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N° d’ordre : M……./2019
MEMOIRE
Pour l’obtention du diplôme de Master en Physique
Soutenu le : 29/06/2019
Devant le jury de soutenance suivant :
Dr F.GOUMEIDANE pour la
K.GUERGUOURI et N.HEBBIR
Un grand merci aussi à toutes les personnes qui ne sont pas citées et
qui ont néanmoins contribuées à ce travail.
Dédicace
Je dédie ce travail :
A mes chers parents
Mon père Slimane et ma mère Houria
Pour leur patience, leur amour, leur soutien et
Leurs encouragements.
A ma sœurs : Meriem
A mon frère Azou
Et toute ma famille
Et tous mes amis et camarades
Nouri Besma
Dédicace
Je dédie ce mémoire :
A Ma Mère Zahira, toujours présente.
A mon père Salah
A mon frère Islam
A mon époux Azize et sa famille
A mes sœurs
Meriem,Mariya,Sajida,Bellkisse
Et à toute ma famille
A tous mes amis et camarades
Bouiada Boutheyna
Liste des figures
Figure I.8 Les figures présentent l’état de structure d’un acier avant et après
Homogénéisation……………………………………………………......19
Figure I.9 Cycles thermiques des différents recuits………………………………..20
Figure I.10 Transformation perlitique……………………………………………....21
Figure I.11 Transformation intermédiaire (bainitique)………………………….….22
Figure I.12 Transformation martensitique.................................................................24
Figure II.1 Cycles de traitements thermiques............................................................27
FigureIII.3 Microstructuredel'acierXC38aprèshomogénéisation…..........................34
Figure III.5 Variation de la dureté de l'acier XC38 trempé à l'eau depuis 1050
Sommaire
Introduction Générale ….1
I Généralités sur les aciers………………………………………….…. 2
I.1 Introduction……………………………………………………………….. 3
I.2 Les alliages de fer –carbone ………………………………………..…….. 3
I.3 Diagramme d’équilibre Fer_carbone……………………………………….3
I.4 Propriétés physiques et caractéristiques mécaniques du fer…………….....4
Conclusion générale…………………………………………………..42
Références………………………………………………………………….43
Introduction générale
INTRODUCTION GENERALE
Les alliages fer-carbone, c'est-à-dire les aciers et les fontes, jouent un rôle capital
dans la technologie actuelle. Malgré l’apparition de nouveaux matériaux venant
concurrencer les aciers, le système fer-carbone reste d’une importance capitale pour le
monde industrialisé. On retrouve les aciers sous une forme ou sous une autre, dans presque
tous les domaines, de l’électroménager aux ouvrages d’art, en passant par l’automobile,
l’aérospatiale, la quincaillerie et la chirurgie orthopédique. Les propriétés de l’acier sont
liées directement aux phases présentes. La formation de ces phases dépend aussi des
traitements thermiques, thermomécaniques ou thermochimiques qui peuvent être
appliqués.
L’objectif de ce travail est de réaliser des traitements thermiques pour provoquer des
transformations de phases à l’état solide comme la transformation martensitique ou
perlitique..
Le chapitre II est consacré à la description de notre acier ainsi que les méthodes de
préparations et de caractérisations
Le chapitre III : fait l’objet des résultats obtenus et à leurs interprétations.
1
Chapitre I
Généralités sur les aciers
Généralités sur les aciers
I.1 Introduction
3
Généralités sur les aciers
La détermination des phases et des constituants d'un acier à une température donnée
est fournie par la lecture du diagramme. .La structure du fer pur dépend de la température :
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Généralités sur les aciers
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Généralités sur les aciers
conditions d’équilibre et ne conduisent pas non plus toujours à des structures ou à des
phases d’équilibre. Les phases obtenues peuvent donc être stables ou métastables;
Ces dernières n’existent pas dans les diagrammes d’équilibre, ou alors se rencontrent à
l’extérieur de leur domaine normal de température et de composition.
Il faut distinguer deux classes de transformations à l’état solide :
a. les transformations qui correspondent à de véritables changements de phases avec
modification des structures cristallines ou atomiques :
• transformations allotropiques.
• transformation eutectoïde.
• transformation péritectoïde.
• précipitation .
• transformation ordre-désordre.
• transformation magnétique correspondant à des modifications au niveau des
atomes eux mêmes, sans modification à l’échelle de la répartition des atomes dans
le réseau cristallin;
b. les transformations qui correspondent à l’évolution progressive des phases de l’alliage
ou de leur morphologie, sans changement de structure cristalline :
• homogénéisation d’une phase hétérogène,
• relaxation ou détente des contraintes résiduelles,
• diminution du taux de défauts par restauration et recristallisation,
• formation d’une texture d’orientation préférentielle,
• grossissement du grain,
• globulisation ou coalescence de certaines phases.
Les mécanismes de ces transformations , qui contrôlent leur évolution, sont souvent
sensibles à la structure micrographique des phases : par exemple, l’apparition d’une
nouvelle phase dans une phase solide est, la plupart du temps, facilitée sur les joints de
grains et sur les défauts (dislocations, fautes d’empilement). Souvent aussi, ils sont liés à la
structure cristallographique ou à la texture, la phase nouvelle qui apparaît étant
fréquemment en relation cristallographique précise avec la phase initiale (transformation
martensitique, précipitation continue, recristallisation, par exemple).
Chaque transformation dépend d’un mécanisme où la température à laquelle elle se
produit joue un rôle fondamental. Ainsi, de nombreuses transformations sont activées
thermiquement (diffusion, croissance des grains, coalescence, etc.). Inversement, une
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Généralités sur les aciers
baisse trop rapide de température peut complètement les inhiber : c’est le principe des
trempes.
D’autres, dites athermiques , ont une cinétique qui n’est pas influencée par la
température, l’évolution de la transformation étant néanmoins liée à la variation de la
température : c’est le cas des transformations martensitiques.
Le mécanisme de certaines transformations est tel qu’elles peuvent être facilitées par
l’application de contraintes ou par une déformation plastique : c’est aussi le cas des
transformations martensitiques [7].
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Généralités sur les aciers
Un acier de haute teneur en carbone sera employé pour sa grande dureté alors qu'un
acier de teneur plus faible est moins dur et plus malléable. Il contient généralement de
petites quantités d’autres éléments que le fer et le carbone, incorporés, volontairement ou
non, au cours de son élaboration. On peut également y ajouter des quantités plus
importantes d’éléments d’alliage; il est considéré alors comme un acier allié [9].
On a désigné des alliages de fer et de carbone sous le nom aciers non alliés ou aciers
au carbone, des alliages de fer plus ou moins carburés et d’autres éléments, en général
métalliques sous le nom d’acier alliés.
8
Généralités sur les aciers
b- Acier alliés : Composition variable suivant l’emploi, les éléments alliés sont en
proportion variant généralement entre 0 et 5[10].
b- Les aciers à propriétés physiques et chimiques spéciales: ils contiennent les aciers
dilatation, etc…
c- Les aciers à outils : ils sont utilisés dans la fabrication d’instruments (permettant de
façonner les matériaux).Les nuances d’aciers à outils sont rangées selon le mode de
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Généralités sur les aciers
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Généralités sur les aciers
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Généralités sur les aciers
Figure I.4 : transformations. Pour décrire l'allure cinétique des transformations, on utilise
le diagramme TTT.
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Généralités sur les aciers
Trempe martensitique
La trempe est un procédé de traitement d'un matériau. Il concerne surtout les métaux
et le verre.
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Généralités sur les aciers
Trempe bainitique
C’est une austénisation suivie d’un refroidissement rapide jusqu’à θb (température de
trempe bainitique), maintenue pendant le temps n´nécessaire à la transformation complète
de l’austénite. On refroidit ensuite jusqu’`à température ambiante.
b- Cycle de trempe
On cherche à obtenir la transformation de l’austénite (stable à température élevée) en
constituants métastables (pas stables mais la très faible vitesse de réaction donne une
apparence de stabilité´e) : solution sursaturée de carbone dans le fer α . Le cycle de trempe
comprend 2 étapes :
l’austénisation puis le refroidissement.
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Généralités sur les aciers
I.13.2 Le Revenu
a. Principe du Revenu :
La trempe an isotherme est en général un traitement énergétique conduisant à un
métal à Rm, Re, H
élevées du fait de la présence recherchée de martensite, mais dont la ductilité (A%) et
la résilience (K) sont très faibles pour la même raison. Si on tient compte également d’un
niveau de contraintes propres souvent important, il est évident qu’un acier ne peut être
utilisé en service directement à l’état trempé.
L’opération de revenu est destinée à corriger plus ou moins complètement ces
inconvénients.
Elle conduit à un métal de caractéristiques convenables présentant un compromis
satisfaisant entre Rm, Re, d’une part et A%, K d’autre part.
Contrairement à la trempe qui est une opération rapide et de contrôle difficile, le
revenu permet un contrôle aisé des transformations et des propriétés du métal.
Le revenu est un traitement thermique effectué après trempe en continu, il consiste en :
-Un réchauffage à une température TR< Ac1,
-Un maintien de durée tR à TR .
-Un refroidissement jusqu’à la température ambiante de préférence lentement.
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Généralités sur les aciers
Le revenu provoque une évolution du matériau vers un état plus proche de l’état
physico-chimique d’équilibre sans toutefois rechercher à atteindre celui-ci.
Le choix de TR et tR permet de contrôler ce retour plus ou moins complet vers l’état
d’équilibre.
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Généralités sur les aciers
Des revenus effectués entre 450 et 600°C sur des aciers alliés peuvent provoquer des
durcissements appelés durcissements secondaires (cas des aciers à outils au chrome ou des
aciers rapides). Il y a d’abord précipitation des carbures complexes maintenu en solution
dans un reste d’austénite résiduelle puis une déstabilisation de cette dernière qui se
transforme en martensite au moment du refroidissement. Ces deux transformations
successives vont donc nécessiter second revenu pour éviter que la martensite secondaire ne
provoque pas fragilité excessive. (Dans certains aciers rapides, trois revenus successifs
peuvent être nécessaires).
I.13.3 Recuit
a. Le but de recuit
Le recuit d'une pièce métallique ou d'un matériau est un procédé correspondant à un
cycle de chauffage. Celui-ci consiste en une étape de montée graduelle en température
suivie d'un refroidissement contrôlé.
Cette procédure, courante en sciences des matériaux, permet de modifier les
caractéristiques physiques du métal ou du matériau étudié. Cette action est particulièrement
employée pour faciliter la relaxation des contraintes pouvant s'accumuler au coeur de la
matière, sous l'effet de contraintes mécaniques ou thermiques, intervenant dans les étapes
de synthèse et de mise en forme des matériaux.
À l'occasion d'un recuit, les grains (mono-cristaux) de matière se reforment et
retrouvent en quelque sorte, leur « état d'équilibre ».
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Généralités sur les aciers
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Généralités sur les aciers
Figure I.8 : Les figures présentent l’état de structure d’un acier avant et après
homogénéisation.
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Généralités sur les aciers
débute la transformation par la formation des premiers germes de cémentite sur les joints
des cristaux de l'austénite, ces germes se développent à l'intérieur des cristaux γ et le
voisinage des cristaux de cémentite s'appauvrit en carbone et se fustige en ferrite α . La
solubilité du carbone dans la ferrite est très faible, ce qui conduit à la précipitation du
carbone se trouvant dans la ferrite dans le domaine de l'austénite voisin et ce qui donne la
formation de la perlite (Feα+ cémentite).( La figure I.11) donne les différentes étapes de la
formation de la perlite (transformation austénite en perlite).
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Généralités sur les aciers
- Sorbite : HB 300.
- Troostite : HB 400.
La sorbite et la troostite sont des perlites très fines obtenues par vitesses de
refroidissement assez importantes. La distance entre les lamelles est déterminée par la
vitesse de diffusion du carbone dans l'austénite. Cette distance diminue avec
l'augmentation de la température, ce qui conduit à l'obtention de lamelles épaisses (faible
dureté).
21
Généralités sur les aciers
A partir des joints des grains de l'austénite se forment les cristaux sursaturés
de ferrite dans le carbone, lesquels se développent au fur et à mesure. Le carbone se
précipite sous forme de cristaux de cémentite lamellaire ou globulaire car la vitesse de
diffusion du carbone dans la ferrite est grande par rapport à celle de l'austénite.
Plus la température de formation de la bainite est basse, plus la vitesse de diffusion
du carbone dans le réseau α est petite et les cristaux de cémentite dans la ferrite deviennent
fins.
Donc la bainite est comme la perlite, elle se compose de ferrite et de cémentite,
mais elle ne se forme pas directement à partir de l'austénite, mais suivant presque la même
transformation que celle de la martensite, elle possède une dureté assez élevée. Le carbide
formé dans la bainite supérieure possède de gros grains par rapport à celui formé dans la
bainite inférieure. La bainite supérieure est moins dure malgré sa formation à la
température basse.
22
Généralités sur les aciers
23
Généralités sur les aciers
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Chapitre II
Méthodes expérimentales
Méthodes expérimentales
II. 1 Introduction
Pour fabriquer une pièce déterminée, les performances du matériau utilisé sont
évidemment un premier élément de dimensionnement, mais que le coût de la gamme
d’élaboration, qui dépend notamment d’un dessin judicieux des parties fonctionnelles, de
leur facilité de mise en forme et de leurs modes de liaison est souvent un élément décisif de
choix industriel.
Les traitements thermiques interviennent dans cette problématique du choix des
matériaux soit en élargissant les possibilités de mise en forme de la pièce, soit en
améliorant les propriétés d’emploi du matériau, pendant ou après la mise en forme. Au
plan métallurgique, les traitements thermiques des alliages métalliques reposent sur des
évolutions structurales en phase solide qui ont été souvent étudiées en premier sur les
aciers spéciaux susceptibles de présenter des transformations allotropiques. Toutes les
familles d’aciers ne sont évidemment pas traitées en faisant intervenir le passage par une
transformation allotropique soit que la composition retenue ne le permette du point de vue
thermodynamique, soit que la métallurgie du traitement visé n’en ait cure. Les objectifs
assignés aux traitements des aciers peuvent concerner en effet des secteurs aussi variés.
II. 2 Choix du matériau
Pour notre étude on a choisi une nuance d’acier hypo-eutectoide: XC38 (selon la
norme AFNOR) et le deuxième à 1% de carbone.
II.3 Traitements thermiques
Pour mettre en évidence les différentes transformations de phases à l’état solide dans
notre acier, on a opté pour les deux traitements thermiques suivants :
- traitement thermique d’austénisation à 1050 °C puis trempe à l’eau (figureII. 1)
- traitement de revenue de 100, 300, 500 et 700°C (figureII. 1).
- traitement thermique d’austenitisation à 950°C suivi d’une trempe à 450°C puis un
maintient à différents temps (figureII. 2).
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Méthodes expérimentales
T°C
Austénitisation 1050°C
1050
1h
800
700
Trempe à l’eau
500
700
500
300
Revenu 300
100
100
20 20 20 20 Temps (min)
T°C
Austénisation 950 °C
950
450°C
temps
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Méthodes expérimentales
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Méthodes expérimentales
II.4.3 Microdureté
La dureté Vickers Hv est le rapport entre la charge appliquée et la surface projetée de
l’empreinte rémanente :
HV = (1,854.F) / (9,81. d²)
Nous avons opté pour des mesures de dureté Vickers avec une charge de 200 g. De
cinq à sept mesures sont effectuées sur chaque échantillon et une moyenne est prise avec
élimination des valeurs non conformes.
29
Méthodes expérimentales
FigureII.5 : Microduromètre.
30
Méthodes expérimentales
31
ChapitreIII
Résultats et discussions
Résultats et discussions
.
III.2 Etat de trempe de l’acier XC38
Dans cette partie d'étude nous avons procédé à un traitement d'adoucissement à
1050°C pendant 30mn de l'acier suivie par un refroidissement très rapide (trempe à l'eau).
D'autre part, les joints de grains sont très apparents où une zone blanche est très
apparente aux endroits proches à ces joints de grains:
32
Résultats et discussions
Martensite
Nous savons que le revenu à 250°C diminue les contrainte internes et il transforme
la martensite de trempe en martensite de revenu, c’est pourquoi nous constatons un léger
changement dans la structure après ce premier revenu à 300°C ( Figure III.3b). Dans la
littérature ce type de traitement (Trempe + revenu à300°C) s'appelle amélioration. Ce
changement structural est très apparent si on élève la température de revenu (FigureIII.3c,
d). Pour les hautes températures on a la formation de la cémentite, car il est connu que de
450 à 500 °C, les carbures se transforment en cémentite suivant cette réaction Carbure +
ferrite→ Fe3C. Comme le cas de les(figures III.3)c et d, où les microstructures sont
totalement différentes à la microstructure initiale. La( figureIII. 3d) ne peut être que la
sorbite.
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Résultats et discussions
a c
b d
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Résultats et discussions
Figure III.4 : Microstructure de l'acier XC38 après maintient à 760°C suivie d'un
refroidissement lent (100X).
Nous constatons bien que la courbe dureté évolue d'une manière qui confirme les
différents résultats déjà obtenus dans ce type d'acier.
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Résultats et discussions
caractérisée par la transformation de la martensite de revenu en ferrite et formation de la
cémentite ce qui donnera à la fin une microstructure composée de ferrite et de cémentite
(sorbite).
600
550
500
Dureté HV
450
400
350
300
250
FigureIII.5 : Variation de la dureté de l'acier XC38 trempé à l'eau depuis 1050 °C puis
revenu à 100, 300, 500 et 700°C.
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Résultats et discussions
Ce-ci est déjà confirmé par les études déjà faites sur les aciers, parce que, dans un
acier hypœutectiode comme le cas de notre metal, sa courbe TTT est située à gauche par
apport à une courbe d'acier hyperteutectoide. Par conséquent, le temps nécessaire pour une
transformation isotherme pour un acier hupoeutectoide est moins inférieur à celui d'un
acier hyperteutectoide (FigureIII. 7).
37
Résultats et discussions
10µm
38
Résultats et discussions
10µm
39
Résultats et discussions
remarquable par rapport à son état initial (trempe), ce qui veut dire que le revenu a un effet
sur la structure trempée et son évolution est proche à celle produite dans 0,38 %C.
c e
Nous constatons la même allure déjà observée pour l’acier 0,38 %C ou une élévation
de la dureté est observée juste à basse température puis accompagnée par une diminution
de la dureté avec l'augmentation de la température de revenu.
40
Résultats et discussions
900
800
700
600
500
400
300
200
100
0
0 100 200 300 400 500 600 700 800
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Conclusion générale
Conclusion générale.
Les transformations de phase à l'état solide dans les aciers sont d'une grande importance
scientifique et industrielle, c'est pourquoi nous avons choisi ce thème de recherche pour ce
nouveau projet.
Nous avons choisi deux aciers, le première est hypœutectiode (0,38 %C), par contre
le second est hypereutectoide (1%C).
Dans le but de mèttre en évidence les différentes phases et les différentes
transformations de phases à l'état solide, nous avons effectué plusieurs traitement
thermiques (d'homogénéisation –trempe à l'eau – revenu)
Pour réaliser ce travail nous avons utilisé la microscopie optique et la micro dureté
Vickers comme moyen d’étude.
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Références
Références
[1] : H.LITEM, Caractérisation avec Rayonnement X des Revêtements Durs Sur des
Substrats en Acier, Mémoire de Master, Spécialité : Rayonnement, Spectroscopie et
Optoélectronique, Universite Kasdi Merbah Ouargla, 2012.
[2] :F. BOUNAB, Mémoire de fin d’étude en Master « Evolutions microstructurales Lors
detraitements thermiques imposés à un acier faiblement allié (53MnSi4) » Université de
Biskra, 2013.
[3] : J. Barralis, L. Castex, J.-C. Chaize. Influence des conditions de traitement sur la
distribution des phases et des contraintes résiduelles dans les couches nitrurées - Mémoires
et Etudes Scientifiques Revue de Métal- lurgie, 43(6), 629-642, (1986).
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Références
44
Résume
Dans ce travail de recherche, nous avons essayé de mettre en évidence les
différentes phases et les différentes transformations de phases à l’état solide
qu’on peut rencontrer dans un acier ordinaire. Pour cela on étudié deux aciers :
un acier hypoeutectoide 0 ,38 %C et un acier hypereutectoide 1 % C. Plusieurs
traitements thermiques ont été appliqués à nos échantillons, comme le recuit
d’homogénéisation, la trempe à l’eau et le revenu à différentes températures.
D’autre part, des traitements isothermes sont aussi appliqués à nos deux aciers
afin de provoquer une transformation bainitique ou perlitique.
La microscopie optique et la microdureté Vickers étaient nos moyens d’analyse.
A travers cette étude, plusieurs microstructures et courbes de dureté ont été
présentées, où nous avons montré la différence entre ces deux aciers qui
diffèrent par leur pourcentage en carbone.
Abstract
In this research work, we have studied different phases and solid phase
transformation in ordinary steel. Two kinds of steel: Hypoeutectoid steel (0, 38
% C) and Hypereutectoid steel 1 % C. Many heat treatments were applied on
our samples, like homogenization, quenching water and tempering at different
temperatures. On the other hand, For obtaining bainitic or perlitic
transformations, an isothermal heat treatment were also applied on our steels.
Optical microscopy and microhardness Vickers were used as analysis methods.
From this study, many microstructures and hardness curves were presented,
where we have shown difference between these two steels which characterized
by difference on percentage in carbon.
الملخــص
نوعين من الفوالذ وهما.درســنــا في هذا البحث أنواع األطوار والتحوالت الطورية في الفوالذ العادي
أجرينا عدة معالجات حرارية على العينات منها التسخين التبريد و اإلرجاع.1 % C و0 , 38 % C
استعملنا المجهر الضوئي. البرليت والبينيت, وهــذا للحصـــول على بعض األطوار مثل المرطنسيت
تمكنا من عرض صورمجهرية ومنحنيات الصالدة.وجهاز قياس الصالدة كوسائل للتحليل والدراسة
.الخاصة بالسبيكتين وهذا لتبيان خاصية كل واحدة واالختالفات الموجودة بينهــا