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Magistère
Spécialité: Génie Mécanique
Option: Construction mécanique
Présenté par:
Benmokhtar Aissa
2
DEDICACES
3
SOMMAIRE
Introduction Générale.……………..……………….…………….......... 6
Chapitre I: Procédés de revêtement des aciers…………………………. 9
I.1.Cémentation…………………………………………………… 9
………………………………………………...
I.2.Nitruration……………………………………....…………….. 12
I.3. Carbonitruration ………………………................................. 14
I.4.Métallisation…………………...…......................................... 16
I.5.Rechargement des aciers……………………………………… 19
Chapitre II: Différentes techniques de rechargement utilisé par la MEI
..………………………............................ 23
(M'sila)………………………………………………………………….
Introduction ………………………………………………………......... 23
II.1.Rechargement à la flamme (métallisation) ……………….. 23
II.2.Métallisation à la flamme en poudre ………………………... 26
II.3.Métallisation à la flamme en fil……………………………... 30
II.4.Rechargement par soudage……..…………………………… 32
II.4.1.1.Rechargement MIG…………………………………... 34
II.4.1.2.Rechargement TIG……………………………………. 34
……………………………………….
II.5.Métallisation au plasma d'arc……………………………… 35
Chapitre III: Méthodes expérimentales…………………………………. 41
III.1.Matériaux étudiés………………………………………... 41
III.2.Préparation des surfaces…………………………………… 42
III.3.Les modes de préparation…………………………………. 43
III.4.Préparation des échantillons……………………………….. 44
III.5.Techniques de caractérisation …………………………….. 42
III.5.1. Microscopie optique…………………………………… 45
III.5.2. Microdureté…………………………………………… 46
III.5.3. Diffraction des rayons X………………………………… 48
III.5.4. Microscopie électronique à balayage……………………. 51
……………………………………………….
4
Chapitre IV: Caractérisation et interprétation des résultats de 55
rechargement à la flamme de l’acier 42CrMo4
Introduction 55
rechargement…………………………………………………………….
à la flamme de l'acier42CrMo4………
IV.1-Caractérisation microscopique……………………………. 55
…………………..
1. a- Premier cas ……………………………………………….. 55
1. b- Deuxième cas ………………………................................ 56
IV.2- Caractérisation par le MEB …………..…………………... 61
2. a- Premier cas ………………………………………………... 61
2. b- Deuxième cas …………………………............................. 64
IV.3- Caractérisation par diffraction des rayons X ……………... 68
3. a- Premier cas ……………………………………………….. 68
3. b- Deuxième cas …………………………………………….. 68
. IV.4- Microdureté Vickers ……………………………………… 70
Conclusion Générale …………………………………………………... 74
Références bibliographiques …………………………………………... 77
5
Introduction générale
Economiquement parlant jeter ces pièces usées et les échanger par des
pièces neuves revient très chers.
Parmi l'ensemble des solutions disponibles à travers les ateliers du
monde industriel pour renforcer la tenue de ces pièces à l'usure, des
techniques de rechargement occupent une place à part. Cette opération de
réparation est un service qui passe nécessairement par la maîtrise d'un grand
nombre de savoir–faire technique et aussi la maîtrise de paramètres
métallurgiques complexes et impose des contraintes de réalisation dont la
méconnaissance en rend les résultats aléatoires.
6
Ainsi l'objectif de ce mémoire est d'étudier :
La qualité de rechargement (métallisation) utilisée pour les deux
échantillons:
1er échantillon : rechargé uniquement par le molybdène.
2eme échantillon : rechargé par l'acier (sous couche d'accrochage) et le
molybdène.
L'opération de rechargement s'effectue généralement par fusion du
métal d'apport ce qui provoque l'échauffement du métal de base, opération
qui induira des changements de la microstructure et des propriétés
mécaniques. Pour cela on va utiliser les techniques de caractérisation
suivantes:
La microscopie optique.
Le MEB.
La diffraction des rayons X.
La dureté.
L'étude s'appuie sur des essais de métallisation réalisés sur deux paliers,
afin d'avoir une estimation sécuritaire de la résistance au frottement et à
l'usure.
Dans un premier chapitre, nous avons évoqué tous les procédés de
revêtement thermochimiques (cémentation, nitruration, carbonitruration…)
des aciers couramment utilisés pour assurer de bonnes qualités de résistances
à l'usure et au frottement.
Dans un deuxième chapitre, nous avons décris les différentes techniques
de revêtement utilisées dans le domaine industriel. Nous verrons les
principes et les mécanismes de rechargement par soudure (TIG, MIG) et par
flamme d'une part, et les techniques employées par la MEI (M'sila) d'autre
part.
Dans un troisième chapitre, nous avons présenté toutes les techniques
de caractérisation utilisées pour suivre les changements microstructurales et
caractériser ainsi nos échantillons.
Dans un quatrième chapitre, et pour finir nous verrons les principales
caractérisations, leurs interprétations et les conclusions à tirer de cette étude.
7
REVETEMENT ET
RECHARGEMENT
DES ACIERS
8
:
Chapitre I Revêtement et rechargement des aciers
Introduction
I.1- Cémentation.
10
Dans le domaine des aciers pour moules dont la teneur en carbone est
comprise entre 0.07 et 0.35 %, le traitement de cémentation est réalisé à des
températures de l'ordre de 850 à 1030 °C. La durée de traitement est fonction
de la profondeur recherchée. Pour conserver des caractéristiques de ténacité
suffisantes, la teneur superficielle en carbone est limitée à 0.6 – 0.9 %. Une
sur- carburation conduirait à la formation d'austénite résiduelle et à une
précipitation de carbures sur les joints de grains [33] (Fig. I.2).
Couche cémentée
Cœur de l'acier
Fig. I.2: Austénite résiduelle dans une couche cémentée et durcie par trempe.
11
I.2- Nitruration
Couche de combinaison
Couche de diffusion
16
I.4.1- Calorisation:
19
ainsi, de la déformer. La métallisation ne chauffe pas et apporte de surcroît
un choix de métaux d'apport supérieur.
I.5.2-La préparation
20
I.5.3-La pré-métallisation
21
I.5.4-La finition
22
TECHNIQUES DE
RECHARGEMENT DANS
L'INDUSTRIE
23
Chapitre II: Techniques de rechargement utilisées par la MEI
Introduction
II.1- Métallisation
24
a b
26
permet de penser qu'elles arrivent encore à l'état liquide sur la surface du
support.
Par conséquent et suivant les paramètres ci-dessus, on peut constater
que le support peut recevoir des particules à l'état solide, magmatique
(Pâteux) ou liquide, dont l'accrochage va différer suivant que :
Les particules sont solides ou magmatiques :
Lorsque la température de fusion du métal d'apport est inférieure ou égale à
celle du support, les particules en s'écrasant sur la surface vont s'échauffer
par la transformation de l'énergie cinétique en chaleur au moment de
l'impact. La liaison mécanique avec le support par fusion localisée, sera alors
possible si la surface à traiter a été préalablement préparée. Lorsqu' au
contraire la température de fusion du projectile est supérieure à celle du
support et qu'il y a affinité entre les deux métaux, on obtiendra par diffusion
la formation d'un alliage en surface.
Les particules sont liquides :
Dans ce cas, lorsque la température à l'impact est proche de la température de
fusion du support, on obtiendra une liaison superficielle à condition qu'il ait
affinité entre les deux matériaux considérés.
En résumé, on peut dire :
Avec un acier projeté par un pistolet à flamme sur un support également
en acier, on obtiendra un accrochage purement mécanique.
Avec ce même acier projeté par arc électrique sur le même support, on
obtiendra des zones de liaisons ponctuelles entre les deux matériaux. La
température des particules projetées avec un arc électrique étant plus
importante qu'avec la flamme ou le plasma d'arc, il en résulte un
accroissement de la vitesse d'oxydation avec l'oxygène de l'air pendant le
transfert. Le métal ainsi projeté subira des modifications plus importantes.
Dans tous les cas, il faut impérativement que les surfaces à traiter soient
soigneusement préparées pour recevoir le revêtement afin d'optimiser son
accrochage.
II.2.1-Principe
27
combustible produite par un chalumeau et de le véhiculer grâce à l'énergie
cinétique transmise par les gaz de combustion [10].
II.2.2-Fonctionnement
28
traversant un système convergent divergent, permet d'entraîner la poudre
jusqu'au pistolet.
- distributeur par cyclone : le réservoir à poudre est équipé d'un système
cyclonique. Le mouvement tourbillonnaire qui met la poudre en suspension,
est assuré par un courant d'air, qui permet de véhiculer celle-ci jusqu'au
pistolet de projection.
II.2.3-Les applications
II.2.4-Les dépôts
-a- -b-
30
II.2.5-Les utilisations
Ce type de matériel est assez répandu dans toutes les industries. D'un
coût d'investissement peu élevé , il permet de résoudre des problèmes
d'abrasion , de corrosion , d'usure , d'isolation thermique ou électrique .Il est
aussi bien employé pour traiter des pièces neuves que des pièces usées .
II.3.1-Principe
II.3.2-Fonctionnement
31
Dans le cas d'entraînement par turbine à air comprimé, il est nécessaire
de passer par un réducteur de vitesse, de manière à communiquer aux
molettes un mouvement suffisamment lent. La vitesse d'avance peut varier
entre 0.5 et 12 m/mn pour les pistolets portatifs.
Cependant, les types d'entraînement cités ci-dessus s'avèrent
insuffisants pour effectuer des dépôts importants, ou lorsqu'on est tenu à des
réglages précis de défilement lent, pour l'utilisation de cordons ou baguettes
en matériau x réfractaires par exemple. Pour réaliser des rechargements
massifs, généralement effectués avec des gros fils rigides qui nécessitent de
gros efforts d'entraînement, on utilise des moteurs électriques capables de
tirer des fils jusqu'à 5mm de diamètre. Ces moteurs sont généralement
dissociés du pistolet et reliés à ce dernier par un flexible.
32
II.3.3-Les applications
II.3.4-Les dépôts
Tous les matériaux peuvent être projetés avec ce procédé, qu'ils soient
tréfilables (sous forme de fil) ou non (sous forme de baguette), ou en poudre
(sous forme de cordon). Ces différents conditionnements, permettent des
dépôts de toutes sortes et la possibilité d'utiliser un pistolet à flamme fil pour
projeter des alliages auto fusibles. L'accrochage du dépôt sur le support se
fait de façon mécanique. Mais après une projection d'alliages auto fusibles, il
est possible de refondre le dépôt afin de le lier métallurgiquement à son
support.
II.3.5-Les utilisations
33
Plusieurs métaux d'apport sont utilisés pour le rechargement tels que les
aciers doux, les aciers alliés, les aciers inoxydables …
Dans le cas de rechargement des surfaces planes à l'arc avec électrode,
le rechargement se fait en déposant des cordons parallèles cote à cote.
Si la surface d'usure est importante, le rechargement s'effectue par dépôt de
plusieurs cordons parallèles et chacun d'eux doit empiéter d'un tiers sur son
voisin.
Dans le cas où plus d'une couche est nécessaire, elles doivent être
déposes perpendiculairement les unes aux autres, tout en s'assurant que le
dépôt de la couche supérieure est accompagné de la fusion de la couche
inférieure.
Dans le cas où la surface usée est étroite, le rechargement se fait en
déposant des cordons superposés.
Pour recharger des pièces très épaisses, on les préchauffe à l'aide d'un
chalumeau ou d'un four. Ceci accélère l'opération de rechargement et
contribue à son succès.
Finalement la pièce rechargée doit être refroidie lentement à la
température de la pièce avant d'usiner sa partie rechargée.
34
II.4.1.1-Rechargement MIG (métal inert gaz)
37
II.5.3-Caractéristiques du système de projection.
II.5.3.1-Fonctionnement
a-Utilisation
Compte tenu des températures atteintes dans les jets de plasma, il n'y a
pas de limitation quant au point de fusion des matériaux. Cette technique
permet de projeter une grande gamme de matériaux : métaux et alliages,
cermets, céramiques et dans certaines conditions des polymères. Cependant
une différence de 300 K entre la température de fusion et la température de
décomposition ou d'évaporation du matériau est nécessaire pour éviter qu'il
ne se sublime. L'utilisation du plasma sous vide partiel ou en atmosphère
contrôlée, permet de maîtriser certains de ces problèmes.
b-Avantages et applications
39
METHODES
EXPERIMENTALES
40
Chapitre III: Méthodes expérimentales
L'acier utilisé dans cette étude est un acier faiblement allié : il s'agit de
l'acier 42CrMo4, sa composition chimique (en % massique) est donnée par
le tableau suivant III.1:
C Cr Mo Mn Si P S
0.38/0.45 0.90/1.20 0.15/0.30 0.60/0.90 0.40 max 0.035max 0.035max
Caractéristiques [13] :
Désignations normalisées
AFNOR: 42CD4 DIN: 42CrMo4 EN 1002762:1.7225
EN 1008361: 42CrMo4
Caractéristiques mécaniques moyennes
Etat trempé et revenu
Rm: 750/1300 N/mm2
Re: 500/900 N/mm2
A%: 10/14
Applications [14]
Acier de construction faiblement allié au chrome-molybdène pour
trempe et revenu.
Bonne trempabilité à l'huile, bonne résistance aux surcharges à l'état
traité.
Acier très employé en mécanique, pour des pièces de moyennes à
fortes sections : arbres, essieux, crémaillères, vilebrequins, bielles
et engrenages.
Cet acier est parfois utilisé pour des pièces trempées superficiellement.
Masse volumique
7.85 Kg/dm3.
41
III.2-Préparation des surfaces avant métallisation
III.2.2-La propreté
III.2.3-La rugosité
Pour obtenir une bonne adhérence, la propreté est nécessaire mais pas
suffisante. Il faut créer un accrochage mécanique entre le produit et le
support. Celui-ci s'obtient par la réalisation d'une rugosité sur toute la
surface. La rugosité est le résultat de la modification micro géométrique
d'une surface, provoquée par le bombardement intensif de projectiles dans le
cas du sablage, ou par l'enlèvement organisé de matière créant un relief, dans
le cas d'un usinage. Dans les deux cas, le résultat a pour effet [12] :
42
- d'augmenter l'aire de contact entre le substrat et le futur revêtement,
car l'adhérence est directement liée à l'étendue de la surface.
- de créer un maximum d'aspérités, où le matériau déposé viendra
s'ancrer.
La rugosité est complémentaire de la propreté.
III.2.4- Le préchauffage
III.3.1-Le sablage
43
III.3.2-L'usinage
Les échantillons que nous avons utilisé pour faire nos essais sont issus
de barres rondes, de 60 mm de diamètre, de nuance 42 Cr Mo 4.L'acier a la
même nuance que celle du vilebrequin programmé pour la réparation. Le
rechargement est réalisé sur deux portées de la barre d'acier :
- première portée: métallisation par flamme en fil en une seule couche de
molybdène.
- deuxième portée: métallisation par flamme en fil utilisant l'acier comme
sous couche d'accrochage (Tab.III.2) et le molybdène.
Les échantillons à analyser par microscopie optique et micro dureté ont été
tronçonnés selon des petits parallepipèdes, et les faces destinées à être
analyser sont polies aux papiers abrasifs 200, 400, 600, 800 et 1200, puis aux
feutres diamantés. Les observations microscopiques ont été réalisées après
une attaque chimique au nital 4% de composition :
- 4 ml d'acide nitrique HNO3
- 100 ml d'éthanol C2 H5 OH
Un de ces échantillons préparé représente l'échantillon référentiel qui n'a subi
aucune métallisation.
44
C Cr Mo Mn Ni Charge de rupture
0.04 % 1.5 % 1.5 % 2% 4% 2300 kg/cm2
Tab. III.2: composition chimique de l'acier d'accrochage
(Sprasteel LS)
III.5.2.1-Principe de mesure
Fig.III.2: Pénétrateur
46
On peut aussi calculer la microdureté HV manuellement, par l'application de
la formule suivante :
HV = 1854,4 ×p/d2 …………………..
P : charge en gramme force (gf).
d : diagonale en (µm).
HV : microdureté en (Kg/mm2).
Les mesures de dureté ont été effectuées par la méthode Vickers avec :
- une charge 100 gf avec une incertitude de ±1%.
- un objectif (40×).
47
III.5.3 - Diffraction des rayons X
III.5.3.1-Principe
P1
P2
,
1
)
P3
θ θ
θ θ
48
Fig.III.6: Diffractomètre D8 ADVANCE/ BRUKER
49
Un système de refroidissement (à droite du tube avec des lettres en
rouge) permet de refroidir le cristal.
Fig.III.7: Goniomètre
50
III.5.4- Microscopie Electronique à Balayage (MEB).
51
III.5.4.1-Microanalyse X
52
Canon à électrons
53
IV
CARACTERISATION
ET
INTERPRETATION DES
RESULTATS DE
RECHARGEMENT A LA
FLAMME
DE L'ACIER 42 CrMo4
54
Chapitre IV: Caractérisation et interprétation des résultats de rechargement à
la flamme de l'acier 42CrMo4
Introduction
55
b- Echantillon après la métallisation
57
Fig. IV.2: Microstructure de l'échantillon revêtu par le molybdène
(Prés de l'interface)
58
a
59
a
60
IV-2.Caractérisation par le MEB
61
Dans la figure IV.9, sont présentés les trois spectres EDS relatifs aux
positions suivantes: (a) dépôt, (b) interface (dépôt/acier) et (c) cœur de
l'acier. Dans les deux premières positions un pic à 3KeV caractéristique du
molybdène est observé. La remarque la plus évidente est la diminution de
concentration de cet élément (96.54% au dépôt contre 5.82% à l'interface)
quand on s'éloigne du dépôt, ce qui confirme la légère diffusion du
molybdène juste prés de l'interface de la pièce à traiter.
D'autre part, Bichuya et al [24] ont effectué une étude sur le dépôt d'un film
de molybdène (0.02 mm) sur l'acier Cr18Ni9Ti mais sous vide.
Pour améliorer l'adhésion, la compagnie SNC ATRA d'Algérie utilise le
molybdène comme sous couche intermédiaire d'accrochage pour restaurer les
manetons et paliers des vilebrequins [25].
62
acier interface molybdène pores
64
Acier Interface Molybdène Pores
65
a
Elément Wt% At%
OK 3.46 17.69
MoL 96.54 82.31
Total 100.00 100.00
68
(1 1 0)
Fer α
Fer α
Fer α
(2 00) (211)
(1 1 0)
Molybdène
Molybdène Molybdène
(200)
(22 0)
(211)
molybdène
molybdène molybdène
b
(2 0 0) (211)
(2 20)
70
Ce dernier palier est caractérisé par une légère baisse de la dureté
jusqu'au cœur de l'acier.
Entre ces deux paliers, on a une chute de dureté de 480 350Hv. Cette
chute correspond à la zone entre l'acier et le molybdène déposé et qui est
hétérogène par rapport aux deux matériaux
600
500
400
Dureté Hv
300 y
200
100
0
0 5 10 15 20 25
profondeur en mm
71
800
700
Dureté Hv 600
500
400
300
200
100
0
0 5 10 15 20 25
Profondeur en mm
800
700
600
Dureté Hv
500
1°échantillon
400
2°échantillon
300
200
100
0
0 5 10 15 20 25
Profondeur en mm
72
Le tableau IV.1, rassemble les résultats des valeurs de dureté dans chaque
zone pour les deux types d'échantillon.
73
Conclusion générale
75
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
76
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
77
[24] A.L Bichuya, Yu.A.Garasim, A.A.Velsku and M.I. Chaevski, Fiziko-
khimicheskaya Mekhamka Materialov, vol.S, n° 6 pp.704-708 (1969)
[25] M.K Bradai, A. Ati, Canadian journal of Physics, Issue S, vol. 86,
(2008)
[26] A.Boutouta et Z.Boumerzoug, effet de soudage par induction à haute
fréquence sur un acier doux, conférence CND, Oran (2010)
[27]G.Trolliard, S. Valette, A. Denoirjean et P. Lefort, Origine
cristallographique de l'adhésion remarquable de dépôts plasma d'alumine sur
acier préoxydé, Laboratoire SPCTS, Limoges, France (2006)
[28] B. Etcheverry, Thèse de doctorat, Polytech.Toulouse, France (2006)
[29] Z.Larouk, N.Rouag, Sciences et technologies, n° 27, vol.A, juin (2008)
[30] Y.Danis, rechargement par soudage TIG, sem., SNS (2009)
[31] M.Fukomoto, Y. Huang, proceeding of 15 th international thermal spray
conference, p.401-406, mai (1998)
[32] C.Robert, A. Vardelle, proceeding of 15 th international thermal spray
conference, p.729-740, mai (1998)
[33] J.M.Leger, F. Rémy, F. Pesme, influence des gaz sur la projection
plasma. Revue surfaces n° 262, mai-juin (1996)
[34] C.Leroux, les microstructures ou nitrurations epsilon, Trait. Therm.,
n°196, p.29-35, nov. (1985)
[35] P.Benaben, chromage, Responsable du service Trait. De surface, centre
SMS (1999)
78
:ملخص
42CrMo4
-
-
Résumé:
Le travail présenté dans ce mémoire avait pour objet de comprendre le
mécanisme de métallisation à la flamme (rechargement) menée sur un
vilebrequin de la nuance d'acier 42CrMo4 et suivre l'évolution de la
microstructure interne et des propriétés mécaniques.
L'opération de rechargement est réalisée sur deux échantillons:
- 1° échantillon: échantillon revêtu par le molybdène.
- 2° échantillon: échantillon revêtu par le molybdène et l'acier
d'accrochage.
La caractérisation du rechargement s'est basée sur l'étude de: la structure,
l'adhérence, la densité (porosité) et la dureté.
Avec des techniques de caractérisation telles que la microscopie optique et
électronique à balayage, la diffraction des rayons X et la microdureté, on a
pu déterminer la microstructure des échantillons traités, la composition
chimique dans les différents endroits et les propriétés mécaniques des
surfaces (dureté) suite à une diffusion locale du molybdène.
Mots clés: métallisation, rechargement, adhérence, microscopie électronique
à balayage, la diffraction des rayons X, diffusion locale.
79
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