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Mémoire
Présenté en vue de l’obtention du Diplôme de Master
Thème:
Jury de Soutenance :
Mr BOUDABENE. S Pr Badji mokhtar _annaba Président
Mr MECHACHTI. S Pr Badji mokhtar_annaba Encadrant
Mr TOUHAMI .Med.Z Pr Badji mokhtar_annaba Examinateur
Remerciements
Je loue dieu de m’avoir donné la vie, la santé, la patience, la force, le
courage et d’avoir fait de moi ce que je suis aujourd’hui c’est grâce à lui
que ce présent travail à vue le jour.
Dédicaces
J’ai le grand plaisir de dédier ce modeste travail aux être qui sont les plus
chers, je cite :
A toute ma famille
A mes amis
ET à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin pour ce projet soit possible.
Résumé :
Lors du fonctionnement du malaxeur à sable de la fonderie d'El-Harrach, l’ailette en contact
direct avec le sable traité, s'use par frottement et le rechargement qui consiste à déposer une
couche d’un matériau plus dure sur la pièce n’atteint pas les résultats souhaités : les parties
rechargées s’effritent rapidement.
L'objectif de ce travail est de déterminer l’effet de la microstructure du métal de base et de la
température du dépôt sur les propriétés des couches déposées. La corrélation des paramètres
opératoires aux types de carbures formés ainsi qu'à la microstructure du métal de base a été
mise en évidence, et des paramètres opératoires optimisés ont été proposées.
Abstract :
During the operation of the sand mixer of the El-Harrach smelter, the fin in direct contact
with the treated sand rubs away and recharges, which consists in depositing a layer of harder
material on the workpiece Does not achieve the desired results: the recharged parts crumble
quickly.
The aim of this work is to determine the effect of the microstructure of the base metal and
the temperature of the deposit on the properties of the deposited layers. The correlation of
the operating parameters with the types of carbides formed as well as with the
microstructure of the base metal was demonstrated and optimized operating parameters were
proposed.
ملخص
ريشة الخالط في اتصال مباشر مع،أثناء تشغيل الخالط الرمال التابع لمصهر الحراش
هذا يجعلها ترتدي من االحتكاك و الشحن الذي يعتبر إعادة إيداع طبقة من،الرمال المعالجة
األجزاء المشحونة: مادة أكثر خشونة على المعادن األساسية ال يحقق النتائج المرجوة
.تتداعى بسرعة.
وكان الهدف من هذه الدراسة هو تحديد تأثير البنية المجهرية للمعادن األساسية و درجة حرارة
وقد كشفت العالقة المعلمات التشغيلية ألنواع.الشحن على خصائص طبقات الموضوعة
Dans ce travail nous étudierons le cas d’usure des ailettes d'un malaxeur de sable, utilisé par
la fonderie d'El-Harrach pour la préparation du sable de moulage. Cet équipement
principalement utilisé pour mélanger le sable avec la bentonite (produit agglutinant utilisé
pour les moules de coulés), est soumis au quotidien à une grande charge.
Lors du fonctionnement du malaxeur, l’ailette est en contact direct avec le sable traité. Cela
provoque une usure par frottement sur l’ailette, plus exactement au niveau du bord d’attaque
de la pièce. Pour éviter les pertes de matière induites par ce phénomène, un rechargement est
utilisé. Ce procédé consiste à déposer une couche d’un matériau plus dur sur la pièce, en
l'occurrence d’un carbure de chrome(Cr). Pour sa simplicité et son coût de revient, la méthode
choisie est un rechargement à l’arc.
Seulement, le rechargement n’atteint pas les résultats souhaités et les parties rechargées
s’effritent rapidement. Les temps d’arrêts consécutifs représentent des pertes du point de vue
économique surtout dans le cas des fonderies.
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Introduction générale
* Le premier chapitre présente une synthèse bibliographique relative aux différents acteurs
qui interviennent lors d’une opération de rechargement d’un acier avec une baguette à
base de carbures de chrome
* Dans le deuxième chapitre seront exposés les techniques expérimentales et les matériaux
utilisés dans le cadre de la réalisation de cette étude
* Le troisième chapitre est consacré aux résultats obtenus et à leurs interprétations.
* Enfin, une conclusion générale qui résume les principaux résultats, et des perspectives
2
Chapitre I :
PARTIE
BIBLIOGRAPHIE
Chapitre I Rechargement Des Aciers
Pour apporter une réponse adéquate aux différentes sollicitations que peut subir une pièce au
niveau de son interface (frottement, corrosion …), il est souhaitable que la pièce présente de
hautes caractéristiques de dureté et de résistance mécanique permettant ainsi d'améliorer la
résistance au frottement et à l'usure. Parmi les procédés de traitement couramment employés
pour assurer les sus dites propriétés on utilise le rechargement des aciers qui est une pratique
très répandue dans le domaine de l’industrie, et qui consiste à déposer généralement un
matériau plus dur que le matériau de base. Il existe plusieurs méthodes pour recharger, la plus
commune de ces méthodes est le rechargement par soudage. Cette pratique est efficace et
moins coûteuse que d’acquérir une nouvelle pièce.
I. Matériaux requis
I.1 Les aciers
L’acier est un mélange Fer-Carbone avec un pourcentage de Carbone qui ne dépasse pas les
2%, si l’acier contient d’autres éléments d’alliage, cette limite peut changer. C’est un matériau
métallique peu onéreux dont les performances sont satisfaisantes. L’acier est formé par la
dissolution du Carbone dans le réseau cristallin du fer [1].
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Chapitre I Rechargement Des Aciers
I.1.1.1 Le chrome :
Le chrome est l’un des principaux éléments d’alliages couramment utilisés en fonderie de
fonte et d’acier, C’est un élément alphagène, augmentant la trempabilité et fortement
carburigène. Au-dessus de 0,7 %, il y a trop de cémentite libre dans la fonte qui devient non
usinable. Ensuite ; au-dessus de 10 %, il y a formation de carbure de chrome qui ne sont
pratiquement pas graphitisables. Il permet donc d’avoir des fontes réfractaires. Le chrome
affine la perlite et le graphite. Le chrome augmente la résistance à l’usure et à la corrosion.
I.1.1.2 Le manganèse:
En raison de ces propriétés, le manganèse se trouve, en plus au moins grande qualité, dans
presque tous les aciers, il joue un rôle déterminant lors de l’élaboration de l’acier. Il abaisse la
teneur en carbone à l’eutectoide .Le manganèse augmente la limite élastique et la
trempabilité.
C’est un élément efficace pour la trempabilité, surtout si on veut éviter un grossissement
du grain ou un accroissement du taux d’austénite résiduelle.
- Il a un effet favorable sur la résistance à la rupture.
- Il diminue la susceptibilité au vieillissement après écrouissage car il abaisse les
températures auxquelles se produit la transformation.
I.1.1.3 Molybdène :
C’est un élément alpha gène qui tend à former des carbures et qui augmente largement la
capacité de trempe des aciers. Il repousse vers la droite le domaine perlitique en affectant peu
la position du domaine bainitique, le molybdène est donc particulièrement favorable à
l’obtention des structures bainitique. A teneur équivalente, sa contribution est supérieure à
celle du chrome. Le Molybdène augmente la résistance à l’usure et à la chaleur.
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Chapitre I Rechargement Des Aciers
I.1.1.4 Nickel :
Il est l’un des éléments d’alliages les plus courants car son effet gammagène, trempant et sa
miscibilité parfaite avec le fer permet de réaliser pratiquement toutes la gamme des structures.
Il abaisse les points critiques et les vitesses critiques au refroidissement, il permet donc une
plus grande latitude dans les conditions de traitement thermique. Le nickel est graphitisant,
diminue la sensibilité à l’épaisseur, affine le grain, affine la perlite et modifie la valeur de
vitesse critique de trempe. Le Nikel augmente la résistance aux chocs et à la corrosion.
I.1.1.5 Le silicium :
Il se rencontre à faible teneur dans les aciers, il est alors utilisé comme désoxydant. A plus
forte teneur, il augmente la résistance à l’oxydation et confère certaines propriétés
particulières. Le silicium augmente la limite élastique.
Les aciers contenant le Si et le Mn sont appelés mangano- siliceux, ils ont la facilité de
présenter après traitement thermique un taux élevé d’allongement élastique. Leur résilience
est bien meilleure que celle des aciers au carbone, ils supportent une trempe énergétique sans
risque d’éclatement moléculaire.
L’effet durcissant du silicium en solution solide est aussi fort que celui du manganèse, de
plus le silicium augmente la trempabilité que l’on doit contrôler pour améliorer la soudabilité.
I.1.1.6 Le tungstène
Le tungstène pur est un métal dur de couleur allant du gris acier au blanc étain. Cet élément a
le plus haut point de fusion (3 422 °C) de tous les métaux, la plus faible pression de vapeur et
la plus grande résistance à la traction de tous les métaux à une température supérieure
à 1 650 °C, son module de Young est de 406 GPa. Du fait de sa très haute température de
fusion, le tungstène n'est pas fondu mais fritté à haute température ainsi que certains de ses
composés comme le carbure de tungstène. Le tungstène augmente la résistance aux chocs et à
la corrosion.
Le tungstène connaît un grand nombre d'utilisations, la plus courante étant sous forme
de carbure de tungstène (WC) et de sous-carbure de tungstène (W2C), qui sert à la fabrication
des pièces d'usure dans la métallurgie, l'industrie minière et pétrolière. On se sert du tungstène
pour la fabrication des filaments électriques, ainsi que dans celle des électrodes,
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Chapitre I Rechargement Des Aciers
I.1.1.7 Le vanadium:
En faible proportion, cet élément augmente la dureté des aciers sans diminuer leur
allongement ni leur résilience, c’est un désoxydant énergétique qui améliore la qualité de
l’acier. Une teneur 0.5 de à 0.7% de V suffit pour transformer les propriétés d’un acier. Le
vanadium augmente la résistance à l’usure et la ténacité.
La résistance à la traction et à la fatigue est sensiblement augmentée et l’acier est moins
sujet aux tapures de trempe. Cet élément élève la température, pour éviter des plages douces
après traitement. Les carbonitrures du vanadium sont mis en solution à une température
proche de 1000°C et ne peuvent donc pas empêcher le grossissement du grain austénitique.
sont des aciers pour lesquels les teneurs en un certain nombre d’éléments ne dépassent pas
les valeurs limites fixées dans le Tableau 1 de la norme NF EN 10020, pour l’analyse de
coulée
* Aciers non alliés d’usage général (70% des aciers) ;
* Aciers spéciaux, non alliés (au Carbone, type C).
Le tableau ci-dessous donne un aperçu sur le pourcentage des éléments d'alliages
dans les aciers alliés et non alliés.
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Chapitre I Rechargement Des Aciers
Tableau I.1. Pourcentage des éléments d'alliages dans les aciers alliés et non alliés.
Domaine d’emplois des différentes nuances d’acier en fonction du taux de Carbone sont
présentées suivant le tableau ci-dessous
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Chapitre I Rechargement Des Aciers
Un carbure est un composé chimique du carbone avec un deuxième élément chimique autre
que l’oxygène. Ils présentent donc une formulation générale de type C nAm où n et m sont
deux entiers naturels. D’où on distingue :
- les carbures métalliques, où le carbone est associé au calcium, au fer, au tungstène, etc.
- les carbures de silicium, composés de grande dureté, et commercialisés sous les noms de
carborundum (abrasif)
Le terme Carbure ne s’applique qu’aux composés formés par le carbone et d’autres
éléments d’électronégativité inférieure ou approximativement égale [4].
Trois caractéristiques atomiques générales et interdépendantes jouent un rôle essentiel dans la
formation des carbures (et même de tous les atomes) :
• La différence d’électronégativité entre le carbone et les autres éléments ;
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Chapitre I Rechargement Des Aciers
Les carbures covalents (formés par les éléments de la partie B de la figure I.1)
Carbures intermédiaires (formés par des métaux de transition des groupes VII et VIII).
Les carbures de type Sel (formés par les éléments des groupes I, II et III).
a)- Le premier est celui des carbures du type M3C, M7C3, M23C6 et M6C (M4C) au réseau
cristallin complexe. Les carbures de ce groupe sont caractérisés au chauffage par leur
solubilité relativement facile dans l’austénite.
b)- Le deuxième est constitué de carbures MC (VC, NBC, TiC, TaC) à réseau cubique WC à
réseau cubique centré, W2C et Mo2C à réseau hexagonal. Ces carbures du premier groupe, les
composés interstitiels. A la différence des carbures du premier groupe, les composés
interstitiels ne se dissolvent pas dans l’austénite dans les conditions réelles de chauffage de
l’acier.
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Chapitre I Rechargement Des Aciers
est partiellement covalente et ionique, mais principalement métallique, ce qui explique que les
carbures interstitiels ressemblent beaucoup à des métaux [4].
I.2.1.2 Carbures covalents
La différence d’électronégativité entre les deux éléments des carbures covalents est petite.
L’atome de carbone est légèrement plus petit que l’autre atome. La liaison est essentiellement
covalente [4].
I.2.1.3 Carbures intermédiaires
Les atomes de carbone sont suffisamment proches pour que les liaisons carbone-carbone se
forment. Ces carbures ne sont généralement pas chimiquement stables [4].
I.2.1.4 Carbures de type Sel
Les éléments associés au carbone pour former ces carbures, ont une différence
d’électronégativité d’environ deux ou plus, qui correspond à une liaison atomique qui est au
moins 50% ionique [4].
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Chapitre I Rechargement Des Aciers
Symbole Cr
Nom Chrome
Numéro atomique 24
Groupe 6
Période 4e période
Bloc Bloc d
Famille d'éléments Métal de transition
Configuration électronique [Ar] 4s1 3d5
Électrons par niveau d’énergie 2, 8, 13, 1
Propriétés atomiques de l'élément
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Chapitre I Rechargement Des Aciers
En tant que métal à structure cubique centrée, le chrome, de même que le molybdène et le
tungstène, a une température de transition fragile/ductile. Dans le cas du chrome, cette plage
de température peut aller de -50 °C à 350 °C. Le facteur le plus important influant sur cette
transition fragile/ductile est la pureté du chrome et, en particulier, son contenu en azote et en
oxygène. Cependant, la présence d'autres éléments dans les alliages, la microstructure et le
degré de travail à froid ont également un impact significatif sur la température de transition.
Le chrome totalement recristallisé ne présente absolument aucune ductilité à température
ambiante. Cependant, si le chrome est mis en forme ou recuit, le matériau devient ductile.
Figure I.2. Module d'élasticité du chrome, comparé à nos autres métaux réfractaires [5].
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Chapitre I Rechargement Des Aciers
Le chrome appartient à la classe des métaux réfractaires. Bien que son point de fusion de
1907 °C soit plus élevé que celui du platine (1772 °C), il est parmi les plus bas des métaux
réfractaires. Dans la plupart des cas, le point de fusion élevé des métaux réfractaires est
associé à une faible pression de vapeur. Ce n'est pas le cas du chrome. Ce métal a une
pression de vapeur très élevée. La densité du chrome est également proche de celle du fer et
du niobium, et est inférieure aux 10 g/cm3 du molybdène et du tungstène. Le module
d'élasticité du chrome est également inférieur à celui du molybdène et du tungstène [5].
Le chrome est l'un des métaux réfractaires les plus résistants. Il résiste à des acides et à des
bases très diverses et possède un ensemble de propriétés très spéciales :
Du fait de ses propriétés uniques, il n'est pas étonnant de retrouver notre chrome dans
certaines applications industrielles très spéciales, par exemple en tant que matériau de
revêtement dans des processus très divers :
En tant que revêtement de haute dureté à base de nitrure de chrome appliqué sur des pièces
en mouvement, ce matériau procure une protection fiable contre l'usure et l'abrasion. En outre,
le chrome procure brillance et lustre aux montres et à des accessoires de toute sorte.
Parallèlement à cela, le chrome protège de la corrosion.
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Chapitre I Rechargement Des Aciers
En 1798, Vauquelin découvrit qu'il pouvait isoler le chrome métallique en chauffant l'oxyde
dans un fourneau à vent avec du charbon actif.
2 Cr2O3 solide + 3 C charbon actif → 4 Cr masse de chrome métal + 3 CO2 gaz carbonique
Synthèse du carbure de chrome peut être obtenue par alliage mécanique . Dans ce type de
procédé métallique de chrome et de carbone pur sous forme de graphite sont chargés dans
un broyeur à boulets et broyé en une poudre fine. Une fois les composants qu'ils ont broyé
sont pressés dans une pastille et soumis à chaud pressage isostatique . Pressage isostatique à
chaud utilise un gaz inerte, principalement de l’argon , dans un four étanche. Ce gaz sous
pression applique une pression sur l'échantillon à partir de toutes les directions alors que le
four est chauffé. La chaleur et la pression provoquent le chrome métallique graphite et de
réagir avec l'autre et former du carbure de chrome. La diminution du pourcentage de teneur en
carbone dans les résultats de mélange initial en une augmentation du rendement en Cr 7 C 3 et
Cr 23 C 6 formes de carbure de chrome [7].
oxydes de chrome :
o oxyde chromeux ou monoxyde de chrome CrO, poudre noire insoluble dans l'eau,
o sesquioxyde de chrome Cr2O3 vert, solide cristallin réfractaire de maille hexagonale,
o oxyde de chrome(IV) CrO2 poudre brun-noir assez peu stable thermiquement,
o oxyde de chrome(VI) ou trioxyde de chrome CrO3 ;
hydroxydes de chrome :
o di hydroxyde de chrome ou hydroxyde chromeux Cr(OH) 2 brun-jaune ou jaune-brun,
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Chapitre I Rechargement Des Aciers
Composés du chrome
Cr(CO)6 Organochrome(0) Cr(C6H6)2 · CrC6H6(CO)3
Cr(0)
Cr(C2O4) · Cr(C5H7O2)2 · Cr2(CH3COO)4(H2O)2 · CrCl2 · CrF2 · CrBr2 · CrO · CrSO4 · CrSe · CrSi2
Cr(II) Organochrome(II) Cr(C5H5)2
Cr (II, Cr3C2
III)
Cr(III) CrB · Cr(C5H7O2)3 · CrI3 · CrBr3 · CrCl3 · CrF3 · CrN · Cr(NO3)3 · Cr(OH)3 · Cr2O3 · Cr2S3 · Cr2(SO4)3
Cr(IV) CrCl4 · CrF4 · CrO2
Cr(V) CrF5 · K3Cr(O2)4
Ag2CrO4 · CrO3 · CrS3 · CrO(O2)2 · H2CrO4/H2Cr2O7 · CrO2F2 · CrO2Cl2 · C5H5NHCrO3Cl · CrF6
Cr(VI)
(hypothétique) · K2CrO4 · K2Cr2O7 · Na2CrO4 · Na2Cr2O7 · (NH4)2Cr2O7 · PbCrO4
Carbure de Chrome
Propriétés Numéro atomique 24
Température de fusion 1 900 °C / 2 173 K
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Chapitre I Rechargement Des Aciers
La teneur en carbone reste encore un point essentiel pour distinguer les différentes qualités de
ferrochrome :
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Chapitre I Rechargement Des Aciers
Figure I.3 Coupe isotherme du diagramme de phase ternaire Fe-Cr-C à 1000 ° C (1832 ° F) [8].
La figure I.3 peut être utilisée pour déterminer la composition chimique de l'austénite dans un
alliage tel que l'AISI 440C. La composition d'austénite pour AISI 440C à 1000 ° C (1832 ° F)
se trouve au point où la ligne de liaison tracée à travers AISI 440C coupe la ligne de
saturation en carbone.
Considérons maintenant l'une des nuances d'acier inoxydable martensitique les plus basiques
telles que l'AISI 440C (environ 17% en poids de chrome et 1,075% en poids de carbone),
tracée sur le plan de composition de la figure 1. Sa composition chimique se situe à l'intérieur
de la région étiquetée γ + M7C3. Cela signifie que si l'AISI 440C est chauffé à 1000 ° C
(1832 ° F), sa microstructure sera constituée d'austénite et de carbures primaires M7C3 riches
en chrome. Lors de la trempe, la martensite formée à partir de l'austénite contiendra des
carbures primaires riches en chrome M7C3 dispersés à l'intérieur.
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Chapitre I Rechargement Des Aciers
Il convient de noter que sur la figure 1, la limite droite de la région d'austénite est étiquetée
"Ligne de saturation en carbone". Cette ligne est importante car elle nous indique la quantité
maximale de carbone que l'austénite peut dissoudre en elle-même - l'ajout de plus de carbone
précipiterait les carbures.
Figure. I.4 Coupe isotherme du diagramme de phase ternaire Fe-Cr-C à 1100 ° C (1012 ° F) [8].
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Chapitre I Rechargement Des Aciers
montre graphiquement la longueur de la ligne de liaison sur les figures I.3 et 4. Pour une
résistance et une résistance à la corrosion maximales, le Guide recommande l'extrémité
supérieure de la plage d'austénitisation. Une telle recommandation n'est pas surprenante. Les
diagrammes de phases ci-dessus démontrent que les températures d'austénitisation plus
élevées augmenteront les teneurs en carbone et en chrome de la matrice austénitique.
Il convient de noter que la matrice en acier inoxydable martensitique AISI 440C ne satisfait
pas simultanément aux exigences de 0,6% C et 12% Cr, même à 1100 ° C (2012 ° F). Sans
surprise, l'AISI 440C est généralement durci à seulement 58-60 HRC.
Introduction
L'usure et la dégradation des surfaces sont des détériorations résultant d'un usage prolongé.
On rencontre beaucoup ce phénomène en mécanique, où les pièces en rotation y sont
particulièrement exposées. Les opérations de rechargement de ces surfaces, doivent donc tenir
compte de la forme des pièces et de leur mise en œuvre. Elles regroupent l'ensemble des
procédés de revêtement de surface, pour lesquels un matériau d'apport est fondu par une
source de chaleur, puis projeté sur la surface à revêtir sur laquelle il se solidifie. Les
propriétés du dépôt dépendent de sa microstructure qui est fortement conditionnée par les
paramètres des particules à l'impact et par ceux du substrat. Les paramètres des particules à
l'impact sont leur vitesse, leur température, leur état de fusion, leur taille et leur état chimique.
Ils dépendent directement de l'écoulement du jet et des conditions d'injection du matériau
dans celui-ci. Les paramètres du substrat sont, sa nature, sa rugosité, son état chimique de
surface et sa température avant, pendant et après le dépôt. On peut séparer les procédés de
rechargement en deux familles selon la source de chaleur utilisée:
Le rechargement par flamme.
Le rechargement par arc électrique.
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Chapitre I Rechargement Des Aciers
Plusieurs métaux d'apport sont utilisés pour le rechargement tels que les aciers doux, les
aciers alliés, les aciers inoxydables...etc. Dans le cas de rechargement des surfaces planes à
l'arc avec électrode, le rechargement se fait en déposant des cordons parallèles cote à cote. Si
la surface d'usure est importante, le rechargement s'effectue par dépôt de plusieurs cordons
parallèles et chacun d'eux doit empiéter d'un tiers sur son voisin.
Dans le cas où plus d'une couche est nécessaire, elles doivent être déposes
perpendiculairement les unes aux autres, tout en s'assurant que le dépôt de la couche
supérieure est accompagné de la fusion de la couche inférieure. Dans le cas où la surface usée
est étroite, le rechargement se fait en déposant des cordons superposés. Pour recharger des
pièces très épaisses, on les préchauffe à l'aide d'un chalumeau ou d'un four. Ceci accélère
l'opération de rechargement et contribue à son succès. Finalement la pièce rechargée doit être
refroidie lentement à la température de la pièce avant d'usiner sa partie rechargée
Le rechargement est effectué pour améliorer la résistance à diverses sollicitations telles que le
choc, l'abrasion métallique ou minérale, le frottement, la pression (laminage), la cavitation, la
corrosion et/ou une combinaison de ces sollicitations y compris aussi pour des raisons
esthétiques.
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Chapitre I Rechargement Des Aciers
Généralement, ces sollicitations sont rencontrées dans diverses industries telles que :
l’agriculture, l’exploitation minière… Donc le rechargement est effectué pour améliorer la
résistance au choc, l'abrasion métallique ou minérale, le frottement, et même pour des raisons
esthétiques.
Dans ce dernier cas, le matériau d’apport est déposé sur la surface par conduction ou une autre
technique de revêtement puis fondu. Le rapport entre la quantité de métal du support fondu et
la quantité totale du métal formant le bain de fusion est appelé ” taux de dilution “.
Le rechargement permet de réaliser des dépôts épais (> à 5 mm) pour la réparation, comme
pour le renfort localisé des pièces fortement sollicitées. Il est utilisé sans trop de difficultés sur
des pièces ayant une teneur en carbone ≤ 0,4 % ou sur les alliages cuivreux. Pour les aciers
alliés, il faudra prendre, les précautions d’usage de près et post chauffage, afin d’éviter les
risques de fissurations de la ZAT.
21
Chapitre I Rechargement Des Aciers
Les trois principales techniques de rechargement sont le rechargement par projection, par
soudage ou par explosion (placage par explosion). Nous nous occuperons principalement du
rechargement par soudage.
Le rechargement est dit dur lorsque la propriété essentielle du dépôt est sa dureté. Le
rechargement dur est un procédé de travail des métaux, il consiste à déposer un matériau dur
et résistant à l’usure sur une surface métallique. C’est un dépôt qui peut être appliqué par tous
les procédés de soudage [9].
Le rechargement dur a pour but principal, la protection des pièces exposées à différents types
d’usure.
C’est pour cela que différentes applications lui sont attribuées :
• Rechargement curatif : réparation de pièces usées en service
• Rechargement préventif : opération préventive sur des pièces neuves pour des agressions
particulières (usure, corrosion …)
• Opération de beurrage: Consiste à une sous-couche intermédiaire nécessaire pour la
réalisation d’assemblage hétérogène. [9].
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Chapitre I Rechargement Des Aciers
Pour un rattrapage d’épaisseur sur des arbres, des aiguillages de voies ferrées etc., La couche
d’usure peut être réalisée au moyen de cordons déposés larges ou étroit, chaque
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Chapitre I Rechargement Des Aciers
cordon est placé à côté du précédent (Figure I.7), qu’il doit chevaucher pour éviter que le
laitier reste emprisonné entre les cordons.
Le MIG utilise une bobine de fil métallique comme électrode. L'arc électrique éclatant entre
cette dernière et la pièce à traiter entraîne une fusion continue du matériau d'apport et
nécessite un défilement continu de l'électrode fusible. Le bain de soudure est protégé par un
mélange gazeux contenant généralement de l'argon et du dioxyde de carbone. L'emploi du
courant pulsé permet de travailler avec des alliages base aluminium. L'utilisation de fils
fourrés permet également de déposer des matériaux non ductiles qui ne peuvent être tréfilé. Le
caractère continu de cette technologie permet d'obtenir des taux horaires de dépôt importants.
Cette technologie est principalement utilisée pour le dépôt des matériaux résistants à :
L'abrasion (aciers, fontes alliées, carbures …)
L'abrasion et corrosion simultanée (alliages de cobalt)
Aux chocs thermiques
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Chapitre I Rechargement Des Aciers
Bien que les termes de « flamme plasma » ou « jet de plasma » soient souvent utilisés, il
s’agit en réalité d’un » plasma d’arc «. Le plasma d’arc est une atmosphère fortement
dissociée et ionisée, conductrice d’un courant d’électricité, et que tout arc électrique comporte
une gaine de plasma dont l’application n’est pas nouvelle. Elle a été largement exploitée en
soudage haute température et l’énergie de plasma n’a de valeur que si elle est canalisée. La
source de chaleur utilisée est un plasma thermique crée par l’ionisation partielle d’un gaz
plasmagène [12].
2. Les matières à granulométrie variable vont laisser des éléments colmater les intervalles en
protégeant le métal de base (Figure I.8).
3. Si le flux comporte des morceaux de grandes dimensions seront moins en contact avec le
métal de base (Figure I.8).
4. Il faut souligner que les rechargements en damier sont très efficaces pour les raisons
évoquées ci-avant (Figure I.8). Les “chenilles” vont remplir les conditions requises, mais il
faut que le tracé soit déterminé par des essais pratiques.
Le pas = distance entre axes des cordons.
α = angle d’inclinaison des chenilles.
5. Rechercher les fissures éventuelles, la fissure sera alors arrêtée à sa naissance au moyen
d’un trou.
6. Arrondir les angles vifs, si la pièce en comprend
7. Disposer la pièce sur un montage ou un positionneur en profitant de prendre toutes les
mesures susceptibles d’éviter les déformations.
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Chapitre I Rechargement Des Aciers
a) Contrôle et finition
Le contrôle d’une pièce rechargée comprendra :
•Le contrôle d’aspect, l’examen visuel des cordons ce qui permet d’observer leur forme.
•La recherche des défauts les plus importants, qui sont le manque de liaison entre cordons, les
inclusions de laitier et les fissures.
26
Chapitre I Rechargement Des Aciers
•La mesure de la dureté, si le but du rechargement est l’obtention d’une surface dure.
La finition se limite parfois à un simple nettoyage qui peut se faire par sablage ou grenaillage.
Il est souvent nécessaire d’usiner les pièces rechargées. Dans le cas du meulage, il doit être
réalisé sous arrosage continu afin d’éviter toute surchauffe qui compromettrait la dureté et
pourrait provoquer des fissures.
I. L’usure
On définit l’usure comme une détérioration progressive due à une utilisation prolongée ou
trop fréquente. L’usure altère l’état de la pièce ayant pour conséquence finale une perte de
qualité. Ce phénomène entraîne donc pour l’utilisateur :
L’action d’étudier les surfaces en contact et leurs mouvements relatifs est nommée
“Tribologie”. Afin de caractériser au mieux le mécanisme d’usure, trois éléments doivent être
renseignés :
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Chapitre I Rechargement Des Aciers
I.1.3 - L’environnement
Dans lequel l’usure a lieu est quant à lui primordial afin de sélectionner la solution de
soudage idéale. Pour ce faire, les notions de température, humidité et milieu doivent être
renseignées le plus précisément possible.
Il existe trois principaux modes d’action : la découpe (par le biais de copeaux), la déformation
et l’arrachement/l’écaillage.
Cette forme d’usure résulte d’un contact par frottement / glissement de particules sur le
substrat. La pression de ces abrasifs étant très faible, ils ne changent pas de dimensions et ne
cassent pas. L’angle d’attaque de ces particules étant quasi-nul, on parle parfois de “micro-
usinage”.
28
Chapitre I Rechargement Des Aciers
29
Chapitre I Rechargement Des Aciers
I.1.8 Érosion
L’usure par érosion est fortement assimilable à l’abrasion. En effet, cette usure apparaît
lorsque des particules solides ou liquides rentrent en contact avec la surface du substrat. Le
taux d’usure est alors directement lié à l’angle d’attaque de l’élément extérieur et à la vitesse
laquelle il est projeté. Ainsi, suivant les propriétés physiques du substrat, l’érosion sera plus
ou moins importante.
I.1.9 Cavitation
La cavitation apparaît lorsqu’un liquide subit un fort changement de pression. Cela entraîne
alors la création de nombreuses bulles de gaz. En contact avec une paroi solide, ces bulles
implosent et créent alors un effet d’usure par cavitation. On parle aussi “d’érosion cavitation”.
Ce phénomène répété provoque des contraintes cycliques et une fatigue du métal de base. Des
fissures de fatigue conduisent alors à des décohésions de matière. Dans ces conditions de
sollicitations, les matériaux proposant de bonnes résiliences montrent une meilleure résistance
à ce type d’usure[17].
I.1.11 Corrosion
L’usure par corrosion est un domaine vaste et complexe. Pour y répondre, on utilisera des
solutions de rechargements nobles “Cladding”. Les aciers inoxydables austénitiques (série
300) ainsi que les bases nickel sont privilégiés. Lors des essais de qualification soudage, ce
type de rechargement doit respecter certaines exigences, notamment des pliages coté à 180°
30
Chapitre I Rechargement Des Aciers
exempts de fissures. Les rechargements durs (hardfacing) ne nécessitent pas ce type d’essais.
En cas de rechargement dur, la corrosion n’est pas prépondérante et est combinée à un autre
type d’usure.
II. Diffusion
Les phénomènes de diffusion à l’état solide correspondent à des sauts effectués par les atomes
dans les défauts du cristal, sous l’effet de l’agitation thermique. Le transport des atomes ne
prend de l’importance à grande distance dans le réseau cristallin qu’à haute température, entre
Tf/2 et Tf, Tf étant la température de fusion. [18]
Si l’on considère le cas d’un solide poly-cristallin dans l’ensemble de l’échelle totale des
températures, plusieurs phénomènes importants peuvent exister :
A basse température (loin de Tf), le mouvement atomique n’est présent que dans les zones
les plus libres du cristal, c’est-à-dire en surface où des liaisons sont coupées. On parle alors de
diffusion superficielle [18].
A température moyenne (0,3 à 0,5 Tf), diffusion dans les zones les plus perturbées du poly
cristal, c’est-à-dire les joints de grains. Les atomes migrent alors préférentiellement en
échangeant leurs positions avec les défauts du joint de grain. Il s’agit de la diffusion inter
granulaire [18].
A haute température (0,7 Tf à Tf), la diffusion dans le volume des grains prend de plus en
plus d’importance par croissance exponentielle du nombre de défauts : c’est le véritable
phénomène de diffusion en volume qui correspond généralement aux traitements
d’homogénéisation [18].
31
Chapitre I Rechargement Des Aciers
Ces trois domaines ne sont évidemment pas séparés les uns des autres. À des températures
intermédiaires, ils peuvent coexister simultanément, ce qui est une source de difficultés
pratiques pour déterminer les coefficients de diffusion intrinsèques.
Plusieurs cas sont à considérer suivant la nature des éléments présents et le type de réseau
cristallin.
- 1er cas : si l’on regarde des atomes A mobiles dans leur propre réseau, on parle dans ce
cas d’autodiffusion et l’on étudie par conséquent l’interaction directe des atomes A
avec les défauts du réseau. C’est le problème du métal pur, sans addition ni impureté
[18].
- 2ème cas : si l’on observe la mobilité d’une impureté B dans le réseau de A, on parle
alors d’hétéro diffusion à dilution infinie des atomes B. Ces derniers interagissent
avec les atomes A et avec les lacunes de A. C’est le problème des solutions solides très
diluées [18].
- 3ème cas : si la diffusion concerne une solution solide concentrée, il est nécessaire de
considérer à la fois les différents types d’atomes A, B, etc., et leurs interactions propres
avec les lacunes de la solution solide. Ce cas devient donc rapidement complexe en
raison du nombre de coefficients de diffusion élémentaires [18].
32
Chapitre I Rechargement Des Aciers
Les produits rechargés prolongent la durée de vie des équipements et augmentent l'efficacité
de production. Les coûts de maintenance sont réduits du fait d'une durée de vie plus longue. Il
y a moins de temps d'arrêt pour remplacer des équipements. Les coûts annualisés des matières
sont également réduits grâce aux performances prouvées des produits rechargés.
Les applications courantes incluent les pelles à benne traînante, revêtements de plateforme de
camion, pelles, hélices, chargeuses, revêtements d'encastrement, revêtements de bulldozer,
revêtements de trémie, revêtements pour moteur, jupes, revêtements de racleurs, revêtements
de goulotte de transition, convoyeurs à spirale, revêtements de broyeur à ciment, revêtements
d'écorceuse, revêtements de rouleaux.
Le produit Duroxite le mieux adapté à une application qui sera choisi en fonction du
matériau (roche, sable, gravier ou autre matière) venant frotter contre la surface d’une pièce
d'usure. Il faut également prendre en compte l'angle et la vitesse des impacts, ainsi que la
température de fonctionnement .
Aperçu :
PRODUITS DESCRIPTION
Usure par frottement
• Produit de rechargement à usages multiples conçu pour les environnements
à très forte abrasion
• Adapté pour les applications en présence d'impacts faibles à modérés
DUROXITE-100 •– Fabriqué par dépôt de matières riches en chrome et résistantes à l'abrasion
sur un support en acier doux
• Le rechargement multicouche maintient la même résistance à l'abrasion
jusqu'à 350 ºC
• Assure une meilleure résistance aux impacts et à la déformation plastique
•• La marge de sécurité est plus large par rapport aux produits de
DUROXITE™ rechargement en acier doux
101 • Rechargée sur une base en Hardox® plus résistante, avec des matières de
rechargement
33
Chapitre I Rechargement Des Aciers
riches en chrome
Usure par frottement important
Conçu pour résister à une abrasion extrême avec impacts et des températures
allant jusqu'à 600 °C.
• Assure une durée de vie jusqu'à 4 fois plus longue que Duroxite™ 100, du
DUROXITE- 200 fait de sa teneur élevée en carbures extrêmement durs à alliages multiples.
• Composé de matières spécialement conçues pour résister à l'abrasion,
déposées sur une plaque en acier doux.
• Pour les applications soumises à une forte abrasion et des impacts
importants
• Contient des carbures chrome primaires et des carbures complexes étudiés
DUROXITE- 201 à alliages multiples déposés sur une base Hardox® dure
• Assure une résistance à l'impact supérieure à celle de Duroxite™ 200 aussi
bien à température ambiante qu'élevée (jusqu'à 350 °C), mais ses
performances à l'impact sont meilleures à température ambiante
Usure par frottement extrême
• Rechargement à base d'alliage d'acier ferreux déposé sur de l'acier doux.
•– Adapté pour l'usure par frottement extrême dans les environnements
d'abrasion secs et humides (boueux)
DUROXITE-300 • Fonctionne bien à températures ambiante ou élevées (jusqu'à 600 °C)
•– Contient un volume élevé unique de borocarbures ultrafins qui améliorent
la durée de service de manière significative
•Excellente alternative au rechargement au carbure de tungstène.
Rechargement à la chaleur Métal-Métal
• Axe ou goupille de pivot rechargé conçue pour résister à l'abrasion due à
DUROXITE- 400 un contact métal contre métal jusqu’à une chaleur élevée allant jusqu'à 480°C
•S'adapte à des raccords à 12 % de manganèse. Système conçu pour durer
plus longtemps que les surfaces trempées classiques, souvent en alliage 1040
ou 4140.
• Ce système combine un rechargement très résistant à l’usure sur un
matériel de base très résistant.
aux charges mécaniques
• Se comporte bien en cas de rotations et de compression sur la surface
• Conçu pour durer plus longtemps que l'équipement d'origine et les axes en
manganèse selon un rapport de 3:1
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Chapitre I Rechargement Des Aciers
Pour les pièces d'usure de rechargement soumises à •Composition chimique (% pds) : 4,7 C, 0,2
une usure par terre, sable et abrasifs jusqu'à 350 °C. Mn, 0,6 Si, 27,0 Cr, équilibre, Fe
Ceci inclut par exemple : marteaux concasseurs, • Dureté de surface : Dépôt de trois couches
manchons et cônes de concasseur giratoires, sur acier doux à 60-62 HRC
pompes de dragage, canalisations de boues, •ASTM G65 – Procédure A perte de poids :
revêtements de bennes traînantes, rouleaux 0,18 g max.
pulvérisateurs de charbon, marteaux à coke, pièces
de dragage de sable, composants d'exploitation
minière et de terrassement, tamis de tri.
35
Chapitre I Rechargement Des Aciers
En Conclusion notre objectif est d’étudier le cas d’usure des ailettes (figure I.11) d'un
malaxeur de sable (figure I.10), utilisé par la fonderie d'El-Harrach pour la préparation du
sable de moulage. Cet équipement principalement utilisé pour mélanger le sable avec la
bentonite (produit agglutinant utilisé pour les moules de coulés), est soumis au quotidien à
une grande charge.
Figure I.10. Malaxeur de sable. Figure I.11. Ailette rechargée d’un Malaxeur.
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Chapitre II :
PARTIE
EXPERIMENTALE
Chapitre II partie expérimentale
Pour notre étude, les aciers utilisés sont été obtenus par la découpe de différentes pièces
mécaniques. Ce qui est en commun entre ces derniers, ce sont des aciers d’usage général ;
A60, XC48 et EN 10027
I. Rechargement
I.1 Matériaux et matériel utilisés
I.1.1 Spectrométrie d’émission optique à source étincelle(SEO)
La spectrométrie d’émission optique à source étincelle SEO est une technique utilisée pour
l’analyse directe des métaux solides.
Ces atomes et ions excités dans le plasma de décharge créent un spectre d’émission spécifique
à chaque élément. Ainsi, un seul élément génère de nombreuses lignes spectrales d’émission
caractéristiques.
37
Chapitre II partie expérimentale
Ensuite, les échantillons sont préparés par polissage jusqu'à l’obtention d’une surface
uniforme, propre et plane. Les échantillons sont placés de façon à recouvrir un vide et sont
inondés par du gaz d’argon (de 7 à 8 l/s), une étincelle a haute énergie est créé dans le vide
entre l’échantillon (qui joue le rôle d’anode) et une cathode (Figure II.1).
Il existe deux types de décharge électrique, soit un arc qui est un événement ON/OFF
similaire a une frappe de foudre ou une série d’étincèles successives, le choix du mode de
décharge dépend du choix du matériau et de la précision requise.
Premièrement l’étincelle ionise l’Argon générant un milieu plasma conducteur, ensuite elle
fond, et s’évapore et excite la surface de l’échantillon, la zone d’effet est d’environ 2cm de
diamètre.Quandlesatomesserelaxentversunniveauénergétiqueinferieur,ellesémettentune
lumière avec une longueur d’onde caractéristique propre à chaque élément, les intensités des
longueurs d’ondes sont détectées, mesurées puis comparées à celles d’éléments connus pour
avoir des résultats quantitatifs. [20]
38
Chapitre II partie expérimentale
La durée totale de la décharge électrique est de quelques millisecondes, avant les mesures
la surface du substrat peut être objet à des décharges à haute puissance pour fondre la surface
pour avoir un matériau plus homogène.
Une deuxième opération de polissage fut nécessaire, pour enlever les traces de brûlures
provoquées par le spectromètre sur la surface.
Composition chimique
Eléments Mn C Si Cr
% 1.0 4.5 0.8 31.8
Dépôt
Nbre d'électrodes Kg Taux de Temps de fusion
/ kg de métal de Courant Diamètre d'électrodes dépôt Tension pour 90%
soudure en métal d'électrode I max
soudé / kg
26 115-170 A 3,2 x 350 mm 0,62 kg 1,6 kg / h 24 V 85 sec
14 130-210 A 4,0 x 450 mm 0,64 kg 2,0 kg / h 26 V 135 sec
9 150-300 A 5,0 x 450 mm 0,64 kg 2,9 kg / h 26 V 140 sec
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Chapitre II partie expérimentale
L’électrode enrobée est dotée d’une grande résistance à l’usure car les carbures durs
surpassent n'importe quel matériau sur terre en matière de dureté excepté les diamants. Un
peu de carbure portera la charge de service de l'usure résistante pendant une longue période
mais lorsque les bords tranchants sont usés, d'autres bords tranchants sont exposés qui
continueront à résister à l'usure. Lorsqu'un carbure complet est usé, un autre prend sa place.
Ainsi, le dépôt s'auto-affine et gardera une action de coupe pendant une longue période.
Le principe d'une ailette en acier rempli de particules de carbure de chrome c’est notre but de
remplacer le carbure de tungstène pour le rechargement qui est coûteux et dont les baguettes
de WC sont indisponibles au niveau de la fonderie el Harrach (ALFEL).
40
Chapitre II partie expérimentale
La puissante étincelle électrique, qu’on appelle arc, provient du contact de l’électrode avec la
pièce et permet de liquéfier l’électrode pour obtenir un bain de fusion qui se dépose sur les
pièces. Cette fusion est due à une haute température qui atteint les 2600°C voir5000°C.
L’opération de rechargement à l’arc, a été faite à l’air ambiant. Pour cela on a utilisé un poste
à souder (marque SIDEX 450), sur lequel sont reliées deux électrodes. La baguette de carbure
de chrome est branchée sur l’électrode positive, quant à l’électrode négative, elle est reliée au
métal de base. Le contact entre les deux électrodes crée un court-circuit qui provoque un arc
électrique, une sorte d’étincelle continue de très forte puissance (Figure II.4),dégageant à la
fois une lumière et une chaleur intense, supérieure à2000°C.
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Chapitre II partie expérimentale
Le rechargement s’est fait en passes successives, qui étaient au nombre de trois, avec des
cordons disposés parallèlement comme cela a été indiqué dans l’étude bibliographique (voir
Figure I.6), de telle façon qu’il n’y ait pas de vide.
75+
Ce rechargement est appliqué sur trois échantillon à différent pourcentage en carbone, et chaque
échantillon diviser en deux parties une sa surface lisse et l’autre elle est rugueuse pour avoir la
différence après le test d’usure.
II.1.2 Polissage : l’objectif est ensuite d’obtenir une surface plane et polie (sans
rayures).
a) Pré-polissage :
Nous avons commencé par dresser la surface que nous voulons observer à la meule en
conférant une planéité aussi parfaite que possible. Ensuite nous avons utilisé des papiers
émeri de plus en plus fines allant du n°100 jusqu'au n°4000.
42
Chapitre II partie expérimentale
b) Finissage :
Il faut obtenir un poli analogue a celui d’un miroir, et pour cela l’opération consiste à
frotter l’échantillon sur une feutre tournant lubrifié sur lequel il y a une pate diamantée, les
particules en diamant ont pour but d’éliminer les fines rayures qui subsistent après
Pour le fer et les alliages ferreux, plusieurs attaques chimiques sont disponibles, pour notre
cas, on a utilisé une attaque chimique à 3% de Nital.
Nital : Contenant de l’acide nitrique (HNO3) et de l’éthanol, ce réactif convient généralement
aux aciers peu alliés. Notre solution a été préparée à partir d’un mélange de 2ml d’acide
nitrique avec 10ml d’alcool éthylique (éthanol).
43
Chapitre II partie expérimentale
L’observation des échantillons a été faite par un microscope optique de type NIKON au
niveau du laboratoire de l école ENSMM, équipé d’un appareil photo numérique, qui permet
la prise des images numériques à un ordinateur, ce dernier nous permet l’enregistrement de
ces images. L’observation de chaque échantillon a été faite à différets grossissements.
III. Microdureté
III.1 Les essais de dureté
Il existe trois essais de dureté qui sont : Essai Brinell, Essai Rockwell et Essai Vickers.
Ce dernier, se compose d’un pénétrateur en forme d’une pyramide en diamant, à base carrée
et d’angle au sommet entre faces opposées égal à 136°. L’empreinte est une pyramide en
creux de diagonale moyenne d (en mm, moyenne des deux diagonales du carré de base,
mesurées à l’aide d’un appareil optique approprié). La charge d’essai F (N) est choisie dans
une gamme normalisée.
Les indentations sont réalisées avec une charge de 100 g pour les échantillons de fer
appliquée pendant une durée de 30 secondes. Chaque valeur présentée correspond à la
moyenne de trois mesures réalisées au hasard sur la surface de l’échantillon. Les mesures de
micro dureté ont été effectuées avec un appareil construit par la compagnie (AFFRI -DM2D)
44
Chapitre II partie expérimentale
assister par microordinateur figure (II.8). La diagonale d’une empreinte de micro dureté doit
mesurer minimalement 20µm la distance entre 2 empreintes (ou entre l’empreinte et le bord
de l’échantillon) doit être 2.5 fois la diagonale de la plus grande empreinte.
Cet appareil peut être réglé sur différentes forces d’indentations variant de 49N à 980N
(Pour notre travail, on a utilisé une force de 100gf) pour des temps d’indentations allant
jusqu’à 60s (10s dans notre cas). Quant à l’objectif, il peut varier entre les deux
grossissements 40X.
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Chapitre II partie expérimentale
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Chapitre II partie expérimentale
47
Chapitre III :
RESULTATS ET
DISCUSSIONS
Chapitre III Résultat et discussion
Pour la réalisation de notre étude dont l’objectif est d’augmenter la dureté de nos aciers pour
une meilleure résistance à l’usure, on a réalisé trois dépôts de carbure de chrome par
rechargement. Une analyse chimique nous a permis de différencier ces nuances d’aciers.
Pour une meilleure résistance à l’usure, on a réalisé trois dépôts de carbure de Chrome par
rechargement. Une analyse chimique nous a permis de différencier ces nuances d’aciers, alors
que des observations macroscopiques ont été utiles pour voir les phénomènes provoqués par
les différentes intensités de rechargement.
I. Matériaux étudiés
Les échantillons nécessaires à notre étude sont des aciers ayant subi un rechargement à l’arc
avec des baguettes en carbures de tungstène.
Afin de connaitre l’influence des températures de dépôt ainsi que les compositions chimiques
des substrats sur nos couches de déposées, ce rechargement a été réalisé sur trois différentes
nuances ;
48
Chapitre III Résultat et discussion
II.1.Observations macroscopiques
On a rechargés les échantillons avec une intensité de 140A, les observations macroscopiques
(Figure III.1), révèlent un débordement de la matière déposée. Toutefois, cet étalement
commence à être déjà visible macroscopiquement.
49
Chapitre III Résultat et discussion
HV 841 730 685 682 647 535 524 488 460 395 247
50
Chapitre III Résultat et discussion
Pour avoir une meilleure vue et un aspect global sur la différence entre les couches, la
caractérisation microscopique a été faite dans le but de compléter l’observation macroscopique.
Les micrographies optiques réalisées sur le même échantillon A60 sont présentées sur les
figures III.3, 4et 5.
51
Chapitre III Résultat et discussion
52
Chapitre III Résultat et discussion
Les résultats du test d’usure nous ont permis de suivre le comportement de la couche élaborée
dans les conditions réelles d’utilisation. Ce test a déterminé la quantité de matière perdue par
frottement.
1,0
Echa: acier A60
Coefficient de frottement, m
0,8
0,6
0,4
0,2
0,0
0 10 20 30 40 50
Parcours de glissement (m)
- Phase primaire : c’est une phase de rodage (transitoire) premier contact des aspérités
des surfaces qui dure pendant un certain temps et au cours de laquelle le coefficient de
frottement varie entre (0.1&0.2) (Fig. II.6).
53
Chapitre III Résultat et discussion
- Phase Secondaire : c’est une phase perturbée qui dure certaines minutes où les
aspérités des antagonistes s’enchevêtrent en augmentant ainsi le contact et l’adhésion.
- Phase tertiaire : elle représente le régime stationnaire, durant cette longue phase (reste
de la durée de test).
Donc notre échantillon montre une courbe plus lisse sans perturbations visibles, qui témoigne
la dégradation par abrasion sans détachement des particules. Le coefficient de frottement se
stabilise à partir de 15 M, sans détérioration sensible de la surface
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Conclusion générale
Conclusion Général
Conclusion Général
Cette étude s’inscrit dans un projet de compréhension globale du cas de l'usure des ailettes
d'un malaxeur de sable utilisé par la fonderie d'ALFEL d'El-Harrach. Lors du
fonctionnement de ce malaxeur, l’ailette en contact direct avec le sable traité, s'use par
frottement et le rechargement qui consiste à déposer une couche d’un matériau plus dur sur la
pièce n’atteint pas les résultats escomptés : les parties rechargées s’effritent rapidement. A
notre avis c’est à cause de la température de fusion élevée de carbure de tungstène rechargé
préalablement qui donne naissances à des fissures .
Notre objectif consiste à déposer une couche d’un matériau plus dur sur la pièce, en
l'occurrence d’un carbure de chrome(Cr). Pour sa simplicité et son coût de revient, la méthode
est un rechargement à l’arc.
Les premiers travaux menés consolidés par ces différentes analyses ont confirmé un certains
nombre de résultats, à savoir :
- Nous avons focalisé notre travail sur des aciers ferritiques qui présentent le taux de
carbone le plus proche de celui de l’ailette d’origine. Lors de l’observation
microstructurale, on’ a constaté la présence de plusieurs types de phases et carbures
reste à les confirmer par DRX.
N.B : Pour les caractérisations mécaniques on’ a pu réaliser seulement pour échantillon A60
sur les trois nuances prises en considération A60, XC38 et NF10027 pour faire une étude
comparative et choisir le meilleur entre eux. Le programme de travail n’est pas accompli suite
à la fermeture des laboratoires liée aux contraintes du COVID-19.
55
Références Bibliographie
Références Bibliographie
[1] GUY MURRY, « Aide-mémoire Métallurgie : Métaux • Alliages • Propriétés »,
2eédition, DUNOD, p.261
[6]https://en.wikipedia.org/wiki/Johann_Gottlob_Lehmann.
[7]https://fr.wikipedia.org/wiki/Chrome.
[9] KELLAI AHMED, « Etude comparative d’un rechargement d’une fonte truitée et une
fonte grise par métallisation et par soudage », Mémoire de Magister, Ecole nationale
Polytechnique, Année 2009, p.26
A. Proner. Revêtement par projection, (1999).
[14] DIETER LANDOLT, « Traité des matériaux 12 : Corrosion et chimie de surfaces des
métaux », Presses Polytechniques et universitaires Romandes,p.377
[15].www.ksrsoudage.ch › welding_alloys_rechargement_fr
[16]. welding-alloys.com.
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Références Bibliographie
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Annexe
Annexe
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Annexe
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Annexe
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