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République Algérienne Démocratique et Populaire

Université Larbi ben M’hidi Oum el Bouaghi

Faculté des sciences Exactes et Sciences de la Nature et de La Vie

Département sciences de la matière

N° d’ordre : M……./2019

MEMOIRE
Pour l’obtention du diplôme de Master en Physique

Option : physique des matériaux

Les éffets des traitements thermique sur la structure des


aciers

Présenté Par :BOUIADA BOUTHEYNA et NOURI BESMA


Sous la direction de : Dr F.GOUMEIDANE

Soutenu le : 29/06/2019
Devant le jury de soutenance suivant :

F.GOUMEIDANE MCA Université Oum El-Bouaghi Encadreur

K. GUERGUOURI Professeur Université Oum El-Bouaghi Président

N.HEBBIR MCA Université Oum El-Bouaghi Examinateur

Année universitaire: 2018/2019


Remerciements
Avant tout nous remercions ALLAH le tout puissant qui nous
a donné le courage et la force pour surmonter les difficultés durant
notre étude.
Ce fut pour nous une grande chance que de pouvoir préparer
ce MEMOIRE
Au laboratoire des composants actif et matériaux
De l’université
Larbi Ben M’hidi Oum El Bouaghi.
Nos premiers remerciements s’adressent à notre encadreur

Dr F.GOUMEIDANE pour la

Qualité de son encadrement,

Ses compétences et ses conseils

Nous tenons à remercier tous les membres de jury de soutenance


Nous remercions l’atelier de soudage de
L’université
Larbi Ben M’hidi Oum El Bouaghi .
Nos remerciements s’adressent

vivement aux Professeurs

K.GUERGUOURI et N.HEBBIR

Un grand merci aussi à toutes les personnes qui ne sont pas citées et
qui ont néanmoins contribuées à ce travail.
Dédicace
Je dédie ce travail :
A mes chers parents
Mon père Slimane et ma mère Houria
Pour leur patience, leur amour, leur soutien et
Leurs encouragements.
A ma sœurs : Meriem
A mon frère Azou
Et toute ma famille
Et tous mes amis et camarades

Sans oublier tous les professeurs

Nouri Besma
Dédicace

Je dédie ce mémoire :
A Ma Mère Zahira, toujours présente.
A mon père Salah
A mon frère Islam
A mon époux Azize et sa famille
A mes sœurs
Meriem,Mariya,Sajida,Bellkisse
Et à toute ma famille
A tous mes amis et camarades

Bouiada Boutheyna
Liste des figures

Liste des figures


Figure I.1 Diagramme de phase fer-carbone, permettant de visualiser les

conditions d'existence des formes d'acier……………………………..…..4

Figure I.2 les différents types de structure du fer……………………………………..5

Figure I.3 Procédés des traitements thermiques..........................................................12

Figure I.4 transformations. Pour décrire l'allure cinétique des transformations,

on utilise le diagramme TTT…………………………………………….12

Figure I.5 Cycle de la trempe…………………………………………………..…...15

Figure I.6 Cycle complet (trempe, revenu)……………………………………...…..16

Figure I.7 Cycle thermique du recuit………………………………………………..17

Figure I.8 Les figures présentent l’état de structure d’un acier avant et après
Homogénéisation……………………………………………………......19
Figure I.9 Cycles thermiques des différents recuits………………………………..20
Figure I.10 Transformation perlitique……………………………………………....21
Figure I.11 Transformation intermédiaire (bainitique)………………………….….22
Figure I.12 Transformation martensitique.................................................................24
Figure II.1 Cycles de traitements thermiques............................................................27

Figure II.2 Cycle de traitements thermiques………………………………………..27

Figure II.3 Fours électriques programmables……………………………………...28

Figure II.4 Microscope métallographique………………………………………....29

Figure II.5 Microduromètre……………………………………………………......30

Figure III.1 Microstructure de l'acier XC38 à l'état de base (400X)………………..32


Liste des figures

Figure III.2 Microstructure de l'acier XC38 après maintien à 30 mn à

1050°C suivi d'une trempe à l'eau (400X)……………………………33

FigureIII.3 Microstructuredel'acierXC38aprèshomogénéisation…..........................34

Figure III.4 Microstructure de l'acier XC38 après maintien à 760°C suivi

d'un refroidissement lent (100X)…………………………………...35

Figure III.5 Variation de la dureté de l'acier XC38 trempé à l'eau depuis 1050

°C puis revenu à 100, 300, 500 et 700°C……....................................36

Figure III.6 Microstructures de l’acier XC38 après maintien de 1h à 950°C

et trempe à 450°C puis maintien à cette même température de :

(a)-10min (b)-1h et (c)-5h suivi d’un refroidissement lent

(18°C /min) jusqu’à 25°C……………………………………….......37

Figure III.7 Courbes TTT de l'austénite surfusionnée : a –acier

hypœutectoïdes (0,45 % C); b- acier eutectoïde (0,8 % C); et

c- acier hyperteutectoide ……………………………………………38

Figure III.8 Microstructure de l'acier 1 %C à l'état brut……….………………….38

Figure III.9 Microstructure de l'acier 1 %C après homogénéisation de 1h à

950°C suivie d’une trempe à l’eau………………………………..…39

Figure III.10 Microstructures de l'acier 1 %C après homogénéisation de 1h à

950°C et trempe à l'eau suivie d'un revenu pendent 15 min à :

(b)-400°C, (c)500°C (d)-600°C et (e)-700 °C……………………...40


Liste des figures
Figure III.11 Courbe de variation de la dureté de l'acier 1 % C trempé à l'eau

depuis 950 °C puis revenu de 15 min à différentes températures……….41


Liste des figures
Liste des tableaux

Liste des tableaux

Tableau I.1 Les propriétés physiques du fer…………………………………………...5


Tableau I.2 Classification des aciers au carbone selon la composition chimique…......9

Tableau I.3 Classification des aciers alliés selon la composition chimique……..…....10

Tableau I.4 les classes d’aciers à outils………………………………………….……10


Sommaire

Sommaire
Introduction Générale ….1
I Généralités sur les aciers………………………………………….…. 2
I.1 Introduction……………………………………………………………….. 3
I.2 Les alliages de fer –carbone ………………………………………..…….. 3
I.3 Diagramme d’équilibre Fer_carbone……………………………………….3
I.4 Propriétés physiques et caractéristiques mécaniques du fer…………….....4

I.5 Les types de fer …………………………………………………………….5

I.6 Origines et bases des traitements thermiques …………………………..….5


I.7 Les différentes phases du système Fer-Carbone………………………….7
I.8 Définition de l’acier………………………………………………………...8
I.9 Classification de L’acier.…………………………………………………...8

I.9.1 Classification selon leur composition chimique …………………8


I.9.2 Classification par le mode d’emploi……………………………..9

I.10 Traitements thermiques des aciers………………………………………..10


I.11 Définitions et procédés des traitements thermiques………………………10
I.12 Le but du traitement thermique …………………………………………..12
I.13 Les types du traitement thermique……………………………………….13
I.13.1 Trempe…………………………………………………………..13
I.13.2 Revenu………………………………………………………….15
I.13.3 Recuit……………………………………………………………17
I.14 Les transformation de phase à l’état solide dans l’acier…………………..20
I.14.1 Transformation perlitique……………………………………….20
I.14.2 Transformation intermédiaire (bainitique)……………………....22
I.14.3 Transformation martensitique…………………………………...23
II Méthodes expérimentales……………………………………………25
II.1 Introduction…………………………………………………………….…26
II.2 Choix du matériau………………………………………………………...26
II.3 Traitements thermiques…………………………………………………...26
II.4 Méthodes expérimentales utilisées………………………………………..28
Sommaire

II.4.1 Préparation métallographique………………………………………28


II.4.2 Microscopie optique……………………………………………..…28
II.4.3 Microdureté…………………………………………………………29
III Résultats et discussions…………………………………………………31
III.1 Matériaux de base…………………………………………………………....32
III.2 Etat de trempe de l’acier XC38……………………………………………...32
III.3 Traitement de revenu de l'acier XC38.............................................................33
III.4 Refroidissement lent de l'acier XC38……………………………………..…34
III.5 Variation de la dureté lors du revenu de l'acier XC38……………………...35

III.6 Le traitement isotherme de l'acier XC38…………………………………….36

III.7 Traitements de trempe et de revenu de l'acier 1 %C…………………………38

III.7.1 Etat de brut de l'acier 1 %C…………………………………….….38

III.7.2 Etat de trempe de l'acier 1 %C……………………………………..39

III.7.3 Traitement de revenu de l'acier 1 %C……………………………....39

III.7.4 Variation de la dureté de l'acier 1 %C lors du revenu……………...40

Conclusion générale…………………………………………………..42

Références………………………………………………………………….43
Introduction générale
INTRODUCTION GENERALE

Les alliages fer-carbone, c'est-à-dire les aciers et les fontes, jouent un rôle capital
dans la technologie actuelle. Malgré l’apparition de nouveaux matériaux venant
concurrencer les aciers, le système fer-carbone reste d’une importance capitale pour le
monde industrialisé. On retrouve les aciers sous une forme ou sous une autre, dans presque
tous les domaines, de l’électroménager aux ouvrages d’art, en passant par l’automobile,
l’aérospatiale, la quincaillerie et la chirurgie orthopédique. Les propriétés de l’acier sont
liées directement aux phases présentes. La formation de ces phases dépend aussi des
traitements thermiques, thermomécaniques ou thermochimiques qui peuvent être
appliqués.

C’est pourquoi, dans ce travail de recherche, nous avons essayé de mettre en


évidence les différentes phases et les différentes transformations de phases qui peuvent se
développer dans un acier ordinaire hypoeutectoide XC38.

L’objectif de ce travail est de réaliser des traitements thermiques pour provoquer des
transformations de phases à l’état solide comme la transformation martensitique ou
perlitique..

En plus d’une introduction et d’une conclusion générale, le mémoire est organisé de


la manière suivante :
Une partie bibliographique très riche, composée de deux chapitres :

Le chapitre I : traite l’alliage fer-carbone avec présentation des différents diagrammes


d’équilibre et les différentes phases et la caractérisation structurale et mécanique de chaque
phase.

Le chapitre II est consacré à la description de notre acier ainsi que les méthodes de
préparations et de caractérisations
Le chapitre III : fait l’objet des résultats obtenus et à leurs interprétations.

1
Chapitre I
Généralités sur les aciers
Généralités sur les aciers

I.1 Introduction

Selon l’association mondiale de l’acier, il y a plus de 3500 qualités différentes


d’acier avec des propriétés physiques, chimies et environnementales uniques. Ainsi, quand
quelqu’un utilise le terme acier, il est inutile de dire que c’est très vague comme
expression.
Dans la vie de tous les jours, cela n’a pas de conséquences graves, mais dans des travaux
d’usinage d’une certaine envergure, aucun choix ne doit être fait au hasard et un type
d’acier précis doit être choisi [1].

I.2 Les alliages de fer –carbone


Les alliages à base de fer, à de rares exceptions près, contiennent tous du carbone
comme élément d’alliage et en proportions diverses. Ainsi, les aciers titrent moins de 2 %
de carbone ; les fontes, au contraire, contiennent plus de 2 % de carbone. Dans ces deux
cas peuvent être ajoutés d’autres éléments d’alliage en quantités très diverses, sous réserve
que l’élément fer reste le plus important. Dans ce figure ci-dessus résumé les alliages de
fer [2].
I.3 Diagramme d’équilibre Fer-Carbone
Le diagramme fer-carbone décrit les différents états du mélange fer et carbone selon

la proportion de fer et de carbone dans le mélange. Au-dessus de 2,11% de carbone on


parle de fonte, en dessous de cette concentration on parle d'acier.
Ce diagramme permet de visualiser la forme d’acier que l’on a selon la température et
la teneur en carbone.
Toutefois, ce diagramme n'est valable que pour des aciers non alliés, c'est-à-dire ne
contenant que du fer et du carbone. Certains éléments d'alliage favorisent l'élargissement
de la phase γ (éléments gammagènes) et certains autres favorisent le cas inverse (éléments
alphagènes).il existe deux diagrammes fer-carbone, car il existe du carbone à l’état libre
(graphite), et du carbone en combinaison chimique (cémentite).
Il y a donc un diagramme fer graphite (dit diagramme stable) et un diagramme fer-
cémentite (dit diagramme métastable) [3].

3
Généralités sur les aciers

La détermination des phases et des constituants d'un acier à une température donnée
est fournie par la lecture du diagramme. .La structure du fer pur dépend de la température :

En dessous de 721°C et au-dessus de 1394°C °C, le fer (fer α) a une structure


cristalline cubique à corps centré (structure cristalline à température ambiante).

Il ne dissout pratiquement pas le carbone, il est doux, très malléable.

Figure I.1 : Diagramme de phase fer-carbone, permettant de visualiser les conditions


d'existence des formes d'acier [4].

I.4 Propriétés physiques et caractéristiques mécaniques du fer

Le fer est un métal pur.

Tableau I.1 :Les propriétés physiques du fer [5].

4
Généralités sur les aciers

Densié Etat Température de Dureté Résistance à la


Ferromagnétique fusion rupture par la
traction

7.86g/cm3 768°C 1536°C 80 HB 30ON/mm²

I.5 Les types du fer

Figure I.2 : les différents types de structure du fer [6].

I.6 Origines et bases des traitements thermiques


Les traitements thermiques, ayant pour but des modifications de structure d’une part, et
de la morphologie de cette structure d’autre part, sont donc fondés respectivement sur les
possibilités d’évolution structurale des métaux et alliages, et sur les mécanismes de ces
évolutions.
L’existence de transformations à l’état solide dans les métaux et alliages peut être
connue en consultant les diagrammes de phases correspondants Il faut noter que les
diagrammes d’équilibre ne suffisent pas, en général, pour connaître toutes les possibilités de
transformation à l’état solide, car certaines d’entre elles ne s’effectuent pas dans les

5
Généralités sur les aciers

conditions d’équilibre et ne conduisent pas non plus toujours à des structures ou à des
phases d’équilibre. Les phases obtenues peuvent donc être stables ou métastables;
Ces dernières n’existent pas dans les diagrammes d’équilibre, ou alors se rencontrent à
l’extérieur de leur domaine normal de température et de composition.
Il faut distinguer deux classes de transformations à l’état solide :
a. les transformations qui correspondent à de véritables changements de phases avec
modification des structures cristallines ou atomiques :
• transformations allotropiques.
• transformation eutectoïde.
• transformation péritectoïde.
• précipitation .
• transformation ordre-désordre.
• transformation magnétique correspondant à des modifications au niveau des
atomes eux mêmes, sans modification à l’échelle de la répartition des atomes dans
le réseau cristallin;
b. les transformations qui correspondent à l’évolution progressive des phases de l’alliage
ou de leur morphologie, sans changement de structure cristalline :
• homogénéisation d’une phase hétérogène,
• relaxation ou détente des contraintes résiduelles,
• diminution du taux de défauts par restauration et recristallisation,
• formation d’une texture d’orientation préférentielle,
• grossissement du grain,
• globulisation ou coalescence de certaines phases.
Les mécanismes de ces transformations , qui contrôlent leur évolution, sont souvent
sensibles à la structure micrographique des phases : par exemple, l’apparition d’une
nouvelle phase dans une phase solide est, la plupart du temps, facilitée sur les joints de
grains et sur les défauts (dislocations, fautes d’empilement). Souvent aussi, ils sont liés à la
structure cristallographique ou à la texture, la phase nouvelle qui apparaît étant
fréquemment en relation cristallographique précise avec la phase initiale (transformation
martensitique, précipitation continue, recristallisation, par exemple).
Chaque transformation dépend d’un mécanisme où la température à laquelle elle se
produit joue un rôle fondamental. Ainsi, de nombreuses transformations sont activées
thermiquement (diffusion, croissance des grains, coalescence, etc.). Inversement, une

6
Généralités sur les aciers

baisse trop rapide de température peut complètement les inhiber : c’est le principe des
trempes.
D’autres, dites athermiques , ont une cinétique qui n’est pas influencée par la
température, l’évolution de la transformation étant néanmoins liée à la variation de la
température : c’est le cas des transformations martensitiques.
Le mécanisme de certaines transformations est tel qu’elles peuvent être facilitées par
l’application de contraintes ou par une déformation plastique : c’est aussi le cas des
transformations martensitiques [7].

I.7 Les différentes phases du système Fer-Carbone

a. La ferrite α : Solution solide d’insertion de carbone dans le Fer α, à structure cubique


centrée. Elle est relativement tendre (HB≈80), peu tenace (R≈300 MPa), mais très ductile
(A≈35%).

b. La ferrite δ : Solution d’insertion de quelques atomes de carbone dans le fer δ. Sa


structure est cubique centré CC. Il se forme à la marge 1394-1538 °C et renferme 0.11% de
carbone.

c. L’austénite γ : Solution solide d’insertion d’atome de carbone dans le Fer γ , à structure


cubique à face centrée, la quantité de carbone atteint ≈2%C à 1145°C. Il est stable qu’à
haute température. L’austénite est très ductile.

d. La cémentite (Carbone de fer Fe3C) : La cémentite est un composé chimiquement


défini CCD. Sa décomposition égale à 6,67% en masse de carbone, en état métastable. La
cémentite se présente sous forme de lamelles ou de globules dans la perlite ou d’aiguilles
dans les fontes blanche. Elle est très dure et très fragile.

e. La perlite : Agrégat eutectoïde ayant une structure de lamelles alternées de ferrite et de


cémentite. Ce constituant contient 0.8%C, La perlite est dure (HB≈200), résistante
(Rm≈850 MPa) et assez ductile (A%≈10) [8].

7
Généralités sur les aciers

I.8 Définition de l’acier


L'acier est un alliage métallique constitué principalement de fer et de carbone entre
0,02 % et 2% en masse pour le carbone.

Un acier de haute teneur en carbone sera employé pour sa grande dureté alors qu'un
acier de teneur plus faible est moins dur et plus malléable. Il contient généralement de
petites quantités d’autres éléments que le fer et le carbone, incorporés, volontairement ou
non, au cours de son élaboration. On peut également y ajouter des quantités plus
importantes d’éléments d’alliage; il est considéré alors comme un acier allié [9].

I.9 Classification de L’aciers

Plusieurs classifications des aciers se font sur la base de la composition chimique, le


procédé d’élaboration et le mode d’emploi.

On s’intéresse à quelques classifications :

I.9.1 Classification selon leur composition chimique :

On a désigné des alliages de fer et de carbone sous le nom aciers non alliés ou aciers
au carbone, des alliages de fer plus ou moins carburés et d’autres éléments, en général
métalliques sous le nom d’acier alliés.

a- Acier au carbone : Contiennent du carbone en proportion croissante, du magnésium en


proportion supérieure au carbone et des traces de phosphore de silicium et de souffre [10].

Tableau I.2 : Classification des aciers au carbone suivant la composition chimique.

Qualité C () Mn () P () Si () S () Allong ()


Extra-doux 0.15 0.4 0.04 0.03 0.02 30

Doux 0.25 0.4 0.04 0.03 0.02 25


0.06 0.10 0.03
mi-doux 0.35 0.4 0.06 0.15 0.03 20
mi-dur 0.45 0.5 0.06 0.20 0.03 15
Dur 0.55 0.6 0.06 0.25 0.03 10

8
Généralités sur les aciers

Extra-dur 0.65 0.7 0.06 0.3 0.03 5

b- Acier alliés : Composition variable suivant l’emploi, les éléments alliés sont en
proportion variant généralement entre 0 et 5[10].

Tableau I.3 : Classification des aciers alliés suivant la composition chimique.


Element allié Ratio( % ) Observations
Carbone 0.2/0.7
Silicium 0.1/0.7 Ressortstôles de transf
2/4(aciers spéciaux)
Magnesium 0.3/0.8 Voisferrées
12/14 (aciers très durs)
S ,P,Cu,Ni,Cr,V,M <0.1
Olybdêne

I.9.2 Classification par le mode d’emploi

On distingue les types suivant :

a- Les aciers de construction : Ils sont utilisés pour la construction,

b- Les aciers à propriétés physiques et chimiques spéciales: ils contiennent les aciers

inoxydables, les aciers à propriétés magnétiques spéciales, les aciers à propriétés de

dilatation, etc…

c- Les aciers à outils : ils sont utilisés dans la fabrication d’instruments (permettant de

façonner les matériaux).Les nuances d’aciers à outils sont rangées selon le mode de

travail de l’outil, en quatre classes comme le montre le ( tableau I.3):

Tableau I.4 : les classes d’aciers à outils [11].

Classes Caractéres communs


Aciers à outils au carbone Aciers d’usage général

9
Généralités sur les aciers

Aciers à outils alliés pour travail à froid Aciers à haut résistance


Aciers à outils alliés pour travail à chaud Aciers résistant aux chocs thermiques
Aciers rapides Aciers sur carburés

I.10 Traitements thermiques des aciers


Les traitements thermiques sont constitués par un certain nombre d'opérations
combinées de chauffage et de refroidissement ayant pour but :
a. D'améliorer les caractéristiques des matériaux et rendre ceux-ci plus favorables à un
emploi donné, à partir des modifications suivantes :
- Augmentation de la résistance à la rupture et de la limité élastique Rem, Re,
A % en donnant une meilleure tenue de l'élément.
- Augmentation de la dureté, permettant à des pièces de mieux résister à
l'usure ou aux chocs.
b. De régénérer un métal qui présente un grain grossier (affiner les grains,
homogénéiser la structure) cas des matériaux ayant subit le forgeage.
c. De supprimer les tensions internes (écrouissage) des matériaux avant subit une
déformation plastique à froid (emboutissage, fluotournage).
En dehors du recuit de recristallisation qui permet de supprimer l'écrouissage, les
traitements thermiques ne s'appliquent pas aux métaux purs, mais seulement à quelques
alliages pour lesquels on recherche principalement une augmentation de la limite élastique
et une diminution de la fragilité. Les traitements thermiques sont appliqués surtout aux
aciers XC et aciers alliés ZR alliages non ferreux. En général les traitements thermiques ne
changent pas la composition chimique de l'alliage.

I.11 Définitions et procédés des traitements thermiques


Effectuer un traitement thermique sur une pièce, c'est faire subir à celle-ci une
variation de la température en fonction du temps. Le procédé de traitement thermique.

10
Généralités sur les aciers

Figure I.3 : procédés des traitements thermiques.

- AB : L'échauffement à des températures supérieures aux températures de


transformation (par exemple : AC3).
- BC : Maintient à une température définie.
- CD : Refroidissement avec une vitesse donnée :
- lente (dans le four, à l'air).
- Assez rapide (dans l'huile).
- Très rapide (dans l'eau).

11
Généralités sur les aciers

Figure I.4 : transformations. Pour décrire l'allure cinétique des transformations, on utilise
le diagramme TTT.

Dans le diagramme TTT existe trois domaines de températures ou zones de


transformation:
- Domaine perlitique (au dessus de 550°C).
- Domaine bainitique (intermédiaire) entre 550 et 200°C.
- Domaine martensitique au dessous de 200°C.

I.12 Le but du traitement thermique

Les traitements thermiques sont constitués par un certain nombre d'opérations

12
Généralités sur les aciers

combinées de chauffage et de refroidissement ayant pour but.


D'améliorer les caractéristiques des matériaux et rendre ceux ci plus favorables à
un emploi donné, à partir des modifications suivantes :
-Augmentation de la résistance à l a rupture et de la limité élastique Rem, Re, A % en
donnant une meilleure tenue de l'élément.
-Augmentation de la dureté, permettant à des pièces de mieux résister à l'usure ou aux
chocs.
-De régénérer un métal qui présente un grain grossier (affiner les grains, homogénéiser la
structure) cas des matériaux ayant subit le forgeage.
-De supprimer les tensions internes (écrouissage) des matériaux avant subit une
déformation plastique à froid (emboutissage, fluotournage).
-En dehors du recuit de recristallisation qui permet de supprimer l'écrouissage,
Les traitements thermiques ne s'appliquent pas aux métaux purs, mais seulement à
quelques alliages pour lesquels on recherche principalement une augmentation de la limite
élastique et une diminution de la fragilité. Les traitements thermiques sont appliqués
surtout aux aciers XC et aciers alliés ZR alliages non ferreux.
En général les traitements thermiques ne changent pas la composition chimique de
l'alliage.

I.13 Les types de traitement thermique


I.13.1 Trempe
C’est un traitement thermique de durcissement consistant à chauffer la pièce à une
température supérieure à la ligne de transformation fer α→fer γ (austénisation), puis on lui
fait subir un refroidissement rapide pour obtenir une duret´ maximale.
a- Les types de trempe

 Trempe martensitique
La trempe est un procédé de traitement d'un matériau. Il concerne surtout les métaux
et le verre.

13
Généralités sur les aciers

Ce traitement peut être thermique (refroidissement rapide) ou chimique (immersion


dans un bain de sel fondu), il peut aussi être dans la masse du matériau ou uniquement à sa
surface.

 Trempe bainitique
C’est une austénisation suivie d’un refroidissement rapide jusqu’à θb (température de
trempe bainitique), maintenue pendant le temps n´nécessaire à la transformation complète
de l’austénite. On refroidit ensuite jusqu’`à température ambiante.

 Trempe d’aciers austénitique ou hypertrempe


Sur certains aciers austénitiques, cette trempe crée une structure d’austénite homogène
à température ambiante.
Elle provoque l’adoucissement du matériau (comme certains aciers inox). Elle se
produit si la température de trempe est trop élevée.

b- Cycle de trempe
On cherche à obtenir la transformation de l’austénite (stable à température élevée) en
constituants métastables (pas stables mais la très faible vitesse de réaction donne une
apparence de stabilité´e) : solution sursaturée de carbone dans le fer α . Le cycle de trempe
comprend 2 étapes :
l’austénisation puis le refroidissement.

14
Généralités sur les aciers

Figure I.5 :Le cycle de la trempe.

I.13.2 Le Revenu
a. Principe du Revenu :
La trempe an isotherme est en général un traitement énergétique conduisant à un
métal à Rm, Re, H
élevées du fait de la présence recherchée de martensite, mais dont la ductilité (A%) et
la résilience (K) sont très faibles pour la même raison. Si on tient compte également d’un
niveau de contraintes propres souvent important, il est évident qu’un acier ne peut être
utilisé en service directement à l’état trempé.
L’opération de revenu est destinée à corriger plus ou moins complètement ces
inconvénients.
Elle conduit à un métal de caractéristiques convenables présentant un compromis
satisfaisant entre Rm, Re, d’une part et A%, K d’autre part.
Contrairement à la trempe qui est une opération rapide et de contrôle difficile, le
revenu permet un contrôle aisé des transformations et des propriétés du métal.
Le revenu est un traitement thermique effectué après trempe en continu, il consiste en :
-Un réchauffage à une température TR< Ac1,
-Un maintien de durée tR à TR .
-Un refroidissement jusqu’à la température ambiante de préférence lentement.

15
Généralités sur les aciers

Le revenu provoque une évolution du matériau vers un état plus proche de l’état
physico-chimique d’équilibre sans toutefois rechercher à atteindre celui-ci.
Le choix de TR et tR permet de contrôler ce retour plus ou moins complet vers l’état
d’équilibre.

Figure I.6 :Cycle complet (trempe, revenu).

b. Différents types de revenu


En fonction du résultat attendu, on distingue plusieurs types de revenu :
Revenu de relaxation ou de détente :
Il s’effectue entre 180°C et 220°C -250°C. Il ne provoque aucune modification de
structure mais une relaxation des contraintes multiples dues au refroidissement brusque de
la trempe et au changement de structure austénite et martensite. Il provoque une légère
diminution de la dureté et une légère remontée de la résilience. Il est fait sur des pièces
soumises à des fortes sollicitations sans choc ou devant conserver une forte dureté
superficielle.
Revenu de structure ou classique :
Dans ce cas, le revenu s’effectue entre 500°C et Ac1. On observe une augmentation
des caractéristiques K, A et Z et une diminution plus importante de H, Rm et Re.
Ce type de revenu permet d’établir un compromis entre les caractéristiques
mécaniques suivant l’emploi des aciers.
 Revenu de durcissement :

16
Généralités sur les aciers

Des revenus effectués entre 450 et 600°C sur des aciers alliés peuvent provoquer des
durcissements appelés durcissements secondaires (cas des aciers à outils au chrome ou des
aciers rapides). Il y a d’abord précipitation des carbures complexes maintenu en solution
dans un reste d’austénite résiduelle puis une déstabilisation de cette dernière qui se
transforme en martensite au moment du refroidissement. Ces deux transformations
successives vont donc nécessiter second revenu pour éviter que la martensite secondaire ne
provoque pas fragilité excessive. (Dans certains aciers rapides, trois revenus successifs
peuvent être nécessaires).
I.13.3 Recuit
a. Le but de recuit
Le recuit d'une pièce métallique ou d'un matériau est un procédé correspondant à un
cycle de chauffage. Celui-ci consiste en une étape de montée graduelle en température
suivie d'un refroidissement contrôlé.
Cette procédure, courante en sciences des matériaux, permet de modifier les
caractéristiques physiques du métal ou du matériau étudié. Cette action est particulièrement
employée pour faciliter la relaxation des contraintes pouvant s'accumuler au coeur de la
matière, sous l'effet de contraintes mécaniques ou thermiques, intervenant dans les étapes
de synthèse et de mise en forme des matériaux.
À l'occasion d'un recuit, les grains (mono-cristaux) de matière se reforment et
retrouvent en quelque sorte, leur « état d'équilibre ».

Figure I.7 : Cycle thermique du recuit.

17
Généralités sur les aciers

b. Les principe de recuit


 Chauffage
Le chauffage se fera à vitesse modérée. Certains aciers "difficiles" demanderont des
paliers intermédiaires ou des vitesses de montée en température précises.
La température de recuit (TR sur le graphe) est spécifique à chaque acier.
Une fourchette est généralement donnée par le fournisseur d'acier. A défaut, il sera
toujours possible d'utiliser les données techniques d'un acier proche ou similaire.
En général, cette température est de l'ordre de :
 Pour les aciers hypoeutectoïdes = AC3+50°C.
 Pour les aciers hypereutectoïdes = AC1+50°C.
 Maintenue
La température de recuit sera maintenue pendant un moment. Les ouvrages théoriques
donnent en général des durées genre 1 minute par millimètre de la pièce. Si la montée en
température n'a pas été trop rapide, la température est relativement homogène (surtout sur
une pièce de 3 ou 4 millimètres d'épaisseur) et on peut diminuer le temps de maintien en
température.
Refroidissement
Idéalement, le refroidissement devrait être le plus lent possible. Dans la pratique, il
doit être adapté à l'acier. Certains aciers (particulièrement ceux avec du Chrome) exigent
un refroidissement très lent.
Le type principale dans notre travail est :
Recuit d’homogénéisation :
Aussi appelé recuit de diffusion il est surtout effectué sur des aciers bruts de coulée
ou sur des aciers moulés aux dimensions importantes pour supprimer l'hétérogénéité
chimique. La pièce est portée à une température aussi élevée que possible sans atteindre le
solidus réel. de l’ordre de AC3 + 200°C La durée de ce traitement est de plusieurs heures.
Le métal qui a été surchauffé est suivi d’un recuit de régénération.

18
Généralités sur les aciers

Figure I.8 : Les figures présentent l’état de structure d’un acier avant et après
homogénéisation.

Figure I.9 :Cycles thermiques des différents recuits.

I.14 Les transformation de phase à l’état solide dans l’acier

I.14.1 Transformation perlitique

Pour des températures de transformation entre 720°C et 450°C (phase perlitique),

19
Généralités sur les aciers

débute la transformation par la formation des premiers germes de cémentite sur les joints
des cristaux de l'austénite, ces germes se développent à l'intérieur des cristaux γ et le
voisinage des cristaux de cémentite s'appauvrit en carbone et se fustige en ferrite α . La
solubilité du carbone dans la ferrite est très faible, ce qui conduit à la précipitation du
carbone se trouvant dans la ferrite dans le domaine de l'austénite voisin et ce qui donne la
formation de la perlite (Feα+ cémentite).( La figure I.11) donne les différentes étapes de la
formation de la perlite (transformation austénite en perlite).

Figure I.10 : Transformation perlitique.

La transformation perlite a le caractère de diffusion, à première étape, elle est


caractérisée par l'apparition des germes de cémentite sur les joints des grains del’austénite.
La deuxième étape montre le développement des germes de la cémentite tout provoquant
l'appauvrissement des places voisines en carbone et en se transformant en ferrite et enfin la
troisième étape c'est la formation de la perlite.
Une petite surfusion donne un petit nombre de germes de cémentite avec des lamelles
épaisses, mais quand la vitesse est assez considérable, c'est à dire le degré de surfusion est
élevé, dans ce cas le nombre de grains est plus grand et les lamelles de la perlite sont plus
fines c'est à dire on a le constituant Sorbite ou Troostite.

La perlite, la sorbite et la troostite se distinguent l'une de l'autre par l'épaisseur des


lamelles. Dans la perlite, leur dureté est aussi différente :
- Perlite : HB 200.

20
Généralités sur les aciers

- Sorbite : HB 300.
- Troostite : HB 400.
La sorbite et la troostite sont des perlites très fines obtenues par vitesses de
refroidissement assez importantes. La distance entre les lamelles est déterminée par la
vitesse de diffusion du carbone dans l'austénite. Cette distance diminue avec
l'augmentation de la température, ce qui conduit à l'obtention de lamelles épaisses (faible
dureté).

I.14.2 Transformation intermédiaire (bainitique)

Comme pour la transformation perlitique, l'austénite se décompose en deux phases


par diffusion, mais cette diffusion ne se produit pas jusqu'à la fin et la phase de la ferrite,
dans ce cas, elle représente une solution solide de carbone dans le fer α , mais elle est
sursaturée lors de la transformation bainitique. On peut arriver au fait qu'il reste une
quantité del'austénite résiduelle, qui peut se transformer en martensite lors d'un
refroidissement ultérieur.
Pour des surfusion très élevées, entre 400°C et le point Ms (transformation
bainitique) se forme la bainite à partir de l'austénite. Les températures très basses
empêchent la diffusion du carbone dans l'austénite (elle est pratiquement arrêtée), le début
de la décomposition se ralentit et la durée de la transformation augmente.
La représentation schématique de la formation de la bainite (transformation austénite
bainite).

Figure I.11 : Transformation intermédiaire (bainitique).

21
Généralités sur les aciers

A partir des joints des grains de l'austénite se forment les cristaux sursaturés
de ferrite dans le carbone, lesquels se développent au fur et à mesure. Le carbone se
précipite sous forme de cristaux de cémentite lamellaire ou globulaire car la vitesse de
diffusion du carbone dans la ferrite est grande par rapport à celle de l'austénite.
Plus la température de formation de la bainite est basse, plus la vitesse de diffusion
du carbone dans le réseau α est petite et les cristaux de cémentite dans la ferrite deviennent
fins.
Donc la bainite est comme la perlite, elle se compose de ferrite et de cémentite,
mais elle ne se forme pas directement à partir de l'austénite, mais suivant presque la même
transformation que celle de la martensite, elle possède une dureté assez élevée. Le carbide
formé dans la bainite supérieure possède de gros grains par rapport à celui formé dans la
bainite inférieure. La bainite supérieure est moins dure malgré sa formation à la
température basse.

I.14.3 Transformation martensitique

C'est au dessous d’une température d’environ 180°C que se forme la cémentite à


partir de l'austénite surfusionnée. Lorsque la température de l'austénite surfusionnée
diminue jusqu'à environ T 180°C, ou même plus bas, le processus de diffusion est
complètement arrêté et une transformation sans diffusion se produit, elle est appelée
transformation martensitique.
La martensite est une solution solide de carbone dans le fer α mais très saturée,
son réseau cristallin est très distorse (déformé). La transformation martensitique se produit
sans déplacement des atonies de carbone, seulement les atomes de fer qui se déplacent a
une distance plus petite que la distance inter-atomique, cette transformation se produit très
vite.
Les points de début et fin de transformation dépendent du pourcentage de carbone,
avec l'augmentation du % C, les points Mf et Ms diminuent. La martensite a une structure
très dure, le phénomène de durcissement a un caractère physico-chimique avec le réseau
cristallin du fer α très déformé par la présence des atomes de carbone ce qui explique son
durcissement.

22
Généralités sur les aciers

Pour des refroidissements continus, les diagrammes TTT ne correspondent plus à


cette réalité, mais il existe d'autres types de diagramme appelés diagramme de surfusion.
La( figure I.13) nous donne une idée de l'influence de la vitesse de refroidissement sur les
différentes transformations de l'austénite.

Figure I.12 : Transformation martensitique.

Quand la température du milieu de trempe est supérieure au point Mf,


l'austénite ne se transforme pas complètement en martensite, d'habitude il y a une certaine
quantité d'austénite résiduelle. Elle est instable et lors des basses températures elle peut
donner la martensite Cette transformation provoque des déformations plastiques, donc
l'austénite résiduelledégrade les propriétés de la structure en diminuant la dureté (tenue à
l'usure).
Pour des températures T < 100°C, la martensite et l'austénite sont très stables et on a
plus de transformation de structure.
Pour des procédés techniques de traitement thermique important tels que recuit de
normalisation, trempe etc., l'acier est refroidi continuellement à partir du domaine de
l'austénite.
La trempe s'effectue soit dans l'eau, l'huile, dans un four ou à l'air, dans ce cas
l'austénite ne se transforme pas à une certaine température constante, mais la
transformation de cette dernière s'étend sur un intervalle de température, par la suite on
obtient des aciers traités en même temps avec des structures différents. Par exemple :

23
Généralités sur les aciers

(martensite et bainite), perlite à coté de la bainite) ou encore (perlite avec bainite et


martensite) [12].

24
Chapitre II
Méthodes expérimentales
Méthodes expérimentales

II. 1 Introduction
Pour fabriquer une pièce déterminée, les performances du matériau utilisé sont
évidemment un premier élément de dimensionnement, mais que le coût de la gamme
d’élaboration, qui dépend notamment d’un dessin judicieux des parties fonctionnelles, de
leur facilité de mise en forme et de leurs modes de liaison est souvent un élément décisif de
choix industriel.
Les traitements thermiques interviennent dans cette problématique du choix des
matériaux soit en élargissant les possibilités de mise en forme de la pièce, soit en
améliorant les propriétés d’emploi du matériau, pendant ou après la mise en forme. Au
plan métallurgique, les traitements thermiques des alliages métalliques reposent sur des
évolutions structurales en phase solide qui ont été souvent étudiées en premier sur les
aciers spéciaux susceptibles de présenter des transformations allotropiques. Toutes les
familles d’aciers ne sont évidemment pas traitées en faisant intervenir le passage par une
transformation allotropique soit que la composition retenue ne le permette du point de vue
thermodynamique, soit que la métallurgie du traitement visé n’en ait cure. Les objectifs
assignés aux traitements des aciers peuvent concerner en effet des secteurs aussi variés.
II. 2 Choix du matériau
Pour notre étude on a choisi une nuance d’acier hypo-eutectoide: XC38 (selon la
norme AFNOR) et le deuxième à 1% de carbone.
II.3 Traitements thermiques
Pour mettre en évidence les différentes transformations de phases à l’état solide dans
notre acier, on a opté pour les deux traitements thermiques suivants :
- traitement thermique d’austénisation à 1050 °C puis trempe à l’eau (figureII. 1)
- traitement de revenue de 100, 300, 500 et 700°C (figureII. 1).
- traitement thermique d’austenitisation à 950°C suivi d’une trempe à 450°C puis un
maintient à différents temps (figureII. 2).

26
Méthodes expérimentales

T°C
Austénitisation 1050°C
1050
1h
800
700

Trempe à l’eau
500
700
500
300
Revenu 300
100
100

20 20 20 20 Temps (min)

FigureII.1 : Cycles de traitements thermiques.

T°C

Austénisation 950 °C

950

450°C

temps

Figure II.2 : Cycle de traitements thermiques


Pour ces traitements thermiques, on a utilisé un four électrique programmables de
température maximale Tmax = 1600°C ( figure 3).

27
Méthodes expérimentales

FigureII.3 : Fours électriques programmables.

II. 4 Méthodes expérimentales utilisées


II.4. 1 Préparation métallographique
L’étude de la microstructure nécessite des surfaces bien polies, de façon à ce qu’elles
ne présentent aucune rayure susceptible de gêner l’examen micrographique. Pour cela, les
échantillons sont polis mécaniquement sur papiers abrasifs ( à partir du numéro 120 au
numéro 2000 ), puis une finition par l’alumine.
Après chaque polissage, les échantillons sont nettoyés à l’eau distillée et séchés, les
surfaces sont ensuite attaquées chimiquement par le Nital 4 % ( une solution alcoolique-
nitrique ) de composition :
- 4 ml d’acide nitrique HNO3
- 100 ml d’éthanol C2H5OH

II.4.2 Microscopie optique


La première approche pour une compréhension des différents traitements thermique
et thermomécanique que subis l’échantillon est sa microstructure, car on peut observer ,
pour une matrice déterminée, la taille de grains, la répartition de précipités, les lignes de
glissement, les macles et bien d’autres caractéristiques structurales.

Pour cela, on à utilisé un microscope métallographique de type Hund équipé d’un


appareil photo numérique ( figureII. 4 ) qui nous permis de prendre des micrographies de
la structure des échantillons étudiés pour des grossissement allant jusqu’à 800 fois .

28
Méthodes expérimentales

FigureII.4 :Microscope métallographique.

II.4.3 Microdureté
La dureté Vickers Hv est le rapport entre la charge appliquée et la surface projetée de
l’empreinte rémanente :
HV = (1,854.F) / (9,81. d²)

Avec F la charge appliquée en N et la diagonale de l’empreinte en μm.


Pour suivre la dureté de notre acier on a utilisé un appareil de mesure de dureté de
marque Affri à affichage numérique (figureII.5).

Nous avons opté pour des mesures de dureté Vickers avec une charge de 200 g. De
cinq à sept mesures sont effectuées sur chaque échantillon et une moyenne est prise avec
élimination des valeurs non conformes.

29
Méthodes expérimentales

FigureII.5 : Microduromètre.

30
Méthodes expérimentales

31
ChapitreIII
Résultats et discussions
Résultats et discussions

III.Traitements de trempe et de revenu de l’acier XC38


III.1 Matériaux de base
L'acier XC38, est un acier hypœutectoide qui a une structure à forte quantité de ferrite
et quelques cellules de perlite de structure lamellaire comme le montre la (figure III.1).

Figure III.1 : Microstructure de l'acier XC38 à l'état de base (400X).

.
III.2 Etat de trempe de l’acier XC38
Dans cette partie d'étude nous avons procédé à un traitement d'adoucissement à
1050°C pendant 30mn de l'acier suivie par un refroidissement très rapide (trempe à l'eau).

L'observation au microscope métallographique a révélé la formation de la martensite


dans toute la matrice( figure III.2), On note que la structure des cristaux martensitiques,
ainsi que leur morphologie, peuvent varier suivant la composition de l'acier et en fonction
de la température de leur formation. Pour notre cas cette martensite de l’acier prend la
forme de lattes.

D'autre part, les joints de grains sont très apparents où une zone blanche est très
apparente aux endroits proches à ces joints de grains:

32
Résultats et discussions

Martensite

Figure III.2 : Microstructure de l'acier XC38 après maintient de 30 mn à 1050°C suivie


d'une trempe à l'eau (400X).

III.3 Traitement de revenu de l'acier XC38


Le revenu est une opération finale de traitement thermique. Sont but est l'obtention des
propriétés mécaniques requises de plus, il supprime complètement ou partiellement les
contraintes internes dues à la trempe. Les réactions au cours du revenu varient avec le
temps et surtout avec la température.
L'évolution microstructurale de l'acier lors du revenu à différentes températures d'un
échantillon préalablement trempé est présentée dans ( figure III.3).
A travers ces micrographies, nous remarquons un changement dans la morphologie de
la structure initiale (la martensite).

Nous savons que le revenu à 250°C diminue les contrainte internes et il transforme
la martensite de trempe en martensite de revenu, c’est pourquoi nous constatons un léger
changement dans la structure après ce premier revenu à 300°C ( Figure III.3b). Dans la
littérature ce type de traitement (Trempe + revenu à300°C) s'appelle amélioration. Ce
changement structural est très apparent si on élève la température de revenu (FigureIII.3c,
d). Pour les hautes températures on a la formation de la cémentite, car il est connu que de
450 à 500 °C, les carbures se transforment en cémentite suivant cette réaction Carbure +
ferrite→ Fe3C. Comme le cas de les(figures III.3)c et d, où les microstructures sont
totalement différentes à la microstructure initiale. La( figureIII. 3d) ne peut être que la
sorbite.

33
Résultats et discussions

a c

b d

Figure III.3 : microstructure de l'acier XC38 après homogénéisation de 30mn à 1050°C et


trempe à l’eau suivie d’un revenu de 15 min à : (a)-100°C (b)-300°C (c)-500°C (d)-
700°C.

III.4 Refroidissement lent de l'acier XC38


Un refroidissement lent a été appliqué à notre acier XC38 après avoir été chauffé à
760°C.
La microstructure finale obtenue à 25°C est présentée dans la (figureIII.4). Nous
constatons bien le retour à la structure initiale et qui correspond à l'état de réception, où
nous remarquons la présence de la ferrite et de la perlite.

34
Résultats et discussions

Figure III.4 : Microstructure de l'acier XC38 après maintient à 760°C suivie d'un
refroidissement lent (100X).

III.5 Variation de la dureté lors de revenu de l'acier XC38


Nous avons suivi la variation de la dureté de notre acier préalablement trempé puis
revenu à différentes températures (FigureIII.5) :

Nous constatons bien que la courbe dureté évolue d'une manière qui confirme les
différents résultats déjà obtenus dans ce type d'acier.

Nous remarquons une augmentation de la dureté suivie une diminution avec


l'augmentions de la température de revenu.

L'augmentation de la dureté correspond à la formation simultanée de carbure ε très


fin (cause de dureté) et de martensite à bas carbone relativement douce.
La diminution de la dureté correspond à la transformation de la martensite de revenu
et en particulier à son appauvrissement en carbone, car d’après la littérature :
l'appauvrissement continu de la martensite en carbone est le principal facteur de la
diminution de la dureté à partir de 150 °C. La diminution de la dureté peut être aussi due
au changement morphologique (coalescence de la cémentite) et au changement structural

35
Résultats et discussions
caractérisée par la transformation de la martensite de revenu en ferrite et formation de la
cémentite ce qui donnera à la fin une microstructure composée de ferrite et de cémentite
(sorbite).

600

550

500
Dureté HV

450

400

350

300

250

0 100 200 300 400 500 600 700


Temperature °C

FigureIII.5 : Variation de la dureté de l'acier XC38 trempé à l'eau depuis 1050 °C puis
revenu à 100, 300, 500 et 700°C.

III.6 Le traitement isotherme de l'acier XC38

L'évolution microstructurale de notre acier lors de traitement isotherme à 450°C est


représentée dans la figure 6 pour trois temps de maintien : 10 min (FigureIII. 6a) , 1h
(FigureIII. 6b) et 5h (FigureIII. 6c) .

36
Résultats et discussions

FigureIII.6 : Microstructures de l’acier XC38 après maintient de 1h à 950°C et trempe à


450°C puis maintien à cette même température de : (a)-10min (b)-1h et (c)-5h suivie
d’un refroidissement lent (18°C /min) jusqu’à 25°C.

La remarque la plus importante est que la transformation s’effectue avec moins de


temps par rapport à la réaction produite dans l’acier hypereutectoide. Car, la réaction est
achevée après seulement 10 min de maintien, car le prolongement du temps de maintien
jusqu’à 5 heures ne change rien dans la microstructure.

Ce-ci est déjà confirmé par les études déjà faites sur les aciers, parce que, dans un
acier hypœutectiode comme le cas de notre metal, sa courbe TTT est située à gauche par
apport à une courbe d'acier hyperteutectoide. Par conséquent, le temps nécessaire pour une
transformation isotherme pour un acier hupoeutectoide est moins inférieur à celui d'un
acier hyperteutectoide (FigureIII. 7).

37
Résultats et discussions

Figure III.7 : Courbes TTT de l'austénite surfusionnée : a -acier hypœutectoïdes


(0,45 % C); b- acier eutectoïde (0,8 % C); et c- acier hyperteutectoide .

III.7 Traitements de trempe et de revenu de l'acier 1 %C


Les mêmes traitements thermiques appliqués à l'acier 0,38 %C ont été appliqués aussi à
l'acier 1 %C :
III.7.1 Etat de réception de l'acier 1 %C
L'acier 1 %C à une structure perlitique ou les lamelles de ferrite et de cémentite sont
observées au microscope optique (FigureIII. 8).

10µm

FigureIII.8 : Microstructure de l'acier 1 %C à l'état de réception.

38
Résultats et discussions

III.7.2 état de trempe de l'acier 1 %C


L'acier 1 %C a subit un recuit à 950°C pendant 1h suivie d'une trempe à l'eau.
La( figureIII. 9) nous montre l'état microstructurale après trempe. Nous constatons
bien la formation de la martensite qui a une morphologie différente à celle obtenu lors de la
trempe de l'acier0,38 %C. La substructure des cristaux martensitiques, ainsi que leur
morphologie, peuvent varier suivant la composition de l'acier et en fonction de la
température de leur formation. Dans les cas courants, la martensite peut prendre deux
formes, celle de lamelles et celle de bâtonnets. La martensite lamellaire apparaît dans le cas
des aciers à haut carbone caractérisé par la basse température du point martensitique, c’est
le cas de la martensite dans l'acier 1 %C.

10µm

FigureIII.9 : Microstructure de l'acier 1 %C après homogénéisation de 1h à 950°C


suivie d’une trempe à l’eau.

III.7.3 Traitement de revenu de l'acier 1 %C


Après la trempe de l'acier 1 % C, ce dernier est maintenu à différentes températures
de revenu (100,200, 300, 400, 500,600 et 700°C).
Le résultat de nos observations microscopiques est illustré dans la( figureIII 10).
A travers ces microstructures, il est clair que l’échantillon a subi un changement structural

39
Résultats et discussions
remarquable par rapport à son état initial (trempe), ce qui veut dire que le revenu a un effet
sur la structure trempée et son évolution est proche à celle produite dans 0,38 %C.

c e

FigureIII.10 :Microstructures de l'acier 1 %C après homogénéisation de 1h à


950°C et trempe à l'eau suivie d'un revenu pendent 15 min à : (b)-400°C, (c)500°C (d)-
600°C et (e)-700 °C.

III.7.4 Variation de la dureté de l'acier 1 %C lors de revenu


La (figureIII.11) nous montre l’allure de la courbe de dureté de l'acier 1 %C lors de
revenu à différentes températures de revenu d'un échantillon préalablement trempé à l'eau.

Nous constatons la même allure déjà observée pour l’acier 0,38 %C ou une élévation
de la dureté est observée juste à basse température puis accompagnée par une diminution
de la dureté avec l'augmentation de la température de revenu.

40
Résultats et discussions

900

800

700

600

500

400

300

200

100

0
0 100 200 300 400 500 600 700 800

FigureIII.11 : Courbe de variation de la dureté de l'acier 1 % C trempé à l'eau depuis 950


°C puis revenu de 15 min à différentes températures.

41
Conclusion générale
Conclusion générale.
Les transformations de phase à l'état solide dans les aciers sont d'une grande importance
scientifique et industrielle, c'est pourquoi nous avons choisi ce thème de recherche pour ce
nouveau projet.

Nous avons choisi deux aciers, le première est hypœutectiode (0,38 %C), par contre
le second est hypereutectoide (1%C).
Dans le but de mèttre en évidence les différentes phases et les différentes
transformations de phases à l'état solide, nous avons effectué plusieurs traitement
thermiques (d'homogénéisation –trempe à l'eau – revenu)
Pour réaliser ce travail nous avons utilisé la microscopie optique et la micro dureté
Vickers comme moyen d’étude.

Nos principaux résultats sont :


-La dureté de l'acier 1 %C est toujours supérieure à celle de l'acier 0,38 %C soit à
l'état brut, de trempe on de revenu, par ce que le premier est plus riche en carbone.
- L'évolution de microstructure à 450C de l'acier 0,38 %C nécessite moins de temps
par rapport à l'acier 1 %C, ce qui confirment les données des courbes TTT de chaque acier.

42
Références
Références
[1] : H.LITEM, Caractérisation avec Rayonnement X des Revêtements Durs Sur des
Substrats en Acier, Mémoire de Master, Spécialité : Rayonnement, Spectroscopie et
Optoélectronique, Universite Kasdi Merbah Ouargla, 2012.
[2] :F. BOUNAB, Mémoire de fin d’étude en Master « Evolutions microstructurales Lors
detraitements thermiques imposés à un acier faiblement allié (53MnSi4) » Université de
Biskra, 2013.

[3] : J. Barralis, L. Castex, J.-C. Chaize. Influence des conditions de traitement sur la
distribution des phases et des contraintes résiduelles dans les couches nitrurées - Mémoires
et Etudes Scientifiques Revue de Métal- lurgie, 43(6), 629-642, (1986).

[4] : G. Fallot. Role du carbone lors de la nitruration d'acier de construction


et influence sur les propriétés mécaniques - Thèse ENSAM Aix-en- Provence, (2015).

[5] : A. Arfaoui , Diagramme D’équilibre des alliages Fer-Carbone, Matériaux


Métalliques,(2010) ,p.44

[6] : N. Bouchaala. Etude des propriétés structurale et physico-chimique des systèmes


Nd-Fe- Co. Chimie-Physique [physics.chem-ph]. Université Paris-Est, 2017. Français.
<NNT :2017PESC1043>. <tel-01681379v2>

[7] : M.BELAHOUEL , METALLURGIE, Université des Sciences et de la Technologie


d’Oran Mohamed BOUDIAF,( 2017),p36

[8] :Etude du diagramme fer-carbone,https://www.technologuepro.com(chapitre3).

[9] : B. MAROUF, Caractérisation structurale et mécanique du joint soudé de la liaison


bimétallique Acier Ordinaire ES6/Acier anti-usure NAXTRA 70 utilisé par l'Unité Grue de
Bejaïa dans l'assemblage de la pelle cliargeuse et godet d'excavation, Mémoire de Master,
Option : Sciences des Matériaux, Université Monlond Mammeri de Tizi-Ouzou, 2012.

[10] : F. GHomari, Sciences Des Materiaux De Construction, Université Aboubekr


Belkaid.

[11] : N.Meftah (2003), Thèse de magistère, Université de Ouargla.

43
Références

[12] : S.Bensaada, Traitements Thermiques, Classification Et Désignation Des Aciers Et


Fontes.

[13] : I- Lakhtine « Métallographie et traitements thermiques des métaux », Edition Mir,


Moscou, (1982).

44
Résume
Dans ce travail de recherche, nous avons essayé de mettre en évidence les
différentes phases et les différentes transformations de phases à l’état solide
qu’on peut rencontrer dans un acier ordinaire. Pour cela on étudié deux aciers :
un acier hypoeutectoide 0 ,38 %C et un acier hypereutectoide 1 % C. Plusieurs
traitements thermiques ont été appliqués à nos échantillons, comme le recuit
d’homogénéisation, la trempe à l’eau et le revenu à différentes températures.
D’autre part, des traitements isothermes sont aussi appliqués à nos deux aciers
afin de provoquer une transformation bainitique ou perlitique.
La microscopie optique et la microdureté Vickers étaient nos moyens d’analyse.
A travers cette étude, plusieurs microstructures et courbes de dureté ont été
présentées, où nous avons montré la différence entre ces deux aciers qui
diffèrent par leur pourcentage en carbone.

Abstract
In this research work, we have studied different phases and solid phase
transformation in ordinary steel. Two kinds of steel: Hypoeutectoid steel (0, 38
% C) and Hypereutectoid steel 1 % C. Many heat treatments were applied on
our samples, like homogenization, quenching water and tempering at different
temperatures. On the other hand, For obtaining bainitic or perlitic
transformations, an isothermal heat treatment were also applied on our steels.
Optical microscopy and microhardness Vickers were used as analysis methods.
From this study, many microstructures and hardness curves were presented,
where we have shown difference between these two steels which characterized
by difference on percentage in carbon.

‫الملخــص‬

‫ نوعين من الفوالذ وهما‬.‫درســنــا في هذا البحث أنواع األطوار والتحوالت الطورية في الفوالذ العادي‬
‫ أجرينا عدة معالجات حرارية على العينات منها التسخين التبريد و اإلرجاع‬.1 % C ‫ و‬0 , 38 % C
‫ استعملنا المجهر الضوئي‬.‫ البرليت والبينيت‬, ‫وهــذا للحصـــول على بعض األطوار مثل المرطنسيت‬
‫ تمكنا من عرض صورمجهرية ومنحنيات الصالدة‬.‫وجهاز قياس الصالدة كوسائل للتحليل والدراسة‬
.‫الخاصة بالسبيكتين وهذا لتبيان خاصية كل واحدة واالختالفات الموجودة بينهــا‬

Les mots clé : Hypereutectoide, traitements thermiques,


microscopie optique, carbone

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