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Ministry of Higher Education and Scientific Research وزارة التعليم العالي والبحث العلمي
Mohamed Boudiaf University of M'sila جامعة المسيلة
Faculty of Technology
كلية التكنولوجيا
N° d’ordre : GM/……………../2020
MASTER
En Génie Mécanique
Option : FABRICATION MÉCANIQUE ET PRODUCTIQUE
Présenté par :
Thème :
I. Introduction : ................................................................................................... 4
Le soudage est un processus qui consiste à assembler deux pièces métalliques pour les rendre
solidaires l’une à l’autre, et cela en les rapprochant et en réchauffant l’endroit de leur contact jusqu’à
l’état de fusion avec ou sans métal d’apport, cette opération est caractérisée par trois aspects ;
thermique, chimique, et thermomécanique.
Les applications de la technique du soudage, au sens où nous les envisageons aujourd’hui, ont
débuté pratiquement avec le vingtième siècle, mais ce n’est en fait qu’au court des vingt cinquième
dernières années que ces applications ont pris une réelle ampleur dans le domaine industriel.
L’évolution lente à ses débuts, s’est ensuite accélérée de façon telle qu’on peut affirmer
aujourd’hui que bien des conditions de notre vie moderne dépendent de la technique du
soudage.
Malgré les accidents spectaculaires survenus dans le passé telles que les ruptures des ponts
soudés, produites en Belgique, et en Allemagne, et qui ont été suivies des ruptures analogues des
navires soudés aux états unis, ces accidents sont cependant avérés très féconds en enseignements.
L’analyse critique de leurs causes à fait apparaître des erreurs dans la conception de ces
constructions, et l’intervention simultanée de plusieurs facteurs, toujours les mêmes, les études et
les recherches relatives à ces facteurs ont conduit à des résultats qui constituent un des fondements
de nos connaissances actuelles sur le soudage.
Le grand nombre d’applications du soudage et la grande variété des procédés mis en oeuvre
résultent non seulement de la diversité des types de matériaux à assembler et de la multiplicité des
conditions imposées aux constructions en service, mais aussi de la recherche toujours plus poussée
d’une meilleure rentabilité.
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Cette recherche à conduit à la mise en oeuvre de nouveaux procédés caractérisés par une
concentration plus grande de leurs sources de chaleurs, ces nouveaux procédés permettent
D’étendre le domaine d’application du soudage à des matériaux nouveaux caractérisés par leurs
très haute température de fusion, et de limiter les déformations dues au soudage.
Les liaisons étroites qui se sont développées entre le soudage et la métallurgie ont ouvert de
nouvelles perspectives de développements pour de nombreuses bronches de l’industrie; elles
ont conduit à une amélioration significatif de la qualité des métaux et alliages, en vus de
permettre leur assemblage aisé par soudage.
Les problèmes particulières posés par le soudage ont d’ailleurs souvent été à l’origine d’une
meilleurs connaissance de certains phénomènes, tels que par exemple celui de la fragilité des aciers
à basse température, qui à été mise en évidence de manière particulièrement spectaculaire dans
certaines constructions soudées et vis-à-vis de laquelle des précautions et des remèdes ont été
étudiés en vue d’en limiter les effets néfastes.
D’une façon générale, les problèmes liés au soudage sont complexes et difficiles à analyser
quantitativement, compte tenu du grand nombre de paramètres intervenants.
La plupart des travaux sont consacrés à l’étude de la fissuration en racine et en pied de cordon,
lorsque les fissures se propagent dans le métal de base, les fissures sont assez fréquentes et les
plus dangereuses.
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Chapitre I : Généralités sur les aciers
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Chapitre I Généralités sur les aciers
I. Introduction :
Les aciers sont d’une importance capitale puisqu’on les retrouve quasiment dans tous
les domaines. Ils sont à l’origine de toutes les révolutions scientifiques et industrielles. Ce
progrès est dû qui permettent de varier considérablement les propriétés mécaniques des aciers
à la présence d’une vaste gamme de transformation en recourant à l’addition d’éléments
d’alliage et aux diffèrent mécaniques, thermiques et chimiques.
. Définition del’acier
Un acier est un alliage métallique constitué principalement de fer et de carbone (dans
des proportions comprises entre 0,02 % et 2 % en masse pour le carbone). C’est
essentiellement la teneur en carbone qui confère à l’alliage les propriétés du métal qu’on
appelle « acier ». Au-delà de 2% les inclusions de carbone sous forme graphite fragilisent la
microstructure et on parle de fonte. Il peut encore contenir d’autres éléments mais de tous ces
éléments d’alliage, le carbone a l’effet le plus prononcé sur les propriétés de l’acier ; si l’on
ajoute plus de 0,5 % d’éléments d’alliage à l’acier, on parle d’acier allié. Si la proportion
d’éléments d’alliage est inférieure à ce chiffre, on parle d’acier non allié.
a) Les impuretés : originellement présentes dans les ingrédients de haut fourneau qui
serviront à produire la fonte qui servira à fabriquer l’acier. Ce sont le soufre (S) et le
phosphore (P) présent dans le coke mais aussi le plomb (Pb) et l’étain (Sn) qui
peuvent être présents dans les aciers de récupération ainsi que nombre d’autres
éléments à bas point de fusion comme l’arsenic (As), l’antimoine(Sb).
b) Les éléments d’additions : des éléments chimiques peuvent être ajoutés pour
résister à des sollicitations mécaniques ou chimiques ou une combinaison des deux,
les principaux sont le manganèse (Mn), le chrome (Cr), le nickel (Ni), le molybdène
(Mo).
c) Les éléments d’accompagnements : que l’aciériste utilise en vue de maîtriser les
diversesréactionsphysico-chimiquesnécessairespourobtenirenfinalunacier
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Chapitre I Généralités sur les aciers
Le fer perd ses propriétés magnétiques au-dessus de 768 °C, point de Curie, et existe
sous plusieurs formes en fonction de la température (densité 7,88) (figure I.3):
• Fer γ (gamma) : il est stable entre 912 °C et 1394 °C de maille cubique à faces
centrées (figure I-2), il peut absorber, ou « dissoudre », beaucoup plus
d’atomes de carbone que le fer α car les interstices sont plus nombreux entre
les atomes. La proportion maximale est de 2,11 % à1148 °C. La solution fer γ
s’appellel’austénite.
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Chapitre I Généralités sur les aciers
• Fer δ (delta) : il est stable entre 1394 °C et 1538 °C ; de maille cubique centrée
(figure I-1), il a peu d’importance sur le planindustriel.
I.1.2 Carbone :
Il fond à 3500 °C et cristallise sous trois formes possibles : le graphite, le diamant et le noir de
fumée. C’est un élément essentiel pour durcir l'acier. Au-de là de 0,6% de carbone, on atteint la
zone des aciers à outils caractérisée par de hauts niveaux de dureté. L'augmentation progressive
de la teneur en carbone conduit à une réduction des domaines de température correspondant à la
transformation à chaud et au traitement thermique.
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Chapitre I Généralités sur les aciers
Alliés avec le fer, les atomes de carbone remplissent plus ou moins les interstices, ou les
vides, laissés entre les atomes de fer de chaque maille. Les caractéristiques de la structure de
base sont modifiées, le fer devient acier ou fonte avec de meilleures propriétés. Sous certaines
conditions d’équilibre, le carbone peut s’amalgamer, sans dissolution, au fer pour former du
carbure Fe3C ou cémentite qui contient 6,67 %C, pourcentage maximal d’absorption. Ce
diagramme est très utile pour comprendre les aciers, les fontes et les traitements thermiques. Il
estlimitéàdroiteparlacémentite(6,67%C,matériaufragile,cassant,trèsdur)etfait
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Chapitre I Généralités sur les aciers
apparaître les deux grandes familles de métaux ferreux les aciers (entre 0,008 et 2,1 %C) et
les fontes (de 2,1 % à 6,67%C).
Ligne A1 (727 °C) : elle marque la fin de la transformation de la perlite, mixture de fer
contenant 0, 77 %C, en austénite ; au-dessus de 727 °C la perlite n’existe plus.
Ligne Acm : elle indique la fin de la dissolution, après dissociation, de la cémentite dans
l’austénite lorsque celle-ci existe.
Exemples : Ar1 signifie passage de la ligne A1 lors d’un refroidissement ; Ac3 passage
de A3 lors d’un chauffage ; passage de Acm lors d’unchauffage.
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Chapitre I Généralités sur les aciers
I.1.6 Aciers hypereutectoïdes (entre 0,77 et 2,11 %C) :
Ils ont deux constituants de base, la perlite et la cémentite. Tout le carbone initial ne
pouvant être dissous et consommé par la perlite, les atomes restants s’amalgament avec le fer
pour former de la cémentite, dans des proportions qui sont fonction du pourcentage de
carboneinitial.
La structure et les propriétés mécaniques (Rr, Re, H, A%, K) des aciers peuvent être
modifiées par un chauffage suivi d’un refroidissement à durée contrôlée. Ce sont les
traitements thermiques dans la masse trempés, revenus et recuits. Les transformations sont
effectuées près des lignes A1, A3et Acmdu diagramme fer carbone.
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Chapitre I Généralités sur les aciers
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Chapitre I Généralités sur les aciers
I.2.2 Revenu
Après trempe, la martensite, très dure et très fragile, est pratiquement inutilisable dans
cet état. Afin de corriger l’effet de fragilisation, tout en conservant un bon ensemble de
caractéristiques (Rr, Re, H), on pratique un revenu.
Procédé : il s’applique aux pièces trempées et consiste en un chauffage, à température
inférieure à 700 °C, suivi d’un maintien en température pour homogénéiser la
structure, puis d’un refroidissement lent et contrôlé. Le traitement permet d’amener les
caractéristiques mécaniques au niveausouhaité.
Propriétés : augmentation de K et de A% ; atténuation des contraintes internes.
Inconvénients: diminution de H, de Rr et Re. Les résultats dépendent essentiellement de
la température de réchauffage.
Principaux revenus
Un réchauffage jusqu’à 220 °C élimine les contraint es internes et est pratiquement sans
effet sur la dureté. Un accroissement de la température amènera un adoucissement de plus en
plus grand du métal, une dureté plus basse et une plus grande ductilité. Les températures de
revenu les plus usuelles sont comprises entre 500 et 675 °C.
I.2.3 Recuit :
Son effet est inverse de celui de la trempe. Le métal est amené au maximum de ses
caractéristiques de ductilité : A% et K maximales, Rret H minimales. La structure obtenue,
perlite et ferrite, présente une meilleure usinabilité.
Procédé : Le procédé consiste en un chauffage au-dessus de la température
d’austénitisation suivi d’un maintien en température pour homogénéiser la structure,
puis d’un refroidissement lent.
Différents recuits
- Recuit d’homogénéisation : il détruit l’hétérogénéité chimique des aciers bruts de
coulée.
- Recuit de régénération il affine et uniformise le grain dumétal.
- Recuit de détente il fait disparaître les contraintes internes après moulage ousoudage.
- Recuit de recristallisation : pour les aciers forgés ouécrouis.
- Recuit complet : il facilite l’usinage et la déformation à froid en faisant disparaître les
constituants les plusdurs.
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Chapitre I Généralités sur les aciers
Sur le plan industriel une même opération de recuit peut englober les caractéristiques
des cinq casprécédents.
.Manganèse (Mn)
Le Manganèse a, sur le comportement des aciers à outils, une influence analogue à celle
du nickel. II se trouve, en général, présent comme élément résiduel à des teneurs comprises
entre 0,3 et 0,5 %.Certains aciers à outils contiennent jusqu'à 2 % de manganèse pour des
problèmes de trempabilité et, jusqu'à 1 % de cet élément lorsqu'ils sont resulfuré.
.Soufre (S)
Considéré en général comme une impureté. Le soufre, incorporé dans les aciers à outils
jusqu'à des teneurs voisines de 0,1 %, permet d'améliorer l'usinabilité et l'état de surface des
outils. Cette amélioration est d'autant plus importante que l'acier contient plus de carbone et
d'éléments carburigènes. La réduction de ductilité provoquée par les additions de soufre n'est
pas très importante dans le domaine des aciers à outils car les inclusions de sulfures sont en
général associées aux carbures. Pour des teneurs en soufre supérieures à 1 %, les propriétés de
résistance à l'usure de l'acier sont fortement affectées.
. Phosphore (P)
Élément non métallique, de numéro atomique 15 et de masse atomique 30,97. Il se
présente sous trois formes allotropiques : le phosphore blanc ou ordinaire, de consistance
cireuse, très inflammable et extrêmement toxique, le phosphore rouge ou amorphe, non
toxique, et le phosphore noir. Il renforce la résistance des aciers à bas pourcentage de carbone.
. Cuivre (Cu)
Du fait de nombre élevé éléments ajouté au fer et de la gamme étendue de leur teneur,
les aciers présentent un grand nombre de nuances différentes. On peut classer les divers types
d’alliages à base de fer selon leur composition chimiques ou selon leur domaine d’utilisation.
L’adoption de cette dernière nous permet de recenser quatre familles d’acier:
Caractérisés par une faible teneur en carbone, ce sont les plus utilisés. Ils existent dans
des qualités diverses et des variantes réservées à des usages particuliers (moulage, soudage...).
Propriétés spécifiées : ténacité, formabilité, grosseur de grain...
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Chapitre I Généralités sur les aciers
a) Désignation normalisée
Lettre (S, E, etc.) suivie de la limite élastique à la traction R e en Mpa ou N/mm2. S’il
s’agit d’un acier moulé la désignation est précédée de la lettre G. Exemple : GE 335, GS 235,
etc…..
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Chapitre I Généralités sur les aciers
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Chapitre I Généralités sur les aciers
pureté et des éléments d’addition en très faible quantité (Mn < 1 % ; Cr + Ni + Mo < 0,63 %).
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Chapitre I Généralités sur les aciers
a) Désignation
Lettre C suivie du pourcentage de carbone multiplié par 100 plus au besoin des
indications
Complémentaires (E = teneur en souffre, C = formage à froid, S = ressort, D =
tréfilage...).
a) Principales nuances normalisées
Pour ces aciers, aucun élément d’addition ne dépasse 5 % en masse (Mn 1 %). Ils sont
choisis chaque fois qu’une haute résistance est exigée.
Désignation normalisée
Pourcentage de carbone multiplié par 100, suivi des symboles chimiques des principaux
éléments d’addition classés en ordre décroissent. Puis, dans le même ordre, les pourcentages
de ces mêmes éléments multipliés par 4, 10, 100 ou 1000 (voir détails figure I. 8), plus au
besoin des indications complémentaires.
Exemple : G 35 Ni Cr Mo 16 (0,35 % de carbone ; 4 % de nickel et des traces < 1% de
chrome et de molybdène, G acier moulé).
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Chapitre I Généralités sur les aciers
En plus de la cémentation, ils peuvent recevoir une trempe dans la masse : trempabilité
fonction de la composition.
Aciers pour trempe dans la masse
Ils permettent la trempe en profondeur des pièces massives, et sont beaucoup plus
performants que les aciers C.
Aciers fortement alliés
Ils sont destinés à des usages particuliers (inoxydable...). Pour ces aciers au moins un
élément d’addition dépasse la teneur de 5 % en masse.
Désignation
Lettre X, symbolisant la famille, suivie des mêmes indications que pour les aciers
faiblement alliés. Seule différence : pas de coefficient multiplicateur pour le pourcentage des
éléments d’addition (ni 10, ni 4, ...).
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Chapitre I Généralités sur les aciers
Aciers inoxydables
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Chapitre I Généralités sur les aciers
• Aciers inoxydablesferritiques
Ils sont toujours ductiles(C < 0,08 %), ne durcissent ni par trempe ni par écrouissage :
ils sont faciles à étirer, former, plier, forger, rouler (Ni < 1%).
Propriétés : les plus économiques, usinabilité médiocre, soudabilité moyenne ; peu
résilients et faible résistance à la rupture (Rr) sous températures élevées.
Applications : équipements ménagers, décoration intérieure, automobiles, mobiliers...
• Aciers inoxydables martensitiques (0,08 ≤ C ≤1%)
Résistent aux chocs, durcissent par trempe, sont soudables à chaud, faciles à forger, ont
une bonne usinabilité et de bonnes caractéristiques mécaniques à température élevée (Ni < 7
%), et résistent moins à la corrosion que les précédents.
Applications : composants divers (toutes industries), couteaux, ressorts...
• Aciers inoxydables à durcissement parprécipitation
Comme les martensitiques en plus résistants à la corrosion.
I.4 Fontes
Leur grande coulabilité permet d’obtenir des pièces de fonderie aux formes complexes.
A cause du pourcentage élevé de carbone qu’elles contiennent, entre 2 et 4 %, elles sont en
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Chapitre I Généralités sur les aciers
général assez fragiles, peu ductiles (inadaptées aux déformations à froid : forgeage,
laminage...) et difficilement soudables.
II.4.1 Fontes à graphite lamellaire EN-GJL « FGL »
Les plus économiques, les plus utilisées, ce sont les fontes de moulage par excellence.
Le carbone se présente sous forme de fines lamelles de graphite qui lui donne une couleur
«grise».
Propriétés : bonne coulabilité ; bonne usinabilité grande résistance en compression et
grandes capacités d’amortissement des vibrations. Norme NF EN 1561.
Applications : bâtis de machine, supports, carters, blocs-moteur...
Elles sont obtenues par malléabilisation de la fonte blanche– sorte de recuit – et ont des
propriétés mécaniques voisines de celles de l’acier. Elles peuvent être moulées en faibles
épaisseurs et sont facilement usinables.
Applications : carters, boîtiers... NF EN 1562.
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Chapitre I Généralités sur les aciers
Principales fontes
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Chapitre I Généralités sur les aciers
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Chapitre I Généralités sur les aciers
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Chapitre II Généralités sur les procédés de soudage
Chapitre II :
Généralités sur les Procédés de soudage
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Chapitre II Généralités sur les procédés de soudage
II.1 Introduction:
Parmi les procédés d'assemblages, le soudage occupe une place importante dans
toutes les branches d'industrie et du bâtiment, car il permet d'adapter au mieux les
formes de construction aux contraintes qu'elles sont appelées à supporter en service.
Le soudage est une opération qui consiste à réunir deux ou plusieurs parties
constitutives d’un assemblage, de manière à assurer la continuité entre les parties à
assembler, soit par chauffage, soit par intervention de pression, soit par l’un et l’autre,
avec ou sans métal d’apport dont la température de fusion est de même ordre de
grandeur que celle du matériau de base.
Ces procédés en fonction des énergies mises en œuvre peuvent être classés comme
présenté dans la figure II.1.
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Chapitre II Généralités sur les procédés de soudage
D’une manière très globale on classe les procédés de soudage des aciers sous deux
importantes catégories :
Le soudage par pression (Figure II.2.), regroupe tous les procédés de soudage dans
lesquels on obtient une soudure en général sans métal d’apport, par application d’une
pression suffisante pour obtenir une déformation plastique des zones à souder, un
chauffage localisé permet la liaison atomique de la zone de soudage .
Dans cette classe l’assemblage se fait par la fusion locale du métal. Cette fusion
est assurée par les différents types d’énergies électriques ou chimiques…
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Chapitre II Généralités sur les procédés de soudage
On appelle arc de soudage une décharge électrique de longue durée qui se produit
dans un mélange de gaz et de vapeurs ionisé entre deux électrodes et qui est caractérisée
par une densité de courant élevée et par une faible différence de potentiel. Par une
décharge électrique on entendle passage du courant électrique à travers un milieu
gazeux. Il y a plusieurs formes ou types de décharges électrique : en arc, à lueur, par
étincelles, décharge orageuse (éclaire) et autre caractérisée parleurs durée, tension,
intensité de courant et autres paramètres.
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Chapitre II Généralités sur les procédés de soudage
Les procédés de soudage qui utilisent l’arc électrique comme source de fusion sont :
Un arc électrique établi entre une électrode et les bords des pièces à assembler,
provoque leur fusion et crée un bain de métal liquide reçoit les goute de métal de
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Chapitre II Généralités sur les procédés de soudage
l’électrode (Figure II.3). L’arc résulte du passage d’un courant électrique intense à
travers une atmosphère de gaz ou de vapeur, normalement non-conductrice. Les
électrons circulent de la cathode (pôle négatif) vers l’anode (pôle positif) que constituent
l’extrémité de l’électrode et l’impact de l’arc sur la pièce : la polarité est choisie ionisée
ne représente qu’une faible part d’énergie calorifique mais irradie surtout des
rayonnements électromagnétique (lumière visible, ultra violètes,…).
• Une âme métallique dont le rôle est de conduire le courant dont la fusion forme
le métal déposé;
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Chapitre II Généralités sur les procédés de soudage
Le TIG produit des assemblages d’un aspect irréprochable, qui dans bien des cas,
ne nécessitent aucune reprise ultérieure. De plus, autre aspect non négligeable, ce
procédé s’applique à des matériaux aussi divers que les aciers au d’aluminium et de
cuivre.
Par définition, le terme (TIG) est l’abréviation de (Tungstène Inert Gas) et sert à
désigner le procédé de soudage en atmosphère inerte avec électrode de tungstène. Aussi
dans les pays anglo-saxons, on le désigne également par (G.T.A.W : Gas Tungstène Arc
Welding) (Figure II.5.).
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Chapitre II Généralités sur les procédés de soudage
Les gaz inertes utilisés sont soit de l’argon, soit de l’hélium soit des mélanges argon-
hélium. L’argon, de qualité commerciale « soudage », est le gaz le plus utilisé car il convient
âpres que tous les cas d’application.
L’hélium, plus couteux que l’argon, est utilisé lorsque l’on peut tirer profit du fait qu’il
permet de plus grandes vitesses de soudage et une pénétration plus profonde. Quant aux
mélanges (généralement à 25%, 50% ou 70% hélium dans l’argon), ils sont destinés à réaliser
un compromis performance-prix.
Dans ce procédé, illustré sur la figure II.5, l’arc électrique est créé entre une électrode
de tungstène et la pièce métallique dans un gaz de protection inerte (c.-à-d. non réactif).
L’électrode est incluse dans la torche de soudage. Cette torche comprend également un
système de refroidissement et l’arrivée du gaz de protection. Un apport de métal extérieur à
l’aide d’une baguette est possible mais non obligatoire. Cette technique permet de souder
quasiment tous les aciers pour de très faibles à faibles épaisseurs (de 0,5 à 10 mm). Elle est
adaptée pour une position de cordon de soudage horizontal ou vertical ascendant. La vitesse
de soudure est faible (environ 0,2 m.min-1). Les soudures sont de bonne qualité et de grande
précision, et sont adaptées à la construction aéronautique.
Le soudage électrique à l'arc sous flux solide (Submerged Arc Welding « SAW »)
électro-conducteur est réalisé à partir d'un arc électrique créé et entretenu entre le fil électrode
d'apport de métal (de Ø 1,2 à Ø 6 mm) dévidé à une vitesse constante et la pièce à souder. Un
dépôt continuel de flux en poudre (parfaitement étuvé et de granulométrie homogène)
recouvre l'extrémité du fil électrode et la pièce à souder. L'arc de soudage et le bain de fusion
sont non visibles pendant le soudage. L'énergie calorifique de l'arc fait fondre localement la
pièce à assembler, le fil électrode et une partie du flux en poudre pour constituer le bain de
fusion et après refroidissement le cordon de soudure recouvert d'un laitier solidifiéprotecteur.
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Chapitre II Généralités sur les procédés de soudage
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Chapitre II Généralités sur les procédés de soudage
• Le procédé MAG (Métal Active Gaz) qui utilise un gaz actif. Il peut s’agir de gaz
carbonique (CO2), d’un mélange d’argon et de gaz carbonique (Ar-CO2) ou d’un
mélange d’argon et d’oxygène(Ar-O2).
• Le procédé MIG (Métal Inerte Gaz) qui emploie un gaz inerte, à savoir de l’argon
(Ar), de l’hélium (He) ou un mélange d’argon et d’hélium(Ar-He).
Le soudage à l’arc électrique sous protection gazeuse avec fil plein présente de
nombreux avantages, mais aussi quelques inconvénients qui sont synthétisés dans le tableau
suivant (Tableau II.1) :
Avantages Inconvénients
- Forteproductivité. - Entretien fréquent etminutieux.
- Grande vitesse de soudage (gain detemps). - Difficile à utiliser dans les endroits exigus
et peu pratique pour les applications
- Taux de dépôt de métalimportant.
quiexigent un grand déplacement de la
- Limitation desdéformations. torche entre deuxsoudures.
- Nombre de reprises de soudurelimité. - Les économies de temps réalisées avec ces
- Pas de laitier àenlever. procédés peuvent être grandement réduites
par une technique d’exécution inadéquate.
- Large gammed'épaisseur.
En effet, la vitesse de soudage élevée exige
- Bonnes qualités de joint et bonnes des précautions additionnelles et demande au
caractéristiquesmécaniques. soudeur de réagir très vite. Ainsi, le fil peut
- Soudage dans toutes lespositions. demeurer figé dans le bain de fusion solidifié
ou fondre dans le tube contact, ce qui
- Contrôle aisé de la pénétration enrégime entraîne une perte de temps considérable
decourt-circuit. pour l’extraire avant de poursuivre letravail.
- Aspect de cordoncorrect.
- Procédé automatisable.
- Fatigue moindre dusoudeur
Les procédés de soudage à l’arc utilisent comme moyen de chauffage l’énergie d’un arc
électrique que l’on crée entre une électrode et les pièces à assembler. Dans un milieu gazeux,
entre deux électrodes (une anode reliée au pôle positif d’une source de courant et unecathode
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Chapitre II Généralités sur les procédés de soudage
Ces électrons s’accélèrent sous l’action du champ et ionisent les atomes du gaz
environnant, le rendant ainsi conducteur. En écartant l’électrode de quelques millimètres, le
processus s’entretient en créant une réaction en chaîne et crée un arc continu. L’arc se
compose de trois zones :
• La tâche cathodique qui reçoit les ions positifs et qui est émettrice d’électrons. Il en
résulte une brusque variation de potentiel à proximité de lacathode.
• La colonne d’arc, dite aussi colonne de plasma, qui relie les deux tâches en formant
un conducteur gazeux. Dans cette partie de l’arc, la chute de tension est faible et
linéaire.
Le soudage à l’arc de type MIG-MAG étant toujours alimenté en courant continu avec
polarité inverse, l’électrode fusible est reliée au pôle positif. Le fil est alors soumis au flux
d’électrons, ce qui favorise la fusion. Le choix de la polarité inverse s’explique par une plus
grande stabilité de l’arc. En effet, dans le cas d’une polarisation directe, les gouttes de métal
sont plus grosses et se détachent moins facilement, ce qui conduit à l’obtention d’un cordon
bombé [6].
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Chapitre II Généralités sur les procédés de soudage
Le transfert par pulvérisation axiale : Dans le cas des grandes énergies (> à 25 V et à
250 A), l’extrémité du fil présente un cône allongé. Le transfert se produit sous forme de fines
gouttelettes dont le diamètre est inférieur à celui du fil et qui sont projetées à grande vitesse
sur la pièce. Ce mode autorise une grande profondeur de pénétration et des volumes de métal
déposé importants (Figure 8b).
Le transfert globulaire : Compris entre les deux modes précédents, il se caractérise par
une croissance lente des gouttes. L’intensité n’étant pas suffisante pour expulser la goutte,
celle-ci va grossir jusqu’à tomber sous son propre poids. La goutte suit alors une trajectoire
aléatoire qui n’est pas toujours dans l’axe de l’arc. Ce mode, instable, conduit à de faible
profondeur de pénétration et à de nombreuses projections (Figure 8c).
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Chapitre II Généralités sur les procédés de soudage
Figure II.9 : Observation à la caméra rapide des 3 régimes de transfert du soudage MAG : a-
court-circuit (146 A, 16 V), b- globulaire (220 A, 19 V), c- spray (365 A, 27,8 V) .
A ces trois modes de transfert de base, il faut ajouter les trois modes dérivés suivants :
Le régime pulsé : Un courant de base maintenant l’arc établi est associé à des pics
d’intensité permettant le transfert d’une fine gouttelette. Ce mode de transfert présente les
mêmes avantages que la pulvérisation axiale mais à courant moyen inférieur. Il permet de
s’affranchir des problèmes liés au transfert globulaire lorsque les conditions exigent son
utilisation.
Le transfert à veine liquide rotative : A très forte énergie de soudage, le transfert par
pulvérisation axiale est soumis à des forces électromagnétiques importantes. Le métal en
transfert se met alors à tourner formant une veine liquide rotative.
II.2.2.5.3 Le filélectrode
L’électrode est un fil de grande longueur, enroulé sur un touret ou une bobine isolante,
dont le matériau correspond au métal à souder (acier doux ou allié, acier inoxydable, alliage
d’aluminium ou de cuivre). L’entraînement du fil d’apport se fait par rotation de galets en
général situés dans le poste à souder, à la sortie de la bobine. Les galets motorisés exercent
une pression sur le fil et la rotation permet la circulation du fil dans le conduit de la torche.
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Chapitre II Généralités sur les procédés de soudage
Une pression trop importante des galets peut écraser le fil.
Les fils d’aciers sont protégés de l’oxydation par un cuivrage électrolytique qui a
également pour rôle de faciliter l’arrivée du courant à son passage dans la torche. Des
proportions importantes de silicium (0,3 à 1,2 %) et de manganèse (0,9 à 1,3 %) jouent un rôle
désoxydant pour compenser les effets des gaz de protection actifs. Les diamètres normalisés
vont de 0,6 à 2,4 mm, voire 3,2 mm .
II.2.2.5.4 Protectiongazeuse
La protection gazeuse est, selon le cas, inerte ou active et oxydante (les protections
réductrices sont peu utilisées). C’est ce qui établit la distinction d’appellation MIG (inerte) ou
MAG (actif) dans l’utilisation du procédé, le matériel de soudage ne présentant pas, par
ailleurs, de différences notables. Les protections gazeuses communément employées sont
données dans le tableau II.1
39
Chapitre II Généralités sur les procédés de soudage
Tableau II.2 : Protections gazeuses utilisées en soudages MIG et MAG
La zone où l’état liquide a été atteint et dans laquelle a été élaborée la composition
chimique. La structure métallurgique obtenue après solidification, dépend du cycle de
refroidissement. On distingue, au sein de cette zone, des gradients de concentration, de la
partie la plus chaude vers la moins. Il est donc possible d’examiner la composition d’une
soudure ainsi que les variations de dureté.
La zone se trouvant en bordure de la zone fondue sur une largeur plus ou moins grande
ayant été soumise à l’élévation de température sans être portée à la fusion. Le chauffage, la
composition chimique et la vitesse de refroidissement de cette zone génèrent des
modifications plus ou moins importantes de la structuremétallurgique.
Cette zone, située à la frontière entre la zone fondue et le zone affectée thermiquement,
correspond à la surface sur laquelle la solidification du métal fondu a commencé.
Le soudage est donc une opération de métallurgie très complexe au cours de laquelle il
faut prendre en compte :
3- Entre Ac1 et Ac3, l’austénitisation partielle du métal donne une structure à grain très
plusgrossières.
4- Au-delà de 1200 °C, au contact de la zone fondue (zone de liaison), une structure à gros
grains .
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Chapitre II Généralités sur les procédés de soudage
Ac3
Figure II.12: Zone d'acier considéré à 0,15 %C et cycle thermique lors du soudage
Ac1
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Chapitre II Généralités sur les procédés de soudage
II.5 Les défauts desoudures
La majeure partie des discontinuités se produise dans les joints ou dans la ZAT, les
soudures comportent des porosités, des inclusions, scories d’impuretés ou des fissures. Parmi
ces trois défauts, les fissures sont de loin les plus déterminantes. S’il y’ a des limites
acceptables pour les inclusions et les porosités, les fissures restent inadmissibles.
Elles sont causées par la présence de gaz résultant des réactions chimiques dans le métal
d’apport et dans les enrobages, par l’humidité des pièces ou des électrodes.Les inclusions
gazeuses peuvent se présenter sous 3 formes (Fig.34.ab&c.) :
a) Porositésvermiculaires.
b) Porositésuniformes
a) b)
Des inclusions solides peuvent être de trois types différents (Fig.35.a .b & c) :
a) Laitier.
a) Tungstène.
b) Cuivre.
b) c)
a)
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Chapitre II Généralités sur les procédés de soudage
II.5.3 Lesfissures
Les fissures sont définies comme des discontinuités de type fracture caractérisées
par une extrémité en pointe et à haut rapport de longueur /largeur. Elles peuvent se
produire dans le métal fondu, la zone affectée thermiquement, et le métal de base
lorsque des contraintes localisées dépassent la résistance maximum du matériau.la
fissuration est souvent initiée par des concentrations de contraintes causées par d'autres
discontinuités mécaniques ou à proximité d’entailles associées à la configuration du
joint. La figure 11 résume les fissures qui peuvent être trouvés dans la plupart des cas :
45
Chapitre II Généralités sur les procédés de soudage
- Retassures de cratère,
- Manque defusion,
- Manque depénétration,
- Dénivellement,
- Effondrement à laracine,
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Chapitre III Métallurgie de soudage des aciers
Chapitre III :
Métallurgie sur les procédés de soudage
47
Chapitre III Métallurgie de soudage des aciers
III. Introduction :
Pour la continuité physique, celle-ci peut être obtenue avec ou sans la fusion
des métaux à assembler. On distingue alors le soudage sans fusion (avec
diffusion à l'état solide obtenue avec les procédés de soudage par explosion, par
pression ou diffusion apparente obtenue avec le soudage par point, à la molette,
par bossage, par induction, par friction, ou ultra-sonique) et le soudage avec
fusion obtenu par tous les procédés de soudage aux gaz, à l'arc, par faisceau
d'électron, par laser, qui sont ceux utilisés dans la très grande majorité des cas
d'applicationindustrielle.
L'étude de la métallurgie nous fait savoir que les caractéristiques des aciers
sont fonction de leurs structures (nature, dimension, morphologie, et répartition
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Chapitre III Métallurgie de soudage des aciers
Métal Pb Zn Mg Al Au Cu Ni Fe Ti Mo W
θ de
327 419 650 658 1063 1083 1455 1530 1670 2570 3390
fusion °C
α à 20°C
27 29 25,4 23,2 16,2 16,5 12,5 1l,8 8,5 4,9 3,2
mm/m°C
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Chapitre III Métallurgie de soudage des aciers
III.3 Définition:
Même si cette zone est présente dans toutes les soudures, elle n’est
facilement visible que dans les soudures utilisant un métal d’apport de
50
Chapitre III Métallurgie de soudage des aciers
Le bain de fusion est délimité par l’interface de soudure qui est la surface
formant clairement la frontière entre le métal de base non fusionné et le métal de
la soudure solidifiée.
Dans certains alliages contenant des inclusions et des impuretés à bas points
de fusion, ou des ségrégations d’éléments d’alliages aux joints de grain, la
liquation de ces régions microscopiques peut se produire et s’étendre de
l’interface de soudure à l’intérieure de la zone
Les bains de fusion créés lors des opérations de soudage sont le siège de
processus thermo physiques très complexes mettant en jeux des phénomènes
thermiques, convectifs, chimiques et électromagnétiques interdépendants selon la
nature du procédé utilisé .
51
Chapitre III Métallurgie de soudage des aciers
Aux abords immédiats de la zone fondue, le métal de base subit les effets du
cycle thermique de soudage qui provoque des transformations liées à la
température maximale atteinte et aux conditions de refroidissement du joint
soudé. La Figure 2 synthétise ces transformations:
52
Chapitre III Métallurgie de soudage des aciers
54
Chapitre III Métallurgie de soudage des aciers
Figure III.3 : Effet du gradient de température sur le mode de solidification des soudures
pour une vitesse constante.
Dans une sous structure dendritique cellulaire chaque grain contient plusieurs dendrites
cellulaires alors que dans une structure dendritique colonnaire, un grain est occupé par une
seule dendrite.
Le plus haut degré de ségrégation se produit lors d’une solidification dendritique alors
qu’aucune ségrégation mesurable ne se produit lors d’une croissance plane. Un haut
pourcentage d’éléments d’alliages associé à des coefficients de partage à l’équilibre différents
de l’unité favorisera donc une sous structure dendritique
56
Chapitre III Métallurgie de soudage des aciers
En pratique les sous structures cellulaires et dendritiques cellulaires sont les plus
observées fréquemment dans les structures de soudage. De plus il est très difficile de contrôler
G et R indépendamment lors du processus de soudage car en règle générale une vitesse de
soudage importante, et donc une vitesse d’avance de l’interface R grande, produira un
gradient thermique élevé. De ce fait la sous- structure de solidification d’un alliage donné
dépendra des concentrations en soluté, du degré de partage à l’équilibre des éléments d’alliage
et des paramètres desoudage.
Une zone non affectée thermiquement, le métal de base est resté, bien que sa
température se soit élevée, en dessous du point de transformation Ac1 et il y a peu ou pas de
modifications des caractéristiques du métal debase.
Figure III.5 : Différentes zones d'une soudure et diagramme TRCS (Δt 500-800° C) d'un
57
Chapitre III Métallurgie de soudage des aciers
acier XC48.
III.4.3.b La soudabilité:
58
Chapitre III Métallurgie de soudage des aciers
59
Chapitre III Métallurgie de soudage des aciers
le soufre dans un sulfure de manganèse à haut point de fusion ce qui évite une fragilité des
joints de grain, le tungstène et le vanadium améliorent la tenue au revenu...
Plusieurs formules empiriques ont été proposées pour définir la soudabilité des aciers et
apprécier l'effet sur la trempabilité, elles permettent de calculer le carbone équivalent par
l’équation :
%Mn
C =%C + +
%Ni %Cr %Mo
+ + +
%Cu %V
+ ………. (1.1)
eq
4 20 10 5 40 10
Comme exemple, un acier ayant un taux de carbone équivalent inférieur à 0,5 est
généralement considéré comme soudable, pour un taux inférieur à 0,4 la sensibilité aux
fissures est faible.
Les aciers faiblement alliés sont aisément soudables, pour les aciers fortement alliés
dans la zone de dilution, qui présente une composition différente de celles .du métal de base
ou du métal d'apport, il peut se produire des trempes excessives, une fragilisation ou des
fissures.
Le choix du métal d'apport est primordial et dans certains cas il conviendra d'effectuer
un préchauffage et (ou) un traitement thermique de revenu.
60
Chapitre IV Partie Expérimentale
61
Chapitre IV Partie Expérimentale
IV. Introduction :
Quel que soit le procédé de fabrication, pour obtenir des produits de qualité bien définie et
constante, il importe non seulement de vérifier que les pièces terminées sont conformes, mais
encore de s’assurer, qu’au cours des divers stades de fabrication, les facteurs qui agissent sur
la qualité finale sont maintenus dans les normes prévues.
N’opérer qu’un contrôle final conduit, en effet, à constater qu’on a produit des pièces non
conformes, lorsqu’il est trop tard pour l’éviter.
cette partie sera remplacé par une comparaison entre deux études réalisées dans le cadre
de préparation du diplome de Master par les ex étudiants Hasnaoui et Azzouz .
62
Chapitre IV Partie Expérimentale
Le contrôle par ultrason est appliqué aux fabrications, aux demi-produits et éventuellement aux
produits finis, en petite ou grande série, il est capable de mettre en évidence les défauts en préservant
l’intégrité des produits contrôlés.
63
Chapitre IV Partie Expérimentale
IV.2 RésultatsHASNAOUI :
Application du pénétrant :
Appliquer un produit pénétrant. Le produit pénétrant peut être coloré ou fluorescent. Ce produit a pour
particularité de pouvoir s’insérer par capillarité dans les interstices les plus fins. Beaucoup de produits
pénétrants sont de couleur rouge. Au niveau de la sécurité, il est important de rappeler que ce produit
est inflammable et parfois nocif (prendre des dispositions de sécurité pour effectuer un contrôle avec
cette méthode : masque, s’éloigner des poste à souder, …). Les produits fluorescents sont utilisés sous
64
Chapitre IV Partie Expérimentale
rayons ultra‐violets pour la détection. Certains pénétrants sont à post‐émulsion et auront une opération
supplémentaire D’émulsification avant le rinçage.
Après avoir appliqué l'agent pénétrant et le temps spécifié, il faudra enlever l'excédent
du pénétrant restant sur la surface à l'aide des chiffons blancs, secs et propres non pelucheux ou
par un papier absorbant, ou par un pistolet air- eau à condition que la pression d’eau ne doive pas
dépasser 2 bars.
65
Chapitre IV Partie Expérimentale
L'application du révélateur ne doit être effectuée que sur une surface sèche (non mouillée).
Une quantité trop faible peut être insuffisante pour extraire l'agent pénétrant.
66
Chapitre IV Partie Expérimentale
Quel que soit le type de ressuage (coloré) les indications qui peuvent être décelées sont soit :
- de forme arrondie
- de forme linéaire
OBSERVATION :
67
Chapitre IV Partie Expérimentale
La surface concerné par l'interprétation doit être soigneusement observé lors de L’application du
révélateur et les résultats doivent être interprétés de 10 - 60 minutes après l'application du
révélateur ou selon les recommandations du fabriquant.
Si on n’a pas des résultats au temps écouler en peut augmenter le temps d’interprétation
à condition que la surface à examiner reste humide.Si de fausses indications sont soupçonnées,
réexaminer cette partie.
Evaluation :
Un PV de contrôle par ressuage doivent doit être soigneusement préparé pour contenir toutes les
informations relevés sur la surface examinée :
- Matériels utilisés
- Références et codes
- Date d'examen
68
Chapitre IV Partie Expérimentale
69
Chapitre IV Partie Expérimentale
position correspondante à une épaisseur minimum où l’écho du réflecteur arrive presque à toucher le
signal d’émission. Et on dit que la zone de silence est égale à cette épaisseur minimum.
NB : Si un contrôle à 100% de la pièce est exigé, c’est un examen prés de la surface doit être effectué
alors un « relais » peut être adapté au palpeur ou la technique par immersion doit être adoptée.
➢ Palpeur à angle :
• Détermination du point d’émergence (ou d’incidence) :
Lorsque l’écho atteint son maximum d’amplitudes, le « point d’émergence » du faisceau ultrasonore
coïncide avec le centre de l’arrondi de (rayon=100mm) exactement.
On peut lire la graduation qui correspond sur face latérale du palpeur.
Dans notre cas nous avons trouvé les points d’émergences suivantes :
70
Chapitre IV Partie Expérimentale
vitesse de balayage :
Mouvement du palpeur :
✓ Mouvement Zig zag : est une combinaison entre deux mouvement longitudinal et transversal,
parallèle à l’axe de la soudure avec un pas ne dépasse pas la largeur du palpeur.
✓ Mouvement pivotant : des oscillations angulaires de « 10° à 15° » environ d’amplitude de
chaque côté de l’axe de déplacement.
Choisdu Palpeur :
L’épaisseur de la pièce < 20mm donc le Palpeur utilisée est : Palpeur 70°
71
Chapitre IV Partie Expérimentale
Exécution du contrôle
Après avoir réussi à étalonner nous allons procéder au contrôle d’une pièce soudée, mais avant le
commencement et afin de faciliter le travail il y a des paramètres à déterminer tels que le recule max et
l’échelle minimale.
A. Le recule max :
C’est le point le plus loin du bord de joint qu’il va nous assurer de contrôler la soudure et la zone
affectée thermiquement par un demi bond et un bond complet.
→ =54.94mm
Donc
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Chapitre IV Partie Expérimentale
Donc :
Lorsqu’u
n écho est apparu sur l’écran de l’appareil à ultrason :
• L’amplitude maximale est d’abord recherchée.
• Le parcours sonore est déterminé (lu directement sur l’écran de l’appareil)
• La cote « a » est mesurée du point d’émergence du traducteur à l’axe de la soudure.
• La cote « x » du point « 0 », début de palpage à l’axe géométrique du traducteur.
Ensuite la localisation, c’est à dire l’endroit exacte de l’indication dans le joint de soudure (cote « y »
et « z ») est déterminée par calcul.
73
Chapitre IV Partie Expérimentale
Dimensionnement de défaut :
Nous présentons ci-dessous les échos des défauts en contrôle par la méthoded’écho
d’anomalie : voir (figure IV.10) et (figure IV.13)
Figure IV.12 : Contrôle la pièce par ultrasons Figure IV.13 : tracé de l’écho de défaut I
D=PS× = 22.12×
Z=PS× =Z=22.12×
2/ ep=20mm ; PSII=26.26
D=PS× = 26.26×
Z=PS× =Z=26.26×
D=PSIII × = 87.59×
Z=2×e-(PSIII× )=2×20 -(87.59× ) = 10.05 mm
75
Chapitre IV Partie Expérimentale
Interprétation :
D’après les résultats obtenue le défaut est volumique de type « manque de fusion sa
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Chapitre IV Partie Expérimentale
- Éliminationdel’excèsdepénétrant:
Aprèsletempsdepénétration,on élimine
l’excèsdeproduit,correspondantàunrinçageavecagitation d’eau à unetempérature≤50°Cetàune
pression <3.5bar,puisonprocédera sans tarder auséchage etdéveloppement.
-Applicationdurévélateur :
Unrévélateursuspendudansunliquideest utilisé.L’applicationau pistolet
immédiatementaprèsmélange ou agitation, pour assurer une
suspensionégale,estrecommandée.
V -5. 3.3. Examen Contrôleparressuage :
Il Prendra la pièce soudure après contrôle visuel pour joué passe contrôleparressuage, Le
ressuages’effectuedansl’ordre comme suit:
-Nettoyage : produis nettoyage : voir (figure V.14) et (figure V.15).
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Chapitre IV Partie Expérimentale
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Chapitre IV Partie Expérimentale
Objetset domained’application:
L’objetdel’examenpar ultrasonsestdedétecterd’éventuelsdéfautsinternes dans les pièces,
etautantque possible,d’enestimerl’importance(nature, dimensionsetposition)
Principe demise en œuvre de Ultrasons : voir (figure IV.21).
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Chapitre IV Partie Expérimentale
Palpeurs :
Palpeur émetteur-récepteur: MW770-N2 pour ondes transversales, possédant les
caractéristiques suivantes: - Diamètre du palpeur: Ø = 10 mm
• épaisseur de la pastille quartz: Ø = 3.5 mm
• fréquence: f = 2 MHz
• point d’émergence E = 14 mm
• angle d’incidence = 60°
Fig.(IV.26) :Tracé de l’écho enregistré au niveau 2 défaut. Fig.(IV.27) :tracé de l’écho enregistré au
niveau1 défaut.
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Chapitre IV Partie Expérimentale
On relève sur chaque tracé des échos, le PUS du fond (noté : e, repéré en rouge) et celui
du défaut (noté : d, repéré en blou), on calcule ensuite la différence (e-d) pour estimer la
hauteur du défaut à l’aide de l’équation suivante :
h = (e-d) / 2
b .1) Les résultats des tracés sont représentés suivante :
Défaut 1=L= 6mm* 12mm …………………… de la fissure
Défaut 2=D=13mm *.L=5mm…………….. Manque de pénétration
b .2) Incidence oblique:
On relève sur chaque tracé des échos, le PUS du défaut (noté : d), on calcule ensuite la
position du palpeur (Pt) et le parcours ultrasonore (l) selon le mode de contrôle effectué a
savoir ; 1 bond ou ½ bond, et on estime la hauteur du défaut à l’aide des équations suivantes :
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Chapitre IV Partie Expérimentale
Le contrôle par ultrason et contrôle ressuage qui sert actuellement a apprécier qualitativement
les défauts, n’est pas encore considéré comme critère de validité des produits en mécanique, il
faut avoir recours à d’autres méthodes comme les rayons X et δ pour avoir la certitude vis a
vis du produit examiné.
Nous venons de démontrer qu’on peut compter dessus en expertise et en contrôle a condition
d’apporter des améliorations futurs.
le contrôle par ressuage n’a révélé aucun défaut de surface . on admet alors que la qualité de
la soudure est bonne.
83
Conclusions Générale
Les défauts de soudage probables sont nombreux, mais aussi les procédés de contrôle
sont multiples, et avec des techniques différentes. Mais le plus difficile est la détection des
fissures dans une soudure.
En pratiquant l’analyse aux ultrasons, nous n’avons pas rencontré d’obstacles avec notre
produit de soudage, relatifs à la structure métallographique c’est à dire de déviation du
faisceau ultrasonore à cause des hétérogénéités du métal, donc la structure ferritique est
parfaitement perméable aux ultrasons. Cependant on a enregistré pas mal de difficultés
relatifs au signaux perturbateurs dus aux plans de solidifications ou aux poches de gaz
superposées au bouts des défauts que nous avons créé (perçages).
Les résultats obtenus des différents contrôle sont en faveur de la liaison métallique
utilisée qui présente moins de défauts par rapport au autre liaisons cités au début du 1er
chapitre.
Parmi les difficultés entravant la mise en œuvre des contrôles ultrasonores sur les
soudures, on peut citer la forme du joint qui n’est pas bien connue et la présence
d’inclusions ou plans de solidifications plans ou volumiques au niveau des interfaces entre le
métal fondu et le métal de base qui faussent les interprétations on peut attribuer d’autres
difficultés liés au comportement du matériel (les sondes) vis-à-vis de la matière qui dépend
de beaucoup de paramètres (rugosité, structure métallique) et d’autres sont relatifs à
l’utilisateur (chois des palpeurs, calibrages, interprétations des signaux recueillis). Notre
produit de soudage SG2 à faible teneur en carbone, déposé par soudage MAG au Ateliers
MEI de SONELGAZ par des soudeurs certifies selon la norme ISO 2003, , avec le respect des
normes de soudage en vigueur.
Perspectives :
Les techniques de détection des fissures sont nombreuses mais certaines d’entre elles
sont coûteuses donc difficiles à réaliser en Algérie faute de moyens. Les techniques
ultrasonores sont du moins faisables par rapport aux autres techniques citées dans ce
manuscrit et peuvent devenir rentables si le problème de l’interprétation est résolu. Nous
proposons de poursuivre cette étude par d’autres consacrées aux techniques
d’interprétations par d’autres techniques tel que les contrôle par rayon X,
84
Références bibliographiques
[2] www.google.com/search?
Un+acier+est+un+alliage+métallique+constituéprincipalement
+ de+ fer.
[4] Mémoire de master (Étude les défauts de soudage des pipelines) de BENEDDEB
Mostefa, Université Mohamed KhiderBiskra.
[11] www.sunnysteel.com►Products.
85