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Mécanique des Matériaux
THEME :
CARACTERISATION MECANIQUE D’UN ACIER A50 POUR LA
FABRIQUATION DE L’ANNEAU D’ATTELAGE A FERROVIAL
Par :
MAZOUZI AIMEN
ANNABA 2016
Dédicace
Enfin, nous tenons également àremercier toutes les personnes qui ont
participéde près ou de loin àla ré
alisation de ce travail.
- Dédicace
- Remerciement
- Introduction
I. Étude bibliographique
I.1.3.Caractéristique mécanique………………………………………4
La rigidité…………………………………...………………………………….4
Elasticité…………………………...…………………………………….……..4
Plasticité…………………………………………………………….………..…5
Ductilité………………….……………………………………………………..5
Fragilité…………………………………………………………………………5
Ténacité……………………………………………………………………….. 5
Résistance maximale………………………………………...…………………5
Limite élastique……………………………………………...……………...….5
Acier inoxydable………………………………………………………………6
I.3.Phénomène d’écrouissage………………………………...………20
I .3.1.Phénomène d’écrouissage…………………………..…...………………20
I .3.2.Mécanisme et effet de l’écrouissage……………………..…….………..22
I .3.3.Influence des caractéristiques mécaniques sur l’écrouissage……………22
I .4.2.Contrainte de cisaillement…………………...……………………………27
II.1.Le but………………………………………………………..……30
II.2.Equipement utilisé……………………………………...……….30
II.2.1.Machine outil (Tour)……………………………...……………………..30
II.2.2.Machine des essais universelle…………………….…………………..…31
II.2.3.Polisseuse ………………………………………………………………...33
II.2.4 D’uromètre………………………………………...………………….…34
II.2.5.Microscope …………………………………….……………………….35
II4.2.2.Interprétation…………………………………………………...…45
II.4.4.1.Interprétation……………………………………………..……….49
II.4.4.2.Proposition…………………………………………………...……49
III. Simulation numérique
III.1.1.Eprouvette de cisaillement…………………………………………..50
III.1.2.Lame de cisaillement………………………………………..……….50
III.1.3.Palier inferieur………………………………………………………..51
III.2.Assemblage………………………………………………………………….…52
III.3.Maillage…………………………………….….…………………………….…52
III.4.Les contraintes……………………………………………………………….…54
III.5.Les déplacement…………………………………….…………………….……56
CONCLUSION
LISTE DES FIGURES :
L’industrie mondiale se base actuellement sur la haute technologie que doit maitriser
les constructeurs pour améliorer continuellement les performances des produits
fabriqués, leur productivitéet le cout (prix de revient)
L’Algérie étant un pays émergeant doit s’atteler à cette démarche et construire une
base industrielle. Nos responsables économiques doivent mettre une stratégie àcourt
terme pour remettre l’industrie mécanique sur la voie d’une production nationale de
qualité en investissant sur la mise en place d’entreprises de fabrication mécaniques
compétitives.
Le développement dans le domaine des matériaux est plus que nécessaire pour
pouvoir produire des équipements stratégiques performants tels que les machines
outils les machines agricoles les matériels roulants ……etc.
En science des matériaux, par exemple, « matériau » est un terme générique employé dans le
sens de matière, substance, produit, solide, corps, structure, liquide , fluide, échantillon,
éprouvette, etc., et désignant notamment l'eau, l'air, et le sable (dans des tableaux de
caractéristiques) ; un matériau viscoélastique est souvent qualifié de « fluide à mémoire ».
La classification de matériaux en solides, liquides, semi-solides, etc., est primitive et parfois
non valable. En effet, en rhéologie, il est possible d'observer un comportement de type liquide
dans un matériau solide et un comportement de type solide dans un matériau liquide
(viscoélasticité, seuil d'écoulement).
1
I .1.2 .Classification des matériaux [2] :
Les matériaux peuvent être classés selon leur structure atomique. On peut distinguer :
I .1.2.1.les matériaux métalliques : faisant intervenir une liaison métallique : matériaux durs,
rigides et déformables plastiquement. Ce sont des métaux ou des alliages
métalliques : fer, acier, aluminium, cuivre, bronze, fonte, etc. Les métaux et leurs alliages sont
ordinairement bons conducteurs de la chaleur, de l'électricité, opaques à la lumière visible
qu'ils réfléchissent.
2
Figure I.3: Les matériaux organiques
3
I .1.2.4.Les matériaux composites : Ce sont des assemblages d'au moins deux des trois types
de matériaux déjà cités, non miscibles : plastiques renforcés de fibre de verre, fibre de
carbone ou de Kevlar, contreplaqué, béton, béton armé, etc…
❖ La rigidité :
C’est l’aptitude d’un matériau à se déformer de façon élastique (et donc réversible).
La rigidité est définie par le module d’élasticité E plus le matériau est rigide plus la force
qu’on peut lui appliquer est importante.
❖ Elasticité :
C’est l’aptitude d’un matériau à se déformer sous une charge (un effort) et de retourner à son
état initial après décharge.
4
❖ Résistance maximale :
C’est la charge maximale que peut supporter un matériau la charge peut être effort en traction
le couple en torsion.
❖ Limite élastique :
C’est la charge maximale que peut supporter un matériau pour se déformer d’une façon
élastique.
❖ Plasticité :
C’est la déformation d’un matériau sous une charge sans revenir à son état initial après
décharge.
❖ Ductilité :
C’est l’aptitude d’un matériau à se déformer plastiquement avant rupture Un matériau qui se
déforme plus avant rupture est plus ductile qu’un matériau qui se déforme moins.
❖ Fragilité :
C’est la facilité avec la quelle on peut fracturer un matériau Un matériau fragile se déformer
plastiquement.
Remarque :
La ductilité et la fragilité sont deux notion opposées Elles peuvent être exprimées par :
• L’allongement à la rupture A%
• Le pourcentage de striction Z
❖ .Ténacité :
C’est l’aptitude d’un matériau à absorber l’énergie lors d’une déformation plastique
C’est une combinaison entre la bonne résistance à la rupture et la bonne ductilité Une des
façons de définir la ténacité est l’aire de la surface engendrée par la courbe de traction. La
ténacité peut être mesurée par l’essai de résilience « Charpy ».
5
I.1.4.1. Les aciers au carbone d'usage général :
Les aciers au carbone d'usage général, utilisés tels quels, sans traitement ultérieur,
constituent environ 85 % de la production des aciers. Ce sont des matériaux produits en
très grande quantité et dont le prix est relativement bas. Outre le carbone, ces aciers
contiennent des éléments d'addition (manganèse, silicium…) et des impuretés (soufre et
phosphore) dont la présence découle de leur mode d'élaboration.
L'essai de traction est l'essai mécanique le plus fréquemment utilisé. Il consiste à soumettre
une éprouvette du matériau à étudier à deux efforts F de tension de sens opposés et de même
6
valeurs absolues. La ligne d’action étant confondue avec l’axe de symétrie ou de rotation de
l’éprouvette. On mesure instantanément l'allongement 𝛥𝑙, correspondant . Afin de pouvoir
utiliser les courbes brutes de traction, on doit les modifier pour que les résultats obtenus ne
soient fonction que du matériau étudié et non de la géométrie de l’éprouvette. Pour ce faire,
on rapporte la charge 𝐹 à la section initiale S0 de l’éprouvette en vue d'obtenir la contrainte
nominale 𝜎 :
𝜎=𝐹/𝑆 0 (1)
𝜀 =∆𝑙 / 𝑙0 (2)
L’essai est le plus souvent normalisé. La forme de l'éprouvette est soit cylindrique, soit
prismatique .
D'une façon générale, on peut estimer les principales propriétés mécaniques à partir d’une
courbe conventionnelle de traction 𝜎=(𝜀) d’un matériau à comportement ductile en traction.
7
Figure I.7 : Représentation d'une courbe de traction (matériau ductile).
8
I.2.2.1. Domaines de la dureté :
La détermination des propriétés mécaniques des couches mince et de la surface des
matériaux est souvent délicate. Les raisons principales en sont les hétérogénéités de la
matière.
L’essai de dureté consiste à mesurer l’effet occasionné par le contact, sons une pression
donnée, d’un matériau de géométrie définie (indenteur) et de la surface d’un échantillon.
De nouvelles techniques ont élargi le champ d’application de l’essai de dureté.Ainsi les
fabricants proposent maintenant des appareils permettant de mesurer quelques caractéristiques
supplémentaires (module Young, module de Coulomb, coefficient de Poisson, viscosité, forces
d’adhésion (entre la pointe et le substrat) ou encore ténacité et énergie de rupture, etc.) à
partir de l’enregistrement de la courbe force-déplacement.
Plusieurs domaines de dureté peuvent être définis en fonction de la charge appliquée Bückle
a introduit en 1965 la notion de la macrodureté pour des charges supérieur à 3÷5 kgf et celle
de microdureté pour des charges inferieures à 100÷200 gf. Le domaine intermédiaire étant
celui de la dureté sous charge réduite. Dans les années 80, est apparu le domaine de
nanodureté qui correspond à des charges appliquées inférieures à 1gf.
9
L'essai consiste à imprimer dans la pièce une bille en acier ou en carbure de tungstène de
diamètre D sous une charge F et à mesurer le diamètre d de l'empreinte.
I.2.2.3.Dureté Brinell
Les formules permettant d'obtenir une valeur sur l'échelle de Brinell sont les suivantes :
HB = Dureté Brinell.
F = Force appliquée [N]
D = Diamètre de la bille. [mm]
d = Diamètre de l'empreinte laissée par la bille. [mm]
HB = Dureté Brinell.
F = Force appliquée [N]
D = Diamètre de la bille. [mm]
d = Diamètre de l'empreinte laissée par la bille. [mm]
g = Accélération terrestre. [m⋅s−2] (9,80665)
• Principe :
L'essai consiste à faire pénétrer en appliquant une force F un pénétrateur ayant une forme de
bille diamètre D, généralement du carbure poli, dans un métal afin d'en déduire la dureté du
matériau.
(3)
11
• Principe
La mesure de dureté Vickers se fait avec une pointe pyramidale normalisée en diamant de
base carrée et d'angle au sommet entre faces égal à 136°. L'empreinte a donc la forme
d'un carré ; on mesure les deux diagonales d1 et d2 de ce carré à l'aide d'un appareil optique.
On obtient la valeur d en effectuant la moyenne de d1 et d2. C'est d qui sera utilisé pour le
calcul de la dureté. La force et la durée de l'appui sont également normalisées.
(4)
Le degré de dureté, noté Hv, est ensuite lu sur un abaque (une table) ; il y a un abaque par
force d'appui.
❖ Principe
Les essais de dureté Rockwell sont des essais de pénétration. Il existe en fait plusieurs types
de pénétrateurs qui sont constitués d'un cône en diamant ou d'une bille en acier trempé polie.
Pour obtenir une valeur de dureté Rockwell, on mesure une pénétration rémanente du
pénétrateur sur lequel on applique une faible charge.
➢ application sur le pénétrateur d'une charge initiale F0= 98 N (soit 10 kgf). Le pénétrateur
s'enfonce d'une profondeur initiale I. Cette profondeur étant l'origine qui sera utilisée pour
mesure la dureté Rockwell .
➢ application d'une force supplémentaire F1. Le pénétrateur s'enfonce d'une profondeur deP .
13
➢ relâchement de la force F1 et lecture de l'indicateur d'enfoncement.
• Échelle B, E et F
(5)
• Échelle C
(6)
I.2.3.Essai de résilience :
I.2.3.1.Introduction
L'essai de résilience a pour objet de déterminer la résistance des matériaux à la rupture sous
l'effet d'un choc par l'intermédiaire de l'énergie de rupture . Bien que la résistance à la
rupture se mesure traditionnellement, comme tout le monde le sait, avec un essai de traction
classique, la résistance que l'on vise à étudier ici a peu en commun avec la résistance observée
dans un essai de traction statique. Dans l'essai de traction la déformation est graduellement
imposée à l'éprouvette. La matière a ainsi assez de temps pour réagir et s'adapter au
changement. Dans la pratique, une pièce est souvent soumise à des chocs brutaux. Pour cette
situation, les valeurs observées dans un essai de traction ne donnent pas toujours satisfaction
et peuvent même être trompeuses. De nombreux accidents spectaculaires survenus surtout à
l'époque où l'on n'avait pas suffisamment reconnu cette différence, en témoignent (à la fin
19ème et au début 20ème siècle).
Le problème se pose surtout avec les matériaux fragiles et les matériaux qui contiennent des
retassures, des inclusions ou des fissures. Ces défauts provoquent un effet d'entaille, modifient
localement les contraintes et entraînent surtout une triaxialité des contraintes. Des métaux
initialement ductiles peuvent aussi se fragiliser en raison:
- d'une exposition prolongée à des températures élevées (grossissement des grains,
précipitation sur les joints ou précipitation des phases fragiles),
14
- de l'absorption de gaz (surtout H2, O2),
- d'une attaque corrosive le long des joints de grains et
- d'une accumulation des dégâts d'irradiation.
I.2.3.2.Mouton de Charpy
Un marteau de masse m est fixé à l'extrémité d'un pendule (fig. 12 et 13). Ce pendule peut
tourner dans le plan vertical autour d'un axe horizontal. L'éprouvette repose sur un support et
se trouve au point le plus bas sur la trajectoire du marteau. Pour effectuer un essai, on écarte
le bras jusqu'à ce que le marteau atteint sa position initiale P et on le lâche. Quand le pendule
vient frapper l'éprouvette, il a une énergie cinétique qui est égale à l'énergie potentielle qu'il
avait à sa position de départ mgh0, h étant la hauteur du marteau par rapport à sa position
d'équilibre. Après la rupture, le marteau remonte. Dans son point culminant (hauteur h1),
l'énergie cinétique résiduelle s'est de nouveau transformée en énergie potentielle mgh1.
L'énergie K dépensée pour rompre l'éprouvette vaut alors
KV =mg(h0-h1 ) (7)
Comme l'énergie cinétique emportée par les débris après la rupture est négligeable, c'est
l'énergie de rupture que l'on indique comme résultat de l'essai de résilience. De plus il faut
absolument mentionner le type d'échantillon normé qu'on a utilisé pour sa détermination. Les
éprouvettes les plus fréquemment utilisées aujourd'hui sont les types ISO-V et ISO-U (fig. 4).
Ils ont une entaille en forme de V ou U pour fixer l'endroit de la fissure. L'énergie de rupture
est finalement indiquée en J (Joule), précédée par les lettres KV ou KU pour désigner qu'il
s'agit d'une énergie de rupture (K, de l'allemand: Kerbschlagzähigkeit) mesurée avec une
éprouvette ayant une entaille en forme de V ou U. Notez que seul des résultats obtenus sur des
éprouvettes de dimensions identiques devraient être comparés. Il n'y a pas de méthode
générale de conversion de valeurs de résilience, obtenues par une méthode d'essai, en valeurs
qui seraient obtenues par une autre méthode d'essai.
Pour obtenir la résilience aK on divisera encore cette valeur par la section de l'échantillon à
l'endroit de la fissure. L'unité habituelle pour exprimer la résilience aK est le J/cm2 tandis
que l'énergie de rupture KV est indiquée en J. Comme la valeur aK ne présente aucun
avantage sur l'indication de l'énergie de rupture, on indique aujourd'hui uniquement
l'énergie de rupture K. Par contre, on constate une certaine ambiguïté dans l'utilisation du
mot résilience.
15
Il est utilisé parfois aussi pour designer l'énergie de rupture.
I.2.3.3.Les éprouvettes
L'effet de la forme de l'éprouvette sur l'énergie de rupture est très prononcé. La fig. 4 montre
les formes et dimensions géométriques de 3 types d'éprouvettes standardisées. Elles ont toutes
une longueur de 55 mm et une section nominale de 10x10 mm2, mais se distinguent dans leur
forme et leur profondeur d'entaille qui se trouve sur le côté opposé à l'endroit où le marteau
frappe (fig. 3). Elle a pour objet de garantir un état de contrainte triaxiale, déjà lors de
l'amorçage de la fissure, plutôt que de provoquer l'effet d'entaille. C'est pour cette raison que
le fond de l'entaille n'est pas pointue mais cylindrique (rayon de 0.25 ou de 1 mm selon type
d'éprouvette). L'aire de la section restant à l'endroit de l'entaille est, selon la définition de la
résilience aK, la section à utiliser pour le calcul de sa valeur.
16
Figure I.14 : Eprouvettes Charpy standardisées. Le type le plus utilisé est l'éprouvette
ISO-V. Dimensions en mm.
C'est l'essai le plus utilisé pour obtenir la valeur du facteur d'intensité de contrainte critique
K1c qui est un paramètre caractéristique de la propagation des fissures dans les solides. Ce
paramètre permet, en effet, de déterminer le niveau de contrainte nécessaire pour initier une
fissure, ainsi que l'énergie nécessaire pour la faire propager (moyennant le calcul du taux de
restitution d'énergie).
Cet essai est normalisé et entièrement décrit dans la norme ASTM E 399. Il consiste à
solliciter un barreau entaillé, en flexion trois points ou en flexion quatre points. Le barreau
est sollicité jusqu'à la rupture. Nous donnons sur -la Figure- le principe de l'essai de flexion 3
points.
17
Figure I.15 : Principe de l’essai de flexion 3 points.
18
I.2.5.Essai de compression
I.2.5.1.Description :
Essai de résistance sur des éprouvettes de forme géométrique
simple: cylindre ou parallélépipède (barre ou cube). On charge à vitesse
constante jusqu’à obtenir la rupture de l’éprouvette.
Norme : NBN : EN 1926 : 2007 ; NF P94-420 ; NF P94-425
❖ Principe
Cet essai consiste à appliquer un effort de compression à un échantillon reposant sur une
surface indéformable. Cette sollicitation provoque un écrasement de l’éprouvette.
On mesure simultanément les contraintes et déformations au cour de l’essai.
La norme définie entre autre :
- La contrainte de rupture
- La contrainte au seuil d’écoulement
- La déformation à la rupture
- La déformation au seuil d’écoulement
Pour obtenir des résultats comparatifs en compression il est nécessaire d'employer des
éprouvettes de forme, de dimensions et de mode d'obtention identiques, et de les soumettre à
essais dans des conditions bien définies.
• Caractéristique obtenue :
σ = F/ S0 (8)
ε = ΔL/ L0 (9)
19
I .3.Phénomène d’écrouissage [10]:
I .3.1.Phénomène d’écrouissage :
Lorsque la direction de la force F n'est pas parallèle à un plan de glissement (c'est toujours
forcément le cas pour un grand nombre de cristaux), la déformation plastique affecte
également la géométrie des mailles et crée des dislocations. Cette situation "ruine" un grand
nombre de plans de glissements et diminue considérablement la malléabilité :
c'est l'écrouissage.
I .3.2.Zone d’écrouissage :
« Fe » étant plus important après écrouissage qu’avant, la résistance élastique σe sera aussi
plus importante.
Remarque :
Le galetage est un procédé qui réalise l’écrouissage superficiel par compression de la surface
cylindrique d’une pièce pour en augmenter la résistance mécanique de celle-ci. (voir cours de
techno..).
21
I .3.3.Mécanisme et effet de l’écrouissage :
La déformation plastique d’un matériau cristallin modifie ses propriétés de par son influence
sur sa structure interne ; ces évolutions de propriétés et de microstructure, appelées
écrouissage, jouent un rôle très important pour les caractéristiques mécaniques du matériau.
En effet, le durcissement par écrouissage est largement utilisé pour augmenter les
caractéristiques mécaniques de nombreux alliages métalliques.
Au cours d’un essai de traction, la consolidation d’un matériau est le résultat d’un
mouvement et d’une multiplication des dislocations qui balaient les plans de glissement et
s’entrecroisent entre elles en augmentant leur densité.
Pour un matériau, cette consolidation se traduit par une augmentation de la contrainte dans le
domaine plastique lorsque la déformation augmente. Cette augmentation de la contrainte
persiste jusqu’à ce que sa valeur atteigne un maximum.
C’est à dire celle de la résistance à la traction (𝑚𝑎𝑥 =𝑅𝑚). C’est à partir de cette valeur que
démarrera l’instabilité plastique.
(10)
(11)
L’écrouissage a une influence sur les propriétés mécaniques des aciers. Les effets de ce
phénomène se traduisent par l’amélioration des caractéristiques telles que:
- sa résistance à la traction augmente et semble tendre vers une limite.
22
- sa limite d’élasticité croît plus rapidement que la résistance et finit par tendre vers la même
valeur .
- l’allongement baisse rapidement et ne décroît par la suite que lentement.
Une portion parabolique 𝐴𝐵 de cette Courbe peut être mise sous une certaine forme
empirique qui relie la contrainte vraie 𝑣à la déformation relative 𝑣.
23
Figure I.19 : Phénomène d'écrouissage sur une courbe rationnelle de traction
0,1 𝑛 0,4
N.B:
Si 𝑛 = 0,1 : le matériau a une faible consolidation ;
Si 𝑛 = 0,4 : le matériau a une forte consolidation ;
Si 𝑛 = 0 : Le matériau ne subit aucune consolidation, C’est donc que ce matériau est parfaitement
plastique.
On a (𝑝𝑜𝑢𝑟 0=0)
𝑙𝑛 𝑣 = 𝑙𝑛 [𝑘.(𝜀𝑣) 𝑛] (14)
Où :
24
I .4.Phénomène de cisaillement [11]:
Exemple :
une superbe cisaille hydraulique est utilisée pour couper des ronds, fers et plats de petites
dimensions.
Elle se compose d’un bâti 0, d’un coulisseau 4 en liaison glissière par rapport au bâti, d’une
lame fixe 2, d’une lame mobile 1 et d’un vérin hydraulique 5 fournissant l’effort de coupe.
Les efforts de cisaillement A1/3 et B2/3 exercés par les lames sont perpendiculaires à la poutre
3. Le cisaillement de la poutre se traduit par le glissement de la section droite S1 par rapport à
la section droite S2 qui lui est directement en contact.
25
Figure I.21 : Phases de cisaillement
I .4.1.Effort tranchant T :
Pour l’exemple du paragraphe précédent, les actions exercées par S2 sur S1 sont schématisées
par un infinité de forces élémentaires f , f 2 , …, f n qui agissent respectivement
sur les surfaces élémentaires S1 , S2 , …, S n telles que : S = S1 + S2 + ...+ S n
Si M1, M2, …, Mn sont les centres des surfaces élémentaires S1 , S2 , …, S n , , en
(18)
Remarque : , , …, n sont contenues dans le plan de la section droite, contrairement
aux contraintes normales s (cas de la traction uniaxiale) qui lui sont perpendiculaires.
On utilise le même raisonnement qu’en traction pour la plupart des constructions, sauf pour le
cas où la rupture est recherchée (cas du sectionnement de la poutre par la cisaille par
exemple), la contrainte tangentielle doit toujours rester inférieure à la contrainte admissible
au cisaillement du matériau adm ou Rpg :
(20)
27
avec : Rpg : la résistance pratique au glissement ou au cisaillement en N.mm-2
Reg : la limite élastique au cisaillement (analogue à Re) en N.mm-2
Rg : la limite à la rupture par cisaillement (analogue à Rr) en N.mm-2
S : le coefficient de sécurité adopté
On a déjà vu dans les exemples précédents, que dans le cas du cisaillement, les déformations
sont caractérisées par un glissement des sections droites les unes par rapport aux autres. Le
glissement est mesuré par l’angle g appelé angle de glissement (unité : radian).
Exemple :
28
• Relation entre et .:
= G ()
29
II.1.Le but :
La réalisation des expérience à pour but de caractériser le matériau l’employé dans l’atelier
de forgeage, pour la fabrication de l’anneau d’attelage.
Nous allons a partir des essais mécanique déterminer les différentes caractéristique
mécaniques du matériau un de don leur des solution concrètes aux problèmes rencontres au
cours du processus de fabrication
II.2.Equipement utilisé :
II.2.1.Machine outil (Tour) :
L'usinage est réalisé sur un tour à charioter modèle (A616) de puissance sur la broche égale à
5,5KW
30
II.2.2.Machine des essais universelle WP 300 :
31
La structure simple et claire de cet appareil d'essai de matériaux permet d'observer tous les
détails et toutes les phases des processus d'essai, ce qui est pratiquement impossible avec une
machine d'essai industrielle. L'appareil est cependant suffisamment performant pour réaliser
des tests de niveau industriel. Son utilisation simple et sa robustesse en facilitent l'utilisation
pour les expérimentations d'élèves. L'appareil d'essai est une machine d'essai verticale à
montant hydraulique produisant directement aussi bien des forces de traction que des forces
de compression. La traverse inférieure peut être déplacée en plusieurs positions pour le
réglage approximatif de la hauteur. Des logements cylindriques sur les traverses permettent de
changer facilement les différents éléments, comme les mâchoires à coins (WP 310.05).
Des éprouvettes DIN 50125 peuvent être utilisés. La force et le déplacement sont enregistrées
par des capteurs, affichées et peuvent être traitées sur un PC.
32
II.2.3.Polisseuse :
On a fait le polissage à l’aide d’une polisseuse et papiers abrasifs. Ces papiers sont montés sur
des tourets de polissage. On a fait l’arrosage par l’eau pour éviter l’échauffement des
échantillons.
33
II.2.4 Duromètre :
On a utilisé un durométre indentec de modèle 8187.5 LKV ZWick/Roell
Ses caractéristique sont :
34
II.2.5.Microscope métallographique :
La métallographie est la technique consistant à déterminer la structure d'un métal en
l'observant avec un microscope optique.
35
II.3. Préparation des éprouvettes :
II.3. 1.Eprouvette de l’essai de traction :
36
Figure II.8 : Eprouvette finie pour la traction
➢ Dispositif de traction :
37
- Visser à la main l’échantillon dans la tête de serrage
inférieure jusqu’en butée.
- Visser l’échantillon dans la tête de serrage supérieure
jusqu’en butée en tournant pour cela la tête de serrage
même.
38
II.3.2.Eprouvette de l’essai cisaillement :
39
Figure II.11 : Essai de cisaillement
Le dispositif d’essai de cisaillement se compose du boiter (1) avec les deux socles de
cisaillement (2) trempés destinés au prélèvement de l’échantillon (5), du tirant de traction (3)
avec la lame de cisaille trempée et le palier inférieur (4).
Le dispositif d’essai de cisaillement se monte dans la zone de traction entre la traverse fixe et
la traverse supérieure
• Dispositif de cisaillement
40
1 Socle de cisaillement
2 Lame de cisaillement
3 Palier inferieur
4 Eprouvette de cisaillement
41
II.4. Résultats des essais :
II4.1.Résultats de mesure de la dureté :
Nous avons mesuré la dureté d’échantillon en deux fois à l’aide d’un appareil de mesure de la
dureté et on a obtenu les résultat suivant :
1er Essai :
Surface HB HRB
Coté cisailler 240 102,9
Coté sciée 240 107,4
2éme Essai :
Surface HB HRB
Coté cisailler 200 93.6
Coté sciée 200 97,8
Essai HRB :
• Bille d=1/16mm
Essai HB :
• Bille 2,5mm
Les valeurs obtenues sur la partie cisaillée sont plus grande que celles de la partie découpée
par sciage.
Nous avons obtenus HB= 240 pour la face cisaillée et HB = 200 pour la face sciée.
Cela montre que la partie cisaillée est plus dure. C’est le phénomène de l’écrouissage du au
cisaillement.
Les résultats de mesure confirme les valeurs de la dureté de l’acier A50 (E295) définies par la
fournisseur pour l’acier A50 HB = 190/200
42
II.4.2 Résultat de microstructure [ 6] :
II.4.2.1.Préparation d’échantillon pour l’analyse microscopique :
43
• Microstructure de l’acier A50 (Echelle 200)
Ferrite Perlite
44
II4.2.2.Interprétation :
La microstructure obtenue sur l’échantillon exploré montre un Acier hypoeutectique avec une
structure homogène de ferrite + perlite. La taille des grain est moyenne .Le pourcentage de
carbone peut être défini approximativement par la présence des grain de perlite. Selon le
diagramme de fer-carbone, la structure obtenue pour notre matériau montre bien un Acier
ferrito-perlitique avec 0,3% de carbone.
L’influence de cisaillement n’est pas remarquable sur l’échantillon, la taille des grains et
similaire pour les deux faces
II.4.3.Essai de traction :
II.4.3.1.Résultat de l’essai de traction :
45
Figure II.19 : Courbe de l'Essai de traction de L'Acier A50 (E295)
18,5×4
𝜎𝑒 = ∙ 14 × 100 = 235 𝑀𝑃𝑎 (2)
3
33,75×4
𝜎𝑚 = ∙ 14 × 100 = 429 𝑀𝑃𝑎 (3)
3
𝐿−𝐿0
𝐴% = × 100 = 18% (4)
𝐿0
46
II.4.4.Résultat de l’essai de cisaillement :
3,14×36
𝑆0 = = 12,56 𝑚𝑚2 (5)
4
𝜎𝑚 = 2𝜏𝑚 (6)
429
𝐹𝑚 = 𝜏𝑐 × 12,56 × 2 = × 12,56 × 2 (7)
2
47
• Calcule de la force de cisaillement du lopin pour forger l’anneau d’attelage
➢ Dessin de lopin
65
135 65
Fcm = m x S (8)
➢ Calcule de m
G= E / 2(1+ ) (9)
= Coef de poisson
E= 200.000 N/mm2
= G . (10)
48
II.4.4.1.Interprétation :
L’effort pour cisailler le lopin nécessaire pour la fabrication de l’anneau d’attelage est très
important, la cisaille nécessite un entretien efficace pour éviter des déformation des organes
et les jeux excessifs.
La présence de jeu important dans les organes de guidage est la déformation importante lors
du cisaillement engendre un taux de rebut de lopin élevé.
La lame de cisaillent s’use, elle est affutée et remontée. Après un nombre restreint des pièces
cisaillées le phénomène resurgit.
II.4.4.2.Proposition :
49
III. Simulation numérique :
III.1.2.Lame de cisaillement :
50
III.1.3.Palier inferieur :
51
III.2.Assemblage :
III.3.Maillage :
52
53
III.4. Les Contraintes :
54
55
III.5.Les déplacements :
56
57
Conclusion :
A l’issue de ce travail, Nous pouvons relever les points suivants. L’étude de la
caractérisation du matériau est axe très intéressant, il nous a permis de mètre en
revue beaucoup d’informations relatives à la science des matériaux.
Etudier avec beaucoup plus d’attention les essais mécaniques, les techniques de
préparation des échantillons pour des explorations de microstructure.
Cette étude expérimentale a été très bénéfique, elle nous a permis d’améliorer
nos connaissance est de mieux comprendre certains phénomènes qui étaient mal
assimilés.
[2] Sciences et génie des matériaux par, William Callister. Jr. 1940
[ 11] Cisaillement.pfd