Vous êtes sur la page 1sur 69

ANNABA BADJI MOKHTAR UNIVERSITY ‫جـامعة باجى مختار‬

UNIVERSITE BADJI MOKHTAR ANNABA


‫عنابة‬

Faculté des Sciences de l’Ingéniorat


Département de Génie Mécanique

PROJET DE FIN D’ETUDE DE MASTER

Option:
Mécanique des Matériaux

THEME :
CARACTERISATION MECANIQUE D’UN ACIER A50 POUR LA
FABRIQUATION DE L’ANNEAU D’ATTELAGE A FERROVIAL

Par :
MAZOUZI AIMEN

ENCADRE PAR: M. BENGHERSALLAH

Devant le jury composé de :

Président : HAMADACHE HAMID Pr.

Examinateurs : BOUSAID OUZINE MCA.


ZEMOURI ZAHIA Pr.
MENAIL YOUNES MCB.
TOUATI RAMDANE K. MAA.

ANNABA 2016
Dédicace

A ma chère belle-mère, ma chère tante et mon beau frère

Vous m’avez accueilli à bras ouverts dans votre famille. En


témoignage de l’attachement, de l’amour et de l’affection que
je porte pour vous. Je vous dédie ce travail avec tous mes
vœux de bonheur, de santé et de réussite.

A toute ma famille et mes proches

A tous mes amis sons exception


Remerciement

Nous tenons tout d’abord à remercier Dieu le tout puissant et


miséricordieux, qui nous a donné la force et la patience d’accomplir ce
Modeste travail.

En second lieu, nous tenons àremercier notre encadreur Mr


BENGHERSALLAH .M (son pré cieux conseil et son aide durant toute la
période du travail.

Nos vifs remerciements vont é galement aux membres du jury pour


l’intérêt qu’ils ont porté à notre recherche en acceptant d’examiner notre
travail Et de l’enrichir par leurs propositions.

Enfin, nous tenons également àremercier toutes les personnes qui ont
participéde près ou de loin àla ré
alisation de ce travail.

A nos familles et nos amis qui par leurs priè


res et leurs encouragements,
on a pu surmonter tous les obstacles.
_____________SOMMAIRE______________

- Dédicace

- Remerciement

- Introduction

I. Étude bibliographique

_______________ Chapitre. I ________________


I .1.1.Définition d’un matériau………………………………………...1

I .1.2 .Classification des matériaux………………………………….2


I .1.2 .1.Les matériaux métalliques…………...…………………………………………2
I .1.2 .2.Les matériaux organiques ou polymères organiques……………...……….2
I .1.2 .3.Les matériaux minéraux ou céramiques…………………………….…………3
I .1.2 .4.Les matériaux composites………………………..…………………………….4

I.1.3.Caractéristique mécanique………………………………………4
 La rigidité…………………………………...………………………………….4

 Elasticité…………………………...…………………………………….……..4

 Plasticité…………………………………………………………….………..…5
 Ductilité………………….……………………………………………………..5

 Fragilité…………………………………………………………………………5

 Ténacité……………………………………………………………………….. 5

 Résistance maximale………………………………………...…………………5

 Limite élastique……………………………………………...……………...….5

I.1.4.Les caractéristiques des aciers …………………..………………5


 Les aciers au carbone d’usage général………………………………..……….6

 Les aciers de traitement thermique……………………………………….........6


 Acier à outils…………………………………………………………..……....6

 Acier inoxydable………………………………………………………………6

I.2.Les essais mécanique………………………………………..……...6


I.2.1: Essai de traction……………………………………………….……..…...6
I.2.2 : Essai de dureté………………………………………..………………….8
I.2.3 : Essai d résilience………………………...............………………………14
I.2.4 : Essai de flexion……………………………………………....………….17
I.2.5 : Essai de compression……………………………………...…………….19

I.3.Phénomène d’écrouissage………………………………...………20

I .3.1.Phénomène d’écrouissage…………………………..…...………………20
I .3.2.Mécanisme et effet de l’écrouissage……………………..…….………..22
I .3.3.Influence des caractéristiques mécaniques sur l’écrouissage……………22

I .3.4.Courbe et coefficient d’écrouissage………………………...……..…….23

I.4. Phénomène de cisaillement……..………………… ………..……25


I .4.1.Effort tranchant T…………………………………………………..…….26

I .4.2.Contrainte de cisaillement…………………...……………………………27

I .4.3.Contrainte tangentielle uniforme…………...……………………….……27

I .4.4.Calcul des constructions………………………………………………….27

I .4.5.Déformation – angle de glissement ɣ ………………………..…………28


II. Partie expérimentale

__________________ Chapitre. II ____________________

II.1.Le but………………………………………………………..……30

II.2.Equipement utilisé……………………………………...……….30
II.2.1.Machine outil (Tour)……………………………...……………………..30
II.2.2.Machine des essais universelle…………………….…………………..…31
II.2.3.Polisseuse ………………………………………………………………...33
II.2.4 D’uromètre………………………………………...………………….…34
II.2.5.Microscope …………………………………….……………………….35

II.3. Préparation des éprouvettes……………………………...……36


II.3.1.Eprouvette de l’essai de traction ………………………………..………36

II.3.2.Eprouvette de l’essai cisaillement………………………………..………39

II.3.3.Eprouvette de l’essai dureté ( brinell )……………………………………41

II.4.Réalisation des essais et analyse des résultats……………..…….42


II.4.1.Résultats de mesure de la dureté ……………………………….…………42

II4.1.1.Interprétation sur la mesure de la dureté………………………….42

II.4.2 Résultat de microstructure…………………………………….…………..43

II.4.2.1.Préparation d’échantillon pour l’analyse microscopique…….…..43

II4.2.2.Interprétation…………………………………………………...…45

II.4.3.Essai de traction ……………………………………….………………….45

II.4.4.Résultat de l’essai de cisaillement …………………………………….….47

II.4.4.1.Interprétation……………………………………………..……….49

II.4.4.2.Proposition…………………………………………………...……49
III. Simulation numérique

__________________ Chapitre. III ____________________


III.1.Les équipements………………………………………………………………50

III.1.1.Eprouvette de cisaillement…………………………………………..50

III.1.2.Lame de cisaillement………………………………………..……….50

III.1.3.Palier inferieur………………………………………………………..51

III.1.4 : Socle de cisaillement………………………………………………..51

III.2.Assemblage………………………………………………………………….…52

III.3.Maillage…………………………………….….…………………………….…52

III.4.Les contraintes……………………………………………………………….…54

III.5.Les déplacement…………………………………….…………………….……56

CONCLUSION
LISTE DES FIGURES :

Figure I.1 : les familles des matériaux.

Figure I.2 : Pièces en matériaux métalliques.

Figure I.3 : Les matériaux organiques.

Figure I.4 : Pièces en matériaux céramique.

Figure I.5 : Champs d’applications des matériaux composites.

Figure I.6 : Eprouvette de traction : a) cylindrique, b) prismatique.

Figure I.7 : Représentation d'une courbe de traction (matériau ductile).

Figure I.8 : Définitions des différents domaines de dureté.

Figure I.9 : Principe de duretébrinell.

Figure I.10 : Principe de la duretéVickers.

Figure I.11 : Principe de la duretéRockwell (échelle B, bille en acier).

Figure I.12 : Le mouton de Charpy vue

Figure I.13 : Appui de l'éprouvette d'en haut.

Figure I.14 : Eprouvettes Charpy standardisées. Le type le plus utiliséest


l'éprouvette ISO-V. Dimensions en mm.

Figure I.15 : Principe de l’essai de flexion 3 points.

Figure I.16 : Essais de flexion 3 points : statique indépendante du


comportement du matériau.

Figure I.17 : Les différentes zone d’ecrouissage.

Figure I.18 : déplacement de la zone élastique sous l'effet d'ecrouissage.

Figure I.19 : Phénomène d'écrouissage sur une courbe rationnelle de traction.

Figure I.20 : Machine de cisaillement.

Figure I.21 : Phases de cisaillement.

Figure I.22 : Déformation et angle de cisaillement.


Figure II.1 : Machine outil ( Tour A616)

Figure II.2 : Machine hydraulique des essais universelle ,50 kN

Figure II.3 : logiciel GUNT

Figure II.4 : Polisseuse

Figure II.5 : Durométre indentec (Modèle 8187.5LKV)

Figure II.6 : Microscope métallographique

Figure II.7 : préparation de l’éprouvette de l’essai de traction

Figure II.8 : Eprouvette finie pour la traction

Figure II.9 : préparation l’éprouvette de cisaillement

Figure II.10 : Eprouvette finie pour le cisaillement

Figure II.11 : Essai de cisaillement

Figure II.12 : Dispositif de cisaillement

Figure II.13 : Eprouvette de l’essai de dureté (brinell)

Figure II.14 : Microstructure Echelle 100 (CotéSciée)

Figure II.15 : Microstructure Echelle100 Cotécisailler

Figure II.16 : Microstructure 200 (Cotésciée)

Figure II.17 : Microstructure 200 (Cotécisailler)

Figure II.18 : Diagramme d’équilibre fer-carbone

Figure II.19 : Courbe de l'Essai de traction de L'Acier A50 (E295)

Figure II.20 : Courbe de l'Essai de Cisaillement de L'Acier A50 (E295)

Figure II.21: Schéma de sciage proposé


Introduction
L’industrie mécanique représente un maillon essentiel dans l’économe d’un pays, elle
représente le niveau de l’évolution de la modernitédu pays.

L’industrie mondiale se base actuellement sur la haute technologie que doit maitriser
les constructeurs pour améliorer continuellement les performances des produits
fabriqués, leur productivitéet le cout (prix de revient)

L’Algérie étant un pays émergeant doit s’atteler à cette démarche et construire une
base industrielle. Nos responsables économiques doivent mettre une stratégie àcourt
terme pour remettre l’industrie mécanique sur la voie d’une production nationale de
qualité en investissant sur la mise en place d’entreprises de fabrication mécaniques
compétitives.

Le développement dans le domaine des matériaux est plus que nécessaire pour
pouvoir produire des équipements stratégiques performants tels que les machines
outils les machines agricoles les matériels roulants ……etc.

C’est dans ce contexte qu’inscrit notre formation dans le domaine de la mécanique


des matériaux.

Nous allons au cours de ce travail contribuer à la détermination des paramètres


d’emploi des matériaux dans la construction mécanique par l’étude et la
caractérisation de l’Aciers A50 (E295) et par une simulation numérique en
cisaillement sous solidworks.
I .1.1.Définition d’un matériau [1][4]:
Un matériau désigne toute matière utilisée pour réaliser un objet au sens large. Ce dernier est
souvent une pièce d'un sous-ensemble. C'est donc une matière de base sélectionnée en raison
de propriétés particulières et mise en œuvre en vue d'un usage spécifique. La nature chimique,
la forme physique (phases en présence, granulométrie et forme des particules, par exemple),
l'état de surface des différentes matières premières, qui sont à la base des matériaux, leur
confèrent des propriétés particulières.

➢ On distingue ainsi quatre grandes familles de matériaux

Figure I.1 : les familles des matériaux

En science des matériaux, par exemple, « matériau » est un terme générique employé dans le
sens de matière, substance, produit, solide, corps, structure, liquide , fluide, échantillon,
éprouvette, etc., et désignant notamment l'eau, l'air, et le sable (dans des tableaux de
caractéristiques) ; un matériau viscoélastique est souvent qualifié de « fluide à mémoire ».
La classification de matériaux en solides, liquides, semi-solides, etc., est primitive et parfois
non valable. En effet, en rhéologie, il est possible d'observer un comportement de type liquide
dans un matériau solide et un comportement de type solide dans un matériau liquide
(viscoélasticité, seuil d'écoulement).

1
I .1.2 .Classification des matériaux [2] :

Les matériaux peuvent être classés selon leur structure atomique. On peut distinguer :

I .1.2.1.les matériaux métalliques : faisant intervenir une liaison métallique : matériaux durs,
rigides et déformables plastiquement. Ce sont des métaux ou des alliages
métalliques : fer, acier, aluminium, cuivre, bronze, fonte, etc. Les métaux et leurs alliages sont
ordinairement bons conducteurs de la chaleur, de l'électricité, opaques à la lumière visible
qu'ils réfléchissent.

Figure I.2 : Pièces en matériaux métalliques

I .1.2.2.Les matériaux organiques ou polymères organiques : liaison covalente et liaison


secondaire : matériaux constitués de molécules formant de longues chaînes de carbone,
matériaux faciles à mettre en forme, ils supportent rarement des températures supérieures
à 200 °C. Ce sont des matériaux d'origine animale, végétale ou
synthétique :bois, coton, laine, papier, carton, matière plastique, caoutchouc, cuir, etc. Ce sont
presque toujours des isolants thermique et électrique

2
Figure I.3: Les matériaux organiques

I .1.2.3.Les matériaux minéraux ou céramiques : liaison ionique et liaison covalente :


matériaux inorganiques caractérisés par leur résistance mécanique et thermique (réfractaires).
Ce sont des roches, des céramiques ou des verres : porcelaine, pierre naturelle, plâtre, etc….

Figure I.4 : Pièces en matériaux céramique

3
I .1.2.4.Les matériaux composites : Ce sont des assemblages d'au moins deux des trois types
de matériaux déjà cités, non miscibles : plastiques renforcés de fibre de verre, fibre de
carbone ou de Kevlar, contreplaqué, béton, béton armé, etc…

Figure I.5 : Champs d’applications des matériaux composites

I .1.3.les propriétés mécaniques [3]:


Ce sont des propriétés relatives aux aspects de résistance aux efforts, des déformations
résultantes des efforts, des contacts entre solides (chocs, glissement ….)

❖ La rigidité :

C’est l’aptitude d’un matériau à se déformer de façon élastique (et donc réversible).

La rigidité est définie par le module d’élasticité E plus le matériau est rigide plus la force
qu’on peut lui appliquer est importante.

❖ Elasticité :

C’est l’aptitude d’un matériau à se déformer sous une charge (un effort) et de retourner à son
état initial après décharge.

4
❖ Résistance maximale :

C’est la charge maximale que peut supporter un matériau la charge peut être effort en traction
le couple en torsion.

❖ Limite élastique :

C’est la charge maximale que peut supporter un matériau pour se déformer d’une façon
élastique.

❖ Plasticité :

C’est la déformation d’un matériau sous une charge sans revenir à son état initial après
décharge.

❖ Ductilité :

C’est l’aptitude d’un matériau à se déformer plastiquement avant rupture Un matériau qui se
déforme plus avant rupture est plus ductile qu’un matériau qui se déforme moins.

❖ Fragilité :

C’est la facilité avec la quelle on peut fracturer un matériau Un matériau fragile se déformer
plastiquement.

Remarque :

La ductilité et la fragilité sont deux notion opposées Elles peuvent être exprimées par :

• L’allongement à la rupture A%

• Le pourcentage de striction Z

• La résilience déterminée par essai Charpy.

❖ .Ténacité :

C’est l’aptitude d’un matériau à absorber l’énergie lors d’une déformation plastique

C’est une combinaison entre la bonne résistance à la rupture et la bonne ductilité Une des
façons de définir la ténacité est l’aire de la surface engendrée par la courbe de traction. La
ténacité peut être mesurée par l’essai de résilience « Charpy ».

I.1.4. Classification des aciers [4]:


On peut classer les aciers selon leur composition chimique ou selon leur domaine d'utilisation.
C'est cette dernière classification qui nous permet de considérer les quatre familles suivantes.

5
I.1.4.1. Les aciers au carbone d'usage général :
Les aciers au carbone d'usage général, utilisés tels quels, sans traitement ultérieur,
constituent environ 85 % de la production des aciers. Ce sont des matériaux produits en
très grande quantité et dont le prix est relativement bas. Outre le carbone, ces aciers
contiennent des éléments d'addition (manganèse, silicium…) et des impuretés (soufre et
phosphore) dont la présence découle de leur mode d'élaboration.

I.1.4.2. Les aciers de traitements thermiques :


Les aciers alliés ou non alliés de traitements thermiques sont définis en fonction de leur
composition. La composition chimique de ces aciers permet de déterminer les traitements
qu'on peut leur appliquer en fonction des propriétés recherchées.
i). Aciers non alliés : Ces aciers sont, en fait, intermédiaires entre les aciers d'usage général
de type A et les aciers fins de type XC; on peut leur faire subir un traitement thermique mais
les caractéristiques mécaniques obtenues peuvent être assez variables d'un lot à l'autre et
même à l'intérieur d'un même lot.

ii). Aciers alliés : On distingue deux grandes catégories d’aciers alliés :


- Aciers faiblement alliés : Ce sont des aciers dans lesquels aucun élément d’addition
n’atteint la teneur de 5%.
- Aciers fortement alliés : Dans ces aciers, au moins un élément d’addition atteint la teneur
supérieure ou égale à 5%.

I.1.4.3. Aciers à outils :


Sont des aciers utilisés pour la fabrication d'outils mécaniques tels que les mèches, outils de
coupe, cisailles, marteaux, burins…etc. Les caractéristiques d’utilisation des aciers à outils
sont semblables à celles des aciers alliés, mais elles exigent l’amélioration d’un certain
nombre de propriétés : la dureté, la trempabilité ; la tenue à chaud, la ténacité, la résistance et
la résistance aux chocs thermiques.

I.1.4.4. Aciers inoxydables :


Les aciers inoxydables comprennent un ensemble de familles d'alliages à base de fer dont la
principale propriété est la résistance à la corrosion généralisée. Toutefois, bien qu'on les
qualifie d’inoxydables, ces aciers ne sont pas dans tous les cas totalement exempts d'une
possibilité de corrosion. Le chrome est l'élément essentiel qui, à des teneurs supérieures à
environ 12 %, rend l'acier inoxydable en favorisant, en milieu oxydant, la formation d'un film
passif à sa surface.

I.2.Les essais mécanique [5] [7 ] [8 ] :


I.2.1.1. Essai de traction :

L'essai de traction est l'essai mécanique le plus fréquemment utilisé. Il consiste à soumettre
une éprouvette du matériau à étudier à deux efforts F de tension de sens opposés et de même

6
valeurs absolues. La ligne d’action étant confondue avec l’axe de symétrie ou de rotation de
l’éprouvette. On mesure instantanément l'allongement 𝛥𝑙, correspondant . Afin de pouvoir
utiliser les courbes brutes de traction, on doit les modifier pour que les résultats obtenus ne
soient fonction que du matériau étudié et non de la géométrie de l’éprouvette. Pour ce faire,
on rapporte la charge 𝐹 à la section initiale S0 de l’éprouvette en vue d'obtenir la contrainte
nominale 𝜎 :

𝜎=𝐹/𝑆 0 (1)

Et on apporte l’allongement Δl à la longueur initiale entre repères l0, pour obtenir la


déformation nominale ε

𝜀 =∆𝑙 / 𝑙0 (2)

L’essai est le plus souvent normalisé. La forme de l'éprouvette est soit cylindrique, soit
prismatique .

Figure I.6 :Eprouvette de traction : a) cylindrique, b) prismatique

I.2.1.2 . Propriétés de traction :

D'une façon générale, on peut estimer les principales propriétés mécaniques à partir d’une
courbe conventionnelle de traction 𝜎=(𝜀) d’un matériau à comportement ductile en traction.

7
Figure I.7 : Représentation d'une courbe de traction (matériau ductile).

➢ L'essai de traction donne plusieurs valeurs importantes :

• le module d'Young, E, ou module d'élasticité longitudinale, exprimé en (MPa) ou en giga


pascals (GPa) .
• la limite d'élasticité ,Re, σe, σy ou fy (yield stress), qui sert à caractériser un domaine
conventionnel de réversibilité.
• la résistance à la traction Rm, σm ou fu (limite ultime), qui définit la limite à la rupture .
• l'allongement à la rupture A, qui mesure la capacité d'un matériau à s'allonger sous charge
avant sa rupture, propriété intéressante dans certaines applications.
• le coefficient de Poisson ν, qui correspond la proportion entre la déformation transversale
(diminution de section) et l'allongement de la pièce dans le domaine élastique.

I.2.2. Essais dureté [5 ] :


La dureté d'un matériau définit la résistance qu'oppose une surface de l'échantillon à la
pénétration d'un poinçon, par exemple une bille en acier trempé (dureté Brinell) ou une
pyramide en diamant (dureté Vickers). S'il y résiste bien, il est dit dur, sinon il est dit mou. La
dureté se mesure sur différentes échelles selon le type de matériau considéré.

8
I.2.2.1. Domaines de la dureté :
La détermination des propriétés mécaniques des couches mince et de la surface des
matériaux est souvent délicate. Les raisons principales en sont les hétérogénéités de la
matière.
L’essai de dureté consiste à mesurer l’effet occasionné par le contact, sons une pression
donnée, d’un matériau de géométrie définie (indenteur) et de la surface d’un échantillon.
De nouvelles techniques ont élargi le champ d’application de l’essai de dureté.Ainsi les
fabricants proposent maintenant des appareils permettant de mesurer quelques caractéristiques
supplémentaires (module Young, module de Coulomb, coefficient de Poisson, viscosité, forces
d’adhésion (entre la pointe et le substrat) ou encore ténacité et énergie de rupture, etc.) à
partir de l’enregistrement de la courbe force-déplacement.
Plusieurs domaines de dureté peuvent être définis en fonction de la charge appliquée Bückle
a introduit en 1965 la notion de la macrodureté pour des charges supérieur à 3÷5 kgf et celle
de microdureté pour des charges inferieures à 100÷200 gf. Le domaine intermédiaire étant
celui de la dureté sous charge réduite. Dans les années 80, est apparu le domaine de
nanodureté qui correspond à des charges appliquées inférieures à 1gf.

Figure I.8 : Définitions des différents domaines de dureté

I.2.2.2. Essai de dureté Brinell (HB) [5] :

Johan August BRINELL (1849–1925), ingénieur métallurgiste suédois, travaillait sur la


transformation des aciers en fonction de la température. Il avait besoin d’un test rapide non
destructif pour déterminer la dureté des différents aciers testés. Il met au point son test de
dureté BRINELL basé sur un indenter bille, pour alliages métalliques peu durs.

9
L'essai consiste à imprimer dans la pièce une bille en acier ou en carbure de tungstène de
diamètre D sous une charge F et à mesurer le diamètre d de l'empreinte.

I.2.2.3.Dureté Brinell
Les formules permettant d'obtenir une valeur sur l'échelle de Brinell sont les suivantes :

HB = Dureté Brinell.
F = Force appliquée [N]
D = Diamètre de la bille. [mm]
d = Diamètre de l'empreinte laissée par la bille. [mm]
HB = Dureté Brinell.
F = Force appliquée [N]
D = Diamètre de la bille. [mm]
d = Diamètre de l'empreinte laissée par la bille. [mm]
g = Accélération terrestre. [m⋅s−2] (9,80665)

• Principe :

L'essai consiste à faire pénétrer en appliquant une force F un pénétrateur ayant une forme de
bille diamètre D, généralement du carbure poli, dans un métal afin d'en déduire la dureté du
matériau.

Figure I.9 : Principe de dureté brinell


10
La force 𝐹 étant exprimée en kgf, le diamètre de l'empreinte d en mm et la dureté Brinell 𝐻𝐵
est exprimée en kgf /mm2 selon la relation suivante

(3)

F = Force appliquée [N]


D = Diamètre de la bille. [mm]
d = Diamètre de l'empreinte laissée par la bille. [mm]

I.2.2.4.Essai de Dureté Vickers (HV) :


SMITH et SANDLAND, ingénieurs chez VICKERS Ltd GB ont besoin de tester des
matériaux trop durs pour le test BRINELL. En 1925, ils conçoivent une pyramide diamant.
Cette pyramide de diamant à base carrée a un angle au sommet de 136°.
Après l’indentation, on mesure la moyenne des diagonales d1 et d2 de l'empreinte en
microscopie optique.

Dureté Vickers HV = 0,189 . F/d2


HV = Dureté Vickers
F = Force appliquée [N]
d = Moyenne des diagonales de l'empreinte [mm]
L’essai VICKERS est adapté pour les alliages durs et les céramiques.

11
• Principe

Figure I.10 : Principe de la dureté Vickers

La mesure de dureté Vickers se fait avec une pointe pyramidale normalisée en diamant de
base carrée et d'angle au sommet entre faces égal à 136°. L'empreinte a donc la forme
d'un carré ; on mesure les deux diagonales d1 et d2 de ce carré à l'aide d'un appareil optique.
On obtient la valeur d en effectuant la moyenne de d1 et d2. C'est d qui sera utilisé pour le
calcul de la dureté. La force et la durée de l'appui sont également normalisées.

(4)

Le degré de dureté, noté Hv, est ensuite lu sur un abaque (une table) ; il y a un abaque par
force d'appui.

I.2.2.5.Essai de dureté Rockwell (HR) :


Stanley ROCKWELL travaille comme métallurgiste dans une usine de roulements à billes. Il
vérifie les traitements thermiques par des tests de dureté. L’essai BRINNEL donne une
indentation trop grosse. L’essai VICKERS est trop long. En 1922, ROCKWELL conçoit un
nouveau système avec différents pénétrateurs, adapté aux métaux et aux plastiques avec une
large gamme de matériaux testés.
12
Pénétrateur :
-soit bille en acier de diamètre 1,59 mm = Rockwell b pour les matériaux mous comme les
alliages de cuivre.
-soit cône en diamant d'angle au sommet 120° et dont l'extrémité est une calotte sphérique de
rayon 0,1mm = Rockwell c, pour les matériaux plus durs comme l’acier.
-Précharge Fo faible de 10 daN = niveau de référence
-Surcharge F1 de 60 à 150 daN
-Charge F2 = Fo à nouveau de 10 daN
On mesure la profondeur de l'empreinte = différence des 2 positions

❖ Principe

Figure I.11 : Principe de la dureté Rockwell (échelle B, bille en acier)

Les essais de dureté Rockwell sont des essais de pénétration. Il existe en fait plusieurs types
de pénétrateurs qui sont constitués d'un cône en diamant ou d'une bille en acier trempé polie.
Pour obtenir une valeur de dureté Rockwell, on mesure une pénétration rémanente du
pénétrateur sur lequel on applique une faible charge.

• L'essai se déroule en trois phases :

➢ application sur le pénétrateur d'une charge initiale F0= 98 N (soit 10 kgf). Le pénétrateur
s'enfonce d'une profondeur initiale I. Cette profondeur étant l'origine qui sera utilisée pour
mesure la dureté Rockwell .
➢ application d'une force supplémentaire F1. Le pénétrateur s'enfonce d'une profondeur deP .
13
➢ relâchement de la force F1 et lecture de l'indicateur d'enfoncement.

La valeur de r étant l'enfoncement rémanent obtenu en appliquant puis en relâchant la forceF1

• La valeur de dureté est alors donnée par la formule suivante :

• Échelle B, E et F

(5)

• Échelle C
(6)

Une unité de dureté Rockwell correspondant à une pénétration de 0,002 mm.

I.2.3.Essai de résilience :
I.2.3.1.Introduction
L'essai de résilience a pour objet de déterminer la résistance des matériaux à la rupture sous
l'effet d'un choc par l'intermédiaire de l'énergie de rupture . Bien que la résistance à la
rupture se mesure traditionnellement, comme tout le monde le sait, avec un essai de traction
classique, la résistance que l'on vise à étudier ici a peu en commun avec la résistance observée
dans un essai de traction statique. Dans l'essai de traction la déformation est graduellement
imposée à l'éprouvette. La matière a ainsi assez de temps pour réagir et s'adapter au
changement. Dans la pratique, une pièce est souvent soumise à des chocs brutaux. Pour cette
situation, les valeurs observées dans un essai de traction ne donnent pas toujours satisfaction
et peuvent même être trompeuses. De nombreux accidents spectaculaires survenus surtout à
l'époque où l'on n'avait pas suffisamment reconnu cette différence, en témoignent (à la fin
19ème et au début 20ème siècle).

Le problème se pose surtout avec les matériaux fragiles et les matériaux qui contiennent des
retassures, des inclusions ou des fissures. Ces défauts provoquent un effet d'entaille, modifient
localement les contraintes et entraînent surtout une triaxialité des contraintes. Des métaux
initialement ductiles peuvent aussi se fragiliser en raison:
- d'une exposition prolongée à des températures élevées (grossissement des grains,
précipitation sur les joints ou précipitation des phases fragiles),
14
- de l'absorption de gaz (surtout H2, O2),
- d'une attaque corrosive le long des joints de grains et
- d'une accumulation des dégâts d'irradiation.

I.2.3.2.Mouton de Charpy
Un marteau de masse m est fixé à l'extrémité d'un pendule (fig. 12 et 13). Ce pendule peut
tourner dans le plan vertical autour d'un axe horizontal. L'éprouvette repose sur un support et
se trouve au point le plus bas sur la trajectoire du marteau. Pour effectuer un essai, on écarte
le bras jusqu'à ce que le marteau atteint sa position initiale P et on le lâche. Quand le pendule
vient frapper l'éprouvette, il a une énergie cinétique qui est égale à l'énergie potentielle qu'il
avait à sa position de départ mgh0, h étant la hauteur du marteau par rapport à sa position
d'équilibre. Après la rupture, le marteau remonte. Dans son point culminant (hauteur h1),
l'énergie cinétique résiduelle s'est de nouveau transformée en énergie potentielle mgh1.
L'énergie K dépensée pour rompre l'éprouvette vaut alors

KV =mg(h0-h1 ) (7)
Comme l'énergie cinétique emportée par les débris après la rupture est négligeable, c'est
l'énergie de rupture que l'on indique comme résultat de l'essai de résilience. De plus il faut
absolument mentionner le type d'échantillon normé qu'on a utilisé pour sa détermination. Les
éprouvettes les plus fréquemment utilisées aujourd'hui sont les types ISO-V et ISO-U (fig. 4).
Ils ont une entaille en forme de V ou U pour fixer l'endroit de la fissure. L'énergie de rupture
est finalement indiquée en J (Joule), précédée par les lettres KV ou KU pour désigner qu'il
s'agit d'une énergie de rupture (K, de l'allemand: Kerbschlagzähigkeit) mesurée avec une
éprouvette ayant une entaille en forme de V ou U. Notez que seul des résultats obtenus sur des
éprouvettes de dimensions identiques devraient être comparés. Il n'y a pas de méthode
générale de conversion de valeurs de résilience, obtenues par une méthode d'essai, en valeurs
qui seraient obtenues par une autre méthode d'essai.
Pour obtenir la résilience aK on divisera encore cette valeur par la section de l'échantillon à

l'endroit de la fissure. L'unité habituelle pour exprimer la résilience aK est le J/cm2 tandis
que l'énergie de rupture KV est indiquée en J. Comme la valeur aK ne présente aucun
avantage sur l'indication de l'énergie de rupture, on indique aujourd'hui uniquement
l'énergie de rupture K. Par contre, on constate une certaine ambiguïté dans l'utilisation du
mot résilience.
15
Il est utilisé parfois aussi pour designer l'énergie de rupture.

Figure I.12 : Le mouton de Charpy Figure I.13 : Appui de l'éprouvette


d'en haut.

I.2.3.3.Les éprouvettes
L'effet de la forme de l'éprouvette sur l'énergie de rupture est très prononcé. La fig. 4 montre
les formes et dimensions géométriques de 3 types d'éprouvettes standardisées. Elles ont toutes
une longueur de 55 mm et une section nominale de 10x10 mm2, mais se distinguent dans leur
forme et leur profondeur d'entaille qui se trouve sur le côté opposé à l'endroit où le marteau
frappe (fig. 3). Elle a pour objet de garantir un état de contrainte triaxiale, déjà lors de
l'amorçage de la fissure, plutôt que de provoquer l'effet d'entaille. C'est pour cette raison que
le fond de l'entaille n'est pas pointue mais cylindrique (rayon de 0.25 ou de 1 mm selon type
d'éprouvette). L'aire de la section restant à l'endroit de l'entaille est, selon la définition de la
résilience aK, la section à utiliser pour le calcul de sa valeur.

16
Figure I.14 : Eprouvettes Charpy standardisées. Le type le plus utilisé est l'éprouvette
ISO-V. Dimensions en mm.

I.2.4 .Essai de flexion :

C'est l'essai le plus utilisé pour obtenir la valeur du facteur d'intensité de contrainte critique
K1c qui est un paramètre caractéristique de la propagation des fissures dans les solides. Ce
paramètre permet, en effet, de déterminer le niveau de contrainte nécessaire pour initier une
fissure, ainsi que l'énergie nécessaire pour la faire propager (moyennant le calcul du taux de
restitution d'énergie).

Cet essai est normalisé et entièrement décrit dans la norme ASTM E 399. Il consiste à
solliciter un barreau entaillé, en flexion trois points ou en flexion quatre points. Le barreau
est sollicité jusqu'à la rupture. Nous donnons sur -la Figure- le principe de l'essai de flexion 3
points.

17
Figure I.15 : Principe de l’essai de flexion 3 points.

Figure I.16 : Essais de flexion 3 points : statique indépendante du comportement du


matériau

18
I.2.5.Essai de compression

I.2.5.1.Description :
Essai de résistance sur des éprouvettes de forme géométrique
simple: cylindre ou parallélépipède (barre ou cube). On charge à vitesse
constante jusqu’à obtenir la rupture de l’éprouvette.
Norme : NBN : EN 1926 : 2007 ; NF P94-420 ; NF P94-425

❖ Principe
Cet essai consiste à appliquer un effort de compression à un échantillon reposant sur une
surface indéformable. Cette sollicitation provoque un écrasement de l’éprouvette.
On mesure simultanément les contraintes et déformations au cour de l’essai.
La norme définie entre autre :
- La contrainte de rupture
- La contrainte au seuil d’écoulement
- La déformation à la rupture
- La déformation au seuil d’écoulement
Pour obtenir des résultats comparatifs en compression il est nécessaire d'employer des
éprouvettes de forme, de dimensions et de mode d'obtention identiques, et de les soumettre à
essais dans des conditions bien définies.

• Caractéristique obtenue :

σ = F/ S0 (8)

F : s'exprime en Newtons (N), la section en mm², la contrainte σ en MPa.

ε = ΔL/ L0 (9)

L0 : longueur initiale, ΔL : déformation relative

19
I .3.Phénomène d’écrouissage [10]:
I .3.1.Phénomène d’écrouissage :

Lorsque la direction de la force F n'est pas parallèle à un plan de glissement (c'est toujours
forcément le cas pour un grand nombre de cristaux), la déformation plastique affecte
également la géométrie des mailles et crée des dislocations. Cette situation "ruine" un grand
nombre de plans de glissements et diminue considérablement la malléabilité :
c'est l'écrouissage.

Lorsqu'un matériau a été déformé plastiquement, on observe généralement un durcissement.


Sa limite élastique augmente et sa ductilité diminue. Plus la déformation plastique est grande,
plus le matériau s'oppose à cette déformation. Le matériau est alors dit écroui. L’écrouissage
mène à une diminution de l’allongement à la rupture lors d’un essai de traction, car
l’allongement à la rupture est dépendant de la capacité de se durcir lors d’une déformation.

I .3.2.Zone d’écrouissage :

Au-delà de la charge à la limite d’élasticité (entre A et C), la suppression de l’effort F


n’entraîne plus une disparition totale de la déformation. .
L’amplitude de la déformation rémanente est déterminée sur le diagramme en menant du
point B de la courbe correspondant à l’effort F une parallèle à la droite (A,O).
On obtient ainsi la droite ( B,O’).
La distance ( O, O’) correspond à cet allongement rémanent.

Figure I.17 : Les différentes zone d’ecrouissage


20
Entre « A » et « B » il se produit un phénomène d’écrouissage du métal, il en résulte une

augmentation de la résistance élastique du matériau.

En effet si on applique sur cette même éprouvette à nouveau un effort « F » croissant, la


courbe partira cette fois-ci de « O’ » et elle ira linéairement jusqu’à « B »
En « B » apparaîtra cette fois-ci la force de traction « Fe » : force à la limite apparente
d’élasticité du matériau.
« Fe » est égal à l’effort « F » qui a engendré l’écrouissage de l’éprouvette.

« Fe » étant plus important après écrouissage qu’avant, la résistance élastique σe sera aussi

plus importante.

Figure I.18 : déplacement de la zone élastique sous l'effet d'ecrouissage

Remarque :
Le galetage est un procédé qui réalise l’écrouissage superficiel par compression de la surface
cylindrique d’une pièce pour en augmenter la résistance mécanique de celle-ci. (voir cours de
techno..).

21
I .3.3.Mécanisme et effet de l’écrouissage :

La déformation plastique d’un matériau cristallin modifie ses propriétés de par son influence
sur sa structure interne ; ces évolutions de propriétés et de microstructure, appelées
écrouissage, jouent un rôle très important pour les caractéristiques mécaniques du matériau.
En effet, le durcissement par écrouissage est largement utilisé pour augmenter les
caractéristiques mécaniques de nombreux alliages métalliques.

Au cours d’un essai de traction, la consolidation d’un matériau est le résultat d’un
mouvement et d’une multiplication des dislocations qui balaient les plans de glissement et
s’entrecroisent entre elles en augmentant leur densité.

Pour un matériau, cette consolidation se traduit par une augmentation de la contrainte dans le
domaine plastique lorsque la déformation augmente. Cette augmentation de la contrainte
persiste jusqu’à ce que sa valeur atteigne un maximum.
C’est à dire celle de la résistance à la traction (𝑚𝑎𝑥 =𝑅𝑚). C’est à partir de cette valeur que
démarrera l’instabilité plastique.

Il convient de définir le niveau d’écrouissage  par le taux de réduction de la section, donc :

(10)

avec S0, h0 la section et l’épaisseur initiale, respectivement, et S, h section et épaisseur


après déformation. Pour identifier l’écrouissage  avec une déformation vrai , il convient
d’utiliser la conversion

(11)

I .3.4.Influence de l’écrouissage sur les caractéristiques mécaniques :

L’écrouissage a une influence sur les propriétés mécaniques des aciers. Les effets de ce
phénomène se traduisent par l’amélioration des caractéristiques telles que:
- sa résistance à la traction augmente et semble tendre vers une limite.
22
- sa limite d’élasticité croît plus rapidement que la résistance et finit par tendre vers la même
valeur .
- l’allongement baisse rapidement et ne décroît par la suite que lentement.

I .3.5.Courbe et coefficient d’écrouissage :


Dans le domaine des déformations plastiques homogènes (avant l’apparition de la striction),
le phénomène d’écrouissage peut être évalué sur les courbes rationnelles de traction. Sur une
courbe de traction classique, la charge à la rupture est une grandeur conventionnelle puisque
elle ne tient compte que de la section initiale 𝑆0 ; (𝑅𝑚=𝑚𝑎𝑥/ 𝑆0) .Cela empêche de tenir
compte dans les calculs de plasticité car la section est variable dans le temps. A cet effet, on
définit une contrainte vraie v qui correspond à la charge appliquée rapportée à la section
instantanée 𝑆=(𝑡).

𝜎𝑣= 𝐹/𝑆 (12)

Une portion parabolique 𝐴𝐵 de cette Courbe peut être mise sous une certaine forme
empirique qui relie la contrainte vraie  𝑣à la déformation relative 𝑣.

L’expression la plus utilisée est celle de Lüduik:

𝜎𝑣 =𝜎0 +𝐾.(𝜀𝑣 )𝑛 (13)

Où 0 et k sont des constantes du matériau


Et n est le coefficient d’écrouissage

23
Figure I.19 : Phénomène d'écrouissage sur une courbe rationnelle de traction

Le coefficient d’écrouissage caractérise la déformation rationnelle répartie (homogène) que


peut subir un matériau et l’aptitude à répartir uniformément cette déformation. Ce coefficient
dépend du matériau et du traitement qu’il a subi. En général on a :

0,1  𝑛  0,4

N.B:
Si 𝑛 = 0,1 : le matériau a une faible consolidation ;
Si 𝑛 = 0,4 : le matériau a une forte consolidation ;
Si 𝑛 = 0 : Le matériau ne subit aucune consolidation, C’est donc que ce matériau est parfaitement
plastique.

Remarque : Pour mettre en évidence le coefficient d’écrouissage, il est commode de tracer la


courbe rationnelle en cordonnées logarithmiques :

On a (𝑝𝑜𝑢𝑟  0=0)

𝑙𝑛 𝑣 = 𝑙𝑛 [𝑘.(𝜀𝑣) 𝑛] (14)

Où :

𝑙𝑛 𝑣 = 𝑙𝑛 𝑘 + 𝑛.𝑙𝑛 (𝜀𝑣) (15)

24
I .4.Phénomène de cisaillement [11]:

Figure I.20 : Machine de cisaillement

Exemple :
une superbe cisaille hydraulique est utilisée pour couper des ronds, fers et plats de petites
dimensions.
Elle se compose d’un bâti 0, d’un coulisseau 4 en liaison glissière par rapport au bâti, d’une
lame fixe 2, d’une lame mobile 1 et d’un vérin hydraulique 5 fournissant l’effort de coupe.
Les efforts de cisaillement A1/3 et B2/3 exercés par les lames sont perpendiculaires à la poutre
3. Le cisaillement de la poutre se traduit par le glissement de la section droite S1 par rapport à
la section droite S2 qui lui est directement en contact.

25
Figure I.21 : Phases de cisaillement

I .4.1.Effort tranchant T :

Pour l’exemple du paragraphe précédent, les actions exercées par S2 sur S1 sont schématisées
par un infinité de forces élémentaires  f ,  f 2 , …,  f n qui agissent respectivement
sur les surfaces élémentaires S1 , S2 , …, S n telles que : S = S1 + S2 + ...+ S n

La résultante T des forces élémentaires s’applique au point G, barycentre de la section droite


S1. T est égale et opposée à A1/3 (Principe Fondamental de la Statique) :

T =  f 1 +  f 2 + +  f n = − = effort tranchant (17)


26
I .4.2.Contrainte de cisaillement  :

Si M1, M2, …, Mn sont les centres des surfaces élémentaires S1 , S2 , …, S n , , en

chaque point, la contrainte tangentielle  est définie comme la limite du rapport

(18)

Remarque : , , …, n sont contenues dans le plan de la section droite, contrairement

aux contraintes normales s (cas de la traction uniaxiale) qui lui sont perpendiculaires.

I .5.3.Contrainte tangentielle uniforme :


Dans le cas du cisaillement, on suppose que toutes les contraintes tangentielles élémentaires
sont identiques : il y a répartition uniforme des contraintes dans la section cisaillée. Il en
résulte que :
(19)

avec  la contrainte tangentielle en N.mm-2


T : l’effort tranchant en N
S : la section cisaillée en mm-2

I .4.4.Calcul des constructions :

On utilise le même raisonnement qu’en traction pour la plupart des constructions, sauf pour le
cas où la rupture est recherchée (cas du sectionnement de la poutre par la cisaille par
exemple), la contrainte tangentielle  doit toujours rester inférieure à la contrainte admissible
au cisaillement du matériau adm ou Rpg :

(20)

27
avec : Rpg : la résistance pratique au glissement ou au cisaillement en N.mm-2
Reg : la limite élastique au cisaillement (analogue à Re) en N.mm-2
Rg : la limite à la rupture par cisaillement (analogue à Rr) en N.mm-2
S : le coefficient de sécurité adopté

I .4.5.Déformation – angle de glissement .:

On a déjà vu dans les exemples précédents, que dans le cas du cisaillement, les déformations
sont caractérisées par un glissement des sections droites les unes par rapport aux autres. Le
glissement est mesuré par l’angle g appelé angle de glissement (unité : radian).
Exemple :

Figure I.22 : Déformation et angle de cisaillement

Remarque : comme dans le cas de la sollicitation de traction, il existe des déformations


élastiques (exemple du bloc élastomère) et des déformations plastiques (exemple de la poutre
cisaillée).

28
• Relation entre  et .:

Lorsque les déformations sont élastiques, la contrainte de cisaillement  est


proportionnelle à l’angle de glissement . Autrement dit :

 = G ()

Avec  : la contrainte tangentielle (en N.mm-2)


  l’angle de glissement (en rad)
G : le module d’élasticité transversale (en N.mm-2)

29
II.1.Le but :
La réalisation des expérience à pour but de caractériser le matériau l’employé dans l’atelier
de forgeage, pour la fabrication de l’anneau d’attelage.

Nous allons a partir des essais mécanique déterminer les différentes caractéristique
mécaniques du matériau un de don leur des solution concrètes aux problèmes rencontres au
cours du processus de fabrication

II.2.Equipement utilisé :
II.2.1.Machine outil (Tour) :

L'usinage est réalisé sur un tour à charioter modèle (A616) de puissance sur la broche égale à
5,5KW

Figure II.1 : Machine outil ( Tour A616)

30
II.2.2.Machine des essais universelle WP 300 :

Figure II.2 : Machine hydraulique des essais universelle ,50 kN

1 cylindre hydraulique à double effet,


2 zone de travail
3 capteur de force
4 traverse
inférieure réglable en hauteur avec verrouillage
5 Bâti
6 éléments d'affichage et de
commande
7 capteur de déplacement

31
La structure simple et claire de cet appareil d'essai de matériaux permet d'observer tous les
détails et toutes les phases des processus d'essai, ce qui est pratiquement impossible avec une
machine d'essai industrielle. L'appareil est cependant suffisamment performant pour réaliser
des tests de niveau industriel. Son utilisation simple et sa robustesse en facilitent l'utilisation
pour les expérimentations d'élèves. L'appareil d'essai est une machine d'essai verticale à
montant hydraulique produisant directement aussi bien des forces de traction que des forces
de compression. La traverse inférieure peut être déplacée en plusieurs positions pour le
réglage approximatif de la hauteur. Des logements cylindriques sur les traverses permettent de
changer facilement les différents éléments, comme les mâchoires à coins (WP 310.05).
Des éprouvettes DIN 50125 peuvent être utilisés. La force et le déplacement sont enregistrées
par des capteurs, affichées et peuvent être traitées sur un PC.

Contenu didactique / Essais


Système de base pour l’application d’efforts de compression et de traction pour les essais de
matériaux. Une gamme
étendue d’accessoires permet d’effectuer
- essai de traction
- essai de dureté Brinell
- essai de compression
- essai de flexion
- essai de cisaillement
- essai d'emboutissage profond
- essai de ressort

Figure II.3 : logiciel GUNT

32
II.2.3.Polisseuse :

On a fait le polissage à l’aide d’une polisseuse et papiers abrasifs. Ces papiers sont montés sur
des tourets de polissage. On a fait l’arrosage par l’eau pour éviter l’échauffement des
échantillons.

Figure II.4 : Polisseuse

33
II.2.4 Duromètre :
On a utilisé un durométre indentec de modèle 8187.5 LKV ZWick/Roell
Ses caractéristique sont :

- Vickers : 3 ,5 et 100 kgf

- Brinell : with 1mm diamétre ball indenter 5et 10 kgf


- Rockwell : 10,60,100 kgf

Figure II.5 : Durométre indentec (Modèle 8187.5LKV)

34
II.2.5.Microscope métallographique :
La métallographie est la technique consistant à déterminer la structure d'un métal en
l'observant avec un microscope optique.

Figure II.6 : Microscope métallographique

35
II.3. Préparation des éprouvettes :
II.3. 1.Eprouvette de l’essai de traction :

Préparation une éprouvette cylindrique pour l’essai de traction

➢ Dimension L = 140 mm / D = 10mm

Figure II.7 : préparation de l’éprouvette de l’essai de traction

36
Figure II.8 : Eprouvette finie pour la traction

➢ Dispositif de traction :

La machine d’essai est préparée de la manière suivante pour l’essai de traction.

-Desserrer totalement le volant à main au niveau du vérin de


transmission et abaisser complément le cadre de charge.
-Si cela n’est pas déjà fait, insérer les têtes de serrage dans la
traverse supérieure et dans la traverse fixe.

-Visser à fond vers le bas la tête de serrage avec l’axe court et


avec l’élément de comparaison .
-Visser à fond vers le haut la tête de serrage avec l’axe long.

Placer l’échantillon de traction (WP300.02) désire.


- Mesurer et noter la longueur d’essai L0 de l’échantillon entre
les deux repères.

37
- Visser à la main l’échantillon dans la tête de serrage
inférieure jusqu’en butée.
- Visser l’échantillon dans la tête de serrage supérieure
jusqu’en butée en tournant pour cela la tête de serrage
même.

- Serrer l’écrou à la main au niveau de la tête de serrage


supérieure jusqu'à ce que cette dernière soit calée dans la
traverse supérieure.

- Mettre a zéro l’aiguille accompagnatrice de l’affichage de la


force

38
II.3.2.Eprouvette de l’essai cisaillement :

Préparation une éprouvette cylindrique pour l’essai de cisaillement

➢ dimension L=26,2 mm / D=6mm

Figure II. 9 : préparation l’éprouvette de cisaillement

Figure II.10 : Eprouvette finie pour le cisaillement

L’essai de cisaillement WP300.10 a pour but de déterminer la résistance au cisaillement. La


méthode appliquée est celle du cisaillement à double section qui présente une influence de
flexion moindre que celle du cisaillement à simple section.

39
Figure II.11 : Essai de cisaillement

Le dispositif d’essai de cisaillement se compose du boiter (1) avec les deux socles de
cisaillement (2) trempés destinés au prélèvement de l’échantillon (5), du tirant de traction (3)
avec la lame de cisaille trempée et le palier inférieur (4).

Le dispositif d’essai de cisaillement se monte dans la zone de traction entre la traverse fixe et
la traverse supérieure

• Dispositif de cisaillement

Figure II.12 : Dispositif de cisaillement

40
1 Socle de cisaillement

2 Lame de cisaillement

3 Palier inferieur

4 Eprouvette de cisaillement

II.3.3.Eprouvette de l’essai dureté ( brinell ) :


Préparation d’éprouvette pour l’essai de la dureté

➢ Dimension 30 X 30 X10 (mm)

Figure II.13 : Eprouvette de l’essai de dureté (brinell)

41
II.4. Résultats des essais :
II4.1.Résultats de mesure de la dureté :

Nous avons mesuré la dureté d’échantillon en deux fois à l’aide d’un appareil de mesure de la
dureté et on a obtenu les résultat suivant :

1er Essai :

Surface HB HRB
Coté cisailler 240 102,9
Coté sciée 240 107,4

2éme Essai :

Surface HB HRB
Coté cisailler 200 93.6
Coté sciée 200 97,8

Essai HRB :

• Charge appliqué : 100 Kgf

• Bille d=1/16mm

Essai HB :

• Charge appliqué 187,5 kgf

• Bille 2,5mm

II4.1.1.Interprétation sur la mesure de la dureté

Les valeurs obtenues sur la partie cisaillée sont plus grande que celles de la partie découpée
par sciage.

Nous avons obtenus HB= 240 pour la face cisaillée et HB = 200 pour la face sciée.

Cela montre que la partie cisaillée est plus dure. C’est le phénomène de l’écrouissage du au
cisaillement.

Les résultats de mesure confirme les valeurs de la dureté de l’acier A50 (E295) définies par la
fournisseur pour l’acier A50 HB = 190/200
42
II.4.2 Résultat de microstructure [ 6] :
II.4.2.1.Préparation d’échantillon pour l’analyse microscopique :

- La polissage : On cherche généralement à observer des détails de l’ordre du micromètre, il


faut donc polir pour que les rayures soient plus petites, on utilise successivement pour cela
des papiers abrasifs de plus en plus fins. Entre deux papiers il faut bien nettoyer l’échantillon
et croiser la direction de polissage.

- L’attaque chimique : On générale on effectue une attaque chimique pour révéler la


structure notamment mes joints de grain. On utilise le réactif Nital (1 à 5 mL HNO3 et 100
mL étahnolà) et attendre presque 1 minute.

- La visualisation microscopique : on a fait l’observation microscopique à l’aide d’un


microscope métallographique et en trouve les résultats suivantes :

• Microstructure de l’acier A50 (Echelle 100)

Figure II.14 : Coté Sciée Figure II.15 : Coté cisailler

43
• Microstructure de l’acier A50 (Echelle 200)

Figure II.16 : Coté sciée Figure II.17 : Coté cisailler

Ferrite Perlite

Figure II.18: Diagramme d’équilibre fer-carbone

44
II4.2.2.Interprétation :

La microstructure obtenue sur l’échantillon exploré montre un Acier hypoeutectique avec une
structure homogène de ferrite + perlite. La taille des grain est moyenne .Le pourcentage de
carbone peut être défini approximativement par la présence des grain de perlite. Selon le
diagramme de fer-carbone, la structure obtenue pour notre matériau montre bien un Acier
ferrito-perlitique avec 0,3% de carbone.

L’influence de cisaillement n’est pas remarquable sur l’échantillon, la taille des grains et
similaire pour les deux faces

II.4.3.Essai de traction :
II.4.3.1.Résultat de l’essai de traction :

Vitesse de déplacement Vd= [ 50 à 100 ] mm/min

Facteur de force Kf= [ 2 à 4 ] donc F =18 à 42 kN

ΔL(mm) 0 0,2 0,5 1,5 13,5 18 16,6

F(KN) 0 18,5 20,6 19,3 33,75 28,5 0

45
Figure II.19 : Courbe de l'Essai de traction de L'Acier A50 (E295)

➢ Contraintes d'après l'essai :


𝐹
𝜎= [𝑀𝑃𝑎] (1)
𝑆0

18,5×4
𝜎𝑒 = ∙ 14 × 100 = 235 𝑀𝑃𝑎 (2)
3

33,75×4
𝜎𝑚 = ∙ 14 × 100 = 429 𝑀𝑃𝑎 (3)
3

𝐿−𝐿0
𝐴% = × 100 = 18% (4)
𝐿0

46
II.4.4.Résultat de l’essai de cisaillement :

Figure II.20: Courbe de l'Essai de Cisaillement de L'Acier A50 (E295)

3,14×36
𝑆0 = = 12,56 𝑚𝑚2 (5)
4

𝜎𝑚 = 2𝜏𝑚 (6)
429
𝐹𝑚 = 𝜏𝑐 × 12,56 × 2 = × 12,56 × 2 (7)
2

𝐹𝑚 = 5,4 𝑘𝑁 « Force maximale de cisaillement de l’éprouvette »

47
• Calcule de la force de cisaillement du lopin pour forger l’anneau d’attelage

➢ Dessin de lopin

65

135 65

Acier A50 ( E295 ) avec Rm= 500 MPa [3][8][9]

➢ Calcule de la force maximale de cisaillement


Fcm = m x S (8)

➢ Calcule de m

G= E / 2(1+  ) (9)

= Coef de poisson

 = 0,25 pour l’acier E295

E= 200.000 N/mm2

G = 2105 / 2(1+0,25) = 80.000 N/mm2

= G .  (10)

 angle de déformation pour l’acier E295  = 

 =80.00 x 0,0016 =16x8 = 128 MPa


F cisaillement = 128x (65x65) = 540,8 KN

48
II.4.4.1.Interprétation :

L’effort pour cisailler le lopin nécessaire pour la fabrication de l’anneau d’attelage est très
important, la cisaille nécessite un entretien efficace pour éviter des déformation des organes
et les jeux excessifs.

L’entreprise est confrontée à ce problème d’entretien.

La présence de jeu important dans les organes de guidage est la déformation importante lors
du cisaillement engendre un taux de rebut de lopin élevé.

La lame de cisaillent s’use, elle est affutée et remontée. Après un nombre restreint des pièces
cisaillées le phénomène resurgit.

II.4.4.2.Proposition :

La production de l’anneau d’attelage est de petite série, nous proposons la préparation du


lopin par sciage. L’entreprise dispose d’une machine de débitage par scie circulaire de
diamètre Ø= 500mm selon le schéma suivant :

Figure II.21: Schéma de sciage proposé

49
III. Simulation numérique :

III.1. Les équipements :


III.1.1.Eprouvette de cisaillement :

III.1.2.Lame de cisaillement :

50
III.1.3.Palier inferieur :

III.1.4 : Socle de cisaillement :

51
III.2.Assemblage :

III.3.Maillage :

52
53
III.4. Les Contraintes :

54
55
III.5.Les déplacements :

56
57
Conclusion :
A l’issue de ce travail, Nous pouvons relever les points suivants. L’étude de la
caractérisation du matériau est axe très intéressant, il nous a permis de mètre en
revue beaucoup d’informations relatives à la science des matériaux.

Etudier avec beaucoup plus d’attention les essais mécaniques, les techniques de
préparation des échantillons pour des explorations de microstructure.

En effet nous avons été contraints de revoir beaucoup de nos connaissances


acquises durant le cursus de notre formation.

Cette étude expérimentale a été très bénéfique, elle nous a permis d’améliorer
nos connaissance est de mieux comprendre certains phénomènes qui étaient mal
assimilés.

Enfin, nous pouvons affirmer que le mémoire de fin d’étude représente un


maillon essentiel dans notre formation.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES :

[ 1] Méthodes de caractérisation mécanique des matériaux Par Marc Blétry 2006-2007

[2] Sciences et génie des matériaux par, William Callister. Jr. 1940

[3] Tableau des références matières catalogue Stellram

[4 ] Cours matériaux et propriétés mécaniques par M.Benghersallah. Ouvrage édition El


Djazair Mars 2015.

[5 ] Essais de duretépar Dominique François, Techniques de l'ingénieur M4160-1

[ 6] la microstructure des aciers par les articles d'experts construire Acier.

[7 ] Résistance des matériaux par G. Gonnet universitéde Bourgogne 2003

[8 ] Essais de rupture, dans Matériaux métalliques, Techniques de l'ingénieur, Paris 1996,


cahier: M 126

[ 9] U.S.A. : ASTM E8 : "Standard Methods of Tension Testing of Metallic Materials"


Norme ISO 6892 : Matériaux métalliques – Essai de traction

[10] 5 Ecrouissage et recristallisation.pdf

[ 11] Cisaillement.pfd

Vous aimerez peut-être aussi