛. 𝑚

9320
  uv   1.06MPa .
2  875 5
- Résistance en torsion et flexion
 t 2   v 2  ( u lim ite ) 2 (Section pleine)
 t 2   v 2  (1.06)2+ ( 0.15 )2=1.15 MPa
 t 2   v 2  1.15 MPa <  u =(3.25)2=10.56 MPa (C.V)

2
III.4.3.Les armatures longitudinales :

 .Tu  : paramètre de l’aire  de la section efficace.
Al  ,
fe
2..
s
  2h  bt   b  bt   2  [35  25]  120 cm .
120  9320
Al  1.84cm 2
400
2  875 
1.15
- Les armatures transversales :
Tu .S t 9320 15
At    0.23 cm 2
f e 2  875  348
2..
s
- Section minimale des armatures : BAEL 91
1)
A .f l e
 0.4 MPa 
1.84  400
 1.23 MPa  0.4  c.v
b0 . 5  120
At . f e 0.23  400
2)  0.4MPa  1.23MPa  0.4  c.v
bt .S t 5  15

 Vérification de la flèche :
La vérification de la flèche n’est pas nécessaire si les conditions suivantes sont vérifiées
(B.A.E.L.91) :
h Mt 0.40
   0.11  0.085  c.v
l 10M 0 3. 6
A 4 .2 3.39
    0.00092  0.0105  c.v
b.d fe 100  37
h 1 0. 4
   0.11  0.0625  cv
l 16 3 .6
III.4.4Les armatures totales :

 A  A
tot fl tor
- Armatures longitudinales : A
En travée:
tor
A
 A  
tot fl
 Nappe inférieure : A = 6+ (1.84/2) = 6.92 cm2
2
tot
Soit : A = 3HA14+3HA12 = 8.01cm2
En appui :
tor
A
 A  
tot fl
 Nappe supérieure : A = 6+ (1.84/2)= 6.92 cm2
2
Soit : Atot = 3HA14+3HA12 = 8.01cm2
 Selon CBA93, les armatures ne sont pas nécessaires, et il faut disposer des cadres de
diamètrès minimale :
 40 30 
øt ≤ min 
h b 
 , l ,   t  min ;1.4 ;  = 1.14cm soit: øt = 10 mm.
 35 10   35 10 
 Espacement des armatures transversales RPA99 (art 7.5.2.2) Pag 53
Dans la Zone nodale St≤ min  

h
 ,12 l 
4 
St ≤min (40/4; 16.8) =10cm
St =8cm
 Dans la zone courante:
ℎ 40
𝑠𝑡′ ≤ = = 20𝑐𝑚
2 2
Soit 𝑠𝑡′ = 15𝑐𝑚

 La longueur da la Zone nodale : 𝐿′ = 2 × ℎ = 80𝑐𝑚

 La quantité des armatures transversales : (CBA93)
St ≤ min (0.9d; 40cm) = 33.3 cm  St=15
 RPA 99version2003: (art 7.5.2.2) page 53
AtRPA ≥ 0.003×S×b  At ≥ 0,003  15 30 = 1.35 cm2
 La quantité des armatures transversales : (CBA93)
𝑏0 × 𝑆 × (𝜏𝑢 − 0.3𝑓𝑡28 )
𝐴𝑡 ≥
0.8𝑓𝑒
30 × 15 × (1.06 − 0.3 × 2.1)
𝐴𝑡 ≥ = 1.03𝑐𝑚²
0.8 × 235
At  max ( AtBAEL , AtRPA )  A  ARPA  1.35 cm 2 .

At 1.35 cm 2 .
- Armatures transversales :
t  A t  A t = 1.35+1.84 = 3.19 cm
A tot fl tor 2
Donc soit : 3HA12=3.39 cm2
 État limite de déformation :

h 1 40
1)    0.11  0.0625 (C. V)
l 16 360
h Mt
2)   0.11  0.085 (C.V)
l 10M 0
A 4 .2 8.01 4.2
3)   = 0.0072 < = 0.0105 (C. V)
b.d fc 30×37 400

Sur appui En travée
Fig.III.19.Schéma de ferraillage de poutre palière.

III.4 BALCONS:
Introduction :
Notre ouvrage comporte un seul type de balcon : dalle sur trois appuis, assimilée à une
console de portée de 1,10 m.
Le balcon se calcul comme une console soumise à:
 Son poids propre.
 La surcharge d'exploitation.
Le calcul se fera pour une bande de 1m à la flexion simple.
Epaisseur de balcon:
Isolation acoustique :
𝑙 110
e≥ = =11cm
10 10
On prend : e =12 cm
III.4.1. Evaluation des charges :
Descente de charge:
Désignation Epaisseur (m) Masse volumique

G (KN/m2)
(KN/m3)
Carrelage 0.02 22 0.44
Mortier de pose 0.02 20 0.40
Lit de sable 0.03 18 0.54
Dalle en béton
0.12 25 3
armé
Enduit en ciment 0.01 18 0.18
Tableau III.1: Evaluation des charges pour le balcon
Poids propre G= 4.56 KN/m²

Surcharge Q =3,5 KN/m²
La charge des murs (force concentrée) P=2,98×1=2,98 KN
Schéma statique :
1.10 m
Fig.III.20.Schéma de type de balcon
Combinaison des charges :

Le calcule se fera pour une bande de 1 ml
E.L.U :
Qu=1.35 G +1.5 Q =1.35×4.56 +1.5×3.5=11.41KN/ml
Etude d’un bâtiment R+9 Promotion 2018 Page 68
Pu=1,35× P =1.35×2.98= 4.023KN

E.L.S :
Qser= G + Q =4.56+3.5= 8.06KN/ml.
 Calcul du moment Max et de l'effort tranchant max:

E.L.U :
l² 1.1²
Mmax= 𝑞𝑢 +Pu.l=11.41× +4.023×1.1=11.33 KN.m
2 2
Tmax= qu×l+Pu =11.41×1.1+4.023=16.57 KN.m
d=0.9h=0.9.12=10.8cm
E.L.S :
l² 1.1²
Mmax=qs× + ps. l=8.06× +4.023×1.1=9.30KN.m
2 2
Tmax=qs×l + ps=8.06×1.1+4.023=12.89KN.m
E.L.U :
fe = 400 MPa , b=100cm ; d=10.8cm ; σs = 348 MPa , σb = 14,2 MPa

𝑀
µℓ = 0.392 ; avec µ=
σb.𝑏.𝑑²
M
β = 1- 0,4 α , α =1.25 ( 1 − √1 − 2µ ) ; A= σs.β .d
Mu(N.m) µ µℓ α β A(cm²) choix
11330 0.068 0.392 0.088 0.96 3.14 4HA12= 4.52

Tableau récapitulatif des résultats
III.2.2.Vérifications :
 Condition non fragilité B.A.E.L 91(A.4.2.1) :

𝒇
Amin≥0.23bd 𝒇𝒕𝟐𝟖
𝒆
2.1
Amin≥0.23×100×10.8× =1.30cm2
400
A =3,27cm² > Amin=1.30 cm2 ...............condition Vérifiée.

 Contrainte de cisaillement: Selen le CBA93

𝑇𝑢 16570
τu= 𝑏0.𝑑 = 1080×100
= 0.15𝑀𝑃𝑎 (CBA93)
 u =min (0.10.fc28 ; 4𝑀𝑃𝑎) comme la fissuration peu nuisible(CBA93).
 u =min (2.5 ;4𝑀𝑝𝑎)=2.5MPa
τu= 0.15  u =2.5MPa……… (c.v).
 Contrainte d’adhérence :
𝑇𝑢 16570
τse = = =1.13MPa
0.9×𝑑×𝑛×𝜇 0.9×10.8×1508
n=4 : nombre d’armatures longitudinales tendues
𝜇 = 2𝜋 1.2 2
=3.77cm périmètre d'armatures tendues.
τse =Ψs×ft28=1.5×2.1=3.15 MPa.
τse=1.13MPa< τse=3.15 MPa
b).La vérification des contraintes à l'E.L.S:
Qser= G + Q =4.56+3.5= 8.06KN/ml.
Pser=4.023KN
Msermax=9.30 KN.m
 Détermination de la position de l'axe neutre:

𝒃𝒚𝟐
− 𝟏𝟓. 𝑨𝒔. (𝒅 − 𝒚) = 𝟎
𝟐
50y²+67,80y -732.24= 0 y=3.21cm (position de l'axe neutre /à la fibre la plus comprimée)
 Détermination du moment d'inertie:
b 100
I= Y13+ ɳ.As (d-y1)2= (3,21)3+15.4, 52(10,8-3,21)2 = 5008,37 cm4
3 3
I=5008,37 cm4
 Détermination de contrainte dans le béton comprimé bc :

𝑴𝒔𝒆𝒓 9300
bc = 𝐈
y1=
5008,37
×3,21=5,96 MPa
bc =0,6.fc28 =15 MPa
bc = 5,96 MPa < bc =15 MPa …………………………………… Condition vérifiée.
c).Détermination des contraintes dans l'acier tendue st :
st = min {23 𝑓𝑒; 110√ɳ𝑓𝑡28} Fissuration préjudiciable
Avec ɳ : coefficient de fissuration pour HA ɸ ≥ 6mm ɳ=1.6
st = min ( 267 ;202) MPa =202 MPa.
𝐌𝐬𝐞𝐫 9300
st = ɳ (d-y1)=15×5008,37(10,8-3,21) = 211.41 MPa
𝐈
st =202MPa ≤ st =211.41 MPa ………………………………..... Condition vérifiée.
d)-Vérification de la flèche :
Pour les éléments supportés en console, la flèche F est égale à:[B.A.E.L.91]
QL4
F = F1+ F2 avec: F1 = 8EI ………………………… flèche due à la charge repartie.
PL3
F2=
3EI
..................................... flèche due à la charge concentrée.
 Détermination du centre de gravité :

𝐡
∑𝐀𝐢×𝐘𝐢 𝐛×𝐡×𝟐+ɳ×𝐀𝐬×𝐝 100×12×6+15×4,52×10,8
YG= = = = 6, 26 cm
∑𝐀𝐢 𝐛×𝐡+ɳ×𝐀𝐬 100×12+15×4,52
Y1= YG = 6, 26 cm
Y2 = h-YG = 12-6,26 = 5,74 cm.
 Calcul du moment d’inertie :
𝐛𝐘𝟏𝟑 𝐛𝐘𝟐𝟑 100×(6,26)3 100×(5,74)3

I= + + ɳ. A (d-y1)2 = + + 15×4, 52 (10, 8- 6, 26)2
𝟑 𝟑 3 3
I= 15878, 6 cm4

𝐿3 𝑄𝐿 𝑃 (1,10)3 ×102 8,90×1,10 4,023

F= [ + ]= [ + ]= 0,067 cm
𝐸𝐼 8 3 32164,2×10−5 ×15878,6 8 3
F= 0,067 cm
Fad= L/250 = 110/250 = 0,44 cm
F= 0,067 cm < Fad = 0,44 cm ………………………………..condition vérifiée.
Fig.III.21. Schéma de ferraillage de balcon.

Chapitre IV Etude dynamique 2018
IV-1. Etude au vent

Introduction
Le vent est un phénomène de mouvement de l’air qui se déplace d’une zone de haute
pression vers une zone de basse pression. Dans le domaine du génie civil, les actions
climatiques ont une grande influence sur la stabilité de l’ouvrage. Pour cela il faut tenir
compte des actions dues au vent sur les différentes parois d’une construction.
IV-1.1. Application du R N V 99 :
Vérification à la stabilité d’ensemble
Cette vérification s'effectue en faisant les étapes suivantes :
IV.1.1.Détermination du coefficient dynamique Cd :
Le coefficient dynamique Cd tient compte des effets de réduction dus à
l'imparfaite corrélation des pressions exercées sur les parois ainsi que des effets
d'amplification dus à la Partie de structure ayant une fréquence proche de la fréquence
fondamentale d'oscillation de la structure.
 Données relatives au site.
 Site plat (ch2, tab2, 5) Ct =1.
 Zone I (tab2, 3) qref =375 N/m2.
 Terrain de catégorie (IV) tab (2,4) présente les valeurs suivantes :
KT = 0,24 ; Z0 = 1 m ; Zmin =16 m;  = 0,46.
30,6 m
Rxx
Ryy
21,20 m
22,25 m
FigIV.01. Action du vent sur la structure.

RXX : Par difinition, c'est la resultante des actions du vent sur les parois suivant la derection
XX .
RYY : Par difinition, c'est la resultante des actions du vent sur les parois suivant la
dérectionYY.
 Sens x-x
La structure du bâtiment étant en béton armé, on utilise la figure 3.1 du RNV99, qui nous
donne
pour h =30,60 m et b = 22,25 m.
On utilise l’abaque de la figure 3.1 (page51)
On aura : Cd = 0,94
 Sens y-y
Pour h = 30,60 m et b = 21,20m.
On utilise l’abaque de la figure 3.1 (page51) Après l’interpolation :
On aura : Cd = 0, 95
IV.1.2.1. Détermination de la pression dynamique qdyn :
Répartition de la pression dynamique.

La pression dynamique qdyn(Zj) qui s'exerce sur un élément de surface j est
donnée par la formule (2.12 des RNV99).
Qdyn= qref×Ce (Z) pour une structure permanente
Zj : distance verticale mesurée à partir du niveau du sol au centre de l'élément j.
qref : pression dynamique de référence pour les constructions permanentes.
qref : donnée par le tableau 2.3 en fonction de la zone du vent.
Zone I → Qref =375 N/m2 ; (tab. 2.3) RNV 99.
Ce : Coefficient d’exposition au vent.

Ce : peut être calculé par la formule :

Ce(Z) = CT (Z)2 × Cr (Z)2 × [1+ (7×KT)/ (CT(Z) × Cr(Z)) ].
CT : coefficient de topographie, qui prend en compte l'accroissement de la vitesse du
Vent. Sa valeur est donnée par le tableau (2.5 des RNV99).
Avec : C T (Z) = 1.
Cr : Coefficient de rugosité, traduit l'influence de la rugosité sur la vitesse moyenne du
vent; Sa valeur est définit par la loi logarithmique.
Zmin ≤ Z ≤ 200 m. → Cr = KT×Ln (Zj/Z0)
KT : Facteur de terrain.
Z0 : Paramètre de rugosité.
Zmin : Hauteur minimale.
Z : Hauteur considérée.
D'après le tableau (2.4 des RNV99) on a :
KT = 0,24.
Z0 = 1 m.
Zmin = 16 m.
Le tableau suivant résume les coefficients cités ci avant:
Zj (m) Kt Z0 Zmin Cr Ct Ce Qref Qdyn (N/m²)
1,53 0,24 1 16 0,102064 1 0,181883 375 68,20
4,59 0,24 1 16 0,365731 1 0,748186 375 280,56
7,65 0,24 1 16 0,488329 1 1,058856 375 397,07
10,71 0,24 1 16 0,569082 1 1,279910 375 429,96
13,77 0,24 1 16 0,629398 1 1,453527 375 545,0
16,83 0,24 1 16 0,677559 1 1,597384 375 599,00
19,89 0,24 1 16 0,717652 1 1,720675 375 645,25
22,95 0,24 1 16 0,751996 1 1,828848 375 685,81
26,01 0,24 1 16 0,782035 1 1,925395 375 722,00
29,07 0,24 1 16 0,808729 1 2,012705 375 754,76

IV.1.2.2. Détermination des coefficients de pression extérieure Cpe

Les coefficients de pression externe Cpe des constructions à base rectangulaire dépendent de
la dimension de la surface chargée.
Pour les parois verticales, il convient de les diviser comme l’indique la figure 5.1. Les valeurs
de Cpe,10 et Cpe,1 sont données dans l’article 5.1 du RNV99.
e
d
e/5
Vent
A B C h
Vent
e/5 cas ou d ≤ e
Vent
A’ B’ h
Vue en plan e = Min (b, 2h)
Fig.IV.5.1
AA’ BB’ D E
Cpe,10 Cpe,10 Cpe,10 Cpe,10
-1.0 -0.8 +0.8 -0.3
Cpe : Pour les parois verticales du bâtiment à base rectangulaire.

Cpe s'obtient à partir des formules suivantes :
Cpe = Cpe.1 si S ≤ 1 m2
Cpe = Cpe.1+( Cpe,10 + Cpe.1) x lig10(S) si 1 m2 < S < 10 m2
Cpe = Cpe.10 si S ≥ 10 m2
S désigne la surface chargée de la paroi considérée.
Dans notre cas : S ≥ 10 m2 donc Cpe = Cpe.10
a- Parois verticales :
Sens x : h = 30,6 m; b = 22,25 m.
e = Min (b, 2h).

=> e = Min (22,25, 2x30,6)
e = 22 ,25m.
b : La dimension horizontale perpendiculaire à la direction du vent prise à la base de la

construction. b = 22,25m
h : La hauteur total de la construction.
D'après le tableau 5.1 (RNV P.65) on a :
A' B' D E
Cpe.10 Cpe.10 Cpe.10 Cpe.10
-1.0 -0.8 +0.8 -0.3
-1.0
-0.8
Sens y : h = 30,6 m; b =21,2 m.
e = Min (21,2 ;2×30,6).

Vent -0.3
e = 21,2 m.
+0.8
-0.8
-1.0
6.06 m 18.18m
Le tableau suivant résume les résultats:
A B C D E
Cpe.10 Cpe.10 Cpe.10 Cpe.10 Cpe.10

-1.0 -0.8 -0.5 +0.8 -0.3

-1.0
-0.8
-0.5
Vent +0.8 -0.3
-0.5
-0.8
-1.0
2,12m 8,48m 10,6m
b-Toiture plate : Les toitures plates sont celles dont la pente est inférieure ou égale à 4°.
Il convient à la toiture comme l’indique la figure 5.2 du RNV99 page 65.
b = 22,25 m ; h =30,6 m ; e = 22,25 m ; Hp = 0,6 m
e = Min (b, 2h) e = 22, 25 m
d
hp :
Acrotère
e/4 F
Vent h
G b
H I
e/4 F
I
e/10
e/2
Fig. IV. 5.2
Le tableau suivant montre les résultats de Cpe :
Les zones de pression et les valeurs respectives des coefficients correspondant à ces zones
Sont montrées sur la figure suivante :

5.56m
Toiture plate
11,12m
0,2
-0,7
5,56m
2,225 11,125 10,075
Fig. IV.02 : Légende pour les toitures à un versant
Avec : Cpe = Cpe 10 ; S ≥ 10 m2

Résumé : Tableau 5.2 (66) toiture plate  (4 ℅).
On a : Hp/h = 0,6/30,6=0,0196
On détermine la pression extérieure des toitures plates du tableau 5.2 (RNV99). P : 66
ZONE
F G H I
Cpe.10 Cpe.10 Cpe.10 Cpe.10
hp/h = 0,025 -1,6 -1,1 -0,7 ± 0,2
Avec hp/h = 0,050 -1,4 -0,9 -0,7 ± 0,2
acrotères hp/h = 0,100 -1,2 -0,8 -0,7 ± 0,2
Tab-5-2 : Coefficients de pression extérieure des toitures plates
IV.1.2.3.Détermination des coefficients de pression intérieure Cpi :
Le coefficient de pression intérieure Cpi des bâtiments avec cloisons intérieures.

Les valeurs suivantes doivent être utilisées:
Cpi = 0,8 et Cpi = -0,5 (art 2.2 des RNV99).
IV.1.2.4. Détermination du coefficient de pression de vent Cp :

Le coefficient de pression Cp est calculé à l’aide de la formule suivante :
Cp = Cpe – Cpi

Les différents résultats sont donnés dans le tableau ci-après:

Pour Cpi = 0,8. Alors, on a le tableau suivant :
ZONE CPI CPE = CP10 CP
A A' 0.8 -1 -1.80
B B' 0.8 -0.8 -1.60
C 0.8 -0.5 -1.30
D 0.8 +0.8 0
E 0.8 -0.3 -1.10
F 0.8 -1.66 -2.46
G 0.8 -1.16 -1.96
H 0.8 -0.70 -1.50
-0.2 -1
0.8
I +0.2 -0.60
Pour Cpi = - 0,5, On a le tableau suivant montre les résultats de CP:
ZONE CPI CPE = CP10 CP
A A' -0.5 -1 -0.5
B B' -0.5 -0.8 -0.3
C -0.5 -0.5 0
D -0.5 +0.8 1.3
E -0.5 -0. 3 0.2
F -0.5 -1.66 -1.1

G -0.5 -1.16 -0.6
H -0.5 -0.70 -0.2
-0.20 0.3
I -0.5 +0.20 0.7
Pour Cpi = -0.5 alors on a le tableau suivant : -1.0 -0.8
Sens XX :
h=30,6 m ; b=22,25 m ; d=21,20 m
e = min (b ; 2h) +0.8

-0.3 22,25m
Donc : e =22,25 m
Vx
e / 5= 4,45 m
Cas ou d < e
Sens YY : -1.0 -0.8

21,2m
h=30,6 m ; b=22,25 m ; d=21,20 m
Donc :e =21,20 m -1.0 -0.8 -0.5

21,2m
Vy
+0.8
+0.8
+0.8
-0.3
-1.0 -0.8 -0.5
22,25m
IV.1.3. Calcul de la pression due au vent :
La pression due au vent qj, qui s’exerce sur un élément de surface j est donnée par :
q j = Cd×W(Zj).
Cd : Coefficient dynamique de la construction.

W : Pression nette exercée sur l’élément de surface j calculée à la hauteur Zj relative à

l’élément de surface j W(Zi) est donnée à l’aide de la formule suivante :
W(Zj) = qdyn(Zj) × (Cpe-Cpi).
D’où : qj = Cd×qdyn(Zj) ×(Cp).
est valeurs de qj sont données par le tableau suivant:
Sens X :
ZJ (m) Cd Qdyn CP QJ
1,53 0.94 196,123 -1.1 -202,79
4,59 0.94 344,794 -1.1 -356,52
7,65 0.94 441,383 -1.1 -456,39
10,71 0.94 514,221 -1.1 -531,70
13,77 0.94 573,181 -1.1 -592,67
16,83 0.94 622,951 -1.1 -644,13
19,89 0.94 666,151 -1.1 -688,80
22,95 0.94 704,403 -1.1 -728,35
26,01 0.94 738,783 -1.1 -763,90
29,07 0.94 770,045 -2.46 -1737,22
0.94 770,045 -1.96 -1375,30
32,13
0.94 770,045 -1.5 -1085,76
Sens-Y :
ZJ (m) Cd Qdyn CP QJ
1,53 0.95 196,123 -1.1 -204,95
4,59 0.95 344,794 -1.1 -360,31
7,65 0.95 441,383 -1.1 -461,25
10,71 0.95 514,221 -1.1 -537,36
13,77 0.95 573,181 -1.1 -598,97
16,83 0.95 622,951 -1.1 -650,98
19,89 0.95 666,151 -1.1 -696,13
22,95 0.95 704,403 -1.1 -736,10
26,01 0.95 738,783 -1.1 -772 ,03

29,07 0.95 770,045 -2.46 -1755,70

0.95 770,045 -1.96 -1389,93
32,13
0.95 770,045 -1.5 -1097,31
IV.1.4. Calcul des forces de frottement :

Une force complémentaire doit être introduite pour les constructions allongées
de Catégorie I, pour tenir compte du frottement qui s'exerce sur les parois parallèles à
la direction du vent.
La force de frottement Ffr est donnée par :
Ffr = Σ (qdyn(Zj) x Cfr, j x Sfr,j) (2.8)
J : indique un élément de surface parallèle à la direction du vent.
Zj : hauteur du centre de l'élément j.
Sfr,j : aire de l'élément de surface j.
Cfr,j : coefficient de frottement pour l'élément de surface j.
Les constructions pour lesquelles les forces de frottement qui doivent être
calculées sont celles pour lesquelles le rapport b/d ≥3, soit le rapport h/d ≥3, soient
vérifiés ; ou b est le dimension de la construction perpendiculaire à la direction du
vent,h la hauteur de la construction, et d la dimension de la construction parallèle au
direction du vent.
Sens -x:
b = 22,25 m; d = 21,2 m ; h = 30,6 m.
d 21,2
= = 0.95 < 3 non vérifiée.
b 22,25
d 21,2
= = 0.69 < 3 non vérifiée.
h 30,6
Sens-y:
b = 21,2 m ; d =22,25 m; h = 30,6 m.
d 22,25
= = 1.05 <3 non vérifiée.
b 21,20

d 22,25
= = 0.73 <3 non vérifiée
h 30,6
IV.1.5.Détermination de la force résultante :
La force résultante R se décompose en deux forces; horizontale et verticale (voir la figure ci-
après) :
FW : Correspond à la résultante des forces horizontales agissant sur les parois verticales de la
construction et de la composante horizontale des forces appliquées à la toiture.
FU : Composante verticale des forces appliquées à la toiture.
La force résultante R est donnée par la formule :
R = ∑ (qi x Si) + ∑ Ffrj
S(x, x) = x×hetg
S(y,y) = y × hetg
S(x,x) = 22,25×3,06 = 68,08 m2
S(y,y) = 21,2 ×3,06 = 64,87 m2
qj (x,x) = Cd×Qdyn×Cp = 0,94×68,20× (-1,1 )= -70,5
qj (y,y) = Cd×Qdyn×Cp = -71,26
Rx= Sx× qj (x, x)= 68,08 × (-70,5)= -4799,64 N
Ry= Sy× qj (y, y) = -4622,64 N
∑ : la somme vectorielle (pour tenir compte du sens des forces)

qj : Pression du vent exerce sur l'élément de surface j.
Sj : aire de l'élément de surface j.
Ffrj : Forces de frottement.
L'ensemble des résultats est porté dans le tableau suivant pour le sens longitudinal :
s s Qdyn
Zj (m) CP qj(x) qj(y) R(x)N R(y) N
(x,x)m2 (y,y)m2 (N/m2)
1,53 -1,1 68,08 64,87 68,20 -71,26 -4799,64 -4622,64

-70,5
4,59 -1,1 68,08 64,87 280,56 -360,31 -19749,33 -23373,31

-290 ,09
7,65 -1,1 68,08 64,87 397,07 -461,25 -27951,60 -29921,29

-410,57
10,71 -1,1 68,08 64,87 429,96 -537,36 -30266,33 -34858,54

-444,57
13,77 -1,1 68,08 64,87 545,0 -598,97 -38369,89 -38855,18

-563,60
16,83 -1,1 68,08 64,87 599,00 -650,98 -42166,03 -42229,07

-619,36
19,89 -1,1 68,08 64,87 645,25 -696,13 -45421,61 -45157,95

-667,18
22,95 -1,1 68,08 64,87 685,81 -736,10 -48276,89 -47750,81

-709,12
68,08 64,87 722,00 -746,54 - 754,49

26,01 -1,1 -50824,44 -48943,77
-2,46 68,08 64,87 754,76 -1745.30 -1763 ,87 -118820,02 -114422,25
29,07 -1,96 68,08 64,87 754,76 -1390,57 -1405,36 -94670 -91165,70
-0,2 68,08 64,87 754,76 -141,89 -143,40 -9659,87 -9302,36

Valeurs des forces de frottement Cpi = 0,8 (sens longitudinal).
Donc :
RX=Σxi R = -530975,65 N = -530,97565 KN
RY=Σyi R = -530602,87N = -530,60287 KN
Le tableau suivant résume les résultats pour le sens transversal.
s s Qdyn
Zj (m) CP qj(x) qj(y) R(x)N R(y) N
(x,x)m2 (y,y)m2 (N/m2)
1,53 0,2 68,08 64,87 68,20 -12,95 -872,79 -840,07

-12,82
4,59 0,2 68,08 64,87 280,56 -53,30 -3590,54 -3457,57

-52,74
7,65 0,2 68,08 64,87 397,07 -75,43 -5081,49 -4893,14

-74,64
10,71 0,2 68,08 64,87 429,96 -81,69 -5502,91 -5299,23

-80,83
13,77 0,2 68,08 64,87 545,0 -103,56 -6976,16 -6717,94

-102,47
16,83 0,2 68,08 64,87 599,00 -113,80 -7665,81 -7382,21

-112,60
19,89 0,2 68,08 64,87 645,25 -122,59 -8258,10 -7952,41

-121,30
22,95 0,2 68,08 64,87 685,81 -130 ,27 -8775,51 -8450,61

-128,90
0,2 68,08 64,87 722,00 -135,70 - 137,14 -9238,46 -8896,27

26,01
-1,16 68,08 64,87 754,76 -822,99 -831,74 -56029,16 -53954,97
29,07 -0,66 68,08 64,87 754,76 -468,25 -473,23 -31878,46 -30698,43
-0,2 68,08 64,87 754,76 -141,89 -143,40 -9659,87 -9302,36

Valeurs des forces de frottement Cpi = -0,5 (sens transversal).
Donc :
RX = Σxi R = -153529,26 N = -153,52926 KN
RY = Σyi R = -147845,21N = -147,84521 KN
- Commentaire:
Le R N V 99 prise en compte bien le vent telles que:
 Diffusion de vent.
 Les zones plus excitées par le vent.
 La force du frottement.
 Les directions.
Vérification de la stabilité:
La force résultante R dans chaque direction est négligeable devant le poids du bâtiment
donc il n'y a pas risque de soulèvement ou de renversement.
Conclusion :
Les effets engendrés par l'action de vent sur notre bâtiment sont faibles par rapport à
ceux engendrés par le séisme. Pour la suite des calculs, on prendra en compte les efforts
engendrés par l’effet du séisme.

Chapitre IV :
IV.2.Etude sismique
Introduction:
Le séisme ou tremblement de terre correspond à une vibration de sol provoquée par une
libération soudaine de l'énergie de déformation accumulée dans la croute terrestre ou dans la
couche sous-jacente appelée manteau.
Cette vibration du sol a pour origine, selon les géologues; le mouvement des plaques
terrestre appelé aussi la dérive des continents. Car ils pensent que la planète est morcelée en
six à quinze principale plaques appelées plaques tectoniques et de plusieurs plaques
secondaires.
But de l’étude parasismique:
L'étude parasismique va permettre à l'ingénieur ou le concepteur d'une étude génie
civil de déterminer théoriquement les sollicitations engendrées par un éventuel séisme à
différent niveau de la structure.
IV.2.1.Méthode de calcul : RPA99 (Art. 4.1.1)
Le calcul des forces sismiques peut être mené suivant trois méthodes:
 par la méthode statique équivalente.
 par la méthode d’analyse modale spectrale.
 par la méthode d’analyse dynamique par accélérogrammes.
IV.2.1.1.Méthode statique équivalente : RPA99 (Art. 4.1.2)

a- Principe de la méthode :
Les forces réelles dynamiques qui se développent dans la construction sont remplacées
par un système de forces statiques fictives dont les effets sont considérés équivalents à ceux
de l’action sismique.
Le mouvement du sol peut se faire dans une direction quelconque dans le plan
horizontal. Les forces sismiques horizontales équivalentes seront considérées appliquées
successivement suivant deux directions orthogonales caractéristiques choisies par le projeteur.
Dans le cas général, ces deux directions sont les axes principaux du plan horizontal de la
structure.
b-Condition d’application de la méthode statique équivalant :
La méthode statique équivalente peut être utilisée dans les conditions suivantes :
a. Le bâtiment ou bloc étudié, satisfaisait aux conditions de régularité en plan et en
élévation avec une hauteur au plus égale à 65m en zones I et IIa et à 30m en zones IIb et III.

b. Le bâtiment ou bloc étudié présente une configuration irrégulière tout en respectant,

outre les conditions de hauteur énoncées en a), les conditions complémentaires suivantes :
Zone I :
 tous groupes.
Zone IIa :
 groupe d’usage 3.
 groupes d’usage 2, si la hauteur est inférieure ou égale à 7 niveaux ou 23 m.
 groupe d’usage 1B, si la hauteur est inférieure ou égale à 5 niveaux ou 17 m.
 groupe d’usage 1A, si la hauteur est inférieure ou égale à 3 niveaux ou 10 m.
Zone IIb et III :

 groupes d’usage 3 et 2, si hauteur est inférieure ou égale à 5 niveaux ou 17 m.
 groupe d’usage 1B, si la hauteur est inférieure ou égale à 3 niveaux ou 10 m.
 groupe d’usage 1A, si la hauteur est inférieure ou égale à 2 niveaux ou 08 m.
IV.2.1.2.La méthode dynamique:

Par cette méthode, il est recherché pour chaque mode de vibration le maximum des effets
engendrés dans la structure par les forces sismique représentés par un spectre de réponse de
calcul. ces effets sont par la suite combinés pour obtenir la réponse de la structure.
Pour offrir plus de performance, de capacité de calcul de vitesse d’exécution et de précision
pour l’analyse dynamique ; on utilise le logiciel «ROBOT».
IV.3.Classification de l’ouvrage selon les RPA99 / Version 2003
 Notre ouvrage est implanté dans la wilaya de Sétif donc en Zone IIa.
 Notre bâtiment est à usage d’habitation donc classé dans le Groupe 2.
 Selon le rapport géotechnique relatif à notre ouvrage, on est en présence d’un sol
ferme catégorie S2.
Le calcul sismique se fera par la méthode dynamique spectrale du fait que notre bâtiment ne
répond pas aux critères exigés par le RPA99V2003, quant à l’application de la méthode
statique équivalente.
 La hauteur du structure : h = 31.2 >23 m (zone IIa)
IV.3.1.Spectre de réponse de calcul.
Le RPA99/version 2003 impose un spectre de réponse de calcul défini par la fonction
suivante :

Fig. IV.03 : Simulation de la force sismique
𝐓 𝐐
𝟏, 𝟐𝟓𝐀 (𝟏 + (𝟐, 𝟓. − 𝟏)) 𝟎𝐓𝐓𝟏
𝐓𝟏 𝐑
𝐐
𝟐, 𝟓 (𝟏, 𝟐𝟓𝐀). ( ) 𝐓𝟏 𝐓𝐓𝟐
𝐒𝐚 𝐑
= 𝟐
𝐠 𝐐 𝐓𝟐 𝟑
𝟐, 𝟓(𝟏, 𝟐𝟓𝐀). ( ) . ( ) 𝐓𝟐 𝐓𝟑𝐬
𝐑 𝐓
𝟐 𝟓
𝐓𝟐 𝟑 𝟑 𝟑 𝐐
{ 𝟐, 𝟓 (𝟏, 𝟐𝟓𝐀). ( ) . ( ) . ( ) 𝐓𝟑𝐬
𝟑 𝐓 𝐑
Fig.IV.04: Courbe de spectre de réponse.

Avec :
Sa /g : Accélération spectrale
g : accélération de la pesanteur.
A : coefficient d’accélération de zone.

 : facteur de correction d’amortissement (quand l’amortissement est différent de 5%).

𝜼 = √𝟕/(𝟐 + 𝝃) ≥ 𝟎, 𝟕 (4.3)
ξ(%) : pourcentage d’amortissement critique; fonction du matériau constitutif, du type de
structure et de l’importance des remplissages. Tableau (4.2)RPA2003 .
On prend : ξ = 7 𝜼 = √𝟕/(𝟐 + 𝟕) = 𝟎, 𝟖𝟖𝟐 ≥ 𝟎, 𝟕

R : coefficient de comportement global de la structure donnée par le Tableau (4.3)RPA2003 ,
en fonction de système de contreventement.
T1, T2 : périodes caractéristiques associées à la catégorie de site.
Q : facteur de qualité. Tableau (4.4)RPA2003.
IV.3.2. Représentations des résultats de la méthode modale spectrale et commentaires.
On a prit en considération le plan d’architecture et le nombre minimale des voiles dans
chaque direction pour choisir une disposition initiale des voiles dans le bâtiment.
La disposition des voiles adoptée est indiquée à la figure suivante :
Fig .IV.5: vu au plane 3d Fig .IV.6: vu au plane fondation
Après l’analyse automatique par le logiciel ROBOT, on a tiré les résultats qui sont illustrés
dans le tableau ci-dessous :
Masse Masse Masses

Mode Masses Nature
Fréquence période modale modale Cumulées
Cumulées
Ux(%) Uy(%) UY [%]
UX [%]
1 Trans-
1,29 0,78 0,00 69,07 0,00 69,07
Y
2 Trans-
2,59 0,39 66,42 0,00 66,42 69,07
X
3 3,22 0,31 0,67 0,02 67,09 69,09 Torsion

4 5,10 0,20 0,00 16,93 67,09 86,02 /

5 8,07 0,12 0,02 0,01 67,10 86,03 /
6 9,16 0,11 0,09 0,00 67,19 86,03 /
7 9,54 0,10 0,26 0,00 67,46 86,03 /
8 10,35 0,10 0,01 0,00 67,46 86,04 /
9 10,49 0,10 0,83 0,02 68,29 86,05 /
10 10,54 0,09 16,58 0,04 84,87 86,09 /
11 10,68 0,09 0,36 0,20 85,23 86,30 /
12 10,84 0,09 0,45 1,95 85,68 88,24 /
13 10,91 0,09 0,01 0,64 85,68 88,88 /
14 10,97 0,09 0,50 0,00 86,18 88,88 /
15 11,09 0,09 0,00 0,21 86,18 89,09 /
16 11,17 0,09 0,59 0,16 86,77 89,25 /
17 11,21 0,09 0,28 0,00 89,05 89,25 /
18 11,32 0,09 0,07 0,01 89,94 89,26 /
19 11,52 0,09 0,01 2,26 90,14 91,52 /
Tableau .IV.1: Périodes et facteurs de participation massique du modèle.
Remarque:
L’analyse dynamique de la structure nous a permis d’obtenir les résultats suivants:
 La période fondamentale Ty (dyn)= 0,78 s.
 La période fondamentale Tx (dyn)= 0,39 s.
RPA99/version 2003 préconise (Art 4.2.4), qu’il faut que la valeur de Tdyn calculée par la
3
méthode numérique, ne dépasse pas la valeur Te=0,05 × (30.6)4 = 0,65 𝑠𝑒𝑐.estimée par les
méthodes empiriques appropriées de plus de 30%.
0.09 × 30.6
Tx = = 0,58 𝑠𝑒𝑐
√22.25
0.09 × 30.6
Ty = = 0,60 𝑠𝑒𝑐
√21.20
On a : 1,3×Tey =1,3×0,60 = 0,78 ≥ Ty (dyn)= 0,78 (la condition est vérifiée).
1,3×Tex =1,3×0,58 = 0,75 > Tx (dyn)= 0,39 (la condition est vérifiée).

 Le premier et le deuxième mode sont des translations suivant les axes (yy’) et (xx’)
 Successivement.
 Le troisième mode c’est un mode de torsion.
 Les 19 premiers modes sont nécessaires pour que la masse modale atteigne les 90%
(selon le RPA99version 2003).

-Les schémas des trois premiers modes de vibration.
 Les trois premiers modes de vibration engendrés de cette disposition des voiles :
Fig.IV.7: Premier mode de vibration. Vue 3D et vue en plan (T1=0,78)
Fig.IV.08: Deuxième mode de vibration. Vue 3D et vue en plan. (T2=0,39 s)
Fig.IV.09: Troisième mode de vibration. Vue 3D et vue en plan. (T=0,31s)

-distribution horizontale des forces sismiques:

L’effort tranchant au niveau de l’étage k est donné par la formule:
Vk =Ft+∑ni=k Fi
Vk→F
Tableau 2 : les efforts réduits sur les poteaux et les voiles.
FX sur les FY T] FY sur les

FX [T] FZ sur les
FZ [T]
poteaux [T] poteaux [T] voiles T]
325,78 -13,79 185,35 -23,90 5481,20 2422,96
𝐹𝑥𝑝𝑜𝑡𝑒𝑎𝑢 13,79
= =0,0423 % ≤ 25 %
𝐹𝑥𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 325,78
𝐹𝑦𝑝𝑜𝑡𝑒𝑎𝑢 23,90
= =0,1289 % ≤ 25 %
𝐹𝑦𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 185,35
𝐹𝑧 𝑣𝑜𝑖𝑙𝑒 2422,96
= =0,442 % ≥ 20 %
𝐹𝑧 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 5481,20
Selon RPA 99 version 2003 (art 3.4.4.a) :

Système de contreventement constitué par des voiles porteurs en béton armé
Le système est constitué de voiles uniquement ou de voiles et de portiques. Dans ce dernier

cas les voiles reprennent plus de 20% des sollicitations dues aux charges verticales. On
considère que la sollicitation horizontale est reprise uniquement par les voiles.
Donc notre système de contreventement constitué par des voiles porteurs en béton armé
IV.4.Calcul de force sismique total par la méthode statique équivalant :

 D’aprèsl’art4.2.3deRPA99/version2003,la force sismique totale V qui s’applique à
la base de la structure, doit être calculée successivement dans deux directions
horizontales orthogonales selon la formule :
A.D.Q
V  .W
R
 A : coefficient d’accélération de zone, donné par le tableau (4.1) de RPA 99/version
2003 en fonction de la zone sismique et du groupe d’usage du bâtiment Dans notre
cas, on est dans une Zone de type IIa et un Groupe d’usage 2.

Tableau. IV.3: coefficient d'accélération de zone A

Groupe
Zone
D’usage
I IIa IIb III
1A 0,15 0.25 0.30 0.40
1B 0.12 0.20 0.25 0.30
2 0.1 0,15 0.20 0.25
3 0.07 0.10 0.14 0.18
Nous trouverons : A = 0.15

 D : est un facteur d’amplification dynamique moyen qui est fonction de la catégorie
de site du facteur d’amortissement () et de la période fondamental de la structure (T).

2.5 0  T  T2


2/3
D  2.5  2 
T
T2  T  3.0 s
  T

 
2/3
T  5/3
2.5  2 3.0  3 .0 T  3.0 s
   T
 Avec T2 : période caractéristique associée a la catégorie du site et donnée par le

tableau 4.7 du RPA99/ version 2003, (site fermeS2) : T2(S2) = 0.40 sec
 : Facteur de correction d’amortissement donnée par la formule .

7  0.7
(2   )
Où (%) est le pourcentage d’amortissement critique fonction du matériau

constitutif, du type de structure et de l’importance des remplissages.
 est donnée par le tableau 4.2 du RPA99/ver 2003 :  = 7 %

D’où  = 0,882> 0.7
 = 0,882
Portiques Voiles ou murs

Remplissage
Béton armé Acier Béton armé/ maçonnerie
Léger 6 4
10
Dense 7 5
Tableau. IV.4 : Valeur de (%) RPA 99

Estimation de la période fondamentale.

T : période fondamentale de la structure qui peut être estimée à partir des formules empiriques
ou calculée par des méthodes analytiques ou numériques.
La méthode empirique à utiliser selon les cas est la suivante :
𝟑/𝟒
T= 𝐂𝐓 × 𝐇𝐍 (Formule 4.6 du RPA)
 HN : hauteur en mètres à partir de la base de la structure jusqu’au dernier niveau.
HN= 30.6 m
 CT : coefficient, fonction du système de contreventement, du type de remplissage.
Il est donné par le tableau 4.6 (RPA 99).
Contreventement assuré partiellement ou totalement par des voiles en BA CT = 0.05

Donc : T = 0,05 × (30.6)3/4= 0.65 s
Pour ce type de contreventement, on peut également utiliser la formule :
 0.09  hN 
T  min CT hN3 / 4 ; 
 L 
L : la dimension du
+bâtiment mesurée à la base dans la direction de calcul considérée.
0.09 × ℎ𝑛 0.09 × 30.60
Tx = = = 0,58 𝑠𝑒𝑐
√𝐿𝑋 √22.25
0.09 × ℎ𝑛 0.09 × 30.60
Ty = = = 0,60 𝑠𝑒𝑐
√𝐿𝑌 √21.20
D’après RPA99/version 2003, il faut utiliser la plus petite valeur des périodes obtenues
dans chaque direction :
 Sens longitudinal : Tx =0.58 s (T2 ≤ Tx ≤ 3,0)
 Sens transversal : Ty =0.60s (T2 ≤ TY ≤ 3,0)
0,4 2/3
D= DX = 2,5 × 0,882( )
0.58
0,4 2/3
Dy = 2,5 × 0,882( )
0.60
Dx= 1,72
D =
Dy=1,68

 R : coefficient de comportement de la structure, donné par le tableau 4.3 (RPA99)

Pour une structure mixte portiques voiles avec interaction R = 3,5
 Q : est le facteur de qualité et est fonction de :
Sa valeur est déterminé par la formule : Q = 1 +  Pq
Tableau.IV.5 : Valeurs des pénalités Pq
Pq
Critère q » Observé N/observé condition
1. Conditions minimales sur les files  0 0,05 Observé

de contreventement
2. Redondance en plan  0 0,05 Observé
3. Régularité en plan  0 0,05 N. observé
4. Régularité en élévation  0 0,05 Observé
5. Contrôle de la qualité des matériaux 0  0,05 N. observé
6. Contrôle de la qualité de l’exécution 0  0,10 N. observé
A partir du tableau 4.4 de RPA 99 version 2003 on trouve : Q= 1.15

 W : poids total de la structure.
W est égal à la somme des poids Wi calculés à chaque niveau (i) .
W=wi avec : Wi=WGi+WQi

WGi : poids dû aux charges permanentes
WQi : la charge d’exploitation
: coefficient de pondération donné par le tableau 4.5 (RPA)
Pour un bâtiment d'habitation => = 0.20
Donc à chaque niveau : Wi=Wgi+0,2WQi Avec : Wi=WGi+WQi
Donc : W = wi = 5055,61 (T)

Résumé des résultats :

Tableau. IV.6:les résultats des forces sismiques
Sens A D R Q W(T) Vdy(T) Vst(T) 0,8 Vst
Longitudinale
0,15 1,72 3,5 1,15 5055,61 325,78 402,57 322,056 CV
(X-X)
Transversale
0,15 1,68 3,5 1,15 5055,61 185,35 228,60 182,88 CV
(Y-Y)
Donc : Vdyn< 0,8.Vstat (RPA99 art 4.3.6)  Condition vérifier

IV.6.Distribution de la resultante des forces sismique selon la hauteur :
la résultante des forces sismiques à la base V doit etre distribuée sur la hauteur de la
structure selon les formules suivantes:(art 4.2.5RPA99)
V = Ft + Fi
Ft : force concentrée au sommet de la structure donnée par la formule suivante :
Ft =0,07 .T.V si T  0,7 sec
Ft =0 si T  0,7 sec
Les forces Fi sont distribuées sur la hauteur de la structure selon la formule suivante :
(𝑉 − 𝐹𝑡 ). 𝑊𝑖 . ℎ𝑖
𝐹𝑖 = [ ]
Σ(𝑊𝑗 . ℎ𝑗 )
Avec :
Fi : effort horizontal revenant au niveau i
hi : niveau du plancher où s’exerce la force i
hj : niveau d’un plancher quelconque.
Wi ; Wj : poids revenant au plancher i; j
IV.7. Verification les deplacements:
Le déplacement horizontal à chaque niveau « k » de la structure est calculé comme suit:
 k  R   ek
ck : Déplacement dû aux forces sismique Fi
R : coefficient de comportement = 3.5
K : le déplacement relatif au niveau « k » par rapport au niveau « k-1 » est égal à K=k-k-1
Nous allons relever à l’aide de Robot les déplacements à chaque niveau (Sismique RPA 99
(2003) Dir. - masses _X et Sismique RPA 99 (2003) Dir. – masses _Y ) .

Tableau .IV.7 : Déplacements absolus pour les deux directions principales.
Etage δkx(cm) Δx(cm)= δk- δk-1 δky(cm) Δy(cm)= δk- δk-1

RDC 0,2 0,2 0,2 0,2
1 0,9 0,7 1 0,1
2 1 0,1 2,2 0,2
3 1,2 0,2 3,5 0,1
4 2 0,8 4 0,2
5 3 1 5,2 0,1
6 4 0,8 6,1 0,2
7 4,5 0,5 6,3 0,2
8 5,1 0,6 7,2 0,1
9 6 0,9 7,4 0,2
Donc: 1, 2,……… RDC sont inférieurs à adm=1% (h) = 1% (3,06) = 0,0306 m=3.06 cm.
IV.5.Caractiristique geomitrique et massique:

a.centre de masse :
Définition:
Le centre de masse d’un niveau considère est simplement le centre de gravité de la
structure, on peut dire aussi qu’il est calculé le point d’application de la résultante des
efforts horizontaux extérieurs (vents ; séisme).il est calcule comme étant le barycentre des
masses de structure dont les coordonnées sont données par rapport à un repère (globale) de la
structure (XOY) par la formules suivantes :
 M i .x i  M i .yi
XG  YG 
 Mi ;
 Mi
Avec :
Mi : masse de l’élément considéré.
Xi : cordonnés du centre de gravité de l’élément i par rapport au repère (x, o, y).
Yi : cordonnés du centre de gravité de l’élément i par rapport au repère (x, o, y).
b.centre de torsion :
Le centre de torsion est le barycentre des rigidités de l’ensemble des éléments
constituant le contreventement de la structure, autrement dit c’est le point par lequel passe la
résultante des réactions des voiles et des poteaux.

 Si le centre de torsion et le centre de masse se confondent ; les efforts horizontaux (séisme

, vent…etc.) ne provoquent qu’une translation sur la structure.
 -Si les deux centres sont excentrés la résultante provoque une translation et une rotation ce qui
nous ramène à tenir compte dans les calculs un effort tranchant supplémentaire.
La position du centre de torsion se détermine à partir les formules suivantes :
X CT 
I X
XJ J
YCT 
I Y
YJ J
I XJ I YJ
Tableau .IV.8:Les résultats des différents centres de gravité et de rigidité.
Position du centre de Position du centre de

masse Torsion
W [t] XG(m) YG(m) XCR(m) YCR(m)

RDC 5055,61 13,06 11,34 11,46 10,96
1 5055,61 13,04 11,34 11,46 10,96
2 5055,61 13,04 11,34 11,46 10,96
3 5055,61 13,04 11,34 11,46 10,96
4 5055,61 13,04 11,34 11,46 10,96
5 5055,61 13,04 11,34 11,46 10,96
6 5055,61 13,04 11,34 11,46 10,96
7 5055,61 13,04 11,34 11,46 10,96
8 5055,61 13,04 11,34 11,46 10,96
9 5055,61 12,81 11,36 11,46 10,95
c-excentricite :
L’excentricité est la distance entre le centre de masse et le centre de torsion, donnée
par les formules suivant :
ex =XCT – XCM
ey =YCT – YCM

Le tableau suivant résume les résultats :

d-L’excentricité accidentelle :
d-L’excentricité accidentelle :
L’excentricité exigée par le RPA 99V2003 (art4.2.7) est de 5% de la plus grande dimension
en plan du bâtiment :
 eax=0.05 Lx avec : Lx= 22,25 m eax= 1,61 m
 eay=0.05 Ly avec : Ly= 21,20 m eay= 0,37m
L'excentriicité a prendre dans le calcul :
 ex = 1,61 m
 ey = 1,06 m
IV.6.Justification de l’effort P-Δ :
L’effet du second ordre (ou effet de P-Δ) peut être négligé lorsque la condition
suivante est satisfaire à tous les niveaux :
L’article 5.9 du RPA99/version2003 p40
𝑷𝑲. 𝚫𝐊
𝚯= ≤ 𝟎, 𝟏𝟎
𝑽𝑲. 𝒉𝑲
Pk : poids total de la structure et des charges d’exploitation associée au dessus de niveau k
𝒏
𝑷𝒌 = ∑(𝑾𝑮𝒊 + 𝜷𝑾𝒒𝒊 )
𝒊=𝒌
Vk : effort tranchant d’étage au niveau k.
Δk : déplacement relatif du niveau k par rapport au niveau k-1.
hk : hauteur de l’étage k.

Tableau. IV.10: Vérification de l’effet P-Δ pour le sens longitudinal
Etage Wt (T) Δx Vx (T) H(m) 𝚯 Vérification
RDC 3,06 0,01014 Vérifier

5055,61 0,2 325,78
1 3,06 0,03240 Vérifier
4537,72 0,7 320,29
2 3,06 0,00437 Vérifier
4021,84 0,1 300,37
3 3,06 0,00829 Vérifier
3505,96 0,2 276,2
4 3,06 0,03147 Vérifier
2990,08 0,8 248,43
5 3,06 0,03700
2474,20 1 218,53 Vérifier
6 3,06 0,02766
1958,32 0,8 185,09 Vérifier
7 3,06 0,01634
1442,44 0,5 144,2 Vérifier
8 3,06 0,01949
926,56 0,6 93,23 Vérifier
9 3,06 0,04300
410,68 0,9 28,09 Vérifier
Tableau IV.11: Vérification de l’effet P-Δ pour le sens transversal
Etage Wt (T) Δy Vy (T) H(m) 𝚯 Vérification
RDC 3,06 0,01783 Vérifier

5055,61 0,2 185,35
1 3,06 0,009317 Vérifier
4537,72 0,1 159,16
2 3,06 0,02008 Vérifier
4021,84 0,2 130,89
3 3,06 0,01062 Vérifier
3505,96 0,1 107,93
4 3,06 0,02214 Vérifier
2990,08 0,2 88,28
5 3,06 0,01165
2474,20 0,1 69,4 Vérifier
6 3,06 0,02543
1958,32 0,2 50,33 Vérifier
7 3,06 0,03076
1442,44 0,2 30,65 Vérifier
8 3,06 0,02954
926,56 0,1 10,25 Vérifier
9 3,06 0,01201
410,68 0,2 22,35 Vérifier

Nous constatons que les déplacements inter étage ne dépassent pas le déplacement admissible,
alors la condition de l’art 5.10 du RPA version 2003 est vérifiée.
IV.6.Justification vis-a-vis de l’equilibre d’ensemble :
La vérification se fera pour les deux sens (longitudinal est transversal) avec la relation
suivante :
𝑴𝑺
≥ 𝟏, 𝟓
𝑴𝑹
Mr : moment de renversement provoqué par les charges horizontales.
Mr=∑Fi×hi
Ms : moment stabilisateur provoqué par les charges verticales.
𝑳
𝟐
+𝑭
Ms =w × sens X
𝟐
𝑾
𝟐
Ms =w × sens Y
𝟐
W : le poids total de la structure
 Sens longitudinal:
Etage Fi (T) hi (m) Fi × hi
RDC 5,49 3,06 167,994
1 19,92 6,12 121,91
2 24,17 9,18 212,88
3 27,77 12,24 339,90
4 29,9 15,30 457,47
5 33,44 18,36 613,96
6 40,89 21,42 875,86
7 50,97 24,48 1247,75
8 65,14 27,54 1793,96
9 28,09 30,6 859,55
Tableau. IV.12: moment de renversement provoqué par les charges horizontales
sens(X)

Verifications:
6.3+16.75
MS = 5055, 61× 2
= 58265, 90 T.m
Mr = 6691,234 T.m
𝑴𝒔 58265,90
= = 8,71 > 1,5  Condition Vérifier
𝑴𝑹𝒙 6691,234
 Sens transversal :
Etage Fi (T) hi (m) Fi × hi
RDC 26,19 3,06 80,14
1 28,27 6,12 173,012
2 22,96 9,18 210,77
3 19,65 12,24 240,52
4 18,88 15,30 288,86
5 19,07 18,36 350,12
6 19,69 21,42 421,76
7 20,4 24,48 499,39
8 12,11 27,54 890,92
9 22,35 30,6 683,91
Tableau.IV.13: moment de renversement provoqué par les charges horizontales sens (Y)
Verifications:
4.4+16.8
MS= 5055, 61× 2
= 53589.47 T.m
Mr = 3839,402 T.m
𝑴𝒔 53589,47
= =13,96 > 1,5  Condition Vérifier
𝑴𝑹𝒙 3839,402
Donc : La stabilité au renversement est alors vérifiée pour les deux sens.
IV.12.Conclusion:
Après tous ces contrôles, nous pouvons dire que notre structure est une structure
parasismique.
Les tableaux de l'annexe nous donnent les résultats adoptés par ROBOT 2009, ces résultats
Les différents contraintes des éléments principaux de la structure sont-elles utilisées pour
Calculez les armatures de ces éléments qui viendront dans notre prochain chapitre (calcul
des éléments principaux).

Chapitre V Etude des éléments structuraux 2018
V. Ferraillage les poutres :
V.1.Poutre principale :
Introduction :
Les éléments principaux sont soumis aux actions dues aux charges permanentes et aux
charges d’exploitation ainsi qu’aux actions sismiques.
Leurs ferraillages doivent être réalisés de manière à résister aux combinaisons des différentes
actions en considérant les combinaisons les plus défavorables.
La réglementation en vigueur BAEL 91 et RPA 99 nous dictent un certain nombre de
combinaisons avec lesquelles nous allons travailler.
V.1.2.Hypothèses :
Pour faciliter le calcul des quantités d’armatures longitudinales nécessaires dans les
éléments structuraux, nous allons introduire les simplifications suivantes :
La section d’armatures dans les poteaux sera calculée pour chaque type des poteaux, où l’on
adopte généralement le même ferraillage pour les poteaux du même niveau) ;
Les poutres seront ferraillées avec la quantité maximale nécessaire sur chaque travée ;
La section minimale à prévoir pour chaque élément est celle donnée par le règlement
parasismique ;
Les armatures obtenues sont calculées à l’état limite ultime (E.L.U) sous l’effet des
sollicitations les plus défavorables suivant les deux sens pour les situations présentées dans
Le tableau ci-après :
Béton Acier (TYPE 1 FeE400)

Situation
b Fc28 (MPa) σb (MPa) s Fe (MPa) s (MPa)
Durable 1,5 25 14,2 1,15 400 348
Accidentelle 1,15 25 18.5 1 400 400
Tableau () : Coefficient de sécurité et Caractéristiques mécaniques.
V.1.3.Calcule des poutres

3.1.Combinaison de calcul :
Après la détermination des sollicitations M et T, on procède au ferraillage avec les
combinaisons les plus défavorables à savoir
Selon BAEL91 :

ELU : 1,35G+ 1.5Q
ELS : G+Q
Selon RPA99/2003 :
G+Q+E
0.8G± E
Etapes à suivre :
Armatures longitudinales :
La contrainte limite du béton est : fbu = 0.85 fc28 / b
Mu
Le moment réduit : =
bd 2 b
Mu : Moment fléchissant
b : Largeur de la poutre
d : La hauteur utile de la section
Si<0,186 : L’état limite ultime est atteint au pivot A
Si 0,186 limite
1  1  2

0.8
  1  0.4
La section d’acier égale à
Mu
A
 .d s
3.2. Vérification :
BAEL 91 :
Condition de non fragilité (art A.4.2) :
f t 28
Amin  0, 23bd = 0,001×h×b
fe
Le pourcentage minimal d’armature (art B.6.4) : Amin

BAEL
=0,001×h×b
3.3. Vérification vis-à-vis de l'effort tranchant :

VU
τu = ≤ ̅̅̅
τu
b×d
𝑓
𝜏𝑢 min (0.2 × 𝛾𝑐 28 ; 5𝑀𝑃𝑎) (fissuration peu préjudiciable).
̅̅̅=
𝑏

𝑓
𝜏𝑢 min (0.15 × 𝛾𝑐 28 ; 4𝑀𝑃𝑎) (fissuration préjudiciable ou très préjudiciable).
̅̅̅=
𝑏
Vérification à l’ELS :
- La fissuration est peu nuisible, donc il n’y a aucune vérification concernant σs.
- Pour le béton : section rectangulaire + flexion simple + acier type FeE400, donc la
vérification de la contrainte max du béton n’est pas nécessaire si l’inégalité suivante est
 1 f c 28 Mu
vérifier : α ≤  = + , γ=
2 100 M s er
RPA99/Version2003 (art 7.5.2.1) :

- Le pourcentage total minimum des aciers longitudinaux sur toute la longueur de la poutre
est :
0,5% en toute section.
- Le pourcentage total maximum des aciers longitudinaux est :
-4% en zone courante
-6% en zone de recouvrement
- La longueur minimale de recouvrement est de : 40Øl
3.4. Les poutres principales :
Section (35×40)
Étapes de calcul des armatures longitudinales :
La combinaison 1.35G + 1.5 Q :
En travée :
Mt max = 103, 29 KN.m ; h = 40cm ; d = h-c = 40-3 = 37 cm ; b= 35cm
Mu 103290
=   0,152   l  0.392 A0
bd  b 35  37 2  14.2
2
  1,25(1  1  2 )  1,25(1  1  2  0,152)  0,207

  1  0,4  1  0,4  0,207  0.92
Mu 103290
A   8,72cm 2
 .d s 0.92  37  348
Vérifications nécessaires pour les poutres :
BAEL :
f t 28
Amin 0, 23bd
fe

2,1
Amin =0.23×35×37× = 1,56 cm²……………………………… (Condition vérifiée).
400
Le pourcentage minimal d’armature (art B.6.4) :

BAEL
Amin =0,001×h×b=0,001×40×35 = 1,4 cm2
RPA99/version 2003 :
Pourcentage d’acier exigé par le RPA99/version 2003 :
Le pourcentage total minimum des aciers longitudinaux sur toute la section de la poutre
d’après le RPA est 0,5% en tout section :
RPa
Amin =0,005×h×b=0,005×40×35 = 7 cm2
V.1.4.Ferraillage sous les combinaisons sismiques : (G + Q +E)

4.1.Ferraillage au niveau des appuis :
Ma max = -163,10 KN.m
Mu 163100
=   0.184   l  0.392
bd  b 35  37 2  18.5
2
  0,026
  0.896
Mu 163100
A   12,30cm 2
 .d s 0.896  37  400
Le pourcentage total maximum des aciers longitudinaux est :
4% ×b×h 0,04×35×4056 cm2…………………………………… en zone courante
6% ×b×h0,06×35×4084 cm2 ………………………………….....en zone de recouvrement
Tableau Récapitulatif :
BAEL RPa
Aadopt (cm2)
Eléments A cal Amin Amin Amin Amax
En travée 8,72 1,56 1,4 7 8,72 3HA16+3HA12 = 9,42
Sur appui 12,30 1,56 1,4 3,5 12,30 3HA20+3HA12= 12,81
4.2.Vérification vis-à-vis de l’état limite de service : G+Q

En travée : Mtmax = 75,10 KN.m
En appuis : Mamax = -141,45 KN.m
- La vérification des contraintes en travée :

 1 f c 28 M u 103,29
α ≤ = + , γ=   1,37
2 100 M s er 75,10
α=0.207≤  =0.435…………………………………………………………. (c.v)

La vérification des contraintes au niveau des appuis :
 1 f c 28 M u 163,10
α ≤ = + , γ=   1,15
2 100 M s er 141,45
α=0.026 ≤  =0.325…………….. ………………………………………......(c.v)
4.3. Vérification de la flèche : BAEL91 (art B.6.5.1)
On peut admettre qu’il n’est pas nécessaire de calculer la flèche si les conditions suivantes
sont vérifiées, et on fera le calcul sur la travée la plus chargée.
h 1
  0,08  0,0625 ……………………….……………………………cv
L 16
A 4 .2
  0,00727  0,0105 …………………….………………………….cv
b.d fe
h Mt
  0.08  0.08 ……………………………………………………..cv
L 10M 0
Les conditions précédentes sont vérifiées donc le calcul de flèche n’est pas nécessaire.
Espacement :
D’après BAEL 91 (art A.5.1, 22): St ≤ min (0,9 d ; 40 cm) = 30 cm
D’après RPA 99 (art 7.5.2, 2) :
St ≤ min (10 ɸl, 15 cm) =10 cm dans la Zone nodale.
St’≤ 15 ɸl = 20 cm dans la Zone courante.
On prend: St  min (St BAEL, St RPA)
- Dans la Zone nodale : St = 10 cm
- Dans la Zone courante : St = 20 cm
Avec : L’= 2h = 80 cm (longueur de la zone nodale).
La section de ferraillage transversal :
D’après BAEL 91(art A.5.1, 22):
A t . fe S  0, 4  b0 0.4×20×35
St  → At  t = = 1.19cm2
0, 4.b0 fe 235
D’après RPA 99 :
A t  0, 003.St .b =0,003  10  35 = 1,05 cm² en zone nodale
A t  0, 003.St .b =0,003  20  35 = 2,1 cm² en dehors de la zone nodale

Donc on prend 4HA8 avec At = 2,01cm2 dans la zone nodale et 4HA8 avec At = 2,01cm2 en
dehors de la zone nodale.
Vérification de l’effort tranchant :

𝑢
𝑉𝑚𝑎𝑥 = 210,131 KN
𝑉𝑈 210131
𝜏𝑢 = = = 1,62 𝑀𝑃𝑎
𝑏 × 𝑑 350 × 370
On étude avec fissuration peu préjudiciable:̅̅̅̅

𝜏𝑢 =min (0.2.fc28/γb ; 5Mpa)
𝜏𝑢 = 1,62 𝑀𝑃𝑎 ≤ ̅̅̅̅̅
𝜏𝑢 = 3.33𝑀𝑃𝑎 ……………………………………………. (c.v)
Présentation du ferraillage des poutres:
Fig.VI.01. Ferraillage de la poutre principale.

V.1.2.Les poutres secondaires
2.1.Étapes de calcul des armatures longitudinales :
2.1.1.Ferraillage sous la combinaison 1.35G + 1.5 Q :
Ferraillage en travée :
Mt max = 123,38KN.m
Mu 123380
=   0.181   l  0.392 A0
bd  b 35  37 2  14.2
2
  0,25
  0,899
Mu 123380
A   10,66cm 2
 .d s 0.899  37  348
Vérifications nécessaires pour les poutres :
f t 28
Amin 0, 23bd
fe
2,1
Amin=0.23×35×37× = 1,56 cm²………………………………… (Condition vérifiée).
400
Le pourcentage minimal d’armature (art B.6.4) :

BAEL
Amin =0,001×h×b=0,001×40×35 = 1,4 cm2
Pourcentage d’acier exigé par le RPA99/version 2003 (art7.5.2.1) :
Le pourcentage total minimum des aciers longitudinaux sur toute la section de la poutre
D’après le RPA est 0,5% en tout section :

RPa
Amin =0,005×h×b=0,005×40×35 = 7 cm2
2.1.2. Ferraillage sous les combinaisons sismiques : (G + Q + E)
Ferraillage au niveau des appuis :
Ma max = - 172,80 KN.m

Mu 172800
=   0.195   l  0.392
bd  b 35  37 2  18.5
2
  0.274
  0,890
Mu 172800
A   13,12cm 2
 .d s 0.890  37  400
Le pourcentage total maximum des aciers longitudinaux est :
4% ×b×h 0,04×35×40 56 cm2…………………………………… en zone courante .
6% ×b×h0,06×35×40 84cm2 …………..en zone de recouvrement
Tableau Récapitulatif
Aadopt(cm2)
BAEL RPa
A cal Amin Amin
A min Amax
En travée 10,66 1,56 1,4 7 10,66 3HA14+3HA16=10,65
Sur appui 13,12 1,56 1,4 3,5 13,12 3HA14+3HA20= 14,04
Vérification vis-à-vis de l’état limite de service :
En travée : Mt max =89,56 KN.m
En appuis: Ma max = -159,19 KN.m
- La vérification des contraintes en travée :

 1 f c 28 M u 123,38
α ≤ = + , γ=   1,38
2 100 M s er 89,56
α = 0.25 ≤  = 0.44…………................................................................ (c.v)

-La vérification des contraintes au niveau des appuis :
 1 f c 28 M u 172,80
α ≤ = + , γ=   1,09
2 100 M s er 159,19
α = 0,274 ≤  = 0,295……………………………………………..... (c.v)

Vérification de la flèche : BAEL91 (art B.6.5.1)
On peut admettre qu’il n’est pas nécessaire de calculer la flèche si les conditions suivantes
sont vérifiées, et on fera le calcul sur la travée la plus chargée.

h 1 40 1
   0,0888   0,0625 ………………………………………………..cv
L 16 450 16
A 4 .2 10,65 4.2
   0,0082   0,0105………………………...........................cv
b.d fe 35  37 400
h Mt 40 0.85M 0
   0,0888   0,085 ……………………….........................cv
L 10M 0 450 10M 0
Les conditions précédentes sont vérifiées donc le calcul de flèche n’est pas nécessaire.
Espacement :
D’après BAEL 91 (art A.5.1, 22): St ≤ min (0, 9 d ; 40 cm) = 33.3 cm
D’après RPA 99 (art 7.5.2, 2) :
St ≤ min (10 ɸl; 15 cm) =10 cm dans la Zone nodale.
St’≤ 15ɸl = 20 cm dans la Zone courante.
On prend: St  min (St BAEL, StRPA)
- Dans la Zone courante : St = 20cm
Avec : L’= 2h = 80 cm (longueur de la zone nodale).
La section de ferraillage transversal :
D’après BAEL 91(art A.5.1, 22):
A t . fe S  0, 4  b0 0.4×20×35
St → At  t = = 1, 19 cm2
0, 4.b0 fe 235
D’après RPA 99 :
A t  0, 003.St .b =0,003  10  35 = 1,05 cm² en zone nodale.
A t  0, 003.St .b =0,003  20  35 = 1.35cm² en dehors de la zone nodale
Donc on prend 4HA8 avec At= 2.01 cm2 At=1,51cm2 dans la zone nodale et 4HA8 avec At
2,01 cm2 At = 2,01 cm2 en dehors de la zone nodale.
Vérification de l’effort tranchant :
𝑢
𝑉𝑚𝑎𝑥 = 243,512 KN
𝑉𝑈 243512
𝜏𝑢 = = = 1,88 𝑀𝑃𝑎
𝑏 × 𝑑 350 × 370

On étude avec fissuration peu préjudiciable:̅̅̅̅

𝜏𝑢 =min (0.2.fc28/γb ; 5Mpa).
𝜏𝑢 = 1,88𝑀𝑃𝑎 ≤ ̅̅̅̅
𝜏𝑢 = 3,33𝑀𝑃𝑎…………………………………………….. (C.V
Présentation du ferraillage des poutres:
Fig. VI.02. Ferraillage de la poutre secondaire.

V.2.Ferraillage des poteaux :

Les poteaux sont des éléments structuraux assurant la transmission des efforts arrivant
des poutres vers les fondations, et sont soumis à un effort normal « N » et à un moment de
flexion « M » dans les deux sens : longitudinal et transversal. Donc ils sont calculés en flexion
composée.
2.1. Le ferraillage :
Une section soumise à la flexion composées est dite partiellement comprimée si:
-N est un effort de compression et le centre pression (c) se trouve à l’extérieur de la section.

- N est un effort de compression et le centre (c) se trouve à l’intérieur de la section et la
condition suivante est remplie.
 c' 
N ( d  c' )  M   0.337  0.81  b  h 2  b
       a       h    
( A)
(B)
Le moment fictif :
 h
M a  Mg  N  d  
 2
𝑁
A=𝐴 𝑓 − 100×𝜎̅̅̅̅
𝑆
Combinaisons des charges :
En fonction du type de sollicitation, nous distinguons les différentes combinaisons

suivantes :
Selon le BAEL 91 :
E.L.U. : Situation durable : 1,35 G +1,5 Q ……………….. (C1)
Selon le R.P.A 99/version 2003 : Situation accidentelle (article 5.2 page 38)
G+Q+E………………………..(C2)
0,8G±E………………………..(C3)
La section d’acier sera calculée pour différentes combinaisons d’efforts internes
pour les deux sens X et Y comme suit :

1) Mmax Ncorrp
2) Nmin Mcorrp
Chacune des trois combinaisons donne une section d’acier. La section finale choisit
correspondra au maximum des trois valeurs (cas plus défavorable).
Recommandation de l’RPA 99/Version 2003 :
2.2.Ferraillage longitudinale :
D’après le RPA99/version 2003 (article 7.4.2), les armatures longitudinales doivent être
à haute adhérence, droites et sans crochets. Leur pourcentage en zone sismique IIa est limité
par:
-Pourcentage maximal :
4 % en zone courante.
6 % en zone de recouvrement.
-Pourcentage minimal (zone II) : 0,8 %
-Diamètre minimum : 12 mm.
-La distance entre les barres verticales dans une face du poteau ne doit pas dépasser 25cm en
zone II.
Armatures transversales :
RPA99 (art.7.4.2) :
Les armatures transversales des poteaux sont calculées à l'aide de la formule :
A t a .Vu

t h1.f e
Avec :
Vu : est l'effort tranchant de calcul
h1 : Hauteur totale de la section brute
fe : Contrainte limite élastique de l’acier d’armature transversale
ρa: Est un coefficient correcteur qui tient compte du mode fragile de la rupture par effort
tranchant.
t : est l'espacement des armatures transversales.
ρa = 2.5 Si λg ≥ 5.
ρa = 3.75 Si λg< 5.
t : est l’espacement des armatures transversales
- La zone nodale : t ≤ min (10 l ,15 cm )

- La zone courante : t ≤ 15 l
l : Le diamètre minimal des armatures longitudinales.
At
2/ La quantité des armatures transversales vers soles en   est donnée comme suit:
t.b1
g  5  0,3  
Si
g  5  0,8  
Si
3 p g p 5
Si : interpoler entre les valeurs limites précédentes
g : L’élancement géométrique du poteau.
lf lf 
 g   ou 
a b 
a et b : dimensions de la section droite du poteau dans la direction de déformation

lf : longueur de flambement du poteau (lf = 0.7 L)
BAEL91 : (art A.8.1, 3)
l
1/ Le diamètre des armatures transversales : t 
3
2/ leur espacement : St ≤ min (15 ℓ ; 40 cm ; a + 10 cm)
2.3.Exemple de calcul ferraillage :
Soit le poteau du RDC (dimension 50×60) :
c= c’ = 4 cm; s= 50×60(cm); acier Fe E400; fc28= 25 MPa.
fbu= 0.85 fc28 / b = 14.2 MPa ; l = 3.06m : hauteur totale du Poteau.
Section
ELU G+Q+E 0,8G+E ELS
NMAX MCOR MMAX NCOR NMIN MCOR NMAX MCOR

(KN) (KN.m) (KN.m) (KN) (KN) (KN.m) (KN) (KN.m)
45 ×50
2829,768 11 ,76 73,65 2133,110 -80,543 78,61 2059,86 8,5
2.3.1.ELU :
Les sections soumises à un effort de compression sont justifiées vis-à-vis de L’ELU de
stabilité de forme conformément à L’article .A.4.3.5 du C.B.A 93 en adoptant une excentricité
totale de calcul :
e=e1+e2; e1=ea+e0

e1: excentricité du premier ordre de la résultante des contraintes normales avant application
des excentricités additionnelles.
ea: excentricité additionnelle traduisant les imperfections géométriques initiales (après
l’exécution).
e2: excentricité due aux effets du second ordre.
𝐿
ea= max{2𝑐𝑚; 250}
306
ea= max{2𝑐𝑚; 250}= 2 cm
ea= 2cm
𝑀𝑈 11,76
e0= = 2829,768 = 0.0041𝑚 = 0.41 𝑐𝑚
𝑁𝑈
e0= 0.41cm
e1=ea+e0 =2+0.41= 2.41 cm
On peut considérer les effets du second ordre d’une manière forfaitaire
Si lf / h < max (15 ; 20.e1 / h)
l : hauteur totale du Poteau.
lf : longueur de flambement du poteau
lf= 0,7 l0= 0,7×3,06= 2,142 m.
lf/ h = 4,28< max (15 ; 0,93)
Donc : les effets du second ordre doivent être considérés d’une manière forfaitaire :
𝑙𝑓
𝜆 = √12 × =14,84
ℎ
  50 si
 0,85
  0.625
 
2

  1  2 
  35 


: Généralement égal à 2

3×𝑙𝑓2
e2 =104 ×ℎ × (2 + 𝛼 × ∅)
3×(2.142)2
e2= 104 ×0.50 × (2 + 0.625 × 2)=0,0089m=0,89cm
e=e1+e2=2,41+0,89= 3,3cm.
e= 3,3cm = 0,033m.
M corrigé = Nutm× e =2829,768× 0,033= 93,38 KN.m

2.3.1.1.Les efforts corrigés seront :

Nmax= 2829,768 KN ; M corrigé= 93 ,38 KN.m.
A= (0.337 h – 0.81 c’). b.h. b
A = (0.337× 60–0.81×0, 04) ×50×60×14.2 =859991, 76 N.m = 859, 99 KN.m
B = Nu (d-c’) - Mua
Mua = Mu+Nu × (d – h/2) =93, 38+2829, 768× (0, 46-0, 60/2) = 687, 63 KN.m
B = 2829,768× (0,46-0,04) – 687,63 = 500,87 KN.m
AB ; Donc la section est partiellement comprimée.
2.3.1.2.Situation durable :
𝜎̅𝑠 =348 MPa
𝜎𝑏
̅̅̅=14.2 MPa
Ma
  0,390    0.392
b b  d 2

  1.25 1  1  2  0.663 
  (1  0.4 )  0.735
𝑀 687630
𝐴 𝑓 = ̅̅̅̅.𝛽.𝑑
𝑎
= =58,44cm2
𝜎𝑏 348×0.735×46
𝑁 2829768
A=𝐴 𝑓 − 100×𝜎̅̅̅̅ = 58,44 − 100×348 =-22, 87 cm2
𝑆
2.3.2.G+Q +E:
Mmax = 73, 65 KN ; Ncor = 2133,110 KN.m.
𝐿
ea= max{2𝑐𝑚; 250}
306
ea= max{2𝑐𝑚; 250} = 2 cm
ea= 2cm
𝑀𝑈 73,65
e0= = 2133,11 = 0,034𝑚 = 3,4 𝑐𝑚
𝑁𝑈
e0= 3, 4 cm
e1=ea+e0 =2+3, 4 = 5, 4 cm
3×𝑙𝑓2
e2 =104 ×ℎ × (2 + 𝛼 × ∅)

3×2.1422
e2 = 104 ×0.50 × (2 + 0.625 × 2) = 0.0089m =0.89cm
e = e1+e2 =5, 4+0, 89= 6,29cm.

e = 6,29cm.
Mcorrigé = Nutm× e =2133, 11× 0, 0629= 134, 17 KN.m
Nmax =2133,110 KN ; M corrigé= 134,17 KN.m.
A= (0.337 h – 0.81 c’). b.h. b
A = (0.337× 60–0.81×0, 04) ×50×60×18.5= 1120411, 18 N.m = 1120,41KN.m
Mua = Mu+Nu × (d – h/2) =134,17+2133,110×(0.46-0.60/2) = 582,12KN.m
B = 2133,11 (0,46-0,04) –582,12= 313,79 KN.m
2.3.2.2.Situation accidentelle :
𝜎̅𝑠 =400 MPa
𝜎𝑏
̅̅̅=18,5MPa
Ma 582120
   0.330    0.392
b bd 2
18.5  50  (46) 2
.

  1.251  1  2  0.52 
  (1  0.4 )  0.792
𝑀 582120
𝐴 𝑓 = ̅̅̅̅.𝛽.𝑑
𝑎
=400×0.792×46 = 39,95
𝜎 𝑏
N 2133110
A=Af − 100×σ̅̅̅̅ = 39,95 − 100×400 = −13,38cm2
S
2.3.3.0,8G±E:
Nmin = 80,543K N ; Mcor = 38,61 KN.m.
𝐿
ea = max{2𝑐𝑚; 250}
306
ea = max{2𝑐𝑚; 250} =2 cm
ea = 2cm
𝑀𝑈 38,61
e0 = = 80,543 = 0,48 𝑚 = 48 𝑐𝑚
𝑁𝑈
e0 = 48 cm

e1 = ea+e0 = 2+48 = 50 cm
3×𝑙𝑓2
e2 = × (2 + 𝛼 × ∅)
104 ×ℎ
3×2.1422
e2 = 104 ×0.50 × (2 + 0.625 × 2) = 0.0089 m = 0.89 cm
e = e1+e2 = 50 +0, 89= 50,89cm.

e = 50,89cm.
M corrigé = Nutm× e =80,543× 0,5089 = 40,99 KN.m
Nmin = 80,543 KN ; Mcorrigé = 40,99 KN.m.
A= (0.337 h – 0.81 c’). b.h.b
A = (0.337× 60–0.81×0, 04) × 50×60×18.5=1120411, 18 N.m = 1120,41KN.m
Mua = Mu+Nu × (d – h/2) =40,99+80,543× (0,46-0.60/2)= 57,90KN.m
B = 80,543× (0,46-0,04) –57,90= -24,07KN.m
2.3.3.2.Situation accidentelle :
𝜎̅𝑠 =400 MPa
𝜎𝑏
̅̅̅=18,5MPa
Ma 57900
   0,033    0.392  A'  0
b bd 2
18.5  50  (46) 2

  1.25 1  1  2  0,042 
  (1  0.4 )  0,983
𝑀 57900
𝐴 𝑓 = ̅̅̅̅.𝛽.𝑑
𝑎
=400×0.983×46 = 3,20
𝜎 𝑏
𝑁 80543
A=𝐴 𝑓 − 100×𝜎̅̅̅̅ = 3,20 − 100×400 = 1,19 𝑐𝑚2
𝑆
Vérification des sections :
-D’après (RPA2003) on a le pourcentage minimal des armatures longitudinales.

Le RPA99/version 2003 exige une section minimale : As min=0,8%(b. h) (zone IIa).
As min=0,8%(b. h)=0.008×45×50=18cm2
Condition de non fragilité : BAEL91 art A.4.2

f t 28 2.1
A min  0.23  b  d   0.23  50  60   3,62cm2
fe 400
On adopte : 4HA20+4HA16 =20,60cm2.

Acal (cm2) Amin BAEL (cm2) ARPA(cm2) A adop (cm2)
ELU 0
0,8G±E 1,19 3,62 18 4HA20+4HA16=20,60cm2
G+Q±E 0
Vérification à L’ELS :
Après avoir fait le calcul du ferraillage longitudinal des poteaux à l’ELU, il est nécessaire
de faire une vérification à l’état limite de service.
- les contraintes sont calculées à l’ELS sous les sollicitations de (N ser, M ser)
la fissuration est considérée peu nuisible donc il faut vérifier les contraintes dans la section de
l’acier.
La contrainte du béton est limitée par :
bc = 0,6 fc28 = 15 MPA
La contrainte d’acier est limitée par : sMPa
Les poteaux sont calculés en flexion composée.
Nser= 2059, 86KN ; Mser = 8,5N.m.
𝑀𝑠 8,5
e0= = 2059,86 = 0,0041𝑚 = 0,41 𝑐𝑚
𝑁𝑠
ℎ
e0=0.41cm < = 8,33𝑐𝑚
6
La section est entièrement comprimée et il faut vérifier que σb < 0.6. fc28 =15 MPa
Nous avons les notions suivantes :
B0= b x h +15 .A =45x50+(15×20,60) = 2559cm
2
υ1 = 1  bh 2 
=
1
[
45×(50)
+ 15(10,3 × 4) + (10,3 × 46)] = 22,41 cm
  15( A1 c  A2 d )  2559
B0  2 2

υ 2 = h –v1 =50 – 22,41= 27,59cm

Fig.V.03.section de poteau
b 3
I xx = (v1  v 3 2 )  15( A1  (v1  c1) 2  A2  (v 2  c 2) 2 )
3
I xx 
50
3

(22,413  27,593 )  15  10,3  (22,41  4) 2  10,3  (27,59  4) 2  541939,44cm 4 
MG
K
I xx
M G : Moment de flexion par rapport au centre de gravité de la section rendue homogène.
MG=8,5KN.m
2059860
0   8,05Mpa
100 2559
M 8500
K G   0.016
I xx 541939,44
 b   0  K  v1  8,05  0.016 22,41  8,41Mpa
 b  8,41Mpa  15Mpa.......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... .......... ......( cv )
Donc les armatures déterminées pour L’ E.L.U de résistance conviennent.
La fissuration est peu préjudiciable, alors la vérification de s à L’E.L.S est :
 s1  15 0  K (v1  c' )  15  8,05  0.016 (22,41  4)  125,17Mpa

 s2  15 0  K (d  v1 )  15  8,05  0.016 (46  22,41)  115,09Mpa
 s1
=125,17 MPa 
 s  f e 400=400MPa…………………………………. (C.V)
 s2
=115,09MPa 
 s  f e 400=400MPa……………………………………(C.V)
 Armatures transversales :
Vérification du poteau à l’effort tranchant :
On prend l’effort tranchant max et on généralise les sections d’armatures pour tous les
poteaux. La combinaison (G + Q + E) donne l’effort tranchant max.

Vmax =93,096 KN
Vérification de la contrainte de cisaillement :
V 93096
=   0.45Mpa
bd 500  460
RPA v2003 (7.4.3.2) :

𝜏𝑏𝑢 = 𝜌𝑑 × 𝑓𝑐28
̅̅̅̅
λg : l’élancement géométrique du poteau.
λg = min (lf/ a ; lf/ b) = min (2,142/0,50 ; 2,142/0,60) = (4,76 ; 4,284) = 4,284
λg < 5 si 𝜌𝑑 = 0.04
1/𝜏̅̅̅̅
𝑏𝑢 = 𝜌𝑑 × 𝑓𝑐28 =0.04×25=1 MPa
f c 28
2/  = min (0, 2 ;5MPa ) =3,33 MPa
b
τbu = 1 MPa …………….. …………………….condition est vérifiée.
τ = 0,45 MPa < ̅̅̅̅
τ = 0,45 MPa < τ̅ = 3,33 MPa ……………………………………. condition est vérifiée.
Calcul d’armature transversale:
Selon (RPA99 version 2003 :7.4.2.2) les armatures transversales des poteaux sont calculées à
At V
l’aide de la formule suivante : = a U
St h  fe
Vu : est l’effort tranchant de calcul.
h : Hauteur totale de la section brute.
fe : Contrainte limite élastique des aciers transversaux (fe 235MPa).
ρa : Coefficient correcteur qui tient compte du mode fragile de la rupture par les efforts
tranchants.
ρa = 3.75 Si λg < 5.
ρa =2.5 Si λg> 5.
g : L’élancement géométrique du poteau.
lf lf 
 g   ou 
 a b 
a et b : dimensions de la section droite du poteau dans la direction de déformation.

lf : longueur de flambement du poteau (lf = 0.7 L)
Dans notre cas

 2,142 2,142 
g   ou   4,76ou4,284   g=(4,284) < 5 alors : ρa =3,75
 0.50 0,60 
t : c’est l’espacement des armatures transversales

RPA99/ver2003. [Art.7.4.2.2]
La zone nodale : St ≤ min (10l, 15cm). en prend t =10 cm
La zone courante : St ≤ 15l
l : Le diamètre minimal des armatures longitudinales

On prend : St=10 cm en zone nodale et St=15 cm dans la zone courante.
En zone nodale :
 a  vu 3,75  93096 100
At  St   1,74cm 2
h  fe 600  400
En zone courant :
 a  vu 3,75  93096 150
At  St   2,62cm 2
h  fe 600  400
Soit (2 cadre HA8 +2 cadre HA8)
Vérification des cadres des armatures minimales :
RPA99version2003 (7.4.2.2):
Soit la quantité d’armature minimale.
𝐴𝑡 0.3% => 𝑠𝑖 𝜆𝑔 ≥ 5
(%) = {
𝑆𝑡 𝑏 0.8% => 𝑠𝑖 𝜆𝑔 ≥ 3
Si 3  g  5 : interpoler entre les valeurs limites précédentes
Dans la zone nodale : t=10 cm

At
 0.3%  1,74 / 10  45  0,39%  0.3%
St b
At  0.00310 45  1,35cm 2 Alors la condition est vérifiée.
Dans la zone courant : t =15 cm
At
 0.3%  At  2,62 / 15  45  0,39%  0.3%
St b
At  0.00315  50  2,025cm 2 Alors la condition est vérifiée.

BAEL91 : (art A.8.1,3)

l
1/ Le diamètre des armatures transversales : t 
3
l 20
t    6,67mm
3 3
l
Le diamètre des armatures transversales : t  …………….. Condition Vérifiée
3
2/ leur espacement : St ≤ min (15 ℓ ; 40 cm ; a + 10 cm)
St ≤ min (30cm ; 40 cm ; 60 cm )……………………………….Condition Vérifier
Spoteau Aadapté
Etage Acal (cm2) Nmbr des barres
(cm2) (cm2)
RDC 50×60 18 4HA20+4HA16 20,60
Présentation du ferraillage des poteaux:
Fig.V.04.Coupe de ferraillage de section de poteau.

22
V.3.Ferraillage des voiles
Introduction :
Les voiles sont des éléments de contreventement soumis à des chargements verticaux (charges
permanentes et charges d’exploitations) et à des forces horizontales dues au séisme.
Les charges verticales provoqueraient des efforts normaux et des moments si ces efforts
normaux sont excentrés, par contre les efforts horizontaux provoqueraient des efforts
normaux, tranchants et des moments fléchissant, donc chaque voile sera ferraillé en flexion
composée et nécessiterait la disposition du ferraillage suivante :
- Dans le plan vertical : des aciers verticaux.
- Dans le plan horizontal : des aciers horizontaux.
3.1. Types d’armatures:
3.1.1. Armatures verticales :
Lorsqu’une partie du voile est tendue sous l’action des forces verticales et horizontales,
l’effort de traction doit être repris en totalité par les armatures.
Le pourcentage minimum des armatures verticales sur toute la zone tendue est de 0,20 %.Il est
possible de concentrer les armatures de traction à l’extrémité du voile ou du trumeau, la
section totale d’armatures verticales de la zone tendue devant rester au moins égale à 0,20 %
de la section horizontale du béton tendue.
Les barres verticales des zones extrêmes devraient être ligaturées cadres horizontaux dont
l’espacement ne doit pas être supérieur à l’épaisseur du voile.
Si des efforts importants de compression agissant sur l’extrémité du voile, les barres verticales
doivent respecter les conditions imposées aux poteaux.
Les barres verticales du dernier niveau doivent être munies de crochet à la partie supérieure.
Toutes les autres barres n’ont pas de crochets (jonction par recouvrement).
A chaque extrémité du voile ou du trumeau l’espacement des barres doit être au plus égale à
15cm.
Armatures horizontales:
Les barres horizontales doivent munies de crochets à 135° ayant une longueur de 10Ф.
Dans le cas où il existerait des talons de rigidité, les barres horizontales devront être ancrées
sans crochet si les dimensions des talons permettent la réalisation d’un ancrage droit.
Règles communes :
Le pourcentage minimum d’armatures verticales et horizontales dans les trumeaux est
donné comme suit :

22
globalement dans la section du voile 0,15%
en zone courante 0,10%
L’espacement des barres verticales et horizontales doit être inférieur à la plus petites des deux
(2) Valeurs Suivantes :
St ≤ 1,5a St ≤ Min (30cm; 1,5a), avec a: épaisseur du voile.

St ≤ 30cm
Le diamètre des barres verticales et horizontales des voiles (à l’exception des zones d’abouts)
ne doit pas dépasser 1 /10 de l’épaisseur du voile.
Les longueurs de recouvrement doivent être égales à :
40Ф : pour les barres situées dans les zones ou le renversement est possible ;
20Ф : pour les barres situées dans les zones comprimées sous l’action de toutes les
combinaisons possibles de charge.
Le long des joints de reprise de coulage, l’effort tranchant doit être pris pour les aciers de
coutures dont la section doit être calculée avec la formule suivante :
V
AVJ  1,1 ; Avec V  1,4Vcalculé
Fe
Cette quantité doit s’ajouter à la section d’aciers tendus nécessaire pour équilibrer les efforts
de traction dus aux moments de renversement.
3.1.2.Armatures transversales :
Les deux nappes d’armatures doivent être reliées entre elles avec au moins quatre (4)
épingles au mètre carré leur rôle principal est de relier les deux nappes d’armatures de
manière à assurer leur stabilité, lors du coulage du béton.
3. 2.Calcul de la section d’armature (Ferraillage vertical) :
Type de section qu'on peut avoir :
Une section soumise à la flexion composée peut être :
Entièrement tendu (S. E. T).
Entièrement comprimée (S. E.C).
Partiellement comprimée (S. P. C).
3-3-Etapes de calcul :
3-3-1 Détermination de la nature de la section :
-calcul des dimensions du noyau central (pour les sections rectangulaires c’est : h/6)
M
-Calcul de l’excentricité « e »qui égale au rapport du moment à l’effort normal (e = ).
N

22
3-3-2- Calcul des sections suivant leurs natures :
Section entièrement tendue : on peut dire qu’une section est entièrement tendue si :
- N : L’effort normal appliqué est un effort de traction.
- C : Le centre de pression se trouve entre les deux nappes d’armatures :
h
a1     c ,  e
2 .c’
h
a2     c ,  e
2
h d
.
C
G NU .
a1
a2
c’
b
Les équations d’équilibres écrivent alors :

N U  A , s  A s10 

M a  A, s d  c, 
Donc les sections d’armatures seront :
NU a2 NU a1
A,  ; A
a1  a2  s10  a1  a2  s10 
Remarque : Vu que l’effort sismique est réversible ; la section d’armature à prendre pour les
deux nappes est le maximum entre A et A’.
Section entièrement comprimée : La section est entièrement comprimée si :
- N : L’effort normal est un effort de compression.
- C : Le centre de pression se trouve à l’intérieur de la section et la condition suivante soit
vérifiée :
   
N  d  c,  M A  0,33h  0,81.d ,  b  h 2   bc
Ou : MA : Moment par rapport aux aciers inférieurs.
-Si N  d  c ,  M A  0,33h  0,81c ,  b  h 2   bc Les sections d’armatures sont données par :
A, 
M A  d  0,5h   b  h   bc  Avec :  2    2 
d  c  
,
2
N U  b  h   bc
A  A,
2

22
-Si: N  d  c ,  M A  0,33h  0,81 c ,  b  h 2   bc Les sections d’armatures sont données par :
n.( d  c , )  M A
0,37 
N    b  h   bc  b.h 2 . bc
A=0 ; A,  Avec : Ψ=
 s, d 1
0,875 
h
Section partiellement comprimée : la section est partiellement comprimée si :
- N : L’effort normal est un effort de traction, le centre de pression « C » se trouve en dehors
de la zone comprimée entre les armatures.
- N : L’effort normal est un effort de compression, le centre de pression « C » se trouve à
l’extérieur de la section.
- N : L’effort normal est un effort de compression, le centre de pression « C » se trouve à
l’intérieur de la section et la condition suivante soit vérifiée :
  
N  d  c,  M A  0,33h  0,81 c,  b  h2   bc 
Ou : MA : moment par rapport aux aciers inférieurs.
 h
M a  M g  N  d  .
 2
N
A  A' f A  A' f 
100.σ s
Il faut déterminer la section tendue pour cela nous appliquons la formule suivante :
σ1 = N  6 . M Pour les voiles pleins.

a .h a .h 2
σ2 = N  6 . M
a .h a .h 2
2
1ere
cas (S.P.C) :  1  0 ;  2  0 ; l t  h.
1   2
2eme cas (S.E.T) :  1  0 ;  2  0 ; lt = h.

3eme cas (S.E.C) :  1  0 ;  2  0 ; lt = 0
R.P..A
Amin1 = 0,002.a.lt
R. P.. A
Amin 2 = 0,0015.a.h
R.P. A
Amin 3 = 0,001.a.h (en zone courante).

22
3.4. Choix de combinaisons d’action pour les armatures verticales :
Le ferraillage sera calculé en flexion composée sous « N et M » le calcul se fera avec les
combinaisons suivantes :
 N = 0,8 NG ± NE
 M = 0,8 MG ± ME
Puis on va vérifier la contrainte de compression à la base par la combinaison.
 N = NG + N Q ± NE
 M = MG + M Q ± M E
3.5. Choix de combinaison d’action (pour les armatures verticales) :
Le ferraillage sera calculé en flexion composée sous N et M ; N provenant de combinaison de
charge verticale
Le calcul se fera avec les combinaisons suivantes :
* Nmin  0,8N g  Ne .( Ne  0 cas des voiles pleins)
* M  0,8M g  M e
On choisit cette combinaison pour situer le cas le plus défavorable de l’excentricité

c à d pour pousser le centre de pression à l’extérieur de la section (cas d’une section
partiellement comprimée) puis on va vérifier la contrainte de compression à la base par la
combinaison :
N corr  N g  N q  N e
M max  M g  M q  M e
La figure suivant représente la disposition des voiles dans notre structure :
Voile ‘VL1’ niveau RDC

22
4. Calcul de la section d’armature : selon les règles BAEL .91
4.1. Armatures verticales :
Soit le voile ‘VL 1’ niveau RDC (L= 5 m)
G+Q+ E:
Mmax Ncorr
Niveau T(KN) N(KN) M(KN.m)
RDC
716,173 96,406 1521,566
V(0,30×5×3,06)
Mmax = 1521, 566 KN.m Ncorr = 96,406 KN

h=5m ; c =5cm
d = h-c = 4,95m ; a = 0,30m
Détermination de l’excentricité e :
M 1521,566
e   15,78m
N 96,406
A= (0.337 h – 0.81 c’). b.h.  b
A = (0.337× 500 – 0.81×5) × 30×500 ×14.2
A = 35027, 85 KN.m
Mua = Mu + Nu ×(d – h/2 ) = 1521,566+96,406×(4,95-2,5) = 1757,76 KN.m
B = 96,406 × (4,95-0.05) – 1757,76 = - 1285,37 KN
B < A  donc la section est partiellement comprimée.
4.1.1. Vérification de flambement
lf 20e
 max(15; )
h h
20.e 20  15,78
  63,12
h 5
lf 0.5  3.06
  0,306
h 5
lf
≤ max {15 ; 63,12} = 0,306 ≤ 63,12 … … … … … … … … … . . … … … … … … … … … … (C. V)
h

22
4.1.2. Calcul de ferraillage :
4-1-2-1-Calcul des armatures à la flexion simple :
h
M A  M u  N u .( d  )  1757,76  96,406  (4,95  2,5)  1986,60KN .m
2
 b  18,5MPa cas accidentel
fe
s   400MPa ( s  1 ; cas accidentel )
s
MA 1986,60  103
   0.015   l  0.392
 b .b.d 2 18.5  30  4952
  0.019
  0.992
MA 1986,60 103
Af    10,11cm 2
s. .d 400 0.992 495
4-1-2-2-Calcul des armatures à la flexion composée : (N effort de compression)
N 96,406 103
Acal  A f   10,11   7,70cm 2
100 s 100 400
4.1.3. L’armature verticale minimal :
D’après (RPA99.version 2003) Suivant la formule de Navier Bernoulli
σ2
Lt σ1
ht
N 6M 96,406 103 6  1521,566 106

 11      1,28MPa
a  h a  h2 300 5000 300 (5000) 2
N 6M 96,406 103 6  1521,566 106

 21      1,15MPa
a  h a  h2 300 5000 300 (5000) 2
2
1  0 ;  2  0 ; lt  h.  0,47m
1   2
Alors RPA
Amin  0.002 Lt  a  0,002 47  30  2,82cm 2

22
Le pourcentage minimum d’armatures verticales est donné comme suit :
- globalement dans la section du voile : 0,15 % (RPA99/V 2003 Art.7.7.4.1)
g
Amin  0.0015 b  h  0.0015 30  500  22,5cm 2
Donc on prend :
Résultats final :
-Dans la zone tendue : A  max( Acal , Amin
RPA
)
Alors en prend : A= 7,70 cm²
-En zone courante :
h’=h-2lt=4,06 m > 0
Ac min  0.001.b.h'  0.001 30  406  12,18cm ²
A tot = 2. A tendu + Ac < Agmin
A tot =2×7,70+12,18 = 27,58 cm² > Agmin = 22,5 cm²

Donc : A=27,58cm2
L’espacement :
D’après (RPA99 version 2003)
S < min (1, 5× a; 30cm) = min (1.5x30; 30 cm)
On prendre : S=20 cm
Dans la zone h/10 :
𝑆 20 1,5. 𝑎 30
𝐷≤ = = min { ; 𝑐𝑚} → 𝐷 = 10 𝑐𝑚
2 2 2 2
On prendre : D=10 cm
4.1.4. Vérification des contraintes de cisaillement :
La vérification de la résistance des voiles au cisaillement se fait avec la valeur de l’effort
tranchant trouve à la base du voile, majore de 40% (RPA99 version 2003 Art 7.7.2 )
 b  0.2 f c 28  5Mpa
1.4  Tcal 1.4  716,173 103

b    0,67Mpa ………………………………. (c.v)
a.d 300 4950
T : Effort tranchant à la base du voile.
a : épaisseur du voile
d : Hauteur utile

22
4.2. Armatures horizontales :
Le pourcentage minimum d’armatures horizontales pour une bande de 1 m de largeur.
Globalement dans la section du voile :
g
Amin  0.0015 a  1m  0.0015 30  100  4,5cm 2
En zone courante :
c
Amin  0.001 b  1m  0.001 30  100  3cm 2
Donc on prend : Ahor  1010  7.85cm2 / ml
 Présentation du ferraillage des voiles :
Fig.VI.05. Schéma de ferraillage de la voile.

Chapitre VI Etude de l’infrastructure 2018
VI -I-Etude de l’infrastructure
Introduction :
Les fondations ont pour but de transmettre les charges et les surcharges de la
super structure au sol, leur choix dépend essentiellement de la contrainte du sol et des charges
de l’ouvrage on distingue deux types de fondations :
VI-1-Fondations superficielles :
Elles sont utilisables pour les sols de bonne capacité portante, elles permettent la
transmission directe des efforts au sol, cas des semelles isolées, Semelles Filantes, Radiers.
VI-2-Fondations profondes :
Elles sont utilisées pour les mauvais sols de faible capacité portante la transmission
des efforts est assurée par d’autre éléments : cas des semelles sur pieux ou puits.
VI-3 -Étude de sol :
La valeur de la contrainte du sol est donnée par l’expérience, en raison de la
connaissance que l’on peut avoir du terrain sur lequel des ouvrages ont déjà étés réalisée,
soit à partir des résultats de sondage effectué au laboratoire de mécanique des sols.
Une étude préalable du sol à donner la valeur 1 ,4 bars pour la contrainte admissible du
sol (σ sol).
L’infrastructure doit constituer en ensemble rigide capable de remplir les fonctions
suivant :
-Réaliser l’encastrement de la structure dans le Terrine.
-Jouer le rôle d’Appuis.
-Assurer la liaison.
-Limier les tassements différentiels jusqu'à une valeur acceptable.
VI.1 : Etude des fondations:
VI.1.1. Charge admissible au sol : (σ sol).
C’est une quantité déterminée par un bureau d’étude technique spécialisé, donc cette
charge est une donnée du problème au moment de la conception des semelles en béton
armé. (σsol = 1,4 bars).
VI.2.2 / Choix type de fondation :
Le type de fondation est choisi essentiellement selon les critères suivants :
 Le poids de la structure.
 La capacité portante du sol.
 L’économie dans la réalisation.
 La rapidité et la facilité d’exécution.

 Stabilité totale de L’ouvrage.

VI.2.4.Choix de type de fondation :
Avec un taux de travail admissible du sol d’assise qui est égal à 1,4 bars, il y a lieu de projeter à
priori, des fondations superficielles de type :
Semelle filante.
Semelle isolé.
Radier général.
Pour le cas de la structure étudiée, l’ouvrage a un poids élevé est un grand important on adopter un
mode de fondation dont la modalité d’exécution du (coffrage et ferraillage) et facile de réaliser :
(Le radier général)
VI.2.4/Radiers :
2.4.1. Généralités :
Un radier est une dalle pleine, éventuellement nervurée, constituant l’ensemble des
fondations d’un batiment.il s’étend sur toute la surface de l’ouvrage.
Elle comporte parfois des débords (consoles extérieures).
Comme toute fondation, elle transmet les charges du bâtiment, sur l’ensemble de sa
surface, au sol.
Avantages de la semelle unique :
- diminution des risques de tassement
- très bonne liaison donc rigidité de la base du bâtiment.
2.4.2. Ce mode de fondation est utilisé dans deux cas :
– lorsque la capacité portante du sol est faible : le radier est alors conçu pour jouer un rôle
Répartisse de charges. Son étude doit toujours s'accompagner d'une vérification dutassement
Général de la construction ;
– lorsque le sous-sol d'un bâtiment est inondable : le radier joue alors le rôle d'un cuvelage
étanche
Pouvant résister aux sous-pressions.
Ce type d'ouvrage ne doit pas être soumis à des charges pouvant provoquer des tassements
Différentiels trop élevés entre les différentes zones du radier.
2.4.3.Criteres de choix :
Le radier est justifié si la surface des semelles isolées ou continues est très importante
(supérieure ou égale à 50 % de l'emprise du bâtiment) Ce qui est le cas lorsque :
- le sol a une faible capacité portante mais il est relativement homogène.
- les charges du bâtiment sont élevées (immeuble de grande hauteur).

- l'ossature a une trame serrée (poteaux rapprochés).

- la profondeur à atteindre pour fonder sur un sol résistant est importante.
- Il est difficile de réaliser des pieux (coût - vibrations nuisibles).
- Il existe des charges excentrées en rive de bâtiment.
2.4.4. Justification :
𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒
𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒
Si : ≥50%(Radier général)
𝑠𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒
Pser (max) = G+Q = 2059,857 KN
σ sol=1.7 bars
n=Nombre de poteaux au niveau de étage = 27.
Surface de semelle(Ssemelle):
𝑷𝒔𝒆𝒓
𝒔𝒔𝒆𝒎𝒆𝒍𝒍𝒆 ≥
𝝈𝒔𝒐𝒍
2,059857
𝒔𝒔𝒆𝒎𝒆𝒍𝒍𝒆 ≥ = 14, 71 m2
0.14
S semelles =A×B (semelle carrée A = B)
A² = 14, 71 m2 A= 3, 83 m
𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒 = n× S = 27 ×14, 71= 397, 17 m²
-Surface du bâtiment total :
S totale =Lx × Ly =22, 25× 21, 20 = 471, 70m²
𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒 397,17
Si : = 471,70×100=84,20% > 50% (Radier général)
S totale
VI.3 : Calcul le Radier :

Un radier est définit comme étant une fondation superficielle travaillant comme un
plancher renversé dont les appuis sont constituées par les poteaux de l’ossature et qui est
soumis à la réaction du sol diminué du poids propre de radier.
3.1 / Combinaison d’action :
-Pour le dimensionnement ELS (G+Q).
- Pour le Ferraillage ELU (1.35G + 1.5Q).
-Accidentelle (0.8G ± E) pour la vérification.
3.2 /Pré-dimensionnement :
a) Epaisseur du radier :
L’épaisseur du radier (h) doit satisfaire les conditions suivantes.

b) Condition forfaitaire :
𝑳𝒎𝒂𝒙 𝑳𝒎𝒂𝒙
Sous voiles : 𝟖
≤ 𝒉𝒓 ≤ 𝟓
hr: Épaisseur du radier.

Lmax : le plus grand travail.
Lmax = 500 cm 5 cm hr 100 cm
La valeur de l’épaisseur du radier à adopter est : h r = 80 cm
Sous poteaux :
-La dalle :
La dalle du radier doit satisfaire aux conditions suivantes :
𝑳𝒎𝒂𝒙 𝟓𝟎𝟎
𝒉𝒓 ≥ →𝒉≥ = 25cm
𝟐𝟎 𝟐𝟎
Avec : h r: la plus grande distance entre deux poteaux.
Une hauteur minimale de 25 cm
La valeur de l’épaisseur de dalle est : hr = 60cm
𝑳𝒎𝒂𝒙
La nervure : 𝒃 ≥ 𝟏𝟎
Lmax : distance maximale entre deux files successives. (Lmax = 5 m)

𝟓𝟎𝟎
𝒃≥ = 50cm
𝟏𝟎
c) condition de rigidité (longueur élastique) :
2 Lmax
Le ≥

4E  I
Le  4
K b
Le : Longueur élastique.
E : module d’élasticité.
I : inertie d’une bande d’un mètre de radier.
K : Module de raideur du sol, rapporté à l’unité de surface. K = 40 MN/m3
b : largeur du radier.(bande de 1 mètre).
bh3
Avec : I =
12
Lmax = 5 m, E = 3216420t/m2, K =4000t/m3.
D’où :

48K .L4max
h3
E. 4
48  4000 5 4
h3  0.727m h  0.727m
3216420 3,144
Conclusion:
La valeur de l’épaisseur du radier à adopter est :
h= 75cm pour les nervure.
h = 60 cm pour le radier.
b = 55 cm
3.3 /Calcul de la surface minimale du radier:
Détermination des efforts :
ELU: Nu = 74937,355 KN
ELS: Ns= 54785,919 KN
𝑁𝑢 74937,355
ELU: 𝑆𝑟𝑎𝑑𝑖𝑒𝑟 ≥ = = 402,46 𝑚2
̅ 𝑠𝑜𝑙
1,33𝜎 1,33×140
𝑁𝑠𝑒𝑟 54785,919
ELS: 𝑆𝑟𝑎𝑑𝑖𝑒𝑟 ≥ = = 294,23 𝑚2
̅ 𝑠𝑜𝑙
1,33𝜎 1,33×140
Sbâtiment = 471, 70 m² > Max (S1; S2) = 402, 46 m²

Alors : La surface de bâtiment > à la surface de Radier.
La surface du bâtiment est supérieure à la surface de radier, à cet effet, nous avons prévu un
débord minimum prescrit par le règlement pour des raisons techniques de réalisation.
L'emprise totale avec un débordement (D) sera:
S' = S + D×2× (Lx + Ly)
Lx: longueur en plan (22,25 m).
Ly: largeur en plan (21,20 m).
D ≥ Max (hr /2 ; 30cm). Où: hr = 60 cm D ≥ Max (30cm ; 30 cm).
On prend D = 0.4 m alors l'emprise totale avec D est:
S' = S + D×2× (Lx + Ly) = 471,70+0.4×2× (22,25 + 21,2) = 506,46 m2
Poids du radier:
G=S’×h×γba
G = (506,46×0.75×25) = 9496,125 KN
-Combinaison d’action :
Nu = 74937,355 + 1.35 (9496,125) = 87757,12 KN
Ns = 54785,919 + 9496,125 = 64282,044 KN

VI.4.Vérifications de radier :
4.1/Vérification de la contrainte de cisaillement : (BAEL 91) (Art : 5.1)
Vu  0.15. f c 28 
u   min  ,4MPa 
b.d  b 
Avec : b = 100 cm ; h=60 cm ; d = 0,9 h = 54 cm
qu  Lmax N L 87757,12 5
Tu   u  max = × = 433, 19 KN.
2 S rad 2 506,46 2
4.2/Vérification au poinçonnement: BAEL91 (Art : A.5.2.42)

Le poinçonnement se fait par expulsion d’un bloc de béton de forme tronconique à 45°
La vérification se fait pour le voile ou de Poteau la plus sollicité a L’ELU).
Nous devons vérifier la condition suivante :
0.045 c  h  f c 28
Nu ≤
b
Avec :
Nu : charge revenant plus chargé.
 c : Périmètre de la surface d’impact projeté sur le plan moyen.  c  2(a  b  2hr )
Vérification pour les voiles : Le voile et le plus sollicitée et avec e =30cm.
μc = 2(0.30+5+2×0,75) = 13,6 m
0.045 c  h  f c 28
Nu = 85,153 KN ≤ = 7650 KN……….. (c.v)
b
Vérification pour les Peteau : Le Poteau et le plus sollicitée.
μc = 2(0.50+0.45+2×0,75) = 4,9m
0.045 c  h  f c 28
Nu = 2829,768 KN ≤ = 27562 ,5 KN………. (c.v)
b
Donc : La condition est Vérifier pour la structure il n’y a pas de risque de rupture du radier
par poinçonnement.
4.3/Vérification de l’effort de sous pression :
Cette vérification justifiée le non soulèvement de la structure sous l’effet de la pression
hydrostatique.
𝐺 ≥ 𝛼 × 𝑆𝑟𝑎𝑑 × 𝛾𝑤 × 𝑍 = 1.5 × 506,46 × 10 × 1,8 = 13674,42 𝐾𝑁
G : Poids total du bâtiment à la base du radier NT=NG +Nradier
α : Coefficient de sécurité vis à vis du soulèvement (α = 1.5)

γ w: Poids volumique de l’eau (w = 10KN/m3)

Z : Profondeur de l’infrastructure (h =1.8 m)
Nu = 74937,355 + 1.35 (9496,125) = 87757,12 KN > 13674,42 KN ………….. C.V
Pas de risque de soulèvement de la structure.
4.4/Vérification de la stabilité du radier sous (0.8G ± E) :
-Moment de renversement du au séisme pour chaque sens (x, y)
e : l’excentricité de la résultante des charges verticales.
M : moment dû au séisme.
N : charge verticale.
D’après le RPA99/version2003(art10.1.5)le radier reste stable si :
𝑀 𝐿
𝑒= ≤
𝑁 4
e : l’excentricité de la résultante des charges verticales
Ntotal = 64137, 508 KN ; Lx =22.25 cm ; Ly = 21,2 cm
Mx =1074, 55 KN
My = 599, 09 KN
Sens(X-X) Sens (Y-Y)

N total(KN) 64137, 508 64137, 508
M(KN.m) 1074, 55 599,09
e(m) 0,017 0,00934
L/4(m) 5,56 5,3
Condition Vérifier Vérifier
Les moments d’inertie suivant les deux directions sont :

b.h 3
I x x   22451,96m 4 z
12 x
h.b 3
I y y   20453,03m 4 0.50 m
12 y
Le centre de gravité :
X = Si×Xi/Si 22 m
Y = Si×Yi/Si 23,05 m
Fig.VI.01.schéma de radier.

Centre de Centre de
gravité du gravité du Ex Ey
radier bâtiment
Xg 11,53 11,13 0.40 /
Yg 11 10,6 / 0.40
4.5/Vérification au non soulèvement des fondations (G+Q+E) :

σm   sol
3 1   2 N M V N M V
m  Avec : 1   2  
4 S I ; S I
𝜎𝑠𝑜𝑙
̅̅̅̅̅=1.33×σ adm = 1.33×140 =186,20 KN/m².
Xg =11,53 m , Yg = 11 m
I(m4) N(KN) M(KN.m) Srad(m2) V(KN)
X-X 22451,96 64137, 508 1074, 55 506,46 2133,110
Y-Y 20453,03 64137, 508 599,09 506,46 2112,857
σ1 σ2 (KN/m²) σsol
σm< σsol
(KN/m²) (KN/m²) σm (KN/m²)
X-X 228,73 24,55 177,69 186,20 C.V
Y-Y 188,53 64,75 157,58 186,20 C.V
VI.5. Ferraillage du radier:

Le radier se calculera comme plancher renversé appuyé sur les voiles et les poteaux.
Nous avons utilisé pour le ferraillage des panneaux la méthode proposée par le CBA 93.
La fissuration est considérée préjudiciable, vu que le radier peut être alternativement
noyé, émergé en eau douce.
Les panneaux constituant le radier sont uniformément chargés et seront calculés
comme des dalles appuyées sur quatre cotés et chargées par la contrainte du sol, pour cela
on utilise la méthode de PIGEAUD pour déterminer les moments unitaires μx, μy qui
dépend du rapport (= LX / LY) et du coefficient de POISSON ().
5.1. Méthodes de calcul :
- Dans le sens de la petite portée : Mx = μx.qu.lx²
- Dans le sens de la grande portée : My = μy.Mx

Tel que :
μx ; μy : sont des coefficients en fonction de α = lx/ly et v (prend 0.2 à l ’ELS, 0 à l’ELU)
Pour le calcul, on suppose que les panneaux sont partiellement encastrés aux niveaux des
appuis, d’où on déduit les moments en travée et les moments sur appuis.
En tenant compte des modes de fixation on effectue les ventilations des moments
comme suit :
Le panneau de rive Le panneau intermédiaire
Mtx= 0.85 Mx Mtx= 0.75 Mx
En travée
Mty = 0.85 My Mty= 0.75 My
Sur appui Max = May = 0.3Mx Max= May = 0.5Mx
Nous avons utilisé pour le ferraillage des panneaux, la méthode proposée par le règlement
BAEL91. La fissuration est considérée comme étant préjudiciable.
Calcul des moments fléchissant :
ELU ELS
qu= (1.35G +1.5Q) / Srad qser = (G+Q) / Srad
qu = 74937,355 / 506,46 qser =54785,919 / 506,46
qu= 147,96 KN/m2 qser =108,17 KN/m²
5.2. Ferraillage de la dalle de radier :

Le plus grand panneau est le panneau du (4,5×5) m².
Le panneau intermédiaire
L’ELU: ν=0 ; qu = 147,96 KN/m
α = 4,5/5= 0,9 > 0.4
Alors le panneau travaille dans les deux sens.
- A partir du tableau annexe E.3 –BAEL91 :
µx = 0.046
µy =0.778
- donc les moments sont:
Mx = μx×qu×lx² Mx =0.046 ×147,96 ×(4,5)2 =137,82 KN.m/ml.
My = μ y × Mx My =0.778×137, 82 = 107,22 KN.m/ml.
Mtx = 0.85 Mx Mtx =0.85×137, 82 = 117,15 KN.m/ml.
Mty = 0.85 My Mty =0.85×107, 22 = 91, 14 KN.m/ml.
Max = May = 03×Mx Max = 0.3×137, 82 = 41, 35 KN.m/ml.

Calcul des armatures :

Ms

b  d 2  b
  1.25(1  1  2  ,   (1  0.4 )
Ms
As 
  d  s
b= 100cm , b 14.2Mpa
600
Ø ≤ h⁄10 = ∅ ≤ = 60 𝑚𝑚
10
∅𝑥 6
dx = h – c- = 60 – 5- 2 = 52 cm.
2
∅𝑥 ∅𝑦
𝑑𝑦 = 𝑑𝑥 − − = 47 𝑐𝑚
2 2
Condition de non fragilité : BAEL91 (art. A.4.2)
f t 28
Amin  0, 23bd
fe
Sens- X :
Amin= 0.23×100×52×2.1/400 = 6.27 cm2
Sens- y :
Amin = 0.23×100×47×2.1/400 = 5.67 cm2
Pourcentage minimal des armatures : BAEL91 (art B.6.4)
BAEL
Amin =0,001×h×b=0,001×60×100 = 6 cm2
Calcul des armatures:

SENS X- X SENS Y-Y
sur appui en travée sur appui en travée
Mu (KN ×m) 41, 35 117,15 41, 35 91, 14
 0.0108 0.0305 0.0132 0.0290
<l CV CV CV CV
As (cm2) 0 0 0 0
 0.014 0.039 0.017 0.037
β 0.994 0.984 0.993 0.985
σs 348 348 348 348
As (cm2/ml) 2.30 6.57 2.55 5.66
As min (cm2/ml) 6.27 6.27 5.67 5.67
Choix des barres/ml 6HA12 6HA12 6HA12 6HA12

Ascorres (cm2/ml) 6.79 6.79 6.79 6.79

Espacement (cm) 17 17 17 17
L’ELS: ν = 0.2 ; qs = 108, 17 KN/m
α = 4,5/5 = 0.9 > 0.4

 b  0.6 f c 28  15 MPa.......... .......... .......... ..BAEL91( Art .4.5.2)
 
 s  min (2 / 3) fe ; 110   f t 28 FeE 400    1.6
s  min0,666 400 , 110 1.6  2.1  s  201,63 MPa

Alors le panneau travaille dans les deux sens.
- A partir du tableau :
µx = 0.0825
µy = 0.508
- donc les moments sont:
Mx = μx×qs×lx² Mx=0.0825×108,17 × (4.5)2= 180,71 KN.m/ml.
My = μ y × Mx My=0.508×180, 71 = 91,80 KN.m/ml.
Mtx = 0.85 Mx Mtx=0.85×180, 71 = 153,60 KN.m/ml.
Mty = 0.85 My Mty=0.85× 91, 80 = 78,03 KN.m/ml.
Max = May = 0.3×Mx Max = May= 0.3× 180, 71 =54,21 KN.m/ml.
Calcul des armatures:
SENS X- X SENS Y-Y
sur appuis En travée sur appuis En travée
Mu (KN ×m) 54,21 153,60 54,21 78,03
 0.014 0.040 0.017 0.025
<L CV CV CV CV
As(cm2) 0 0 0 0
σ bc(MPa) 15 15 15 15
 0.018 0.051 0.021 0.025
β 0.993 0.980 0.992 0.99
σs 201.63 201.63 201.63 201.63
As (cm2/ml) 3.02 8.66 3.34 4,82
As min (cm2/ml) 6.272 6.272 5.67 5.67

Choix des barres/ml 3HA12 5HA14 6HA12 6HA12

Ascorres (cm2/ml) 3.39 7.70 6.79 6.79
Espacement (cm) 17 17 17 17
5.3.Vérification de la contrainte de cisaillement : BAEL 91 (A.5.1 ,21)
.......... ....... A.5.1,1 p51

Tu
u 
b0  d
pu  l x  l y 147,96 4.5  5
Tu    229.59KN
2l y  l x 2(5)  4.5
229.59  103
u   0.441MPa
1000 520
 f c 28 
 u  min 0.15 ;4MPa   min2.5;4MPa 
 b 
 u  2.5MPa
 u  0.441  u  2.5MPa.......... .......... .......... .......... .......... .......c.v

 La condition est vérifiée ; on n’a pas besoin des armatures transversales
VI.6.Etude de débord du radier :

Le débord du radier est assimilé à une console de largeur L=0.40 m.
Le calcul du ferraillage se fait pour une bande de largeur égale à un mètre liner.
h = 0.60m
b =1m h = 60cm
d = 0.9 h = 0.54m
Présentation schématique : b =100cm
L= 40cm
L = 40 cm
𝐓𝐦𝐚𝐱 = q ×L
T
+
M
𝐪 × 𝐋𝟐⁄ +
𝐌𝐦𝐚𝐱 = 𝟐 +
Fig.VI.02.schéma isostatique et sollicitions de les débords.

L’ELU :
M max = qu ×L2 / 2 = 147,96 × (0.4)2/ 2 = 11,84 KN.m
L’ELS :
M max = qser ×L2 / 2 = 108, 17 × (0.4)2/ 2 = 8,65 KN.m
AS Amin Aadop Section
Mmax µ α β
(cm2) (cm2) (cm2) adoptée
ELU 11,84 0.003 0.004 0.998 0.63 6,52 6,79 6HA12
ELS 8,65 0.0021 0.003 0.998 0.46 6,52 6,79 6HA12
Vérification au cisaillement :
𝝉𝑼 ≤ ̅̅̅
𝝉𝑼 = 𝟎. 𝟎𝟓𝒇𝒄𝟐𝟖 =1,25 MPa
VU
τu =
b×d
d = 0, 90 h = 0.54m ; b=1m
𝑉𝑈 = 𝑞𝑢 × 𝐿 = 147,96 × 0.4 = 59,18 KN
59180
τu = = 0.109 MPa
1000×540
𝝉𝑼 = 1.25MPa ……………………………………………… C.V.
𝝉𝑼 = 0,109 MPa ≤ ̅̅̅
Note: On peut prolonger les armatures adoptées dans les panneaux de rive jusqu’à
l’extrémité du débord pour avoir un bon accrochage des armatures.
VI.7.Etude de la nervure :
Les nervures sont considérées comme des poutres doublement encastrées.
h = 75 cm ; d = 0.9.h = 67.5 cm
b = 55cm ; c = 5 cm
a-Calcul les charges revenant à la nervure :
𝑁𝑈 74937,355
𝑞𝑢 = = = 147,96 KN/m2
𝑆𝑟 506,46
𝑁𝑠 54785,919
𝑞𝑠 = = 506,46 =108,17 KN/m2
𝑆𝑟
-Sens X-X
ELU :

M (KN. m)
T(KN)
Fig.VI.03.diagramme de sollicitation des nerverais sens X-X (ELU).

ELS :
M (KN. m)
T(KN)
Fig.VI.04.sollicitation des nerverais sens X-X (ELS).

Sens Y-Y :
ELU :
M (KN. m)
T(KN)
Fig.VI.05.sollicitation des nerverais sens Y-Y (ELU).

ELS :
M (KN. m)

T(KN)
Fig.VI.06.sollicitation des nerverais sens Y-Y (ELS).
ELU : (X-X) Mt = 164,67 KN.m Ma = -329,33 KN.m

(Y-Y) Mt = 133,38 KN.m Ma = -266,76 KN.m
ELS: (X-X) Mt = 112,68 KN.m Ma = -225,35 KN.m

(Y-Y) Mt = 91,27 KN.m Ma = -182 ,54 KN.m
Ferraillage de nervure a l’ELU:

Mu Aadoptée Section
Sens Eléments µ α β Acal ARPAmin
[KN.m] Adoptée
Appuis 329,33 0.092 0.121 0.95 14,76 20.62 20.76 3HA25+3HA16

X-X
Travée 164,67 0.046 0.059 0.98 7,15 20.65 20.76 3HA25+3HA16
Appuis 266 ,76 0.075 0.098 0.96 11,83 20.62 20.76 3HA25+3HA16
Y-Y
Travée 133,38 0.037 0.047 0.98 5,79 20.62 20.76 3HA25+3HA16
Ferraillage de nervure a l’ELS:
Mu Aadoptée Section
Sens Eléments µ α β Acal ARPAmin
[KN.m] Adoptée
Travée 112,68 0.032 0.041 0.98 4.89 20.62 20.76 3HA25+3HA16

X-X
Appuis 225,35 0.063 0.081 0.97 9.89 20.62 20.76 3HA25+3HA16
Travée 91,27 0.026 0.079 0.97 4 20.62 20.76 3HA25+3HA16

Y-Y
Appuis 182,54 0.051 0.065 0.97 8.01 20.62 20.76 3HA25+3HA16

Vérifications à l’ELU :
b-Vérifications de là l’effort tranchant :
Vu  0.2. f c 28 
u   min  ,5MPa 
b.d  b 
Sens Vu (KN) 𝝉𝑼 Observation
X-X 395.20 1.06 C.V
Y-Y 355.68 0.97 C.V
C-Vérifications nécessaires pour les nerveux :

Condition de non fragilité : (art A.4.2)
f t 28
Amin 0, 23bd
fe
2,1
Amin=0.23×55×67.5× = 4.48cm²……………………….......… (Condition vérifiée).
400
Le pourcentage minimal d’armature :
Selon BAEL91 : (BAEL91.B.6.4)
BAEL
Amin =0,001×h×b=0,001×75×55= 4.125 cm2
Selon RPA99/2003 : (art7.5.2.1)
RPa
Amin =0,005×h×b=0,005×75×55= 20.62cm2
Armatures transversales minimales :

ℎ 𝑏 750 550
∅ 𝑇 ≤ min (35 , ∅l , 10)= min ( 35 , 20, ) = 20mm
10
On prend : Φ=10mm
Espacement des armatures transversales :
En zone nodale :
St ≤ min (10ɸl ; 15 cm) =15cm
En zone courante :
St’≤ 15 ɸl
Nous prenons :
- Dans la Zone courante : St = 20cm
Armatures transversales minimales :
A t  0, 003.St .b

At =0,003  15  55 = 2.47cm²
Nous pennons: At = 4HA10= 3.14 cm²
Schémas ferraillage de radier :
sur appui en travée

Fig.VI.07.ferraillage de nervure sens (X-X).
sur appui en travée

Fig.VI.08.ferraillage de nervure sens (Y-Y).

VI.II.Longrine
D’apres les règlements RPA99 (art 10.1.1)
Les longrine (ou les dispositif équivalent) doivent être calculés pour résister à la traction sous
l’action d’une force egale a : F = (N /α) ≥ 20 KN
Avec : N : égale à la valeur maximale des charges verticales de gravité apportées par les
points d’appui solidarises.
α : Coefficient fonction de la zone sismique et de la catégorie de site considérée (tableau
10.1).
Zone
Site I II III
S1 - - -
S2 - 15 12
S3 15 12 10
S4 12 10 8
Site 2 ; zone IIa  α=15

N =2829,768KN (effort normal maximal du poteau)
𝑁 2829,768
F= = = 188,65 KN ≥ 20 KN ……………….. c.v.
𝛼 15
Calcul du ferraillage :
𝑭 188,65×10−3
Ast= = = 5,42 cm2
𝜹𝒔𝒕 348
 Condition de non fragilité :
En prend la section minimale :
f t 28
Amin ≥ 0,23.b.d.
fe
2 .1
Amin ≥ 0,23.0, 25.0, 27. =8,15 cm2
400
 Le R.P.A 99 V2003 exige que :
Astmin = 0,5% (b ×h)=0.005×0.25×0.30=3.75 cm2
On a :
D’où le ferraillage choisi : Ast = 6T12 = 6,79 cm2

Schéma de ferraillage :
Figure VI.II.09 : ferraillage de la longrine

CONCLUSION GENERALE
Le projet de fin d’étude est une occasion à l’étudiant d’appliquer les connaissances
acquises durant sa formation, cette expérience nous à permis aussi d’acquérir des
connaissances sur les méthodes de calcul et d’études des structures, l’application des
règlements tels que : RPA99version2003, BAEL91.C.B.A93, RNV99, La pratique des
logiciel comme : ROBOT, AUTOCAD,…etc. Ce travail nous a permis de voir en détails
l’ensemble des étapes à suivre dans le calcul d’un bâtiment, ainsi que le choix de ses
éléments, donc la conception de l’ouvrage. Pour le contreventement et la disposition des
voiles ; on constate que la disposition des voiles, est un facteur beaucoup plus important que
la quantité de voile placer dans une structure et a un rôle déterminant dans le comportement
de cette dernière vis-à-vis du séisme.
Le chantier est un moment d’expérimentation à la fois humaine dans le contact entre

les intervenants et matérielle dans la définition physique du projet.
Page 159
Bibliographie
 RPA99 « Règles parasismiques Algériennes ;
DTR BC 2.48, 1999/ver 2003 ».
 BAEL91 « Béton armé aux états limites ;
édition Eyrolles troisième tirage 1997 ».
 CBA 93 «conception et de calcul des structures
en béton armé ; DTR BC 2.41, 1993 ».
 DTR BC 2.2 « Charges permanentes et
surcharges d’exploitation ; édition 1989 ».
 DTR BC 2.33.1 « Règles de calcul des
fondations superficielles ; édition 1992 ».
 RNV 99.
Logiciels et programmes :
 Logiciel d’analyse des structures ROBOT version
2009. (Analyse des structures).
 AUTOCAD 2014.
 Word 2007. (Traitement du texte).
Résumé
Le but de ce travail est l'étude d'une structure en béton armé (R+9) qui devrait être
implantée à satif qui est classée comme une zone à moyenne sismicité. La résistance du
bâtiment est assurée par un système de contreventement par voile La conception a été faite
selon les règlements de construction en vigueur (RPA99version2003, CBA93, BAEL91).
L'étude dynamique a été faite sur le logiciel Roport2009 et étude la force de vent. Finalement,
l'étude de l'infrastructure du bâtiment a été faite par le calcul des fondations.et ferraillage cette
dernier.
‫ملخص‬
‫طابق ارضي‬+ ‫الھدف من ھذا العمل ھو دراسة منشاة من الخرسانة المسلحة متكونة من تسعة طوابق‬
‫المقرر بنائھا في والیة سطيف المصنفة كمنطقة ذات نشاط زلزالي متوسط مقاومة البنایة محققة بواسطة‬
‫ وقد تم التصميم وفقا لقوا نين ومعایير البناء‬.(‫جدران مسلحة‬+ ‫)نظام تدعيم مختلط )أعمدة وعوارض‬
.((CBA 93,RNV99, RPA/V2003)‫المطبقة في الجزائر‬
‫ مع دراسة قوى الریاح الموترة و البنية التحتية وذلك‬Robot 2009 ‫وفي األخير تمت دراسة المشروع بواسطة برنامج‬
.‫وحسابات األساسات وتسليحھما‬
Page 161

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Université Mohamed Khider de Biskra

Faculté des Sciences et de la Technologie

Présenté et soutenu par :

Le : dimanche 24 juin 2018

Etude d’un Bâtiment (R+9) à usage

Mr. MACHKOURI MOHAMED MAA Université de Biskra Président

Mr. YAAKOUB MOHAMED MAA Université de Biskra Examinateur

Mr. MGHAZZI.L.ISMAIL MAA Université de Biskra Rapporteur

Année universitaire : 2017 - 2018

Avant tout, je remercie Dieu le tout puissant, le Miséricordieux,

Chapitre I : Présentation du projet :

Chapitre II : Pré dimensionnement des éléments porteurs :

Chapitre III : Calcul des éléments secondaires:

Chapitre IV : Etude dynamique :

Chapitre V: Etude des éléments structuraux :

Fig.I.01. Diagramme de déformation-contrainte du béton (BAEL)…………….. 06

Chapitre II : pré –dimensionnement

Fig.II.01. Coupe du plancher à corps creux …..…………………………..…..... 15

Chapitre III : Calcul des éléments secondaires

Chapitre IV : Etude dynamique

Fig.IV.01. Action de vent sue la structure…………………………………………....74

Chapitre V : Ferraillage des éléments porteurs

Chapitre VI : Ferraillage des éléments porteurs

Fig.VI.07. ferraillage de nervure sens (X-X)………..…………………………...…….156

II. 2.Caractéristique géométriques de bâtiment:

-Hauteur totale du bâtiment avec l’acrotère : 31,2 m.

- Hauteur acrotère : 0.60 m.

-Hauteur de RDC : 3.06 m.

-Hauteur de l’étage courant : 3.06 m.

Fin Etude d’un bâtiment R+9 Promotion 2018 Page 5

Dans notre projet, les planchers utilisés sont de cors creux.

Les balcons: sont réalisés en dalle pleine.

Maçonnerie : La maçonnerie du bâtiment est réalisée en briques creuses :

Fin Etude d’un bâtiment R+9 Promotion 2018 Page 6

 Limite élastique du acier : fe = 400MPa.

 Règles et normes de calcul :

La composition courante de 1m3 de béton est:

- 350Kg de ciment CPA 325.

- 400L de sable Dg ≤ 5mm.

- 800L de gravillon 5mm ≤ Dg ≤ 25mm.

- 175L d'eau de gâchage.

 Résistance caractéristique en compression FC28 BAEL 91 (artA2.1.11) :

- Pour des résistances fc28 ≤ 40MPa :

Fin Etude d’un bâtiment R+9 Promotion 2018 Page 7

- Pour des résistances fc28 > 40MPa :

j  28 jours fcj 1,1fc28 ; fc28 =25 MPa

 Résistance caractéristique à la traction Ftj (C.B.A93):

I.3.1.B - Déformation de béton :

 Déformation longitudinale du béton :

 Déformations instantanées « Eij » C.B.A.93 [A.2.1.2.1] :

Pour un chargement d’une durée d’application inférieure à 24 heures, le module de

Eij =11000 3√𝑓cj =32164,195 MPa.

Evj = 3700 3√fcj = 10818,865 MPa.

Fin Etude d’un bâtiment R+9 Promotion 2018 Page 8

I.3.1.C- Coefficient de poisson :

Lorsqu’on soumet une éprouvette, de longueur L, à un effort de compression, il se produit un

- E.L.U : ν =0,0 calcul des sollicitations (béton fissuré).

- E.L.S : ν =0,2 calcul des déformations (béton non fissuré).

I.3.1.D - Diagramme de déformation de la contrainte du béton [C.B.A93] :

 Etat limite ultime (E.L.U) :

Pour vérification à l'ELU on doit utiliser pour le béton un diagramme de parabole-rectangle,

Le coefficient  prend en compte la durée probable d'application de la combinaison d’actions.

Avec : γb : Coefficient de sécurité, Tel que :

- γb =1,5 cas des situations durables ou transitoires………………. fbu = 14,17 MPa.