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de botanique appliquée
Malzy Irène. A Vauréal, au Jardin de Michaux. In: Journal d'agriculture tropicale et de botanique appliquée, vol. 3, n°9-10,
Septembre-octobre 1956. pp. 584-586;
doi : https://doi.org/10.3406/jatba.1956.2335
https://www.persee.fr/doc/jatba_0021-7662_1956_num_3_9_2335
cérémonies
Vauréal,
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puisque, jusqu'à sa mort, Michaux ,.■:' resta.. fidèle à la propriété des bords de
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Le Pr Heim ne pouvait parler des Michaux sans évoquer J'Àrbre; cet
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Arbre auquel ils ont donné jusqufà leur vie et qui se voit aujourd'hui
sacrifié pour le profit — souvent illusoire — d'inconscients criminels.
C'était à lui d'établir le bilan de ce qu'André, son fils François et leurs
compagnons, nous avaient légué et de ce qui demeurait de l'héritage, d'en
tirer la leçon- Il voulut conclure dans un souhait, celui «que le souvenir
de tout ce qui nous a unis, que l'amitié franco-américaine, les leçons de
nos communes souffrances, trouvent dans l'exemple d'André-François
Michaux une raison de plus pour s'affirmer, pour fructifier et pour
grandir».
La cérémonie se poursuivait alors dans ce qui fut le Jardin de Michaux
et dont les propriétaires actuels, M. et M1"* P.. Gouffier, se dépossédèrent
avec une bonne grâce charmante pour la restituer durant quelques heures
à l'ancien maître du domaine et à ses visiteurs. Pour célébrer cet
anniversaire qui était aussi celui d'une étape dans les rapports de l'Amérique
et de la France, la Municipalité avait tenu à ce qu'un toast fut porté au
souvenir autant qu'à l'espérance. Alors que les verres s'emplissaient de
ce vin dont la Champagne fit un ambassadeur, les derniers orateurs
prenaient la parole, : le Président de la Société d'Agriculture qui avait eu
la lourde charge d'organiser ces manifestations et dont la mémoire de
l'illustre botaniste avait peut-être soutenu l'effort jusqu'à la parfaite
réussite du résultat, le Préfet- de, Seine-et-Oise enfin que lés hasards d?Une
carrière administrative avaient conduit à la Préfecture de la Réunion
avant que Versailles n'abritât son autorité, lui permettant ainsi de
parcourir les régions où Michaux l'avaient précédé, avant de le suivre dans
celle dont il avait fait sa retraite.
Mais il fallait rendre à François-André Michaux le calme un moment
interrompu* se séparer de ceux dont les récentes heures vous avaient
rendus si proehes. Il fallait quitter Vauréal; emporter son souvenir
comme un précieux moment ,du_ Colloque qui, demain, se prolongerait
par un voyage d'étude où l'on irait chercher ailleurs d'autres traces du
maître de ïa foresterie.
....... r - Irène Malzy.